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    Réponse à la question écrite n° 101989 publiée le 02 août 2011
    santé - maladies rares - prise en charge. dystonie

    Mme Sophie Primas attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur la question de la délivrance d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) relative aux médicaments à base de toxine botulique, dans le traitement des dysphonies spasmodiques. En effet, la dysphonie spasmodique est un type de dystonie, qui se traduit par un spasme des cordes vocales. Les personnes atteintes par cette pathologie connaissent des perturbations importantes de la voix ou un véritable mutisme, et présentent de graves difficultés respiratoires, qui peuvent conduire à une issue fatale. L'un des principaux traitements, reconnu efficace par un grand nombre de publications médicales, consiste en l'injection d'une dose minime d'un médicament à base de toxine botulique dans les muscles du larynx. Cette thérapie semble permettre une nette amélioration de la situation du patient, et lui éviter ainsi une intervention chirurgicale lourde et invalidante. Néanmoins, l'AMM relative aux médicaments à base de toxine botulique utilisés dans le traitement des dystonies est limitée aux dystonies cervicales et au blépharospasme. Les dysphonies spasmodiques sont donc exclues du champ de cette AMM, ce qui place les médecins et patients concernés dans une situation délicate. En effet, les doses de toxine botulique utilisées dans le traitement des dysphonies spasmodiques sont très faibles et le nombre de patients atteints est également réduit. Aussi, il semblerait que les laboratoires pharmaceutiques ne soient pas intéressés par la délivrance de cette AMM, dont le coût risquerait d'être plus conséquent que les retombées commerciales potentielles. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer son avis sur la possibilité d'une extension du champ de l'AMM relative aux médicaments à base de toxine botulique, au traitement des dysphonies spasmodiques.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 99790 publiée le 26 juillet 2011
    transports ferroviaires - ligne Paris Dreux - fonctionnement

    Mme Sophie Primas attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur les difficultés rencontrées par les usagers de la ligne ferroviaire Paris-Dreux. En effet, un certain nombre d'habitants de sa circonscription mettent en cause le manque de régularité des trains sur cette ligne, notamment aux heures de pointe. Ces dysfonctionnements répétés sont naturellement source de fatigue et de grandes difficultés pour ces usagers, qui accusent de multiples retards à leur travail. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il compte mettre en oeuvre pour moderniser cette ligne et lutter ainsi contre ces retards journaliers.

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  • Question 

    Question écrite n° 114810 publiée le 19 juillet 2011
    professions de santé - orthophonistes - étudiants. quotas

    Mme Sophie Primas attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la publication au Journal officiel d'un arrêté du 14 juin 2011 fixant le nombre d'étudiants à admettre en première année d'études préparatoires au certificat de capacité d'orthophoniste. En effet, cet arrêté annonce une non augmentation des quotas du nombre maximum d'étudiants ayant accès à ce type de formation. Cette stabilité semble peu compréhensible au regard du déficit structurel de ces professionnels dans le monde hospitalier et du potentiel d'emploi non exploité par notre pays. Parallèlement, une augmentation de ces quotas permettrait une meilleure prise en charge des personnes âgées dépendantes, en raccourcissant leur temps d'hospitalisation et en améliorant leur autonomie. De plus, elle pourrait être justifiée par l'émergence d'un campus offrant des formations publiques au métier d'orthophoniste, dont le financement est assuré par la région, sur le site de Bécheville dans la commune des Mureaux (78130). Dans ce contexte, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer son avis sur l'opportunité d'un accroissement du nombre d'étudiants à admettre en première année d'études préparatoires au certificat de capacité d'orthophoniste, pour les prochaines années.

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  • Question 

    Question écrite n° 114779 publiée le 19 juillet 2011
    professions de santé - masseurs-kinésithérapeutes - étudiants. quotas

    Mme Sophie Primas attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la publication au Journal officiel du 21 juin dernier d'un arrêté fixant le nombre d'étudiants à admettre en première année d'études préparatoires au diplôme d'état de masseur kinésithérapeute. En effet, cet arrêté annonce une non-augmentation des quotas du nombre maximum d'étudiants ayant accès à ce type de formation. Cette stabilité semble peu compréhensible au regard du déficit structurel de ces professionnels dans le monde hospitalier et du potentiel d'emploi non exploité par notre pays. Parallèlement, une augmentation de ces quotas permettrait une meilleure prise en charge des personnes âgées dépendantes, en raccourcissant leur temps d'hospitalisation et en améliorant leur autonomie. De plus, elle pourrait être justifiée par l'émergence d'un campus offrant des formations publiques au métier de masseur kinésithérapeute, dont le financement est assuré par la région, sur le site de Bécheville dans la commune des Mureaux (78130). Dans ce contexte, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer son avis sur l'opportunité d'un accroissement du nombre d'étudiants à admettre en première année d'études préparatoires au diplôme d'état de masseur kinésithérapeute, pour les prochaines années.

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  • Question 

    Question écrite n° 114631 publiée le 19 juillet 2011
    finances publiques - exécution du budget - logiciel Chorus. mise en oeuvre. dysfonctionnements

    Mme Sophie Primas attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur les délais de règlement des travaux de réfection de monuments historiques, effectués sous la maîtrise d'ouvrage du ministère de la culture, par des entreprises du secteur privé. En effet, il semblerait que le logiciel de gestion « CHORUS » soit à l'origine de certains retards de paiements, qui placent les petites et moyennes entreprises concernées, dans une situation délicate et ne permettent pas de respecter les termes de la loi LME. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il compte mettre en oeuvre afin de réguler le flux des factures et mémoires en attente, et rassurer ainsi les entreprises du secteur de la restauration de monuments historiques.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 104961 publiée le 12 juillet 2011
    impôts locaux - imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux - communautés de communes. répartition. réglementation

    Mme Sophie Primas attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, chargé des collectivités territoriales, sur la répartition du produit de la neuvième composante de l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) portant sur les stockages de gaz souterrain et autres hydrocarbures. En effet, il semblerait que la rédaction de l'article 121 de la loi de finances pour 2011, concernant cette nouvelle composante de l'IFER, soit sujette à deux interprétations. Selon la première, la commune percevrait la moitié du produit afférent aux canalisations de transport de gaz naturel et autres hydrocarbures, tandis que la communauté de communes à laquelle elle appartient percevrait l'autre moitié. Selon la seconde, l'ensemble du produit de cette nouvelle imposition serait reversé à la communauté de commune. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui préciser la répartition du produit de cette neuvième composante de l'IFER et permettre ainsi aux communes concernées de préparer sereinement leurs budgets.

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  • Question 

    Question écrite n° 113498 publiée le 05 juillet 2011
    santé - réglementation - actes de lyse adipocytaire à visée esthétique

    Mme Sophie Primas attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conséquences, vis-à-vis de la profession d'esthéticienne, de la parution du décret n° 2011-382 du 11 avril 2011 interdisant, dans son article 2, les techniques à visée lipolytique utilisant des agents techniques physiques externes. En effet, ce type de traitement amincissant représente une part non négligeable de l'activité des instituts de beauté. Une interdiction, fondée sur le principe de précaution, pourrait donc engendrer certaines difficultés pour ce type d'instituts. Ainsi, soucieuse de l'avenir de la profession, la confédération nationale artisanale des instituts de beauté appelle à la convocation d'une table ronde composée des professionnels concernés afin d'entreprendre une réflexion sur ce sujet. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer son avis sur cette question.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 109599 publiée le 05 juillet 2011
    TVA - taux - équidés. politiques communautaires

    Mme Sophie Primas attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les revendications des professionnels de la filière équine relatives au taux réduit de TVA à 5,5 % applicable aux ventes de chevaux et à certaines prestations de service. En effet, la Commission européenne a affiché sa volonté de ne plus considérer le cheval comme un produit agricole, et préconise ainsi une harmonisation du taux de TVA à son niveau normal. Plusieurs États, dont la France, sont donc visés par des mises en demeure de la Commission européenne, appelant à une modification de leur législation fiscale. Ainsi le 3 mars dernier, le premier arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne a jugé que le taux réduit appliqué par les Pays Bas, aux livraisons, importations et acquisitions de chevaux était contraire au droit communautaire. La Cour de justice de l'Union européenne estime, en effet, que l'application du taux réduit ne peut s'appliquer qu'aux seuls animaux destinés de manière général ou habituelle à la consommation humaine. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer l'avis du Gouvernement sur ce sujet.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 105747 publiée le 05 juillet 2011
    Parlement - ordre du jour - projet de loi sur les syndics. inscription

    Mme Sophie Primas attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur les revendications d'un grand nombre de copropriétaires relatives à l'obligation d'ouverture d'un compte bancaire ou postal séparé par copropriété, distinct de celui du syndic. En effet, cette mesure, présente dans la plupart des législations de nos voisins européens, constitue un gage de transparence et de sécurité dans la gestion des fonds de copropriété. En ce sens, une disposition du projet de loi portant réforme de l'exercice des activités d'entremise et de gestion immobilières, rendait obligatoire, sans aucune dérogation, la création d'un compte séparé. Néanmoins, cette disposition fut retirée du projet de loi qui n'a, par ailleurs, pas été inscrit à l'ordre du jour du Parlement. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer l'avis du Gouvernement sur l'opportunité de l'instauration obligatoire d'un compte séparé, ainsi que le calendrier relatif au projet de loi portant réforme de l'exercice des activités d'entremise et de gestion immobilières.

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    Question écrite n° 111381 publiée le 21 juin 2011
    automobiles et cycles - Renault - production de batteries électriques. perspectives

    Mme Sophie Primas attire l'attention de M. le ministre auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur l'avenir de la production de batteries électriques prévue dans l'usine Renault de Flins-sur-Seine (Yvelines), située au coeur de l'opération d'intérêt national (OIN) Seine-aval et de la vallée de l'automobile. En effet, de récentes déclarations d'un syndicat, confirmées par la direction de l'entreprise, indiquent le report de une à deux années du lancement de la production en série des batteries pour véhicules électriques. Celle-ci, initialement prévue pour 2012, serait ainsi repoussée à 2014, voire 2015. Compte tenu de la lettre d'intention signée en 2009 avec le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et le Fonds stratégique d'investissement (FSI), elle souhaite faire part de sa vive inquiétude, et de celle des salariés, sur la tenue des engagements de l'entreprise pour cette usine. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui assurer que ce retard ne fragilisera ni la pérennité de ce site de production, ni les plans de déploiement industriels de la batterie électrique, et n'engendrera pas de conséquences sociales à court et moyen terme.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 99332 publiée le 07 juin 2011
    aménagement du territoire - zones de revitalisation rurale - résidences de tourisme. réglementation

    Mme Sophie Primas attire l'attention de M. le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État sur la question de la réduction d'impôt au titre des investissements locatifs réalisés dans le secteur du tourisme (dispositif « Demessine »). Dans le cadre du dispositif d'incitation fiscale à l'investissement dans des résidences de tourisme en zone de revitalisation rurale, prévu à l'article 199 decies E du CGI, la loi de finances pour 2010 a introduit un assouplissement visant à éviter que les investisseurs ne perdent leur avantage fiscal en cas de défaillance de l'exploitant et d'absence de repreneur. Dans ce cas, les investisseurs peuvent ainsi, après une période de vacance de douze mois, substituer à l'exploitant défaillant une solution leur permettant d'intervenir dans l'exploitation. L'instruction fiscale du 25 octobre 2010 (BOI 5 B-22-10) a commenté cet assouplissement en conditionnant cette faculté de substitution à ce qu'aucun autre gestionnaire ne se soit porté candidat à la reprise de l'exploitation de la résidence, ou à ce que les copropriétaires détenant au moins 70 % des appartements de la résidence n'aient pas souhaité signer un bail commercial aux conditions proposées par d'éventuels candidats. Or, dans le cas précis où une reprise d'activité a été homologuée par un tribunal de commerce dans les douze mois, ce dispositif peut créer une grande confusion, source d'importants contentieux. En effet, il peut arriver qu'une partie des copropriétaires s'appuie alors sur cette faculté pour s'opposer à la décision du tribunal de commerce et refuser de signer des baux avec le repreneur désigné, en cherchant à privilégier des solutions d'auto-exploitation ou d'entreprises dont les candidatures n'ont pas été retenues dans le cadre des procédures collectives, voire n'ayant pas fait acte de candidature dans ce cadre. Cette situation ne saurait être admise pour plusieurs raisons : tout d'abord, elle conduit à vider de sa substance une décision de justice au détriment de l'intérêt général. En effet, à l'issue d'un processus d'appel d'offres auquel des exploitants professionnels ou des sociétés de propriétaires peuvent participer, l'homologation d'une poursuite d'activité s'effectue sous le contrôle du juge en faveur du repreneur le mieux disant à l'égard des créanciers, de la préservation de l'emploi, et d'un projet économique le mieux à même de garantir à l'ensemble des acteurs concernés la viabilité de l'activité pour le futur. Elle perturbe très fortement l'exploitation de la résidence, notamment à l'égard de la commercialisation des appartements, de la gestion des parties communes, du service aux résidents et de la possession du mobilier, à l'encontre des objectifs du régime d'incitation fiscale en portant préjudice à l'économie locale, aux collectivités d'implantation et aux copropriétaires eux-mêmes. Elle est également contraire à l'intention du législateur qui visait à réserver l'assouplissement du régime aux seuls cas d'absence de repreneur ou de reprises abusives fondées sur des conditions léonines, ce qui n'est pas le cas lorsqu'une décision de poursuite d'activité est prise par le juge et sous son contrôle. Enfin, elle fait peser sur l'ensemble des copropriétaires, souscrivant ou non à la décision du juge commercial, un risque de remise en cause de leurs avantages fiscaux. Elle lui demande donc de bien vouloir préciser la règle fiscale, en cas d'homologation par le jugement d'un tribunal de commerce d'un repreneur pour poursuivre l'activité d'exploitation, afin en particulier d'éviter que le dispositif fiscal ne puisse être utilisé à des fins étrangères à ses objectifs et que les copropriétaires qui se conformeraient à la décision du juge commercial ne puissent s'en trouver pénalisés.

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  • Question 

    Question écrite n° 110160 publiée le 31 mai 2011
    travail - médecine du travail - réforme. perspectives

    Mme Sophie Primas attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation des services interentreprises de santé au travail (SIST). En effet, ces structures, qui prennent en charge 15 millions de salariés et accompagnent 1,5 million d'entreprises, sont dans l'attente d'une réforme nécessaire des services de santé au travail. Celle-ci, pourtant engagée à l'occasion du débat sur la loi portant réforme des retraites, a été reportée par décision du Conseil Constitutionnel. L'adaptation de ce secteur semble néanmoins aujourd'hui indispensable, comme l'atteste un certain nombre de rapports publiés depuis 2007. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer quel est le calendrier prévu pour cette réforme.

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  • Question 

    Question écrite n° 109162 publiée le 24 mai 2011
    énergie et carburants - énergies renouvelables - méthanisation des déchets. perspectives

    Mme Sophie Primas attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les tarifs d'achat pour l'énergie issue du biogaz. L'évolution de la production et la valorisation du biogaz issu de la méthanisation sont limitées du fait de tarifs d'achat non suffisamment incitatifs et très inférieurs à ceux pratiqués dans d'autres pays européens. Or ce n'est que grâce à l'augmentation tarifaire qu'une filière française émergera et permettra très rapidement de faire baisser les coûts d'ingénierie et ceux des matériaux employés, quitte à réviser à la baisse les tarifs dans quelques années. Un projet de nouveau décret de tarif d'achat d'électricité a été présenté aux organisations professionnelles début mars. L'application des modalités de calcul de ce tarif en l'état n'amène pas au lancement espéré de la filière. Le manque de compétitivité des projets français génère une grave fuite de nos déchets organiques vers les pays frontaliers, ce qui d'un point de vue environnemental est un non sens. Sans une incitation efficace pour le développement d'unités de méthanisation, nous n'atteindrons pas les objectifs de production d'ENR d'ici 2015, et nous nous exposons à des sanctions au niveau européen. Enfin, les objectifs de méthanisation ne pourront être atteints par le développement exclusif des petits projets à la ferme. Le tarif proposé actuellement dans le projet de décret défavorise clairement les projets de méthanisation collective territoriale qui intègrent une grande partie d'effluents d'élevage et sont fréquemment portés par des associations d'éleveurs. Or ces projets bien adaptés au territoire et optimisés techniquement, présentent un bilan environnemental extrêmement favorable. C'est pourquoi elle lui demande comment le Gouvernement entend adopter un tarif permettant le développement de la filière et encourageant des projets de taille adaptée.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 102710 publiée le 24 mai 2011
    transports routiers - transport de marchandises - transporteur et commissionnaire. réglementation

    Mme Sophie Primas attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur l'article 132-8 du code du commerce. En effet, cet article instaure une action directe permettant à une entreprise de transport défaillante de présenter sa facture à l'expéditeur ou au destinataire des marchandises, même lorsque ceux-ci se sont déjà acquittés une première fois du prix du transport. Cette situation conduit naturellement des entreprises à effectuer un double règlement pour une même prestation et provoque l'incompréhension des entrepreneurs concernés. Le 31 août dernier, il avait annoncé que cette question figurait parmi les réflexions menées à l'occasion des États généraux du transport routier de marchandises, lancés le 19 février 2010. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui dire quelles sont les conclusions apportées par les États généraux du transport routier à ce sujet, et quelles pourraient être leur traduction législative.

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  • Question 

    Question écrite n° 108933 publiée le 17 mai 2011
    tourisme et loisirs - centres de vacances - personnel. contrats d'engagement éducatif. stipulations

    Mme Sophie Primas attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les revendications d'associations d'accueil collectif de mineurs, concernant le droit du travail des volontaires de l'animation. En effet, dans un arrêt du 14 octobre 2010, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a remis en cause les dispositions du contrat d'engagement éducatif, relatives à l'aménagement des périodes de repos. En ce sens, la CJUE a considéré que ce contrat n'était pas conforme à la législation européenne du travail, car il ne prévoit pas de repos quotidien ou un minimum de périodes équivalentes de repos compensateur adaptées aux contraintes particulières de l'exercice. Les associations redoutent que les mesures techniques visant à une mise en conformité soient inapplicables tant du point de vue éducatif, que du point de vue opérationnel et financier, et ainsi entraîner des difficultés pour l'été 2011. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui préciser la nature des mesures que le Gouvernement souhaite prendre, sur le contrat d'engagement éducatif.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 99353 publiée le 17 mai 2011
    assurance maladie maternité : généralités - conventions avec les praticiens - chirurgiens-dentistes. nomenclature des actes

    Mme Sophie Primas attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le fait que certaines caisses primaires d'assurance maladie demandent aux chirurgiens-dentistes appliquant la convention nationale signée en 2006, de ne pas appliquer la revalorisation de la lettre C accordée aux médecins pour leur consultation, alors même que le texte de cette convention stipule, dans son préambule que "les caisses s'engagent à ne faire aucune discrimination entre tous les chirurgiens-dentistes placés sous le régime de la présente convention et les médecins conventionnés qui dispensent les mêmes actes" (arrêté du 14 juin 2006, NOR : SANS0622496A, Journal officiel du 18 juin 2006). Or la valeur de la lettre-clé C, qui était fixée à 21 euros à la date de la signature, est passée à 22 euros au 1er juillet 2007, puis 23 euros au 1er janvier 2011. Ceci implique, selon les accords conventionnels passés, que le montant de la consultation des chirurgiens-dentistes évolue à la même date que celle des médecins. Cette situation paraît délicate pour nombre de chirurgiens-dentistes, d'autant plus qu'elle varie en fonction des caisses primaires d'assurance maladie, et n'est donc pas homogène sur le territoire. En conséquence, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures que le Gouvernement entend prendre pour remédier à cette situation.

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  • Question 

    Question écrite n° 108205 publiée le 10 mai 2011
    sécurité routière - deux-roues motorisés - circulation. réglementation

    Mme Sophie Primas attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les revendications d'associations de deux-roues motorisés concernant la non-reconnaissance, dans la législation, de la circulation inter-files. En effet, un certain nombre d'usagers de ces véhicules souhaiteraient qu'une disposition du code de la route autorise et encadre cette pratique, lorsque la circulation connaît un engorgement. Cette question a notamment fait l'objet d'études dans le cadre de la concertation nationale sur la sécurité des deux-roues motorisés lancée en 2009, sans qu'il n'y ait, aujourd'hui, d'aboutissement concret. Elle lui demande donc de bien vouloir lui indiquer la position du Gouvernement sur ce sujet, ainsi que les possibles mesures qui pourraient être prises en ce sens.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 102585 publiée le 10 mai 2011
    retraites : fonctionnaires civils et militaires - annuités liquidables - anciens combattants d'Afrique du nord. bénéfice de campagne double

    Mme Sophie Primas attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur les conditions d'attribution du bénéfice de la campagne double aux anciens combattants d'Afrique du nord. En effet, en modifiant certaines dispositions du code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de la guerre, la loi du 18 octobre 1999 a créé dans ce domaine un cadre juridique nouveau. Ainsi, dans un avis du 17 mars 2010, le Conseil d'État a reconnu l'attribution de la campagne double pour les ressortissants du code des pensions civiles et militaires de retraites ayant servi en Afrique du nord. En ce sens, il a été publié au Journal officiel le décret du 29 juillet 2010 déterminant les modalités d'attribution de cette campagne double, qui limite ce bénéfice aux seuls combattants ayant liquidé leurs pensions à compter du 19 octobre 1999. Cette situation est source d'inégalités de traitements, qu'un certain nombre d'anciens combattants regrettent vivement. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles seraient les mesures envisagées pour corriger cette situation, et rassurer ainsi les anciens combattants concernés.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 99136 publiée le 03 mai 2011
    professions judiciaires et juridiques - notaires - actes à caractère familial. présentation

    Mme Sophie Primas attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur la procédure de présentation des actes notariés à caractère familial (testaments, régimes juridiques de mariage...). En effet, il semblerait qu'un grand nombre de querelles familiales prennent leur source dans la rédaction de ce type de document juridique. Face à ce problème, il pourrait être utile de joindre, lors de la présentation de l'acte en question, une note circonstanciée explicitant les effets des choix opérés pour chaque ayant droit. Celle-ci pourrait notamment être soumise à signature, afin que les choix soient effectivement assumés et dégagés ainsi de toute suspicion. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer l'opportunité et la faisabilité de la mise en place d'une telle procédure.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 99256 publiée le 15 mars 2011
    télécommunications - réglementation - radioamateurs. revendications

    Mme Sophie Primas attire l'attention de M. le ministre auprès de la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, au sujet de la législation relative aux radioamateurs. En effet, selon une association de son département, il existerait un écart notable entre les droits accordés aux radioamateurs en France et ceux des autres pays de l'Union européenne. En ce sens, nombre de radioamateurs souhaiteraient une évolution de la réglementation, afin de permettre : l'interconnexion des réseaux radioamateur avec Internet ; l'utilisation des modes de transmission numériques ; l'attribution de la bande 50 MHz sur la totalité du territoire, avec une puissance de 100 watts ; l'extension de la bande des 160 mètres ; l'attribution de la bande 70 MHz et l'attribution de la bande des 5 MHz. Par conséquent, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer l'avis du Gouvernement sur cette question.

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