sécurité alimentaire
Question de :
M. Jean-Marie Demange
Moselle (9e circonscription) - Rassemblement pour la République
M. Jean-Marie Demange appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur la nécessité de mettre en oeuvre des mesures permettant de pallier les pertes des parts de marché pour tous les acteurs de la filière bovine. La consommation de viande a chuté de 25 % en France, d'environ 40 % en Italie, en Espagne et en Grèce et de 50 % en Allemagne. Les échanges commerciaux de viande bovine sont quasiment au point mort à l'intérieur de l'Union européenne et la plupart des pays tiers à l'Union ont stoppé l'importation de cette viande en provenance notamment de l'Irlande de l'Allemagne et de la France. La crise actuelle est donc due à une perte considérable de parts de marché tant au plan intracommunautaire qu'au plan international du fait de la crise dite de « la vache folle ». Les mesures de prévention ont récemment été prises à Bruxelles, le 29 janvier dernier, telles que l'interdiction d'utiliser les viandes séparées mécaniquement des os dans l'alimentation des animaux, le chauffage des graisses de bovins utilisées à cette fin, et le retrait de la colonne vertébrale de tous les bovins, peuvent certes contribuer à restaurer la confiance dans l'opinion publique et à inciter à la reprise de la consommation de cette viande. Néanmoins, il importe de prendre des mesures permettant véritablement à ce secteur agro-alimentaire de survivre. A cet effet, il souhaite qu'il lui précise s'il envisage de proposer à ses homologues européens la définition de standards pour la qualité de la viande en l'état et pour les produits tels que le steak haché, d'une part, et, d'autre part, la mise en place d'une campagne de communication.
Auteur : M. Jean-Marie Demange
Type de question : Question écrite
Rubrique : Consommation
Ministère interrogé : agriculture et pêche
Ministère répondant : agriculture et pêche
Dates :
Question publiée le 12 février 2001
Réponse publiée le 11 février 2002