• Travaux récents

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    Réponse à la question écrite n° 125915 publiée le 22 mai 2012
    mort - chambres funéraires - horaires. vacations des fonctionnaires de police. réglementation

    M. Georges Colombier attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur le questionnement de nombreux professionnels du funéraire concernant le fonctionnement des chambres mortuaires. Certaines chambres mortuaires au niveau national imposent, pour les opérations de sorties de corps, des créneaux horaires stricts générant d'importantes difficultés techniques. Ainsi, à la chambre mortuaire de Lille, grande métropole du nord, les rapatriements de dépouilles, après mise en bière, vers un lieu de dépôt final ne peuvent être assurés qu'entre 15 heures et 15 heures 30. Ces contingences horaires sont imposées par les fonctionnaires de police en charge de la pose de scellés, retardant ainsi considérablement la mise à disposition des dépouilles pour les familles frappées par le deuil. Il lui demande s'il envisage un assouplissement des horaires de vacation des personnels de police afin de faciliter le travail de deuil aux familles affectées par la perte d'un proche.

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    Réponse à la question écrite n° 120732 publiée le 22 mai 2012
    sécurité routière - contrôle technique des véhicules - véhicules de collection. alternatives

    M. Georges Colombier attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur le contrôle technique obligatoire imposé à compter de 2012, aux cyclomoteurs anciens et de collection. Selon le rapport " Maids 2005 ", les problèmes mécaniques sont à l'origine de 0,7 % des accidents des deux roues. Le comportement humain est dans presque la totalité des cas la cause des accidents. Cette obligation suscite de vives inquiétudes auprès des associations de collectionneurs de cyclomoteurs anciens dans la mesure où il apparaît irréaliste d'appliquer l'ensemble des critères techniques actuels à des appareils conçus il y a trente ou quarante ans, voire plus. Par ailleurs, le coût et les complications matérielles du contrôle technique effraient les amateurs de cyclomoteurs anciens. Cette obligation menacerait donc l'existence même de ce parc de véhicules pénalisant les collectionneurs passionnés qui contribuent à la conservation du patrimoine industriel. Aussi, il s'interroge sur l'opportunité d'imposer un contrôle technique aux cyclomoteurs anciens.

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    Réponse à la question écrite n° 123538 publiée le 15 mai 2012
    entreprises - délais de paiement - réduction. conséquences

    M. Georges Colombier attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les délais fournisseurs et les délais clients ainsi que leur impact sur la trésorerie des TPE et PME du bâtiment. Les entreprises du bâtiment pâtissent d'un déséquilibre croissant entre des délais fournisseurs plus courts et des délais clients qui eux, demeurent inchangés, voire progressent. Cette situation s'explique par le caractère unique de chaque commande et des délais non comptabilisés dans le règlement des factures de travaux. Les rapports remis par l'observatoire des délais de paiement au secrétaire d'État aux PME, en 2009 et 2010, faisaient déjà ce constat. Ce déséquilibre devient de plus en plus pesant pour la trésorerie des PME et TPE du bâtiment qui, pour autant, créent des emplois en 2011. Une mesure simple pourrait consister à permettre à l'entrepreneur de suspendre l'exécution de ses travaux après une mise en demeure restée infructueuse tout en imposant au client le versement d'intérêts moratoires à un taux dissuasif. Aussi, il lui demande si le Gouvernement envisage d'étudier une telle mesure.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 123537 publiée le 15 mai 2012
    entreprises - délais de paiement - réduction. conséquences

    M. Georges Colombier attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les délais fournisseurs et les délais clients ainsi que leur impact sur la trésorerie des TPE et PME du bâtiment. Les entreprises du bâtiment pâtissent d'un déséquilibre croissant entre des délais fournisseurs plus courts et des délais clients qui eux, demeurent inchangés, voire progressent. Cette situation s'explique par le caractère unique de chaque commande et des délais non comptabilisés dans le règlement des factures de travaux. Les rapports remis par l'Observatoire des délais de paiement au secrétaire d'État aux PME, en 2009 et 2010, faisaient déjà ce constat. Ce déséquilibre devient de plus en plus pesant pour la trésorerie des PME et TPE du bâtiment qui, pour autant, créent des emplois en 2011. Une mesure simple pourrait consister à réduire les délais de paiement des acomptes mensuels et du solde, dans un délai maximum de 30 jours, par exemple, comptés à partir de l'émission de chaque demande de paiement. Aussi, il lui demande si le Gouvernement envisage de retenir une telle proposition.

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    Question écrite n° 127672 publiée le 07 février 2012
    enseignement technique et professionnel - baccalauréat professionnel - La Côte Saint André. perspectives

    M. Georges Colombier attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la fermeture à la rentrée 2012, de la section baccalauréat professionnel ouvrage du bâtiment, option métallerie (OBM), au lycée Hector Berlioz à La Côte Saint André. L'argument invoqué par le rectorat selon lequel le recrutement serait insuffisant, doit être reconsidéré. En effet, le peu d'élèves à ce jour dans la section est imputable, d'une part, à la faible notoriété de celle-ci auprès des élèves et des parents, du fait qu'aucune information ne figurait sur la brochure de l'Onisep, et d'autre part, à un recrutement semble-t-il conduit de manière « chaotique » par l'administration de l'éducation nationale en 2011. Le maintien de cette décision de fermeture est d'autant moins bien perçu que le baccalauréat professionnel OBM est nouveau dans la carte des formations des établissements publics locaux d'enseignement (EPLE) en Rhône-Alpes. Il a été mis en place avec la rénovation de la voie professionnelle. Il n'existe que deux établissements dans l'académie de Grenoble offrant cette formation. Aussi, il lui demande de bien vouloir reconsidérer ce dossier.

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    Question écrite n° 125917 publiée le 10 janvier 2012
    mort - réglementation - cercueils. plaques d'identification. réglementation

    M. Georges Colombier attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur l'article R. 2213-20 du code général des collectivités territoriales modifié par le décret n° 2011-121 du 28 janvier 2011 relatif aux opérations funéraires précisant que « le couvercle du cercueil est muni d'une plaque gravée indiquant l'année de décès et, s'ils sont connus, l'année de naissance, le prénom, le nom patronymique et, s'il y a lieu, le nom marital du défunt ». Telle qu'elle est rédigée, cette disposition ne précise pas à quel moment le cercueil doit être équipé de la plaque d'identification. Cette imprécision génère des difficultés d'ordre pratique pour les professionnels du funéraire en charge des opérations de transport de corps. En effet, appelés dans l'urgence, ces derniers n'ont pas le temps nécessaire afin de procéder à la gravure et la pose de la plaque. Il lui demande de lever l'ambiguïté suscitée par l'application de ce texte et de préciser clairement si la plaque doit être posée à la fermeture définitive du cercueil ou à un autre moment.

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    Question écrite n° 123785 publiée le 06 décembre 2011
    sécurité routière - permis de conduire - centres d'examen. effectifs d'inspecteurs

    M. Georges Colombier attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur le sous-effectif d'inspecteurs de permis de conduire dans le département de l'Isère. Une telle situation a des conséquences préjudiciables sur l'activité des auto-écoles qui ne peuvent présenter suffisamment de candidat au permis de conduire faute de place, mais également sur les candidats eux-mêmes qui doivent attendre plusieurs mois pour se présenter ou se représenter aux épreuves du permis de conduire, ce qui nécessite des cours de conduite supplémentaires et donc des frais en plus. En conséquence, il lui demande quelles mesures urgentes il envisage de prendre afin de remédier à ces difficultés.

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  • Question 

    Question écrite n° 123492 publiée le 06 décembre 2011
    énergie et carburants - énergie solaire - panneaux photovoltaïques. installation. incitations

    M. Georges Colombier attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les préoccupations de certaines entreprises engagées dans des projets de construction de centrales photovoltaïques, initiés avant la publication du décret n° 2010-1510 du 9 décembre 2010. Malgré les dispositions transitoires prévues dans le texte, plusieurs dossiers sont menacés de forclusion. En effet, les délais supplémentaires consentis ne permettront pas la mise en service effective des installations. Cet état de fait provoque légitimement, chez les différents acteurs, une situation critique pouvant les mener à une cessation de paiement. La cause réelle de l'inaccessibilité des délais repose sur la durée déraisonnable de l'instruction des dossiers par Oséo. La rigueur des délais, prévue par le décret, doit en conséquence être assouplie. Un relevé de forclusion serait nécessaire afin de prolonger la période d'adaptation d'au moins trois mois. Ce n'est qu'à cette condition que nous pouvons espérer rétablir une certaine équité et probablement sauver des emplois. L'enjeu est essentiel. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui préciser ses intentions en la matière.

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    Question écrite n° 123150 publiée le 29 novembre 2011
    impôts et taxes - taxe générale sur les activités polluantes - mâchefers. assujettissement. réglementation

    M. Georges Colombier attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) appliquée sur les mâchefers. Depuis quelques temps, la société traitant les mâchefers du SITOM Nord-Isère rencontre d'importantes difficultés pour l'utilisation des mâchefers valorisables (valorisation en techniques routières notamment). En effet, une nouvelle législation pour la valorisation des mâchefers en techniques routières est en cours d'élaboration (elle doit se substituer à une simple circulaire de 1994). Cette nouvelle législation ne sera pas applicable avant le 1er janvier 2012, ce qui conduit de nombreux maîtres d'oeuvre et, par contrecoup, de nombreux maîtres d'ouvrages publics à refuser, prétextant le principe de précaution et en attendant la nouvelle législation, l'utilisation de matériaux recyclés. Concrètement, l'année 2011 risque d'être une année avec très peu de valorisation, comme l'a déjà été 2010. Le stock de mâchefers valorisables ne cesse par conséquent de croître ce qui n'est pas sans poser des problèmes sur les plateformes de maturation et des nuisances environnementales. Le paradoxe, c'est qu'un arrêté ministériel a été pris le 28 juin 2011 pour exonérer de la TGAP les mâchefers non valorisables au sens de la future législation applicable au 1er janvier 2012. En revanche, les mâchefers valorisables, au sens de cette législation qui ne s'applique pas encore, sont soumis à la TGAP soit 17 € la tonne entrante en ISDND. Les unités de traitement performantes avec une excellente combustion, dont les mâchefers sont toujours valorisables, sont donc financièrement pénalisées quand elles ne trouvent pas de débouchés pour ce matériau. En revanche, les unités de traitement moins performantes dont la combustion produit des mâchefers de mauvaises qualités sont quant à elles financièrement favorisées. Cela représente, pour la seule TGAP, un coût de 3 400 000 € à supporter par les collectivités qui ont « malheureusement » des unités de traitement performantes et qui font l'effort d'avoir à la sortie des fours des mâchefers valorisables. Aussi, il souhaite connaître la position du Gouvernement quant à la possibilité d'exonérer de TGAP les mâchefers valorisables en cas d'impossibilité de valorisation.

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    Question écrite n° 121460 publiée le 08 novembre 2011
    déchéances et incapacités - incapables majeurs - contrats obsèques. souscription. réglementation

    M. Georges Colombier attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur l'interprétation de l'article 132-3 du code des assurances donnée par ses services en réponse (Réponse publiée au Journal officiel le 26 juillet 2011, page 8179) à la question écrite n° 105435 posée par M. Élie Aboud, député de l'Hérault, selon laquelle les contrats obsèques sont des contrats dont l'exécution dépend de la durée de la vie humaine au sens de l'article L. 310-1 du code des assurances. Selon cette interprétation, les contrats obsèques seraient donc des assurances en cas de décès entrant dans le champ d'application de la prohibition instituée par l'article L. 132-3 du code des assurances, à savoir l'interdiction de contracter une assurance en cas de décès pour des personnes vulnérables. Près de 800 000 personnes protégées sont aujourd'hui concernées par ce dispositif. En effet, les institutions de tutelle sont en charge de prévoir et d'organiser les obsèques de ces personnes protégées qui sont bien souvent dépourvues de lien social et familial. Les contrats obsèques apportent de réelles solutions aux institutions d'hébergement au moment du décès de la personne protégée, en permettant de désigner un opérateur funéraire en charge d'organiser les obsèques. L'interprétation contestée est en réalité fondée sur une confusion entre l'assurance décès constituée notamment des contrats obsèques « vie entière », et l'assurance vie, support de financement des contrats obsèques. Une clarification est indispensable pour une application objective de cette formule de protection obsèques des majeurs protégés. Seuls les contrats obsèques « vie entière » sont susceptibles de rentrer dans le champ d'interdiction de l'article L. 132-3 du code des assurances. Il lui demande de bien vouloir reconsidérer son analyse de la question et d'apporter aux professionnels de l'accompagnement, aux tuteurs, ainsi qu'aux familles des majeurs protégés, les précisions nécessaires à une meilleure diffusion de ce type de protection obsèques.

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    Question écrite n° 119503 publiée le 11 octobre 2011
    impôts et taxes - politique fiscale - taxe sur les mouvements de capitaux. perspectives

    M. Georges Colombier attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la question de la taxation des transactions financières. En effet, le 20 septembre 2010, le Président de la République a prôné à l'ONU une taxe mondiale sur les transactions financières, afin de trouver des moyens financiers pour atteindre les objectifs du millénaire sur le développement (lutte contre les maladies, contre la pauvreté...). La taxation sur les transactions financières proposée par la France et sur laquelle travaille un groupe pilote d'une soixantaine de pays, pourrait rapporter au total quelque 35 milliards de dollars par an (taux de 0,01 %). Elle aurait aussi cet autre avantage de pénaliser les mouvements financiers spéculatifs de court terme. Dans un contexte de crise financière aggravée, il lui demande de bien vouloir lui faire part de la position du Gouvernement sur cette question.

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    Question écrite n° 117019 publiée le 30 août 2011
    santé - allergies - ambroisie. prolifération. lutte et prévention

    M. Georges Colombier attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conséquences sanitaires de la dissémination de l'ambroisie sur le territoire national. En effet, l'ambroisie est une plante extrêmement allergène. On estime ainsi que 12 % de la population serait sensible à son pollen, lequel provoque des symptômes allant de simples démangeaisons à de la toux, voire des crises d'asthme sévères. Le coût sanitaire et financier de cette situation est donc élevé : les caisses d'assurance maladie estiment qu'en 2009, près de 200 000 demandes de remboursement ont été directement liées aux allergies à cette plante. Il n'existe pourtant, à ce jour, aucune mesure visant à réguler et à prévenir la prolifération de l'ambroisie. Les autorités sanitaires se bornent à encourager sa destruction et à transmettre des informations sur les périodes de pollinisation. Or, sans instance de coordination et de surveillance, les actions de détection et de destruction menées par les particuliers, mais également par les élus locaux restent globalement inefficaces. En conséquence, il lui demande s'il entend mettre en place des outils visant à lutter de façon coordonnée et active contre cette nuisance.

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    Question écrite n° 116708 publiée le 16 août 2011
    TVA - assujettissement - travaux d'entretien et d'amélioration. établissements de l'enseignement privé

    M. Georges Colombier attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur le fait que les travaux réalisés par les écoles privées sous contrat ne sont pas exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) alors que les collectivités territoriales qui construisent ou rénovent des établissements publics sont, par le biais du fonds de compensation de la TVA, exonérées de fait de la taxe sur la valeur ajoutée. Les établissements privés sous contrat, qui participent pourtant au service public de l'enseignement, subissent ainsi une discrimination. La loi Debré de 1959 avait prévu que les frais d'investissement des établissements privés sous contrat devaient être financés grâce aux contributions des parents. Cependant, à l'époque, la TVA n'existait pas et les locaux des établissements privés étaient en bon état. Or certains sont aujourd'hui particulièrement vétustes car les écoles privées sous contrat ne peuvent bénéficier d'aides à l'investissement de la part des collectivités territoriales que dans des conditions très restrictives : aucune aide de ce type n'existe pour les écoles maternelles ou primaires et cette aide est facultative et plafonnée à 10 % des investissements pour les collèges et les lycées. À l'inverse, depuis la décentralisation, les collectivités territoriales ont beaucoup investi pour la rénovation des établissements publics. C'est pourquoi il serait souhaitable que les organismes de gestion de l'enseignement catholique et/ou les associations d'éducation populaire qui gèrent des établissements sous contrat puissent demander le reversement de la TVA acquittée lors de travaux d'investissement pour ceux qui seraient de la même nature que les travaux effectués par les collectivités territoriales pour les établissement publics d'enseignement et qui font l'objet d'un reversement de TVA. Il la prie de bien vouloir lui faire connaître sa position sur ce sujet.

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    Question écrite n° 116606 publiée le 16 août 2011
    handicapés - accès des locaux - établissements scolaires. mise aux normes. financement

    M. Georges Colombier attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur les difficultés qu'entraîne, pour les établissements d'enseignement privé sous contrat, la mise en oeuvre de la loi du 11 avril 2005. En effet, cette loi implique une mise aux normes des bâtiments pour en permettre l'accessibilité aux handicapés. Or, selon les organismes de gestion de l'enseignement catholique (OGEC), cette mise aux normes représenterait 1,6 milliard d'euros, soit 800 euros par élève alors que le maintien en l'état du patrimoine représente déjà 415 millions d'euros par an. La charge nouvelle que représente la mise aux normes des établissements n'est actuellement pas financée et va devoir être supportée par les familles. En effet, les écoles privées sous contrat ne peuvent bénéficier d'aides à l'investissement de la part des collectivités territoriales que dans des conditions très restrictives : aucune aide de ce type n'existe pour les écoles maternelles ou primaires et cette aide est facultative et plafonnée à 10 % des investissements pour les collèges et les lycées. Par ailleurs, les collectivités territoriales qui construisent ou rénovent des établissements publics sont, par le biais du FCTVA, exonérées de fait de la taxe sur la valeur ajoutée, ce qui n'est pas le cas des établissements d'enseignement privé sous contrat. Il la prie de bien vouloir lui faire connaître sa position sur ce problème.

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  • Question 

    Question écrite n° 116591 publiée le 16 août 2011
    enseignement privé - établissements sous contrat - effectifs de personnel. perspectives

    M. Georges Colombier attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les difficultés de l'enseignement privé sous contrat à faire face aux suppressions de postes. Par exemple, pour 2011, il a été prévu que l'enseignement privé rende un peu plus de 1 500 postes. Or supprimer un poste dans le privé aboutit à supprimer une classe car tous les enseignants du privé sont devant les élèves, à la différence de l'enseignement public. C'est pourquoi il a été proposé par certains acteurs de l'enseignement privé la suppression d'une heure de cours par semaine en lycée, ce qui permettrait d'économiser des postes sans amoindrir la qualité de l'enseignement. En effet, les semaines des lycéens sont aujourd'hui trop chargées, comme l'a constaté le rapport d'information de MM. les députés Xavier Bretonet et Yves Durand, déposé en décembre dernier par la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale. Ce rapport a d'ailleurs mis en lumière le fait que le volume horaire d'enseignement au lycée était en France supérieur à la moyenne européenne. Il le prie de bien vouloir lui faire connaître sa position sur cette proposition.

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    Question écrite n° 114703 publiée le 19 juillet 2011
    mort - réglementation - scellés. transferts. Espagne

    M. Georges Colombier attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur le fait qu'en Espagne, la fermeture des cercueils après mise en bière est opérée sans pose de scellés. Ainsi, pour un ressortissant français décédé en Espagne et dont la dépouille doit faire l'objet d'une crémation sur le territoire national, le maire de la ville du lieu de crémation refuse d'accorder l'autorisation de crémation dans la mesure où le cercueil n'a pas été scellé conformément à la législation en vigueur, générant ainsi de douloureuses complications pour les familles endeuillées. Il lui demande quel est le régime juridique applicable à cette situation et quelle autorité française est habilitée, le cas échéant, à procéder à sa régularisation.

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    Question écrite n° 106874 publiée le 26 avril 2011
    mort - réglementation - cercueils. lieux de dépôt. réglementation

    M. Georges Colombier attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la situation des dépositoires autorisés comme lieu de dépôt du cercueil après sa fermeture par l'article R. 2213-29 du code général des collectivités territoriales (CGCT) et qui viennent d'être supprimés par le décret n° 2011-121 du 28 janvier 2011 relatif aux opérations funéraires. En effet, certaines communes ont ainsi aménagé un local destiné au dépôt des défunts dans leur cercueil fermé. Ce type d'équipement n'est pas soumis à la réglementation relative aux chambres funéraires et n'a pas, en particulier, à être conforme aux prescriptions techniques relatives aux chambres funéraires. L'article 28 du décret précité a introduit une importante modification de l'article R. 2213-29 en supprimant le dépositoire comme lieu de dépôt du cercueil, tout en ajoutant à la liste des lieux de dépôt, le crématorium. Malgré la suppression de la référence au dépositoire, bon nombre de communes, notamment en Lorraine et Meurthe-et-Moselle, continuent de lui conférer le statut de lieu de dépôt pratiquant ainsi une forme de concurrence déloyale à l'égard des chambres funéraires existantes réalisées par les opérateurs funéraires sur la base d'importants investissements. Sollicitées par des communes à propos de leurs dépositoires, les préfectures n'ont pas su clarifier la situation en plaidant en faveur d'une bonne application de la nouvelle réglementation. Il lui demande, par conséquent, qu'une circulaire soit adressée aux préfets afin de clarifier cette situation et rétablir les conditions d'un équilibre concurrentiel.

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  • Question 

    Question écrite n° 106873 publiée le 26 avril 2011
    mort - pompes funèbres - prélèvement sur l'actif successoral. réglementation

    M. Georges Colombier attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur un problème récurrent rencontré par les familles en deuil pour le règlement des frais d'obsèques par prélèvement sur le compte d'une personne décédée. L'instruction de la direction générale de la comptabilité publique n° 92-67-K1-A3 du 9 juin 1992 avait fixé à 20 000 francs (soit 3 050 euros), la somme que les comptables du Trésor étaient autorisés à prélever sur les comptes ouverts au Trésor public, des titulaires décédés, en vue du remboursement des frais funéraires engagés et justifiés par un tiers, même non héritier. Certes, les comptables du Trésor ont arrêté définitivement la gestion des comptes de dépôt de particuliers le 31 décembre 2001. Par conséquent, l'instruction étant devenue caduque, les banques privées ont non seulement toujours appliqué le texte précité et continuent, malgré sa caducité, à l'appliquer sous la forme d'une pratique consensuelle et généralisée. Certains établissements bancaires ont récemment décidé de porter ce montant à 4 000 euros, alors que d'autres établissements refusent d'opérer ces prélèvements ou les encadrent par toute une série de conditions telles que l'accord de tous les héritiers, accompagné d'une pièce héréditaire, ou l'accord du notaire chargé de la succession retardant ainsi le paiement des frais funéraires à l'opérateur funéraire ou l'héritier diligent qui en a fait l'avance. En tout état de cause, en cas de prélèvement, la banque détentrice d'un compte à vue ou d'un livret d'épargne ne peut refuser le paiement au motif qu'il manque l'autorisation des héritiers dans le dossier qu'elle détient. En effet, la somme due au titre de l'organisation des obsèques est une créance privilégiée (art. 2101 et 2168 du code civil). Il lui demande par conséquent, si elle peut donner les recommandations qui s'imposent, aux organismes bancaires, pour encadrer le paiement de cette créance privilégiée sur les comptes des défunts et apporter ainsi aux familles, et aux entreprises en charge des obsèques, la souplesse attendue et souhaitée.

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    Question écrite n° 101880 publiée le 08 mars 2011
    politique sociale - RSA - jeunes. conditions d'attribution

    M. Georges Colombier attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conditions d'attribution du RSA-jeunes. Le décret n° 2010-961 du 25 août 2010 permet d'étendre le RSA aux personnes de moins de 25 ans et d'ouvrir les droits de 200 000 jeunes chaque année, selon Monsieur Martin Hirsch, ancien haut-commissaire aux solidarités et à la jeunesse. Or, depuis son entrée en vigueur, seuls 3 400 jeunes en sont bénéficiaires. Des conditions d'attribution trop restrictives, ne prenant pas en compte la réalité des étudiants, semblent être à l'origine de ce dysfonctionnement. Pour ouvrir des droits au RSA-jeunes, il faut avoir eu deux années d'activité au cours des trois dernières années, ce qui apparaît beaucoup trop restrictif compte tenu de l'allongement de la durée des études et du chômage. Il lui demande s'il est envisagé d'assouplir les conditions de perception du RSA et souhaite connaître son avis sur ce sujet.

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    Question écrite n° 92830 publiée le 09 novembre 2010
    drogue - toxicomanie - salles de consommation. mise en place

    M. Georges Colombier attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur l'opportunité d'ouvrir ou non, à titre expérimental, des salles de consommation de drogues. L'association Élus, santé publique et territoire (ESPT) a remis son rapport sur le sujet le vendredi 24 septembre. La création de "salles de shoot" serait destinée à féliciter la prévention et l'accès aux soins pour les toxicomanes. Ainsi, suite à l'installation de ce type de salles à Genève ou à Bilbao, une baisse de transmission, via injection, de maladies telles que le sida aurait été avérée. En revanche, sur le plan juridique, il serait difficile de justifier la mise en place de structures autorisant un produit alors que, partout ailleurs, cette même substance est illicite. En effet, rendre caduque la barrière de l'interdiction de la consommation de drogue dans ces salles risque d'entraîner une augmentation de la prise de drogue, en particulier chez les plus jeunes. Aussi, en matière de santé publique, la création de lits spécialisés en addictologie pourrait se substituer à la mise en place de ces "salles de shoot" dont le coût moyen unitaire est d'environ un million d'euros par an. Par conséquent, face à l'ampleur de ce débat, il lui demande de bien vouloir lui préciser ses intentions en la matière.

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