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Question de :
Mme Marcelle Ramonet
Finistère (1re circonscription) - Union pour un Mouvement Populaire
Mme Marcelle Ramonet appelle l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice, sur l'application future des dispositions relatives à la transmission patronymique. Elle lui rappelle qu'en l'état actuel de notre législation seul le nom du père peut être légalement transmis. Le Parlement a récemment ouvert la possibilité pour les parents de nouveau-nés de choisir pour chacun de leurs enfants à naître, soit le nom du père, soit celui de la mère ou l'accolement des deux patronymes, ce nouveau cadre ne pouvant entrer en vigueur que lorsque les décrets d'application auront été publiés. La loi n'ayant pas d'effet rétroactif, elle lui demande quelle disposition pourrait être envisagée pour les personnes qui, sans modifier leur état civil, souhaiteraient pouvoir accoler légalement le nom de leur mère à leur patronyme actuel.
Réponse publiée le 18 novembre 2002
Le garde des sceaux, ministre de la justice, confirme à l'honorable parlementaire que la loi n° 304-2002 du 4 mars 2002 relative au nom de famille entrera en vigueur le 1er septembre 2003, ouvrant ainsi aux parents d'enfants nés à compter de cette date le choix de transmettre le nom du père, celui de la mère ou leurs deux noms accolés. Des dispositions transitoires permettront également aux parents de demander, par déclaration conjointe devant l'officier de l'état civil, lorsque tous leurs enfants communs auront moins de treize ans à cette date, d'adjoindre en deuxième position le nom du parent qui n'a pas été transmis. Quant aux personnes exclues du nouveau dispositif, celles-ci bénéficient d'ores et déjà des dispositions de l'article 43 de la loi n° 85-1372 du 23 décembre 1985 et peuvent, à titre d'usage, ajouter à leur nom celui du parent qui n'a pas été transmis. Cette possibilité est mise en oeuvre directement par l'intéressé, ou, s'agissant des enfants mineurs, par les titulaires de l'autorité parentale. Toutefois, le nom d'usage étant strictement personnel, il n'est pas transmissible et ne peut figurer sur les actes de l'état civil.
Auteur : Mme Marcelle Ramonet
Type de question : Question écrite
Rubrique : État civil
Ministère interrogé : justice
Ministère répondant : justice
Dates :
Question publiée le 12 août 2002
Réponse publiée le 18 novembre 2002