18e séance

 

Dette sociale et autonomie

 

Projet de loi organique relatif à la dette sociale et à l’autonomie

Texte du projet de loi organique adopté par l’Assemblée nationale
en nouvelle lecture –  3241

…………………………………………………………………………………………….

Article 1er bis

(Supprimé)

Article 2

La section 1 du chapitre Ier bis du titre Ier du livre Ier du code de la sécurité sociale est ainsi modifiée :

 L’article L.O. 1113 est ainsi modifié :

a) À la fin de la dernière phrase du 3° du D du I, le mot : « cinq » est remplacé par le mot : « trois » ;

b) Le  du B du V est ainsi rédigé :

«  Ayant un effet sur la dette des régimes obligatoires de base, l’amortissement et les conditions de financement de cette dernière, ainsi que les mesures relatives à la mise en réserve de recettes au profit des régimes obligatoires de base et à l’utilisation de ces réserves, à la condition que ces dernières opérations aient une incidence sur les recettes de l’année ou, si elles ont également une incidence sur les recettes des années ultérieures, que ces opérations présentent un caractère permanent. » ;

 Le III de l’article L.O. 1114 est ainsi modifié :

a) L’avantdernière phrase du 7° est supprimée ;

b) Après le même 7°, il est inséré un  bis ainsi rédigé :

«  bis Présentant, pour le dernier exercice clos, l’exercice en cours et l’exercice à venir, les dépenses et les prévisions de dépenses de sécurité sociale relatives au soutien à l’autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, en analysant l’évolution des prestations financées ainsi que celles consacrées à la prévention, à l’apprentissage de l’autonomie et à la recherche. Cette annexe indique également l’évolution de la dépense nationale en faveur du soutien à l’autonomie ainsi que les modes de prise en charge de cette dépense ; ».

 

 

 

Projet de loi relatif à la dette sociale et à l’autonomie

Texte du projet de loi adopté par l’Assemblée nationale en nouvelle lecture – n° 3242

Article 1er

Le II septies de l’article 4 de l’ordonnance n° 9650 du 24 janvier 1996 relative au remboursement de la dette sociale est ainsi rétabli :

« II septies.  A.  La couverture des déficits cumulés au 31 décembre 2019 de la branche mentionnée au 1° de l’article L. 2002 du code de la sécurité sociale et du fonds mentionné à l’article L. 1351 du même code est assurée par des transferts de la Caisse d’amortissement de la dette sociale à l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale.

« La couverture des déficits cumulés au 31 décembre 2019 de la branche mentionnée au 3° de l’article L. 7228 du code rural et de la pêche maritime est assurée par des transferts de la Caisse d’amortissement de la dette sociale à la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole.

« La couverture des déficits cumulés au 31 décembre 2019 du régime de retraite géré par la caisse mentionnée à l’article 3 de l’ordonnance n° 45993 du 17 mai 1945 relative aux services publics des départements et communes et de leurs établissements publics est assurée par des transferts à cette caisse de la Caisse d’amortissement de la dette sociale.

« Les transferts mentionnés aux trois premiers alinéas du présent A assurent la couverture des déficits mentionnés aux mêmes trois premiers alinéas dans la limite de 31 milliards d’euros et sont effectués au plus tard le 30 juin 2021.

« Les dates et montants de ces versements, dont le premier intervient avant le 30 septembre 2020, sont fixés par décret.

« B.  La couverture des déficits cumulés des exercices 2020 à 2023 des branches mentionnées aux 1°, 3° et 4° de l’article L. 2002 du code de la sécurité sociale et du fonds mentionné à l’article L. 1351 du même code est assurée par des transferts de la Caisse d’amortissement de la dette sociale à l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale.

« La couverture des déficits cumulés des exercices 2020 à 2023 de la branche mentionnée au 3° de l’article L. 7228 du code rural et de la pêche maritime est assurée par des transferts de la Caisse d’amortissement de la dette sociale à la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole.

« Les transferts prévus aux deux premiers alinéas du présent B assurent la couverture des déficits mentionnés aux mêmes deux premiers alinéas dans la limite de 92 milliards d’euros.

« Les versements interviennent chaque année à compter de 2021. Leurs dates et montants sont fixés par décret.

« Dans le cas où le montant des déficits cumulés des exercices 2020 à 2023 excède 92 milliards d’euros, les transferts sont affectés par priorité à la couverture de la dette ou des déficits les plus anciens et, pour le dernier exercice, dans l’ordre fixé auxdits deux premiers alinéas.

« C.  La couverture de dotations de la branche mentionnée au 1° de l’article L. 2002 du code de la sécurité sociale couvrant une partie, qui ne peut excéder 13 milliards d’euros, des échéances des emprunts contractés au 31 décembre 2019 par les établissements de santé relevant du service public hospitalier est assurée par des transferts de la Caisse d’amortissement de la dette sociale à l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale, à compter de 2021.

« D.  Le montant total des versements réalisés par la Caisse d’amortissement de la dette sociale en application des A, B et C du présent II septies ne peut excéder 40 milliards d’euros par an. Les transferts couvrent par priorité les déficits mentionnés au A, puis les dotations mentionnées au C, dans la limite de 5 milliards d’euros par an, et enfin les déficits mentionnés au B, dans les conditions prévues au dernier alinéa du même B.

« E.  Conformément au a du 8° du III de l’article L.O. 1114 du code de la sécurité sociale, une annexe au projet de loi de financement de la sécurité sociale de l’année détaille l’impact des mesures contenues dans le projet de loi de financement de l’année sur les comptes des organismes concourant à l’amortissement de la dette des régimes obligatoires de base. »

Article 3

(Conforme)

Article 4

I et I bis.  (Non modifiés)

II.  Au plus tard le 15 septembre 2020, le Gouvernement remet au Parlement, après consultation des différents financeurs, des collectivités territoriales ainsi que des associations de retraités et de personnes en situation de handicap et de représentants d’usagers et d’aidants, un rapport sur les modalités de mise en œuvre d’un nouveau risque et d’une nouvelle branche de la sécurité sociale relatifs au soutien à l’autonomie des personnes âgées et des personnes en situation de handicap. Ce rapport présente les conséquences de la création de cette branche en termes d’architecture juridique et financière et en termes de pilotage, gouvernance et gestion de ce nouveau risque.

 

 

 

Règlement du budget et approbation des comptes 2019

 

Projet de loi de règlement du budget et d’approbation des comptes de l’année 2019

Texte du projet de loi adopté par l’Assemblée nationale en nouvelle lecture  – n° 3240

Article liminaire

Le solde structurel et le solde effectif de l’ensemble des administrations publiques résultant de l’exécution de l’année 2019 s’établissent comme suit :

 

(En points de produit intérieur brut)

 

Exécution 2019

Loi de finances initiale 2019

Loi de programmation des finances publiques 2018-2022

Soldes prévus

Écart

Soldes prévus pour 2019

Écart

Solde structurel (1)

-2,2

-2,3

0,1

-1,9

-0,3

Solde conjoncturel (2)

0,2

0,1

0,1

-0,1

0,3

Mesures ponctuelles et temporaires (3)

-1,0

-0,9

-0,1

-0,9

0,0

Solde effectif (1 + 2 + 3)

-3,0

-3,2

0,2

-2,9

-0,1

 

Article 1er

I.  Le résultat budgétaire de l’État en 2019, hors opérations avec le Fonds monétaire international, est arrêté à la somme de  92 685 941 144,57 €.

II  Le montant définitif des recettes et des dépenses du budget de l’année 2019 est arrêté aux sommes mentionnées dans le tableau ciaprès :

 

(En euros)

 

Dépenses

Recettes

Soldes

Budget général

 

 

 

Recettes

 

 

 

Recettes fiscales brutes

 

421 353 230 430,86

 

À déduire : Remboursements et dégrèvements d’impôts

 

140 063 979 460,35

 

Recettes fiscales nettes (a)

 

281 289 250 970,51

 

Recettes non fiscales (b)

 

13 967 097 138,50

 

Montant net des recettes, hors fonds de concours (c = a + b) 

 

295 256 348 109,01

 

À déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l’Union européenne (d)             

 

61 914 585 151,80

 

Total net des recettes, hors prélèvements sur recettes (e = c  d)

 

233 341 762 957,21

 

Fonds de concours (f) 

 

5 815 006 491,10

 

Montant net des recettes, y compris fonds de concours (g = e + f)

 

239 156 769 448,31

 

Dépenses

 

 

 

Dépenses brutes hors fonds de concours

470 317 548 423,14

 

 

À déduire : Remboursements et dégrèvements d’impôts

140 063 979 460,35

 

 

Montant net des dépenses (h) 

330 253 568 962,79

 

 

Fonds de concours (i)

5 815 006 491,10

 

 

Montant net des dépenses, y compris fonds de concours (j = h + i)

336 068 575 453,89

 

 

Total du budget général, y compris fonds de concours 

336 068 575 453,89

239 156 769 448,31

-96 911 806 005,58

Budgets annexes

 

 

 

Contrôle et exploitation aériens

2 071 258 767,76

2 177 006 090,14

 

Publications officielles et information administrative

139 653 040,46

198 134 603,65

 

Fonds de concours

54 585 931,86

54 585 931,86

 

Total des budgets annexes, y compris fonds de concours

2 265 497 740,08

2 429 726 625,65

164 228 885,57

Comptes spéciaux

 

 

 

Comptes d’affectation spéciale

71 719 047 735,69

75 155 787 576,03

3 436 739 840,34

Comptes de concours financiers

119 498 625 214,40

120 049 024 712,55

550 399 498,15

Comptes de commerce (solde)

30 058 396,90

 

-30 058 396,90

Comptes d’opérations monétaires, hors opérations avec le Fonds monétaire international (solde) 

-104 555 033,85

 

104 555 033,85

Total des comptes spéciaux, hors opérations avec le Fonds monétaire international

191 143 176 313,14

195 204 812 288,58

4 061 635 975,44

Résultat budgétaire de l’État, hors opérations avec le Fonds monétaire international

 

 

-92 685 941 144,57

Article 2

Le montant définitif des ressources et des charges de trésorerie ayant concouru à la réalisation de l’équilibre financier de l’année 2019 est arrêté aux sommes présentées dans le tableau de financement ciaprès :

 

 

(En milliards d’euros)

 

Exécution 2019

Besoin de financement

 

Amortissement de la dette à moyen et long termes

130,2

 Dont remboursement du nominal à valeur faciale

128,9

 Dont suppléments d’indexation versés à l’échéance (titres indexés)

1,3

Amortissement des autres dettes

 

Déficit à financer

92,7

Autres besoins de trésorerie

-2,4

Total du besoin de financement

220,5

Ressources de financement

 

Émission de dette à moyen et long termes, nettes des rachats

200,0

Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement

 

Variation nette de l’encours des titres d’État à court terme

-6,0

Variation des dépôts des correspondants

11,5

Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements
de trésorerie de l’État

-5,7

Autres ressources de trésorerie

20,6

Total des ressources de financement

220,5

 

Article 3

I.  Le compte de résultat de l’exercice 2019 est approuvé tel que présenté dans le tableau ci-après. Le résultat comptable de l’exercice 2019 s’établit à  84 637 762 232,93  :

Charges nettes

(En millions d’euros)

 

2019

Charges de fonctionnement nettes

 

Charges de personnel

147 848

Achats, variations de stocks et prestations externes

24 142

Dotations aux amortissements, aux provisions et aux dépréciations

57 409

Autres charges de fonctionnement

7 962

Total des charges de fonctionnement direct (I)

237 360

Subventions pour charges de service public

30 891

Dotations aux provisions

0

Autres charges de fonctionnement indirect

3 410

Total des charges de fonctionnement indirect (II)

34 301

Total des charges de fonctionnement (III = I + II)

271 661

Ventes de produits et prestations  de service

3 717

Production stockée et immobilisée

166

Reprises sur provisions et sur dépréciations

49 587

Autres produits de fonctionnement

23 582

Total des produits de fonctionnement (IV)

77 052

Total des charges de fonctionnement nettes (V = III - IV)

194 609

Charges d’intervention nettes

 

Transferts aux ménages

52 979

Transferts aux entreprises

17 042

Transferts aux collectivités territoriales

71 474

Transferts aux autres collectivités

23 905

Charges résultant de la mise en jeu de garanties

117

Dotations aux provisions et aux dépréciations

39 821

Total des charges d’intervention (VI)

205 339

Contributions reçues de tiers

4 493

Reprises sur provisions et sur dépréciations

38 471

Total des produits d’intervention (VII)

42 964

Total des charges d’intervention nettes (VIII = VI - VII)

162 374

Charges financières nettes

 

Intérêts

37 711

Pertes de change liées aux opérations financières

167

Dotations aux amortissements, aux provisions et aux dépréciations

2 442

Autres charges financières

9 359

Total des charges financières (IX)

49 680

Produits des immobilisations financières

9 381

Gains de change liés aux opérations financières

176

Reprises sur provisions et sur dépréciations

10 697

Autres intérêts et produits assimilés

6 911

Total des produits financiers (X)

27 165

Total des charges financières nettes (XI = IX - X)

22 514

Total des charges nettes (XII = V + VIII + XI)

379 498

 

Produits régaliens nets

(En millions d’euros)

 

2019

Impôt sur le revenu

76 218

Impôt sur les sociétés

27 173

Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques

18 123

Taxe sur la valeur ajoutée

124 976

Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes

31 604

Autres produits de nature fiscale et assimilés

25 830

Total des produits fiscaux nets (XIII)

303 925

Amendes, prélèvements divers et autres pénalités

11 957

Total des autres produits régaliens nets (XIV)

11 957

Ressource propre de l’Union européenne basée sur le revenu national brut

-16 373

Ressource propre de l’Union européenne basée sur la taxe sur la valeur ajoutée

-4 649

Total ressources propres du budget de l’Union européenne basées sur le revenu national brut et la taxe sur la valeur ajoutée (XV)

-21 022

Total des produits régaliens nets (XVI = XIII + XIV- XV)

294 860

Solde des opérations de l’exercice

 

(En millions d’euros)

 

2019

Charges de fonctionnement nettes (V)

194 609

Charges d’intervention nettes (VIII)

162 374

Charges financières nettes (XI)

22 514

Charges nettes (XII)

379 498

Produits fiscaux nets (XIII)

303 925

Autres produits régaliens nets (XIV)

11 957

Ressources propres de l’Union européenne basées sur le revenu national brut et la taxe sur la valeur ajoutée (XV)

-21 022

Produits régaliens nets  (XVI)

294 860

Solde des opérations de l’exercice (XVI - XII)

-84 638

 

II.  Le résultat comptable de l’exercice 2019 est affecté au bilan à la ligne « Report des exercices antérieurs ».

III.  Le bilan, après affectation du résultat comptable, s’établit comme suit :

 

 

(En millions d’euros)

 

31 décembre 2019

Brut

Amortissement, dépréciations

Net

Actif immobilisé

 

 

 

Immobilisations incorporelles

53 225

23 366

29 859

Immobilisations corporelles

586 982

76 647

510 335

Immobilisations financières

386 028

27 488

358 539

Total actif immobilisé

1 026 235

127 501

898 733

Actif circulant (hors trésorerie)

 

 

 

Stocks

37 593

9 290

28 303

Créances

129 367

36 290

93 077

Redevables

111 311

35 132

76 179

Clients

2 483

962

1 521

Autres créances

15 573

196

15 377

Charges constatées d’avance

8 152

0

8 152

Total actif circulant (hors trésorerie)

175 112

45 579

129 533

Trésorerie

 

 

 

Fonds bancaires et fonds en caisse

32 146

 

32 146

Valeurs escomptées, en cours d’encaissement
et de décaissement

-1 487

 

-1 487

Autres composantes de trésorerie

15 302

 

15 302

Valeurs mobilières de placement

5 074

0

5 074

Total trésorerie

51 035

0

51 035

Comptes de régularisation

177

 

177

Total actif (I)

1 252 559

173 080

1 079 478

Dettes financières

 

 

 

Titres négociables

 

 

1 839 366

Titres non  négociables

 

 

0

Dettes financières et autres emprunts

 

 

6 818

Total dettes financières

 

 

1 846 184

Dettes non financières (hors trésorerie)

 

 

 

Dettes de fonctionnement

 

 

7 943

Dettes d’intervention

 

 

9 528

Produits constatés d’avance

 

 

97 717

Autres dettes non financières

 

 

154 497

Total dettes non financières

 

 

269 685

Provisions pour risques et charges

 

 

 

Provisions pour risques

 

 

29 180

Provisions pour charges

 

 

118 380

Total provisions pour risques et charges

 

 

147 560

Autres passifs (hors trésorerie)

 

 

35 415

Trésorerie

 

 

 

Correspondants du Trésor et personnes habilitées 

 

 

126 822

Autres

 

 

0

Total trésorerie

 

 

126 823

Comptes de régularisation

 

 

23 725

Total passif (hors situation nette) (II)

 

 

2 449 393

Report des exercices antérieurs

 

 

-1 748 246

Écarts de réévaluation et d’intégration

 

 

378 331

Solde des opérations de l’exercice

 

 

 

Situation nette (III = I - II)

 

 

-1 369 914

 

IV.  L’annexe au compte général de l’État de l’exercice 2019 est approuvée.

Article 4

I.  Le montant des autorisations d’engagement consommées sur le budget général au titre de l’année 2019 est arrêté par mission et programme aux sommes mentionnées dans le tableau ci-après. Les autorisations d’engagement ouvertes sont modifiées comme indiqué dans ce même tableau.

 

 

 

(En euros)

Désignation des missions
et des programmes

Autorisations d’engagement consommées

Ajustements de la loi de règlement

Ouvertures d’autorisations d’engagement complémentaires

Annulations d’autorisations d’engagement non consommées et non reportées

Action et transformation publiques

166 147 966,06

 

832 633,19

 Rénovation des cités administratives et autres sites domaniaux multi-occupants

93 460 534,34

 

23 904,91

 Fonds pour la transformation de l’action publique

65 330 907,86

 

0,14

 Fonds d’accompagnement interministériel des ressources humaines

 

 

807 000,00

 Fonds pour l’accélération du financement des start-up d’État

7 356 523,86

 

1 728,14

Action extérieure de l’État

2 819 124 880,54

 

8 385 833,94

 Action de la France en Europe et dans le monde

1 749 876 327,32

 

1 877 606,03

 Diplomatie culturelle et d’influence

689 703 664,09

 

2 824 777,54

 Français à l’étranger et affaires consulaires

362 929 274,72

 

2 771 762,78

 Présidence française du G7

16 615 614,41

 

911 687,59

Administration générale et territoriale
de l’État

2 771 529 102,23

 

25 472 728,11

 Administration territoriale

1 701 142 145,48

 

16 879 169,21

 Vie politique, cultuelle et associative

188 297 483,71

 

1 114 082,36

 Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

882 089 473,04

 

7 479 476,54

Agriculture, alimentation, forêt
et affaires rurales

2 775 910 908,65

 

100 594 454,61

 Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l’aquaculture

1 609 215 534,77

 

82 991 777,44

 Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

548 460 488,10

 

9 016 040,16

 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

618 234 885,78

 

8 586 637,01

Aide publique au développement

3 968 865 846,64

 

182 668 322,14

 Aide économique et financière au développement

820 134 729,87

 

178 517 926,13

 Solidarité à l’égard des pays
en développement

3 148 731 116,77

 

4 150 396,01

Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation

2 331 302 222,54

 

1 413 420,34

 Liens entre la Nation et son armée

33 597 126,94

 

1 081 110,84

 Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant

2 193 518 626,01

 

264 270,09

 Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale

104 186 469,59

 

68 039,41

Cohésion des territoires

17 541 777 677,06

 

536 855 986,61

-Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

2 091 680 804,94

 

3 290 497,06

 Aide à l’accès au logement

14 069 539 002,00

 

 

 Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

688 052 978,40

 

374 828 337,35

 Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

182 359 994,06

 

21 038 825,86

 Interventions territoriales de l’État

38 519 341,79

 

2 471 069,21

 Politique de la ville

471 625 555,87

 

135 227 257,13

Conseil et contrôle de l’État

685 303 658,23

 

6 694 924,13

 Conseil d’État et autres juridictions administratives

407 332 481,39

 

2 795 274,36

 Conseil économique, social et environnemental

46 820 794,91

 

1,00

 Cour des comptes et autres juridictions financières

230 813 282,73

 

3 811 403,97

 Haut Conseil des finances publiques

337 099,20

 

88 244,80

Crédits non répartis

 

 

342 360 000,00

 Provision relative aux rémunérations publiques

 

 

2 000 000,00

 Dépenses accidentelles et imprévisibles

 

 

340 360 000,00

Culture

3 120 652 160,02

 

20 166 185,79

 Patrimoines

1 063 066 941,69

 

15 201 923,02

 Création

790 684 325,82

 

3 929 387,82

 Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

1 266 900 892,51

 

1 034 874,95

Défense

51 376 194 048,48

 

1 059 163 769,08

 Environnement et prospective de la politique de défense

1 550 831 429,91

 

36 831 264,73

 Préparation et emploi des forces

13 600 330 812,97

 

497 508 687,40

 Soutien de la politique de la défense

23 182 761 442,66

 

221 307 688,52

 Équipement des forces

13 042 270 362,94

 

303 516 128,43

Direction de l’action du Gouvernement

1 289 807 937,96

 

48 487 578,95

 Coordination du travail gouvernemental

603 694 663,61

 

17 392 368,73

 Protection des droits et libertés

94 679 966,92

 

2 326 864,08

 Moyens mutualisés des administrations déconcentrées

591 433 307,43

 

28 768 346,14

Écologie, développement et mobilité durables

14 999 022 862,61

 

49 172 171,47

 Infrastructures et services de transports

5 415 195 683,67

 

10 495 352,33

 Affaires maritimes

167 434 733,07

 

803 526,67

 Paysages, eau et biodiversité

166 986 596,48

 

3 701 183,42

 Expertise, économie sociale et solidaire, information géographique et météorologie

507 341 312,93

 

639 306,65

 Prévention des risques

800 018 003,49

 

9 868 604,29

 Énergie, climat et après-mines

1 174 502 696,90

 

481 293,61

 Service public de l’énergie

3 814 968 876,83

 

382,17

 Conduite et pilotage des politiques
de l’écologie, du développement
et de la mobilité durables

2 952 574 959,24

 

23 182 522,33

Économie

1 732 771 347,30

 

32 043 379,93

 Développement des entreprises et régulations

872 691 538,43

 

23 967 009,15

 Plan “France Très haut débit”

 

 

 

 Statistiques et études économiques

444 278 723,42

 

5 829 363,43

 Stratégie économique et fiscale

415 801 085,45

 

2 247 007,35

Engagements financiers de l’État

40 408 525 362,47

 

230 660 082,53

 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs)

40 255 888 459,10

 

165 111 540,90

 Appels en garantie de l’État
(crédits évaluatifs)

76 739 054,63

 

48 560 945,37

 Épargne

73 394 344,74

 

5 487 596,26

 Dotation du Mécanisme européen
de stabilité

2 503 504,00

 

 

 Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement

 

 

 

 Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque

 

 

11 500 000,00

Enseignement scolaire

72 771 020 742,85

 

113 737 571,20

 Enseignement scolaire public
du premier degré

22 549 744 704,94

 

18 060 194,24

 Enseignement scolaire public
du second degré

33 204 046 645,74

 

25 292 098,03

 Vie de l’élève

5 637 820 552,75

 

23 997 877,82

 Enseignement privé du premier et
du second degrés

7 626 720 870,17

 

5 613 609,83

 Soutien de la politique de l’éducation nationale

2 319 403 249,42

 

25 590 410,11

 Enseignement technique agricole

1 433 284 719,83

 

15 183 381,17

Gestion des finances publiques
et des ressources humaines

10 432 183 360,37

 

114 755 565,78

 Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

7 752 959 932,89

 

92 270 633,22

 Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

905 851 303,39

 

4 888 523,97

 Facilitation et sécurisation des échanges

1 569 473 119,19

 

15 958 660,51

 Fonction publique

203 899 004,90

 

1 637 748,08

Immigration, asile et intégration

2 004 598 401,16

 

1 415 902,04

 Immigration et asile

1 617 685 890,49

 

1 328 417,67

 Intégration et accès à la nationalité française

386 912 510,67

 

87 484,37

Investissements d’avenir

470 000 000,00

 

200 000 000,00

 Soutien des progrès de l’enseignement et de la recherche

-10 000 000,00

 

 

 Valorisation de la recherche

120 300 000,00

 

 

 Accélération de la modernisation des entreprises

359 700 000,00

 

200 000 000,00

Justice

9 063 530 820,08

 

146 130 639,17

 Justice judiciaire

3 530 625 873,82

 

38 286 404,77

 Administration pénitentiaire

3 670 410 801,28

 

85 352 761,51

 Protection judiciaire de la jeunesse

869 513 858,09

 

13 049 671,71

 Accès au droit et à la justice

452 820 346,25

 

71 529,39

 Conduite et pilotage de la politique de la justice

536 008 849,75

 

8 662 682,68

 Conseil supérieur de la magistrature

4 151 090,89

 

707 589,11

Médias, livre et industries culturelles

553 500 965,11

 

3 560 773,89

 Presse et médias

277 637 308,57

 

1 501 017,43

 Livre et industries culturelles

275 863 656,54

 

2 059 756,46

Outre-mer

2 485 521 857,31

 

80 344 056,37

 Emploi outre-mer

1 703 557 453,41

 

3 234 912,71

 Conditions de vie outre-mer

781 964 403,90

 

77 109 143,66

Pouvoirs publics

991 344 491,00

 

 

 Présidence de la République

103 000 000,00

 

 

 Assemblée nationale

517 890 000,00

 

 

 Sénat

323 584 600,00

 

 

 La Chaîne parlementaire

34 289 162,00

 

 

 Indemnités des représentants français au Parlement européen

 

 

 

 Conseil constitutionnel

11 719 229,00

 

 

 Haute Cour

 

 

 

 Cour de justice de la République

861 500,00

 

 

Recherche et enseignement supérieur

27 769 099 982,01

 

105 953 107,94

 Formations supérieures et recherche universitaire

13 480 512 249,68

 

14 410 124,54

 Vie étudiante

2 645 609 903,41

 

25 142 084,45

 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

6 753 035 967,26

 

1 578 980,36

 Recherche spatiale

1 810 861 818,00

 

1,00

 Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

1 746 596 303,25

 

2 556 842,75

 Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

759 944 307,58

 

57 993 067,42

 Recherche duale (civile et militaire)

121 527 651,00

 

 

 Recherche culturelle et culture scientifique

109 499 144,51

 

3 126,74

 Enseignement supérieur et recherche agricoles

341 512 637,32

 

4 268 880,68

Régimes sociaux et de retraite

6 186 156 107,09

 

0,91

 Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres

4 055 408 554,09

 

0,91

 Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins

825 597 600,00

 

 

 Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers

1 305 149 953,00

 

 

Relations avec les collectivités territoriales 

3 846 409 656,33

 

145 617 058,40

 Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

3 649 276 516,83

 

130 093 598,17

 Concours spécifiques et administration

197 133 139,50

 

15 523 460,23

Remboursements et dégrèvements

140 068 992 774,80

 

2 965 327 114,20

 Remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (crédits évaluatifs)

121 181 996 455,54

 

2 586 323 433,46

 Remboursements et dégrèvements d’impôts locaux (crédits évaluatifs)

18 886 996 319,26

 

379 003 680,74

Santé

1 352 521 786,27

 

478 113,43

 Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

405 317 887,92

 

466 996,78

 Protection maladie

947 203 898,35

 

11 116,65

Sécurités

21 185 359 621,40

 

100 374 291,31

 Police nationale

11 073 783 735,38

 

62 418 615,72

 Gendarmerie nationale

9 618 261 633,16

 

34 609 049,03

 Sécurité et éducation routières

40 942 530,13

 

90 264,92

 Sécurité civile

452 371 722,73

 

3 256 361,64

Solidarité, insertion et égalité des chances

24 699 241 855,48

 

11 566 512,16

 Inclusion sociale et  protection des personnes

11 241 766 284,77

 

72 679,23

 Handicap et dépendance

11 995 783 632,55

 

1 901,45

 Égalité entre les femmes et les hommes

30 589 076,47

 

22 550,53

 Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative

1 431 102 861,69

 

11 469 380,95

Sport, jeunesse et vie associative

1 160 786 682,14

 

14 638 113,14

 Sport

293 975 042,23

 

14 344 413,59

 Jeunesse et vie associative

629 771 639,91

 

293 699,55

 Jeux Olympiques et Paralympiques 2024

237 040 000,00

 

 

Travail et emploi

14 664 363 016,70

 

484 570 257,23

 Accès et retour à l’emploi

5 788 845 118,58

 

443 017 638,38

 Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

8 142 966 425,62

 

29 770 330,57

 Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

46 010 196,72

 

2 859 026,28

 Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail

686 541 275,78

 

8 923 262,00

Total

485 691 568 100,89

 

7 133 440 547,99

 

II.  Le montant des dépenses relatives au budget général au titre de l’année 2019 est arrêté par mission et programme aux sommes mentionnées dans le tableau ci-après. Les crédits de paiement ouverts sont modifiés comme indiqué dans ce même tableau.

  

 

 

(En euros)

Désignation des missions
et des programmes

Dépenses

Ajustements de la loi de règlement

Ouvertures
de crédits complémentaires

Annulations de crédits non consommés
et non reportés

Action et transformation publiques

55 462 315,79

 

41 468 063,21

 Rénovation des cités administratives et autres sites domaniaux multi-occupants

11 894 026,54

 

0,46

 Fonds pour la transformation de l’action publique

37 596 882,94

 

40 661 062,06

 Fonds d’accompagnement interministériel des ressources humaines

 

 

807 000,00

 Fonds pour l’accélération du financement des start-up d’État

5 971 406,31

 

0,69

Action extérieure de l’État

2 819 258 713,35

 

10 910 425,93

 Action de la France en Europe et dans le monde

1 750 037 652,42

 

4 165 775,73

 Diplomatie culturelle et d’influence

689 745 535,95

 

2 874 845,68

 Français à l’étranger et affaires consulaires

362 865 387,59

 

2 847 610,91

 Présidence française du G7

16 610 137,39

 

1 022 193,61

Administration générale et territoriale de l’État

2 825 666 622,47

 

21 643 626,50

 Administration territoriale

1 699 327 519,20

 

15 600 903,39

 Vie politique, cultuelle et associative

187 347 189,11

 

955 581,89

 Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

938 991 914,16

 

5 087 141,22

Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales

2 943 861 216,40

 

9 350 178,21

 Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l’aquaculture

1 767 747 317,08

 

0,86

 Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

550 645 562,68

 

1 877 539,89

 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

625 468 336,64

 

7 472 637,46

Aide publique au développement

2 992 358 389,54

 

4 317 403,24

 Aide économique et financière au développement

994 043 800,14

 

0,86

 Solidarité à l’égard des pays en développement

1 998 314 589,40

 

4 317 402,38

Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation

2 299 498 697,23

 

594 608,65

 Liens entre la Nation et son armée

34 110 934,85

 

262 299,93

 Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant

2 161 218 627,01

 

264 269,09

 Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale

104 169 135,37

 

68 039,63

Cohésion des territoires

17 579 965 505,51

 

5 658 756,91

-Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

2 115 724 428,32

 

0,68

 Aide à l’accès au logement

14 069 539 002,00

 

 

 Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

644 653 571,02

 

4 395 759,48

 Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

229 283 371,23

 

681 960,69

 Interventions territoriales de l’État

47 417 215,42

 

63 375,58

 Politique de la ville

473 347 917,52

 

517 660,48

Conseil et contrôle de l’État

685 604 579,38

 

4 371 798,79

 Conseil d’État et autres juridictions administratives

417 731 569,08

 

1 696 121,81

 Conseil économique, social et environnemental

46 820 794,91

 

1,00

 Cour des comptes et autres juridictions financières

220 703 108,76

 

2 599 438,61

 Haut Conseil des finances publiques

349 106,63

 

76 237,37

Crédits non répartis

 

 

42 360 000,00

 Provision relative aux rémunérations publiques

 

 

2 000 000,00

 Dépenses accidentelles et imprévisibles

 

 

40 360 000,00

Culture

2 947 265 639,92

 

151 967,27

 Patrimoines

946 761 165,88

 

2 175,19

 Création

779 464 323,53

 

6 359,17

 Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

1 221 040 150,51

 

143 432,91

Défense

44 865 956 306,81

 

157 746 906,66

 Environnement et prospective de la politique de défense

1 459 066 096,26

 

1,05

 Préparation et emploi des forces

9 427 197 759,98

 

2 065,95

 Soutien de la politique de la défense

23 152 784 368,72

 

157 744 839,13

 Équipement des forces

10 826 908 081,85

 

0,53

Direction de l’action du Gouvernement

1 242 949 554,03

 

18 163 116,40

 Coordination du travail gouvernemental

612 147 484,32

 

12 812 723,42

 Protection des droits et libertés

94 442 998,65

 

2 282 581,35

 Moyens mutualisés des administrations déconcentrées

536 359 071,06

 

3 067 811,63

Écologie, développement et mobilité durables

14 324 904 694,15

 

29 435 463,23

 Infrastructures et services de transports

5 221 779 223,26

 

0,46

 Affaires maritimes

157 330 363,86

 

0,60

 Paysages, eau et biodiversité

159 389 868,91

 

0,73

 Expertise, économie sociale et solidaire, information géographique et météorologie

507 941 789,28

 

0,30

 Prévention des risques

811 544 313,08

 

8 551 701,70

 Énergie, climat et après-mines

1 227 101 478,95

 

0,05

 Service public de l’énergie

3 248 614 814,42

 

1,58

 Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement  et de la mobilité durables

2 991 202 842,39

 

20 883 757,81

Économie

1 786 139 209,75

 

6 070 589,40

 Développement des entreprises et régulations

902 333 171,80

 

1 965 512,70

 Plan “France Très haut débit”

30 000 000,00

 

 

 Statistiques et études économiques

443 826 185,28

 

1 891 035,57

 Stratégie économique et fiscale

409 979 852,67

 

2 214 041,13

Engagements financiers de l’État

40 585 484 201,36

 

219 714 439,64

 Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs)

40 255 888 459,10

 

165 111 540,90

 Appels en garantie de l’État
(crédits évaluatifs)

76 739 054,63

 

48 560 945,37

 Épargne

72 839 988,49

 

6 041 952,51

 Dotation du Mécanisme européen de stabilité

2 503 504,00

 

 

 Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement

 

 

 

 Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque

177 513 195,14

 

0,86

Enseignement scolaire

72 715 636 837,10

 

107 745 361,60

 Enseignement scolaire public
du premier degré

22 549 351 830,40

 

18 587 589,78

 Enseignement scolaire public
du second degré

33 204 037 311,55

 

25 759 734,22

 Vie de l’élève

5 638 925 342,69

 

23 930 744,88

 Enseignement privé du premier et du second degrés

7 626 733 281,41

 

5 613 405,59

 Soutien de la politique de l’éducation nationale

2 263 939 601,61

 

18 681 250,57

 Enseignement technique agricole

1 432 649 469,44

 

15 172 636,56

Gestion des finances publiques et des ressources humaines

10 324 719 783,66

 

46 663 065,71

 Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

7 678 455 479,84

 

28 155 172,03

 Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

905 703 747,46

 

771 349,23

 Facilitation et sécurisation des échanges

1 541 738 184,56

 

13 501 091,63

 Fonction publique

198 822 371,80

 

4 235 452,82

Immigration, asile et intégration

1 839 402 438,86

 

7 502 425,94

 Immigration et asile

1 453 070 797,05

 

7 428 209,71

 Intégration et accès à la nationalité française

386 331 641,81

 

74 216,23

Investissements d’avenir

1 019 500 000,00

 

 

 Soutien des progrès de l’enseignement et de la recherche

212 500 000,00

 

 

 Valorisation de la recherche

568 300 000,00

 

 

 Accélération de la modernisation des entreprises

238 700 000,00

 

 

Justice

8 924 856 944,17

 

29 842 600,58

 Justice judiciaire

3 466 620 828,62

 

373 981,26

 Administration pénitentiaire

3 693 906 405,06

 

16 567 217,15

 Protection judiciaire de la jeunesse

848 938 807,48

 

10 426 741,52

 Accès au droit et à la justice

452 854 918,15

 

0,49

 Conduite et pilotage de la politique de la justice

458 499 585,52

 

1 715 424,50

 Conseil supérieur de la magistrature

4 036 399,34

 

759 235,66

Médias, livre et industries culturelles

576 617 841,70

 

171,30

 Presse et médias

281 577 445,46

 

0,54

 Livre et industries culturelles

295 040 396,24

 

170,76

Outre-mer

2 406 701 659,94

 

1 437 519,78

 Emploi outre-mer

1 699 617 525,16

 

1 437 519,67

 Conditions de vie outre-mer

707 084 134,78

 

0,11

Pouvoirs publics

991 344 491,00

 

 

 Présidence de la République

103 000 000,00

 

 

 Assemblée nationale

517 890 000,00

 

 

 Sénat

323 584 600,00

 

 

 La Chaîne parlementaire

34 289 162,00

 

 

 Indemnités des représentants français au Parlement européen

 

 

 

 Conseil constitutionnel

11 719 229,00

 

 

 Haute Cour

 

 

 

 Cour de justice de la République

861 500,00

 

 

Recherche et enseignement supérieur

27 964 038 449,38

 

16 558 111,43

 Formations supérieures et recherche universitaire

13 517 715 035,75

 

10 556 728,61

 Vie étudiante

2 665 745 559,01

 

0,82

 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

6 851 913 590,30

 

0,32

 Recherche spatiale

1 810 861 818,00

 

1,00

 Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

1 707 996 131,44

 

0,56

 Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

836 775 409,90

 

1 731 599,10

  Recherche duale (civile et militaire) 

121 527 651,00

 

 

 Recherche culturelle et culture scientifique

109 208 417,27

 

0,73

 Enseignement supérieur et recherche agricoles

342 294 836,71

 

4 269 780,29

Régimes sociaux et de retraite

6 186 156 107,09

 

0,91

 Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres

4 055 408 554,09

 

0,91

 Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins

825 597 600,00

 

 

 Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers

1 305 149 953,00

 

 

Relations avec les collectivités territoriales

3 439 608 846,40

 

88 417 718,58

 Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

3 205 818 733,35

 

82 970 887,65

 Concours spécifiques et administration

233 790 113,05

 

5 446 830,93

Remboursements et dégrèvements

140 063 979 460,35

 

2 970 340 428,65

 Remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (crédits évaluatifs)

121 176 570 941,54

 

2 591 748 947,46

 Remboursements et dégrèvements d’impôts locaux (crédits évaluatifs)

18 887 408 518,81

 

378 591 481,19

Santé

1 354 825 422,14

 

2 734,56

 Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

407 613 155,76

 

0,94

 Protection maladie

947 212 266,38

 

2 733,62

Sécurités

20 469 155 867,78

 

43 972 661,51

 Police nationale

10 902 962 585,53

 

30 058 994,64

 Gendarmerie nationale

8 977 381 759,99

 

11 846 883,37

 Sécurité et éducation routières

40 499 813,34

 

0,66

 Sécurité civile

548 311 708,92

 

2 066 782,84

Solidarité, insertion et égalité des chances

24 710 611 977,06

 

7 915 786,98

 Inclusion sociale et protection des personnes

11 239 221 337,63

 

0,37

 Handicap et dépendance

11 994 976 419,54

 

0,46

 Égalité entre les femmes et les hommes

29 850 082,19

 

171 801,81

 Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative

1 446 564 137,70

 

7 743 984,34

Sport, jeunesse et vie associative

998 251 473,92

 

1,54

 Sport

301 962 161,32

 

0,68

 Jeunesse et vie associative

631 039 312,60

 

0,86

 Jeux Olympiques et Paralympiques 2024

65 250 000,00

 

 

Travail et emploi

14 192 771 668,00

 

13 274 556,30

 Accès et retour à l’emploi

6 408 889 824,78

 

0,18

 Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

7 031 943 583,75

 

0,44

 Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

74 127 158,96

 

4 896 234,04

 Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail

677 811 100,51

 

8 378 321,64

Total

476 132 554 914,24

0,00

3 905 630 489,41

 

Article 5

I.  Le montant des autorisations d’engagement consommées sur les budgets annexes au titre de l’année 2019 est arrêté par mission et programme aux sommes mentionnées dans le tableau ci-après. Les autorisations d’engagement ouvertes sont modifiées comme indiqué dans ce même tableau.

 

 

 

(En euros)

Désignation des budgets annexes

Autorisations d’engagement consommées

Ajustements de la loi de règlement

Ouvertures d’autorisations d’engagement complémentaires

Annulations d’autorisations d’engagement non engagées et non reportées

Contrôle et exploitation aériens

2 173 095 881,14

 

8 490 126,72

 Soutien aux prestations de l’aviation civile

1 498 912 223,40

 

5 335 166,93

 Navigation aérienne

624 968 725,24

 

3 038 181,92

 Transports aériens, surveillance et certification

49 214 932,50

 

116 777,87

Publications officielles et information administrative

140 064 802,86

 

14 677 966,17

 Edition et diffusion

39 450 237,93

 

5 115 156,10

 Pilotage et ressources humaines

100 614 564,93

 

9 562 810,07

 

II.  Les résultats relatifs aux budgets annexes au titre de l’année 2019 sont arrêtés par mission et programme aux sommes mentionnées dans le tableau ciaprès. Les crédits ouverts sont modifiés comme indiqué dans ce même tableau.

 

 

 

(En euros)

Désignation des budgets annexes

Opérations de l’année

Ajustements de la loi de règlement

Dépenses

Recettes

Ouvertures de crédits complémentaires

Annulations des crédits non consommés et non reportés

Contrôle et exploitation aériens

2 125 844 699,62

2 231 592 022,00

 

5 421 064,24

 Soutien aux prestations de l’aviation civile

1 498 863 910,92

 

 

4 549 629,64

 Navigation aérienne

578 348 877,76

 

 

0,01

 Transports aériens, surveillance et certification

48 631 910,94

 

 

871 434,59

Publications officielles et information administrative

139 653 040,46

198 134 603,65

 

12 624 334,54

 Edition et diffusion

39 013 943,81

 

 

3 386 056,19

 Pilotage et ressources humaines

100 639 096,65

 

 

9 238 278,35

 

Article 6

I.  Le montant des autorisations d’engagement consommées sur les comptes spéciaux est arrêté, au 31 décembre 2019, par mission et programme aux sommes mentionnées dans le tableau ci-après. Les autorisations d’engagement ouvertes sont modifiées comme indiqué dans ce même tableau.

  

 

 

(En euros)

Désignation des comptes spéciaux

Autorisations d’engagement consommées

Ajustements de la loi de règlement

Ouvertures d’autorisations d’engagement complémentaires

Annulations d’autorisations d’engagement non consommées et non reportées

Comptes d’affectation spéciale

 

 

 

Aides à l’acquisition de véhicules propres

328 278 868,07

 

0,93

 Contribution au financement de l’attribution d’aides à l’acquisition de véhicules propres au bénéfice des particuliers

152 278 868,07

 

0,93

 Contribution au financement de l’attribution d’aides à l’acquisition de véhicules propres au bénéfice des personnes morales

176 000 000,00

 

 

Contrôle de la circulation et du stationnement routiers

1 420 350 628,66

 

168 954,20

 Structures et dispositifs de sécurité routière

326 627 096,83

 

168 954,03

 Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers

26 200 000,00

 

 

 Contribution à l’équipement des collectivités territoriales pour l’amélioration des transports en commun, de la sécurité et de la circulation routières

572 183 490,83

 

0,17

 Désendettement de l’État

495 340 041,00

 

 

Développement agricole et rural

139 475 784,31

 

1 844 302,69

 Développement et transfert en agriculture

67 004 713,67

 

264 718,33

 Recherche appliquée et innovation en agriculture

72 471 070,64

 

1 579 584,36

Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale

344 448 970,91

 

5 685 395,09

 Electrification rurale

343 314 597,27

 

5 046 735,73

 Opérations de maîtrise de la demande d’électricité, de production d’électricité par des énergies renouvelables ou de production de proximité dans les zones non interconnectées

1 134 373,64

 

638 659,36

Financement national du développement et de la modernisation de l’apprentissage

1 709 305 431,01

 

409 057,99

 Répartition régionale de la ressource consacrée au développement de l’apprentissage

1 384 542 387,00

 

 

 Correction financière des disparités régionales de taxe d’apprentissage et incitations au développement de l’apprentissage

324 763 044,01

 

409 057,99

Gestion du patrimoine immobilier de l’État

598 310 634,50

 

8 760 573,94

 Contributions des cessions immobilières au désendettement de l’État

 

 

 

 Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l’État

598 310 634,50

 

8 760 573,94

Participation de la France au désendettement de la Grèce

231 210 000,00

 

 

 Versement de la France à la Grèce au titre de la restitution à cet État des revenus perçus sur les titres grecs

231 210 000,00

 

 

 Rétrocessions de trop-perçus à la Banque de France

 

 

 

Participations financières de l’État

1 122 121 394,04

 

7 184 888 839,96

 Opérations en capital intéressant les participations financières de l’État

1 122 121 394,04

 

5 184 888 839,96

 Désendettement de l’État et d’établissements publics de l’État

 

 

2 000 000 000,00

Pensions

59 021 145 646,10

 

70 793,90

 Pensions civiles et militaires de retraite et allocations temporaires d’invalidité

55 347 625 898,44

 

70 791,56

 Ouvriers des établissements industriels de l’État

1 921 493 685,01

 

0,99

 Pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre et autres pensions

1 752 026 062,65

 

1,35

Services nationaux de transport conventionnés de voyageurs

335 282 965,96

 

0,04

 Exploitation des services nationaux de transport conventionnés

262 282 965,96

 

0,04

 Matériel roulant des services nationaux de transport conventionnés

73 000 000,00

 

 

Transition énergétique

6 703 842 572,81

 

1,19

 Soutien à la transition énergétique

4 862 440 140,80

 

0,20

 Engagements financiers liés à la transition énergétique

1 841 402 432,01

 

0,99

Total des comptes d’affectation spéciale

71 953 772 896,37

 

7 201 827 919,93

Comptes de concours financiers

 

 

 

Accords monétaires internationaux

 

 

 

 Relations avec l’Union monétaire ouest-africaine

 

 

 

 Relations avec l’Union monétaire d’Afrique centrale

 

 

 

 Relations avec l’Union des Comores

 

 

 

Avances à divers services de l’État ou organismes gérant des services publics

6 911 050 500,67

 

3 963 733 463,33

 Avances à l’Agence de services et de paiement, au titre du préfinancement des aides communautaires de la politique agricole commune

6 940 362 186,36

 

3 590 908 916,64

 Avances à des organismes distincts de l’État et gérant des services publics

-29 311 685,69

 

298 111 685,69

 Avances à des services de l’État

 

 

59 712 861,00

 Avances à l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM) au titre de l’indemnisation des victimes du Benfluorex

 

 

15 000 000,00

Avances à l’audiovisuel public

3 859 620 069,00

 

 

 France Télévisions

2 543 117 594,00

 

 

 ARTE France

283 330 563,00

 

 

 Radio France

604 707 670,00

 

 

 France Médias Monde

261 529 150,00

 

 

 Institut national de l’audiovisuel

89 185 942,00

 

 

 TV5 Monde

77 749 150,00

 

 

Avances aux collectivités territoriales

106 753 933 324,43

 

3 856 977 122,57

 Avances aux collectivités et établissements publics, et à la Nouvelle-Calédonie

 

 

6 000 000,00

 Avances sur le montant des impositions revenant aux régions, départements, communes, établissements et divers organismes

106 753 933 324,43

 

3 850 977 122,57

Prêts à des États étrangers

200 746 093,04

 

799 253 906,96

 Prêts à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France

200 746 093,04

 

799 253 906,96

 Prêts à des États étrangers pour consolidation de dettes envers la France

 

 

 

 Prêts à l’Agence française de développement en vue de favoriser le développement économique et social dans des États étrangers

 

 

 

  Prêts aux États membres de l’Union européenne dont la monnaie est l’euro

 

 

 

Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés

41 047 691,00

 

19 466 309,00

 Prêts et avances pour le logement des agents de l’État

47 691,00

 

2 309,00

 Prêts pour le développement économique et social

41 000 000,00

 

19 464 000,00

 Prêts et avances pour le développement du commerce avec l’Iran

 

 

 

 Prêts à la société concessionnaire de la liaison express entre Paris et l’aéroport Paris-Charles de Gaulle

 

 

 

Total des comptes de concours financiers

117 766 397 678,14

 

8 639 430 801,86

 

II.  Les résultats des comptes spéciaux sont arrêtés, au 31 décembre 2019, par mission et programme aux sommes mentionnées dans les tableaux ci-après. Les crédits de paiement ouverts et les découverts autorisés sont modifiés comme indiqué dans ces mêmes tableaux.

  

 

 

(En euros)

Désignation des comptes spéciaux

Opérations de l’année

Ajustements de la loi de règlement

Dépenses

Recettes

Ouvertures
de crédits complémentaires

Annulations des crédits non consommés
et non reportés

Comptes d’affectation spéciale

 

 

 

 

Aides à l’acquisition de véhicules propres

326 127 720,37

493 104 983,98

 

0,63

 Contribution au financement de l’attribution d’aides à l’acquisition de véhicules propres au bénéfice des particuliers

150 127 720,37

 

 

0,63

 Contribution au financement de l’attribution d’aides à l’acquisition de véhicules propres au bénéfice des personnes morales

176 000 000,00

 

 

 

Contrôle de la circulation et du stationnement routiers

1 387 083 629,64

1 346 682 020,37

 

1,36

 Structures et dispositifs de sécurité routière

294 137 810,55

 

 

0,45

 Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers

26 200 000,00

 

 

 

 Contribution à l’équipement des collectivités territoriales pour l’amélioration des transports en commun, de la sécurité et de la circulation routières

571 405 778,09

 

 

0,91

 Désendettement de l’État

495 340 041,00

 

 

 

Développement agricole et rural 

130 480 515,56

142 894 952,32

 

0,44

 Développement et transfert en agriculture

62 701 813,98

 

 

0,02

 Recherche appliquée et innovation en agriculture

67 778 701,58

 

 

0,42

Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale

381 752 913,14

377 974 461,68

 

1,86

 Electrification rurale

380 196 945,06

 

 

0,94

 Opérations de maîtrise de la demande d’électricité, de production d’électricité par des énergies renouvelables ou de production de proximité dans les zones non interconnectées

1 555 968,08

 

 

0,92

Financement national du développement et de la modernisation de l’apprentissage

1 709 714 488,45

1 732 451 193,15

 

0,55

 Répartition régionale de la ressource consacrée au développement de l’apprentissage

1 384 542 387,00

 

 

 

 Correction financière des disparités régionales de taxe d’apprentissage et incitations au développement de l’apprentissage

325 172 101,45

 

 

0,55

Gestion du patrimoine immobilier de l’État

385 808 927,81

729 049 011,65

 

0,70

 Contributions des cessions immobilières au désendettement de l’État

 

 

 

 

 Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l’État

385 808 927,81

 

 

0,70

Participation de la France au désendettement de la Grèce

211 910 000,00

116 920 000,00

 

 

 Versement de la France à la Grèce au titre de la restitution à cet État des revenus perçus sur les titres grecs

211 910 000,00

 

 

 

 Rétrocessions de trop-perçus à la Banque de France

 

 

 

 

Participations financières de l’État

1 122 121 394,04

2 815 111 159,96

 

7 184 888 839,96

 Opérations en capital intéressant les participations financières de l’État

1 122 121 394,04

 

 

5 184 888 839,96

 Désendettement de l’État et d’établissements publics de l’État

 

 

 

2 000 000 000,00

Pensions

59 021 212 235,13

60 319 685 601,33

 

4 204,87

 Pensions civiles et militaires de retraite et allocations temporaires d’invalidité

55 347 696 689,04

 

 

0,96

 Ouvriers des établissements industriels de l’État

1 921 493 685,01

 

 

0,99

 Pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre et autres pensions

1 752 021 861,08

 

 

4 202,92

Services nationaux de transport conventionnés de voyageurs

338 822 067,22

359 312 538,00

 

0,78

 Exploitation des services nationaux de transport conventionnés

265 822 067,22

 

 

0,78

 Matériel roulant des services nationaux de transport conventionnés

73 000 000,00

 

 

 

Transition énergétique

6 704 013 844,33

6 722 601 653,59

 

1,67

 Soutien à la transition énergétique

4 862 611 412,32

 

 

0,68

 Engagements financiers liés à la transition énergétique

1 841 402 432,01

 

 

0,99

Total des comptes d’affectation spéciale

71 719 047 735,69

75 155 787 576,03

 

7 184 893 052,82

Comptes de concours financiers

 

 

 

 

Accords monétaires internationaux

 

 

 

 

 Relations avec l’Union monétaire ouest-africaine

 

 

 

 

 Relations avec l’Union monétaire d’Afrique centrale

 

 

 

 

 Relations avec l’Union des Comores

 

 

 

 

Avances à divers services de l’État ou organismes gérant des services publics

8 146 159 417,08

8 242 062 038,58

 

2 728 624 546,92

 Avances à l’Agence de services et de paiement, au titre du préfinancement des aides communautaires de la politique agricole commune

8 081 271 102,77

 

 

2 450 000 000,23

 Avances à des organismes distincts de l’État et gérant des services publics

64 888 314,31

 

 

203 911 685,69

 Avances à des services de l’État

 

 

 

59 712 861,00

 Avances à l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM) au titre de l’indemnisation des victimes du Benfluorex

 

 

 

15 000 000,00

Avances à l’audiovisuel public

3 859 620 069,00

3 859 657 551,32

 

 

 France Télévisions

2 543 117 594,00

 

 

 

 ARTE France

283 330 563,00

 

 

 

 Radio France

604 707 670,00

 

 

 

 France Médias Monde

261 529 150,00

 

 

 

 Institut national de l’audiovisuel

89 185 942,00

 

 

 

 TV5 Monde

77 749 150,00

 

 

 

Avances aux collectivités territoriales

106 753 209 843,43

107 574 652 635,67

 

3 857 700 603,57

 Avances aux collectivités et établissements publics, et à la Nouvelle-Calédonie

 

 

 

6 000 000,00

 Avances sur le montant des impositions revenant aux régions, départements, communes, établissements et divers organismes

106 753 209 843,43

 

 

3 851 700 603,57

Prêts à des États étrangers

427 363 034,11

368 909 179,53

 

231 926 965,89

 Prêts à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France

187 363 034,11

 

 

83 926 965,89

 Prêts à des États étrangers pour consolidation de dettes envers
la France

 

 

 

 

 Prêts à l’Agence française de développement en vue de favoriser le développement économique et social dans des États étrangers

240 000 000,00

 

 

148 000 000,00

 Prêts aux États membres de l’Union européenne dont la monnaie est l’euro

 

 

 

 

Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés

312 272 850,78

3 743 307,45

 

143 241 149,22

 Prêts et avances pour le logement des agents de l’État

47 691,00

 

 

2 309,00

 Prêts pour le développement économique et social

61 000 000,00

 

 

19 464 000,00

 Prêts et avances pour le développement du commerce
avec l’Iran

 

 

 

100 000 000,00

 Prêts à la société concessionnaire de la liaison express entre Paris et l’aéroport Paris-Charles de Gaulle

251 225 159,78

 

 

23 774 840,22

Total des comptes de concours financiers

119 498 625 214,40

120 049 024 712,55

 

6 961 493 265,60

 

 

 

(En euros)

Désignation des comptes spéciaux

Opérations de l’année

Ajustements de la loi de règlement

Dépenses

Recettes

Majorations du découvert

Comptes de commerce

 

 

 

 Approvisionnement de l’État et des forces armées en produits pétroliers, biens et services complémentaires

792 571 545,53

705 581 729,56

 

 Cantine et travail des détenus dans le cadre pénitentiaire

177 306 691,64

173 434 461,99

 

 Couverture des risques financiers de l’État

1 413 455 562,95

1 413 455 562,95

 

 Exploitations industrielles des ateliers aéronautiques de l’État

633 989 288,63

642 795 125,74

 

 Gestion de la dette et de la trésorerie de l’État

42 022 915 969,07

42 049 095 341,77

 

 Lancement de certains matériels de guerre et matériels assimilés

1 616 123,00

9 526 485,54

 

 Opérations commerciales des domaines

49 876 886,18

80 680 873,12

 

 Régie industrielle des établissements pénitentiaires

26 806 788,71

28 593 694,51

 

 Renouvellement des concessions hydroélectriques

152 513,64

5 282,35

 

 Soutien financier au commerce extérieur

1 119 918 439,41

1 105 382 854,33

 

Total des comptes de commerce

46 238 609 808,76

46 208 551 411,86

 

Comptes d’opérations monétaires

 

 

 

 Emission des monnaies métalliques

126 851 438,08

238 893 911,62

 

 Opérations avec le Fonds monétaire international

1 673 467 537,64

1 615 126 869,94

20 151 072 459,65

 Pertes et bénéfices de change

17 098 007,37

9 610 567,68

 

Total des comptes d’opérations monétaires

1 817 416 983,09

1 863 631 349,24

20 151 072 459,65

 

III.  Les soldes des comptes spéciaux dont les opérations se poursuivent en 2020 sont arrêtés, à la date du 31 décembre 2019, aux sommes ciaprès :

  

 

(En euros)

Désignation des comptes spéciaux

Soldes au 31 décembre 2019

Débiteurs

Créditeurs

Comptes d’affectation spéciale

 

15 029 629 789,02

Aide à l’acquisition de véhicules propres

 

213 098 454,35

Contrôle de la circulation et du stationnement routiers

 

999 417 822,13

Développement agricole et rural

 

80 039 051,55

Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale

 

335 415 566,33

Financement national du développement et de la modernisation de l’apprentissage

 

52 920 541,81

Gestion du patrimoine immobilier de l’État

 

1 045 522 932,54

Participation de la France au désendettement de la Grèce

 

1 082 810 000,00

Participations financières de l’État

 

3 236 608 266,70

Pensions

 

7 857 849 480,53

Services nationaux de transport conventionnés de voyageurs

 

59 094 290,05

Transition énergétique

 

66 853 383,03

Comptes de concours financiers

23 458 189 490,63

1 265 421 938,79

Accords monétaires internationaux

 

 

Avances à divers services de l’État ou organismes gérant
des services publics

1 800 567 951,52

 

Avances à l’audiovisuel public

 

3 921 196,70

Avances aux collectivités territoriales

 

1 261 500 742,09

Prêts à des États étrangers

18 802 679 867,49

 

Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés 

2 854 941 671,62

 

Comptes de commerce

33 160 183,75

8 178 249 953,10

Approvisionnement de l’État et des forces armées en produits pétroliers, biens et services complémentaires

11 204 182,31

 

Cantine et travail des détenus dans le cadre pénitentiaire

18 721 840,45

 

Couverture des risques financiers de l’État

0,02

 

Exploitations industrielles des ateliers aéronautiques de l’État

 

69 455 254,84

Gestion de la dette et de la trésorerie de l’État

 

3 974 000 079,48

Lancement de certains matériels de guerre et matériels assimilés

 

106 505 813,73

Opérations commerciales des domaines

 

123 992 486,11

Régie industrielle des établissements pénitentiaires

 

35 952 930,62

Renouvellement des concessions hydroélectriques

3 234 160,97

 

 Soutien financier au commerce extérieur

 

3 868 343 388,32

Comptes d’opérations monétaires

20 158 559 899,34

112 042 473,54

Émission des monnaies métalliques

 

112 042 473,54

Opérations avec le Fonds monétaire international

20 151 072 459,65

 

Pertes et bénéfices de change

7 487 439,69

 

Total général

43 649 909 573,72

23 319 922 215,66

 

IV.  Les soldes arrêtés au III sont reportés à la gestion 2020 à l’exception :

 D’un solde créditeur de 53 866 358,00 € concernant le compte d’affectation spéciale « Services nationaux de transport conventionnés de voyageurs » ;

 D’un solde débiteur de 68 888 366,21 € concernant le compte de concours financiers « Prêts à des États étrangers » ;

 D’un solde créditeur de 50 992 486,11 € concernant le compte de commerce « Opérations commerciales des domaines » ;

 D’un solde créditeur de 112 042 473,54 € concernant le compte d’opérations monétaires « Émission des monnaies métalliques » ;

 D’un solde débiteur de 7 487 439,69 € concernant le compte d’opérations monétaires « Pertes et bénéfices de change ».

Article 7

L’article 267 de la loi  20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est abrogé.

 

 

 

Projet de loi de finances rectificative pour 2020

Texte élaboré par la commission mixte paritaire – n° 3226

……………………………………………………………………………………………..

PREMIÈRE PARTIE

CONDITIONS GÉNÉRALES DE L’ÉQUILIBRE FINANCIER

TITRE Ier

DISPOSITIONS RELATIVES AUX ressources

 

I.  IMPÔTS ET RESSOURCES AUTORISÉS

A.  Autorisation de perception des impôts et produits

Article 1er

I.  Les redevances et les produits de location dus au titre de l’occupation ou de l’utilisation du domaine public de l’État et de ses établissements publics par les entreprises appartenant à la catégorie des micro, petites et moyennes entreprises, au sens de l’annexe I au règlement (UE)  651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité, qui exercent leur activité principale dans les secteurs relevant du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du sport, de la culture et de l’événementiel, particulièrement affectés par les conséquences économiques et financières de la propagation de l’épidémie de covid19, sont annulés pendant une période de trois mois à compter du 12 mars 2020. Lorsque la redevance ou le loyer est dû pour une période annuelle, l’annulation porte sur le quart de son montant.

II.  Le bénéfice de l’annulation est subordonné au respect du règlement (UE)  1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis.

III.  Les dispositions du I sont applicables dans les îles Wallis et Futuna et en Nouvelle-Calédonie.

IV.  La perte de recettes résultant, pour les établissements publics de santé définis à l’article L. 61411 du code de la santé publique, de l’annulation partielle des redevances domaniales qui leur sont dues est compensée, à due concurrence, par la création et l’affectation d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

V.  (Supprimé)

Articles 1er bis et 1er ter

(Supprimés)

B.  Mesures fiscales

Article 2 A

I.  Le II de la section V du chapitre Ier du titre Ier de la première partie du livre Ier du code général des impôts est complété par un 35° ainsi rédigé :

« 35° : Crédit d’impôt pour le premier abonnement à un journal, à une publication périodique ou à un service de presse en ligne d’information politique et générale

« Art. 200 sexdecies.  I.  1. Lorsqu’elles n’entrent pas en compte pour l’évaluation des revenus des différentes catégories, ouvrent droit à un crédit d’impôt sur le revenu les sommes versées, jusqu’au 31 décembre 2022, par un contribuable domicilié en France au sens de l’article 4 B, au titre du premier abonnement, pour une durée minimale de douze mois, à un journal, à une publication de périodicité au maximum trimestrielle ou à un service de presse en ligne reconnu en application de l’article 1er de la loi  86897 du 1er août 1986 portant réforme du régime juridique de la presse, lorsque ce journal ou cette publication présente le caractère de presse d’information politique et générale au sens de l’article 4 de la loi  47585 du 2 avril 1947 relative au statut des entreprises de groupage et de distribution des journaux et publications périodiques ou lorsque ce service de presse en ligne présente le caractère d’information politique et générale au sens du décret pris en application de l’article 1er de la loi  86897 du 1er août 1986 précitée.

« L’abonnement à un service de presse en ligne n’est pas éligible au bénéfice du crédit d’impôt lorsqu’il est inclus dans un service assurant la diffusion numérique groupée de services de presse en ligne ou de versions numérisées de journaux ou publications périodiques ne présentant pas tous le caractère de presse d’information politique ou générale, ou associé à tout autre service.

« 2. (Supprimé)

« II.  Le crédit d’impôt est égal à 30 % des dépenses mentionnées au 1 du I, effectivement supportées par le contribuable.

« Il est accordé une fois pour un même foyer fiscal jusqu’au 31 décembre 2022.

« Le crédit d’impôt est imputé sur l’impôt sur le revenu après imputation des réductions d’impôt mentionnées aux articles 199 quater B à 200 bis, des crédits d’impôt et des prélèvements ou retenues non libératoires. S’il excède l’impôt dû, l’excédent est restitué.

« III.  Les sommes mentionnées au 1 du I du présent article ouvrent droit au bénéfice du crédit d’impôt, sous réserve que le contribuable soit en mesure de présenter, à la demande de l’administration fiscale, un reçu répondant à un modèle fixé par l’administration établi par l’organisme auprès duquel est souscrit le premier abonnement. Le reçu mentionne le montant et la date des versements effectués ainsi que l’identité et l’adresse des bénéficiaires et de l’organisme émetteur du reçu. Il atteste que le journal, la publication périodique ou le service de presse en ligne répond à la définition prévue au premier alinéa du même 1 et que l’abonnement respecte les conditions prévues audit 1.

« IV.  En cas de nonrespect de l’une des conditions fixées au présent article ou lorsqu’il est mis fin à l’abonnement mentionné au I avant une durée minimale de douze mois, le crédit d’impôt obtenu fait l’objet d’une reprise au titre de l’année de réalisation de l’un de ces événements. »

II.  Le I s’applique aux versements effectués à compter d’une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure de plus d’un mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer le dispositif législatif lui ayant été notifié comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État pour les abonnements souscrits à compter de cette même date.

III.  La perte de recettes résultant pour l’État de la suppression de la condition de revenu et du plafond de 50 euros est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

……………………………………………………………………………………………..

Article 2 C

I.  L’article 11 de la loi  2020473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020 est complété par un V ainsi rédigé :

« V.  La prime exceptionnelle versée, en 2020, par les établissements privés de santé et les établissements sociaux et médico-sociaux mentionnés à l’article L. 61611 du code de la santé publique, à l’article L. 2651, aux I et III de l’article L. 3121 et aux articles L. 3221, L. 3452, L. 34521, L. 3492 et L. 4212 du code de l’action sociale et des familles, à l’article L. 3654, au troisième alinéa de l’article L. 63111 et à l’article L. 6331 du code de la construction et de l’habitation ainsi qu’à l’article L. 7443 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile à ceux de leurs agents et salariés mobilisés dans les conditions mentionnées au premier alinéa du I du présent article ouvre droit, dans la limite de 1 500 € par bénéficiaire, aux exonérations mentionnées au même premier alinéa. Le second alinéa du I et le IV lui sont applicables.

« Les conditions d’attribution et de versement de la prime exceptionnelle mentionnée au premier alinéa du présent V font l’objet d’un accord conclu selon les modalités énumérées au I de l’article L. 33125 du code du travail ou d’une décision unilatérale de l’employeur. Par dérogation à l’article L. 3146 du code de l’action sociale et des familles, les accords collectifs ou les décisions unilatérales de l’employeur conclus par les établissements privés non lucratifs sociaux et médico-sociaux mentionnés au même article L. 3146 ne font pas l’objet d’un agrément par le ministre compétent. En cas de décision unilatérale, l’employeur en informe, avant le versement de la prime, le comité social et économique mentionné à l’article L. 23112 du code du travail.

« Sont également éligibles les salariés des groupements de coopération sanitaire et des groupements de coopération sociale ou médicosociale ainsi que des groupements d’intérêt économique mis à disposition des établissements de santé et établissements médico-sociaux privés membres de ces groupements.

« La prime exceptionnelle mentionnée au premier alinéa du présent V n’est pas prise en compte dans le montant de la rémunération mentionnée au 6° de l’article L. 125143 du code du travail.

« La prime exceptionnelle mentionnée au premier alinéa du présent V ne peut se substituer à aucun des éléments de rémunération, au sens de l’article L. 2421 du code de la sécurité sociale, versés par l’employeur ou qui deviennent obligatoires en vertu de règles légales, contractuelles ou d’usage. Elle ne peut non plus se substituer à des augmentations de rémunération ni à des primes prévues par un accord salarial, le contrat de travail ou les usages en vigueur dans l’établissement. »

II.  Le présent article entre en vigueur le 1er juin 2020.

III et IV.  (Supprimés)

……………………………………………………………………………………………..

Articles 2 bis A à 2 bis V

(Supprimés)

Article 2 bis

I.  Le code des douanes est ainsi modifié :

 À la dernière colonne de la trentedeuxième ligne du tableau du second alinéa du 1° du 1 de l’article 265, le montant : « 37,68 » est remplacé par le montant : « 18,82 » ;

 Le dernier alinéa du 1 de l’article 265 B est supprimé ;

 Les articles 265 B bis, 265 octies A, 265 octies B et 265 octies C sont abrogés ;

 L’article 265 B bis est ainsi rétabli :

« Art. 265 B bis.  I.  Le présent article est applicable aux travaux qui répondent aux conditions suivantes :

«  Ces travaux sont des travaux de construction, d’aménagement ou d’entretien portant sur des biens immeubles et qui ne sont pas des travaux agricoles ou forestiers ;

«  Ils sont réalisés, pour le compte d’un donneur d’ordre, par les personnes qui exercent, à titre principal, une activité agricole et qui bénéficient du remboursement agricole mentionné au A du II de l’article 32 de la loi  20131278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 ;

«  Ils sont réalisés au moyen d’engins ou matériels qui utilisent du gazole coloré et tracé en application du 1 de l’article 265 B du présent code.

« II.  Chaque entreprise donneuse d’ordre tient à l’appui de sa comptabilité un registre des travaux mentionnés au I qu’elle fait réaliser. Chaque bénéficiaire tient à l’appui de sa comptabilité un registre des travaux mentionnés au même I qu’il réalise.

« Ces registres retracent :

«  La nature des travaux, la période de réalisation et les quantités de gazole coloré et tracé utilisées pour ces travaux ;

«  Lorsqu’il est recouru, pour ces travaux, à des engins ou matériels mentionnés au second alinéa du A du II de l’article 32 de la loi  20131278 du 29 décembre 2013 précitée, la liste de ces derniers, la période d’utilisation et la consommation de gazole afférente à chacun d’entre eux.

« Ces informations sont distinguées, s’agissant du registre des donneurs d’ordre, pour chaque bénéficiaire et, s’agissant du registre des bénéficiaires, pour chaque donneur d’ordre.

« III.  Les registres prévus au II du présent article sont renseignés dès la conclusion du contrat ou de la confirmation de commande des travaux, et au plus tard au début de la réalisation des travaux. Ils sont mis à jour, le cas échéant, dès modification du contrat ou de la commande et, en tout état de cause, avant la fin du mois suivant celui de l’achèvement de ces travaux. » ;

 Le g du C du 8 de l’article 266 quinquies C est abrogé ;

 Le a du 2 de l’article 410 est ainsi modifié :

a) Les mots : « ou les registres prévus au II de l’article 265 B bis » sont supprimés ;

b) Après le mot : « déclarations », sont insérés les mots : « ou les registres prévus au II de l’article 265 B bis » ;

 L’article 416 bis C est abrogé ;

 L’article 416 bis C est ainsi rétabli :

« Art. 416 bis C.  Est passible d’une amende de 10 000 € le fait de ne pas tenir le registre des travaux prévu au II de l’article 265 B bis. »

II.  Le II de l’article 32 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 est ainsi modifié :

 Le second alinéa du A est ainsi modifié :

a) La seconde phrase est supprimée ;

b) Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Un arrêté conjoint des ministres chargés du budget et de l’agriculture établit la liste des engins et matériels pour lesquels cette condition est réputée ne pas être remplie. » ;

 Le dernier alinéa du C est ainsi modifié :

a) La seconde phrase est supprimée ;

b) Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Ces services peuvent solliciter auprès du demandeur ou de tout donneur d’ordre communication d’une copie des registres prévus au II de l’article 265 B bis du code des douanes. » ;

 Le D est abrogé ;

 Le E est ainsi modifié :

a) Les 2° et 3° sont abrogés ;

b) Les 2° et 3° sont ainsi rétablis :

«  Celle prévue au a du 2 de l’article 410 dudit code, en tant qu’elle se rapporte aux registres prévus au II de l’article 265 B bis du même code ;

«  Celle prévue à l’article 416 bis C du même code. »

III.  L’article 60 de la loi  20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est ainsi modifié :

 Le II est abrogé ;

 Le III est ainsi modifié :

a) Le A est ainsi modifié :

 au premier alinéa, la date : « 1er janvier 2022 » est remplacée par la date : « 1er juillet 2021 » ;

 au 3°, après la référence : « article 265 B bis », sont insérés les mots : « , dans sa rédaction résultant du 4° du I de l’article 2 bis de la loi      du      de finances rectificative pour 2020, » ;

 les 4° et 5° sont remplacés par des 4°,  bis et 5° ainsi rédigés :

«  L’article 265 octies A est ainsi rétabli :

« Art. 265 octies A.  I.  Le tarif réduit de taxe intérieure de consommation applicable au gazole utilisé dans les massifs mentionnés à l’article 5 de la loi  8530 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne est fixé à 18,82 € par hectolitre pour les activités suivantes :

« “1° Aménagement et préparation des parcours sur neige en extérieur réservés à la pratique des activités de glisse autorisées par des engins spécialement conçus à cet effet ;

« “2° Déneigement des voies ouvertes à la circulation publique par des engins équipés d’outils spécifiques destinés à lutter contre le verglas ou la neige.

« “II.  Le tarif réduit prévu au I du présent article est appliqué par un remboursement d’une fraction de la taxe intérieure de consommation sur le gazole, identifié à l’indice 22 et mentionné au tableau B du 1 de l’article 265, sollicité par la personne qui utilise le gazole pour les activités mentionnées au I du présent article.

« “Ce remboursement est calculé en appliquant au volume de gazole éligible, acquis dans chaque région et dans la collectivité de Corse, la différence entre le tarif applicable conformément aux articles 265, 265 A bis et 265 A ter et le tarif mentionné au I du présent article.” ;

«  bis L’article 265 octies B est ainsi rétabli :

« Art. 265 octies B.  Le tarif de la taxe intérieure de consommation applicable au gazole utilisé pour le transport ferroviaire de personnes ou de marchandises sur le réseau ferroviaire, au sens de l’article L. 21221 du code des transports, est fixé à 18,82 € par hectolitre.” ;

«  L’article 265 octies C est ainsi rétabli :

« Art. 265 octies C.  I.  Les entreprises grandes consommatrices d’énergie, au sens du a du 1 de l’article 17 de la directive 2003/96/CE du Conseil du 27 octobre 2003 restructurant le cadre communautaire de taxation des produits énergétiques et de l’électricité, bénéficient du tarif réduit de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques mentionné au II du présent article pour leurs consommations de gazole utilisé pour le fonctionnement des moteurs de tout engin ou machine qui :

« “1° Soit réalise des travaux statiques, à l’exclusion des consommations utilisées pour véhiculer l’engin ou la machine ;

«   Soit est utilisé pour des travaux de terrassement.

« “II.  Le tarif réduit prévu au I du présent article est fixé à 3,86 € par hectolitre de gazole utilisé pour les besoins des activités suivantes :

« “1° Extraction des produits suivants :

« a) Roches destinées à la transformation en pierre ornementale et de construction ;

« b) Gypse et anhydrite ;

« c) Pierre calcaire destinée à la production de chaux calcique et dolomitique pour l’industrie ;

« d) Andalousite, carbonates de calcium comprenant 95 % de calcite, roches siliceuses comprenant 95 % de silice, talc, micas, feldspaths, bauxite, argiles kaoliniques, diatomite, kaolin, phonolite, dolomie comprenant 50 % de dolomite, pouzzolanes ;

« “2° Manutention portuaire dans l’enceinte des ports suivants :

« a) Les ports maritimes mentionnés à l’article L. 53111 du code des transports ;

« b) Les ports fluviaux composant le réseau transeuropéen de transport défini à l’article 2 du règlement (UE)  1315/2013 du Parlement européen et du Conseil du 11 décembre 2013 sur les orientations de l’Union pour le développement du réseau transeuropéen de transport et abrogeant la décision n° 661/2010/UE ;

« c) Les ports fluviaux, autres que ceux mentionnés au b du présent 2°, qui sont situés sur un itinéraire du réseau transeuropéen de transport mentionné au même b et dont tout ou partie de l’activité est dédiée au transport international de marchandises.” ; »

 le 7° est ainsi rédigé :

«  Le g du C du 8 de l’article 266 quinquies C est ainsi rétabli :

« g. Le tarif de la taxe applicable à l’électricité consommée par les entreprises pour les besoins de la manutention portuaire dans l’enceinte des ports mentionnés au 2° du II de l’article 265 octies C, lorsque cette consommation est supérieure à 222 wattheures par euro de valeur ajoutée, est fixé à 0,5 € par mégawattheure.” ; »

b) Au premier alinéa du B et aux C et D, la date : « 1er janvier 2022 » est remplacée par la date « 1er juillet 2021 » ;

 Le V est ainsi modifié :

a) Au 1°, au b du 2° et au 3°, la date : « 1er janvier 2022 » est remplacée par la date : « 1er juillet 2021 » ;

b) Au a du 2° et au 3°, la date : « 31 décembre 2021 » est remplacée par la date : « 30 juin 2021 » ;

 Le VI est ainsi modifié :

a) Au A et au 2° du B, la date : « 31 décembre 2021 » est remplacée par la date : « 30 juin 2021 » ;

b) Au premier alinéa du B, les mots : « en 2022 » sont remplacés par les mots : « à compter du 1er juillet 2021 et jusqu’à la prochaine modification de tarif » ;

c) À la fin du 1° du même B, la date : « 1er janvier 2022 » est remplacée par la date : « 1er juillet 2021 » ;

 Le VII est ainsi modifié :

a) Le A est ainsi modifié :

 au premier alinéa, les mots : « de majorations » sont remplacés par les mots : « d’une majoration » ;

 aux 1° et 3°, l’année : « 2020 » est remplacée par l’année : « 2021 » ;

b) Le premier alinéa du B est ainsi modifié :

 au début, les mots : « Les majorations prévues au A du présent VII sont définies, pour chaque activité et chacune des années 2020, 2021 et 2022 » sont remplacés par les mots : « La majoration prévue au A du présent VII est définie, pour chaque activité » ;

 l’année : « 2019 » est remplacée par l’année : « 2020 ».

IV.  A.  Les dispositions du chapitre Ier du titre X du code des douanes qui s’appliquent au gazole identifié à l’indice 20 du tableau du second alinéa du 1° du 1 de l’article 265 du même code pour lequel la taxe prévue au même article 265 est devenue exigible entre le 1er juillet 2020 et l’entrée en vigueur de la présente loi sont celles en vigueur au 30 juin 2020.

B.  Entrent en vigueur à une date fixée par arrêté conjoint des ministres chargés du budget et de l’agriculture, et au plus tard le 1er juillet 2021 :

 Le 4°, le b du 6° et le 8° du I ;

 Le b des 1°, 2° et 4° du II.

V et VI.  (Supprimés)

Article 2 ter

I.  L’article L. 3003 du code de l’environnement est ainsi rédigé :

« Art. L. 3003.  Les dispositions relatives à la Fondation du patrimoine pour sa contribution à la sauvegarde des éléments remarquables des espaces naturels ou paysagers menacés de dégradation, de disparition ou de dispersion sont énoncées à l’article L. 1432 du code du patrimoine. »

II.  Le dernier alinéa de l’article L. 1432 du code du patrimoine est ainsi rédigé :

« Elle peut attribuer un label aux immeubles non protégés au titre des monuments historiques, bâtis ou non bâtis, situés dans les zones rurales, bourgs et petites villes de moins de 20 000 habitants, dans les sites patrimoniaux remarquables et dans les sites classés au titre du code de l’environnement. Les immeubles nonhabitables caractéristiques du patrimoine rural ne sont pas soumis à ces restrictions géographiques. Les travaux réalisés sur les immeubles visibles de la voie publique ou que le propriétaire s’engage à rendre accessibles au public ayant reçu le label mentionné à la première phrase du présent alinéa sont déductibles de l’impôt sur le revenu, dans les conditions prévues aux articles 156 et 156 bis du code général des impôts, sous réserve que la Fondation du patrimoine octroie une subvention pour leur réalisation, dont le montant ne peut être inférieur à 2 % de leur coût. Une majorité des immeubles labellisés chaque année appartient au patrimoine rural. »

III.  La perte de recettes résultant pour l’État, d’une part, de l’octroi du label aux immeubles nonhabitables caractéristiques du patrimoine rural et, d’autre part, de l’éligibilité au label des immeubles accessibles au public est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

……………………………………………………………………………………………..

Articles 2 quinquies, 2 sexies A et 2 sexies B

(Supprimés)

……………………………………………………………………………………………..

Articles 2 septies A à 2 septies D 

(Supprimés)

……………………………………………………………………………………………..

Article 2 octies

(Supprimé)

Article 3

I.  Par dérogation au I de l’article 1639 A bis du code général des impôts, les communes et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre peuvent, par délibération prise au plus tard le 31 juillet 2020, instituer un dégrèvement des deux tiers du montant de la cotisation foncière des entreprises et des prélèvements prévus à l’article 1641 du même code dus au titre de 2020 afférent aux établissements qui remplissent les conditions mentionnées au présent article.

La délibération porte sur la part revenant à chaque commune ou établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.

II.  Le dégrèvement s’applique aux établissements qui satisfont aux conditions suivantes :

 Relever d’une entreprise qui a réalisé, au cours de la période de référence prévue à l’article 1467 A du code général des impôts, un chiffre d’affaires annuel hors taxes inférieur à 150 millions d’euros, éventuellement corrigé pour correspondre à une année pleine ;

 Exercer leur activité principale dans ceux des secteurs relevant du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du sport, de la culture, du transport aérien et de l’évènementiel qui ont été particulièrement affectés par les conséquences économiques et financières de la propagation de l’épidémie de covid19 au regard de l’importance de la baisse d’activité constatée en raison notamment de leur dépendance à l’accueil du public. La liste de ces secteurs est définie par décret.

III.  Le dégrèvement ne s’applique pas aux taxes suivantes ni aux prélèvements opérés par l’État sur ces taxes en application de l’article 1641 du code général des impôts :

 Taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations prévue à l’article 1530 bis du même code ;

 Taxe additionnelle spéciale annuelle au profit de la région d’ÎledeFrance prévue à l’article 1599 quater D dudit code ;

 Taxes additionnelles prévues aux articles 1600 à 16010 A du même code ;

 Taxes spéciales d’équipement additionnelles à la cotisation foncière des entreprises prévues aux articles 1607 bis, 1607 ter et 1609 B à 1609 G du même code ;

 Contributions fiscalisées additionnelles à la cotisation foncière des entreprises levées conformément à l’article 1609 quater du même code.

IV.  Le dégrèvement est applicable :

 Aux entreprises qui, au 31 décembre 2019, n’étaient pas en difficulté, au sens du règlement (UE)  651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité. Dans ce cas, le montant du dégrèvement ne peut excéder un plafond tel que le total des aides perçues, sous forme de subventions directes, d’avances remboursables ou d’avantages fiscaux, par l’entreprise dont relève l’établissement n’excède pas 800 000  ;

 Aux entreprises qui étaient en difficulté au 31 décembre 2019 au sens du 1° du présent IV. Dans ce cas, le bénéfice du dégrèvement est subordonné au respect du règlement (UE)  1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis.

V.  Pour chaque contribuable, le dégrèvement accordé au titre de l’année 2020 est pris en charge par l’État à hauteur de 50 %. Toutefois, la part du dégrèvement correspondant aux prélèvements mentionnés à l’article 1641 du code général des impôts est entièrement prise en charge par l’État.

La différence entre le montant du dégrèvement accordé à chaque contribuable au titre de l’année 2020 et le montant pris en charge par l’État en application du premier alinéa du présent V est mise à la charge des communes et de leurs établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre concernés.

Le montant du dégrèvement mis à la charge de chaque commune ou établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre s’impute sur les attributions mensuelles mentionnées aux articles L. 23322 et L. 36622 du code général des collectivités territoriales à compter du 1er janvier 2021 et est affecté au budget général de l’État.

VI.  Lorsque le solde de cotisation foncière des entreprises exigible à partir du 1er décembre 2020 des redevables qui remplissent les conditions pour bénéficier du dégrèvement ne tient pas compte de celuici, ces redevables peuvent en faire la demande sur réclamation à formuler sur papier libre par voie contentieuse dans le délai de réclamation prévu en matière de cotisation foncière des entreprises.

VII.  Le présent article s’applique aux délibérations mentionnées au I prises à compter du 10 juin 2020.

Article 4

I.  Par dérogation aux deuxième à cinquième alinéas de l’article L. 13223 du code des assurances, au premier alinéa de l’article L. 2241 du code monétaire et financier et à l’article L. 2244 du même code, les contrats mentionnés à l’article L. 1441 du code des assurances, lorsqu’ils ont pour objet l’acquisition et la jouissance de droits viagers personnels payables à l’adhérent à compter du départ à la retraite, ainsi que les contrats mentionnés à l’article L. 22428 du code monétaire et financier peuvent faire l’objet d’un rachat total ou partiel lorsque les conditions suivantes sont remplies :

 La demande complète de rachat est formulée auprès de l’assureur ou du gestionnaire avant le 31 décembre 2020 ;

 Les assurés ou les titulaires ont le statut de travailleurs non salariés mentionnés aux 1° et 2° de l’article L. 1441 du code des assurances ;

 (Supprimé)

 Le montant total des sommes rachetées en application du présent I, quel que soit le nombre de contrats, est inférieur ou égal à 8 000 €.

Le respect des conditions prévues au 4° est attesté par la présentation d’une déclaration sur l’honneur remise par l’assuré ou par le titulaire à l’assureur ou au gestionnaire du contrat.

Pour le rachat défini au présent I, l’assureur ou le gestionnaire verse les sommes au demandeur dans un délai qui ne peut excéder un mois à compter de la réception de la demande complète.

II.  Pour chaque bénéficiaire, au titre de l’imposition des revenus de l’année au cours de laquelle le versement prévu au dernier alinéa du I est effectué, les sommes rachetées dans les conditions prévues au même I sont exonérées d’impôt sur le revenu, dans la limite de 2 000 €.

III.  La part des sommes rachetées dans les conditions et limites prévues au I correspondant aux produits afférents aux versements du titulaire du contrat mentionné au premier alinéa du même I est assujettie à la contribution mentionnée à l’article L. 1367 du code de la sécurité sociale, à la contribution prévue au II de l’article 16 de l’ordonnance n° 9650 du 24 janvier 1996 relative au remboursement de la dette sociale et au prélèvement de solidarité mentionné au 2° du I de l’article 235 ter du code général des impôts.

IV. – Les dispositions du présent article s’appliquent exclusivement aux contrats souscrits par l’assuré ou par le titulaire, ou auxquels il a adhéré, avant le 10 juin 2020.

V.  Par dérogation au II de l’article 154 bis, au I de l’article 154 bis0 A et au I de l’article 163 quatervicies du code général des impôts, le montant admis en déduction du résultat imposable ou du revenu net global au titre de l’année 2020, et le cas échéant au titre de l’année 2021, est diminué du montant du rachat total ou partiel effectué par l’assuré ou le titulaire en application du I du présent article.

VI.  La perte de recettes résultant pour l’État de l’allongement de la période dont disposent les assurés ou les titulaires pour transmettre la demande complète de rachat auprès de l’assureur ou du gestionnaire est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

VII.  (Supprimé)

Articles 4 bis A, 4 bis B et  4 bis

(Supprimés)

……………………………………………………………………………………………..

Article 4 quater

I.  Au 1° du III de l’article 788 du code général des impôts, le mot : « six » est remplacé par le mot : « douze ».

II.  La perte de recettes pour l’État résultant du I est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Article 4 quinquies

Le dernier alinéa du III de l’article 806 du code général des impôts est complété par les mots : « , ni à ceux dus à un organisme exonéré de droits de mutation à titre gratuit en application des dispositions de l’article 795 ».

Article 4 sexies A 

(Supprimé)

……………………………………………………………………………………………..

Article 4 septies

I. – La loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est ainsi modifiée :

1° Le VII de l’article 67 est abrogé ;

2° Le II de l’article 79 est abrogé.

II. – La loi n° 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020 est ainsi modifiée :

1° Le II de l’article 2 est abrogé ;

2° Les II et III de l’article 4 sont abrogés ;

3° Le IV de l’article 5 est abrogé ;

4° Le IV de l’article 6 est abrogé ;

5° Le II de l’article 14 est abrogé.

III.  La loi  20181317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 est ainsi modifiée :

 Le II de l’article 47 est abrogé ;

 Le III de l’article 49 est abrogé.

IV.  Le II de l’article 72 de la loi  20171775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017 est abrogé.

V.  Le XVII de l’article 36 de la loi  20161917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017 est abrogé.

VI.  La loi  20161918 du 29 décembre 2016 de finances rectificative pour 2016 est ainsi modifiée :

 Le V de l’article 31 est abrogé ;

 Le II de l’article 39 est abrogé ;

bis (nouveau) Le II de l’article 53 est abrogé ;

 Le IV de l’article 60 est abrogé ;

 Le II de l’article 69 est abrogé ;

 Le III de l’article 101 est abrogé ;

 Les II et III de l’article 103 sont abrogés.

VII.  La loi  20151785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016 est ainsi modifiée :

 Le II de l’article 10 est abrogé ;

 Les II et III de l’article 20 sont abrogés ;

 Le III de l’article 25 est abrogé ;

 Le II de l’article 26 est abrogé ;

 Le III de l’article 29 est abrogé ;

 Le II de l’article 79 est abrogé ;

 Le III de l’article 113 est abrogé.

VIII (nouveau).  La loi n° 2015-1786 du 29 décembre 2015 de finances rectificative pour 2015 est ainsi modifiée :

1° Le IV de l’article 14 est abrogé ;

2° Le VI de l’article 50 est abrogé.

IX (nouveau).  La loi n° 2014-1654 du 29 décembre 2014 de finances pour 2015 est ainsi modifiée :

 Le II de l’article 22 est abrogé ;

 Le VIII de l’article 31 est abrogé.

X (nouveau).  La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

……………………………………………………………………………………………..

Article 4 nonies

I.  L’article 790 A bis du code général des impôts est ainsi modifié :

 Le I est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

 le montant : « 30 000 € » est remplacé par le montant : « 100 000  » ;

 après le mot : « si », la fin est ainsi rédigée : « elles sont affectées par le donataire, au plus tard le dernier jour du troisième mois suivant le transfert : » ;

b) Le a est ainsi rédigé :

« a) À la souscription au capital initial ou aux augmentations de capital d’une petite entreprise au sens de l’annexe I du règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité, sous réserve du respect des conditions suivantes :

«  l’entreprise exerce son activité depuis moins de cinq ans, n’a pas encore distribué de bénéfices, n’est pas issue d’une concentration et satisfait aux conditions prévues au c et aux e à g du 1 bis du I de l’article 885-0 V bis du présent code, dans sa rédaction en vigueur au 31 décembre 2017 ;

«  le donataire exerce dans l’entreprise, pendant une durée minimale de trois ans à compter de la souscription, son activité professionnelle principale ou l’une des fonctions énumérées au 1° du 1 du III de l’article 975, lorsque celle-ci est soumise à l’impôt sur les sociétés ;

« Le bénéfice de l’exonération est subordonné au respect de l'article 22 du règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d'aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. »

c) Le b est ainsi rédigé :

« b) À des travaux et dépenses éligibles à la prime prévue au II de l’article 15 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 et réalisés en faveur de la rénovation énergétique du logement dont il est propriétaire et qu’il affecte à son habitation principale ; »

d) Le c est ainsi rédigé :

« c) À la construction de sa résidence principale. » ;

e) Sont ajoutés trois alinéas ainsi rédigés :

« Pour un même donateur, la somme des donations ayant bénéficié de l’exonération mentionnée au premier alinéa du présent I ne peut excéder un montant de 100 000 €.

« Cette exonération ne s’applique pas aux versements effectués par le donataire au titre de souscriptions ayant ouvert droit aux réductions d’impôt prévues aux articles 199 undecies A, 199 undecies B, 199 undecies C, 199 terdecies-0 A, 199 terdecies-0 AB ou 199terdecies 0 B du présent code. Elle ne s’applique pas non plus aux dépenses au titre desquelles le donataire a bénéficié des crédits d’impôt prévus à l’article 199 sexdecies ou 200 quater, d’une déduction de charges pour la détermination de ses revenus catégoriels ou de la prime prévue au II de l’article 15 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

« Le donataire conserve les pièces justificatives à la disposition de l’administration. » ;

 Au II, la date : « 1er janvier 2006 » est remplacée par la date : « 15 juillet 2020 » et la date : « 31 décembre 2010 » est remplacée par la date : « 30 juin 2021 ».

II.  La perte de recettes résultant pour l’État de la possibilité de bénéficier d’une exonération de droits de mutation à titre gratuit en cas de donation de sommes d’argent affectées à certaines dépenses est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Article 4 decies

I.  Les aides reçues jusqu’au 31 décembre 2023 par les lauréats du concours « French Tech Tremplin » au titre de ce concours sont exonérées d’impôt sur les sociétés, d’impôt sur le revenu et de toutes les cotisations et contributions sociales d’origine légale ou conventionnelle.

II.  Le bénéfice de l’exonération prévue au I est subordonné au respect du règlement (UE) n° 1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis. 

Articles 4 undecies et 4 duodecies

(Supprimés)

II.  Ressources affectées

Dispositions relatives aux collectivités territoriales

Article 5 A

(Supprimé)

Article 5

I.  Il est institué, par prélèvement sur les recettes de l’État, une dotation aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre ainsi qu’aux établissements publics territoriaux de la métropole du Grand Paris confrontés en 2020 à des pertes de certaines recettes fiscales et de produits d’utilisation du domaine liées aux conséquences économiques de l’épidémie de covid19.

II.  A.  Pour chaque commune, cette dotation est égale à la différence, si elle est positive, entre la somme des produits moyens perçus entre 2017 et 2019 et la somme des mêmes produits perçus en 2020 :

 De la taxe communale sur la consommation finale d’électricité en application de l’article L. 23332 du code général des collectivités territoriales ;

 De la taxe locale sur la publicité extérieure en application de l’article L. 23336 du même code ;

 De la taxe de séjour et de la taxe de séjour forfaitaire en application de l’article L. 233326 dudit code ;

 De la taxe communale sur les entreprises exploitant des engins de remontée mécanique en application de l’article L. 233349 du même code ;

 Des produits bruts des jeux perçus en application des articles L. 233354 et L. 233355 du même code ;

 Du versement destiné au financement des services de mobilité en application de l’article L. 233366 du même code ;

 De la taxe de balayage en application de l’article L. 233397 du même code ;

 Des impositions prévues au I et, le cas échéant, au 1° du II de l’article 1379 du code général des impôts ;

 bis De l’impôt sur les maisons de jeux en application de l’article 1566 du même code ;

 De la taxe additionnelle aux droits d’enregistrement ou de la taxe de publicité foncière en application de l’article 1584 dudit code ;

10° De la contribution sur les eaux minérales en application de l’article 1582 du même code ;

11° De la taxe sur les surfaces commerciales en application de l’article 3 de la loi  72657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certaines catégories de commerçants et artisans âgés ;

12° Des droits de place en application du 6° du b de l’article L. 23313 du code général des collectivités territoriales ;

13° De la dotation globale de garantie ainsi que de la part communale du fonds régional pour le développement et l’emploi en application de l’article 47 et du 1° de l’article 49 de la loi n° 2004639 du 2 juillet 2004 relative à l’octroi de mer ;

14° De la taxe spéciale de consommation sur les produits énergétiques en application de l’article 266 quater du code des douanes et définie aux C et D de l’article L. 44343 du code général des collectivités territoriales ;

15° De la taxe sur les passagers en application de l’article 285 quater du code des douanes ;

16° Des redevances et recettes d’utilisation du domaine. Par dérogation, pour chaque commune, le produit des redevances et des recettes d’utilisation du domaine public perçu en 2020 s’entend comme ce même produit perçu en 2019, auquel est appliqué un abattement forfaitaire de 21 %.

A bis.  Pour le calcul du produit moyen perçu entre 2017 et 2019 de la taxe de séjour et de la taxe de séjour forfaitaire mentionné au 3° du A du présent II, les produits perçus en 2017 et en 2018 sont remplacés par le produit perçu en 2019.

B.  1. Pour le calcul prévu au A, sont exclues les pertes de recettes fiscales ayant pour origine :

 Une mesure d’exonération, d’abattement ou de dégrèvement au titre de l’année 2020 mise en œuvre sur délibération de la commune concernée ;

 Une baisse de taux au titre de l’année 2020 mise en œuvre sur délibération de la commune concernée.

2. (Supprimé)

C.  Pour chaque commune éligible à la compensation prévue au présent article, cette dotation ne peut pas être inférieure à 1000 €.

III.  A.  Pour chaque établissement public de coopération intercommunale et pour les établissements publics territoriaux de la métropole du Grand Paris, la dotation prévue au I est égale à la différence, si elle est positive, entre la somme des produits moyens perçus entre 2017 et 2019 et la somme des mêmes produits perçus en 2020 :

 De la taxe communale sur la consommation finale d’électricité en application de l’article L. 23332 du code général des collectivités territoriales ;

 De la taxe locale sur la publicité extérieure en application de l’article L. 23336 du même code ;

 Du versement destiné au financement des services de mobilité en application de l’article L. 233366 dudit code ;

 De la taxe de séjour et de la taxe de séjour forfaitaire en application de l’article L. 521121 du même code ;

 De la taxe communale sur les entreprises exploitant des engins de remontée mécanique en application de l’article L. 521122 du même code ;

 Des produits bruts des jeux en application des articles L. 233355 et L. 5211211 du même code ;

 Des impositions prévues aux I à VI de l’article 13790 bis du code général des impôts ;

 De la taxe sur les surfaces commerciales en application de l’article 3 de la loi  72657 du 13 juillet 1972 précitée ;

 De la taxe spéciale de consommation sur les produits énergétiques prévue à l’article 266 quater du code des douanes ;

10° Des redevances et recettes d’utilisation du domaine. Par dérogation, pour chaque établissement public de coopération intercommunale, le produit des redevances et des recettes d’utilisation du domaine public perçu en 2020 s’entend comme ce même produit perçu en 2019 auquel est ajouté un abattement forfaitaire de 21 %.

A bis.  Pour le calcul du produit moyen perçu entre 2017 et 2019 de la taxe de séjour et de la taxe de séjour forfaitaire mentionné au 4° du A du présent III, les produits perçus en 2017 et en 2018 sont remplacés par le produit perçu en 2019.

B.  1. Pour le calcul prévu au A, sont exclues les pertes de recettes fiscales ayant pour origine :

 Une mesure d’exonération, d’abattement ou de dégrèvement au titre de l’année 2020 mise en œuvre sur délibération de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre concerné ;

 Une baisse de taux au titre de l’année 2020 mise en œuvre sur délibération de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre concerné.

2. (Supprimé)

C.  Pour chaque établissement public de coopération intercommunale éligible à la compensation prévue au présent article, cette dotation ne peut pas être inférieure à 1000 €.

IV. – Le montant de la dotation prévue aux II et III est notifié aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre ainsi qu’aux établissements publics territoriaux de la métropole du Grand Paris par arrêté conjoint des ministres chargés du budget, des collectivités territoriales et des outre-mer. À titre exceptionnel, le montant de la dotation est constaté par les bénéficiaires en recettes de leur compte administratif 2020.

V.  La dotation fait l’objet d’un acompte versé en 2020, sur le fondement d’une estimation des pertes de recettes fiscales et de produits d’utilisation du domaine mentionnées aux II et III subies au cours de cet exercice, puis d’un ajustement en 2021. La différence entre le montant de la dotation définitive, calculée une fois connues les pertes réelles subies en 2020, et cet acompte est versée en 2021. Si l’acompte est supérieur à la dotation définitive, la collectivité concernée doit reverser cet excédent.

VI.  Les groupements de collectivités territoriales qui, d’une part, exercent les compétences dévolues aux autorités organisatrices de la mobilité et, d’autre part, ont perçu en 2019 et en 2020 un produit de versement destiné au financement des services de mobilité sont éligibles à la dotation prévue au I.

Pour ces groupements de collectivités territoriales, le montant de la dotation est égal à la différence, si elle est positive, entre le produit moyen de versement destiné au financement des services de mobilité perçu entre 2017 et 2019 et le produit de ce même versement perçu en 2020.

Le montant de la dotation versée à ces groupements de collectivités territoriales est notifié dans les conditions prévues au IV.

Ces groupements peuvent solliciter le versement en 2020 d’un acompte sur le montant de la dotation. Dans ce cas, les dispositions du V sont applicables.

VII.  Les dispositions du VI du présent article sont applicables à l’établissement public mentionné à l’article L. 25314 du code général des collectivités territoriales au titre du versement destiné au financement des services de mobilité prévu à l’article L. 25312 du même code. Cette dotation fait l’objet d’un acompte versé en 2020 de 425 000 000 €, pour lequel les dispositions du V du présent article sont applicables.

Par dérogation, pour cet établissement, le montant de la dotation est égal à la différence, si elle est positive, entre un produit de référence du versement destiné au financement des services de mobilité et le produit de ce même versement perçu en 2020.

Le montant du produit de référence mentionné à l’alinéa précédent est déterminé comme la moyenne :

 Du produit des bases du versement destiné au financement des services de mobilité constatées en 2017 et du taux de ce même versement voté en 2019 ;

 Du produit des bases du versement destiné au financement des services de mobilité constatées en 2018 et du taux de ce même versement voté en 2019 ;

 Du produit du versement destiné au financement des services de mobilité constaté en 2019.

VII bis.  Les groupements de collectivités territoriales qui ont perçu en 2019 et en 2020 la taxe de séjour, la taxe de séjour forfaitaire, le produit brut des jeux ou la taxe communale sur les entreprises exploitant des engins de remontée mécanique sont éligibles à la dotation prévue au I.

Pour ces groupements de collectivités territoriales, le montant de la dotation est égal à la différence, si elle est positive, entre, d’une part, le produit moyen de la taxe communale sur les entreprises exploitant des engins de remontée mécanique et du produit brut des jeux perçu entre 2017 et 2019 ainsi que du produit de la taxe de séjour et de la taxe de séjour forfaitaire perçu en 2019 et, d’autre part, le produit de ces mêmes impositions perçu en 2020.

Le montant de la dotation versée à ces groupements de collectivités territoriales est notifié dans les conditions prévues au IV.

Ces groupements peuvent solliciter le versement en 2020 d’un acompte sur le montant de la dotation. Dans ce cas, les dispositions du V sont applicables.

VIII.  Les modalités d’application du présent article sont précisées par décret, notamment pour prendre en compte les modifications de périmètres des groupements de collectivités territoriales mentionnées au VI et pour préciser les conditions dans lesquelles ces groupements peuvent solliciter un acompte sur le montant de leur dotation.

IX.  La perte de recettes résultant pour l’État de l’extension du dispositif de soutien aux établissements publics territoriaux situés dans le périmètre de la métropole du Grand Paris est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

X à XIV.  (Supprimés)

XV.  La perte de recettes résultant pour l’État de la modification de la base de calcul de la dotation de compensation des pertes de recettes du versement destiné au financement des services de mobilité de l’établissement public mentionné à l’article L. 2531-4 du code général des collectivités territoriales est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Articles 5 bis et 5 ter

(Supprimés)

Article 6

I. – Il est institué, par prélèvement sur les recettes de l’État, une dotation destinée à compenser, pour les régions de Guadeloupe et de La Réunion, les collectivités territoriales de Guyane et de Martinique ainsi que le Département de Mayotte, la perte de certaines recettes en 2020 résultant des effets de la crise sanitaire et économique due à l’épidémie de covid-19.

II. – La dotation prévue au I s’applique aux pertes de recettes :

 De l’octroi de mer régional prévu à l’article 37 de la loi n° 2004639 du 2 juillet 2004 relative à l’octroi de mer ;

 De la taxe spéciale de consommation prévue à l’article 266 quater du code des douanes et définie aux A et B de l’article L. 44343 du code général des collectivités territoriales ;

 et 4° (Supprimés)

III. – Pour le calcul de la dotation prévue au I du présent article, il n’est pas tenu compte des pertes de recettes de l’octroi de mer régional et de la taxe spéciale de consommation ayant pour origine une mesure d’exonération, d’abattement ou de dégrèvement mise en œuvre au titre de l’exercice 2020 sur délibération de la collectivité compétente.

III bis.  Pour le calcul de la dotation prévue au I pour la collectivité territoriale de Guyane, il n’est pas tenu compte de la hausse des recettes ayant pour origine une hausse du taux de l’octroi de mer régional mise en œuvre, au titre de l’exercice 2020, sur délibération de la collectivité territoriale de Guyane.

III ter.  Le versement de la dotation prévue au I est conditionné au maintien de la fraction de la taxe spéciale de consommation affectée aux départements au niveau de la moyenne de cette fraction constatée pour les années 2017 à 2019.

IV.  Le montant de la dotation versée à chaque collectivité territoriale mentionnée au I est égal à la différence, si elle est positive, entre le montant moyen des recettes prévues au II perçues entre 2017 et 2019 et le montant de ces mêmes recettes perçues en 2020.

V.  La dotation fait l’objet pour chaque collectivité territoriale mentionnée au I d’un acompte versé en 2020, sur le fondement d’une estimation des pertes de recettes fiscales mentionnées au II subies au cours de cet exercice, puis d’un ajustement en 2021, une fois connu le montant définitif des recettes de l’octroi de mer régional, et de la taxe spéciale sur la consommation perçues au titre de l’exercice 2020. La différence entre le montant de la dotation définitive, calculée une fois connues les recettes effectivement perçues en 2020, et cet acompte est versée au cours du premier semestre 2021. Si l’acompte est supérieur à la dotation définitive, la collectivité concernée doit reverser cet excédent.

VI à VIII.  (Supprimés)

Articles 6 bis A et 6 bis B

(Supprimés)

……………………………………………………………………………………………..

Articles 6 quater et 6 quinquies

(Supprimés)

Article 7

I.  Le II de l’article 46 de la loi  20051719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006 est ainsi modifié :

 Au troisième alinéa, le mot : « deux » est remplacé par le mot : « trois » ;

 Sont ajoutés sept alinéas ainsi rédigés :

« La troisième section, dénommée : “Avances remboursables de droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d’autres collectivités territoriales affectés par les conséquences économiques de l’épidémie de covid19”, pour laquelle le ministre chargé du budget est ordonnateur principal, retrace, respectivement en dépenses et en recettes, les versements et les remboursements d’avances remboursables au titre des droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d’autres collectivités territoriales.

« Peuvent solliciter le versement d’avances remboursables retracées au sein de cette section les départements, la Ville de Paris, la métropole de Lyon, la collectivité de Corse, le Département de Mayotte, la collectivité territoriale de Guyane et la collectivité territoriale de Martinique.

« Pour chaque collectivité territoriale bénéficiaire, le montant de ces avances remboursables est égal à la différence, si elle est positive, entre la moyenne des recettes fiscales prévues aux articles 1594 A et 1595 du code général des impôts entre 2017 et 2019 et le montant de ces mêmes recettes estimé pour l’année 2020.

« Les décisions de versement de ces avances remboursables sont prises par arrêté des ministres chargés du budget et des collectivités territoriales.

« Ces avances remboursables font l’objet d’un versement au cours du troisième trimestre de l’année 2020 puis d’un ajustement en 2021, une fois connu le montant définitif de la perte des recettes fiscales prévues aux mêmes articles 1594 A et 1595 au cours de l’année 2020.

« Elles font l’objet d’un remboursement par chaque collectivité territoriale bénéficiaire, sur une période de trois ans, à compter de l’année suivant celle au cours de laquelle le montant de ses recettes fiscales prévues auxdits articles 1594 A et 1595 a été égal ou supérieur à celui constaté en 2019 par l’intermédiaire d’une imputation sur les attributions mensuelles de fiscalité prévues à l’article L. 333211 du code général des collectivités territoriales. Chaque collectivité concernée peut également procéder à des remboursements anticipés dès 2020.

« Un décret fixe les conditions de mise en œuvre des dispositions du présent II. »

II.  La perte de recettes résultant pour l’État de l’allongement de la période durant laquelle une collectivité territoriale ayant bénéficié du versement d’une avance remboursable en 2020 et en 2021 aux termes des dispositions du présent article pourrait ne pas être tenue de procéder aux remboursements desdites avances tant que le montant des recettes fiscales prévues aux articles 1594 A et 1595 du code général des impôts n’aura pas été égal ou supérieur à celui constaté en 2019 est compensée, à due concurrence, par le création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Article 7 bis A

(Supprimé)

……………………………………………………………………………………………..

TITRE II

DISPOSITIONS RELATIVES À L’ÉQUILIBRE DES RESSOURCES
ET DES CHARGES

Article 8

I.  Pour 2020, l’ajustement des ressources tel qu’il résulte des évaluations révisées figurant à l’état A annexé à la présente loi et la variation des charges du budget de l’État sont fixés aux montants suivants :

  

 

(En millions d’euros)*

 

Ressources

Charges

Solde

Budget général

 

 

 

Recettes fiscales brutes / dépenses brutes

-21 461

14 403

 

     À déduire : Remboursements et dégrèvements

1 668

1 668

 

Recettes fiscales nettes / dépenses nettes

23 129

12 735

 

Recettes non fiscales 

303

 

 

Recettes totales nettes / dépenses nettes

23 431

12 735

 

     À déduire : Prélèvements sur recettes au profit des
collectivités territoriales et de l’Union européenne 

1 068 

 

 

Montants nets pour le budget général

-24 499

12 735

-37 235

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants

 

 

 

Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours

-24 499

12 735

 

Budgets annexes

 

 

 

Contrôle et exploitation aériens

 

 

 

Publications officielles et information administrative  

 

 

 

Totaux pour les budgets annexes

 

 

 

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants :

 

 

 

Contrôle et exploitation aériens

 

 

 

Publications officielles et information administrative

 

 

 

Totaux pour les budgets annexes, y compris fonds de concours

 

 

 

Comptes spéciaux

 

 

 

Comptes d’affectation spéciale

70

 

70

Comptes de concours financiers

 

2 350

2 350

Comptes de commerce (solde)

 

 

11

Comptes d’opérations monétaires (solde)

 

 

 

Solde pour les comptes spéciaux

 

 

2 431

         Solde général

 

 

-39 665

* Les montants figurant dans le présent tableau sont arrondis au million d’euros le plus proche ; il résulte de l’application de ce principe que le montant arrondi des totaux et soustotaux peut ne pas être égal à la somme des montants arrondis entrant dans son calcul.

 

II.  Pour 2020 :

 Les ressources et les charges de trésorerie qui concourent à la réalisation de l’équilibre financier sont évaluées comme suit :

  

(En milliards d’euros)

Besoin de financement

 

Amortissement de la dette à moyen et long termes

136,2

     Dont remboursement du nominal à valeur faciale

130,5

     Dont suppléments d’indexation versés à l’échéance (titres indexés)

5,7

Amortissement de la dette reprise de SNCF Réseau

1,7

Amortissement des autres dettes reprises

0,5

Déficit à financer

225,1

Autres besoins de trésorerie

0,7

       Total

364,2

Ressources de financement

 

Émission de dette à moyen et long termes, nette des rachats

260,0

Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement

Variation nette de l’encours des titres d’État à court terme

82,9

Variation des dépôts des correspondants

1,8

Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l’État

9,0

Autres ressources de trésorerie

10,5

       Total

364,2

;

 

 Le plafond de la variation nette, appréciée en fin d’année et en valeur nominale, de la dette négociable de l’État d’une durée supérieure à un an est fixé à 129,5 milliards d’euros.

III.  Pour 2020, le plafond d’autorisation des emplois rémunérés par l’État, exprimé en équivalents temps plein travaillé, demeure inchangé.

 

SECONDE PARTIE

MOYENS DES POLITIQUES PUBLIQUES ET DISPOSITIONS SPÉCIALES

TITRE Ier

AUTORISATIONS BUDGÉTAIRES POUR 2020. – CRÉDITS DES MISSIONS

Article 9

I.  Il est ouvert aux ministres, pour 2020, au titre du budget général, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement supplémentaires s’élevant respectivement aux montants de 18 276 261 186 € et de 14 473 061 186 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état B annexé à la présente loi.

II.  Il est annulé pour 2020, au titre du budget général, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 245 000 000 € et de 70 000 000 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état B annexé à la présente loi.

Article 10

I. – Il est ouvert aux ministres, pour 2020, au titre des comptes de concours financiers, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement supplémentaires s’élevant respectivement aux montants de 2 350 000 000 € et de 2 350 000 000 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état D annexé à la présente loi.

II.  (Supprimé)

 

TITRE II

DISPOSITIONS PERMANENTES

I.  Mesures fiscales et budgétaires non rattachées

……………………………………………………………………………………………..

Article 15

I.  L’article 7 de la loi  2020289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 est ainsi rédigé :

« Art. 7.  La caisse centrale de réassurance, agissant avec la garantie de l’État, est habilitée à pratiquer les opérations d’assurance et de réassurance, intervenant avant le 31 décembre 2020, des risques d’assurancecrédit couvrant des assurés situés en France.

« L’engagement maximal de l’État en faveur de la caisse centrale de réassurance est limité à 8 milliards d’euros pour la garantie des encours des dispositifs de réassurance des risques individuels et à 2 milliards d’euros pour la garantie des pertes finales liées à la mise en œuvre des dispositifs de réassurance de portefeuilles de risques. La garantie des dispositifs de réassurance de portefeuilles de risques inclut les risques mentionnés au e du 1° de l’article L. 4322 du code des assurances.

« La garantie de l’État n’est acquise que dans la mesure où l’assureurcrédit cosignataire du traité de réassurance conserve à sa charge, pour chaque risque réassuré, une part minimale de risque. Pour les dispositifs de réassurance de portefeuilles de risques, cette part ne peut être inférieure à 25 %.

« Au titre des dispositifs de réassurance de portefeuilles de risques, les traités de réassurance conclus entre la caisse centrale de réassurance et les assureurscrédit couvrent des risques rattachés à la période entre le 16 mars 2020 et le 31 décembre 2020, non réalisés à la date de signature des traités de réassurance et non réassurés dans le cadre des dispositifs de réassurance de risques individuels.

« Un décret précise les conditions d’application du présent article, notamment les conditions d’exercice et de rémunération de la garantie de l’État, le fait générateur de l’appel en garantie de l’État, les catégories d’opérations de réassurance pratiquées et la part de risque que l’assureurcrédit cosignataire du traité de réassurance conserve à sa charge.

« Les dispositions du présent article s’appliquent aux traités de réassurance liés à la mise en œuvre des dispositifs de réassurance de risques individuels et des dispositifs de réassurance de portefeuilles de risques, déjà conclus entre la caisse centrale de réassurance et les assureurscrédit entre le 23 mars 2020 et sa date d’entrée en vigueur. »

II.  Dans un délai de dixhuit mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant l’efficacité du dispositif prévu à l’article 7 de la loi n° 2020289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 dans sa rédaction résultant du I du présent article au regard du niveau de fonds propres des assureurs crédit et de la capacité du marché à prendre à nouveau à sa charge les risques de crédit.

……………………………………………………………………………………………..

Articles 16 bis A et 16 bis B 

(Supprimés)

……………………………………………………………………………………………..

Article 16 quater A

(Supprimé)

Article 16 quater

Le III de l’article 46 de la loi  20051719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006 est ainsi modifié :

 Avant l’antépénultième alinéa, sont insérés quatre alinéas ainsi rédigés :

« La gestion des prêts participatifs retracés sur la deuxième section peut être confiée à Bpifrance Financement SA. Une convention entre l’État et Bpifrance Financement SA précise les conditions de mise en œuvre, sous le contrôle, au nom et pour le compte de l’État, des prêts participatifs, les modalités d’enregistrement comptable des opérations et les conditions dans lesquelles cet enregistrement est attesté par un commissaire aux comptes.

« Cette convention emporte mandat à Bpifrance Financement SA d’assurer le versement des prêts et l’encaissement des remboursements, de procéder à certaines opérations de gestion courante et de recouvrement amiable et contentieux des recettes et de réaliser toutes opérations de maniement des fonds issus de cette activité assurée au nom et pour le compte de l’État, qui demeure le titulaire des droits et obligations nés au titre de ces opérations. Elle prévoit une reddition au moins annuelle des comptes.

« La convention peut autoriser Bpifrance Financement SA à déléguer la mise en œuvre de certaines missions liées à ce mandat à ses filiales ou à des organismes publics ou privés agissant pour son compte. La convention décrit les conditions et les modalités selon lesquelles Bpifrance Financement SA confie ces missions à des tiers afin d’assurer le suivi des opérations et leur restitution dans la comptabilité de l’État.

« Les modalités d’utilisation des crédits inscrits pour les prêts participatifs du fonds de développement économique et social sont fixées par décret. » ;

 L’avantdernier alinéa est complété par les mots : « , hors microentreprises, ainsi que des entreprises de taille intermédiaire » ;

 Avant le dernier alinéa, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :

« La gestion des avances remboursables et des prêts bonifiés retracés sur la quatrième section est confiée à Bpifrance Financement SA.

« Une convention entre l’État et Bpifrance Financement SA précise les conditions de mise en œuvre, sous le contrôle, au nom et pour le compte de l’État, des avances remboursables et des prêts bonifiés, les modalités d’enregistrement comptable des opérations et les conditions dans lesquelles cet enregistrement est attesté par un commissaire aux comptes.

« Cette convention emporte mandat à Bpifrance Financement SA d’assurer le versement des avances et des prêts et l’encaissement des remboursements, de procéder à certaines opérations de gestion courante et de recouvrement amiable des recettes et de réaliser toutes opérations de maniement des fonds issus de cette activité assurée au nom et pour le compte de l’État, qui demeure le titulaire des droits et obligations nés au titre de ces opérations. Elle prévoit une reddition au moins annuelle des comptes. »

……………………………………………………………………………………………..

Article 16 octies

Le IX de l’article 6 de la loi  2020289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 est ainsi modifié :

 Au b, après le mot : « loi », sont insérés les mots : « , la garantie de l’État accordée à la Banque de France dans les conditions définies à l’article 12 de la loi        du       de finances rectificative pour 2020, la garantie de l’État accordée à la Banque européenne d’investissement dans les conditions définies à l’article 14 de la même loi, la garantie de l’État accordée à l’Union européenne dans les conditions définies à l’article 13 de ladite loi, la garantie de l’État accordée à l’Agence française de développement dans les conditions définies à l’article 16 de la même loi » ;

 Après le e, sont insérés des f à h ainsi rédigés :

« f) Le remboursement anticipé des créances de report en arrière des déficits. À cette fin, le comité dispose notamment d’une statistique mensuelle sur le montant des créances remboursées au titre des pertes de l’exercice 2020 ;

« g) Le dégrèvement exceptionnel de cotisation foncière des entreprises de taille petite ou moyenne des secteurs relevant du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du sport, de la culture, du transport aérien et de l’évènementiel. À cette fin, le comité dispose notamment d’une statistique mensuelle sur le nombre de collectivités territoriales ayant instauré un dégrèvement de cotisation foncière des entreprises et sur le montant des dégrèvements accordés ;

« h) Les exonérations de cotisations patronales et les remises de dette prévues à l’article 18 de la loi        du       précitée. À cette fin, le comité dispose de la liste détaillée de chacun des secteurs et soussecteurs mentionnés au I du même article 18, des règles d’appréciation de la baisse du chiffre d’affaires prévue au b du 1° du même I ainsi que des modalités de mise en œuvre des plans d’apurement et des remises partielles. Ces informations sont complétées par une statistique mensuelle sur le montant des exonérations et des remises accordées pour chaque secteur et soussecteur d’activité ainsi que le nombre et la durée moyenne des plans d’apurement et le taux de refus opposés aux demandes de remises partielles. »

……………………………………………………………………………………………..

Article 16 decies

I.  Par dérogation à l’article L. 331-6 du code des juridictions financières, le mandat des membres du Conseil des prélèvements obligatoires arrivant à terme en juillet 2020 est prolongé pour une durée de trois mois, qui s’impute sur la durée du mandat des membres appelés à les remplacer.

II.  La seconde phrase du premier alinéa de l’article L. 3316 du code des juridictions financières est supprimée.

Article 16 undecies (nouveau)

I.  Au premier alinéa du 1° du I de l’article 244 quater E du code général des impôts, l’année : « 2020 » est remplacée par l’année : « 2023 ».

II.  La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Article 17

I.  Par dérogation aux articles L. 233326, L. 233328 et L. 521121 du code général des collectivités territoriales, les communes et les établissements publics de coopération intercommunale ayant institué une taxe de séjour ou une taxe de séjour forfaitaire applicable au titre de l’année 2020 peuvent, par une délibération prise au plus tard le 31 juillet 2020, en exonérer totalement les redevables au titre de cette même année pour les périodes et dans les conditions prévues au présent article. Lorsqu’elle est décidée, l’exonération s’applique également, le cas échéant, aux taxes additionnelles prévues aux articles L. 33331 et L. 253117 du code général des collectivités territoriales.

II.  L’exonération s’applique aux redevables de la taxe de séjour forfaitaire pour les sommes dues pour l’ensemble de l’année 2020.

Les sommes déjà acquittées au titre de la taxe de séjour forfaitaire au titre de l’année 2020 font l’objet d’une restitution, sur présentation par le redevable d’une demande en ce sens à la commune ou à l’établissement public de coopération intercommunale. Les montants à restituer comprennent, le cas échéant, les taxes additionnelles prévues aux articles L. 33331 et L. 253117 du code général des collectivités territoriales dès lors que cellesci ont été acquittées par le redevable.

Lorsqu’ils sont situés sur le territoire d’une commune ou d’un établissement public de coopération intercommunale ayant adopté la délibération prévue au I du présent article, les logeurs, les hôteliers, les propriétaires et les intermédiaires mentionnés à l’article L. 233340 du code général des collectivités territoriales sont dispensés de la déclaration prévue à l’article L. 233343 du même code au titre de l’année 2020.

III.  L’exonération s’applique à l’ensemble des redevables de la taxe de séjour pour les nuitées effectuées entre le 6 juillet 2020 et le 31 décembre 2020.

Le cas échéant, les montants de taxe de séjour acquittés pour une nuitée postérieure à la date du 6 juillet 2020 font l’objet d’une restitution sur présentation d’une demande en ce sens par le redevable au professionnel préposé à la collecte de la taxe de séjour. Les montants à restituer comprennent, le cas échéant, les taxes additionnelles prévues aux articles L. 33331 et L. 253117 du code général des collectivités territoriales dès lors que cellesci ont été acquittées par le redevable.

Le cas échéant, les montants de taxe de séjour acquittés pour une nuitée postérieure au 6 juillet 2020 et non restitués au redevable par le professionnel préposé à la collecte de la taxe de séjour au 30 juin 2021 font l’objet d’un reversement à la commune ou à l’établissement public de coopération intercommunale. Les montants à reverser comprennent, le cas échéant, les taxes additionnelles prévues aux mêmes articles L. 33331 et L. 253117 dès lors que cellesci ont été acquittées par le redevable.

IV.  Pour l’application des II et III du présent article, la délibération prise en application du I s’applique à toutes les natures ou catégories d’hébergements à titre onéreux proposés sur le territoire concerné.

La délibération est transmise au service de fiscalité directe locale de la direction départementale des finances publiques de rattachement de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale au plus tard le 3 août 2020.

Nonobstant toute disposition contraire, l’administration publie les informations relatives aux délibérations prises par les communes et les établissements publics de coopération intercommunale relatives à la taxe de séjour due au titre de 2020 avant le 31 août 2020, au regard des délibérations qui lui auront été transmises à cette date.

V.  Le présent article s’applique aux délibérations mentionnées au I prises à compter du 10 juin 2020.

VI.  Le présent article s’applique à la Ville de Paris et à la métropole de Lyon.

Articles 17 bis A à 17 bis E

(Supprimés)

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Article 17 ter

I.  Le chapitre II du titre Ier de la première partie du livre Ier du code général des impôts est ainsi modifié :

 Après le 2° de la section V, il est inséré un  bis ainsi rédigé :

«  bis : Crédit d’impôt pour dépenses de création audiovisuelle et cinématographique, redevances versées aux organismes de gestion collective et rémunérations versées directement aux auteurs

« Art. 220 sexies A.  I.  Les entreprises exerçant l’activité d’éditeur de services de télévision, de services de radio ou de services de médias audiovisuels à la demande au sens des quatrième à dernier alinéas de l’article 2 de la loi  861067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et soumises à l’impôt sur les sociétés peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt au titre des dépenses mentionnées au II du présent article lorsqu’elles justifient d’une diminution de chiffre d’affaires d’au moins 10 % pour la période allant du 1er mars 2020 au 31 décembre 2020, par comparaison avec la période allant du 1er mars 2019 au 31 décembre 2019.

« Lorsqu’un éditeur de services de télévision mentionné au premier alinéa du présent I détient une filiale dont l’objet social exclusif est de procéder à l’investissement en parts de producteur dans le financement d’œuvres cinématographiques, le chiffre d’affaires de cette filiale est additionné à celui de l’éditeur, à proportion du pourcentage de détention de la filiale par l’éditeur, pour l’appréciation de la diminution de chiffre d’affaires mentionnée au même premier alinéa.

« La filiale mentionnée au deuxième alinéa peut bénéficier du crédit d’impôt prévu au premier alinéa au titre de la dépense mentionnée au b du 1° du II.

« II.  Le crédit d’impôt est égal à 15 % du montant total des dépenses suivantes exposées du 1er mars 2020 au 31 décembre 2020 en France, dans un autre État membre de l’Union européenne ou dans un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales, dès lors qu’elles entrent dans la détermination du résultat imposable :

«  Les dépenses exposées par les éditeurs de services de télévision ou de services de médias audiovisuels à la demande contribuant au développement de la production d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles déclarées au Conseil supérieur de l’audiovisuel au titre des obligations prévues au 3° de l’article 27, au 6° de l’article 33 ou au 3° de l’article 332 de la loi  861067 du 30 septembre 1986 précitée, lorsqu’elles relèvent des catégories suivantes :

« a) Achat des droits de diffusion des œuvres ;

« b) Investissement en parts de producteur dans le financement des œuvres ;

« c) Financement des travaux d’écriture et de développement des œuvres ;

« d) Adaptation aux personnes aveugles ou malvoyantes des œuvres prises en compte au titre des obligations mentionnées au premier alinéa du présent  ;

« e) Financement de la formation des auteurs, dans les limites et conditions fixées par les conventions prévues aux articles 28 et 331 de la loi  861067 du 30 septembre 1986 précitée et par les cahiers des charges prévus à l’article 48 de la même loi ;

« f) Promotion des œuvres, dans les limites et conditions fixées par les conventions prévues aux articles 28 et 331 de la loi  861067 du 30 septembre 1986 précitée et par les cahiers des charges prévus à l’article 48 de la même loi ;

«  Les dépenses exposées par les éditeurs de services de télévision, de services de radio ou de services de médias audiovisuels à la demande lorsqu’elles relèvent des catégories suivantes :

« a) Rémunérations versées aux auteurs d’œuvres cinématographiques ou audiovisuelles énumérés à l’article L. 1137 du code de la propriété intellectuelle et aux auteurs d’œuvres radiophoniques mentionnés à l’article L. 1138 du même code ;

« b) Redevances versées aux organismes de gestion collective mentionnés aux articles L. 3211 à L. 3215 dudit code au titre des droits d’auteur ou des droits voisins prévus au livre II de la première partie du même code.

« III.  Les dépenses mentionnées au II du présent article ne peuvent entrer à la fois dans les bases de calcul du crédit d’impôt mentionné au I et dans celle d’un autre crédit d’impôt.

« IV.  Quelle que soit la date de clôture des exercices et quelle que soit leur durée, le crédit d’impôt est calculé sur la période allant du 1er mars 2020 au 31 décembre 2020.

« V.  Les subventions publiques non remboursables reçues par les entreprises et directement affectées aux dépenses mentionnées au II sont déduites des bases de calcul du crédit d’impôt.

« VI.  La somme totale de crédits d’impôt accordés par entreprise ne peut excéder le montant de la diminution de chiffre d’affaires déterminée dans les conditions prévues au I.

« Pour la filiale mentionnée au dernier alinéa du même I, le montant de la diminution de chiffre d’affaires s’entend de la somme du montant de la diminution du chiffre d’affaires de l’éditeur qui la détient et, à proportion du pourcentage de détention, du montant de la diminution de son chiffre d’affaires. » ;

 Après l’article 220 F, il est inséré un article 220 F bis ainsi rédigé :

« Art. 220 F bis.  Le crédit d’impôt prévu à l’article 220 sexies A est imputé sur l’impôt sur les sociétés dû par l’entreprise au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2020 ou du premier exercice clos à compter de cette date.

« Si le montant du crédit d’impôt excède l’impôt dû au titre de cet exercice, l’excédent est restitué.

« L’excédent de crédit d’impôt constitue une créance sur l’État au profit de l’entreprise d’un montant égal. Cette créance est inaliénable et incessible, sauf dans les conditions prévues aux articles L. 31323 à L. 31335 du code monétaire et financier. » ;

 Le j du 1 de l’article 223 O est ainsi rédigé :

« j. Des crédits d’impôt dégagés par chaque société du groupe en application de l’article 220 sexies A ; les dispositions de l’article 220 F bis s’appliquent à la somme de ces crédits d’impôt ; ».

II. – Le I entre en vigueur à une date fixée par décret qui ne peut être postérieure de plus d’un mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer le dispositif législatif lui ayant été notifié comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

Articles 17 quater A à 17 quater D

(Supprimés)

Article 17 quater E

À la seconde phrase du premier alinéa du II de l’article 22 de la loi  2020473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020, après le mot : « environnement », sont insérés les mots : « , la programmation pluriannuelle de l’énergie définie à l’article L. 1411 du code de l’énergie » et les mots : « code de l’énergie » sont remplacés par les mots : « même code ».

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Article 17 nonies

À la fin du IV de l’article 243 de la loi n° 20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, la date : « 1er décembre 2020 » est remplacée par la date : « 1er janvier 2021 ».

Article 17 decies

I.  Les articles L. 134 et L. 135 D du livre des procédures fiscales sont applicables aux données relatives aux bénéficiaires et au règlement des aides versées par le fonds mentionné à l’article 1er de l’ordonnance n° 2020317 du 25 mars 2020 portant création d’un fonds de solidarité à destination des entreprises particulièrement touchées par les conséquences économiques, financières et sociales de la propagation de l’épidémie de covid19 et des mesures prises pour limiter cette propagation. 

II.  (Supprimé)

Article 17 undecies A

(Supprimé)

Article 17 undecies

Le délai pour désigner les membres des commissions prévues aux articles 1650, 1650 A et 1650 B du code général des impôts est porté, pour l’année 2020, à trois mois à compter, selon les cas, du renouvellement général des conseils municipaux, du renouvellement du conseil de Paris ou du conseil de la métropole de Lyon ou de l’installation de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale suivant le renouvellement général des conseils municipaux.

Article 17 duodecies

À titre exceptionnel, les organismes de recouvrement mentionnés aux articles L. 2131 et L. 7521 du code de la sécurité sociale ainsi qu’à l’article L. 7233 du code rural et de la pêche maritime peuvent mettre fin, avant le 31 décembre 2020, aux contrôles mis en œuvre en application de l’article L. 2437 du code de la sécurité sociale et de l’article L. 7247 du code rural et de la pêche maritime qui n’ont pas été clôturés avant le 23 mars 2020 par l’envoi des lettres d’observation mentionnées au premier alinéa de l’article L. 24371 A du code de la sécurité sociale ou au quatrième alinéa de l’article L. 72411 du code rural et de la pêche maritime.

L’organisme mentionné au premier alinéa du présent article met fin au contrôle en cours en informant le cotisant concerné par tout moyen donnant date certaine à leur réception que le contrôle est annulé et qu’aucun redressement ni observation appelant à une mise en conformité ne seront établis au titre de celui-ci. Par conséquent, le quatrième alinéa de l’article L. 72411 du code rural et de la pêche maritime et l’article L. 24371 A du code de la sécurité sociale ne sont pas applicables. Les contrôles auxquels il est mis fin dans les conditions prévues au présent article ne sont pas pris en compte pour l’application des dispositions de l’article L. 243124 du code de la sécurité sociale. Un nouveau contrôle peut être réalisé, au titre de la même période, sur les points de la législation applicable ayant déjà fait l’objet d’une vérification à laquelle il a été mis fin dans le cadre du présent article.

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Article 17 quaterdecies

Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de deux mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport portant sur les évolutions possibles des dispositifs de bonus, de prime à la conversion et de malus écologique destinés à inciter à l’acquisition de véhicules propres et à la mobilité propre.

Ce rapport évalue les avantages, les inconvénients et le coût pour les finances publiques des hypothèses d’évolution suivantes :

 Mieux cibler les véhicules éligibles, notamment au regard des enjeux d’amélioration de la qualité de l’air et de transition énergétique ;

 Accompagner le retrait du marché à l’horizon 2040 des véhicules à carburants fossiles, selon les objectifs de la loi  20191428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités, tout en favorisant les modèles plus légers, par la prise en compte d’un critère relatif à la masse ;

 Renforcer le niveau des aides en faveur des ménages les plus modestes, par des dispositifs d’aides complémentaires tels qu’un prêt à taux zéro pour l’achat de véhicules à faibles ou très faibles émissions ;

 Ouvrir la prime à la conversion de véhicules à motorisation thermique vers l’électrique via le mécanisme de rétrofit ;

 Ouvrir la prime à la conversion au développement de solutions de transport alternatives à la voiture individuelle pour encourager le report modal : vélo, vélo à assistance électrique, covoiturage, autopartage ou encore usage des transports en commun ;

 Améliorer la lisibilité des dispositifs mentionnés aux 1° à 5° pour les consommateurs et pour les acteurs économiques en inscrivant l’évolution des dispositifs de soutien à l’acquisition de véhicules propres sur une trajectoire pluriannuelle.

Article 17 quindecies 

(Supprimé)

I bis.  Dispositions relatives aux budgets annexes et aux comptes d’affectation spéciale

(Division et intitulé supprimés)

Article 17 sexdecies

(Supprimé)

II.  Autres mesures

Action extérieure de l’État

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Écologie, développement et mobilité durables

Article 18 C

Les propriétaires de lots de la copropriété « Le Signal », sise 2, Boulevard du Front de Mer à SoulacsurMer (Gironde), visée par un arrêté municipal portant ordre d’évacuation et d’interdiction définitive d’occupation en raison des risques d’effondrement engendrés par le recul du trait de côte, peuvent prétendre à une indemnisation en compensation des préjudices résultant de la perte d’usage de leur bien en tant que résidence principale ou secondaire. Cette indemnité est prise en charge par l’État à hauteur de 70 % de la valeur vénale, déterminée abstraction faite du risque d’effondrement, du bien concerné.

Le versement de l’indemnité aux propriétaires concernés, qui doit être demandé avant le 31 décembre 2021, est conditionné :

 Au transfert de la propriété du bien à une personne publique identifiée en accord avec le représentant de l’État dans le département ;

 À la renonciation de la part des propriétaires à toute demande indemnitaire en lien avec ce bien, et faisant l’objet d’un contentieux en cours ou futur.

 

Plan d’urgence face à la crise sanitaire

Article 18

I.  Les cotisations et contributions sociales mentionnées au I de l’article L. 24113 du code de la sécurité sociale, à l’exception des cotisations affectées aux régimes de retraite complémentaire légalement obligatoires, dues au titre des revenus déterminés en application de l’article L. 2421 du même code ou de l’article L. 74110 du code rural et de la pêche maritime, font l’objet d’une exonération totale dans les conditions prévues au présent I.

Cette exonération est applicable aux cotisations dues sur les rémunérations des salariés mentionnés au II de l’article L. 24113 du code de la sécurité sociale :

 Au titre de la période d’emploi comprise entre le 1er février 2020 et le 31 mai 2020, par les employeurs de moins de deux cent cinquante salariés qui exercent leur activité principale :

a) Soit dans ceux des secteurs relevant du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du sport, de la culture, du transport aérien et de l’évènementiel qui ont été particulièrement affectés par les conséquences économiques et financières de la propagation de l’épidémie de covid19 au regard de la réduction de leur activité, en raison notamment de leur dépendance à l’accueil du public ;

b) Soit dans les secteurs dont l’activité dépend de celle des secteurs mentionnés au a et qui ont subi une très forte baisse de leur chiffre d’affaires ;

c) (Supprimé)

 Au titre de la période d’emploi comprise entre le 1er février 2020 et le 30 avril 2020, par les employeurs de moins de dix salariés dont l’activité principale relève d’autres secteurs que ceux mentionnés au 1°, implique l’accueil du public et a été interrompue du fait de la propagation de l’épidémie de covid19, à l’exclusion des fermetures volontaires.

En Guyane et à Mayotte, les périodes d’emploi prévues aux 1° et 2° du présent I s’étendent du 1er février 2020 jusqu’au dernier jour du mois au cours duquel l’état d’urgence sanitaire prend fin dans ces collectivités.

Le cas échéant, pour les employeurs pour lesquels l’interdiction d’accueil du public a été prolongée, les périodes d’emploi prévues aux mêmes 1° et 2° s’étendent du 1er février 2020 jusqu’au dernier jour du mois précédant celui de l’autorisation d’accueil du public.

La perte de chiffre d’affaires requise pour bénéficier des mesures du présent I prend notamment en compte la saisonnalité importante de certains secteurs d’activité mentionnés aux a et b du 1°.

Les conditions de la mise en œuvre des 1° et 2° ainsi que la liste des secteurs d’activité mentionnés au présent I sont fixées par décret.

Cette exonération est appliquée sur les cotisations et contributions sociales mentionnées au présent I restant dues après application de la réduction prévue au I de l’article L. 24113 du code de la sécurité sociale ou de toute autre exonération totale ou partielle de cotisations sociales ou de taux spécifiques, d’assiettes et de montants forfaitaires de cotisations. Elle est cumulable avec l’ensemble de ces dispositifs.

II.  Les revenus d’activité au titre desquels les cotisations et contributions sociales dues par l’employeur font l’objet d’une exonération dans les conditions prévues au I du présent article ouvrent droit à une aide au paiement de leurs cotisations et contributions dues aux organismes de recouvrement des cotisations et contributions sociales égale à 20 % du montant de ces revenus.

Le montant de cette aide est imputable sur l’ensemble des sommes dues aux organismes de recouvrement mentionnés aux articles L. 2131 et L. 7524 du code de la sécurité sociale et à l’article L. 7253 du code rural et de la pêche maritime au titre de l’année 2020, après application de l’exonération mentionnée au I du présent article et de toute autre exonération totale ou partielle applicable. Pour l’application des articles L. 13342 et L. 24211 du code de la sécurité sociale, cette aide est assimilée à une mesure de réduction.

III.  Lorsqu’ils exercent leur activité principale dans les conditions définies au 1° du I du présent article ou dans les secteurs mentionnés au 2° du même I, les travailleurs indépendants mentionnés à l’article L. 6111 du code de la sécurité sociale qui n’ont pas exercé l’option prévue à l’article L. 6137 du même code et les travailleurs non salariés agricoles mentionnés à l’article L. 7224 du code rural et de la pêche maritime bénéficient d’une réduction des cotisations et contributions de sécurité sociale. Le montant de la réduction est fixé, pour chacun de ces secteurs, par décret.

Cette réduction porte sur les cotisations et contributions de sécurité sociale dues au titre de l’année 2020. Elle s’applique dans la limite des montants dus aux organismes de recouvrement mentionnés aux articles L. 2131 et L. 7524 du code de la sécurité sociale et à l’article L. 7231 du code rural et de la pêche maritime au titre de cet exercice.

Pour déduire de leurs cotisations provisionnelles mentionnées à l’article L. 13162 du code de la sécurité sociale exigibles en 2020 la réduction prévue au premier alinéa du présent III, les travailleurs indépendants peuvent appliquer au revenu estimé qu’ils déclarent en application de l’avant–dernier alinéa de l’article L. 13162 du code de la sécurité sociale un abattement dont le montant est fixé par décret. Les majorations de retard prévues au même avant–dernier alinéa ne sont pas applicables au titre des revenus de l’année 2020.

IV.  Les travailleurs indépendants relevant du dispositif mentionné à l’article L. 6137 du code de la sécurité sociale peuvent déduire des montants de chiffre d’affaires ou de recettes déclarés au titre des échéances mensuelles ou trimestrielles de l’année 2020 les montants correspondant au chiffre d’affaires ou aux recettes réalisés au titre des mois :

 De mars 2020 à juin 2020, pour ceux dont l’activité correspond aux critères mentionnés au 1° du I du présent article ;

 De mars 2020 à mai 2020, pour ceux dont l’activité relève des secteurs mentionnés au 2° du même I.

V.  Les artistesauteurs mentionnés à l’article L. 3821 du code de la sécurité sociale dont le revenu artistique en 2019 est supérieur ou égal à 3 000 € bénéficient d’une réduction des cotisations et contributions de sécurité sociale dont ils sont redevables au titre de l’année 2020, dont le montant est fixé par décret. Ce montant, d’au moins 500 €, est différent selon que le revenu artistique en 2019 est :

 Inférieur ou égal à huit cents fois le salaire horaire minimum interprofessionnel de croissance ;

 Strictement supérieur à huit cents fois le salaire horaire minimum interprofessionnel de croissance et inférieur ou égal à deux mille fois le salaire horaire minimum interprofessionnel de croissance ;

 Strictement supérieur à deux mille fois le salaire horaire minimum interprofessionnel de croissance.

Pour les artistesauteurs dont les revenus servant de base au calcul des cotisations sont constitués du montant des revenus imposables au titre des bénéfices non commerciaux majorés de 15 %, cette réduction est applicable sur les acomptes provisionnels des cotisations et contributions de sécurité sociale calculés au titre de l’année 2020 dus à l’organisme de recouvrement mentionné au premier alinéa de l’article L. 3825 du code de la sécurité sociale. La régularisation définitive de ces acomptes tient compte de cette réduction dans la limite des cotisations et contributions de sécurité sociale dues au titre de l’année 2020.

Pour les artistesauteurs dont les revenus servant de base au calcul des cotisations sont constitués du montant brut des droits d’auteur et ont fait l’objet d’un précompte, le montant correspondant à cette réduction est versé, dans la limite des cotisations et contributions de sécurité sociale dues au titre de l’année 2020 à l’artisteauteur, par l’organisme de recouvrement mentionné à l’avant–dernier alinéa du présent V lorsque le revenu de l’année 2020 est connu.

VI.  Les employeurs ou les travailleurs indépendants pour lesquels des cotisations et contributions sociales resteraient dues à la date du 30 juin 2020 peuvent bénéficier, sans préjudice des dispositions des I à III du présent article, de plans d’apurement conclus avec les organismes de recouvrement.

Peuvent faire l’objet de ces plans d’apurement l’ensemble des cotisations et contributions mentionnées au dernier alinéa du I, à la charge des employeurs, les cotisations et contributions personnelles dues aux organismes mentionnés au deuxième alinéa du III, à la charge des travailleurs indépendants, ainsi que celles qui, étant à la charge des salariés, ont été précomptées sans être reversées à ces mêmes organismes, pourvu que ces plans prévoient en priorité leur règlement, constatées au 30 juin 2020. Pour les travailleurs indépendants, les plans pourront inclure des dettes constatées au 31 octobre 2020.

Le cas échéant, les plans tiennent compte des exonérations et remises prévues en application du présent article.

Les directeurs des organismes de recouvrement peuvent adresser, avant le 30 novembre 2020, des propositions de plan d’apurement à l’ensemble des travailleurs indépendants et aux entreprises de moins de deux cent cinquante salariés. À défaut d’opposition ou de demande d’aménagement par le cotisant dans un délai d’un mois, le plan est réputé accepté.

Les employeurs ou les travailleurs indépendants peuvent également demander aux directeurs des organismes de recouvrement, avant la même date, le bénéfice d’un plan d’apurement.

Les pénalités et majorations de retard dont sont redevables du fait de leurs dettes de cotisations et contributions sociales les cotisants qui concluent avec l’organisme de recouvrement dont ils relèvent des plans d’apurement dans les conditions mentionnées au présent VI sont remises d’office à l’issue du plan, sous réserve du respect de celuici.

VII.  Les employeurs de moins de deux cent cinquante salariés au 1er janvier 2020 qui ne bénéficient pas des exonérations et de l’aide prévues aux I et II peuvent demander à bénéficier, dans le cadre des plans d’apurement qu’ils ont conclus dans les conditions prévues au VI, d’une remise partielle des dettes de cotisations et contributions patronales constituées au titre des périodes d’activité courant du 1er février 2020 au 31 mai 2020.

La remise peut être accordée par le directeur de l’organisme de recouvrement aux employeurs dont l’activité a été réduite au cours de la période mentionnée au premier alinéa du présent VII d’au moins 50 % par rapport à la même période de l’année précédente. Le niveau de cette remise ne peut excéder 50 % des sommes dues. La réduction de l’activité est appréciée selon des modalités définies par décret pour le bénéfice du fonds de solidarité créé par l’ordonnance n° 2020317 du 25 mars 2020 portant création d’un fonds de solidarité à destination des entreprises particulièrement touchées par les conséquences économiques, financières et sociales de la propagation de l’épidémie de covid19.

Le bénéfice de la remise partielle de cotisations et contributions patronales est acquis, sous réserve du remboursement de la totalité des cotisations et contributions salariales incluses dans les plans conclus en application du VI du présent article.

VII bis.  Les travailleurs indépendants mentionnés à l’article L. 6111 du code de la sécurité sociale qui n’ont pas exercé l’option prévue à l’article L. 6137 du même code et les travailleurs non salariés agricoles mentionnés à l’article L. 7224 du code rural et de la pêche maritime qui ne bénéficient pas de la réduction des cotisations et contributions sociales prévue au III du présent article peuvent demander à bénéficier, dans le cadre des plans d’apurement qu’ils ont conclus dans les conditions prévues au VI, d’une remise partielle des dettes des cotisations et contributions sociales dues au titre de l’année 2020.

La remise peut être accordée par le directeur de l’organisme de recouvrement aux travailleurs indépendants et aux travailleurs non-salariés agricoles dont l’activité a été réduite au cours de la période d’activité courant du 1er février 2020 au 31 mai 2020 d’au moins 50 % par rapport à la même période de l’année précédente. La réduction de l’activité est appréciée selon les modalités définies par décret pour le bénéfice du fonds de solidarité créé par l’ordonnance n° 2020317 du 25 mars 2020 portant création d’un fonds de solidarité à destination des entreprises particulièrement touchées par les conséquences économiques, financières et sociales de la propagation de l’épidémie de covid19.

Le niveau de cette remise ne peut excéder 50 % du montant de réduction prévu au premier alinéa du III du présent article au titre des secteurs mentionnés au 2° du I.

VII ter.  Les nonsalariés agricoles mentionnés à l’article L. 7224 du code rural et de la pêche maritime dont l’activité entre dans le champ des secteurs mentionnés au I du présent article et dont le chiffre d’affaires a subi une forte baisse peuvent opter pour que les cotisations et contributions dues au titre de l’année 2020 soient calculées sur les revenus de l’année 2020. Cette option est subordonnée à la réalisation d’une baisse du chiffre d’affaires d’au moins 50 % entre le 15 mars 2020 et le 15 mai 2020 par rapport à la même période de l’année précédente ou par rapport au chiffre d’affaires de l’année 2019, rapporté à une période de deux mois. Les conditions de mise en œuvre du présent VII ter sont précisées par décret. Cette option n’est pas cumulable avec la réduction mentionnée au III.

VIII.  Le bénéfice des dispositions du VI est subordonné, pour les grandes entreprises au sens de l’article 3 du décret n° 20081354 du 18 décembre 2008 relatif aux critères permettant de déterminer la catégorie d’appartenance d’une entreprise pour les besoins de l’analyse statistique et économique, à l’absence, entre le 5 avril 2020 et le 31 décembre 2020, dans des conditions fixées par décret, de décision de versement des sommes mentionnées à l’article L. 23212 du code de commerce ou des rachats d’actions mentionnés aux articles L. 225206 à L. 225217 du même code.

Les dispositions du premier alinéa de l’article 4 de l’ordonnance n° 2020312 du 25 mars 2020 relative à la prolongation de droits sociaux ne sont pas applicables aux entreprises qui ne respecteraient pas les conditions mentionnées au premier alinéa du présent VIII et n’acquitteraient pas les cotisations et contributions mentionnées au I à leur date d’exigibilité.

Le bénéfice des dispositions du VII est subordonné au fait, pour l’employeur, d’être à jour de ses obligations déclaratives ou de paiement à l’égard de l’organisme de recouvrement concernant les cotisations et contributions sociales exigibles pour les périodes d’emploi antérieures au 1er janvier 2020. La condition de paiement est considérée comme satisfaite dès lors que l’employeur a conclu et respecte un plan d’apurement des cotisations restant dues ou avait conclu et respectait un plan antérieurement au 15 mars 2020.

Le cotisant ne peut bénéficier des dispositions des I à III et de la remise prévue au VII du présent article en cas de condamnation en application des articles L. 82211, L. 82213 et L. 82215 du code du travail au cours des cinq années précédentes.

Les employeurs peuvent, jusqu’au 31 octobre 2020, régulariser leurs déclarations sociales afin de bénéficier des exonérations et de l’aide prévues aux I et II du présent article sans application des pénalités.

IX.  Les dispositions du présent article sont applicables à Mayotte et SaintPierreetMiquelon, sous réserve des adaptations liées aux modalités d’application du régime de sécurité sociale dans ces collectivités.

X.  A.  Le Gouvernement remet au président et au rapporteur général des commissions permanentes de l’Assemblée nationale et du Sénat chargées des finances, dans un délai de deux mois à compter de la publication de la présente loi, un rapport sur les dispositifs de soutien prévus au présent article, précisant notamment :

 La liste détaillée de chacun des secteurs mentionnés aux 1° et 2° du I, en précisant, le cas échéant, pour chacun de ces secteurs, la correspondance avec les sections, divisions, groupes, classes et sousclasses correspondants de la nomenclature d’activités française et le code associé ;

 Les conditions de mise en œuvre des modalités d’appréciation de la baisse de chiffre d’affaires mentionnée au b du 1° du I ;

 Les modalités de mise en œuvre des dispositifs de soutien, notamment s’agissant des plans d’apurement et des remises partielles de dettes sociales mentionnés aux VI et VII, en indiquant les instructions adressées aux organismes de recouvrement chargés de mettre en œuvre ces dispositifs.

B.  À compter du quatrième mois suivant celui de la publication de la présente loi, le Gouvernement remet au président et au rapporteur général des commissions permanentes de l’Assemblée nationale et du Sénat chargées des finances un rapport mensuel précisant :

 Les évolutions apportées aux listes des secteurs mentionnés aux 1° et 2° du I et aux modalités de mise en œuvre des dispositifs de soutien mentionnées au 3° du A du présent X ;

 Pour chacun des secteurs mentionnés aux 1° et 2° du I, les montants des exonérations et de l’aide prévues aux I et II ;

 Le nombre et les montants total et moyen des remises accordées en application du VII ;

 Pour chaque catégorie d’entreprises, au sens de l’article 3 du décret n° 20081354 du 18 décembre 2008 relatif aux critères permettant de déterminer la catégorie d’appartenance d’une entreprise pour les besoins de l’analyse statistique et économique, le nombre et la durée moyenne des plans d’apurement conclus en application du VI du présent article.

XI. (Supprimé) 

XII.  La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale de l’extension de l’application de la remise partielle des dettes de cotisations et contributions patronales est compensée, à due concurrence, par la création d'une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Articles 18 bis à 18 sexies

(Supprimés)

Article 19

I.  1. Pour les entreprises de plus de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires lors du dernier exercice clos qui sont soumises à l’obligation de déclaration de performance extrafinancière prévue à l’article L. 2251021 du code de commerce, la prise de participations par l’intermédiaire de l’Agence des participations de l’État effectuée à compter de la publication de la présente loi au titre des crédits ouverts par la loi  2020473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020 est subordonnée à la souscription par lesdites entreprises d’engagements en matière de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. Ces engagements font l’objet d’un suivi, dans les conditions prévues au II du présent article.

2. Les engagements mentionnés au 1 du présent I doivent être établis en cohérence avec les budgets carbone sectoriels et par catégorie de gaz à effet de serre prévus à l’article L. 2221 B du code de l’environnement.

II.  Les entreprises mentionnées au I du présent article publient un rapport annuel sur le respect de leurs engagements climatiques. Ce rapport présente ces engagements et, le cas échéant, leur actualisation, le bilan de leurs émissions de gaz à effet de serre au cours de l’exercice clos ainsi que leur stratégie de réduction de ces émissions. En cas de nonatteinte des objectifs prévus par la trajectoire, les entreprises présentent les mesures correctrices qu’elles entendent mettre en œuvre. Ce rapport est intégré au sein de la déclaration de performance extrafinancière mentionnée au I, dans un délai d’un an à compter de la date d’octroi du bénéfice public mentionné au 1 du même I.

III.  L’autorité administrative sanctionne les manquements aux obligations de publication prévues au II par une amende de 375 000 €.

IV.  Un arrêté des ministres chargés de l’économie, des finances et de l’écologie précise les modalités d’application du présent article.

Articles 19 bis et 19 ter

(Supprimés)

……………………………………………………………………………………………..

 

Relations avec les collectivités territoriales

Article 22 A

I.  Le 1° du II de l’article 258 de la loi  20181317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 est ainsi modifié :

 Le deuxième alinéa est ainsi modifié :

a) Avant les mots : « Les ressources », est insérée la mention : « I.  » ;

b) Après le mot : « investissement », la fin est supprimée ;

 Après le même deuxième alinéa, il est inséré un II ainsi rédigé :

« II.  Les dotations mentionnées au I du présent article ont également pour objet de rembourser les collectivités territoriales et leurs groupements de la taxe sur la valeur ajoutée acquittée sur leurs dépenses pour :

«  L’entretien des bâtiments publics et de la voirie ;

«  L’entretien des réseaux payées à compter du 1er janvier 2020 ;

«  La fourniture de prestations de solutions relevant de l’informatique en nuage déterminées par un arrêté conjoint du ministre chargé des finances, du ministre chargé des relations avec les collectivités territoriales et du ministre chargé du numérique payées à compter du 1er janvier 2021. » ;

 Au début du troisième alinéa, est ajoutée la mention : « III.  » ;

 Au quatrième alinéa, après les mots : « ni à celles mentionnées à l’article L. 2117 du code de l’éducation », sont ajoutés les mots : « ni à celles mentionnées au 3° du II du présent article » ;

 Le dernier alinéa est ainsi modifié :

a) Au début, est ajoutée la mention : « IV.  » ;

b) Les références : « aux deuxième et troisième alinéas » sont remplacées par la référence : « au III ».

II.  Le I de l’article L. 16156 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation aux dispositions prévues au présent I, le taux de compensation forfaitaire des dépenses mentionnées au 3° du II de l’article L. 16151 est fixé à 5,6 %. »

III.  La perte de recettes résultant pour l’État de l’augmentation des dépenses éligibles au remboursement de la TVA par le biais d’une attribution du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Article 22

(Supprimé)

Article 22 bis

À titre exceptionnel, en 2020, la dotation budgétaire mentionnée à l’article L. 2334-42 du code général des collectivités territoriales est également destinée à financer la réalisation d'opérations éligibles à la dotation mentionnée à l’article L. 2334-32 du même code dans les conditions prévues aux articles L. 2334-36 et L. 2334-37 du même code. Par dérogation, ces subventions peuvent être notifiées au cours du second semestre de l’année civile.

……………………………………………………………………………………………..

Article 23 bis

Au premier alinéa de l’article 24 de la loi  2020473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020, les mots : « d’une partie de cette subvention, limitée aux » sont remplacés par les mots : « de la totalité ou d’une partie de cette subvention, en prenant en compte les ».

Article 23 ter

(Supprimé)

……………………………………………………………………………………………..

 

Santé

……………………………………………………………………………………………..

Solidarité, insertion et égalité des chances

……………………………………………………………………………………………..

Travail et emploi

Article 26

I.  Par dérogation au premier alinéa de l’article L. 6222121 du code du travail, toute personne âgée de seize à vingtneuf ans révolus, ou ayant au moins quinze ans et justifiant avoir accompli la scolarité du premier cycle de l’enseignement secondaire, peut, à sa demande, si elle n’a pas été engagée par un employeur, débuter un cycle de formation en apprentissage dans la limite d’une durée de six mois. Cette disposition s’applique uniquement aux cycles de formation débutés entre le 1er août 2020 et le 31 décembre 2020.

Les modalités de prise en charge financière de cette période par les opérateurs de compétences sont précisées par décret.

Durant cette période, les personnes bénéficient du statut de stagiaire de la formation professionnelle et, à ce titre, de la protection sociale des personnes prise en charge par l’État.

II.  Au premier alinéa de l’article L. 63423 du code du travail, après les deux occurrences du mot : « État », sont insérés les mots : « , l’opérateur de compétences ».

Article 27

I.  Pour la première année de l’exécution des contrats d’apprentissage conclus entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021, l’aide aux employeurs d’apprentis prévue à l’article L. 6243-1 du code du travail est versée pour la préparation d’un diplôme ou d’un titre à finalité professionnelle équivalant au plus au niveau 7 du cadre national des certifications professionnelles.

L’aide est également versée aux entreprises de 250 salariés et plus, dans les conditions suivantes :

 Pour celles qui sont assujetties à la taxe d’apprentissage mentionnée à l’article L. 6241-1 du même code, elles doivent être exonérées de la contribution supplémentaire à l’apprentissage mentionnée à l’article 1609 quinvicies du code général des impôts au titre des rémunérations versées en 2021 en application des dispositions prévues aux cinquième à dernier alinéas du I du même article 1609 quinvicies ;

 Pour celles qui ne sont pas assujetties à la taxe d’apprentissage susmentionnée, elles justifient d’un pourcentage minimal de salariés en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation, dans leurs effectifs au 31 décembre 2021 dans les mêmes conditions que l’article 1609 quinvicies du code général des impôts.

Pour l’application du 1° du présent I, le ministre chargé de la formation professionnelle transmet à l’Agence de services et de paiement mentionnée à l’article L. 313-1 du code rural et de la pêche maritime, la liste nominative des entreprises qui sont redevables de la contribution supplémentaire à l’apprentissage au titre des rémunérations versées en 2021, à l’exclusion de toute information financière.

II.  Cette aide exceptionnelle est également versée aux employeurs de salariés en contrat de professionnalisation, dans des conditions et selon des modalités fixées par décret.

III.  Ces dispositions ne sont pas applicables au secteur public non industriel et commercial. Un décret fixe les modalités de mise en œuvre de cette aide exceptionnelle.

IV.  (Supprimé)

 

 

État A
(Article 8 du projet de loi)

VOIES ET MOYENS POUR 2020 RÉVISÉS

 

I.  BUDGET GÉNÉRAL

(En euros)

Numéro de ligne

Intitulé de la recette

Révision
des évaluations pour 2020

 

1. Recettes fiscales

 

 

12. Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles

267 940 546

1201

Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles

267 940 546

 

13. Impôt sur les sociétés

11 718 507 851

1301

Impôt sur les sociétés

11 718 507 851

 

14. Autres impôts directs et taxes assimilées

947 618 870

1401

Retenues à la source sur certains bénéfices non commerciaux
et de l’impôt sur le revenu

72 386 270

1402

Retenues à la source et prélèvements sur les revenus de capitaux mobiliers et le prélèvement sur les bons anonymes

469 562 873

1427

Prélèvements de solidarité

255 481 766

1499

Recettes diverses

150 187 961

 

15. Taxe intérieure de consommation
sur les produits énergétiques

-304 887 272

1501

Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques

304 887 272

 

16. Taxe sur la valeur ajoutée

8 115 102 936

1601

Taxe sur la valeur ajoutée

8 115 102 936

 

17. Enregistrement, timbre, autres contributions
et taxes indirectes

107 079 422

1701

Mutations à titre onéreux de créances, rentes, prix d’offices

40 131 579

1702

Mutations à titre onéreux de fonds de commerce

12 071 543

1753

Autres taxes intérieures

14 741 388

1756

Taxe générale sur les activités polluantes

54 134 912

1781

Taxe sur les installations nucléaires de base

14 000 000

 

2. Recettes non fiscales

 

 

22. Produits du domaine de l’État

6 000 000

2201

Revenus du domaine public non militaire

6 000 000

 

26. Divers

296 500 000

2602

Reversements au titre des procédures de soutien financier au commerce extérieur

296 500 000

 

3. Prélèvements sur les recettes de l’État

 

 

31. Prélèvements sur les recettes de l’État
au profit des collectivités territoriales

1 067 924 000

3141

Soutien exceptionnel de l’État au profit des collectivités du bloc communal confrontées à des pertes de recettes fiscales et domaniales du fait de la crise sanitaire

992 924 000

3142

Soutien exceptionnel de l’État au profit des régions d’outremer confrontées à des pertes de recettes d’octroi de mer et de taxe spéciale de consommation du fait de la crise sanitaire

60 000 000

3143

Soutien exceptionnel de l’État au profit de la collectivité de Corse confrontée à certaines pertes de recettes fiscales spécifiques du fait de la crise sanitaire (ligne nouvelle)

8 000 000

3144

Soutien exceptionnel de l’État au profit de St-Pierre-et-Miquelon, SaintMartin, SaintBarthélemy et WallisetFutuna confrontées à certaines pertes de recettes fiscales spécifiques du fait de la crise sanitaire (ligne nouvelle)

7 000 000

 

RÉCAPITULATION DES RECETTES DU BUDGET GÉNÉRAL

(En euros)

Numéro
de ligne

Intitulé de la recette

Révision
des évaluations
pour 2020

 

1. Recettes fiscales

21 461 136 897

12

Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles

267 940 546

13

Impôt sur les sociétés

11 718 507 851

14

Autres impôts directs et taxes assimilées

947 618 870

15

Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques

304 887 272

16

Taxe sur la valeur ajoutée

8 115 102 936

17

Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes

107 079 422

 

2. Recettes non fiscales

302 500 000

22

Produits du domaine de l’État

6 000 000

26

Divers

296 500 000

 

3. Prélèvements sur les recettes de l’État

1 067 924 000

31

Prélèvements sur les recettes de l’État au profit des collectivités territoriales

1 067 924 000

 

Total des recettes, nettes des prélèvements (1 + 2 – 3)

22 831 560 897

II.  COMPTES D’AFFECTATION SPÉCIALE

(En euros)

Numéro de ligne

Intitulé de la recette

Révision
des évaluations
pour 2020

 

Gestion du patrimoine immobilier de l’État

70 000 000

01

Produits des cessions immobilières

60 000 000

02

Produits de redevances domaniales

10 000 000

 

Total

70 000 000

 

III.  COMPTES DE CONCOURS FINANCIERS

(En euros)

Numéro de ligne

Intitulé de la recette

Révision
des évaluations
pour 2020

 

Avances aux collectivités territoriales

0

 

Section : Avances remboursables de droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d’autres collectivités territoriales affectés par les conséquences économiques de l’épidémie
de covid-19 (nouveau)

0

13

Avances remboursables de droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d’autres collectivités territoriales affectés par les conséquences économiques de l’épidémie de covid-19 (nouveau)

0

 

Total

0

 

État B
(Article 9 du projet de loi)

RÉPARTITION DES CRÉDITS POUR 2020 OUVERTS ET ANNULÉS,
PAR MISSION ET PROGRAMME, AU TITRE DU BUDGET GÉNÉRAL

 

BUDGET GÉNÉRAL

 

(En euros)

 

 

Mission / Programme

Autorisations d’engagement supplémentaires ouvertes

Crédits de paiement supplémentaires ouverts

Autorisations d’engagement annulées

Crédits de paiement annulés

Action extérieure de l’État

155 000 000

155 000 000

 

 

Diplomatie culturelle et d’influence

55 000 000

55 000 000

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

100 000 000

100 000 000

 

 

Administration générale et territoriale de l’État

14 700 000

14 700 000

 

 

Vie politique, cultuelle et associative

14 700 000

14 700 000

 

 

Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales (ligne supprimée)

 

 

 

 

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l’aquaculture (ligne supprimée)

 

 

 

 

Aide d’urgence aux filières agricoles en difficulté à la suite du confinement dû à l’épidémie de covid-19 (ligne supprimée)

 

 

 

 

Cohésion des territoires

286 500 000

286 500 000

 

 

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

200 000 000

200 000 000

 

 

Politique de la ville

86 500 000

86 500 000

 

 

Culture

60 400 000

60 400 000

 

 

Patrimoines

27 400 000

27 400 000

 

 

Création

23 000 000

23 000 000

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

10 000 000

10 000 000

 

 

Écologie, développement et mobilité durables

973 000 000

973 000 000

 

 

Infrastructures et services de transports

250 000 000

250 000 000

 

 

Énergie, climat et aprèsmines

723 000 000

723 000 000

 

 

Service public de l’énergie (ligne supprimée)

 

 

 

 

Économie

963 300 000

348 300 000

25 000 000

 

Développement des entreprises et régulations

933 300 000

348 300 000

 

 

Plan « France Très haut débit »

30 000 000

 

 

 

Statistiques et études économiques

 

 

10 000 000

 

Stratégie économique et fiscale

 

 

15 000 000

 

Engagements financiers de l’État

280 000 000

280 000 000

 

 

Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs)

182 000 000

182 000 000

 

 

Dotation du Mécanisme européen de stabilité

98 000 000

98 000 000

 

 

Enseignement scolaire

126 500 000

126 500 000

 

 

Vie de l’élève

126 500 000

126 500 000

 

 

Investissements d’avenir

150 000 000

 

150 000 000

 

Soutien des progrès de l’enseignement et de la recherche

 

 

150 000 000

 

Accélération de la modernisation des entreprises

150 000 000

 

 

 

Médias, livre et industries culturelles

384 000 000

384 000 000

 

 

Presse et médias

170 000 000

170 000 000

 

 

Livre et industries culturelles

214 000 000

214 000 000

 

 

Plan d’urgence face à la crise sanitaire

8 933 000 000

8 933 000 000

 

 

Prise en charge du dispositif exceptionnel de chômage partiel à la suite de la crise sanitaire

3 333 000 000

3 333 000 000

 

 

Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire

1 700 000 000

1 700 000 000

 

 

Compensation à la sécurité sociale des allègements de prélèvements pour les entreprises les plus touchées par la crise sanitaire (nouveau)

3 900 000 000

3 900 000 000

 

 

Dispositif exceptionnel d’aide à l’embauche (ligne supprimée)

 

 

 

 

Bons d’achat pour soutenir la consommation des ménages modestes (ligne supprimée)

 

 

 

 

Fonds d’urgence pour les ressourceries et les recycleries (ligne supprimée)

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur

470 900 000

315 000 000

 

 

Vie étudiante

200 000 000

200 000 000

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires (ligne supprimée)

 

 

 

 

Recherche spatiale (ligne supprimée)

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

165 000 000

85 000 000

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

105 900 000

30 000 000

 

 

Relations avec les collectivités territoriales

1 000 000 000

 

 

 

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

1 000 000 000

 

 

 

Concours spécifiques et administration (ligne supprimée)

 

 

 

 

Remboursements et dégrèvements

1 737 661 186

1 737 661 186

70 000 000

70 000 000

Remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (crédits évaluatifs)

1 737 661 186

1 737 661 186

 

 

Remboursements et dégrèvements d’impôts locaux (crédits évaluatifs)

 

 

70 000 000

70 000 000

Santé

5 000 000

5 000 000

 

 

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

5 000 000

5 000 000

 

 

Sécurités

307 300 000

109 000 000

 

 

Police nationale

37 650 000

30 100 000

 

 

Gendarmerie nationale

237 650 000

50 100 000

 

 

Sécurité civile 

32 000 000

28 800 000

 

 

Solidarité, insertion
et égalité des chances

228 000 000

228 000 000

 

 

Inclusion sociale et protection des personnes

224 000 000

224 000 000

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes 

4 000 000

4 000 000

 

 

Sport, jeunesse
et vie associative

50 000 000

50 000 000

 

 

Jeunesse et vie associative

50 000 000

50 000 000

 

 

Travail et emploi

2 151 000 000

467 000 000

 

 

Accès et retour à l’emploi

744 000 000

160 000 000

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

1 407 000 000

307 000 000

 

 

Total

18 276 261 186

14 473 061 186

245 000 000

70 000 000

 

État D
(Article 10 du projet de loi)

RÉPARTITION DES CRÉDITS POUR 2020 OUVERTS ET ANNULÉS, PAR MISSION ET PROGRAMME, AU TITRE DES COMPTES SPÉCIAUX

 

COMPTES DE CONCOURS FINANCIERS

(En euros)

 

 

Mission/Programme

Autorisations d’engagement supplémentaires ouvertes

Crédits de paiement supplémentaires ouverts

Autorisations d’engagement annulées

Crédits de paiement annulés

Avances à divers services de l’État ou organismes gérant des services publics

350 000 000

350 000 000

 

 

Avances à l’Agence de services et de paiement, au titre du préfinancement des aides communautaires de la politique agricole commune (ligne supprimée)

 

 

 

 

Avances à des organismes distincts de l’État et gérant des services publics 

50 000 000

50 000 000

 

 

Avances aux exploitants d’aéroports touchés par la crise de covid-19 au titre des dépenses de sûretésécurité             

300 000 000

300 000 000

 

 

Avances à Île-de-France Mobilités au titre des pertes de recettes liées à la crise de covid19 (ligne supprimée)

 

 

 

 

Avances aux autorités organisatrices de la mobilité au titre des pertes de recettes liées à la crise de covid-19 (ligne supprimée)

 

 

 

 

Avances aux collectivités territoriales

2 000 000 000

2 000 000 000

 

 

Avances remboursables de droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d’autres collectivités territoriales affectés par les conséquences économiques de l’épidémie de covid19 (nouveau)

2 000 000 000

2 000 000 000

 

 

Total

2 350 000 000

2 350 000 000

 

 

 

Annexes

ENGAGEMENTS DE LA PROCEDURE ACCELEREE

Le Gouvernement a engagé la procédure accélérée sur le projet de loi de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 et portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l’enseignement supérieur (n° 3234).

Le Gouvernement a engagé la procédure accélérée sur le projet de loi ratifiant l’ordonnance n° 2020-71 du 29 janvier 2020 relative à la réécriture des règles de construction et recodifiant le livre Ier du code de la construction et de l’habitation (n° 3235).

Le Gouvernement a engagé la procédure accélérée sur le projet de loi ratifiant diverses ordonnances prises sur le fondement de l’article 11 de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19 (n° 3236).

Dépôt de projets de loi organique

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 23 juillet 2020, transmis par M. le Premier ministre, un projet de loi organique, adopté par l'Assemblée nationale, en nouvelle lecture, relatif à la dette sociale et à l'autonomie.

Ce projet de loi organique, n° 3241, est renvoyé à une commission spéciale, en application de l'article 83 du règlement.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 23 juillet 2020, transmis par M. le Premier ministre, un projet de loi organique, adopté par le Sénat après engagement de la procédure accélérée, prorogeant le mandat des membres du Conseil économique, social et environnemental.

Ce projet de loi organique, n° 3247, est renvoyé à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, en application de l'article 83 du règlement.

Dépôt d'un projet de loi de règlement de budget
et d’approbation des comptes

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 23 juillet 2020, transmis par M. le Premier ministre, un projet de loi de règlement du budget et d'approbation des comptes, adopté par l'Assemblée nationale, en nouvelle lecture, de l'année 2019.

Ce projet de loi de règlement du budget et d'approbation des comptes, n° 3240, est renvoyé à la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, en application de l'article 83 du règlement.

DÉPÔT DE PROJETS DE LOI

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 22 juillet 2020, de M. le Premier ministre, un projet de loi de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 et portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l’enseignement supérieur.

Ce projet de loi, n° 3234, est renvoyé à la commission des affaires culturelles et de l'éducation, en application de l'article 83 du règlement.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 22 juillet 2020, de M. le Premier ministre, un projet de loi ratifiant l’ordonnance n° 2020-71 du 29 janvier 2020 relative à la réécriture des règles de construction et recodifiant le livre Ier du code de la construction et de l’habitation.

Ce projet de loi, n° 3235, est renvoyé à la commission des affaires économiques, en application de l'article 83 du règlement.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 22 juillet 2020, de M. le Premier ministre, un projet de loi ratifiant diverses ordonnances prises sur le fondement de l’article 11 de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19.

Ce projet de loi, n° 3236, est renvoyé à la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire, en application de l'article 83 du règlement.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 23 juillet 2020, transmis par M. le Premier ministre, un projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, en nouvelle lecture, relatif à la dette sociale et à l'autonomie.

Ce projet de loi, n° 3242, est renvoyé à une commission spéciale, en application de l'article 83 du règlement.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 23 juillet 2020, transmis par M. le Premier ministre, un projet de loi, adopté par le Sénat après engagement de la procédure accélérée, autorisant l’approbation de la convention entre le Gouvernement de la République française, la région flamande et la région wallonne relative à l’aménagement de la Lys mitoyenne entre Deûlémont en France et Menin en Belgique.

Ce projet de loi, n° 3244, est renvoyé à la commission des affaires étrangères, en application de l'article 83 du règlement.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 23 juillet 2020, transmis par M. le Premier ministre, un projet de loi, adopté par le Sénat, autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Conseil fédéral suisse relatif à la coopération bilatérale en matière d’instruction militaire.

Ce projet de loi, n° 3245, est renvoyé à la commission des affaires étrangères, en application de l'article 83 du règlement.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 23 juillet 2020, transmis par M. le Premier ministre, un projet de loi, adopté par le Sénat, autorisant l’approbation de l’avenant à la convention du 20 mars 2018 entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Grand Duché de Luxembourg en vue d’éviter les doubles impositions et de prévenir l’évasion et la fraude fiscales en matière d’impôts sur le revenu et la fortune.

Ce projet de loi, n° 3246, est renvoyé à la commission des affaires étrangères, en application de l'article 83 du règlement.

DÉPÔT D'UNE PROPOSITION DE RÉSOLUTION EUROPÉENNE

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 23 juillet 2020, de M. Matthieu Orphelin et plusieurs de ses collègues, une proposition de résolution européenne visant à confirmer officiellement le rejet de l’Accord commercial entre l’Union européenne et le Mercosur sous sa forme actuelle, et à appeler à sa révision pour garantir le respect d’engagements sur le climat, la lutte contre la déforestation, l’agriculture durable et la protection des droits humains et sociaux, déposée en application de l'article 151-5 du règlement.

Cette proposition de résolution européenne, n° 3243, est renvoyée à la commission des affaires européennes, en application de l'article 151-5 du règlement.

DÉPÔT DE PROPOSITIONs DE RÉSOLUTION

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 22 juillet 2020, de M. Philippe Gosselin, une proposition de résolution visant à soutenir la presse locale indépendante, déposée en application de l'article 136 du règlement.

Cette proposition de résolution a été déposée sous le n° 3230.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 22 juillet 2020, de Mme Valérie Boyer et plusieurs de ses collègues, une proposition de résolution portant sur la condamnation des menaces et intimidations successives conduites par le régime turc, déposée en application de l'article 136 du règlement.

Cette proposition de résolution a été déposée sous le n° 3239.

DÉPÔT De RAPPORTs

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 22 juillet 2020, de Mme Yaël Braun-Pivet, un rapport, n° 3238, fait au nom de de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion de la proposition de loi instaurant des mesures de sûreté à l'encontre des auteurs d'infractions terroristes à l'issue de leur peine.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 23 juillet 2020, de M. Laurent Saint-Martin, un rapport, n° 3249, fait au nom de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire sur le projet de loi de règlement du budget et d'approbation des comptes, adopté par l'Assemblée nationale, en nouvelle lecture, de l'année 2019, en vue de la lecture définitive (n° 3240).

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 23 juillet 2020, de Mme Nicole Dubré-Chirat, un rapport, n° 3250, fait au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République sur le projet de loi organique, adopté par le Sénat après engagement de la procédure accélérée, prorogeant le mandat des membres du Conseil économique, social et environnemental (n° 3247).

DÉPÔT De RAPPORTs D'INFORMATION

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 22 juillet 2020, de MM. Cédric Roussel et Régis Juanico, un rapport d'information n° 3229, déposé en application de l'article 145‑7 alinéa 3 du règlement, par la commission des affaires culturelles et de l'éducation sur l’évaluation de la loi n° 2017‑261 du 1er mars 2017 visant à préserver l’éthique du sport, à renforcer la régulation et la transparence du sport professionnel et à améliorer la compétitivité des clubs.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 22 juillet 2020, de M. Cyrille Isaac-Sibille un rapport d'information, n° 3231, déposé en application de l'article 145 du règlement, par la commission des affaires sociales en conclusion des travaux de la mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 22 juillet 2020, de M. Régis Juanico et Mme Nathalie Sarles, un rapport d'information n° 3232, déposé en application de l'article 146‑3 du règlement, par le comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques sur l’évaluation de l’accès à l’enseignement supérieur.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 22 juillet 2020, de MM. Jean Terlier et Antoine Savignat, un rapport d'information n° 3233, déposé en application de l'article 145 du règlement, par la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République, en conclusion des travaux d'une mission d'information sur le régime juridique des baux ruraux.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 22 juillet 2020, de Mme Caroline Janvier et M. Joaquim Pueyo, un rapport d'information, n° 3237, déposé par la commission des affaires européennes sur la politique européenne de voisinage.

M. le président de l'Assemblée nationale a reçu, le 23 juillet 2020, de MM. Claude de Ganay et Fabien Gouttefarde, un rapport d'information n° 3248, déposé en application de l'article 145 du règlement, par la commission de la défense nationale et des forces armées, en conclusion des travaux d'une mission d'information sur les systèmes d’armes létaux autonomes.

CONVOCATION de la CONFÉRENCE DES PRÉSIDENTS

La Conférence, constituée conformément à l’article 47 du Règlement, est convoquée pour le : mardi 28 juillet 2020 à 10 heures dans les salons de la Présidence.

 

ANALYSE DES SCRUTINS

18e séance

Scrutin public n° 2816

sur l'ensemble du projet de loi organique relatif à la dette sociale et à l'autonomie (lecture définitive).

Nombre de votants :................430

Nombre de suffrages exprimés :......387

Majorité absolue :.................287

Pour l’adoption :.........331

Contre :.................56

L'Assemblée nationale a adopté.

Groupe La République en marche (280)

Pour : 264

Mme Caroline Abadie, Mme Bérangère Abba, M. Lénaïck Adam (par délégation), M. Saïd Ahamada, M. Éric Alauzet (par délégation), Mme Ramlati Ali (par délégation), Mme Aude Amadou, M. Patrice Anato, M. Pieyre-Alexandre Anglade, M. Jean-Philippe Ardouin, M. Christophe Arend (par délégation), Mme Stéphanie Atger, Mme Laetitia Avia (par délégation), M. Florian Bachelier, M. Didier Baichère, M. Frédéric Barbier (par délégation), Mme Sophie Beaudouin-Hubiere (par délégation), M. Belkhir Belhaddad, Mme Aurore Bergé, M. Hervé Berville, M. Grégory Besson-Moreau, Mme Barbara Bessot Ballot (par délégation), Mme Anne Blanc (par délégation), M. Christophe Blanchet, M. Yves Blein (par délégation), M. Pascal Bois (par délégation), M. Bruno Bonnell (par délégation), Mme Aude Bono-Vandorme (par délégation), M. Julien Borowczyk, M. Éric Bothorel, M. Florent Boudié, M. Bertrand Bouyx, Mme Pascale Boyer (par délégation), Mme Yaël Braun-Pivet, M. Jean-Jacques Bridey, Mme Blandine Brocard (par délégation), Mme Anne Brugnera, Mme Danielle Brulebois (par délégation), Mme Anne-France Brunet, M. Stéphane Buchou, Mme Carole Bureau-Bonnard (par délégation), M. Pierre Cabaré (par délégation), Mme Céline Calvez, Mme Anne-Laure Cattelot, M. Lionel Causse (par délégation), Mme Danièle Cazarian (par délégation), Mme Samantha Cazebonne, M. Jean-René Cazeneuve, M. Sébastien Cazenove (par délégation), M. Anthony Cellier (par délégation), Mme Émilie Chalas (par délégation), M. Philippe Chalumeau, Mme Sylvie Charrière (par délégation), Mme Fannette Charvier (par délégation), M. Philippe Chassaing (par délégation), M. Francis Chouat, M. Stéphane Claireaux (par délégation), Mme Mireille Clapot (par délégation), Mme Christine Cloarec-Le Nabour, M. Jean-Charles Colas-Roy (par délégation), Mme Fabienne Colboc (par délégation), M. François Cormier-Bouligeon (par délégation), Mme Bérangère Couillard, Mme Michèle Crouzet, M. Dominique Da Silva, M. Olivier Damaisin (par délégation), Mme Dominique David, Mme Typhanie Degois (par délégation), M. Marc Delatte, M. Nicolas Démoulin (par délégation), M. Frédéric Descrozaille (par délégation), M. Christophe Di Pompeo (par délégation), M. Benjamin Dirx (par délégation), Mme Stéphanie Do, M. Loïc Dombreval, Mme Jacqueline Dubois (par délégation), Mme Coralie Dubost, Mme Nicole Dubré-Chirat, Mme Audrey Dufeu Schubert (par délégation), Mme Françoise Dumas (par délégation), Mme Stella Dupont, M. Jean-François Eliaou (par délégation), Mme Sophie Errante, Mme Catherine Fabre (par délégation), Mme Valéria Faure-Muntian, M. Jean-Michel Fauvergue (par délégation), M. Jean-Marie Fiévet (par délégation), M. Philippe Folliot (par délégation), Mme Emmanuelle Fontaine-Domeizel (par délégation), Mme Pascale Fontenel-Personne (par délégation), M. Alexandre Freschi, M. Jean-Luc Fugit, Mme Camille Galliard-Minier, M. Raphaël Gauvain (par délégation), Mme Laurence Gayte (par délégation), Mme Anne Genetet, M. Raphaël Gérard (par délégation), Mme Séverine Gipson (par délégation), M. Éric Girardin, M. Joël Giraud (par délégation), Mme Olga Givernet, Mme Valérie Gomez-Bassac, M. Guillaume Gouffier-Cha, Mme Perrine Goulet (par délégation), M. Fabien Gouttefarde (par délégation), Mme Carole Grandjean (par délégation), Mme Florence Granjus, M. Romain Grau, Mme Olivia Gregoire, M. Benjamin Griveaux, Mme Émilie Guerel, M. Stanislas Guerini, Mme Marie Guévenoux, Mme Véronique Hammerer, M. Yannick Haury (par délégation), Mme Christine Hennion (par délégation), M. Pierre Henriet (par délégation), Mme Danièle Hérin (par délégation), M. Alexandre Holroyd, M. Sacha Houlié, Mme Monique Iborra (par délégation), Mme Caroline Janvier, M. Christophe Jerretie (par délégation), M. François Jolivet, Mme Catherine Kamowski, M. Guillaume Kasbarian, Mme Stéphanie Kerbarh, M. Yannick Kerlogot, M. Loïc Kervran (par délégation), Mme Fadila Khattabi, M. Rodrigue Kokouendo (par délégation), M. Jacques Krabal (par délégation), Mme Sonia Krimi, M. Mustapha Laabid, M. Daniel Labaronne, Mme Amélia Lakrafi, Mme Anne-Christine Lang (par délégation), Mme Frédérique Lardet (par délégation), M. Michel Lauzzana (par délégation), Mme Célia de Lavergne (par délégation), M. Pascal Lavergne (par délégation), Mme Fiona Lazaar, M. Gaël Le Bohec (par délégation), Mme Sandrine Le Feur (par délégation), M. Didier Le Gac (par délégation), M. Gilles Le Gendre, Mme Annaïg Le Meur (par délégation), Mme Nicole Le Peih, M. Fabrice Le Vigoureux (par délégation), Mme Marie Lebec, M. Jean-Claude Leclabart, Mme Charlotte Lecocq (par délégation), Mme Martine Leguille-Balloy, M. Christophe Lejeune (par délégation), Mme Marion Lenne (par délégation), M. Roland Lescure, Mme Monique Limon, M. Richard Lioger, Mme Brigitte Liso (par délégation), Mme Alexandra Louis (par délégation), Mme Marie-Ange Magne, M. Mounir Mahjoubi, M. Sylvain Maillard, Mme Laurence Maillart-Méhaignerie (par délégation), M. Jacques Maire, Mme Jacqueline Maquet (par délégation), M. Jacques Marilossian (par délégation), Mme Sandra Marsaud, M. Didier Martin (par délégation), M. Denis Masséglia, M. Fabien Matras (par délégation), Mme Sereine Mauborgne, M. Stéphane Mazars (par délégation), M. Jean François Mbaye, Mme Graziella Melchior, M. Ludovic Mendès, M. Thomas Mesnier, Mme Marjolaine Meynier-Millefert (par délégation), Mme Monica Michel (par délégation), M. Thierry Michels, Mme Patricia Mirallès (par délégation), M. Jean-Michel Mis, Mme Sandrine Mörch (par délégation), M. Jean-Baptiste Moreau, Mme Florence Morlighem, Mme Cendra Motin, Mme Naïma Moutchou, Mme Cécile Muschotti (par délégation), M. Mickaël Nogal (par délégation), Mme Claire O'Petit, Mme Valérie Oppelt (par délégation), Mme Catherine Osson, M. Xavier Paluszkiewicz, Mme Sophie Panonacle, Mme Zivka Park, M. Hervé Pellois (par délégation), M. Alain Perea (par délégation), M. Pierre Person, Mme Anne-Laurence Petel (par délégation), Mme Bénédicte Pételle, Mme Bénédicte Peyrol (par délégation), Mme Michèle Peyron, M. Damien Pichereau (par délégation), Mme Béatrice Piron (par délégation), Mme Claire Pitollat (par délégation), M. Jean-Pierre Pont (par délégation), M. Benoît Potterie, M. Éric Poulliat (par délégation), Mme Natalia Pouzyreff, Mme Florence Provendier, M. Bruno Questel, Mme Cathy Racon-Bouzon (par délégation), M. Pierre-Alain Raphan, Mme Isabelle Rauch, M. Rémy Rebeyrotte (par délégation), M. Hugues Renson, Mme Cécile Rilhac (par délégation), Mme Véronique Riotton (par délégation), Mme Stéphanie Rist (par délégation), Mme Marie-Pierre Rixain (par délégation), Mme Mireille Robert (par délégation), Mme Laëtitia Romeiro Dias, Mme Laurianne Rossi, M. Gwendal Rouillard (par délégation), M. Thomas Rudigoz (par délégation), M. François de Rugy, M. Pacôme Rupin (par délégation), M. Laurent Saint-Martin, Mme Laetitia Saint-Paul, Mme Nathalie Sarles, M. Jacques Savatier, M. Jean-Bernard Sempastous, M. Olivier Serva (par délégation), M. Benoit Simian (par délégation), M. Thierry Solère, M. Denis Sommer (par délégation), M. Bertrand Sorre (par délégation), M. Bruno Studer, Mme Sira Sylla (par délégation), Mme Marie Tamarelle-Verhaeghe, M. Buon Tan, Mme Liliana Tanguy, M. Jean Terlier, M. Stéphane Testé, M. Vincent Thiébaut, Mme Valérie Thomas (par délégation), Mme Alice Thourot, Mme Huguette Tiegna (par délégation), M. Jean-Louis Touraine (par délégation), M. Alain Tourret (par délégation), Mme Élisabeth Toutut-Picard, M. Stéphane Travert, Mme Nicole Trisse (par délégation), Mme Alexandra Valetta Ardisson (par délégation), Mme Laurence Vanceunebrock (par délégation), M. Pierre Venteau (par délégation), Mme Marie-Christine Verdier-Jouclas, Mme Annie Vidal, M. Patrick Vignal, Mme Corinne Vignon (par délégation), M. Guillaume Vuilletet, Mme Hélène Zannier (par délégation), Mme Souad Zitouni (par délégation) et M. Jean-Marc Zulesi.

Non-votant(s) : 16

M. Damien Adam, M. Xavier Batut, Mme Brigitte Bourguignon (membre du Gouvernement), M. Yves Daniel, M. Michel Delpon, M. Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale), M. Jean-Michel Jacques, Mme Anissa Khedher, M. Adrien Morenas, M. Didier Paris, M. Patrice Perrot, Mme Barbara Pompili (membre du Gouvernement), M. Jean-François Portarrieu, M. Xavier Roseren, M. Cédric Roussel et M. Stéphane Trompille.

Groupe Les Républicains (104)

Abstention : 30

M. Damien Abad (par délégation), M. Julien Aubert (par délégation), M. Thibault Bazin (par délégation), Mme Valérie Beauvais (par délégation), M. Ian Boucard, M. Xavier Breton (par délégation), M. Éric Ciotti (par délégation), Mme Josiane Corneloup (par délégation), M. Jean-Pierre Door (par délégation), Mme Marianne Dubois (par délégation), Mme Virginie Duby-Muller (par délégation), M. Pierre-Henri Dumont, Mme Annie Genevard (par délégation), M. Jean-Carles Grelier (par délégation), Mme Claire Guion-Firmin, M. Sébastien Huyghe, M. Christian Jacob (par délégation), Mme Brigitte Kuster, M. Marc Le Fur, Mme Constance Le Grip, Mme Véronique Louwagie, M. Olivier Marleix, M. Maxime Minot, M. Bernard Perrut (par délégation), Mme Bérengère Poletti (par délégation), M. Alain Ramadier, M. Frédéric Reiss, M. Pierre Vatin, M. Michel Vialay et M. Éric Woerth.

Non-votant(s) : 74

Mme Emmanuelle Anthoine, Mme Nathalie Bassire, Mme Valérie Bazin-Malgras, Mme Sandra Boëlle, Mme Émilie Bonnivard, M. Jean-Yves Bony, M. Jean-Claude Bouchet, Mme Sylvie Bouchet Bellecourt, Mme Valérie Boyer, Mme Marine Brenier, M. Bernard Brochand, M. Fabrice Brun, M. Gilles Carrez, M. Jacques Cattin, M. Gérard Cherpion, M. Dino Cinieri, M. Pierre Cordier, M. François Cornut-Gentille, Mme Marie-Christine Dalloz, M. Olivier Dassault, M. Bernard Deflesselles, M. Rémi Delatte, M. Vincent Descœur, M. Fabien Di Filippo, M. Éric Diard, M. Julien Dive, M. Daniel Fasquelle, M. Jean-Jacques Ferrara, M. Nicolas Forissier, M. Claude de Ganay, M. Jean-Jacques Gaultier, M. Philippe Gosselin, M. Michel Herbillon, M. Patrick Hetzel, M. Mansour Kamardine, M. Guillaume Larrivé, M. Sébastien Leclerc, Mme Geneviève Levy, M. David Lorion, M. Gilles Lurton, M. Emmanuel Maquet, M. Franck Marlin, M. Jean-Louis Masson, M. Gérard Menuel, Mme Frédérique Meunier, M. Philippe Meyer, M. Jérôme Nury, M. Jean-François Parigi, M. Éric Pauget, M. Guillaume Peltier, M. Jean-Luc Poudroux, M. Aurélien Pradié, M. Didier Quentin, Mme Nadia Ramassamy, M. Robin Reda, M. Jean-Luc Reitzer, M. Bernard Reynès, M. Vincent Rolland, M. Martial Saddier, M. Antoine Savignat, M. Raphaël Schellenberger, M. Jean-Marie Sermier, Mme Nathalie Serre, M. Éric Straumann, Mme Michèle Tabarot, M. Jean-Charles Taugourdeau, M. Guy Teissier, M. Jean-Louis Thiériot, Mme Laurence Trastour-Isnart, Mme Isabelle Valentin, M. Charles de la Verpillière, M. Arnaud Viala, M. Jean-Pierre Vigier et M. Stéphane Viry.

Groupe du Mouvement démocrate et apparentés (46)

Pour : 46

M. Erwan Balanant, Mme Géraldine Bannier, M. Jean-Noël Barrot, M. Stéphane Baudu, Mme Justine Benin (par délégation), M. Philippe Berta (par délégation), M. Philippe Bolo (par délégation), M. Jean-Louis Bourlanges, M. Vincent Bru (par délégation), M. Jean-Pierre Cubertafon (par délégation), Mme Marguerite Deprez-Audebert, M. Bruno Duvergé (par délégation), Mme Sarah El Haïry, Mme Nathalie Elimas, Mme Nadia Essayan (par délégation), M. Michel Fanget, Mme Isabelle Florennes, M. Bruno Fuchs, M. Laurent Garcia (par délégation), M. Brahim Hammouche, M. Cyrille Isaac-Sibille, Mme Élodie Jacquier-Laforge (par délégation), M. Bruno Joncour, M. Jean-Luc Lagleize (par délégation), M. Fabien Lainé (par délégation), M. Mohamed Laqhila, Mme Florence Lasserre (par délégation), M. Philippe Latombe (par délégation), M. Patrick Loiseau (par délégation), Mme Aude Luquet (par délégation), M. Max Mathiasin (par délégation), M. Jean-Paul Mattéi, Mme Sophie Mette, M. Philippe Michel-Kleisbauer (par délégation), M. Patrick Mignola, M. Bruno Millienne, M. Jimmy Pahun (par délégation), M. Frédéric Petit, Mme Maud Petit (par délégation), Mme Josy Poueyto, M. Richard Ramos (par délégation), Mme Marielle de Sarnez (par délégation), M. Nicolas Turquois (par délégation), Mme Michèle de Vaucouleurs, Mme Laurence Vichnievsky (par délégation) et M. Sylvain Waserman.

Groupe Socialistes et apparentés (28)

Contre : 16

M. Joël Aviragnet, M. Jean-Louis Bricout (par délégation), M. Alain David, M. Olivier Faure (par délégation), M. David Habib (par délégation), M. Serge Letchimy, M. Philippe Naillet, Mme George Pau-Langevin, Mme Christine Pires Beaune (par délégation), M. Dominique Potier (par délégation), Mme Valérie Rabault (par délégation), Mme Claudia Rouaux, M. Hervé Saulignac (par délégation), Mme Hélène Vainqueur-Christophe, M. Boris Vallaud (par délégation) et Mme Michèle Victory.

Non-votant(s) : 12

Mme Marie-Noëlle Battistel, Mme Gisèle Biémouret, Mme Laurence Dumont, M. Guillaume Garot, M. Christian Hutin, M. Régis Juanico, Mme Marietta Karamanli, M. Jérôme Lambert, Mme Josette Manin, M. Joaquim Pueyo, Mme Sylvie Tolmont et Mme Cécile Untermaier.

Groupe UDI et indépendants (19)

Pour : 3

Mme Sophie Auconie, M. Pierre Morel-À-L'Huissier (par délégation) et Mme Nicole Sanquer (par délégation).

Abstention : 7

M. Guy Bricout (par délégation), M. Pascal Brindeau, Mme Béatrice Descamps (par délégation), M. Meyer Habib, M. Christophe Naegelen, Mme Valérie Six et Mme Agnès Thill (par délégation).

Non-votant(s) : 9

M. Thierry Benoit, M. Stéphane Demilly, M. Philippe Dunoyer, M. Philippe Gomès, M. Jean-Christophe Lagarde, Mme Maina Sage, M. André Villiers, M. Jean-Luc Warsmann et M. Michel Zumkeller.

Groupe Libertés et territoires (18)

Contre : 8

M. Michel Castellani, M. Charles de Courson (par délégation), Mme Jeanine Dubié, Mme Frédérique Dumas, M. Yannick Favennec Becot (par délégation), M. Bertrand Pancher (par délégation), Mme Sylvia Pinel et M. Philippe Vigier (par délégation).

Non-votant(s) : 10

M. Jean-Félix Acquaviva, M. Sylvain Brial, M. Jean-Michel Clément, M. Paul-André Colombani, M. Olivier Falorni, Mme Sandrine Josso, M. François-Michel Lambert, M. Jean Lassalle, M. Paul Molac et M. François Pupponi.

Groupe La France insoumise (17)

Contre : 14

Mme Clémentine Autain, M. Éric Coquerel, Mme Caroline Fiat (par délégation), M. Bastien Lachaud (par délégation), M. Michel Larive (par délégation), M. Jean-Luc Mélenchon, Mme Danièle Obono (par délégation), Mme Mathilde Panot, M. Loïc Prud'homme (par délégation), M. Adrien Quatennens (par délégation), M. Jean-Hugues Ratenon (par délégation), Mme Sabine Rubin, M. François Ruffin et Mme Bénédicte Taurine.

Non-votant(s) : 3

M. Ugo Bernalicis, M. Alexis Corbière et Mme Muriel Ressiguier.

Groupe Écologie démocratie solidarité (17)

Contre : 8

Mme Delphine Bagarry (par délégation), Mme Émilie Cariou, Mme Annie Chapelier (par délégation), M. Guillaume Chiche (par délégation), M. Matthieu Orphelin (par délégation), M. Aurélien Taché, Mme Frédérique Tuffnell et M. Cédric Villani.

Non-votant(s) : 9

Mme Delphine Batho, Mme Yolaine de Courson, Mme Jennifer De Temmerman, Mme Paula Forteza, Mme Albane Gaillot, M. Hubert Julien-Laferrière, M. Sébastien Nadot, Mme Sabine Thillaye et Mme Martine Wonner.

Groupe Agir ensemble (17)

Pour : 17

M. Olivier Becht, M. Pierre-Yves Bournazel, M. Paul Christophe, M. M'jid El Guerrab, M. Christophe Euzet (par délégation), Mme Agnès Firmin Le Bodo, M. Thomas Gassilloud (par délégation), M. Antoine Herth (par délégation), M. Dimitri Houbron, M. Philippe Huppé (par délégation), Mme Aina Kuric (par délégation), Mme Laure de La Raudière, M. Jean-Charles Larsonneur (par délégation), M. Vincent Ledoux, Mme Patricia Lemoine, Mme Lise Magnier et Mme Valérie Petit.

Groupe de la Gauche démocrate et républicaine (15)

Contre : 8

M. André Chassaigne (par délégation), M. Pierre Dharréville, M. Jean-Paul Dufrègne, Mme Elsa Faucillon, M. Sébastien Jumel (par délégation), M. Jean-Paul Lecoq (par délégation), M. Stéphane Peu (par délégation) et M. Fabien Roussel.

Non-votant(s) : 7

M. Moetai Brotherson, M. Alain Bruneel, Mme Marie-George Buffet, Mme Manuéla Kéclard-Mondésir, M. Jean-Philippe Nilor, M. Gabriel Serville et M. Hubert Wulfranc.

Non inscrits (12)

Pour : 1

M. Joachim Son-Forget (par délégation).

Contre : 2

M. Nicolas Dupont-Aignan (par délégation) et M. José Evrard.

Abstention : 6

M. Bruno Bilde (par délégation), Mme Marine Le Pen (par délégation), Mme Marie-France Lorho (par délégation), M. Nicolas Meizonnet, Mme Emmanuelle Ménard et M. Ludovic Pajot.

Non-votant(s) : 3

M. Louis Aliot, M. Sébastien Chenu et M. Olivier Gaillard.

Mises au point

(Sous réserve des dispositions de l’article 68, alinéa 4, du Règlement de l’Assemblée nationale)

Mme Yolaine de Courson a fait savoir qu'elle avait voulu « voter contre ».

Scrutin public n° 2817

sur l'ensemble du projet de loi de finances rectificative pour 2020 (texte de la commission mixte paritaire).

Nombre de votants :.................73

Nombre de suffrages exprimés :.......68

Majorité absolue :..................35

Pour l’adoption :..........64

Contre :..................4

L'Assemblée nationale a adopté.

Groupe La République en marche (280)

Pour : 49

Mme Aude Amadou, M. Pieyre-Alexandre Anglade, Mme Aurore Bergé, M. Hervé Berville, M. Grégory Besson-Moreau, M. Jean-Jacques Bridey, M. Stéphane Buchou, M. Jean-René Cazeneuve, M. Dominique Da Silva, Mme Dominique David, M. Loïc Dombreval, Mme Sophie Errante, M. Jean-Luc Fugit, Mme Anne Genetet, M. Éric Girardin, M. Guillaume Gouffier-Cha, M. François Jolivet, Mme Catherine Kamowski, Mme Stéphanie Kerbarh, Mme Sonia Krimi, Mme Fiona Lazaar, M. Jean-Claude Leclabart, Mme Martine Leguille-Balloy, Mme Marie-Ange Magne, M. Mounir Mahjoubi, M. Sylvain Maillard, M. Jacques Maire, Mme Sereine Mauborgne, M. Thierry Michels, M. Jean-Michel Mis, Mme Florence Morlighem, Mme Cendra Motin, Mme Naïma Moutchou, Mme Claire O'Petit, Mme Catherine Osson, M. Xavier Paluszkiewicz, Mme Sophie Panonacle, Mme Zivka Park, M. Benoît Potterie, Mme Natalia Pouzyreff, M. Hugues Renson, Mme Laëtitia Romeiro Dias, M. Laurent Saint-Martin, M. Jacques Savatier, M. Jean-Bernard Sempastous, M. Buon Tan, Mme Liliana Tanguy, Mme Marie-Christine Verdier-Jouclas et M. Jean-Marc Zulesi.

Non-votant(s) : 3

Mme Brigitte Bourguignon (membre du Gouvernement), M. Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale) et Mme Barbara Pompili (membre du Gouvernement).

Groupe Les Républicains (104)

Pour : 3

Mme Véronique Louwagie, M. Alain Ramadier et M. Pierre Vatin.

Non-votant(s) : 1

M. Marc Le Fur (président de séance).

Groupe du Mouvement démocrate et apparentés (46)

Pour : 7

M. Jean-Noël Barrot, Mme Sarah El Haïry, Mme Nathalie Elimas, Mme Isabelle Florennes, M. Bruno Fuchs, M. Jean-Paul Mattéi et Mme Michèle de Vaucouleurs.

Groupe Socialistes et apparentés (28)

Abstention : 2

Mme George Pau-Langevin et Mme Claudia Rouaux.

Groupe UDI et indépendants (19)

Pour : 1

Mme Valérie Six.

Groupe Libertés et territoires (18)

Abstention : 3

M. Michel Castellani, Mme Jeanine Dubié et Mme Frédérique Dumas.

Groupe La France insoumise (17)

Contre : 3

M. Éric Coquerel, M. Jean-Luc Mélenchon et Mme Sabine Rubin.

Groupe Écologie démocratie solidarité (17)

Pour : 1

Mme Émilie Cariou.

Groupe Agir ensemble (17)

Pour : 3

Mme Patricia Lemoine, Mme Lise Magnier et Mme Valérie Petit.

Groupe de la Gauche démocrate et républicaine (15)

Contre : 1

M. Fabien Roussel.

Non inscrits (12)

 

 

89/89