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- Les trésors de la bibliothèque - le film
- 220e anniversaire de la République
- Le livre d'Heures, dit de Croÿ
- Le roman de la rose
- La nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau
- Les confessions de Jean-Jacques Rousseau
- La Marseillaise
- Le Serment du Jeu de Paume
- Le jugement de Louis XVI
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Trésors cachés :
Pratique :
29e journées européennes du Patrimoine
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29e journées européennes du Patrimoine
Le mot du Président
29e journées européennes du Patrimoine
Les samedi 15 et dimanche 16 septembre prochains, l’Assemblée nationale ouvrira ses portes dans le cadre des 29èmes Journées européennes du Patrimoine.
Les entrées s’effectueront au 35 quai d’Orsay et au 128 rue de l’Université, de façon continue durant les deux jours, de 9 h 15 à 18 h.
Les Trésors de la bibliothèque
Le livre d'Heures, dit de Croÿ
Manuscrit du XVe siècle sur vélin.
Livre d’heures orné de 25 miniatures avec encadrement de rinceaux et de feuillages dont le peintre pourrait être Simon Liboron, bourgmestre de Troyes.
Ce manuscrit a été transmis, à la fin du XVIe siècle, à la famille de Croÿ dont les armes figurent sur la reliure et dans le manuscrit.
Le roman de la rose
Incunable - Paris, Antoine Vérard, vers 1490. In-folio, 88 gravures sur bois
Poème allégorique écrit par deux auteurs successifs entre 1225 et 1275, le roman de la Rose fut l’œuvre la plus lue de la littérature française, du XIVe siècle jusqu’au milieu du XVIe siècle.
La première partie, composée de 4 028 vers, est une sorte de code de l’amour courtois, un « Art d’aimer » dans la manière d’Ovide. La seconde (environ 18 000 vers) constitue une vulgarisation de toutes les connaissances de l’époque dans une forme variée qui passe du ton philosophique à la satire.
L’imprimeur Antoine Vérard fit paraître trois éditions de cet ouvrage entre 1490 et 1500. Il s’agit ici de la première édition.
La nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau
Copie manuscrite en six volumes de la Nouvelle Héloïse exécutée par Rousseau pour une de ses protectrices, la Maréchale de Luxembourg
Chaque volume est illustré de deux dessins de Hubert François Gravelot (plume, lavis de bistre et rehauts de gouache), gravés ultérieurement pour l'édition originale d'Amsterdam, chez Marc-Michel Rey en 1761.
Marie-Angélique de Neufville de Villeroy, duchesse de Montmorency-Luxembourg, accueillit Rousseau à Montmorency de 1758 à 1762.
Le manuscrit fut saisi le 25 messidor an II (3 juillet 1794) par la Commission temporaire des arts. Il se trouvait alors au domicile de la comtesse de Boufflers, amie de la Maréchale, qui avait elle-même émigré.
Les confessions de Jean-Jacques Rousseau
Manuscrit autographe, sur deux carnets brochés
Ces manuscrits, enfermés dans deux enveloppes portant le cachet de Rousseau, furent remises à la Convention par sa veuve, Marie-Thérèse Levasseur, le 5 vendémiaire, an III (26 septembre 1794). Il fut décidé de les ouvrir immédiatement, contrairement à l'instruction figurant sur l'enveloppe, de ne les ouvrir qu'en 1801, et d'en confier l'inventaire à Lakanal.
La Marseillaise
Exemplaire contenant La Marseillaise écrite de la main de Rouget de Lisle.
Composée à Strasbourg par Rouget de Lisle (1760-1836), officier d’artillerie, en avril 1792, lors de la déclaration de guerre contre l’Autriche, et d’abord intitulée « Chant de guerre pour l’Armée du Rhin », l’œuvre fut adoptée et popularisée par le bataillon des Marseillais appelé à Paris à l’occasion de l’insurrection du 10 août 1792. « La Marseillaise » devint chant national par décret du 26 messidor an III (14 juillet 1795) jusqu’au Premier Empire. Elle est redevenue l’hymne officiel de la France le 14 février 1879.
L’hymne ne comprenait à l’origine que six couplets. Un septième (« la strophe des enfants ») fut rajouté en octobre 1792 par Gossec lorsque fut représenté, à l’Opéra, « l’Offrande de la liberté, scène religieuse sur la chanson des Marseillais ».
Le Serment du Jeu de Paume
Procès verbal de la séance du 20 juin 1789
À la veille de la Révolution française, Louis XVI décide de convoquer à Versailles les États Généraux qui ne s'étaient plus réunis depuis 1614. Il attendait notamment de cette réunion l'adoption d'un certain nombre de mesures fiscales.
Cependant, très vite, les États Généraux refusent le vote par ordre et se montrent aussi favorables à limiter les pouvoirs du Roi.
Le 17 juin 1789, un nombre important des représentants des trois ordres s'érige en Assemblée nationale. Le 20 juin 1789, à l'initiative de Jean-Sylvain Bailly, les députés promettent de ne pas se séparer avant d'avoir rédigé une constitution pour le pays. Tel est le Serment du Jeu de paume.
Le jugement de Louis XVI
Procès verbal des séances des 16 et 17 janvier 1793
À la question : « quelle peine Louis, ci-devant roi des Français, encourt-il ? », la majorité des Conventionnels vote pour la mort mais les votes sont contrastés, trahissant leur indécision. D'après le procès-verbal, 387 votent pour la mort sans condition, 72 votent pour la mort sous condition et 288 pour d'autres peines, 28 sont absents ou non votants. Louis XVI sera guillotiné le 21 janvier 1793.