MODALITÉS D’ÉTABLISSEMENT DES TEXTES

 

 

 

 

TEXTE ÉLABORÉ PAR

LA COMMISSION MIXTE PARITAIRE
 

ANNEXE AU RAPPORT

 

 

PROJET DE LOI

 

 

portant diverses dispositions relatives aux outre-mer.

 

 

 

 

 

 

 

Voir les numéros :

              Sénat :              1ère lecture  :  718, 777, 779 et T.A. 202 (2012-2013).

              Assemblée nationale :              1ère lecture  :  1302, 1382 et T.A. 217.

             


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Article 1er bis A

(1) I.  Lordonnance n° 2013792 du 30 août 2013 portant extension en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis et Futuna des dispositions du titre Ier de la loi n° 2013100 du 28 janvier 2013 portant diverses dispositions dadaptation de la législation au droit de lUnion européenne en matière économique et financière est ratifiée.

(2) II.  À la première phrase du premier alinéa du I de larticle L. 3347 du code de la consommation, après le mot : « française, », sont insérés les mots : « les établissements de crédit mentionnés au titre Ier du livre V du code monétaire et financier, ».

Article 1er bis

(1) I.  Dans les conditions prévues à larticle 38 de la Constitution et dans un délai de dix-huit mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement est autorisé à prendre par ordonnances toute mesure législative visant à :

(2)  Modifier le code général de la propriété des personnes publiques, en vue de rapprocher les règles législatives applicables à Mayotte des règles applicables en métropole ou dans les autres collectivités relevant de larticle 73 de la Constitution et détendre, avec les adaptations nécessaires, ces règles aux collectivités relevant de larticle 74 de la Constitution et à la Nouvelle-Calédonie ;

(3)  Étendre et adapter, dans les collectivités régies par larticle 74 de la Constitution et en Nouvelle-Calédonie, les dispositions de droit commun, afin de permettre aux agents publics de rechercher et de constater par procès-verbal certaines infractions aux réglementations édictées localement notamment en matière denvironnement, de chasse, de pêche, durbanisme, de stationnement payant ou de santé ou de salubrité publiques.

(4) I bis.  Dans les conditions prévues à larticle 38 de la Constitution et dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement est autorisé à prendre par ordonnance toute mesure législative visant à étendre à la Nouvelle-Calédonie, avec les adaptations nécessaires, celles des dispositions du livre IV du code de commerce relevant de la compétence de lÉtat en matière de pouvoirs denquête, de voies de recours, de sanctions et dinfractions.

(5) II.  Pour chaque ordonnance prévue aux I et I bis du présent article, un projet de loi de ratification est déposé devant le Parlement dans un délai de cinq mois à compter de la publication de lordonnance.

Article 2

(1) I.  Après larticle 82 de la loi n° 99210 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, il est inséré un article 83 ainsi rédigé :

(2) « Art. 83.  Les sociétés publiques locales mentionnées à larticle 531 de la loi organique n° 99209 du 19 mars 1999 relative à la NouvelleCalédonie revêtent la forme de sociétés anonymes et sont composées dau moins deux actionnaires.

(3) « Sous réserve de dispositions contraires, les dispositions relatives aux sociétés déconomie mixte prévues à larticle 81 de la présente loi sont applicables aux sociétés publiques locales mentionnées au premier alinéa du présent article. »

(4) II (nouveau).  Le présent article entre en vigueur le même jour que larticle 13 de la loi organique n°    du     portant actualisation de la loi organique n° 99209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie. 

Article 2 bis

(1) Larticle L. 3113 du code des communes de la Nouvelle-Calédonie est ainsi modifié :

(2)  Au premier alinéa, après les mots : « doffice », sont insérés les mots : « sans indemnité » ;

(3)  Le dernier alinéa est supprimé.

Article 3

(1) I. Le chapitre Ier du titre VIII du livre III du code des communes de la NouvelleCalédonie est complété par un article L. 3819 ainsi rédigé :

(2) « Art. L. 3819.  Les communes et leurs groupements peuvent créer, dans le cadre des compétences qui leur sont attribuées par la loi, des sociétés publiques locales dont ils détiennent la totalité du capital, le cas échéant avec la NouvelleCalédonie, les provinces et leurs établissements publics.

(3) « Sous réserve de dispositions contraires, larticle 81 et le premier alinéa de larticle 83 de la loi  99210 du 19 mars 1999 relative à la NouvelleCalédonie sont applicables aux sociétés publiques locales mentionnées au présent article. »

(4) II (nouveau).  Le présent article entre en vigueur le même jour que larticle 13 de la loi organique n°     du     portant actualisation de la loi organique n° 99209 du 19 mars 1999 relative à la NouvelleCalédonie. 

Article 4

(1) Larticle 81 de la loi n° 99210 du 19 mars 1999 précitée est ainsi modifié :

(2)  À la fin du 3°, du b du 5° et du 6°, la référence : « L. 15255 » est remplacée par la référence : « 82 de la loi n° 99210 du 19 mars 1999 relative à la NouvelleCalédonie » ;

(3)  Au a du 10°, la référence : « L. 21241 » est remplacée par la référence : « L. 12141 ».

Article 5

(Supprimé)

Article 5 bis

(1) Larticle 16 de lordonnance n° 20051516 du 8 décembre 2005 relative aux échanges électroniques entre les usagers et les autorités administratives et entre les autorités administratives est ainsi rédigé :

(2) « Art. 16.  I.  La présente ordonnance, à lexception de larticle 13, est applicable :

(3) «   Aux administrations de lÉtat et à leurs établissements publics en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et dans les îles Wallis et Futuna ;

(4) «   Aux autorités administratives de la Nouvelle-Calédonie.

(5) « II.  Sans préjudice du I de larticle 1er, sont considérées comme autorités administratives, au sens du 2° du I du présent article, les administrations des institutions de la Nouvelle-Calédonie mentionnées au premier alinéa de larticle 2 de la loi organique n° 99209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, les provinces, les communes et leurs groupements. »

Article 6

(1) Sont homologuées, en application des articles 87 et 157 de la loi organique n° 99209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie, les peines demprisonnement prévues en Nouvelle-Calédonie aux articles suivants :

(2)  Articles 2161, 2162, 22012, 2408, 2509, 3152, 3351, 3352, 3353, 3354, 3355, 3356, 34220, 3543, 41614, 41615 et 43315 du code de lenvironnement de la province Sud ;

(3)  Articles Lp. 1060, Lp. 10601, Lp. 10603, Lp. 10604 et Lp. 10606 du code des impôts de la Nouvelle-Calédonie ;

(4)  Article 9 de la délibération n° 35/CP du 7 octobre 2010 relative à lorganisation de laction sanitaire et médico-sociale ;

(5)  Articles 21 à 25 de la délibération n° 104 du 15 décembre 2010 relative à lexercice et aux règles professionnelles de la profession dinfirmier ;

(6)  Articles 80, 87 et 88 de la délibération n° 45/CP du 20 avril 2011 modifiant la délibération n° 168 du 5 août 1969 portant règlement dhygiène et de médecine scolaires et la délibération n° 21/CP du 4 mai 2006 relative aux vaccinations et revaccinations contre certaines maladies transmissibles ;

(7)  Article 94 de la délibération n° 201210/API du 29 février 2012 relative aux installations classées pour la protection de lenvironnement en province des îles Loyauté ;

(8)  Articles 35, 37 et 38 de la délibération n° 201299/API du 3 août 2012 relative à lexploitation des carrières en province des îles Loyauté ;

(9)  Article 15 de la délibération n° 259 du 24 janvier 2013 modifiant la délibération modifiée n° 375 du 7 mai 2003 relative à lexercice de la profession de sage-femme ;

(10)  Articles 33 et 35 à 40 de la loi du pays n° 20134 du 7 juin 2013 portant statut de la mutualité en Nouvelle-Calédonie.

Article 6 bis

(Supprimé)

Article 7

(1) Après larticle L. 9601 du code de commerce, il est inséré un article L. 960-2 ainsi rédigé : 

(2) « Art. L. 9602.  À Saint-Barthélemy et à Saint-Martin, lÉtat peut, par convention avec la chambre économique multiprofessionnelle de SaintBarthélemy ou la chambre consulaire interprofessionnelle de SaintMartin, confier à celle-ci lexercice de missions, autres que consultatives, dévolues aux chambres de commerce et dindustrie, aux chambres de métiers et de lartisanat et aux chambres dagriculture. »

Article 7 bis

Larticle 46 de la loi n° 2010853 du 23 juillet 2010 relative aux réseaux consulaires, au commerce, à lartisanat et aux services est abrogé.

Article 7 ter

À la seconde phrase du deuxième alinéa de larticle L. 44339 du code général des collectivités territoriales, après le mot : « professionnelles », sont insérés les mots : « et les associations agréées de protection de lenvironnement ».

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Article 9

(1) Le II de larticle 112 de la loi n° 8453 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale est ainsi modifié :

(2)  Au deuxième alinéa, après le mot : « gestion », sont insérés les mots : « et de formation » ;

(3)  Le troisième alinéa est complété par deux phrases ainsi rédigées :

(4) « Il met en œuvre les actions de formation relevant du Centre national de la fonction publique territoriale prévues aux troisième et quatrième alinéas et aux 2° et  de larticle 11 de la loi n° 84594 du 12 juillet 1984 précitée. Une convention conclue entre le Centre national de la fonction publique territoriale et le centre de gestion et de formation détermine les modalités dexercice de ces actions de formation ainsi que leur financement. »

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Article 10 bis

(1) I.  La sous-section 2 de la section 1 du chapitre III du titre IV du livre VII du code monétaire et financier est complétée par un article L. 74322 ainsi rédigé :

(2) « Art. L. 74322.  I.   En Nouvelle-Calédonie, les établissements de crédit, les établissements de paiement, les établissements de monnaie électronique et loffice des postes et télécommunications de NouvelleCalédonie participent, entre le 1er juin et le 31 juillet, sur convocation du haut-commissaire et en présence de lInstitut démission doutre-mer, à des négociations visant à obtenir un accord de modération des prix des services bancaires mentionnés à larticle L. 74321.

(3) « Chaque établissement de crédit présente, au plus tard le 1er juin, ses propositions tarifaires pour lannée à venir. La négociation porte en priorité sur la baisse des tarifs qui présentent les plus fortes différences avec ceux relevés dans le rapport annuel de lobservatoire des tarifs bancaires publié par le Comité consultatif des services financiers.

(4) « Laccord est rendu public par arrêté du hautcommissaire au plus tard le 1er septembre de chaque année et applicable au 1er janvier de lannée suivante.

(5) « II.  En labsence daccord au 1er septembre et en tenant compte des négociations menées, le hautcommissaire fixe par arrêté, après avis de lInstitut démission doutre-mer, le prix global maximal de la liste des services bancaires mentionnés à larticle L. 74321 pour lensemble des établissements mentionnés au premier alinéa du I. Larrêté du hautcommissaire est publié au plus tard le 1er novembre et applicable au 1er janvier de lannée suivante. »

(6) II.  À titre transitoire, pour lannée 2014, le hautcommissaire peut fixer par arrêté, après avis de lInstitut démission doutre-mer, le prix global maximal de la liste des services bancaires mentionnés à larticle L. 74321 du code monétaire et financier en tenant compte des négociations menées avant la promulgation de la présente loi. Larrêté du hautcommissaire est publié au plus tard le 31 décembre 2013 et applicable au 1er février 2014.

Article 10 ter

(1) La sous-section 2 de la section 1 du chapitre III du titre V du livre VII du code monétaire et financier est complétée par un article L. 75322 ainsi rédigé :

(2) « Art. L. 75322.  I.  En Polynésie française, les établissements de crédit, les établissements de paiement, les établissements de monnaie électronique et loffice des postes et télécommunications de Polynésie française participent, entre le 1er juin et le 31 juillet, sur convocation du hautcommissaire et en présence de lInstitut démission doutre-mer, à des négociations visant à obtenir un accord de modération des prix des services bancaires mentionnés à larticle L. 75321.

(3) « Chaque établissement de crédit présente, au plus tard le 1er juin, ses propositions tarifaires pour lannée à venir. La négociation porte en priorité sur la baisse des tarifs qui présentent les plus fortes différences avec ceux relevés dans le rapport annuel de lobservatoire des tarifs bancaires publié par le Comité consultatif des services financiers.

(4) « Laccord est rendu public par arrêté du hautcommissaire au plus tard le 1er septembre de chaque année et applicable au 1er janvier de lannée suivante.

(5) « II.  En labsence daccord au 1er septembre et en tenant compte des négociations menées, le hautcommissaire fixe par arrêté, après avis de lInstitut démission doutre-mer, le prix global maximal de la liste des services bancaires mentionnés à larticle L. 75321 pour lensemble des établissements mentionnés au premier alinéa du I. Larrêté du hautcommissaire est publié au plus tard le 1er novembre et applicable au 1er janvier de lannée suivante. »

Article 10 quater

(1) I.  Les articles L. 18219, L. 67221 à L. 67223, L. 67231, L. 672311 et L. 67241 à L. 67243 du code des transports sont abrogés à compter du 1er janvier 2014.

(2) II.  (Supprimé)

Article 10 quinquies

(Supprimé)

Article 10 sexies

(Supprimé)

Article 11

(1) La section 1 du chapitre III du titre II du livre Ier du code des communes de la NouvelleCalédonie est complétée par un article L. 12311 ainsi rédigé :

(2) « Art. L. 12311.  Selon des conditions fixées par une délibération annuelle, le conseil municipal peut mettre un véhicule à disposition de ses membres ou des agents de la commune lorsque lexercice de leurs mandats ou de leurs fonctions le justifie. 

(3) « Tout autre avantage en nature fait lobjet dune délibération nominative, qui en précise les modalités dusage. »

Article 12

(1) I.  Le code minier est ainsi modifié :

(2)  Le I de larticle L. 5121 est complété par des 11° et 12° ainsi rédigés :

(3) « 11° De détenir du mercure ou tout ou partie dun concasseur ou dun corps de pompe, depuis plus dun mois, sans détenir le récépissé de déclaration prévu à larticle L. 62113 ;

(4) « 12° De transporter du mercure ou tout ou partie dun concasseur ou dun corps de pompe sans détenir la copie du récépissé de déclaration prévue à larticle L. 62114. » ;

(5)  bis Larticle L. 6152 est ainsi modifié :

(6) a) Au début du deuxième alinéa, la référence : « 11° » est remplacée par la référence : « 13° » ;

(7) b) Au début du dernier alinéa, la référence : « 12° » est remplacée par la référence : « 14° » ;

(8)  La section 2 du chapitre Ier du titre II du livre VI est complétée par un article L. 62181 ainsi rédigé :

(9) « Art. L. 62181.  Dans les cas prévus aux 11° et 12° de larticle L. 5121, le tribunal peut prononcer la confiscation du mercure, des concasseurs et des corps de pompes ayant servi à la commission de linfraction. » ;

(10)  Le même chapitre Ier est complété par une section 4 ainsi rédigée :

(11) « Section 4

(12) « Matériels soumis à un régime particulier

(13) « Art. L. 62112.  La présente section est applicable à partir de vingt kilomètres au sud des routes nationales 1 et 2 et, entre SaintLaurentduMaroni et Apatou, à partir de vingt kilomètres mesurés à partir du lit mineur du fleuve Maroni.

(14) « Art. L. 62113.  Dans le périmètre défini à larticle L. 62112, la détention de mercure ou de tout ou partie dun concasseur ou dun corps de pompe est soumise à déclaration.

(15) « Dans les quinze jours suivant le début de la détention, la déclaration est faite par le détenteur du matériel auprès du préfet de Guyane ou par lettre recommandée avec demande davis de réception, dans les conditions et selon les modalités fixées par décret. Il en est délivré immédiatement récépissé.

(16) « Le récépissé ou sa copie doit pouvoir être présenté aux agents habilités qui contrôlent ces matériels. En labsence de récépissé, le détenteur doit prouver par tous moyens quil ne détient pas le mercure, le concasseur ou le corps de pompe depuis plus dun mois.

(17) « Art. L. 62114.  Le transporteur de mercure ou de tout ou partie dun concasseur ou dun corps de pompe doit être en possession dune copie du récépissé de la déclaration prévue à larticle L. 62113. »

(18) II.  Le I entre en vigueur à lexpiration dun délai de trois mois à compter de la date de promulgation de la présente loi.

Article 13

(1) Après larticle L. 9436 du code rural et de la pêche maritime, il est inséré un article L. 94361 ainsi rédigé :

(2) « Art. L. 94361.  En Guyane, le juge des libertés et de la détention peut, à la demande de lautorité compétente, ordonner la destruction des seules embarcations dépourvues de pavillon qui ont servi à commettre les infractions mentionnées à larticle L. 9454, constatées par procès-verbal, dont la conservation nest plus nécessaire à la manifestation de la vérité, lorsquil nexiste pas de mesures techniques raisonnablement envisageables pour empêcher définitivement le renouvellement de ces infractions dans le respect des traités et accords internationaux en vigueur. Les frais sont à la charge de lauteur de linfraction ou de son commettant. »

Article 14

Au I de larticle 125 de la loi n° 2013660 du 22 juillet 2013 relative à lenseignement supérieur et à la recherche, les mots : « , le titre II et le titre III de la présente loi, à lexception » sont remplacés par les références : « et les titres II, III et IV de la présente loi, à lexception des articles 26 et 27, ».

Article 15

Larticle 4 de lordonnance n° 98728 du 20 août 1998 portant actualisation et adaptation de certaines dispositions de droit pénal et de procédure pénale dans les territoires doutremer et les collectivités territoriales de Mayotte et de SaintPierreetMiquelon est abrogé. 

Article 16

À larticle L. 9101 B du code de commerce, dans sa rédaction issue de la loi n° 20121270 du 20 novembre 2012 relative à la régulation économique outre-mer et portant diverses dispositions relatives aux outremer, les mots : « chambres régionales des comptes ou parmi les magistrats honoraires de ce » sont remplacés par les mots : « juridictions financières ou parmi les magistrats honoraires de ces ».

Article 17

(1) Larticle L. 438 du code électoral, dans sa rédaction issue du 4° du III de larticle 42 de la loi n° 2013403 du 17 mai 2013 relative à lélection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, est ainsi modifié :

(2)  Après la première occurrence du mot : « habitants, », la fin du premier alinéa est ainsi rédigée : « dans les communes de moins de 3 500 habitants composées de communes associées, ainsi que dans les communes de 3 500 habitants et plus composées dau moins une commune associée de moins de 1 000 habitants. » ;

(3)  Le troisième alinéa est complété par les mots : « dont chaque commune associée compte 1 000 habitants et plus ».

Article 18

(1) I.  Le code électoral est ainsi modifié :

(2)  Larticle L. 3081 est ainsi modifié :

(3) a) Au 1°, le mot : « trois » est remplacé par le mot : « deux » ;

(4) b) Au 2°, le mot : « quatre » est remplacé par le mot : « trois » ;

(5)  bis (nouveau) À lavant-dernier alinéa de larticle L. 5212, après le mot : « législatives », sont insérés les mots : « , aux élections sénatoriales » ;

(6)  ter (nouveau) Au 7° de larticle L. 392, après le mot : « législatives », sont insérés les mots : « et aux élections sénatoriales » ;

(7)  Larticle L. 441 est ainsi modifié :

(8) a) Le 1° des I et II est complété par les mots : « et des sénateurs » ;

(9) b) Le 1° du III est complété par les mots : « et du sénateur » ;

(10)  Larticle L. 443 est ainsi modifié :

(11) a) Aux 1° et 2°, après le mot : « députés », sont insérés les mots : « , les sénateurs » ;

(12) b) Au 3°, après le mot : « député », sont insérés les mots : « , le sénateur » ;

(13)  À larticle L. 444, après le mot : « député », sont insérés les mots : « ou sénateur » ;

(14)  À larticle L. 445, après le mot : « député », sont insérés les mots : « , ni sur un sénateur » ;

(15)  Au premier alinéa de larticle L. 446, le mot : « deuxième » est remplacé par le mot : « troisième » ;

(16)  À la première phrase de larticle L. 448, après le mot : « députés », sont insérés les mots : « , les sénateurs » ;

(17)  Le 1° de larticle L. 475 est ainsi rédigé :

(18) «  Des députés et des sénateurs ; »

(19)  Les articles L. 477 et L. 504 sont complétés par un 5° ainsi rédigé :

(20) «  “conseiller territorial” et “président du conseil territorial” au lieu, respectivement, de : “conseiller général” et “président du conseil général”. » ;

(21) 10° Larticle L. 531 est complété par un 6° ainsi rédigé :

(22) «  “conseiller territorial” et “président du conseil territorial” au lieu, respectivement, de : “conseiller général” et “président du conseil général”. » ;

(23) 11° Le 1° des articles L. 502, L. 529 et L. 557 est complété par les mots : « et du sénateur ».

(24) II (nouveau).  Larticle 44 de la loi n° 2013659 du 22 juillet 2013 relative à la représentation des Français établis hors de France est ainsi modifié :

(25)  Le 1° est complété par les mots : « et des sénateurs représentant les Français établis hors de France » ;

(26)  Au dernier alinéa, après le mot : « France », sont insérés les mots : « ou sénateur représentant les Français établis hors de France ».

Article 19

(1) Larticle L. 17114 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

(2) « Art. L. 17114.  I.  Les articles L. 14241 à L. 142413, L. 142417 à L. 142419, L. 142422, L. 142424 à L. 142444, L. 142446 et L. 142448 à L. 142450 sont applicables à Mayotte à compter du 1er janvier 2014, sous réserve des adaptations prévues au II du présent article.

(3) « II.  Pour lapplication à Mayotte des articles mentionnés au I :

(4) «  À larticle L. 142412, le deuxième alinéa et la seconde phrase du dernier alinéa sont supprimés ;

(5) «  Larticle L. 142413 est ainsi rédigé :

(6) « Art. L. 142413.  À la date de la première réunion du conseil dadministration du service départemental dincendie et de secours, les agents du Département de Mayotte qui relèvent des cadres demplois de sapeurs-pompiers professionnels, les sapeurs-pompiers volontaires ainsi que les personnels administratifs, techniques et spécialisés de la fonction publique territoriale, qui exercent leurs fonctions au service dincendie et de secours du conseil général de Mayotte, sont réputés relever du service départemental dincendie et de secours, dans les conditions de statut et demploi qui sont les leurs.

(7) « “À la date de la première réunion du conseil dadministration du service départemental dincendie et de secours, il est mis fin de plein droit aux fonctions des agents occupant les emplois de directeur et de directeur adjoint du service dincendie et de secours du conseil général de Mayotte.” ;

(8) «  Les trois premiers alinéas de larticle L. 142417 sont ainsi rédigés :

(9) « “Les biens affectés par le conseil général au fonctionnement du service dincendie et de secours de Mayotte et nécessaires au fonctionnement du service départemental dincendie et de secours sont mis à la disposition de celui-ci, à titre gratuit, à compter de la date fixée par une convention, sous réserve des dispositions de larticle L. 142419.

(10) « “Cette convention conclue entre, dune part, le conseil général de Mayotte et, dautre part, le service départemental dincendie et de secours, règle les modalités de la mise à disposition, qui doit intervenir dans le délai dun an à compter de la première réunion du conseil dadministration du service départemental dincendie et de secours.

(11) « “À la date de la première réunion de son conseil dadministration, le service départemental dincendie et de secours succède au conseil général de Mayotte dans ses droits et obligations en matière dincendie et de secours. À ce titre, il lui est substitué dans les contrats de toute nature conclus pour laménagement, le fonctionnement, lentretien ou la conservation des biens mis à sa disposition, ainsi que pour le fonctionnement des services. Cette substitution est notifiée par le conseil général de Mayotte à ses cocontractants.” ;

(12) «  Larticle L. 142418 est ainsi modifié :

(13) « a) À la première phrase, les mots : “la commune ou létablissement public de coopération intercommunale ou” sont supprimés ;

(14) « b) À la seconde phrase, les mots : “de la commune, de létablissement public de coopération intercommunale ou” sont supprimés ;

(15) «  Larticle L. 142422 est ainsi rédigé :

(16) « Art. L. 142422.  À défaut de signature de la convention prévue à larticle L. 142417 dans le délai fixé à ce même article, le représentant de lÉtat dans le département règle, dans un délai de six mois, la situation des biens mis à la disposition du service départemental dincendie et de secours, après consultation du comité local mentionné à larticle L. 17113. 

(17) « “Sa décision est notifiée au président du conseil général et au président du conseil dadministration du service départemental dincendie et de secours dans un délai dun mois.” ;

(18) «  Larticle L. 142435 est ainsi modifié :

(19) « a) Les cinquième à avant-dernier alinéas sont ainsi rédigés :

(20) « “À compter de 2015, le montant prévisionnel des contributions mentionnées au quatrième alinéa, arrêté par le conseil dadministration du service départemental dincendie et de secours, est notifié aux maires et aux présidents des établissements publics de coopération intercommunale avant le 1er janvier de lannée en cause.

(21) « “À compter de 2015, le montant global des contributions des communes et des établissements publics de coopération intercommunale tient compte des charges respectives du conseil général de Mayotte, des communes et des établissements publics de coopération intercommunale.

(22) « “Pour lexercice 2015, si aucune délibération nest prise dans les conditions prévues au troisième alinéa, la contribution de chaque commune et de chaque établissement public de coopération intercommunale est calculée, dans des conditions fixées par décret, en fonction de limportance de sa population, de son potentiel fiscal par habitant et de ses charges.” ;

(23) « b) Au début du dernier alinéa, sont ajoutés les mots : “À compter de 2016,” ;

(24) «  Larticle L. 142436 est ainsi rédigé :

(25) « Art. L. 142436.  Jusquà lentrée en vigueur de la convention prévue à larticle L. 142417, le montant minimal des dépenses directes et indirectes relatives aux biens mentionnés à ce même article, à lexclusion des contributions mentionnées à larticle L. 142435, réalisées chaque année par le Département de Mayotte est fixé par une convention passée entre le service départemental dincendie et de secours, dune part, et le conseil général de Mayotte, dautre part.

(26) « “À défaut de convention et jusquà lentrée en vigueur de celle prévue à larticle L. 142417, le montant minimal des dépenses mentionnées au premier alinéa du présent article est fixé par le conseil dadministration du service départemental dincendie et de secours en tenant compte des charges respectives du Département de Mayotte et des communes.”;

(27) «  Au premier alinéa de larticle L. 142441, les mots : “au 1er janvier 1996” sont remplacés par les mots : “à la date de la première réunion du conseil dadministration du service départemental dincendie et de secours” ;

(28) «  À la fin du premier alinéa de larticle L. 142444, les mots : “dans un délai de cinq ans à compter de la promulgation de la loi n° 96369 du 3 mai 1996 relative aux services dincendie et de secours” sont supprimés ;

(29) « 10° Larticle L. 142446 est ainsi rédigé :

(30) « Art. L. 142446.  Il est créé une commission de préfiguration comprenant :

(31) « “1° Le représentant de lÉtat à Mayotte ou son représentant ;

(32) « “2° Le directeur régional des finances publiques de Mayotte ou son représentant ;

(33) « “3° Le directeur du service dincendie et de secours de Mayotte ou son représentant ;

(34) « “4° Le président du conseil général ou son représentant ;

(35) « “5° Neuf conseillers généraux ou leurs représentants, désignés par le président du conseil général ;

(36) « “6° Six maires ou leurs représentants, désignés par une association représentative de lensemble des maires de Mayotte ;

(37) « “7° Un sapeur-pompier représentant les sapeurs-pompiers professionnels ;

(38) « “8° Un sapeur-pompier représentant les sapeurs-pompiers volontaires.

(39) « “Cette commission est présidée par le représentant de lÉtat à Mayotte ou son représentant ; il fixe, par arrêté, ses modalités dorganisation et de fonctionnement.

(40) « “La commission est chargée de :

(41) « a) Préparer la convention de mise à disposition des biens mentionnée à larticle L. 142417 ;

(42) « b) Délibérer, dans le respect des conditions prévues à larticle L. 1424241, sur le nombre et la répartition des sièges au sein du conseil dadministration du service départemental dincendie et de secours entre le département, les communes et les établissements publics de coopération intercommunale, le cas échéant.

(43) « “Le président de la commission fixe, par arrêté, la répartition des sièges, au vu de la délibération mentionnée au b.

(44) « “La commission exerce ses missions jusquà lélection des membres du conseil dadministration du service départemental dincendie et de secours.

(45) « “Par dérogation à larticle L. 1424242, lélection des membres du conseil dadministration du service départemental dincendie et de secours se déroule dans les quatre mois suivant le premier renouvellement général des conseils municipaux à compter de la promulgation de la loi n°      du        portant diverses dispositions relatives aux outre-mer. La première réunion du conseil dadministration intervient dans le même délai.

(46) « “Jusquà la première réunion du conseil dadministration du service départemental dincendie et de secours, élu dans les conditions prévues au présent article, le fonctionnement du service dincendie et de secours demeure régi par les articles L.O. 616127 à L. 616141.” ;

(47) « 11° Larticle L. 142448 est ainsi rédigé :

(48) « Art. L. 142448.  À la date de la première réunion de son conseil dadministration, le service départemental dincendie et de secours est substitué de plein droit au service dincendie et de secours du conseil général de Mayotte, mentionné à larticle L.O. 616127.” »

Article 20

Au premier alinéa de larticle L. 11191 du code des juridictions financières, après les deux occurrences du mot : « régionales », sont insérés les mots : « ou territoriales ».

Article 21

(1) I.  Après larticle L. 26250 du code des juridictions financières, il est inséré un article L. 262501 ainsi rédigé :

(2) « Art. L. 262501.  Les observations définitives sur la gestion prévues à larticle L. 26250 sont arrêtées par la chambre territoriale des comptes, après laudition, à leur demande, des dirigeants des personnes morales contrôlées et de toute autre personne nominativement ou explicitement mise en cause. »

(3) II.  Après larticle L. 27248 du même code, il est inséré un article L. 272481 ainsi rédigé :

(4) « Art. L. 272481.  Les observations définitives sur la gestion prévues à larticle L. 27248 sont arrêtées par la chambre territoriale des comptes, après laudition, à leur demande, des dirigeants des personnes morales contrôlées et de toute autre personne nominativement ou explicitement mise en cause. »

Article 22

(1) Les articles L. 26253 et L. 27251 du code des juridictions financières sont complétés par un alinéa ainsi rédigé :

(2) « Linstruction conduite par la chambre territoriale des comptes dans le cadre de la préparation du rapport provisoire et confidentiel est menée avec, en particulier, lordonnateur dont la gestion est contrôlée. »

Article 23

(1) Le code des juridictions financières est ainsi modifié :

(2)  Après larticle L. 26253 du même code, il est inséré un article L. 262531 ainsi rédigé :

(3) « Art. L. 262531.  Les parties peuvent se faire assister ou représenter par un avocat.

(4) « Lordonnateur ou le dirigeant qui était en fonctions au cours dun exercice examiné peut se faire assister ou représenter par la personne de son choix, désignée à sa demande par le président de la chambre territoriale des comptes. Sil sagit dun agent public, son chef de service en est informé. Cette personne peut être désignée pour une affaire quelle a eu à connaître dans le cadre de ses fonctions. Elle est habilitée à se faire communiquer par la collectivité territoriale ou létablissement public tout document, de quelque nature quil soit, relatif à la gestion de lexercice examiné.

(5) « Lorsque lordonnateur ou le dirigeant nest plus en fonctions au moment où lexercice est examiné par la chambre territoriale des comptes, les honoraires de lavocat demeurent à la charge de la collectivité territoriale ou de létablissement public concerné, dans la limite dun plafond fixé par décret. » ;

(6)  Après larticle L. 27251, il est inséré un article L. 272511 ainsi rédigé :

(7) « Art. L. 272511.  Les parties peuvent se faire assister ou représenter par un avocat.

(8) « Lordonnateur ou le dirigeant qui était en fonctions au cours dun exercice examiné peut se faire assister ou représenter par la personne de son choix, désignée à sa demande par le président de la chambre territoriale des comptes. Sil sagit dun agent public, son chef de service en est informé. Cette personne peut être désignée pour une affaire quelle a eu à connaître dans le cadre de ses fonctions. Elle est habilitée à se faire communiquer par la collectivité territoriale ou létablissement public tout document, de quelque nature quil soit, relatif à la gestion de lexercice examiné.

(9) « Lorsque lordonnateur ou le dirigeant nest plus en fonctions au moment où lexercice est examiné par la chambre territoriale des comptes, les honoraires de lavocat demeurent à la charge de la collectivité territoriale ou de létablissement public concerné, dans la limite dun plafond fixé par décret. »

Article 24

(1) Après le 18° de larticle 70673 du code de procédure pénale, il est inséré un 19° ainsi rédigé :

(2) « 19° Délit dexploitation dune mine ou de disposition dune substance concessible sans titre dexploitation ou autorisation, accompagné datteintes à lenvironnement, commis en bande organisée, prévu à larticle L. 5122 du code minier, lorsquil est connexe avec lune des infractions mentionnées aux 1° à 17° du présent article. »

Article 25

Au second alinéa du 1° de larticle 57 de la loi n° 8453 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, après le mot : « Martinique », sont insérés les mots : « , de Mayotte ».

Article 26

(1) Larticle 40 de la loi n° 20001207 du 13 décembre 2000 dorientation pour loutre-mer est ainsi modifié :

(2)  Les mots : « des départements doutre-mer » sont remplacés par les mots : « de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique, de La Réunion, de Mayotte, de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin » ;

(3)  La deuxième occurrence du mot : « départements » est remplacée par le mot : « territoires ».

Article 27

(1) Larticle 84 de la loi n° 20101563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales est complété par un III ainsi rédigé :

(2) « III.  Pour lapplication à Mayotte des articles 60 et 61 de la présente loi :

(3) «  Au premier alinéa des I, II et III, la date : “1er janvier 2012” est remplacée par la date : “1er juillet 2014” ;

(4) «  Aux deux premiers alinéas des I, II et III, la date : “31 décembre 2012” est remplacée par la date : “30 juin 2015” ;

(5) «  À la première phrase du huitième alinéa des I, II et III de larticle 60 et du septième alinéa des I, II et III de larticle 61, la date : “1er juin 2013” est remplacée par la date : “1er janvier 2016”. »

Article 28

(1) Le premier alinéa de larticle 72 de la loi n° 20111862 du 13 décembre 2011 relative à la répartition des contentieux et à lallègement de certaines procédures juridictionnelles est ainsi modifié :

(2)  Les références : « , 22 à 38, les II et III de larticle 39 et les articles 40 » sont remplacées par la référence : « et 22 » ;

(3)  Après le mot : « loi », sont insérés les mots : « , à lexception de larticle 39, ».

Article 29

(1) À compter de la promulgation de la présente loi, le conseil régional de la Martinique est habilité, en application de larticle 73 de la Constitution et des articles L.O. 44352 à L.O. 443512 du code général des collectivités territoriales, à adapter et fixer des règles spécifiques à la Martinique en matière de transports intérieurs de passagers et de marchandises terrestres et maritimes, dans les conditions prévues par la délibération n° 1312291 du 28 juin 2013 du conseil régional de Martinique portant demande dhabilitation sur le transport, publiée au Journal officiel du 31 août 2013.

(2) Cette habilitation doit permettre, sur le fondement des deuxième et troisième alinéas de larticle 73 de la Constitution :

(3)  La création et la mise en œuvre de lautorité organisatrice de transports unique et du périmètre unique de transports, prévus aux articles L. 18112, L. 18113 et L. 18115 du code des transports ;

(4)  Ladaptation des conditions dexercice de la profession de transporteur routier de personnes et de marchandises ;

(5)  La mise en place dinstruments de régulation, notamment contractuels, dans le domaine des transports de personnes et de marchandises ;

(6)  La définition des conditions de financement du transport public, notamment par ladaptation du versement destiné au financement des transports en commun prévu aux articles L. 233364 à L. 233375, L. 57227 et L. 572271 du code général des collectivités territoriales ;

(7)  Linstauration dun comité régional des transports chargé de la gouvernance ;

(8)  La définition de mesures spécifiques en matière de coordination entre les collectivités territoriales et leurs groupements, les gestionnaires de voirie et du domaine public et lautorité organisatrice de transports unique.

(9) Concernant les mesures qui sont adoptées dans le champ dapplication du règlement (CE) n° 1071/2009 du Parlement européen et du Conseil, du 21 octobre 2009, établissant des règles communes sur les conditions à respecter pour exercer la profession de transporteur par route et abrogeant la directive 96/26/CE du Conseil, le conseil régional veille à ce que les dispositions prises en application des 2° et 3° du présent article respectent le 3 de larticle 1er du même règlement et, en ce qui concerne les règles daccès à la profession, le chapitre II dudit règlement.

(10) Ces dispositions doivent également être compatibles avec les objectifs déterminés au plan national en matière de sécurité routière et respecter le principe de libre concurrence. 

(11) Cette habilitation peut être prorogée pour la durée maximale et dans les conditions prévues à larticle L.O. 443561 du code général des collectivités territoriales, à la demande du conseil régional.