95e séance

 

Projet de loi de finances pour 2022

Texte du projet de loi - n° 4709

SECONDE PARTIE

MOYENS DES POLITIQUES PUBLIQUES
ET DISPOSITIONS SPÉCIALES

TITRE IER

AUTORISATIONS BUDGÉTAIRES POUR 2022. –
CRÉDITS ET DÉCOUVERTS

I.  CRÉDITS DES MISSIONS

Article 20 (suite)

Il est ouvert aux ministres, pour 2022, au titre du budget général, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 717 061 619 891 € et de 522 186 988 671 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état B annexé à la présente loi.

ÉTAT B

(Article 20 du projet de loi)

RÉPARTITION, PAR MISSION ET PROGRAMME,
DES CRÉDITS DU BUDGET GÉNÉRAL

BUDGET GÉNÉRAL

 

 

(En euros)

Mission / Programme

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Action extérieure de l’État

3 057 035 217

3 059 950 190

Action de la France en Europe et dans le monde

1 952 027 952

1 954 817 925

Dont titre 2

723 443 927

723 443 927

Diplomatie culturelle et d’influence

730 852 804

730 852 804

Dont titre 2

70 678 650

70 678 650

Français à l’étranger et affaires consulaires

374 154 461

374 279 461

Dont titre 2

232 042 058

232 042 058

Administration générale et territoriale de l’État

4 412 356 063

4 394 513 993

Administration territoriale de l’État

2 480 907 527

2 429 219 235

Dont titre 2

1 893 621 648

1 893 621 648

Vie politique

492 888 535

490 204 535

Dont titre 2

77 967 500

77 967 500

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

1 438 560 001

1 475 090 223

Dont titre 2

749 139 609

749 139 609

Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales

3 030 895 193

3 006 913 717

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l’aquaculture

1 775 025 947

1 764 622 967

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

614 259 581

611 383 631

Dont titre 2

343 157 504

343 157 504

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

641 609 665

630 907 119

Dont titre 2

554 321 253

554 321 253

Aide publique au développement

6 621 523 021

5 104 952 446

Aide économique et financière au développement

3 213 712 000

1 862 035 176

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

190 000 000

190 000 000

Solidarité à l’égard des pays en développement

3 217 811 021

3 052 917 270

Dont titre 2

157 678 170

157 678 170

Restitution des “biens mal acquis”

0

0

Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation

2 066 583 269

2 066 228 259

Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation

1 973 818 633

1 973 463 623

Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale

92 764 636

92 764 636

Dont titre 2

1 435 840

1 435 840

Cohésion des territoires

17 212 385 959

17 127 554 578

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

2 785 800 000

2 677 500 000

Aide à l’accès au logement

13 079 400 000

13 079 400 000

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

530 277 932

530 277 932

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

210 406 865

240 011 896

Politique de la ville

558 067 789

558 067 789

Dont titre 2

18 871 649

18 871 649

Interventions territoriales de l’État

48 433 373

42 296 961

Conseil et contrôle de l’État

713 608 266

753 851 216

Conseil d’État et autres juridictions administratives

441 898 728

481 232 386

Dont titre 2

377 851 687

377 851 687

Conseil économique, social et environnemental

44 578 712

44 578 712

Dont titre 2

35 518 337

35 518 337

Cour des comptes et autres juridictions financières

225 778 472

226 687 764

Dont titre 2

200 651 703

200 651 703

Haut Conseil des finances publiques

1 352 354

1 352 354

Dont titre 2

1 302 215

1 302 215

Crédits non répartis

847 667 000

547 667 000

Provision relative aux rémunérations publiques

423 667 000

423 667 000

Dont titre 2

323 667 000

323 667 000

Dépenses accidentelles et imprévisibles

424 000 000

124 000 000

Culture

3 491 076 382

3 461 356 639

Patrimoines

1 035 099 343

1 022 662 444

Création

921 773 137

914 874 024

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

756 386 793

747 929 511

Soutien aux politiques du ministère de la culture

777 817 109

775 890 660

Dont titre 2

683 272 805

683 272 805

Défense

59 586 380 593

49 560 461 397

Environnement et prospective de la politique de défense

2 146 434 497

1 778 435 637

Préparation et emploi des forces

14 893 204 677

10 798 931 972

Soutien de la politique de la défense

25 459 200 381

22 479 534 924

Dont titre 2

21 222 499 951

21 222 499 951

Équipement des forces

17 087 541 038

14 503 558 864

Direction de l’action du Gouvernement

849 365 754

959 672 407

Coordination du travail gouvernemental

708 829 810

739 517 098

Dont titre 2

247 827 253

247 827 253

Protection des droits et libertés

117 134 993

117 594 803

Dont titre 2

53 761 644

53 761 644

Présidence française du Conseil de l’Union européenne en 2022

23 400 951

102 560 506

Dont titre 2

2 294 323

2 294 323

Écologie, développement et mobilité durables

21 584 015 763

21 255 924 323

Infrastructures et services de transports

3 826 747 164

3 871 563 665

Affaires maritimes

192 128 640

192 821 170

Paysages, eau et biodiversité

244 338 591

244 356 359

Expertise, information géographique et météorologie

471 191 000

471 191 000

Prévention des risques

1 065 970 916

1 072 609 127

Dont titre 2

50 668 264

50 668 264

Énergie, climat et après-mines

3 620 273 195

3 197 430 224

Service public de l’énergie

8 449 375 430

8 449 375 430

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

2 877 990 727

2 920 577 248

Dont titre 2

2 690 733 623

2 690 733 623

Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l’État (crédits évaluatifs)

836 000 100

836 000 100

Économie

3 396 089 425

4 004 309 254

Développement des entreprises et régulations

1 776 717 099

1 781 448 370

Dont titre 2

386 253 978

386 253 978

Plan France “Très haut débit”

22 000 000

622 000 000

Statistiques et études économiques

432 644 764

435 514 758

Dont titre 2

368 613 802

368 613 802

Stratégies économiques

416 727 562

417 346 126

Dont titre 2

129 725 382

129 725 382

Financement des opérations patrimoniales envisagées en 2021 et en 2022 sur le compte d’affectation spéciale “Participations financières de l’État”

748 000 000

748 000 000

Engagements financiers de l’État

207 124 117 743

44 194 812 407

Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs)

38 656 000 000

38 656 000 000

Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs)

3 350 909 318

3 350 909 318

Épargne

60 208 425

60 208 425

Dotation du Mécanisme européen de stabilité

57 000 000

57 000 000

Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement

0

0

Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque

0

185 644 664

Amortissement de la dette de l’État liée à la covid-19

165 000 000 000

1 885 050 000

Enseignement scolaire

77 761 285 458

77 795 741 874

Enseignement scolaire public du premier degré

24 204 647 185

24 204 647 185

Dont titre 2

24 162 040 735

24 162 040 735

Enseignement scolaire public du second degré

34 609 387 571

34 609 387 571

Dont titre 2

34 495 340 770

34 495 340 770

Vie de l’élève

6 859 816 452

6 859 816 452

Dont titre 2

2 935 470 198

2 935 470 198

Enseignement privé du premier et du second degrés

7 996 968 207

7 996 968 207

Dont titre 2

7 175 617 904

7 175 617 904

Soutien de la politique de l’éducation nationale

2 563 389 641

2 597 762 525

Dont titre 2

1 819 092 034

1 819 092 034

Enseignement technique agricole

1 527 076 402

1 527 159 934

Dont titre 2

996 194 421

996 194 421

Gestion des finances publiques

10 024 277 758

10 003 148 113

Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

7 583 578 555

7 548 625 666

Dont titre 2

6 608 692 146

6 608 692 146

Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

860 852 521

887 923 249

Dont titre 2

488 742 235

488 742 235

Facilitation et sécurisation des échanges

1 579 846 682

1 566 599 198

Dont titre 2

1 232 720 851

1 232 720 851

Immigration, asile et intégration

1 997 189 304

1 900 269 000

Immigration et asile

1 558 528 486

1 461 546 851

Intégration et accès à la nationalité française

438 660 818

438 722 149

Investir pour la France de 2030

34 011 000 000

7 005 321 863

Soutien des progrès de l’enseignement et de la recherche

0

245 000 000

Valorisation de la recherche

0

846 000 000

Accélération de la modernisation des entreprises

0

418 500 000

Financement des investissements stratégiques

28 000 000 000

4 080 000 000

Financement structurel des écosystèmes d’innovation

6 011 000 000

1 415 821 863

Justice

12 770 735 263

10 741 447 680

Justice judiciaire

3 920 840 359

3 849 089 892

Dont titre 2

2 534 277 135

2 534 277 135

Administration pénitentiaire

6 544 736 420

4 584 034 245

Dont titre 2

2 823 273 440

2 823 273 440

Protection judiciaire de la jeunesse

992 297 832

984 827 054

Dont titre 2

567 576 850

567 576 850

Accès au droit et à la justice

680 032 697

680 032 697

Conduite et pilotage de la politique de la justice

619 002 773

638 200 492

Dont titre 2

199 838 285

199 838 285

Conseil supérieur de la magistrature

13 825 182

5 263 300

Dont titre 2

2 975 133

2 975 133

Médias, livre et industries culturelles

698 217 328

675 192 674

Presse et médias

350 759 363

350 759 363

Livre et industries culturelles

347 457 965

324 433 311

Outre-mer

2 635 375 631

2 472 513 419

Emploi outre-mer

1 788 808 703

1 777 869 629

Dont titre 2

175 396 270

175 396 270

Conditions de vie outre-mer

846 566 928

694 643 790

Plan de relance

1 241 259 372

12 905 896 116

Écologie

139 000 000

5 696 871 934

Compétitivité

547 249 167

2 762 667 917

Cohésion

555 010 205

4 446 356 265

Dont titre 2

45 255 988

45 255 988

Plan d’urgence face à la crise sanitaire

200 000 000

200 000 000

Prise en charge du chômage partiel et financement des aides d’urgence aux employeurs et aux actifs précaires à la suite de la crise sanitaire

0

0

Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire

0

0

Renforcement exceptionnel des participations financières de l’État dans le cadre de la crise sanitaire

0

0

Compensation à la sécurité sociale des allègements de prélèvements pour les entreprises les plus touchées par la crise sanitaire

0

0

Matériels sanitaires pour faire face à la crise de la covid-19

200 000 000

200 000 000

Pouvoirs publics

1 047 610 762

1 047 610 762

Présidence de la République

105 300 000

105 300 000

Assemblée nationale

552 490 000

552 490 000

Sénat

338 584 600

338 584 600

La Chaîne parlementaire

34 289 162

34 289 162

Indemnités des représentants français au Parlement européen

0

0

Conseil constitutionnel

15 963 000

15 963 000

Haute Cour

0

0

Cour de justice de la République

984 000

984 000

Recherche et enseignement supérieur

29 248 354 224

29 238 254 249

Formations supérieures et recherche universitaire

14 160 417 112

14 213 035 112

Dont titre 2

416 934 735

416 934 735

Vie étudiante

3 088 989 689

3 079 959 689

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

7 740 460 044

7 503 388 186

Recherche spatiale

1 642 286 109

1 642 286 109

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

1 614 122 374

1 729 120 775

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

619 580 262

692 485 405

Recherche duale (civile et militaire)

0

0

Enseignement supérieur et recherche agricoles

382 498 634

377 978 973

Dont titre 2

238 091 238

238 091 238

Régimes sociaux et de retraite

6 102 351 871

6 102 351 871

Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres

4 204 530 026

4 204 530 026

Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins

802 009 370

802 009 370

Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers

1 095 812 475

1 095 812 475

Relations avec les collectivités territoriales

4 949 278 472

4 354 644 196

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

4 690 192 338

4 119 277 446

Concours spécifiques et administration

259 086 134

235 366 750

Remboursements et dégrèvements

130 607 941 162

130 607 941 162

Remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (crédits évaluatifs)

123 981 941 162

123 981 941 162

Remboursements et dégrèvements d’impôts locaux (crédits évaluatifs)

6 626 000 000

6 626 000 000

Santé

1 296 563 461

1 299 863 461

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

209 613 461

212 913 461

Dont titre 2

1 000 000

1 000 000

Protection maladie

1 086 950 000

1 086 950 000

Sécurités

22 685 434 080

21 579 785 802

Police nationale

12 004 798 138

11 636 033 328

Dont titre 2

10 321 786 239

10 321 786 239

Gendarmerie nationale

9 947 261 243

9 321 135 523

Dont titre 2

7 815 196 786

7 815 196 786

Sécurité et éducation routières

54 881 997

53 986 997

Sécurité civile

678 492 702

568 629 954

Dont titre 2

190 392 906

190 392 906

Solidarité, insertion et égalité des chances

27 865 603 763

27 605 479 307

Inclusion sociale et protection des personnes

13 144 375 130

13 144 375 130

Dont titre 2

1 947 603

1 947 603

Handicap et dépendance

13 237 188 020

13 238 484 470

Égalité entre les femmes et les hommes

47 388 581

50 609 403

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

1 436 652 032

1 172 010 304

Dont titre 2

385 243 619

385 243 619

Sport, jeunesse et vie associative

1 692 355 873

1 722 208 977

Sport

759 184 551

654 477 413

Dont titre 2

119 713 700

119 713 700

Jeunesse et vie associative

772 078 564

772 078 564

Dont titre 2

27 220 507

27 220 507

Jeux Olympiques et Paralympiques 2024

161 092 758

295 653 000

Transformation et fonction publiques

441 002 269

788 427 145

Rénovation des cités administratives et autres sites domaniaux multi-occupants

0

266 430 438

Transformation publique

95 900 000

184 643 689

Dont titre 2

3 500 000

3 500 000

Innovation et transformation numériques

10 600 000

12 100 000

Dont titre 2

3 000 000

3 000 000

Fonction publique

297 577 510

288 328 259

Dont titre 2

12 290 000

12 290 000

Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques

36 924 759

36 924 759

Dont titre 2

36 924 759

36 924 759

Travail et emploi

15 792 684 192

14 642 723 174

Accès et retour à l’emploi

8 122 832 461

7 823 112 645

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

6 964 667 120

6 084 933 677

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

57 397 043

92 425 496

Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail

647 787 568

642 251 356

Dont titre 2

570 166 311

570 166 311

Total

717 061 619 891

522 186 988 671

 

Amendement n° 910 présenté par le Gouvernement.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire

0

197 300

Vie étudiante

0

1 020

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

0

212 822

Recherche spatiale

0

0

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

0

0

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

0

0

Recherche duale (civile et militaire)

0

0

Enseignement supérieur et recherche agricoles

0

0

TOTAUX

0

411 142

SOLDE

-411 142

Amendement n° 320 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Cariou, M. Chiche, Mme Gaillot, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire

0

0

Vie étudiante

0

0

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

0

50 000 000

Recherche spatiale

0

0

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

0

0

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

0

0

Recherche duale (civile et militaire)

0

0

Enseignement supérieur et recherche agricoles

0

0

Recherche sur la condition des femmes(ligne nouvelle) (ligne nouvelle)

50 000 000

0

TOTAUX

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 321 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Cariou, M. Chiche, Mme Gaillot, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire

0

0

Vie étudiante

0

0

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

0

20 000 000

Recherche spatiale

0

0

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

0

0

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

0

0

Recherche duale (civile et militaire)

0

0

Enseignement supérieur et recherche agricoles

0

0

Recherche sur la contraception masculine(ligne nouvelle) (ligne nouvelle)

20 000 000

0

TOTAUX

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 518 présenté par M. Naegelen, M. Benoit, M. Guy Bricout, M. Brindeau, M. Dunoyer, M. Gomès, M. Meyer Habib, M. Lagarde, M. Morel-À-L’Huissier, Mme Métadier, Mme Sanquer, Mme Six, M. Villiers et M. Zumkeller.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire

0

0

Vie étudiante

0

0

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

20 000 000

0

Recherche spatiale

0

20 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

0

0

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

0

0

Recherche duale (civile et militaire)

0

0

Enseignement supérieur et recherche agricoles

0

0

TOTAUX

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 58 présenté par Mme Louwagie, M. Sermier, M. Brun, M. Forissier, Mme Valérie Beauvais, Mme Trastour-Isnart, M. Reiss, M. Jean-Claude Bouchet, Mme Bouchet Bellecourt, M. Cordier, M. Cinieri, Mme Audibert, M. Cherpion, M. Bony, M. Hetzel, M. Bourgeaux, M. Ramadier, M. Kamardine, M. Nury, Mme Dalloz, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, M. Rolland, M. Descoeur, Mme Poletti, M. Bazin, M. Reda, Mme Bonnivard et M. Schellenberger.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire

0

0

Vie étudiante

0

0

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

5 000 000

0

Recherche spatiale

0

5 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

0

0

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

0

0

Recherche duale (civile et militaire)

0

0

Enseignement supérieur et recherche agricoles

0

0

TOTAUX

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 314 présenté par Mme Dalloz, M. Hetzel, M. Reda, M. Carrez et M. Schellenberger.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire

0

0

Vie étudiante

0

0

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

5 000 000

0

Recherche spatiale

0

5 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

0

0

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

0

0

Recherche duale (civile et militaire)

0

0

Enseignement supérieur et recherche agricoles

0

0

TOTAUX

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 601 présenté par M. Naegelen, Mme Descamps, Mme Métadier, M. Benoit, M. Guy Bricout, M. Brindeau, M. Gomès, M. Lagarde, M. Morel-À-L’Huissier, Mme Sanquer, Mme Thill et M. Zumkeller.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire

0

0

Vie étudiante

0

0

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

0

0

Recherche spatiale

0

2 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

0

0

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

0

0

Recherche duale (civile et militaire)

0

0

Enseignement supérieur et recherche agricoles

2 000 000

0

TOTAUX

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

Amendements identiques :

Amendements n° 919 présenté par le Gouvernement et  941 présenté par M. Houbron, M. Potterie et Mme Magnier.

I. Modifier ainsi les autorisations d’engagement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

0

32 792 825

Concours spécifiques et administration

210 126

0

TOTAUX

210 126

32 792 825

SOLDE

-32 582 699

II. Modifier ainsi les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

0

5 942 825

Concours spécifiques et administration

210 126

0

TOTAUX

210 126

5 942 825

SOLDE

-5 732 699

Amendement n° 328 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Cariou, M. Chiche, Mme Gaillot, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

0

0

Concours spécifiques et administration

0

50 000 000

Formation aux politiques locales d’égalité(ligne nouvelle) (ligne nouvelle)

50 000 000

0

TOTAUX

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 898 présenté par M. Vuilletet.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

0

5 000 000

Concours spécifiques et administration

0

0

Dotation exceptionnelle pour les syndicats gérant un équipement utilisé par d’autres collectivités (ligne nouvelle)

5 000 000

0

TOTAUX

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 913 présenté par le Gouvernement.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

0

135 926

Protection maladie

0

0

TOTAUX

0

135 926

SOLDE

-135 926

Amendement n° 836 présenté par M. Vallaud, M. Aviragnet, Mme Biémouret, Mme Vainqueur-Christophe, Mme Battistel, M. Jean-Louis Bricout, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, Mme El Aaraje, M. Faure, M. Garot, M. David Habib, M. Hutin, Mme Jourdan, M. Juanico, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Leseul, Mme Manin, M. Naillet, Mme Pires Beaune, M. Potier, Mme Rabault, Mme Rouaux, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Tolmont, Mme Untermaier, Mme Victory et les membres du groupe Socialistes et apparentés.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

0

200 000 000

Protection maladie

0

1 000 000 000

Santé mentale (ligne nouvelle)

1 200 000 000

0

TOTAUX

1 200 000 000

1 200 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 338 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

0

20 000 000

Protection maladie

0

0

Consultations de psychologue pour les jeunes de moins de 25 ans(ligne nouvelle) (ligne nouvelle)

20 000 000

0

TOTAUX

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 341 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, Mme Gaillot, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

0

100 000 000

Protection maladie

0

0

Dépistage préventif de l’endométriose(ligne nouvelle) (ligne nouvelle)

100 000 000

0

TOTAUX

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 345 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, Mme Gaillot, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

0

100 000 000

Protection maladie

0

0

Amélioration des parcours de soin en hôpital(ligne nouvelle) (ligne nouvelle)

100 000 000

0

TOTAUX

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 346 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, Mme Gaillot, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

0

55 000 000

Protection maladie

0

0

Prise en charge des frais médicaux liés à la grossesse(ligne nouvelle) (ligne nouvelle)

55 000 000

0

TOTAUX

55 000 000

55 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 352 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, Mme Gaillot, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

0

50 000 000

Protection maladie

0

0

Formation du corps médical aux questions relatives aux violences obstétricales et gynécologiques(ligne nouvelle) (ligne nouvelle)

50 000 000

0

TOTAUX

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 347 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

0

10 000 000

Protection maladie

0

0

Consultations de psychologue pour les femmes enceintes et les jeunes mères(ligne nouvelle) (ligne nouvelle)

10 000 000

0

TOTAUX

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 348 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, Mme Gaillot, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

0

10 000 000

Protection maladie

0

0

Plateforme d’informations gynécologiques(ligne nouvelle) (ligne nouvelle)

10 000 000

0

TOTAUX

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 349 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, Mme Gaillot, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

0

10 000 000

Protection maladie

0

0

Campagne publique d’information sur les fausses couches(ligne nouvelle) (ligne nouvelle)

10 000 000

0

TOTAUX

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 359 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

0

5 000 000

Protection maladie

0

0

Prise en charge d’anti-vomitifs(ligne nouvelle) (ligne nouvelle)

5 000 000

0

TOTAUX

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 353 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, Mme Gaillot, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

0

2 000 000

Protection maladie

0

0

Congé spécial en cas de fausse couche(ligne nouvelle) (ligne nouvelle)

2 000 000

0

TOTAUX

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 61 présenté par Mme Louwagie, M. Sermier, M. Brun, M. Forissier, Mme Valérie Beauvais, Mme Trastour-Isnart, M. Reiss, M. Jean-Claude Bouchet, Mme Bouchet Bellecourt, M. Cordier, M. Cinieri, Mme Audibert, M. Cherpion, M. Bony, M. Hetzel, M. Bourgeaux, M. Ramadier, M. Kamardine, M. Nury, Mme Dalloz, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, M. Descoeur, Mme Poletti, M. Bazin, M. Reda, Mme Bonnivard et M. Schellenberger.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

2 000 000

0

Protection maladie

0

2 000 000

TOTAUX

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 914 présenté par le Gouvernement.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Police nationale

0

5 551 248

Gendarmerie nationale

0

6 097 167

Sécurité et éducation routières

0

3 855 836

Sécurité civile

0

500 000

TOTAUX

0

16 004 251

SOLDE

-16 004 251

Amendement n° 936 présenté par le Gouvernement.

I. Modifier ainsi les autorisations d’engagement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

0

47 279

Handicap et dépendance

0

0

Égalité entre les femmes et les hommes

0

0

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

141 508 512

0

TOTAUX

141 508 512

47 279

SOLDE

141 461 233

II. Modifier ainsi les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

0

47 279

Handicap et dépendance

0

0

Égalité entre les femmes et les hommes

0

0

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

41 008 512

0

TOTAUX

41 008 512

47 279

SOLDE

40 961 233

Amendement n° 846 présenté par M. Vallaud, M. Aviragnet, Mme Biémouret, Mme Vainqueur-Christophe, Mme Battistel, M. Jean-Louis Bricout, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, Mme El Aaraje, M. Faure, M. Garot, M. David Habib, M. Hutin, Mme Jourdan, M. Juanico, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Leseul, Mme Manin, M. Naillet, Mme Pires Beaune, M. Potier, Mme Rabault, Mme Rouaux, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Tolmont, Mme Untermaier, Mme Victory et les membres du groupe Socialistes et apparentés.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

13 200 000 000

0

Handicap et dépendance

0

13 200 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

0

0

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

0

0

TOTAUX

13 200 000 000

13 200 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 852 présenté par M. Vallaud, M. Aviragnet, Mme Biémouret, Mme Vainqueur-Christophe, Mme Battistel, M. Jean-Louis Bricout, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, Mme El Aaraje, M. Faure, M. Garot, M. David Habib, M. Hutin, Mme Jourdan, M. Juanico, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Leseul, Mme Manin, M. Naillet, Mme Pires Beaune, M. Potier, Mme Rabault, Mme Rouaux, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Tolmont, Mme Untermaier, Mme Victory et les membres du groupe Socialistes et apparentés.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

12 500 000 000

0

Handicap et dépendance

0

12 500 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

0

0

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

0

0

TOTAUX

12 500 000 000

12 500 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 487 présenté par M. Aviragnet, M. Jean-Louis Bricout, Mme Pires Beaune, Mme Rabault, Mme Rouaux, Mme Battistel, Mme Biémouret, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, Mme El Aaraje, M. Faure, M. Garot, M. David Habib, M. Hutin, Mme Jourdan, M. Juanico, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Leseul, Mme Manin, M. Naillet, M. Potier, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Tolmont, Mme Untermaier, Mme Vainqueur-Christophe, M. Vallaud, Mme Victory et les membres du groupe Socialistes et apparentés.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

0

4 900 000 000

Handicap et dépendance

4 900 000 000

0

Égalité entre les femmes et les hommes

0

0

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

0

0

TOTAUX

4 900 000 000

4 900 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 311 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, Mme Gaillot, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

500 000 000

0

Handicap et dépendance

0

0

Égalité entre les femmes et les hommes

0

0

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

0

500 000 000

TOTAUX

500 000 000

500 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 316 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, Mme Gaillot, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

0

0

Handicap et dépendance

0

0

Égalité entre les femmes et les hommes

50 000 000

0

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

0

50 000 000

TOTAUX

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 486 présenté par M. Aviragnet, Mme Pires Beaune, M. Jean-Louis Bricout, Mme Rabault, Mme Rouaux, Mme Battistel, Mme Biémouret, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, Mme El Aaraje, M. Faure, M. Garot, M. David Habib, M. Hutin, Mme Jourdan, M. Juanico, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Leseul, Mme Manin, M. Naillet, M. Potier, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Tolmont, Mme Untermaier, Mme Vainqueur-Christophe, M. Vallaud, Mme Victory et les membres du groupe Socialistes et apparentés.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

0

0

Handicap et dépendance

0

2 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

2 000 000

0

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

0

0

TOTAUX

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 317 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

10 000 000

0

Handicap et dépendance

0

0

Égalité entre les femmes et les hommes

0

0

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

0

10 000 000

TOTAUX

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 318 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, Mme Gaillot, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

0

0

Handicap et dépendance

0

0

Égalité entre les femmes et les hommes

0

0

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

0

2 000 000

Étude nationale sur la valeur sociale du travail(ligne nouvelle) (ligne nouvelle)

2 000 000

0

TOTAUX

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 634 présenté par M. Coquerel, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud’homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin et Mme Taurine.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

0

0

Handicap et dépendance

0

0

Égalité entre les femmes et les hommes

0

0

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

0

1 000 000

renforcement du soutien aux associations d’aide alimentaire (ligne nouvelle)

1 000 000

0

TOTAUX

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 633 présenté par Mme Rubin, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud’homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, M. Ruffin et Mme Taurine.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

0

0

Handicap et dépendance

0

0

Égalité entre les femmes et les hommes

0

0

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

0

1 000 000

hausse du SMIC (ligne nouvelle)

1 000 000

0

TOTAUX

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 632 présenté par M. Coquerel, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud’homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin et Mme Taurine.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

0

0

Handicap et dépendance

0

0

Égalité entre les femmes et les hommes

0

0

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

0

1 000 000

Garantie d’autonomie (ligne nouvelle)

1 000 000

0

TOTAUX

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 581 présenté par le Gouvernement.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

0

0

Handicap et dépendance

0

0

Égalité entre les femmes et les hommes

0

0

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

0

0

Prise en charge par l’Etat du financement de l’indemnité inflation (ligne nouvelle)

0

0

TOTAUX

0

0

SOLDE

0

Amendement n° 915 présenté par le Gouvernement.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Sport

0

81 897

Jeunesse et vie associative

0

7 723

Jeux olympiques et paralympiques 2024

0

0

TOTAUX

0

89 620

SOLDE

-89 620

Amendement n° 59 présenté par Mme Louwagie, M. Sermier, M. Brun, M. Forissier, Mme Valérie Beauvais, Mme Trastour-Isnart, M. Reiss, M. Jean-Claude Bouchet, Mme Bouchet Bellecourt, M. Cordier, M. Cinieri, Mme Audibert, M. Cherpion, M. Bony, M. Hetzel, M. Bourgeaux, M. Ramadier, M. Kamardine, M. Nury, Mme Dalloz, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, M. Rolland, M. Descoeur, Mme Poletti, M. Bazin, M. Reda, Mme Bonnivard et M. Schellenberger.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Sport

0

0

Jeunesse et vie associative

5 000 000

0

Jeux olympiques et paralympiques 2024

0

5 000 000

TOTAUX

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 315 présenté par Mme Dalloz, M. Hetzel, M. Reda, M. Carrez et M. Schellenberger.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Sport

0

0

Jeunesse et vie associative

5 000 000

0

Jeux olympiques et paralympiques 2024

0

5 000 000

TOTAUX

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 927 présenté par le Gouvernement.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Rénovation des cités administratives et autres sites domaniaux multi-occupants

0

0

Transformation publique

0

700 000

Innovation et transformation numériques

0

0

Fonction publique

5 674 348

0

Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques

1 600 000

0

dont titre 2

1 600 000

0

TOTAUX

7 274 348

700 000

SOLDE

6 574 348

Amendement n° 319 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Rénovation des cités administratives et autres sites domaniaux multi-occupants

0

0

Transformation publique

0

0

Innovation et transformation numériques

0

0

Fonction publique

0

200 000 000

Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques

0

0

Programme d’équité salariale au sein de la fonction publique (ligne nouvelle)

200 000 000

0

TOTAUX

200 000 000

200 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 931 présenté par le Gouvernement.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Accès et retour à l’emploi

0

13 462 234

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

0

8 921

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

0

0

Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail

13 885 000

0

TOTAUX

13 885 000

13 471 155

SOLDE

413 845

Amendement n° 323 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Accès et retour à l’emploi

0

0

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

0

200 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

200 000 000

0

Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail

0

0

TOTAUX

200 000 000

200 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 326 présenté par Mme Forteza, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, Mme Gaillot, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin et M. Villani.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Accès et retour à l’emploi

0

0

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

0

20 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

20 000 000

0

Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail

0

0

TOTAUX

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

Article 21

Il est ouvert aux ministres, pour 2022, au titre des budgets annexes, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 2 528 512 157 € et de 2 530 947 206 €, conformément à la répartition par budget annexe donnée à l’état C annexé à la présente loi.

ÉTAT C

(Article 21 du projet de loi)

Répartition, par mission et programme,
des crédits des budgets annexes

BUDGETS ANNEXES

 

 

(En euros)

Mission / Programme

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Contrôle et exploitation aériens

2 372 975 156

2 381 439 156

Soutien aux prestations de l’aviation civile

1 754 488 198

1 754 488 198

Dont charges de personnel

1 214 064 670

1 214 064 670

Navigation aérienne

573 345 699

581 809 699

Transports aériens, surveillance et certification

45 141 259

45 141 259

Publications officielles et information administrative

155 537 001

149 508 050

Édition et diffusion

51 222 646

45 052 510

Pilotage et ressources humaines

104 314 355

104 455 540

Dont charges de personnel

62 896 140

62 896 140

Total

2 528 512 157

2 530 947 206

 

Amendement n° 904 présenté par le Gouvernement.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Édition et diffusion

0

110 406

Pilotage et ressources humaines

0

46 873

TOTAUX

0

157 279

SOLDE

-157 279

Article 22

I.  Il est ouvert aux ministres, pour 2022, au titre des comptes d’affectation spéciale, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 73 069 148 576 € et de 73 218 048 576 €, conformément à la répartition par compte donnée à l’état D annexé à la présente loi.

II.  Il est ouvert aux ministres, pour 2022, au titre des comptes de concours financiers, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 132 381 279 884 € et de 131 170 582 456 €, conformément à la répartition par compte donnée à l’état D annexé à la présente loi.

ÉTAT D

(Article 22 du projet de loi)

RÉpartition, par mission et programme,
des crÉdits des comptes d’affectation spÉciale
et des comptes de concours financiers

I.  COMPTES D’AFFECTATION SPÉCIALE

 

 

(En euros)

Mission / Programme

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Contrôle de la circulation et du stationnement routiers

1 535 135 836

1 535 135 836

Structures et dispositifs de sécurité routière

339 950 000

339 950 000

Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers

26 200 000

26 200 000

Contribution à l’équipement des collectivités territoriales pour l’amélioration des transports en commun, de la sécurité et de la circulation routières

600 462 493

600 462 493

Désendettement de l’État

568 523 343

568 523 343

Développement agricole et rural

126 000 000

126 000 000

Développement et transfert en agriculture

60 480 000

60 480 000

Recherche appliquée et innovation en agriculture

65 520 000

65 520 000

Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale

360 000 000

360 000 000

Électrification rurale

353 500 000

353 500 000

Opérations de maîtrise de la demande d’électricité, de production d’électricité par des énergies renouvelables ou de production de proximité dans les zones non interconnectées

6 500 000

6 500 000

Gestion du patrimoine immobilier de l’État

370 000 000

420 000 000

Contribution des cessions immobilières au désendettement de l’État

0

0

Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l’État

370 000 000

420 000 000

Participation de la France au désendettement de la Grèce

0

98 900 000

Versement de la France à la Grèce au titre de la restitution à cet État des revenus perçus sur les titres grecs

0

98 900 000

Rétrocessions de tropperçus à la Banque de France

0

0

Participations financières de l’État

9 592 050 000

9 592 050 000

Opérations en capital intéressant les participations financières de l’État

7 707 000 000

7 707 000 000

Désendettement de l’État et d’établissements publics de l’État

1 885 050 000

1 885 050 000

Pensions

61 085 962 740

61 085 962 740

Pensions civiles et militaires de retraite et allocations temporaires d’invalidité

57 687 426 487

57 687 426 487

Dont titre 2

57 684 426 487

57 684 426 487

Ouvriers des établissements industriels de l’État

1 935 789 335

1 935 789 335

Dont titre 2

1 929 173 704

1 929 173 704

Pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre et autres pensions

1 462 746 918

1 462 746 918

Dont titre 2

16 000 000

16 000 000

Total

73 069 148 576

73 218 048 576


– 1 –

II.  COMPTES DE CONCOURS FINANCIERS

 

 

 

(En euros)

Mission / Programme

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Accords monétaires internationaux

0

0

Relations avec l’Union monétaire ouestafricaine

0

0

Relations avec l’Union monétaire d’Afrique centrale

0

0

Relations avec l’Union des Comores

0

0

Avances à divers services de l’État ou organismes
gérant des services publics

11 783 400 000

11 156 400 000

Avances à l’Agence de services et de paiement, au titre du préfinancement des aides communautaires de la politique agricole commune

10 000 000 000

10 000 000 000

Avances à des organismes distincts de l’État et gérant des services publics

317 400 000

334 400 000

Avances à des services de l’État

707 000 000

707 000 000

Avances à l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM) au titre de l’indemnisation des victimes du Benfluorex

15 000 000

15 000 000

Avances aux exploitants d’aéroports touchés par la crise de covid19 au titre des dépenses de sûretésécurité

0

0

Avances remboursables destinées à soutenir ÎledeFrance Mobilités à la suite des conséquences de l’épidémie de la covid19

0

0

Avances remboursables destinées à soutenir les autorités organisatrices de la mobilité à la suite des conséquences de l’épidémie de la covid19

0

0

Avances remboursables destinées au financement des infrastructures de transports collectifs du quotidien de la métropole d’Aix-Marseille-Provence (ligne nouvelle)

744 000 000

100 000 000

Avances à l’audiovisuel public

3 701 315 775

3 701 315 775

France Télévisions

2 406 803 300

2 406 803 300

ARTE France

278 645 663

278 645 663

Radio France

588 791 670

588 791 670

France Médias Monde

259 562 750

259 562 750

Institut national de l’audiovisuel

89 738 042

89 738 042

TV5 Monde

77 774 350

77 774 350

Avances aux collectivités territoriales

114 877 485 112

114 877 485 112

Avances aux collectivités et établissements publics, et à la NouvelleCalédonie

6 000 000

6 000 000

Avances sur le montant des impositions revenant aux régions, départements, communes, établissements et divers organismes

114 871 485 112

114 871 485 112

Avances remboursables de droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d’autres collectivités affectés par les conséquences économiques de l’épidémie de covid19

0

0

Prêts à des États étrangers

1 724 028 997

725 331 569

Prêts du Trésor à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France

1 500 000 000

311 302 572

Prêts à des États étrangers pour consolidation de dettes envers la France

224 028 997

224 028 997

Prêts à l’Agence française de développement en vue de favoriser le développement économique et social dans des États étrangers

0

190 000 000

Prêts aux États membres de l’Union européenne dont la monnaie est l’euro

0

0

Prêts et avances à des particuliers
ou à des organismes privés

295 050 000

710 050 000

Prêts et avances pour le logement des agents de l’État

50 000

50 000

Prêts pour le développement économique et social

75 000 000

75 000 000

Prêts et avances pour le développement du commerce avec l’Iran

0

0

Soutien à la filière nickel en NouvelleCalédonie

220 000 000

220 000 000

Prêts octroyés dans le cadre des programmes des investissements d’avenir

0

32 000 000

Prêts à la société concessionnaire de la liaison express entre Paris et l’aéroport ParisCharles de Gaulle

0

383 000 000

Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises touchées par la crise de la covid19

0

0

Total

132 381 279 884

131 170 582 456

Amendement n° 908 présenté par le Gouvernement.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Contribution des cessions immobilières au désendettement de l’État

0

0

Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l’État

0

4 393 173

TOTAUX

0

4 393 173

SOLDE

-4 393 173

Amendement n° 824 présenté par Mme Rabault, Mme Pires Beaune, M. Jean-Louis Bricout, Mme Rouaux, M. Aviragnet, Mme Battistel, Mme Biémouret, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, Mme El Aaraje, M. Faure, M. Garot, M. David Habib, M. Hutin, Mme Jourdan, M. Juanico, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Leseul, Mme Manin, M. Naillet, M. Potier, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Tolmont, Mme Untermaier, Mme Vainqueur-Christophe, M. Vallaud, Mme Victory et les membres du groupe Socialistes et apparentés.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Opérations en capital intéressant les participations financières de l’État

1 000 000 000

0

Désendettement de l’État et d’établissements publics de l’État

0

1 000 000 000

TOTAUX

1 000 000 000

1 000 000 000

SOLDE

0

Amendement n° 922 présenté par le Gouvernement.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Pensions civiles et militaires de retraite et allocations temporaires d’invalidité

0

0

Ouvriers des établissements industriels de l’État

0

0

Pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre et autres pensions

18 499 235

0

TOTAUX

18 499 235

0

SOLDE

18 499 235

Amendement n° 920 présenté par le Gouvernement.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Avances à l’Agence de services et de paiement, au titre du préfinancement des aides communautaires de la politique agricole commune

0

0

Avances à des organismes distincts de l’État et gérant des services publics

15 000 000

0

Avances à des services de l’État

0

0

Avances à l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM) au titre de l’indemnisation des victimes du Benfluorex

0

0

Avances aux exploitants d’aéroports touchés par la crise de covid-19 au titre des dépenses de sûreté-sécurité

150 000 000

0

Avances remboursables destinées à soutenir Île-de-France Mobilités à la suite des conséquences de l’épidémie de la covid-19

0

0

Avances remboursables destinées à soutenir les autorités organisatrices de la mobilité à la suite des conséquences de l’épidémie de la covid-19

0

0

Avances remboursables destinées au financement des infrastructures de transports collectifs du quotidien de la métropole d’Aix-Marseille-Provence

0

0

TOTAUX

165 000 000

0

SOLDE

165 000 000

Amendement n° 465 présenté par Mme Victory, M. Juanico, Mme Manin, Mme Tolmont, Mme Pires Beaune, M. Jean-Louis Bricout, Mme Rabault, Mme Rouaux, M. Aviragnet, Mme Battistel, Mme Biémouret, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, Mme El Aaraje, M. Faure, M. Garot, M. David Habib, M. Hutin, Mme Jourdan, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Leseul, M. Naillet, M. Potier, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Untermaier, Mme Vainqueur-Christophe, M. Vallaud et les membres du groupe Socialistes et apparentés.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

France Télévisions

14 250 294

0

ARTE France

0

0

Radio France

0

0

France Médias Monde

0

0

Institut national de l’audiovisuel

0

14 250 294

TV5 Monde

0

0

TOTAUX

14 250 294

14 250 294

SOLDE

0

Amendement n° 464 présenté par Mme Victory, M. Juanico, Mme Manin, Mme Tolmont, Mme Pires Beaune, Mme Rabault, M. Jean-Louis Bricout, Mme Rouaux, M. Aviragnet, Mme Battistel, Mme Biémouret, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, Mme El Aaraje, M. Faure, M. Garot, M. David Habib, M. Hutin, Mme Jourdan, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Leseul, M. Naillet, M. Potier, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Untermaier, Mme Vainqueur-Christophe, M. Vallaud et les membres du groupe Socialistes et apparentés.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

France Télévisions

0

0

ARTE France

0

0

Radio France

2 643 000

0

France Médias Monde

0

0

Institut national de l’audiovisuel

0

2 643 000

TV5 Monde

0

0

TOTAUX

2 643 000

2 643 000

SOLDE

0

Amendement n° 463 présenté par Mme Victory, M. Juanico, Mme Manin, Mme Tolmont, Mme Pires Beaune, Mme Rabault, M. Jean-Louis Bricout, Mme Rouaux, M. Aviragnet, Mme Battistel, Mme Biémouret, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, Mme El Aaraje, M. Faure, M. Garot, M. David Habib, M. Hutin, Mme Jourdan, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Leseul, M. Naillet, M. Potier, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Untermaier, Mme Vainqueur-Christophe, M. Vallaud et les membres du groupe Socialistes et apparentés.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

France Télévisions

0

0

ARTE France

0

0

Radio France

0

0

France Médias Monde

400 000

0

Institut national de l’audiovisuel

0

400 000

TV5 Monde

0

0

TOTAUX

400 000

400 000

SOLDE

0

II.  AUTORISATIONS DE DÉCOUVERT

Article 23

I.  Les autorisations de découvert accordées aux ministres, pour 2022, au titre des comptes de commerce, sont fixées au montant de 20 080 809 800 €, conformément à la répartition par compte donnée à l’état E annexé à la présente loi.

II.  Les autorisations de découvert accordées au ministre chargé des finances, pour 2022, au titre des comptes d’opérations monétaires, sont fixées au montant de 250 000 000 €, conformément à la répartition par compte donnée à l’état E annexé à la présente loi.

ÉTAT E

(Article 23 du projet de loi)

RÉpartition des autorisations de dÉcouvert

I.  COMPTES DE COMMERCE

 

 

(En euros)

Numéro
du compte

Intitulé du compte

Autorisation
de découvert

901

Approvisionnement de l’État et des forces armées en produits pétroliers, biens et services complémentaires

125 000 000

912

Cantine et travail des détenus dans le cadre pénitentiaire

23 000 000

910

Couverture des risques financiers de l’État

726 000 000

902

Exploitations industrielles des ateliers aéronautiques de l’État 

0

903

Gestion de la dette et de la trésorerie de l’État

19 200 000 000

 

Section 1 : Opérations relatives à la dette primaire et gestion de la trésorerie

17 500 000 000

 

Section 2 : Opérations de gestion active de la dette au moyen d’instruments financiers à terme

1 700 000 000

904

Lancement de certains matériels de guerre et matériels assimilés

0

907

Opérations commerciales des domaines

0

909

Régie industrielle des établissements pénitentiaires

609 800

914

Renouvellement des concessions hydroélectriques

6 200 000

915

Soutien financier au commerce extérieur

0

 

Total

20 080 809 800

 

II.  COMPTES D’OPÉRATIONS MONÉTAIRES

 

 

(En euros)

Numéro
du compte

Intitulé du compte

Autorisation
de découvert

951

Émission des monnaies métalliques

0

952

Opérations avec le Fonds monétaire international

0

953

Pertes et bénéfices de change

250 000 000

 

Total

250 000 000

TITRE II

AUTORISATIONS BUDGÉTAIRES POUR 2022. –
PLAFONDS DES AUTORISATIONS D’EMPLOIS

Article 24

Le plafond des autorisations d’emplois de l’État, pour 2022, exprimé en équivalents temps plein travaillé, est réparti comme suit :

   

Désignation du ministère ou du budget annexe

Plafond exprimé en équivalents temps plein travaillé

I.  Budget général

1 930 450

Agriculture et alimentation

29 736

Armées

271 372

Cohésion des territoires et relations avec les collectivités territoriales

291

Culture

9 435

Économie, finances et relance

127 031

Éducation nationale, jeunesse et sports

1 024 862

Enseignement supérieur, recherche et innovation

5 318

Europe et affaires étrangères

13 566

Intérieur

293 771

Justice

90 667

Outremer

5 744

Services du Premier ministre

9 721

Solidarités et santé

4 877

Transformation et fonction publiques

421

Transition écologique

35 677

Travail, emploi et insertion

7 961

II.  Budgets annexes

10 985

Contrôle et exploitation aériens

10 451

Publications officielles et information administrative

534

Total général

1 941 435

Amendement n° 901 présenté par le Gouvernement.

Rédiger ainsi le tableau de l’alinéa 2 :

« 

Désignation du ministère ou du budget annexe

Plafond

exprimé en ETPT

Budget général

1 930 485  

Agriculture et alimentation

29 735

Armées

271 372

Cohésion des territoires et relations avec les collectivités territoriales

291

Culture

9 434

Économie, finances et relance

127 049

Éducation nationale, jeunesse et sports

1 024 862

Enseignement supérieur, recherche et innovation

5 311

Europe et affaires étrangères

13 566

Intérieur

293 771

Justice

90 667

Outre-mer

5 744

Services du Premier ministre

9 748

Solidarités et santé

4 872

Transformation et fonction publiques

433

Transition écologique

35 669

Travail, emploi et insertion

7 961

Budgets annexes

10 985  

Contrôle et exploitation aériens

10 451

Publications officielles et information administrative

534

Total général

1 941 470  

 »

Article 25

Le plafond des autorisations d’emplois des opérateurs de l’État, pour 2022, exprimé en équivalents temps plein travaillé, est fixé à 406 034 emplois. Ce plafond est réparti comme suit :

   

Mission / Programme

Plafond exprimé en équivalents temps plein travaillé

Action extérieure de l’État

6 253

Diplomatie culturelle et d’influence

6 253

Administration générale et territoriale de l’État

361

Administration territoriale de l’État

140

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

221

Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales

13 459

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l’aquaculture

12 157

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

1 296

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

6

Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation

1 205

Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation

1 205

Cohésion des territoires

716

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

371

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

345

Culture

16 525

Patrimoines

9 922

Création

3 412

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

3 066

Soutien aux politiques du ministère de la culture

125

Défense

11 835

Environnement et prospective de la politique de défense

5 249

Préparation et emploi des forces

639

Soutien de la politique de la défense

1 136

Équipement des forces

4 811

Direction de l’action du Gouvernement

504

Coordination du travail gouvernemental

504

Écologie, développement et mobilité durables

19 309

Infrastructures et services de transports

5 199

Affaires maritimes

232

Paysages, eau et biodiversité

5 131

Expertise, information géographique et météorologie

6 523

Prévention des risques

1 361

Énergie, climat et aprèsmines

398

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

465

Économie

2 485

Développement des entreprises et régulations

2 485

Enseignement scolaire

3 023

Soutien de la politique de l’éducation nationale

3 023

Immigration, asile et intégration

2 190

Immigration et asile

1 003

Intégration et accès à la nationalité française

1 187

Justice

691

Justice judiciaire

224

Administration pénitentiaire

267

Conduite et pilotage de la politique de la justice

200

Médias, livre et industries culturelles

3 121

Livre et industries culturelles

3 121

Outremer

127

Emploi outremer

127

Recherche et enseignement supérieur

256 489

Formations supérieures et recherche universitaire

167 504

Vie étudiante

12 724

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

65 976

Recherche spatiale

2 417

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

3 347

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

3 319

Enseignement supérieur et recherche agricoles

1 202

Régimes sociaux et de retraite

293

Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins

293

Santé

131

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

131

Sécurités

299

Police nationale

287

Sécurité civile

12

Solidarité, insertion et égalité des chances

8 278

Inclusion sociale et protection des personnes

30

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

8 248

Sport, jeunesse et vie associative

762

Sport

562

Jeunesse et vie associative

69

Jeux Olympiques et Paralympiques 2024

131

Transformation et fonction publiques

1 080

Fonction publique

1 080

Travail et emploi

56 056

Accès et retour à l’emploi

50 014

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

5 706

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

249

Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail

87

Contrôle et exploitation aériens

795

Soutien aux prestations de l’aviation civile

795

Contrôle de la circulation et du stationnement routiers

47

Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers

47

Total

406 034

 

Amendement n° 917 présenté par le Gouvernement.

I. - À la première phrase de l’alinéa 1, substituer au nombre :

« 406 034 »

le nombre :

« 406 054 ».

II. - En conséquence, à la soixante-treize ligne de la seconde colonne du tableau de l’alinéa 2, substituer au nombre :

 « 1 080 »

le nombre :

« 1 100 » .

III. - En conséquence, à la soixante-quatorzième ligne de la même colonne du même tableau du même alinéa, substituer au nombre :

« 1 080»

le nombre :

« 1 100 ».

IV. - En conséquence, à la dernière ligne de ladite colonne dudit tableau dudit alinéa, substituer au nombre :

«  406 034 »

le nombre :

« 406 054 ».

Article 26

I.  Pour 2022, le plafond des autorisations d’emplois des agents de droit local des établissements à autonomie financière mentionnés à l’article 66 de la loi de finances pour 1974 (n° 731150 du 27 décembre 1973), exprimé en équivalents temps plein, est fixé à 3 411. Ce plafond est réparti comme suit :

    

Mission / Programme

Plafond exprimé en équivalents temps plein

Diplomatie culturelle et d’influence

3 411

Total

3 411

 

II.  Ce plafond s’applique exclusivement aux agents de droit local recrutés à durée indéterminée.

Article 27

Pour 2022, le plafond des autorisations d’emplois de diverses autorités publiques dont les effectifs ne sont pas inclus dans un plafond d’autorisation des emplois rémunérés par l’État, exprimé en équivalents temps plein travaillé, est fixé à 2 770 emplois. Ce plafond est réparti comme suit :

   

 

Plafond exprimé en équivalents temps plein travaillé

Agence française de lutte contre le dopage (AFLD)

45

Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR)

1 080

Autorité de régulation des transports (ART)

102

Autorité des marchés financiers (AMF)

515

Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM)

355

Haut Conseil du commissariat aux comptes (H3C)

68

Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (HCERES)

128

Haute Autorité de santé (HAS)

434

Médiateur national de l’énergie (MNE)

43

Total

2 770

TITRE III

REPORTS DE CRÉDITS DE 2021 SUR 2022

Article 28

Les reports de 2021 sur 2022 susceptibles d’être effectués à partir des programmes mentionnés dans le tableau figurant cidessous ne pourront excéder le montant des crédits ouverts sur ces mêmes programmes par la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021.

  

Intitulé du programme 2021

Intitulé de la mission de rattachement 2021

Intitulé du programme 2022

Intitulé de la mission de rattachement 2022

Français à l’étranger et affaires consulaires

Action extérieure de l’État

Français à l’étranger et affaires consulaires

Action extérieure de l’État

Administration territoriale de l’État

Administration générale et territoriale de l’État

Administration territoriale de l’État

Administration générale et territoriale de l’État

Vie politique, cultuelle et associative

Administration générale et territoriale de l’État

Vie politique

Administration générale et territoriale de l’État

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

Administration générale et territoriale de l’État

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

Administration générale et territoriale de l’État

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l’aquaculture

Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l’aquaculture

Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales

Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale

Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation

Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale

Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

Cohésion des territoires

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

Cohésion des territoires

Interventions territoriales de l’État

Cohésion des territoires

Interventions territoriales de l’État

Cohésion des territoires

Conseil d’État et autres juridictions administratives

Conseil et contrôle de l’État

Conseil d’État et autres juridictions administratives

Conseil et contrôle de l’État

Cour des comptes et autres juridictions financières

Conseil et contrôle de l’État

Cour des comptes et autres juridictions financières

Conseil et contrôle de l’État

Présidence française du Conseil de l’Union européenne en 2022

Direction de l’action du Gouvernement

Présidence française du Conseil de l’Union européenne en 2022

Direction de l’action du Gouvernement

Coordination du travail gouvernemental

Direction de l’action du Gouvernement

Coordination du travail gouvernemental

Direction de l’action du Gouvernement

Affaires maritimes

Écologie, développement et mobilité durables

Affaires maritimes

Écologie, développement et mobilité durables

Énergie, climat et après-mines

Écologie, développement et mobilité durables

Énergie, climat et après-mines

Écologie, développement et mobilité durables

Prévention des risques

Écologie, développement et mobilité durables

Prévention des risques

Écologie, développement et mobilité durables

Statistiques et études économiques

Économie

Statistiques et études économiques

Économie

Financement des opérations patrimoniales envisagées en 2021 sur le compte d’affectation spéciale “Participations financières de l’État”

Économie

Financement des opérations patrimoniales envisagées en 2021 et en 2022 sur le compte d’affectation spéciale “Participations financières de l’État”

Économie

Stratégies économiques

Économie

Stratégies économiques

Économie

Développement des entreprises et régulations

Économie

Développement des entreprises et régulations

Économie

Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

Gestion des finances publiques

Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

Gestion des finances publiques

Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

Gestion des finances publiques

Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

Gestion des finances publiques

Facilitation et sécurisation des échanges

Gestion des finances publiques

Facilitation et sécurisation des échanges

Gestion des finances publiques

Conseil supérieur de la magistrature

Justice

Conseil supérieur de la magistrature

Justice

Presse et médias

Médias, livre et industries culturelles

Presse et médias

Médias, livre et industries culturelles

Livre et industries culturelles

Médias, livre et industries culturelles

Livre et industries culturelles

Médias, livre et industries culturelles

Écologie

Plan de relance

Écologie

Plan de relance

Compétitivité

Plan de relance

Compétitivité

Plan de relance

Cohésion

Plan de relance

Cohésion

Plan de relance

Prise en charge du chômage partiel et financement des aides d’urgence aux employeurs et aux actifs précaires à la suite de la crise sanitaire

Plan d’urgence face à la crise sanitaire

Prise en charge du chômage partiel et financement des aides d’urgence aux employeurs et aux actifs précaires à la suite de la crise sanitaire

Plan d’urgence face à la crise sanitaire

Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire

Plan d’urgence face à la crise sanitaire

Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire

Plan d’urgence face à la crise sanitaire

Renforcement exceptionnel des participations financières de l’État dans le cadre de la crise sanitaire

Plan d’urgence face à la crise sanitaire

Renforcement exceptionnel des participations financières de l’État dans le cadre de la crise sanitaire

Plan d’urgence face à la crise sanitaire

Compensation à la sécurité sociale des allègements de prélèvements pour les entreprises les plus touchées par la crise sanitaire

Plan d’urgence face à la crise sanitaire

Compensation à la sécurité sociale des allègements de prélèvements pour les entreprises les plus touchées par la crise sanitaire

Plan d’urgence face à la crise sanitaire

Matériels sanitaires pour faire face à la crise sanitaire de la covid-19

Plan d’urgence face à la crise sanitaire

Matériels sanitaires pour faire face à la crise sanitaire de la covid-19

Plan d’urgence face à la crise sanitaire

Concours spécifiques et administration

Relations avec les collectivités territoriales

Concours spécifiques et administration

Relations avec les collectivités territoriales

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

Santé

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

Santé

Sécurité civile

Sécurités

Sécurité civile

Sécurités

Égalité entre les femmes et les hommes

Solidarité, insertion et égalité des chances

Égalité entre les femmes et les hommes

Solidarité, insertion et égalité des chances

Jeunesse et vie associative

Sport, jeunesse et vie associative

Jeunesse et vie associative

Sport, jeunesse et vie associative

Sport

Sport, jeunesse et vie associative

Sport

Sport, jeunesse et vie associative

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

Travail et emploi

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

Travail et emploi

Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail

Travail et emploi

Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail

Travail et emploi

Navigation aérienne

Contrôle et exploitation aériens

Navigation aérienne

Contrôle et exploitation aériens

Prêts pour le développement économique et social

Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés

Prêts pour le développement économique et social

Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés

Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises touchées par la crise de la covid-19

Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés

Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises touchées par la crise de la covid-19

Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés

Amendement n° 751 présenté par le Gouvernement.

I. – À l’alinéa 1, substituer à la référence : 

« la loi n° 20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 » 

les références : 

« les lois n° 20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, n° 2021953 du 19 juillet 2021 de finances rectificative pour 2021 et n° 20211549 du 1er décembre 2021 de finances rectificative pour 2021 ».

II. – En conséquence, compléter le tableau de l’alinéa 2 par les deux lignes suivantes :

Prise en charge par l’État du financement de l’indemnité inflation

Solidarité, insertion et égalité des chances

Prise en charge par l’État du financement de l’indemnité inflation

Solidarité, insertion et égalité des chances

Avances à des organismes distincts de l’État et gérant des services publics

 

Avances à divers services de l’État ou organismes gérant des services publics

Avances à divers services de l’État ou organismes gérant des services publics

Avances à des organismes distincts de l’État et gérant des services publics

TITRE IV

DISPOSITIONS PERMANENTES

I.  MESURES FISCALES
ET MESURES BUDGÉTAIRES NON RATTACHÉES

Article 29 A (nouveau)

I.  Après la deuxième phrase du 9° de l’article L. 32122 du code général de la propriété des personnes publiques, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Ce plafond n’est pas applicable aux cessions réalisées au profit d’une personne mentionnée à l’article L. 1 du présent code. »

II.  Le I entre en vigueur le 1er janvier 2023.

Amendement n° 883 présenté par M. Saint-Martin, rapporteur général au nom de la commission des finances.

Supprimer cet article.

Article 29 B (nouveau)

La section II du chapitre Ier du titre Ier de la première partie du livre Ier du code général des impôts est ainsi modifiée :

 À la seconde phrase du douzième alinéa du h du  du I de l’article 31, les mots : « à l’inventaire supplémentaire » sont remplacés par les mots : « au titre des monuments historiques » ;

 Au 1° ter du II de l’article 156, les mots : « à l’inventaire supplémentaire » sont remplacés par les mots : « au titre des monuments historiques ».

Article 29 C (nouveau)

I.  Après le mot : « inférieure », la fin du d de l’article L. 3214 du code de la construction et de l’habitation est ainsi rédigée : « à six ans ; ».

II.  Le code général des impôts est ainsi modifié :

 Le chapitre Ier du titre Ier de la première partie du livre Ier est ainsi modifié :

a) À la fin des deux derniers alinéas des A et B et au C du 1 du o du 1° du I de l’article 31, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2021 » ;

b) Le 2 de l’article 32 est complété par un h ainsi rédigé : 

« h) Logements au titre desquels est demandé le bénéfice de la réduction d’impôt prévue à l’article 199 tricies. » ;

c) Le II de la section V est ainsi modifié :

 l’intitulé du 19° decies est complété par les mots : « et des logements donnés en location à loyer abordable » ;

 la division et l’intitulé des 19° undecies et 19° duodecies sont supprimés ;

 après l’article 199 novovicies, il est inséré un article 199 tricies ainsi rédigé :

« Art. 199 tricies.  I.  A.  Le contribuable domicilié en France, au sens de l’article 4 B, bénéficie d’une réduction d’impôt sur le revenu à raison du logement qu’il donne en location, sous réserve des conditions suivantes :

«  Le logement est donné en location dans le cadre d’une des conventions mentionnées aux articles L. 3214 ou L. 3218 du code de la construction et de l’habitation, conclue entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2024 ;

«  Le logement est loué nu à usage d’habitation principale pendant toute la durée de la convention mentionnée au 1° du présent A ;

«  Le loyer et les ressources du locataire, appréciées à la date de conclusion du bail, n’excèdent pas des plafonds fixés par décret en fonction de la localisation du logement et de son affectation à la location intermédiaire, sociale ou très sociale ;

«  La location n’est pas conclue avec un membre du foyer fiscal, un ascendant ou un descendant du contribuable ou avec une personne occupant déjà le logement, sauf à l’occasion du renouvellement du bail.

« B.  La réduction d’impôt s’applique, dans les mêmes conditions, à l’associé d’une société non soumise à l’impôt sur les sociétés domicilié en France, au sens de l’article 4 B, lorsque le logement est donné en location par l’intermédiaire de ladite société, à la condition que :

«  L’associé conserve la totalité de ses titres pendant toute la durée de la convention mentionnée au 1° du A du présent I ;

«  La location n’est pas conclue avec l’un des associés de la société propriétaire du logement ni avec un membre du foyer fiscal, un ascendant ou un descendant d’un tel associé.

« II.   La réduction d’impôt s’applique aux logements pour lesquels le contribuable justifie du respect d’un niveau de performance énergétique globale fixé par un arrêté conjoint des ministres chargés du logement, de l’énergie et du budget.

« III.  La réduction d’impôt est calculée sur le montant des revenus bruts du logement mentionné au I.

« Lorsque le logement est détenu en indivision, chaque indivisaire bénéficie de la réduction d’impôt dans la limite de la quote-part des revenus bruts correspondant à ses droits dans l’indivision.

« Lorsque le logement est la propriété d’une société non soumise à l’impôt sur les sociétés, le contribuable bénéficie de la réduction d’impôt dans la limite de la quote-part des revenus bruts correspondant à ses droits sur le logement concerné.

« IV.  Le taux de la réduction d’impôt est fixé à :

«  15 % pour le logement affecté à la location intermédiaire dans le cadre de la convention mentionnée à l’article L. 3214 du code de la construction et de l’habitation ;

«  35 % pour le logement affecté à la location sociale dans le cadre de la convention mentionnée à l’article L. 3218 du même code.

« Toutefois, lorsque le logement est donné en mandat de gestion ou en location à un organisme public ou privé agréé en application de l’article L. 3654 dudit code, soit en vue de sa location ou de sa souslocation, meublée ou non, à des personnes mentionnées au II de l’article L. 3011 du même code ou aux personnes physiques dont la situation nécessite une solution locative de transition, soit en vue de l’hébergement de ces mêmes personnes, les taux mentionnés aux 1° et 2° du présent IV sont portés :

« a) Pour le logement affecté à la location intermédiaire dans le cadre de la convention mentionnée à l’article L. 3214 du code de la construction et de l’habitation, à 20 % des revenus bruts de ces logements ;

« b) Pour le logement affecté à la location sociale dans le cadre de la convention mentionnée à l’article L. 3218 du même code, à 40 % des revenus bruts de ces logements ;

« c) Pour le logement affecté à la location très sociale dans le cadre de la convention mentionnée au même article L. 3218, à 65 % des revenus bruts de ces logements.

« V.  Lorsque la location du logement est consentie à un organisme public ou privé dans les conditions prévues au quatrième alinéa du IV du présent article pour le logement ou l’hébergement de personnes physiques à usage d’habitation principale, cet organisme ne doit fournir aucune prestation hôtelière ou parahôtelière et le logement ne peut être loué au propriétaire du logement, aux membres de son foyer fiscal ou à ses descendants ou ascendants.

« Un décret précise les modalités d’appréciation des loyers et des ressources de l’occupant ainsi que les conditions de cette location.

« VI.  La réduction d’impôt s’applique à compter de la date de prise d’effet de la convention mentionnée au 1° du A du I, sans pouvoir être antérieure au 1er janvier 2022, et pendant toute la durée de la convention.

« Lorsque, à l’échéance de cette convention, le contrat de location du logement concerné est en cours de validité conformément à l’article 10 de la loi  89462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi  861290 du 23 décembre 1986, le bénéfice de la réduction d’impôt est maintenu jusqu’à la date fixée pour le renouvellement ou la reconduction de ce contrat de location tant que le même locataire reste en place et que toutes les conditions, notamment celle relative au montant du loyer, sont remplies.

« VII.  La réduction d’impôt est imputée sur l’impôt dû au titre des revenus de chacune des années de la période d’application mentionnée au VI du présent article.

« En cas de transfert du domicile fiscal du contribuable hors de France durant cette période, la réduction d’impôt s’impute, dans les conditions prévues au premier alinéa du présent VII, sur l’impôt établi dans les conditions prévues à l’article 197 A, avant imputation des prélèvements ou retenues non libératoires.

« VIII.   En cas de non-respect d’une des conditions mentionnées au présent article ou de cession du logement ou des parts sociales, la réduction d’impôt obtenue fait l’objet d’une reprise au titre de l’année de la rupture de la condition ou de l’année de la cession.

« Toutefois, aucune reprise n’est effectuée si la rupture de la condition ou la cession survient à la suite de l’invalidité correspondant au classement dans la deuxième ou la troisième des catégories énumérées à l’article L. 3414 du code de la sécurité sociale, du licenciement ou du décès du contribuable ou de l’un des membres du couple soumis à imposition commune.

« IX.  Les dispositions du présent article sont exclusives, pour un même logement, de celles des f à o du 1° du I de l’article 31 et des articles 31 bis, 199 decies İ, 199 undecies A, 199 septvicies et 199 novovicies. Elles ne sont pas non plus applicables aux immeubles classés ou inscrits au titre des monuments historiques ou ayant reçu le label délivré par la Fondation du patrimoine, mentionnés au premier alinéa du 3° du I de l’article 156. » ;

 Au premier alinéa de l’article 1665 bis, après la référence : « 199 novovicies, », est insérée la référence : « 199 tricies, ».

III.  Après l’article 18 de la loi n° 89462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi  861290 du 23 décembre 1986, il est inséré un article 181 ainsi rédigé :

« Art. 181.  Dans les zones mentionnées au I de l’article 17 et par dérogation à l’article 18, lorsque le logement fait l’objet d’une première relocation consécutive au terme de la convention mentionnée au II de l’article L. 3211 du code de la construction et de l’habitation et qu’il n’est pas soumis à l’article 159 de la loi  20211104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, la fixation du loyer est libre. »

IV.  Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 30 septembre 2024, un rapport d’évaluation du dispositif prévu à l’article 199 tricies du code général des impôts.

Amendement n° 758 présenté par le Gouvernement.

I. – Substituer à l’alinéa 4 les trois alinéas suivants : 

« a) Le 1 du o du  du I de l’article 31 est ainsi modifié : 

«  À la fin des deux derniers alinéas des A et B , les mots : « entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2022 » sont remplacés par les mots : « à compter du 1er janvier 2017 et dont la date d’enregistrement par l’Agence nationale de l’habitat de la demande de conventionnement intervient jusqu’au 28 février 2022 » ; » ;

«  Au C, les mots : « entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2022 » sont remplacés par les mots : « à compter du 1er janvier 2018 et dont la date d’enregistrement par l’Agence nationale de l’habitat de la demande de conventionnement intervient jusqu’au 28 février 2022 » ; ».

II. – En conséquence, à l’alinéa 12, substituer aux mots :

« conclue entre le 1er janvier 2022 »

les mots :

« dont la date d’enregistrement par l’Agence nationale de l’habitat de la demande de conventionnement intervient entre le 1er mars 2022 ».

Amendement n° 672 présenté par M. Saint-Martin.

I.  À la fin de l’alinéa 27, substituer aux mots :

« ces logements »

les mots : 

« ce logement ».

II.  En conséquence, procéder à la même substitution à la fin des alinéas 28 et 29.

Article 29 D (nouveau)

I.  Au deuxième alinéa du I de l’article 44 sexies, à la première phrase du premier alinéa du I de l’article 44 octies A, à la première phrase du premier alinéa du I de l’article 44 duodecies, au premier alinéa du I de l’article 44 quindecies, au premier alinéa du I de l’article 44 sexdecies, deux fois, au premier alinéa du I de l’article 44 septdecies, à la première phrase du deuxième alinéa de l’article 1383 H, au premier alinéa du I de l’article 1463 A, au premier alinéa du I de l’article 1463 B, à la première phrase du premier alinéa de l’article 1465, au premier alinéa de l’article 1465 B et au premier alinéa du I quinquies A de l’article 1466 A du code général des impôts, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2023 ».

II.  Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er juillet 2022, un rapport d’évaluation et de réflexion sur les évolutions envisageables des dispositifs zonés mentionnés au I.

Amendements identiques :

Amendements n° 752 présenté par le Gouvernement,  818 présenté par Mme Verdier-Jouclas, M. Mazars, Mme Zannier, Mme Khattabi, Mme Park, Mme Rilhac, M. Mendes, Mme Lazaar, Mme Mireille Robert, Mme Dupont, M. Belhaddad, M. Blein, Mme Osson, M. Berville et M. Holroyd et  831 présenté par M. Laqhila, M. Pupponi, M. Hammouche, M. Loiseau, M. Mattei, M. Jerretie, M. Barrot, M. Balanant, Mme Bannier, Mme Benin, M. Berta, M. Blanchet, M. Bolo, M. Bourlanges, Mme Brocard, M. Bru, M. Corceiro, Mme Crouzet, M. Cubertafon, Mme Yolaine de Courson, Mme de Vaucouleurs, Mme Deprez-Audebert, M. Duvergé, Mme Essayan, M. Fanget, Mme Florennes, Mme Fontenel-Personne, M. Fuchs, M. Garcia, Mme Gatel, M. Geismar, Mme Goulet, M. Isaac-Sibille, Mme Jacquier-Laforge, M. Joncour, Mme Josso, M. Lagleize, M. Lainé, Mme Lasserre, M. Latombe, Mme Luquet, M. Mathiasin, Mme Mette, M. Michel-Kleisbauer, M. Mignola, M. Millienne, M. Pahun, M. Frédéric Petit, Mme Maud Petit, Mme Poueyto, M. Ramos, Mme Thillaye, Mme Tuffnell, M. Turquois, Mme Vichnievsky, M. Philippe Vigier et M. Waserman.

I.  À l’alinéa 1, après la référence :

« article 44 septdecies, »,

insérer la référence :

« au troisième alinéa de l’article 1383 C ter ».

II.  En conséquence, au même alinéa, après la référence :

« article 1383 H, »

insérer la référence :

« au dernier alinéa du I de l’article 1388 bis ».

III. – En conséquence, au même alinéa, substituer à la référence :

« du I quinquies A »

les références :

« des I quinquies A et I septies ».

IV. –En conséquence, substituer à l’alinéa 2 les alinéas suivants :

« II.  Le code général des impôts est ainsi modifié :

«  Le II de l’article 44 sexdecies est ainsi modifié :

« a) À l’avant-dernier alinéa, le mot : « cinq » est remplacé par le mot : « six » ;

« b) Au dernier alinéa, le mot : « quatre » est remplacé par le mot : « cinq ».

«  Au dernier alinéa du II de l’article 44 septdecies, le mot : « quatre » est remplacé par le mot : « cinq » ;

«  À la seconde phrase du cinquième alinéa du A du II de l’article 1465 A, le mot : « troisième » est remplacé par le mot : « quatrième ».

« III. – Au premier alinéa du VII de l’article 130 de la loi n° 20061771 du 30 décembre 2006 de finances rectificative pour 2006, à la fin de l’article 7 de la loi n° 20161888 du 28 décembre 2016 de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne et à la fin du I de l’article 27 de la loi n° 20171837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2023 ».

« IV. – Le III de l’article 30 de la loi n° 2014173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine est ainsi modifié :

«  À la fin du premier alinéa, l’année : « 2023 » est remplacée par l’année : « 2024 » ;

«  À la fin du deuxième alinéa et au troisième alinéa, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2023 ». ».

Amendement n° 812 présenté par M. Peu, M. Bruneel, M. Dufrègne, M. Brotherson, Mme Buffet, M. Chassaigne, M. Dharréville, Mme Faucillon, M. Jumel, Mme Kéclard-Mondésir, Mme Lebon, M. Lecoq, M. Nilor, M. Fabien Roussel et M. Wulfranc.

I.  À L’alinéa 1, après la référence :

« 1383 H, »

insérer la référence :

« au dernier alinéa du I de l’article 1388 bis, ».

II.  En conséquence, compléter cet article par l’alinéa suivant :

« III. – La perte de recettes pour les collectivités territoriales est compensée à due concurrence par la majoration de la dotation globale de fonctionnement et, corrélativement pour l’État, par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. »

Article 29 E (nouveau)

I.  Le code général des impôts est ainsi modifié :

 À la première phrase du a du 3° de l’article 44 sexies0 A, après la référence : « 244 quater B », est insérée la référence : « et au 1 du A du II de l’article 244 quater B bis » ;

 Après l’article 199 ter B, il est inséré un article 199 ter B bis ainsi rédigé :

« Art. 199 ter B bis.  I.  Le crédit d’impôt en faveur de la recherche collaborative défini à l’article 244 quater B bis est imputé sur l’impôt sur le revenu dû par le contribuable au titre de l’année au cours de laquelle les dépenses de recherche prises en compte pour le calcul du crédit d’impôt ont été facturées par l’organisme de recherche et de diffusion des connaissances. L’excédent de crédit d’impôt constitue au profit de l’entreprise une créance sur l’État d’égal montant. Cette créance est utilisée pour le paiement de l’impôt sur le revenu dû au titre des trois années suivant celle au titre de laquelle elle est constatée, puis, s’il y a lieu, la fraction non utilisée est remboursée à l’expiration de cette période.

« La créance est inaliénable et incessible, sauf dans les cas et conditions prévus aux articles L. 214169 à L. 214190 et L. 31323 à L. 31335 du code monétaire et financier.

« En cas de fusion ou d’opération assimilée intervenant au cours de la période mentionnée à la dernière phrase du premier alinéa du présent I, la fraction de la créance qui n’a pas encore été imputée par la société apporteuse est transférée à la société bénéficiaire de l’apport.

« La fraction du crédit d’impôt en faveur de la recherche collaborative correspondant aux parts des personnes physiques autres que celles mentionnées au I de l’article 151 nonies n’est ni imputable, ni restituable.

« II.  La créance mentionnée au premier alinéa du I du présent article est immédiatement remboursable lorsqu’elle est constatée par l’une des entreprises suivantes :

«  Les entreprises nouvelles, autres que celles mentionnées au III de l’article 44 sexies, dont le capital est entièrement libéré et détenu de manière continue à 50 % au moins :

« a) Par des personnes physiques ;

« b) Ou par une société dont le capital est détenu à 50 % au moins par des personnes physiques ;

« c) Ou par des sociétés de capital-risque, des fonds communs de placement à risques, des fonds professionnels spécialisés relevant de l’article L. 21437 du code monétaire et financier dans sa rédaction antérieure à l’ordonnance n° 2013676 du 25 juillet 2013 modifiant le cadre juridique de la gestion d’actifs, des fonds professionnels de capital investissement, des sociétés de libre partenariat, des sociétés de développement régional, des sociétés financières d’innovation ou des sociétés unipersonnelles d’investissement à risque, à la condition qu’il n’existe pas de lien de dépendance, au sens du 12 de l’article 39 du présent code, entre les entreprises et ces sociétés ou ces fonds.

« Ces entreprises peuvent demander le remboursement immédiat de la créance constatée au titre de l’année de leur création. Il en est de même pour les créances constatées au titre des quatre années suivantes ;

«  Les entreprises ayant fait l’objet d’une procédure de conciliation ou de sauvegarde, d’un redressement ou d’une liquidation judiciaires. Ces entreprises peuvent demander le remboursement de leur créance non utilisée à compter de la date de la décision ou du jugement qui a ouvert ces procédures ;

«  Les jeunes entreprises innovantes mentionnées à l’article 44 sexies0 A ;

«  Les entreprises qui satisfont à la définition des micro, petites et moyennes entreprises donnée à l’annexe I au règlement (UE)  651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité. » ;

 Après l’article 220 B, il est inséré un article 220 B bis ainsi rédigé :

« Art. 220 B bis.  Le crédit d’impôt en faveur de la recherche collaborative défini à l’article 244 quater B bis est imputé sur l’impôt sur les sociétés dû par l’entreprise, dans les conditions prévues à l’article 199 ter B bis. » ;

 Après le b du 1 de l’article 223 O, il est inséré un b bis ainsi rédigé :

« b bis. Des crédits d’impôt en faveur de la recherche collaborative dégagés par chaque société du groupe en application de l’article 244 quater B bis ; l’article 199 ter B bis s’applique à la somme de ces crédits d’impôt ; »

 Le I de l’article 244 quater B est ainsi modifié :

a) Au second alinéa, la référence : « et 239 quater C » est remplacée par les références : « , 239 quater C et 239 quater D » ;

b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Le seuil de 100 millions d’euros mentionné au premier alinéa du présent I est apprécié en prenant en compte les dépenses mentionnées aux a à j du II du présent article et les dépenses mentionnées au 1 du A du II de l’article 244 quater B bis. » ;

 Après le même article 244 quater B, il est inséré un article 244 quater B bis ainsi rédigé :

« Art. 244 quater B bis.  I.  A.  Les entreprises industrielles et commerciales ou agricoles imposées d’après leur bénéfice réel ou exonérées en application des articles 44 sexies, 44 sexies A, 44 septies, 44 octies A, 44 duodecies et 44 terdecies à 44 septdecies peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt au titre des dépenses facturées par des organismes de recherche et de diffusion des connaissances dans le cadre d’un contrat de collaboration de recherche conclu jusqu’au 31 décembre 2025.

« B.  Les organismes de recherche mentionnés au A répondent à la définition donnée par la communication de la Commission européenne n° 2014/C 198/01 relative à l’encadrement des aides d’État à la recherche, au développement et à l’innovation. Ils sont agréés par le ministre chargé de la recherche selon des modalités définies par décret.

« Ils n’entretiennent pas de lien de dépendance, au sens du 12 de l’article 39, avec les entreprises mentionnées au A du présent I.

« C.  Le contrat mentionné au même A remplit les conditions suivantes :

«  Il est conclu entre l’entreprise et les organismes de recherche et de diffusion des connaissances préalablement à l’engagement des travaux de recherche menés en collaboration ;

«  Il prévoit la facturation des dépenses de recherche par les organismes de recherche à leur coût de revient ;

«  Il fixe l’objectif commun poursuivi, la répartition des travaux de recherche entre l’entreprise et les organismes de recherche et les modalités de partage des risques et des résultats. Les résultats, y compris les droits de propriété intellectuelle, ne peuvent être attribués en totalité à l’entreprise ;

«  Il prévoit que les dépenses facturées par les organismes de recherche au titre des travaux de recherche ne peuvent pas excéder 90 % des dépenses totales exposées pour la réalisation des opérations prévues au contrat ;

«  Les organismes de recherche disposent du droit de publier les résultats de leurs propres recherches conduites dans le cadre de cette collaboration.

« D.  Les dépenses mentionnées au A sont afférentes à des travaux de recherche localisés au sein de l’Union européenne ou dans un État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales.

« E.  Les opérations de recherche sont réalisées directement par les organismes de recherche avec lesquels les entreprises ont conclu un contrat de collaboration.

« Par dérogation, ces organismes peuvent recourir à d’autres organismes de recherche et de diffusion des connaissances, agréés dans les mêmes conditions, pour la réalisation de certains travaux nécessaires à ces opérations, lorsque cela est prévu au contrat.

« II.  A.  1. Sont prises en compte dans l’assiette du crédit d’impôt mentionné au I les dépenses facturées par les organismes de recherche et de diffusion des connaissances pour la réalisation des opérations de recherche scientifique et technique prévues au contrat mentionné au même I.

« Ces dépenses sont minorées, le cas échéant, de la quotepart des aides publiques reçues par ces mêmes organismes au titre de ces mêmes opérations.

« 2. Les dépenses facturées mentionnées au 1 du présent A sont retenues dans la base de calcul du crédit d’impôt de l’entreprise, dans la limite globale de 2 millions d’euros par an.

« 3. La charge afférente aux dépenses facturées mentionnées au même 1 est prise en compte pour la détermination du résultat imposable à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés de l’entreprise, dans les conditions de droit commun.

« B.  1. Les aides publiques reçues par les entreprises en raison des opérations ouvrant droit au crédit d’impôt mentionné au I sont déduites des bases de calcul de ce crédit d’impôt, qu’elles soient définitivement acquises par elles ou remboursables. Lorsque ces aides sont remboursables, elles sont ajoutées aux bases de calcul du crédit d’impôt de l’année au cours de laquelle elles sont remboursées à l’organisme qui les a versées.

« 2. Les sommes mentionnées au A du présent II ne peuvent être prises en compte à la fois dans la base de calcul du crédit d’impôt et dans celle d’un autre crédit d’impôt ou d’une autre réduction d’impôt.

« III.  Le taux du crédit d’impôt est de 40 %. Il est porté à 50 % pour les entreprises qui satisfont à la définition des micro, petites et moyennes entreprises donnée à l’annexe I au règlement (UE)  651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité.

« IV.  Lorsque les sociétés de personnes mentionnées aux articles 8 et 238 bis L ou les groupements mentionnés aux articles 239 quater, 239 quater B, 239 quater C et 239 quater D ne sont pas soumis à l’impôt sur les sociétés, le crédit d’impôt peut, sous réserve du dernier alinéa du I de l’article 199 ter B bis, être utilisé par les associés proportionnellement à leurs droits dans ces sociétés ou ces groupements.

« V.  Un décret définit les conditions d’application du présent article. Il en adapte les dispositions aux cas d’exercices de durée inégale ou ne coïncidant pas avec l’année civile.

« VI.  Le bénéfice du crédit d’impôt est subordonné au respect de l’article 25 du règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 précité. » ;

 Au IV de l’article 244 quater C, après la référence : « 239 quater C », est insérée la référence : « , 239 quater D » ;

 L’article 1653 F est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa du I, les mots : « du crédit » sont remplacés par les mots : « des crédits » ;

b) Le II est ainsi modifié :

 au premier alinéa, après la référence : « 244 quater B », sont insérés les mots : « ou aux dépenses mentionnées au I de l’article 244 quater B bis » ;

 au deuxième alinéa, la référence : « même II » est remplacée par la référence : « II de l’article 244 quater B » ;

 au troisième alinéa, les mots : « à des dépenses prévues aux a à j et au k dudit II » sont remplacés par les mots : « aux dépenses mentionnées aux premier et deuxième alinéas du présent II » ;

 à la première phrase du quatrième alinéa, les mots : « du crédit » sont remplacés par les mots : « des crédits » ;

 Après le d du 4 du II de l’article 1727, il est inséré un e ainsi rédigé :

« e. Les dépenses de recherche collaborative ouvrant droit au crédit d’impôt prévu à l’article 244 quater B bis. »

II.  Le livre des procédures fiscales est ainsi modifié :

 À l’article L. 13 CA, les mots : « le crédit d’impôt défini à l’article 244 quater B » sont remplacés par les mots : « les crédits d’impôt définis aux articles 244 quater B et 244 quater B bis » ;

 Au premier alinéa de l’article L. 45 B, les mots : « du crédit d’impôt défini à l’article 244 quater B » sont remplacés par les mots : « des crédits d’impôt définis aux articles 244 quater B et 244 quater B bis » ;

 Au 2° du I de l’article L. 59 A, après la référence : « 244 quater B », est insérée la référence : « et au I de l’article 244 quater B bis » ;

 Au premier alinéa de l’article L. 59 D, les mots : « du crédit d’impôt défini à l’article 244 quater B » sont remplacés par les mots : « des crédits d’impôt définis aux articles 244 quater B et 244 quater B bis » ;

 L’article L. 80 B est ainsi modifié :

a) Le 3° est ainsi modifié :

 après le mot : « dispositions », la fin de la première phrase du premier alinéa est ainsi rédigée : « des articles 244 quater B et 244 quater B bis du code général des impôts, au titre des dépenses mentionnées respectivement au II de l’article 244 quater B ou au I de l’article 244 quater B bis du même code. » ;

 au troisième alinéa, après la référence : « 244 quater B », est insérée la référence : « ou à l’article 244 quater B bis » ;

b) Après la référence : « j », la fin de la première phrase du premier alinéa du  bis est ainsi rédigée : « du II du même article ou des dépenses mentionnées au I de l’article 244 quater B bis du même code. » ;

 Au deuxième alinéa de l’article L. 172 G, les mots : « au crédit d’impôt prévu à l’article 244 quater O » sont remplacés par les mots : « aux crédits d’impôts prévus aux articles 244 quater B bis et 244 quater O ».

III.  Les I et II s’appliquent aux dépenses facturées au titre des contrats de collaboration conclus à compter du 1er janvier 2022.

Amendement n° 815 présenté par M. Chouat et M. Holroyd.

I.  À l’alinéa 40, substituer au montant :

« 2 millions d’euros »

le montant : 

« 6 millions d’euros ».

II. – En conséquence, rédiger ainsi l’alinéa 47 :

« VI. – Le bénéfice du crédit d’impôt est subordonné au respect du régime cadre exempté de notification relatif aux aides à la recherche, au développement et à l’innovation n° SA.58995, pris sur la base du règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité. ».

III.  Compléter cet article par les deux alinéas suivants :

« IV. – Les I et II ne sont applicables qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

« V. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575A du code général des impôts.

Article 29 F (nouveau)

I.  Au c du 19° ter de l’article 81 du code général des impôts, le montant : « 240  » est remplacé par le montant : « 310  ».

II.  Le I s’applique à l’imposition des revenus de l’année 2023.

Amendement n° 667 présenté par M. Saint-Martin.

Supprimer cet article.

Après l’article 29 F

Amendement n° 884 présenté par M. Saint-Martin, rapporteur général au nom de la commission des finances.

Après l’article 29 f, insérer l’article suivant :

I.  Après le 1° du 2 de l’article 92 du code général des impôts, il est inséré un 1° bis ainsi rédigé :

«  bis Les produits des opérations d’achat, de vente et d’échange d’actifs numériques effectuées dans des conditions analogues à celles qui caractérisent une activité exercée par une personne se livrant à titre professionnel à ce type d’opérations ; ».

II.  Les dispositions du présent article sont applicables à compter du 1er janvier 2023.

Article 29 G (nouveau)

I.  Au premier alinéa du 1 de l’article 1500 D du code général des impôts, les références : « aux articles 199 terdecies0 A et 199 terdecies0 AB » sont remplacées par la référence : « à l’article 199 terdecies0 A ».

II.  Le I est applicable à partir du 1er janvier 2023.

Amendement n° 885 présenté par M. Saint-Martin, rapporteur général au nom de la commission des finances.

Supprimer cet article.

Article 29 H (nouveau)

Au premier alinéa du a du 1 de l’article 199 terdecies0 C du code général des impôts, l’année : « 2021 » est remplacée par l’année : « 2024 ».

Article 29 İ (nouveau)

I.  Le code général des impôts est ainsi modifié :

 Le I bis de l’article 199 undecies B est ainsi rétabli :

« I bis.  Pour les investissements réalisés dans le secteur du transport aérien ou maritime, le bénéfice de la réduction d’impôt prévue au I est subordonné au respect des conditions suivantes :

«  Les investissements sont exploités exclusivement pour effectuer des liaisons au départ ou à destination de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Martinique, de La Réunion, de Mayotte, de la Polynésie française, de SaintBarthélemy, de SaintMartin, de SaintPierre-et-Miquelon, des îles Wallis et Futuna ou de la NouvelleCalédonie. Ces territoires ne doivent pas constituer une simple escale ;

«  Des activités de maintenance des investissements sont réalisées dans l’un des territoires mentionnés au 1° du présent I bis. » ;

 Le cinquième alinéa du I de l’article 217 undecies est complété par une phrase ainsi rédigée : « Pour les investissements réalisés dans le secteur du transport aérien ou maritime, la déduction prévue au premier alinéa s’applique sous réserve du respect des conditions prévues au I bis de l’article 199 undecies B. » ;

 Le premier alinéa du 1 du I de l’article 244 quater W est complété par deux phrases ainsi rédigées : « Pour les investissements afférents aux navires de croisière mentionnés au I quater de l’article 199 undecies B, le crédit d’impôt s’applique sous réserve du respect des conditions prévues au même I quater. Pour les investissements réalisés dans le secteur du transport aérien ou maritime, le crédit d’impôt s’applique sous réserve du respect des conditions prévues au I bis de l’article 199 undecies B. » ;

 Le 2° du 1 du A du I de l’article 244 quater Y, dans sa rédaction résultant de la loi n° 20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les investissements réalisés dans le secteur du transport aérien ou maritime, le crédit d’impôt s’applique sous réserve du respect des conditions prévues au I bis de l’article 199 undecies B. Pour les investissements afférents aux équipements et opérations de pose de câbles sous-marins de communication ou de secours mentionnés au I ter du même article 199 undecies B, le crédit d’impôt s’applique sous réserve du respect des conditions prévues au même I ter. Pour les investissements afférents aux navires de croisière mentionnés au I quater de l’article 199 undecies B, le crédit d’impôt s’applique sous réserve du respect des conditions prévues au même I quater ; ».

II.  Le I s’applique aux exercices clos à compter du 31 décembre 2022.

Article 29 J (nouveau)

I.  Le VI bis de l’article 199 undecies C du code général des impôts est ainsi modifié :

 Au début, est ajoutée la mention : « A.  » ;

 Il est ajouté un B ainsi rédigé :

« B.  La réduction d’impôt prévue au présent article est également ouverte au titre des travaux de démolition préalables à la construction des logements mentionnés au I, lorsque l’achèvement des fondations de l’immeuble intervient dans un délai de deux ans à compter de la fin des travaux de démolition. La réduction d’impôt est assise sur le prix de revient des travaux de démolition minoré, d’une part, des taxes versées et, d’autre part, des subventions publiques reçues au titre de ces mêmes travaux. Ce montant est retenu dans la limite d’un plafond de 25 000 € par logement démoli. La réduction d’impôt est accordée, pour ces seuls travaux, au titre de l’année de leur achèvement. »

II.  Le I s’applique aux travaux pour lesquels les conditions cumulatives suivantes sont remplies : 

 Une demande de permis de construire est déposée à compter du 1er janvier 2022 ;

 Les travaux de démolition n’ont pas été engagés avant cette date.

Il entre en vigueur, pour les investissements réalisés à Saint-Martin, à une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure de plus de six mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer le dispositif législatif lui ayant été notifié comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

Article 29 K (nouveau)

I.  Au premier alinéa du I de l’article 199 sexvicies du code général des impôts, l’année : « 2021 » est remplacée par l’année : « 2022 ».

II.  Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 30 septembre 2022, un rapport d’évaluation du dispositif prévu à l’article 199 sexvicies du code général des impôts.

Article 29 L (nouveau)

I.  À la première phrase du 5° du B du I de l’article 199 novovicies du code général des impôts, les deux occurrences de l’année : « 2022 » sont remplacées par l’année : « 2023 ».

II.  Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 30 septembre 2022, un rapport d’évaluation du dispositif prévu au 5° du B du I de l’article 199 novovicies du code général des impôts.

Article 29 M (nouveau)

I.  À la dernière phrase du premier alinéa du 1 ter de l’article 200 du code général des impôts, les mots : « de l’année 2020 et pour l’imposition des revenus de l’année 2021 » sont remplacés par les mots : « de chacune des années 2020 à 2023 ».

II.  Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 30 septembre 2022, un rapport évaluant le dispositif prévu au 1 ter de l’article 200 du code général des impôts, en précisant les effets du plafond dérogatoire et temporaire de 1 000 euros pour les dons réalisés.

Article 29 N (nouveau)

I.  L’article 200 undecies du code général des impôts est ainsi modifié :

 À la première phrase du premier alinéa du I, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2024 » ;

 Après la première phrase du premier alinéa du II, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Ce taux est porté à 60 % au titre des dépenses engagées pour assurer un remplacement pour congé en raison d’une maladie ou d’un accident du travail. » ;

 Au IV, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2024 ».

II.  Le 2° du I s’applique aux dépenses engagées à compter du 1er janvier 2022.

Article 29 O (nouveau)

I.  L’article 200 sexdecies du code général des impôts est ainsi modifié :

 Le I est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, après la mention : « I.  », est insérée la mention : « A.  » ;

b) Au même premier alinéa, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2023 » ;

c) Il est ajouté un B ainsi rédigé :

« B.  Pour ouvrir droit au bénéfice du crédit d’impôt, le montant des revenus du foyer fiscal défini au IV de l’article 1417 ne doit pas excéder, au titre de l’avant-dernière année précédant celle du premier abonnement, 24 000 euros pour une part de quotient familial. Cette limite est majorée de 25 % par demipart supplémentaire. » ;

 À la fin du deuxième alinéa du II, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2023 ».

II.  A.  Le b du 1° et le 2° du I entrent en vigueur à une date fixée par décret.

B.  Les a et c du 1° du I s’appliquent aux versements effectués au titre des abonnements souscrits à compter du 1er janvier 2022.

Amendement n° 455 présenté par M. Saulignac, Mme Battistel, Mme Biémouret, M. Alain David, M. Garot, Mme Jourdan, M. Leseul, Mme Rouaux, Mme Santiago, Mme Untermaier et Mme Victory.

I.  Supprimer l’alinéa 3.

II.  En conséquence, supprimer les alinéas 5 et 6.

III.  En conséquence, supprimer l’alinéa 9.

IV.  La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. ».

V.  Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû. »

Amendement n° 816 présenté par M. Saint-Martin.

I. - Après l’alinéa 7, insérer l’alinéa suivant :

«  À la première phrase et à la dernière phrase, deux fois, du III, la référence : « I » est remplacée par la référence : « A du I » ».

II. - En conséquence, compléter l’alinéa 8 par les mots et la phrase suivante : 

« , qui ne peut être postérieure de plus d’un mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer le dispositif législatif lui ayant été notifié comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État. Les a et c du 1° et le 3° du I s’appliquent aux versements effectués au titre des abonnements souscrits à compter de cette même date. »

Après l’article 29 O

Amendement n° 886 présenté par M. Saint-Martin, rapporteur général au nom de la commission des finances.

Après l’article 29 O, insérer l’article suivant :

I.  L’article 200 C du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation au premier alinéa du présent article, sur option expresse et irrévocable du contribuable, les plusvalues mentionnées au même premier alinéa sont retenues dans l’assiette du revenu net global défini à l’article 158. Cette option globale est exercée lors du dépôt de la déclaration prévue à l’article 170, et au plus tard avant l’expiration de la date limite de déclaration. »

II.  Le I s’applique aux cessions réalisées à compter du 1er janvier 2023.

Sous-amendement n° 952 présenté par le Gouvernement.

Substituer à l’alinéa 1 les sept alinéas suivants :

« I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

«  Au 2 de l’article 13, les références : « 3 et 6 bis » sont remplacés par les références : « 3, 6 bis et 6 ter ». 

«  L’article 158 est ainsi modifié :

« a) Au premier alinéa du 1, la référence : « 6 bis » est remplacée par la référence : « 6 ter » ;

« b) Le 6 ter est ainsi rétabli :

« 6 ter. Lorsqu’elles sont prises en compte dans l’assiette du revenu net global dans les conditions prévues au second alinéa de l’article 200 C, les plus-values mentionnées à l’article 150 VH bis sont déterminées conformément au même article 150 VH bis. ».

«  L’article 200 C est complété par un alinéa ainsi rédigé : »

Article 29 P (nouveau)

Avant le dernier alinéa de l’article 220 S du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation, le délai mentionné au quatrième alinéa du présent article est prolongé de quinze mois pour les spectacles ayant obtenu leur agrément provisoire entre le 1er juillet 2019 et le 2 juin 2021. Dans ce cas, l’entreprise reverse le crédit d’impôt obtenu au titre des dépenses exposées avant la période de trentesix mois qui précède la date de délivrance de l’agrément définitif. »

Article 29 Q (nouveau)

I.  Le code général des impôts est ainsi modifié :

 Après l’article 220 Z sexies, dans sa rédaction résultant de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, il est inséré un article 220 Z septies ainsi rédigé :

« Art. 220 Z septies.  I.  Le montant de la taxe foncière sur les propriétés bâties prévue à l’article 1380 et mise en recouvrement au cours de l’exercice pour les logements mentionnés au III du présent article fait naître une créance d’impôt sur les sociétés non imposable d’égal montant au profit des personnes morales suivantes :

«  Organismes d’habitations à loyer modéré mentionnés à l’article L. 4112 du code de la construction et de l’habitation, sociétés d’économie mixte mentionnées à l’article L. 4811 du même code ou sociétés anonymes de coordination entre les organismes d’habitations à loyer modéré mentionnées à l’article L. 42311 dudit code ;

«  Organismes soumis au contrôle, au sens du III de l’article L. 4301 du code de commerce, de la société mentionnée à l’article L. 31320 du code de la construction et de l’habitation ;

«  Personnes morales, y compris les personnes morales exonérées d’impôt sur les sociétés en application d’une disposition légale, dont le capital est détenu en totalité, directement ou indirectement, par des personnes passibles de l’impôt sur les sociétés ;

«  Établissements publics administratifs ;

«  Caisses de retraite et de prévoyance.

« Lorsqu’elle fait naître une créance non imposable d’égal montant, la taxe foncière mise en recouvrement pour les logements mentionnés au III du présent article n’est pas admise dans les charges déductibles pour la détermination du bénéfice imposable des personnes morales mentionnées aux  à  du présent I.

« II.  Le montant de la taxe foncière sur les propriétés bâties s’entend de la taxe mentionnée à l’article 1380 et, le cas échéant :

«  De la taxe pour la gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations prévue à l’article 1530 bis ;

«  De la taxe additionnelle spéciale annuelle au profit de la région d’ÎledeFrance prévue à l’article 1599 quater D ;

«  Des taxes spéciales d’équipement additionnelles à la taxe foncière sur les propriétés bâties prévues aux articles 1607 bis, 1607 ter et 1609 B à 1609 G ;

«  Des impositions additionnelles à la taxe foncière sur les propriétés bâties levées conformément à l’article 1609 quater ;

«  Des prélèvements opérés par l’État sur ces taxes et impositions en application de l’article 1641.

« III.  Le bénéfice du I du présent article est accordé aux personnes morales mentionnées au même I qui sont propriétaires de logements répondant aux conditions prévues aux 1° et 3° à 5° du I de l’article 2790 bis A ou qui sont titulaires de leur usufruit.

« IV.  Le I du présent article s’applique pendant une durée de vingt ans à compter de la première mise en recouvrement de la taxe foncière sur les propriétés bâties pour les logements mentionnés au III.

« La durée de vingt ans est réduite à due concurrence du nombre d’années d’exonération totale de la taxe foncière sur les propriétés bâties dont peuvent bénéficier les logements.

« Le I cesse de s’appliquer à compter de l’exercice suivant celui au cours duquel le bénéfice de l’article 2790 bis A est remis en cause dans les conditions prévues au II bis de l’article 284.

« V.  La personne morale mentionnée au I du présent article, redevable légal de la taxe foncière sur les propriétés bâties, impute la créance sur l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice au cours duquel a eu lieu la mise en recouvrement de cette taxe et, en cas d’excédent, au titre des trois exercices suivants. S’il y a lieu, la créance est remboursée à l’issue de cette période, à hauteur de la fraction non imputée.

« Par dérogation, pour les personnes morales qui sont exonérées d’impôt sur les sociétés ou qui ne sont pas redevables de l’impôt sur les sociétés, la créance est immédiatement remboursable.

« Le deuxième alinéa du présent V s’applique également aux petites ou moyennes entreprises, au sens de l’article 51 de la loi  2008776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie, répondant aux conditions suivantes :

«  Employer moins de deux cent cinquante salariés ;

«  Avoir un chiffre d’affaires annuel n’excédant pas 50 millions d’euros ou un total de bilan n’excédant pas 43 millions d’euros.

« Pour l’appréciation des seuils mentionnés aux 1° et 2° du présent V, il est tenu compte de la somme des effectifs et de la somme des chiffres d’affaires ou de total de bilan de l’entreprise titulaire de la créance et de l’ensemble des personnes morales avec lesquelles elle entretient des liens de dépendance, au sens du 12 de l’article 39.

« La société mère mentionnée à l’article 223 A est substituée aux sociétés du groupe pour l’imputation de la créance sur le montant de l’impôt sur les sociétés dont elle est redevable au titre de chaque exercice.

« La créance est inaliénable et incessible, sauf dans les conditions prévues aux articles L. 31323 à L. 31335 du code monétaire et financier.

« En cas de fusion ou d’opération assimilée intervenant au cours de la période mentionnée au premier alinéa du présent V, la fraction de la créance qui n’a pas encore été imputée par la société apporteuse est transférée à la société bénéficiaire de l’apport.

« VI. – La créance est déclarée dans les mêmes délais que ceux prévus pour le dépôt de la déclaration de résultats de l’exercice de mise en recouvrement de la taxe foncière sur les propriétés bâties ayant donné lieu à sa naissance et selon le modèle établi par l’administration.

« La société mère d’un groupe, au sens de l’article 223 A, déclare les créances pour le compte des sociétés du groupe, y compris celles qui la concernent, lors du dépôt de la déclaration relative au résultat d’ensemble du groupe. » ;

 L’article 2790 bis A est ainsi modifié :

a) Au c du 2° du I, après le mot : « détenu », sont insérés les mots : « , directement ou indirectement, » ;

b) Au A du II, le taux : « 35 % » est remplacé par le taux : « 25 % » ;

 Au premier alinéa de l’article 13840 A, après le mot : « principale », sont insérés les mots : « et achevés avant le 1er janvier 2023 ».

II.  A. – Le  du I s’applique aux logements répondant aux conditions prévues aux 1° et 3° à 5° du I de l’article 2790 bis A du code général des impôts dont la construction est achevée à compter du 1er janvier 2023.

B.  Le 2° du I s’applique aux livraisons de logements pour lesquels le permis de construire est déposé à compter du 1er janvier 2023. Toutefois, pour les ventes en l’état futur d’achèvement, il s’applique aux livraisons de logements pour lesquels l’acte de vente ou, le cas échéant, le contrat préliminaire est signé à compter de cette même date.

III.  Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 30 septembre 2025, un rapport mesurant les impacts de l’instauration d’une créance à l’impôt sur les sociétés en faveur de la production de logements locatifs intermédiaires et de l’application du taux réduit de la taxe sur la valeur ajoutée aux livraisons de ces logements.

Amendement n° 579 présenté par le Gouvernement.

I. – Supprimer les alinéas 31 à 33.

II. – En conséquence, supprimer l’alinéa 36.

III. – En conséquence, à la fin de l’alinéa 37, supprimer les mots :

« et de l’application du taux réduit de la taxe sur la valeur ajoutée aux livraisons de ces logements ».

Article 29 R (nouveau)

I.  Le code général des impôts est ainsi modifié :

 La section V du chapitre II du titre Ier de la première partie du livre Ier est complétée par un 13° ainsi rédigé :

« 13° : CrÉdit d’impôt pour dÉpenses d’Édition d’œuvres musicales

« Art. 220 septdecies.  I.  Les entreprises d’édition musicale, au sens de l’article L. 1321 du code de la propriété intellectuelle, soumises à l’impôt sur les sociétés peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt au titre des dépenses mentionnées au III du présent article engagées en vue de soutenir la création d’œuvres musicales, de contrôler et d’administrer des œuvres musicales éditées, d’assurer la publication, l’exploitation et la diffusion commerciale des œuvres musicales éditées et de développer le répertoire d’un auteur ou d’un compositeur, à condition de ne pas être détenues, directement ou indirectement, par un éditeur de services de télévision ou de radiodiffusion.

« II.  Ouvrent droit au crédit d’impôt les dépenses engagées en vue de soutenir la création d’œuvres musicales, de contrôler et d’administrer des œuvres musicales éditées, d’assurer la publication, l’exploitation et la diffusion commerciale des œuvres musicales éditées et de favoriser le développement du répertoire de nouveaux talents en exécution d’un contrat conclu à compter du 1er janvier 2022 et remplissant les conditions cumulatives suivantes :

«  Être conclu par une entreprise d’édition musicale établie en France, dans un autre État membre de l’Union européenne ou dans un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales et qui y effectue les prestations liées à la création des œuvres musicales ainsi qu’aux opérations d’édition de celles-ci ;

«  Stipuler que l’auteur ou le compositeur s’engage à accorder un droit de préférence à l’entreprise pour l’édition de ses œuvres futures conformément à l’article L. 1324 du code de la propriété intellectuelle ;

«  Lier une entreprise d’édition musicale à un nouveau talent, défini comme un auteur ou un compositeur dont les œuvres éditées n’ont pas dépassé un seuil de ventes et d’écoutes défini par décret pour deux albums distincts ou qui, en qualité d’auteur ou de coauteur, de compositeur ou de cocompositeur ou dans le cadre d’une œuvre collective, n’a pas contribué à l’écriture ou à la composition de plus de 50 % des œuvres figurant dans deux albums distincts ayant chacun dépassé ce seuil de ventes et d’écoutes.

« S’agissant des œuvres comportant des paroles, le bénéfice du crédit d’impôt est réservé aux œuvres de nouveaux talents dont la moitié au moins sont d’expression française ou dans une langue régionale en usage en France. Par dérogation, pour les entreprises qui satisfont à la définition de la microentreprise donnée au 3 de l’article 2 de l’annexe I au règlement (UE)  651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité, les œuvres comportant des paroles qui ne relèvent pas de cette catégorie ouvrent droit au bénéfice du crédit d’impôt dans la limite du nombre d’œuvres d’expression française ou dans une langue régionale en usage en France, déposées la même année au cours du même exercice par la même entreprise au répertoire d’un organisme de gestion collective au sens de l’article L. 3211 du code de la propriété intellectuelle, hors répertoire étranger sousédité. Le seuil d’effectif est calculé hors personnel rémunéré au cachet. S’agissant des œuvres de nouveaux talents, le bénéfice du crédit d’impôt s’apprécie au niveau de l’entreprise redevable de l’impôt sur les sociétés pour l’ensemble des œuvres déposées chaque année au répertoire d’un organisme de gestion collective au sens du même article L. 3211, hors répertoire étranger sousédité.

« III.  Le crédit d’impôt, calculé au titre de chaque exercice, est égal à 15 % du montant total des dépenses suivantes engagées jusqu’au 31 décembre 2024, pour des opérations mentionnées au II du présent article effectuées en France, dans un autre État membre de l’Union européenne ou dans un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention administrative en vue de lutter contre la fraude ou l’évasion fiscales, dès lors qu’elles entrent dans la détermination du résultat imposable :

«  Pour les dépenses de soutien à la création des œuvres musicales dans le cadre d’un contrat mentionné au II :

« a) Les frais de personnel permanent de l’entreprise incluant :

«  les salaires et charges sociales afférents au personnel participant directement au soutien à la création des œuvres musicales : directeurs des services artistiques, directeurs artistiques, responsables artistiques, conseillers artistiques, directeurs musicaux, répétiteurs, collaborateurs artistiques, superviseurs musicaux, musiciens, accompagnateurs musicaux, ingénieurs du son et techniciens, responsables et collaborateurs du service synchro (cinéma, audiovisuel, production multimédia, illustration musicale, promotion de marques de produits ou de services), responsables et collaborateurs du service de rédaction-correction, responsables et collaborateurs du service de fabrication, responsables et collaborateurs du service de matériel d’orchestre, directeurs administratifs et financiers, directeurs juridiques, responsables juridiques, juristes, assistants juridiques, responsables et collaborateurs du service de traitement, de valorisation et d’analyses de données, responsables et collaborateurs du service chargé de la communication et du développement numériques ;

«  la rémunération, incluant les charges sociales, des dirigeants, correspondant à leur participation directe à la création des œuvres musicales, dans la limite d’un montant, fixé par décret, ne pouvant excéder 50 000 € par an. Cette rémunération n’est éligible au crédit d’impôt que pour les petites entreprises, au sens de l’article 2 de l’annexe I au règlement (UE)  651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 précité ;

« b) Les frais de personnel non permanent de l’entreprise, incluant les salaires et charges sociales, afférents aux directeurs artistiques, responsables artistiques, conseillers artistiques, directeurs musicaux, répétiteurs, collaborateurs artistiques, superviseurs musicaux, musiciens, accompagnateurs musicaux, ingénieurs du son et techniciens engagés pour la création des œuvres musicales ;

« c) Les frais et indemnités de déplacement et d’hébergement, dans la limite d’un montant par nuitée, fixé par décret, ne pouvant excéder 270  ;

« d) Les dépenses liées à la formation musicale de l’auteur ou du compositeur ;

« e) Les dépenses liées à l’organisation ou à la participation de l’auteur à des séminaires d’écriture musicale, y compris les frais d’inscription et de déplacement ;

« f) Les dépenses de création et de maquettage : location de studios de répétition ou d’enregistrement, captations sonores, location et transport de matériels et d’instruments ;

«  Pour les dépenses liées au contrôle et à l’administration des œuvres musicales éditées dans le cadre d’un contrat mentionné au II :

« a) Les frais de personnel permanent de l’entreprise, incluant :

«  les salaires et charges sociales afférents au personnel directement chargé du contrôle et de l’administration des œuvres musicales : directeurs des services artistiques, directeurs artistiques, responsables artistiques, conseillers artistiques, directeurs musicaux, répétiteurs, collaborateurs artistiques, superviseurs musicaux, accompagnateurs musicaux, ingénieurs du son et techniciens, responsables et collaborateurs du service synchro (cinéma, audiovisuel, production multimédia, illustration musicale, promotion de marques de produits ou de services), responsables et collaborateurs du service de rédaction-correction, responsables et collaborateurs du service “copyright”, responsables et collaborateurs du service de fabrication, responsables et collaborateurs du service de matériel d’orchestre, responsables de catalogue, directeurs administratifs et financiers, directeurs juridiques, responsables et collaborateurs du service de traitement, de valorisation et d’analyses de données, juristes, assistants juridiques, directeurs ou responsables de services de répartition, gestionnaires des royautés, directeurs comptables, chefs comptables, comptables ;

«  la rémunération, incluant les charges sociales, des dirigeants, correspondant à leur participation directe au contrôle et à l’administration des œuvres musicales, dans la limite d’un montant, fixé par décret, ne pouvant excéder 50 000 € par an. Cette rémunération n’est éligible au crédit d’impôt que pour les petites entreprises, au sens de l’article 2 de l’annexe I au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 précité ;

« b) Les frais de déclaration des œuvres musicales ;

« c) Les dépenses de veille liées à l’exploitation illicite des œuvres musicales ;

« d) Les frais de défense des œuvres musicales et des droits des auteurs et des compositeurs ;

«  Pour les dépenses liées à la publication, à l’exploitation et à la diffusion commerciale des œuvres musicales éditées et au développement du répertoire de l’auteur ou du compositeur dans le cadre d’un contrat mentionné au II :

« a) Les frais de personnel permanent de l’entreprise, incluant :

«  les salaires et charges sociales afférents au personnel directement chargé de la publication, de l’exploitation et de la diffusion commerciale des œuvres musicales éditées : directeurs des services artistiques, directeurs artistiques, responsables artistiques, conseillers artistiques, directeurs musicaux, répétiteurs, collaborateurs artistiques, superviseurs musicaux, accompagnateurs musicaux, ingénieurs du son et techniciens, responsables et collaborateurs du service synchro (cinéma, audiovisuel, production multimédia, illustration musicale, promotion de marques de produits ou de services), responsables et collaborateurs du service de fabrication, responsables et collaborateurs du service de matériel d’orchestre, responsables de catalogue, directeurs administratifs et financiers, directeurs juridiques, responsables juridiques, juristes, assistants juridiques, directeurs comptables, chefs comptables, comptables, directeurs de la communication et des relations publiques, directeurs de la commercialisation, responsables des relations publiques ou de la communication, chargés de diffusion ou de commercialisation, attachés de presse ou de relations publiques, responsables et collaborateurs du service de traitement, de valorisation et d’analyses de données, responsables et collaborateurs du service chargé de la communication et du développement numériques ;

«  la rémunération, incluant les charges sociales, des dirigeants, correspondant à leur participation directe à la publication, à l’exploitation et à la diffusion commerciale des œuvres musicales éditées, dans la limite d’un montant, fixé par décret, ne pouvant excéder 50 000 € par an. Cette rémunération n’est éligible au crédit d’impôt que pour les petites entreprises, au sens de l’article 2 de l’annexe I au règlement (UE)  651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 précité ;

« b) Les dépenses de reproduction graphique et d’impression, tant physique que numérique, des œuvres musicales éditées, y compris les frais de relecture et de correction des manuscrits ;

« c) Les dépenses de commercialisation des œuvres musicales sur support physique ou numérique ;

« d) Les dépenses de prospection commerciale engagées en vue d’assurer l’exportation et la diffusion à l’étranger des œuvres musicales éditées, incluant notamment les frais et indemnités de déplacement et d’hébergement, dans la limite d’un montant par nuitée, fixé par décret, ne pouvant excéder 270  ;

« e) Les dépenses engagées au titre de la participation de l’auteur ou du compositeur à des émissions de télévision ou de radio ou à des programmes audiovisuels ainsi que celles engagées pour la présentation des œuvres musicales éditées à des émissions ou programmes ;

« f) Les dépenses liées à la création et à la gestion de contenus audiovisuels et multimédias consacrés aux œuvres musicales éditées ;

« g) Les dépenses liées à la captation sonore des œuvres musicales éditées et à la création de maquettes phonographiques : location de studios d’enregistrement et frais de réalisation, d’arrangement, de mixage et de matriçage ;

« h) Les frais de location ou de transport de matériel ou d’instruments ;

« i) Dès lors qu’ils ne sont pas immobilisés, les frais d’achat du petit matériel utilisé exclusivement dans le cadre de la publication, de la diffusion ou de l’exploitation commerciale de l’œuvre éditée ;

« j) Les dotations aux amortissements, lorsqu’elles correspondent à des immobilisations corporelles ou incorporelles utilisées exclusivement dans le cadre de la publication, de la diffusion ou de l’exploitation commerciale de l’œuvre éditée ;

« k) Les dépenses liées aux répétitions et aux représentations promotionnelles des œuvres musicales éditées.

« Le montant des dépenses éligibles au crédit d’impôt est limité à 300 000 € par contrat mentionné au II du présent article.

« Les dépenses définies aux 1°, 2° et 3° du présent III confiées à des entreprises liées à l’édition musicale établies en France, dans un autre État membre de l’Union européenne ou dans un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales sont retenues dans l’assiette du crédit d’impôt à hauteur de 1 600 000 € par exercice.

« IV.  Les mêmes dépenses ne peuvent pas entrer à la fois dans les bases de calcul du crédit d’impôt mentionné au I et dans celle d’un autre crédit d’impôt.

« V.  Le taux mentionné au premier alinéa du III est porté à 30 % pour les entreprises qui satisfont à la définition des micro, petites et moyennes entreprises donnée à l’article 2 de l’annexe I au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 précité.

« VI.  Les dépenses mentionnées au III du présent article ouvrent droit au crédit d’impôt à compter de la date de réception par le ministre chargé de la culture d’une demande d’agrément provisoire. Cet agrément, délivré après avis d’un comité d’experts, atteste que les conditions prévues au II sont remplies. Les modalités de fonctionnement du comité d’experts et les conditions de délivrance de l’agrément provisoire sont fixées par décret.

« VII.  Les subventions publiques reçues par les entreprises en raison des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt sont déduites des bases de calcul de ce crédit d’impôt.

« VIII.  A.  La somme des crédits d’impôt calculés au titre des dépenses éligibles ne peut excéder 500 000 € par entreprise et par exercice.

« B.  En cas de co-édition, le crédit d’impôt est accordé à chacune des entreprises, proportionnellement à sa part dans les dépenses exposées.

« IX.  Le bénéfice du crédit d’impôt mentionné au I est subordonné au respect de l’article 53 du règlement (UE)  651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 précité. » ;

 Après l’article 220 Q, il est inséré un article 220 Q bis ainsi rédigé :

« Art. 220 Q bis.  Le crédit d’impôt défini à l’article 220 septdecies est imputé sur l’impôt sur les sociétés dû par l’entreprise au titre de l’exercice au cours duquel les dépenses définies au III du même article 220 septdecies ont été exposées. Si le montant du crédit d’impôt excède l’impôt dû au titre de cet exercice, l’excédent est restitué.

« L’excédent de crédit d’impôt constitue au profit de l’entreprise une créance sur l’État d’un montant égal. Cette créance est inaliénable et incessible, sauf dans les conditions prévues aux articles L. 31323 à L. 31335 du code monétaire et financier.

« L’agrément mentionné au VI de l’article 220 septdecies ne peut être accordé lorsque l’ensemble des obligations légales, fiscales et sociales ne sont pas respectées par l’entreprise souhaitant bénéficier du dispositif.

« En cas de non-obtention de l’agrément définitif dans un délai de trois ans à compter de l’agrément provisoire, l’entreprise doit reverser le crédit d’impôt dont elle a bénéficié.

« À défaut, le crédit d’impôt fait l’objet d’une reprise au titre de l’exercice au cours duquel intervient la décision de refus de l’agrément définitif.

« L’agrément définitif est délivré par le ministre chargé de la culture après avis d’un comité d’experts. Les modalités de fonctionnement du comité d’experts et les conditions de délivrance de l’agrément définitif sont fixées par décret. » ;

 Le x du 1 de l’article 223 O est ainsi rétabli :

« x. Des crédits d’impôt dégagés par chaque société du groupe en application de l’article 220 septdecies ; l’article 220 Q bis s’applique à la somme de ces crédits d’impôt ; ».

II.  L’article 3 de la loi n° 20191100 du 30 octobre 2019 relative à la création du Centre national de la musique est ainsi modifié :

 Le mot : « et » est remplacé par le signe : « , » ;

 Après les mots : « du même code », sont insérés les mots : « et du crédit d’impôt pour dépenses d’édition d’œuvres musicales mentionné à l’article 220 septdecies dudit code ».

III.  Les I et II s’appliquent aux crédits d’impôt calculés au titre des exercices clos à compter du 31 décembre 2022.

Amendement n° 393 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 5, après le mot :

« impôt »,

insérer les mots :

« mentionné au I ».

Amendement n° 394 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 7, substituer au mot :

« conformément »,

les mots :

« dans les conditions prévues ».

Amendement n° 395 présenté par M. Saint-Martin.

I.  À la première phrase de l’alinéa 9, substituer au mot :

« dans »,

le mot :

« emploient ».

II.  En conséquence, à la deuxième phrase de l’alinéa 9, substituer à la seconde occurrence du mot :

« dans »,

le mot :

« employant ».

Amendement n° 396 présenté par M. Saint-Martin.

I. – À la première phrase de l’alinéa 14, substituer aux mots :

« incluant les charges sociales »,

les mots :

« charges sociales incluses ».

II. – En conséquence, procéder à la même substitution aux premières phrases des alinéas 23 et 30.

Amendement n° 397 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 22, substituer au mot :

« royautés »,

le mot :

« redevances ».

Amendement n° 428 présenté par Mme Victory, M. Juanico, Mme Manin, Mme Tolmont, M. Aviragnet, Mme Battistel, Mme Biémouret, M. Jean-Louis Bricout, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, Mme El Aaraje, M. Faure, M. Garot, M. David Habib, M. Hutin, Mme Jourdan, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Leseul, M. Naillet, Mme Pires Beaune, M. Potier, Mme Rabault, Mme Rouaux, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Untermaier, Mme Vainqueur-Christophe et M. Vallaud.

Après l’alinéa 56, insérer l’alinéa suivant :

« Au vu du rapport établi par le président du Centre national de la musique, le ministre chargé de la culture rend publique la liste des agréments délivrés chaque année à titre définitif. »

Article 29 S (nouveau)

I.  L’article 244 quater B du code général des impôts est ainsi modifié :

 Le premier alinéa du I est ainsi modifié :

a) À la fin de la quatrième phrase, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 30 % » ;

b) À l’avant-dernière phrase, le taux : « 40 % » est remplacé par le taux : « 60 % » ;

 Le k du II est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2024 » ;

b) Le 3° est abrogé.

II.  Le I s’applique aux dépenses exposées à compter du 1er janvier 2023.

Article 29 T (nouveau)

I.  L’article 244 quater L du code général des impôts est ainsi modifié :

 Au I, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2025 » ;

 À la fin du 1 du II, le montant : « 3 500  » est remplacé par le montant : « 4 500  » ;

 À la première phrase et à la fin de la seconde phrase du 2 du même II, le montant : « 4 000  » est remplacé par le montant : « 5 000  ».

II.  Le I entre en vigueur le 1er janvier 2023.

Article 29 U (nouveau)

I.  À la fin du VIII de l’article 244 quater O du code général des impôts, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2023 ».

II.  Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III.  La perte de recettes pour l’État résultant du I est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Amendement n° 705 présenté par le Gouvernement.

Supprimer les alinéas 2 et 3.

Article 29 V (nouveau)

I.  L’article 244 quater U du code général des impôts est ainsi modifié :

A.  Le I est ainsi modifié :

 Le 2 est ainsi modifié :

a) Après le  bis, il est inséré un  ter ainsi rédigé :

«  ter Soit de travaux d’amélioration de la performance énergétique du logement ayant ouvert droit à la prime de transition énergétique mentionnée au II de l’article 15 de la loi n° 20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 ; » 

b) À la dernière phrase du dernier alinéa, la référence: « au  bis » est remplacée par les références : « aux  bis et  ter » ;

c) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Les travaux mentionnés au  ter ne sont pas cumulables avec les autres travaux mentionnés au présent 2. » ;

 Le 4 est complété par deux phrases ainsi rédigées : « Par dérogation, ce montant est porté à 50 000 € lorsque l’avance finance les travaux mentionnés au 2° du 2. Un décret fixe le montant des plafonds d’avances remboursables pour les travaux mentionnés au même 2. » ;

 Le 5 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque l’avance est consentie pour financer des travaux mentionnés au  ter du 2 du présent I, la demande d’avance s’appuie sur la décision d’octroi de la prime adressée à l’emprunteur par l’Agence nationale de l’habitat. La justification que les travaux ont été effectivement réalisés est assurée par la notification du versement de la prime adressée à l’emprunteur par l’agence. » ;

 Le 6 bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation, lorsque l’avance initiale a financé des travaux mentionnés au 2° du 2 du présent I, la somme de l’avance initiale et de l’avance complémentaire ne peut excéder la somme de 50 000 € au titre d’un même logement. » ;

 Le 9 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Par dérogation, cette durée est portée à vingt ans lorsque l’avance finance les travaux mentionnés au 2° du 2. » ;

B.  Le VI bis est ainsi modifié :

 Le quatrième alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : « Par dérogation, lorsque l’une des deux avances a financé ou finance des travaux mentionnés au 2° du 2 du I, le montant de cette somme est porté à 50 000 €. » ;

 L’avant-dernier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : « Par dérogation, ce montant est porté à 50 000 € lorsque l’avance finance des travaux mentionnés au 2° du 2 du même I. » ;

 Le dernier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : « Par dérogation, lorsque l’une des deux avances a financé ou finance des travaux mentionnés au 2° du 2 du I, le montant de cette somme est porté à 50 000 €. » ;

C.  Le dernier alinéa du VI ter est complété par une phrase ainsi rédigée : « Par dérogation, lorsque l’avance émise au titre du VI bis a financé des travaux mentionnés au 2° du 2 du I, cette somme est portée à 50 000 €. »

II.  À la fin du VII de l’article 99 de la loi  20081425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009, l’année : « 2021 » est remplacée par l’année : « 2023 ».

III.  Aux I et V de l’article 140 de la loi n° 20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, l’année : « 2021 » est remplacée par l’année : « 2023 ».

IV.  A.  Les 2°, 4° et 5° du A et les B et C du I s’appliquent aux offres d’avances émises à compter du 1er janvier 2022.

B.  Les 1° et 3° du A du I s’appliquent aux offres d’avances émises à compter du 1er juillet 2022.

Amendement n° 415 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 16, substituer aux mots : 

« le montant de cette somme est porté à »,

les mots : 

« la somme des deux montants ne doit pas excéder ».

Amendement n° 418 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 18, substituer aux mots : 

« le montant de cette somme est porté à », 

les mots : 

« la somme des deux montants ne doit pas excéder ».

Article 29 W (nouveau)

I  À la fin du V de l’article 90 de la loi n° 20101657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2023 ».

II.  L’article 164 de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est ainsi modifié :

 Après le mot : « rédigée : », la fin du 1° du I est ainsi rédigée : « “Un décret fixe les modalités de détermination des ressources à prendre en compte ainsi que la période de référence retenue pour l’appréciation de cette condition.” ; »

 À la fin du III, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2023 ».

Article 29 X (nouveau)

I.  Le f du 1 du I de l’article 244 quater X du code général des impôts est ainsi modifié :

 L’avant-dernière phrase est complétée par les mots : « , en Guadeloupe ou en Martinique » ;

 La dernière phrase est supprimée.

II.  Le I s’applique au nombre de logements agréés par les représentants de l’État au titre d’une année, à compter du 1er janvier 2022.

Article 29 Y (nouveau)

À la fin du I et au II de l’article 794 du code général des impôts, les mots : « jusqu’au 31 décembre 2023 » sont supprimés.

Article 29 Z (nouveau)

Au IV de l’article 25 de la loi n° 20171837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018, les première et dernière occurrences de l’année : « 2022 » sont remplacées par l’année : « 2023 ».

Article 29 Z bis (nouveau)

Au I de l’article 163 de la loi n° 20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, l’année : « 2021 » est remplacée par l’année : « 2022 ».

Article 29 Z ter (nouveau)

À la première phrase du premier alinéa du I et au IV de l’article 164 de la loi  20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, l’année : « 2021 » est remplacée par l’année : « 2024 ».

Article 29 Z quater (nouveau)

L’ordonnance n° 20211190 du 15 septembre 2021 relative à la généralisation de la facturation électronique dans les transactions entre assujettis à la taxe sur la valeur ajoutée et à la transmission des données de transaction est ratifiée.

Article 29 Z quinquies (nouveau)

Par dérogation au douzième alinéa de l’article L. 44221 du code de la construction et de l’habitation, en 2022, le montant des plafonds de ressources mensuelles ouvrant droit à la réduction de loyer de solidarité n’est pas indexé sur l’évolution en moyenne annuelle de l’indice des prix à la consommation des ménages hors tabac constatée en 2020.

Article 29

I.  L’article 266 quindecies du code des douanes, dans sa rédaction résultant des 9° et 10° du I de l’article 58 de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, est ainsi modifié :

 A (nouveau) Le 5° du I est complété par une phrase ainsi rédigée : « Un décret détermine les conditions dans lesquelles les cultures intermédiaires doivent être regardées, pour l’application du présent article, comme n’entrant pas dans le champ du même 40 ; »

 B (nouveau) Après le 7° du même I, sont insérés des 8° et 9° ainsi rédigés :

«  L’hydrogène renouvelable s’entend de celui défini au deuxième alinéa de l’article L. 8111 du code de l’énergie ;

«  La biomasse s’entend de celle définie au 24 de l’article 2 de la directive ENR. » ;

 La dernière colonne du tableau du second alinéa du IV est ainsi modifiée:

a) À la deuxième ligne, le taux : « 9,2 % » est remplacé par le taux : « 9,5 % » ;

b) À la troisième ligne, le taux : « 8,4 % » est remplacé par le taux : « 8,6 % » ;

 Le V est ainsi modifié :

a) Le 1 du B est ainsi modifié :

 le 1° est complété par les mots : « , à l’exception de celles mentionnées au b du 3° du présent 1 » ;

 au 2°, les mots : « en France pour l’alimentation » sont remplacés par les mots : « utilisées pour l’alimentation, en France, » ;

 le 3° est ainsi rédigé :

«  Les quantités d’énergies contenues dans l’hydrogène renouvelable et utilisé dans l’une des conditions suivantes :

« a) L’hydrogène est fourni par le redevable en France pour l’alimentation des piles à combustible des moteurs électriques servant à la propulsion des véhicules ;

« b) L’hydrogène est utilisé pour la production de produits inclus dans l’assiette de la taxe que le redevable doit, y compris pour la production de produits intermédiaires, dans la mesure où il contribue à leur contenu énergétique ;

« c) L’hydrogène est utilisé par le redevable en France pour les besoins du raffinage de produits pétroliers ou de l’hydrotraitement de la biomasse. » ;

 à la première phrase de l’avant-dernier alinéa, les mots : « produit par électrolyse à partir d’électricité d’origine » sont supprimés ;

a bis) (nouveau) Au 2° du 3 du même B, les mots : « mentionnée au 3° du même 1 » sont remplacés par les mots : « utilisée pour produire de l’hydrogène par électrolyse » ;

b) À la dernière ligne de la troisième colonne du tableau du deuxième alinéa du C, le taux : « 0,9 % » est remplacé par le taux : « 1 % » ;

c) La seconde ligne du tableau du second alinéa du D est ainsi rédigée :

    

« 

1,2 %

0,4 %

0 %

 » ;

 

 Après le mot : « routiers », la fin du premier alinéa du 1 du VI est ainsi rédigée : « , qui fournissent de l’hydrogène pour les besoins mentionnés au a du 3° du 1 du B du V ou qui utilisent de l’hydrogène pour ceux mentionnés au c du même 3°. »

II.  Le I entre en vigueur le 1er janvier 2023 et s’applique aux produits pour lesquels la taxe mentionnée à l’article 265 du code des douanes devient exigible à compter de cette même date.

Amendement n° 168 présenté par Mme Magnier, Mme Lemoine, M. Ledoux, Mme Firmin Le Bodo, M. Herth, M. El Guerrab, Mme Kuric, M. Lamirault et M. Christophe.

I. – Après l’alinéa 5, insérer les deux alinéas suivants :

 «  C Après la deuxième colonne du tableau du second alinéa du IV, est insérée une colonne ainsi rédigée :

 « 

 

Tarif à compter de 2023

(en euros par hectolitre)

104

140

125

 ».

II. – Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« III. – La perte de recettes pour l’État est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. »

Amendements identiques :

Amendements n° 69 présenté par Mme Louwagie, M. Forissier, Mme Trastour-Isnart, Mme Bouchet Bellecourt, M. Cordier, M. Cinieri, M. Cherpion, M. Hetzel, M. Bourgeaux, M. Ramadier, M. Kamardine, M. Nury, Mme Dalloz, M. Descoeur, M. Bazin, M. Reda, Mme Bonnivard et M. Schellenberger,  162 présenté par Mme Magnier, Mme Lemoine, M. Ledoux, Mme Firmin Le Bodo, M. Herth, M. El Guerrab, Mme Kuric, M. Lamirault et M. Christophe et  331 présenté par M. Castellani, M. Charles de Courson, Mme De Temmerman, M. Acquaviva, M. Clément, M. Colombani, Mme Dubié, Mme Frédérique Dumas, M. Falorni, Mme Kerbarh, M. François-Michel Lambert, M. Lassalle, M. Molac, M. Nadot, M. Pancher, Mme Pinel et M. Simian.

I. – À la fin de l’alinéa 7, substituer au taux :

« 9,5 % » 

le taux : 

« 9,7 % ».

II. – En conséquence, après l’alinéa 19, insérer l’alinéa suivant :

« a ter) À la cinquième ligne de la deuxième colonne du tableau du second alinéa du C, le taux : « 1 % » est remplacé par le taux : « 1,2 % » ; ».

III. – Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts

Amendement n° 420 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 14, substituer au mot :

« énergies »,

le mot :

« énergie ».

Article 29 bis (nouveau)

Dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre par voie d’ordonnance, dans un délai de neuf mois à compter de la promulgation de la présente loi, toute mesure relevant du domaine de la loi pour permettre une prise en charge partielle par l’État, dans les zones non interconnectées au réseau métropolitain continental, pour une durée maximale de vingt ans, des coûts résultant des investissements nécessaires et des déficits d’exploitation associés à la conversion des usages des réseaux de gaz de pétrole liquéfié à l’électricité ou aux énergies renouvelables. Cette prise en charge partielle n’est possible que sous réserve du respect par les collectivités territoriales concernées d’un accord préalable passé avec l’État et de l’inscription dans la programmation pluriannuelle de l’énergie prévue à l’article L. 141-5 du code de l’énergie d’une date de fin d’exploitation des réseaux de gaz de pétrole liquéfié et de la conversion des usages associés à ces réseaux à l’électricité ou aux énergies renouvelables. Les conditions de cette prise en charge sont définies de manière à assurer un équilibre dans le partage des efforts financiers et des risques, d’une part, entre les collectivités territoriales concernées et les concessionnaires des réseaux concernés dans le cadre du cahier des charges de concession et, d’autre part, entre l’État et les collectivités territoriales concernées dans le cadre de l’accord passé entre l’État et les collectivités territoriales concernées.

Pour l’année 2022, cette prise en charge partielle ne peut excéder un montant de 25 millions d’euros.

Un projet de loi de ratification est déposé devant le Parlement dans un délai d’un an à compter de la publication de l’ordonnance.

Article 29 ter (nouveau)

Pour une durée de cinq ans à compter de la promulgation  de la présente loi, l’État et ses établissements publics ainsi que les collectivités territoriales, leurs établissements publics et leurs groupements peuvent, à titre expérimental, déroger aux articles L. 21912 à L. 21918 du code de la commande publique pour les contrats de performance énergétique conclus sous la forme d’un marché global de performance mentionné à l’article L. 21713 du même code, pour la rénovation énergétique d’un ou de plusieurs de leurs bâtiments. Les articles L. 22111 à L. 22124, L. 22211 à L. 22234, L. 22322 et L. 22351 à L. 22353 dudit code sont applicables à ces contrats.

Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de trois ans à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport d’évaluation sur les contrats conclus en application du présent article.

Amendement n° 688 présenté par M. Saint-Martin.

I.  Au début de la première phrase de l’alinéa 1, substituer au mot :

« Pour »

les mots :

« À titre expérimental, pour »

II.  En conséquence, à la même phrase du même alinéa, supprimer les mots :

« , à titre expérimental, ».

Article 30

I.  L’article 1609 quater A du code général des impôts est abrogé.

II.  À la fin de la première phrase du premier alinéa de l’article 285 ter du code des douanes, les mots : « et maritime » sont supprimés.

III.  Au 6° du a de l’article L. 43312 du code général des collectivités territoriales, les mots : « et maritime » sont supprimés.

IV.  À l’article L. 4412 du code du tourisme, les mots : « et maritime » sont supprimés.

V.  L’article L. 6522 du code minier est abrogé.

V bis (nouveau).  Au dernier alinéa de l’article L. 38224 du code de la santé publique, la référence : « , L. 351219 » est supprimée.

VI.  L’article 45 de la loi de finances pour 1987 (n° 861317 du 30 décembre 1986) est abrogé.

VII.  Le VI entre en vigueur le 1er janvier 2023.

Article 31

La loi n° 2004639 du 2 juillet 2004 relative à l’octroi de mer est ainsi modifiée :

 Au premier alinéa et à la première phrase du troisième alinéa de l’article 2, le montant : « 300 000  » est remplacé par le montant : « 550 000  » ;

 À la fin du deuxième alinéa de l’article 27, les mots : « l’annexe à la décision du Conseil n° 940/2014/UE, du 17 décembre 2014, relative au régime de l’octroi de mer dans les régions ultrapériphériques françaises » sont remplacés par les mots : « l’annexe I à la décision (UE) 2021/991 du Conseil du 7 juin 2021 relative au régime de l’octroi de mer dans les régions ultrapériphériques françaises et modifiant la décision n° 940/2014/UE » ;

 L’article 28 est ainsi modifié :

a) Le 1° est ainsi rédigé :

«  Vingt points de pourcentage pour les produits mentionnés dans la partie A de l’annexe I à la décision (UE) 2021/991 du Conseil du 7 juin 2021 relative au régime de l’octroi de mer dans les régions ultrapériphériques françaises et modifiant la décision n° 940/2014/UE ; »

b) Au début du 2°, le mot : « Vingt » est remplacé par le mot : « Trente » ;

c) Le 3° est abrogé ;

 À la première phrase du premier alinéa de l’article 30, les mots : « A, B et C mentionnés en annexe de la décision du Conseil n° 940/2014/UE, du 17 décembre 2014, » sont remplacés par les mots : « A et B mentionnés à l’annexe I à la décision (UE) 2021/991 du Conseil du 7 juin 2021 » ;

 Au premier alinéa du II de l’article 35, les mots : « l’annexe à la décision du Conseil n° 940/2014/UE, du 17 décembre 2014, » sont remplacés par les mots : « l’annexe I à la décision (UE) 2021/991 du Conseil du 7 juin 2021 » ;

 L’article 51 est ainsi rétabli :

« Art. 51.  En vue de l’établissement du rapport d’évaluation prévu à l’article 3 de la décision (UE) 2021/991 du Conseil du 7 juin 2021 précitée, les conseils régionaux de Guadeloupe et de La Réunion, l’assemblée de Guyane, l’assemblée de Martinique et le conseil départemental de Mayotte adressent au représentant de l’État, au plus tard le 30 juin 2025, les éléments mentionnés à l’annexe II à cette même décision. »

Article 31 bis (nouveau)

L’article L. 233314 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

 Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) À la première phrase, les mots : « annuelle ou d’une déclaration complémentaire » sont supprimés ;

b) La deuxième phrase est ainsi rédigée : « La déclaration doit être effectuée dans les deux mois qui suivent l’installation, le remplacement ou la suppression de tout support publicitaire. » ;

 Le dernier alinéa est complété par les mots : « sur la base des déclarations intervenues au plus tard le 30 juin de la même année ».

Article 31 ter (nouveau)

I.  La deuxième partie du livre Ier du code général des impôts est ainsi modifiée :

 Après le mot : « intérieures », la fin du 8° du I de l’article 1379 est ainsi rédigée : « , la mer territoriale ou la zone économique exclusive, prévue à l’article 1519 B, dans les conditions prévues à l’article 1519 C ; »

 L’article 1519 B est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

 les mots : « au profit des communes et des usagers de la mer » sont supprimés ;

 à la fin, les mots : « ou la mer territoriale » sont remplacés par les mots : « , la mer territoriale ou la zone économique exclusive » ;

b) La seconde phrase du quatrième alinéa est ainsi rédigée : « Ce montant est revalorisé chaque année comme le taux prévisionnel, associé au projet de loi de finances de l’année, d’évolution des prix à la consommation des ménages, hors tabac, pour la même année. » ;

c) Après le même quatrième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« La valeur résultant de cette revalorisation est arrondie, s’il y a lieu, à l’euro le plus proche ; la fraction d’euro égale à 0,50 est comptée pour 1. » ;

 Le premier alinéa de l’article 1519 C est ainsi modifié :

a) Les mots : « des prélèvements mentionnés à l’article 1641 effectués » sont remplacés par les mots : « du prélèvement mentionné au XIX de l’article 1647 effectué » ;

b) Après la référence : « 1519 B », sont insérés les mots : « , pour la part afférente aux installations situées dans les eaux intérieures ou la mer territoriale, » ;

 L’article 1647 est complété par un XIX ainsi rédigé :

« XIX.  Pour frais d’assiette et de recouvrement, l’État effectue un prélèvement de 1,5 % sur le montant de la taxe mentionnée à l’article 1519 B. »

II.  L’article 36 de l’ordonnance n° 20161687 du 8 décembre 2016 relative aux espaces maritimes relevant de la souveraineté ou de la juridiction de la République française est complété par les mots : « et de la taxe prévue à l’article 1519 B ».

III.  A.  Le a du 2° du I s’applique aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent en mer situées dans la zone économique exclusive dont les exploitants ont été retenus, à compter du 1er janvier 2022, à l’issue d’une procédure de mise en concurrence, en application de l’article L. 31111 du code de l’énergie.

B.  La seconde phrase du quatrième alinéa de l’article 1519 B du code général des impôts ne s’applique pas, pour l’année 2022, au tarif de la taxe mentionnée au même article 1519 B, dans sa rédaction résultant de la présente loi.

Amendement n° 725 présenté par Mme Magnier, Mme Lemoine et M. Ledoux.

I.  Après l’alinéa 6, insérer l’alinéa suivant :

« a bis) La première phrase du quatrième alinéa est complétée par les mots : « pour les unités de production situées dans les eaux intérieures ou la mer territoriale et d’un montant par mégawatt installé égal au montant prévu à l’article 1519 E pour les unités de production situées dans la zone économique exclusive » ; ».

II.  Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« IV.  La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. ».

Amendement n° 866 présenté par le Gouvernement.

I. – Substituer à l’alinéa 15 les quatre alinéas suivants :

« II. – L’ordonnance n° 20161687 du 8 décembre 2016 relative aux espaces maritimes relevant de la souveraineté ou de la juridiction de la République française est ainsi modifiée :

«  Après le 3° de l’article 27, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque l’activité autorisée concerne la construction, l’exploitation et l’utilisation d’installations de production d’énergie renouvelable en mer et leurs installations connexes ayant donné lieu à la procédure de mise en concurrence mentionnée à l’article L. 31110 du code de l’énergie, ou les ouvrages de raccordement de ces installations, la redevance peut être fixée à un niveau nul par l’autorité administrative pendant la durée du contrat conclu en application de l’article L. 31112 du même code, ainsi que pendant certaines périodes avant la mise en service des installations ou ouvrages. » ;

«  L’article 36 est complété par les mots : « et de la taxe prévue à l’article 1519 B ». »

II.  En conséquence, compléter cet article par l’alinéa suivant :

« IV. – Le II est applicable à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, à Saint-Pierre-et-Miquelon, dans les îles Wallis et Futuna et dans les Terres australes et antarctiques françaises, à l’exception du 2° qui n’est pas applicable à Saint-Barthélemy et à Saint-Martin. »

Article 31 quater (nouveau)

Le B du I de la section II du chapitre Ier du titre Ier de la deuxième partie du livre Ier du code général des impôts est complété par un article 1382 J ainsi rédigé :

« Art. 1382 J.  I.  Les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre peuvent, par délibération prise au plus tard le 31 janvier 2022, exonérer totalement de la part de taxe foncière sur les propriétés bâties qui leur revient au titre de 2022 les locaux utilisés par les associations de protection des animaux mentionnées au II de l’article L. 2146 du code rural et de la pêche maritime.

« Les propriétaires de locaux souhaitant bénéficier de l’exonération en adressent la demande, accompagnée des éléments entrant dans le champ d’application de l’exonération, au service des impôts du lieu de situation des biens, au plus tard le 28 février 2022.

« II.  Les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre ayant institué l’exonération en 2022 peuvent, par délibération prise dans les conditions prévues à l’article 1639 A bis, la renouveler pour les impositions au titre de la seule année 2023.

« Dans ce cas, les propriétaires de locaux souhaitant en bénéficier en adressent la demande, accompagnée des éléments entrant dans le champ d’application de l’exonération, au service des impôts du lieu de situation des biens, au plus tard le 1er janvier 2023. »

Amendement n° 814 présenté par M. Saint-Martin.

I.  Substituer aux alinéas 1 et 2 l’alinéa suivant :

« Les communes et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre peuvent, par une délibération prise jusqu’au 31 janvier 2022, exonérer de taxe foncière sur les propriétés bâties, pour la part qui leur revient et pour une durée de deux ans au plus, les propriétés mentionnées au II de l’article L. 2146 du code rural et de la pêche maritime. ».

II.  En conséquence, à l’alinéa 3, supprimer les mots :

« de locaux ».

III.  En conséquence, au même alinéa, après le mot :

« éléments »

insérer les mots :

« d’identification des propriétés ».

IV.  En conséquence, supprimer les alinéas 4 et 5.

V.  Compléter l’alinéa suivant :

« III.  La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. ».

Article 31 quinquies (nouveau)

I.  La deuxième partie du livre Ier du code général des impôts est ainsi modifiée :

 Le D du II de l’article 1396 est ainsi modifié :

a) Le 1° du 1 est complété par les mots : « , à l’organisme mentionné à l’article 1609 H » ;

b) À la fin du 3, la référence : « 1609 G » est remplacée par la référence : « 1609 H » ;

 Après la section IX octies du chapitre Ier du titre III, est insérée une section IX nonies ainsi rédigée :

« Section IX nonies

« Art. 1609 H.  Il est institué, au profit de l’établissement public local Société du grand projet sudouest, qui a pour mission de contribuer au financement de l’infrastructure ferroviaire dénommée “grand projet ferroviaire du SudOuest”, une taxe spéciale d’équipement destinée à financer l’exercice de cette mission.

« Le produit de cette taxe est fixé à 24 millions d’euros par an.

« Le produit mentionné au deuxième alinéa du présent article est réparti, dans les conditions définies au premier alinéa du I de l’article 1636 B octies, entre toutes les personnes, physiques ou morales, assujetties aux taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties, à la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale et à la cotisation foncière des entreprises dans les communes membres des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre situés à moins de soixante minutes par véhicule automobile d’une gare desservie par la future ligne à grande vitesse.

« Pour l’application du troisième alinéa du présent article, le point de départ à retenir pour chaque établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre est la mairie de la commune qui en est le siège.

« Les données utilisées sont celles qui sont disponibles la première année au titre de laquelle la taxe est instituée, établies par l’Institut national de l’information géographique et forestière et mises à la disposition du public via le site internet Géoportail.

« La liste des communes concernées est établie par arrêté conjoint des ministres chargés du budget et des transports.

« Les recettes de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale à prendre en compte pour opérer cette répartition sont minorées du produit que la majoration mentionnée à l’article 1407 ter a procuré au titre de l’année précédente à l’ensemble des communes listées dans l’arrêté prévu au sixième alinéa du présent article.

« La taxe est établie et recouvrée selon les règles définies aux septième à avantdernier alinéas de l’article 1607 bis. » ;

 À la seconde phrase du dernier alinéa du II de l’article 1647 B sexies, la référence : « 1609 D » est remplacée par la référence : « 1609 H ».

II.  Le I s’applique à compter de l’année suivant celle de la création de l’établissement public qui a pour mission de contribuer au financement de l’infrastructure ferroviaire dénommée « grand projet ferroviaire du SudOuest ».

Amendement n° 719 présenté par le Gouvernement.

I.  À l’alinéa 9, supprimer les mots :

« , dans les conditions définies au premier alinéa du I de l’article 1636 B octies , ».

II. - En conséquence, au même alinéa, substituer aux mots :

«  membres des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre situés »

les mots :

« situées ».

III.  En conséquence, compléter ledit alinéa par les mots :

« , proportionnellement aux recettes que chacune de ces taxes a procurées l’année précédente à ces communes et à leurs établissements publics de coopération intercommunale ».

IV.  En conséquence, à l’alinéa 10, supprimer les mots :

« pour chaque établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre ».

V.   En conséquence, à la fin du même alinéa, supprimer les mots :

 « qui en est le siège ».

Article 31 sexies (nouveau)

Le II de l’article 1458 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

 Au b du 2°, les mots : « aux conditions prévues aux 1° et  » sont remplacés par les mots : « à la condition prévue au 1° du présent II » ;

 Le 3° est abrogé.

Article 31 septies (nouveau)

I. – La deuxième partie du livre Ier du code général des impôts est ainsi modifiée :

 Le III de l’article 1530 bis, dans sa rédaction résultant de la loi  20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, est ainsi modifié :

a) Après la seconde occurrence du mot : « taxe », la fin de l’avantdernier alinéa est ainsi rédigée : « aurait procuré si le taux départemental d’imposition de l’année 2020 avait été appliqué. » ;

b) Après la seconde occurrence du mot : « taxe », la fin du dernier alinéa est ainsi rédigée : « aurait procurée si le taux départemental d’imposition de l’année 2018 avait été appliqué. » ;

 L’article 1599 quater D, dans sa rédaction résultant de la loi  20191479 du 28 décembre 2019 précitée, est ainsi modifié :

a) Après la seconde occurrence du mot : « taxe », la fin du quatrième alinéa est ainsi rédigée : « aurait procurée si le taux départemental d’imposition de l’année 2018 avait été appliqué. » ;

b) Après la seconde occurrence du mot : « taxe », la fin du septième alinéa est ainsi rédigée : « aurait procuré si le taux départemental d’imposition de l’année 2020 avait été appliqué. » ;

 L’article 1609 G, dans sa rédaction résultant de la loi  20191479 du 28 décembre 2019 précitée, est ainsi modifié :

a) Après la seconde occurrence du mot : « taxe », la fin du cinquième alinéa est ainsi rédigée : « aurait procurée si le taux départemental d’imposition de l’année 2018 avait été appliqué. » ;

b) Après la seconde occurrence du mot : « taxe », la fin de l’avantdernier alinéa est ainsi rédigée : « aurait procuré si le taux départemental d’imposition de l’année 2020 avait été appliqué. » ;

 L’article 1636 B octies, dans sa rédaction résultant de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, est ainsi modifié :

a) Après la seconde occurrence du mot : « taxe », la fin de l’avantdernier alinéa du II est ainsi rédigée : « aurait procurée si le taux départemental d’imposition de l’année 2018 avait été appliqué. » ;

b) Après la seconde occurrence du mot : « taxe », la fin du dernier alinéa du II et du septième alinéa du IV est ainsi rédigée : « aurait procuré si le taux départemental d’imposition de l’année 2020 avait été appliqué. » ;

 Le deuxième alinéa du II du même article 1636 B octies, dans sa rédaction résultant de la loi n° 20191479 du 28 décembre 2019 précitée, est ainsi modifié :

a) Les mots : « au titre de l’année 2011 » sont supprimés ;

b) Les mots : « de référence définis au B du V de l’article 1640 C » sont remplacés par les mots : « de l’année 2010 » ;

c) Après la dernière occurrence du mot : « taxe », la fin est ainsi rédigée : « aurait procuré à ces mêmes communes et établissements publics, avec les mêmes taux, si les dispositions prévues au premier alinéa de l’article 1518 A en faveur des biens mentionnés à l’article 310 unvicies de l’annexe II au présent code, dans sa version en vigueur au 31 décembre 2009, avaient été appliquées. »

II.  Le I s’applique aux impositions établies à compter du 1er janvier 2022.

Article 31 octies (nouveau)

À l’article 1594-0 F sexies du code général des impôts, les références : « L. 18115 à L. 18129 » sont remplacées par les références : « L. 18114 à L. 18128 ».

Article 31 nonies (nouveau)

I.  Au 2 du III de l’article 1656 du code général des impôts, les références : « des articles 13820 et 13880 » sont remplacées par les références : « de l’article 13820, du douzième alinéa du 1° de l’article 1382, des articles 13880 et 1518 quater ».

II.  À la première phrase et à la fin de la seconde phrase du second alinéa du c du 2 du B du XV de l’article 59 de la loi  2015991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, l’année : « 2021 » est remplacée par l’année : « 2023 ».

III.  Le III de l’article 16 de la loi n° 20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est complété par un D ainsi rédigé :

« D.  Pour les impositions établies au titre de 2022 et de 2023 et par dérogation au II de l’article 1636 B decies du code général des impôts, lorsqu’une des années prises en compte pour constater les variations mentionnées au 3° du même II est l’année 2021, il est ajouté aux taux moyens constatés relatifs à 2020, définis aux 1° et 2° dudit II, le taux moyen pondéré de la taxe foncière sur les propriétés bâties perçue au titre de 2020 par le ou les conseils départementaux du périmètre de l’ensemble des communes membres de l’établissement public de coopération intercommunale. »

IV.  Les I et II s’appliquent à compter des impositions dues au titre de 2021.

Article 31 decies (nouveau)

Le I de l’article L. 1366 du code de la sécurité sociale est ainsi modifié :

 Au f, les mots : « , lorsque la plus-value est imposée conformément aux dispositions de l’article 244 bis B du code général des impôts, » sont supprimés et les mots : « même code » sont remplacés par les mots : « code général des impôts » ;

 Le neuvième alinéa est ainsi rédigé :

« Il n’est pas fait application à la contribution, d’une part, du dégrèvement ou de la restitution prévus au dernier alinéa du 2 du VII de l’article 167 bis du même code et, sauf lorsque la plusvalue est imposée conformément à l’article 244 bis A du même code, au 4 du VIII de l’article 167 bis du même code et, d’autre part, de l’imputation prévue à l’article 12500 A du même code. »

Amendement n° 401 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 4, substituer au mot :

« conformément »,

les mots :

« dans les conditions prévues ».

Article 31 undecies (nouveau)

Au huitième alinéa de l’article L. 3312 du code de l’urbanisme, les mots : « peut être » sont remplacés par le mot : « est ».

Article 31 duodecies (nouveau)

I.  Le 8° de l’article L. 3317 du code de l’urbanisme est ainsi modifié :

 Après la première occurrence du mot : « reconstruction », sont insérés les mots : « sur un même terrain, soit » ;

 Les mots : « au premier alinéa de » sont remplacés par le mot : « à » ;

 Après la référence : « L. 33130, », sont insérés les mots : « soit de locaux sinistrés comprenant, à surface de plancher égale, des aménagements rendus nécessaires en application des dispositions d’urbanisme, » ;

 Les mots : « , pourvu que » sont remplacés par les mots : « . Lorsque la reconstruction porte sur des locaux sinistrés, ».

II.  Le I entre en vigueur le 1er janvier 2022.

Article 31 terdecies (nouveau)

Au 8° de l’article L. 3319 du code de l’urbanisme, après le mot : « jardin, », sont insérés les mots : « les serres de jardin destinées à un usage non professionnel dont la surface est inférieure ou égale à 20 mètres carrés, ».

Article 31 quaterdecies (nouveau)

I.  Le chapitre Ier du titre III du livre III du code de l’urbanisme, dans sa rédaction antérieure à la loi n° 20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, est ainsi modifié :

 À l’article L. 33119, les mots : « dans le département » sont supprimés ;

 À la première phrase de l’article L. 331201, les mots : « dans le département » sont supprimés.

II.  À la fin de la première phrase de l’article L. 255 A du livre des procédures fiscales, dans sa rédaction résultant du 2° du IV de l’article 155 de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 précitée, les mots : « dans le département » sont remplacés par le mot : « compétent ».

III.  A.   Le 1° du I et le II s’appliquent aux titres émis à compter du 1er janvier 2022.

B.  Le 2° du I entre en vigueur le 1er janvier 2022.

Article 31 quindecies (nouveau)

L’article 26 de la loi  2021953 du 19 juillet 2021 de finances rectificative pour 2021 est ainsi modifié :

 Le I est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

 les mots : « au titre de l’année 2021 » sont remplacés par les mots : « en 2021 et en 2022 » ;

 après l’année : « 2020 », sont insérés les mots : « ou en 2021 » ;

b) Après le mot : « obtenue », la fin du second alinéa est ainsi rédigée : « , en 2021, par la comparaison du niveau constaté en 2020 avec le niveau constaté en 2019 et, en 2022, par la comparaison du niveau constaté en 2021 avec le niveau constaté en 2019. » ;

 Le III est ainsi modifié :

a) Le début est ainsi rédigé : « III.  En 2021, le montant... (le reste sans changement). » ;

b) Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « En 2022, le montant de la dotation prévue audit I est égal à 50 % du montant de la diminution de l’épargne brute définie au second alinéa du même I. » ;

 Le IV est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, après l’année : « 2020 », sont insérés les mots : « ou en 2021 » ;

b) Au début du quatrième alinéa, sont ajoutés les mots : « En 2021, » ;

c) Après le 2°, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :

« En 2022, le montant de la dotation est égal à la différence, si elle est positive, entre :

« a) La perte de recettes tarifaires et de redevances versées par les délégataires de service public constatée entre 2019 et 2021 ;

« b) Et un montant égal à 2,5 % des recettes réelles de fonctionnement de leur budget principal constatées en 2019. » ;

d) Le dernier alinéa est complété par les mots : « ou en 2021 » ;

 Le V est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

 à la première phrase, après le mot : « versées », sont insérés les mots : « , en 2021 et en 2022, » et, après le mot : « euros », il est inséré le mot : « cumulés » ;

 au début de la seconde phrase, sont ajoutés les mots : « En 2021 ou en 2022, » ;

b) Le second alinéa est complété par les mots : « , au titre des pertes subies en 2020, et au plus tard le 30 juin 2022, au titre des pertes subies en 2021 ».

Article 31 sexdecies (nouveau)

Pour la mise en œuvre de la révision des valeurs locatives prévue aux I à VI de l’article 146 de la loi  20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 et pour les besoins du rapport d’évaluation prévu au VII du même article 146, les propriétaires des biens mentionnés à l’article 1497 du code général des impôts souscrivent auprès de l’administration fiscale, avant le 1er juillet 2023, une déclaration, conforme au modèle établi par l’administration, indiquant notamment les éléments constitutifs de la valeur vénale des biens concernés au sens du C du II de l’article 146 de la loi  20191479 du 28 décembre 2019 précitée.

Les modalités d’application du présent article sont fixées par arrêté du ministre chargé du budget.

Article 31 septdecies (nouveau)

Après le deuxième alinéa du b du 6° de l’article 1382 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Une société coopérative agricole peut, sans perdre le bénéfice de l’exonération, mettre à la disposition d’un tiers tout ou partie de ses locaux équipés des moyens de production nécessaires en vue de la transformation exclusive des produits des adhérents de la coopérative, dans le respect d’un ou de plusieurs modes de valorisation des produits agricoles prévus aux articles L. 6415 à L. 64112 du code rural et de la pêche maritime. »

Article 32

I  La première partie du livre Ier du code général des impôts est ainsi modifiée :

 Après le chapitre II du titre II, il est inséré un chapitre II bis ainsi rédigé :

« Chapitre II bis

« Taxe sur les exploitants de plateformes de mise en relation par voie Électronique en vue de fournir certaines prestations de transport

« Art. 300 bis.  Il est institué une taxe sur la fourniture, en France, de services de mise en relation des personnes par voie électronique en vue de la réalisation d’opérations économiques qui répondent aux conditions cumulatives suivantes :

«  Ces opérations incluent au moins l’un des transports suivants :

« a) Le transport de passagers et, le cas échéant, de leurs bagages au moyen d’une voiture de transport avec chauffeur, au sens de l’article L. 31221 du code des transports ;

« b) La livraison de marchandises au moyen de véhicules à deux ou trois roues ;

«  Le transport mentionné au 1° du présent article est réalisé par un travailleur indépendant ;

«  L’exploitant du service de mise en relation détermine les caractéristiques et le prix de l’opération économique ou de l’opération de transport.

« Art. 300 ter.  Pour l’application du présent chapitre, la France s’entend du territoire métropolitain, des territoires des collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, de SaintBarthélemy, de SaintMartin et de SaintPierreetMiquelon.

« Les services de mise en relation mentionnés à l’article 300 bis du présent code sont réputés être fournis en France lorsque le lieu de départ ou d’arrivée du transport mentionné au 1° du même article 300 bis est situé en France.

« Art. 300 quater.  Le fait générateur de la taxe prévue à l’article 300 bis est constitué par l’achèvement de l’année civile au cours de laquelle le service de mise en relation mentionné au même article 300 bis est fourni en France. Toutefois, en cas de cessation d’activité du redevable, le fait générateur de la taxe intervient lors de cette cessation.

« Le redevable de la taxe est la personne qui exploite le service de mise en relation. La taxe devient exigible lors de l’intervention du fait générateur.

« Art. 300 quinquies.  I.  La taxe prévue à l’article 300 bis est assise sur la différence entre les montants suivants, évalués hors taxe sur la valeur ajoutée lors de l’année civile au cours de laquelle la taxe devient exigible, dans la mesure où les montants en cause se rapportent à la fourniture du service de mise en relation mentionné au même article 300 bis, aux opérations mentionnées au 1° dudit article 300 bis ou aux éléments qui relèvent de la même opération économique au sens des I et II de l’article 257 ter :

«  La somme des montants perçus par le redevable au cours de l’année civile ;

«  La somme des montants versés par le redevable, au cours de la même année civile, aux utilisateurs du service de mise en relation.

« II.  Le montant de la taxe est calculé en appliquant à l’assiette définie au I du présent article un taux déterminé chaque année par un arrêté conjoint des ministres chargés du budget, des transports et du travail. Ce taux ne peut excéder 0,5 %.

« Art. 300 sexies.  I.  La taxe est déclarée et liquidée par le redevable aux dates déterminées par un arrêté du ministre chargé du budget. La périodicité des déclarations et des paiements est au plus mensuelle et au moins annuelle.

« En cas de cessation d’activité du redevable, le montant dû au titre de l’année de la cessation d’activité est établi immédiatement. La taxe est déclarée, acquittée et, le cas échéant, régularisée selon les modalités prévues pour la taxe sur la valeur ajoutée dont il est redevable ou, à défaut, dans les soixante jours suivant la cessation d’activité.

« II.  La taxe est recouvrée et contrôlée selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions, garanties, sûretés et privilèges que les taxes sur le chiffre d’affaires. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à ces mêmes taxes.

« III.  Lorsque le redevable n’est pas établi dans un État membre de l’Union européenne ou dans l’un des États mentionnés au 1° du I de l’article 289 A, il fait accréditer auprès du service des impôts compétent, dans les conditions prévues au IV du même article 289 A, un représentant assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée établi en France, qui s’engage à remplir les formalités au nom et pour le compte du redevable et, le cas échéant, à acquitter la taxe à sa place. » ;

 À l’article 302 decies, après la référence : « 300, », est insérée la référence : « 300 sexies, ».

II.  L’article L. 73454 du code du travail est ainsi rédigé :

« Art. L. 73454.  Pour le financement de la mission mentionnée à l’article L. 73451, est affecté à l’Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi le produit de la taxe prévue à l’article 300 bis du code général des impôts. » 

III.  Pour la taxe prévue à l’article 300 bis du code général des impôts, dans sa rédaction résultant du I du présent article, exigible au titre de l’année 2021 :

 Avant le 15 février 2022, les redevables de la taxe transmettent une estimation des montants mentionnés aux 1° et 2° du I de l’article 300 quinquies du même code, dans les conditions fixées par un arrêté conjoint des ministres chargés du budget, des transports et du travail.

Toutes les personnes appelées, à l’occasion de leurs fonctions ou de leurs attributions, à intervenir dans la collecte de ces estimations sont astreintes au secret professionnel défini aux articles 22613 et 22614 du code pénal ;

 L’arrêté prévu au II de l’article 300 quinquies du code général des impôts détermine le taux applicable à partir des données ainsi transmises, avant le 15 mars 2022.

Amendements identiques :

Amendements n° 63 présenté par Mme Louwagie, M. Sermier, M. Brun, M. Forissier, Mme Valérie Beauvais, Mme Trastour-Isnart, M. Reiss, M. Jean-Claude Bouchet, Mme Bouchet Bellecourt, M. Cordier, M. Cinieri, Mme Audibert, M. Cherpion, M. Bony, M. Hetzel, M. Bourgeaux, M. Ramadier, M. Kamardine, M. Nury, Mme Dalloz, M. Descoeur, Mme Poletti, M. Bazin, M. Reda, Mme Bonnivard et M. Schellenberger et  454 présenté par M. Coquerel, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud’homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin et Mme Taurine.

Supprimer cet article.

Amendement n° 399 présenté par M. Saint-Martin.

Après la référence :

« L. 73451, » ,

rédiger ainsi la fin de l’alinéa 25 :

« le produit de la taxe prévue à l’article 300 bis du code général des impôts est affecté à l’Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi. »

Article 32 bis (nouveau)

I.  Le IV de l’article 1609 quatervicies du code général des impôts est ainsi modifié :

 À la fin de la seconde ligne de la dernière colonne du tableau du sixième alinéa, le montant : « 14  » est remplacé par le montant : « 15  » ;

 À la troisième phrase du neuvième alinéa, les mots : « en moyenne sur les trois » sont remplacés par les mots : « au titre de chacune des quatre ».

II.  Le I entre en vigueur le 1er avril 2022.

Amendements identiques :

Amendements n° 72 présenté par Mme Louwagie, M. Sermier, M. Brun, M. Forissier, Mme Valérie Beauvais, Mme Trastour-Isnart, M. Reiss, M. Jean-Claude Bouchet, Mme Bouchet Bellecourt, M. Cordier, M. Cinieri, Mme Audibert, M. Cherpion, M. Bony, M. Hetzel, M. Bourgeaux, M. Ramadier, M. Kamardine, M. Nury, Mme Dalloz, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, M. Descoeur, Mme Poletti, M. Bazin, M. Reda et M. Schellenberger et  332 présenté par M. Charles de Courson, M. Pancher, M. Castellani, Mme De Temmerman, M. Acquaviva, M. Colombani, Mme Dubié, Mme Frédérique Dumas, M. Lassalle, M. Molac, Mme Pinel et M. Simian.

Supprimer l’alinéa 2.

Article 32 ter (nouveau)

I.  L’article 1609 quatervicies A du code général des impôts est ainsi modifié :

 La seconde phrase du premier alinéa du III est ainsi modifiée :

a) Le nombre : « 0,5 » est remplacé par le nombre : « 0,25 » ;

b) Le nombre : « 120 » est remplacé par le nombre : « 60 » ;

 À la fin du troisième alinéa du IV, le montant : « 40  » est remplacé par le montant : « 75  ».

II  Le I entre en vigueur le 1er avril 2023.

Amendement n° 887 présenté par M. Saint-Martin, rapporteur général au nom de la commission des finances et Mme Park.

Supprimer cet article.

Article 32 quater (nouveau)

I.  L’article L. 51418 du code de la santé publique est ainsi modifié :

 Le I est ainsi modifié :

a) Le 1 est ainsi rédigé :

« I.  1. Il est perçu par l’Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, dans la limite du plafond prévu au I de l’article 46 de la loi n° 20111977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012, une taxe relative aux médicaments vétérinaires mentionnés au présent titre à chaque :

«  Demande d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament vétérinaire ;

«  Demande de modification d’une autorisation de mise sur le marché requérant une évaluation ;

«  Demande d’autorisation temporaire d’utilisation d’un médicament vétérinaire ;

«  Demande d’autorisation de commerce parallèle ;

«  Demande d’autorisation préalable de publicité ;

«  Déclaration de publicité ;

«  Délivrance de certificat à l’exportation par le directeur général de l’Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail ;

«  Demande d’enregistrement de médicaments vétérinaires. » ;

b) Le 2 est complété par les mots : « ou le déclarant » ;

c) Le 3 est ainsi modifié :

 à la fin, le montant : « 25 000 euros » est remplacé par le montant : « 50 000 euros » ;

 il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Le décret mentionné au premier alinéa du présent 3 peut déterminer un montant maximal applicable à certaines demandes regroupant plusieurs médicaments. » ;

d) Le 4 est complété par les mots : « ou de déclaration » ;

 Le II est ainsi modifié :

a) Le 1 est ainsi rédigé :

« II.  1. Il est perçu par l’Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, dans la limite du plafond prévu au I de l’article 46 de la loi  20111977 du 28 décembre 2011 précitée, une taxe annuelle à raison de chaque :

«  Autorisation de mise sur le marché d’un médicament vétérinaire ;

«  Autorisation temporaire d’utilisation d’un médicament vétérinaire ;

«  Autorisation mentionnée au chapitre II du présent titre ;

«  Déclaration des installations réalisant les essais non cliniques mentionnés à l’article L. 51414 ;

«  Enregistrement de médicaments vétérinaires ;

«  Autorisation de commerce parallèle. » ;

b) Au 2, après le mot : « autorisation », sont insérés les mots : « , de la déclaration » ;

c) À la fin du 3, le montant : « 25 000 euros » est remplacé par le montant : « 50 000 euros » ;

d) À la première phrase du 4, après le mot : « autorisations », sont insérés les mots : « , de déclarations » ;

 Il est ajouté un IV ainsi rédigé :

« IV.  Le coefficient annuel de revalorisation des taxes mentionnées aux I et II du présent article, à l’exception de celle prévue au 1° du II, est fixé, au 1er octobre de chaque année, conformément à l’évolution prévisionnelle en moyenne annuelle des prix à la consommation hors tabac prévue, pour l’année considérée, dans le rapport économique, social et financier annexé au projet de loi de finances.

« Son montant est arrondi à l’euro supérieur. »

II.  Le I entre en vigueur le 1er janvier 2023.

Amendement n° 930 présenté par le Gouvernement.

Supprimer cet article.

Article 32 quinquies (nouveau)

À la seconde phrase du troisième alinéa de l’article L. 52121 du code du travail, après le mot : « salarial », sont insérés les mots : « , les associations intermédiaires mentionnées à l’article L. 51327, les agences de mannequins mentionnées à l’article L. 712311 ».

Article 32 sexies (nouveau)

Le troisième alinéa de l’article L. 52121 du code du travail est complété par une phrase ainsi rédigée : « Par dérogation au I de l’article L. 1301 du code de la sécurité sociale, la période à retenir pour apprécier le nombre de salariés est l’année au titre de laquelle la contribution prévue aux articles L. 52129 à L. 521211 du présent code est due. »

Article 32 septies (nouveau)

L’article L. 521251 du code du travail est ainsi modifié :

 Au début du premier alinéa, les mots : « L’association mentionnée à l’article L. 52141 se prononce » sont remplacés par les mots : « Les organismes mentionnés aux articles L. 2131 et L. 7524 du code de la sécurité sociale ou ceux mentionnés à l’article L. 7232 du code rural et de la pêche maritime se prononcent » ;

 Au sixième alinéa, les mots : « à l’association mentionnée à l’article L. 52141 » sont remplacés par les mots : « aux organismes mentionnés au premier alinéa du présent article » ;

 À l’avant-dernier alinéa, les mots : « l’association mentionnée à l’article L. 52141 entend modifier pour l’avenir sa réponse, elle en informe » sont remplacés par les mots : « les organismes mentionnés au premier alinéa du présent article entendent modifier pour l’avenir leur réponse, ils en informent ».

Article 32 octies (nouveau)

I.  La sixième partie du code du travail est ainsi modifiée :

 Au 15° de l’article L. 61235, dans sa rédaction résultant de l’ordonnance n° 2021797 du 23 juin 2021 relative au recouvrement, à l’affectation et au contrôle des contributions des employeurs au titre du financement de la formation professionnelle et de l’apprentissage, la référence : « L. 633112 » est remplacée par la référence : « L. 633212 » ;

 Au II de l’article L. 61311, après le mot : « État, », sont insérés les mots : « aux établissements publics de santé, sociaux et médicosociaux relevant de la fonction publique hospitalière, aux groupements de coopération sanitaire mentionnés aux articles L. 61331 et L. 61334 du code de la santé publique, aux groupements de coopération sociale et médicosociale mentionnés à l’article L. 3127 du code de l’action sociale et des familles, » ;

 Le 3° du III de l’article L. 62411, dans sa rédaction résultant de l’ordonnance n° 2021793 du 23 juin 2021 précitée, est ainsi rédigé :

«  Les mutuelles régies par les livres Ier et III du code de la mutualité ; »

 L’article L. 63315, dans sa rédaction résultant de l’ordonnance n° 2021797 du 23 juin 2021 du 23 juin 2021 précitée, est abrogé ;

 Le II de l’article L. 633138 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa des 1° et 2°, le mot : « moyen » est supprimé ;

b) Le dernier alinéa est supprimé ;

 L’article L. 633148 est ainsi modifié :

a) À la première phrase de l’avant-dernier alinéa, les références : « aux articles L. 6137 et L. 64242 » sont remplacées par la référence : « à l’article L. 6137 » ;

b) Avant le dernier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le présent article ne s’applique pas aux travailleurs indépendants relevant de l’article L. 64242 du code de la sécurité sociale. » ;

 La section 4 du chapitre Ier du titre III du livre III est complétée par une soussection 7 ainsi rédigée :

« Soussection 7

« Entreprises de travail temporaire

« Art. L. 633169.  Les entreprises de travail temporaire, quel que soit leur effectif, s’acquittent d’une contribution conventionnelle, dont le taux est au moins égal à 0,30 % du montant du revenu d’activité mentionné au premier alinéa de l’article L. 63313, définie par un accord de branche étendu conclu entre les organisations syndicales de salariés et les organisations professionnelles d’employeurs concernées, qui en détermine les modalités d’utilisation, en tenant compte notamment des besoins des publics prioritaires au titre de la politique de l’emploi. Cette contribution est calculée sur la même assiette que la contribution légale. Ses conditions de recouvrement et de reversement sont précisées par l’accord de branche.

« En l’absence d’accord étendu, une contribution supplémentaire égale à 0,30 % du montant du revenu d’activité mentionné au premier alinéa de l’article L. 63313 est versée au titre de l’obligation de financement. Ses modalités d’utilisation sont définies par décision de l’opérateur gestionnaire des fonds de la formation professionnelle continue. Cette contribution est calculée sur la même assiette que la contribution légale et recouvrée par l’opérateur de compétences. » ;

 Après l’article L. 652314, il est inséré un article L. 652315 ainsi rédigé :

« Art. L. 652315.  À Saint-Pierre-et-Miquelon, la caisse de prévoyance sociale est chargée de recouvrer les contributions mentionnées aux 2° à 4° du I de l’article L. 61311 et, le cas échéant, à compter du 1er janvier 2024, celles mentionnées au 5° du même I, ainsi que les contributions mentionnées au II de l’article L. 213510, sous réserve des adaptations prévues à l’article 20 de l’ordonnance n° 771102 du 26 septembre 1977 portant extension et adaptation au département de SaintPierre-et-Miquelon de diverses dispositions relatives aux affaires sociales. »

II.  L’ordonnance n° 771102 du 26 septembre 1977 portant extension et adaptation au département de Saint-Pierre-et-Miquelon de diverses dispositions relatives aux affaires sociales est ainsi modifiée :

 L’article 73 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, après la référence : « L. 13346, », est insérée la référence : « L. 13310, » ;

b) Au deuxième alinéa, après la référence : « chapitre III bis », est insérée la référence : « du titre III » ;

 L’article 81 est ainsi rédigé :

« Art. 81.  L’article L. 13355 du code de la sécurité sociale est applicable, à l’exception de l’obligation de dématérialisation des déclarations prévue au même article L. 13355. Les dispositions des chapitres III et IV du titre IV du livre II du même code relatives au recouvrement des cotisations et les pénalités sont applicables, sous réserve des adaptations nécessaires prises par voie réglementaire. » ;

 Le titre II est complété par un article 20 ainsi rétabli :

« Art. 20.  La caisse de prévoyance sociale est chargée de recouvrer, d’affecter et de contrôler les contributions mentionnées aux 2° à 4° du I de l’article L. 61311 du code du travail et, le cas échéant, à compter du 1er janvier 2024, celles mentionnées au 5° du même I, ainsi que les contributions mentionnées au II de l’article L. 213510 du même code, selon les modalités déclaratives et la périodicité applicables en matière de cotisations et de contributions de sécurité sociale sur ce territoire, à l’exception du solde de la taxe d’apprentissage mentionné au II de l’article L. 62412 dudit code et de la contribution supplémentaire à l’apprentissage mentionnée au 3° de l’article L. 61311 du même code, qui sont recouvrés annuellement, sous les garanties et sanctions applicables en matière de cotisations et de contributions de sécurité sociale.

« Les contributions faisant l’objet d’un recouvrement par la caisse de prévoyance sociale sont reversées par celle-ci selon les modalités et aux attributaires définis aux articles L. 61313 à L. 61315 du même code, sous réserve des adaptations suivantes :

«  Pour l’application des mêmes articles L. 61313 à L. 61315 à SaintPierreetMiquelon, la caisse de prévoyance sociale de SaintPierre-etMiquelon se substitue aux organismes mentionnés aux articles L. 22511, L. 2131 et L. 7524 du code de la sécurité sociale ainsi qu’aux organismes mentionnés aux articles L. 7231 et L. 72311 du code rural et de la pêche maritime ;

«  Pour le recouvrement des contributions mentionnées aux 2° à 4° du I de l’article L. 61311 du code du travail, la caisse de prévoyance sociale perçoit des frais de gestion selon les modalités déterminées par une convention conclue avec l’institution mentionnée à l’article L. 61235 du même code et approuvée par les ministres chargés de la formation professionnelle, de la sécurité sociale et de l’outremer ;

«  La convention mentionnée au II de l’article L. 61314 dudit code est approuvée, pour les dispositions relatives à SaintPierre-et-Miquelon, par le ministre chargé de l’outre-mer. »

III.  À la première phrase du premier alinéa du III de l’article 22 de l’ordonnance n° 961122 du 20 décembre 1996 relative à l’amélioration de la santé publique, à l’assurance maladie, maternité, invalidité et décès, au financement de la sécurité sociale à Mayotte et à la caisse de sécurité sociale de Mayotte, après la seconde occurrence du mot : « code », sont insérés les mots : « ainsi que des contributions mentionnées au 9° du II du présent article ».

IV.  L’article 8 de la loi n° 2018771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel est ainsi modifié :

 Après les mots : « du même code », la fin du premier alinéa du V est supprimée ;

 Il est ajouté un VII ainsi rédigé :

« VII.  En 2022, les personnes physiques ou morales assujetties à la taxe d’apprentissage mentionnée à l’article L. 62411 du code du travail dans les conditions prévues à l’article 1599 ter A du code général des impôts, dans sa rédaction antérieure à l’article 6 de la présente loi, versent la contribution mentionnée au II de l’article L. 62412 du code du travail au titre des rémunérations versées en 2021.

« Cette contribution est versée directement au bénéfice des formations, structures et établissements mentionnés aux articles L. 62414 et L. 62415 du code du travail.

« Les personnes assujetties à cette contribution peuvent lui imputer, alternativement ou cumulativement :

«  Les dépenses réellement exposées avant le 1er juin 2022 permettant de financer le développement des formations initiales technologiques et professionnelles, hors apprentissage, et l’insertion professionnelle, dont les frais de premier équipement, de renouvellement du matériel existant et d’équipement complémentaire, dans l’une des catégories d’établissements habilités énumérées à l’article L. 62415 du code du travail, selon des modalités prévues par décret.

« Les formations technologiques et professionnelles mentionnées au premier alinéa du présent 1° sont celles qui, dispensées dans le cadre de la formation initiale, remplissent les conditions suivantes :

« a) Elles conduisent à des diplômes ou à des titres enregistrés au répertoire national des certifications professionnelles et classés dans la nomenclature interministérielle des niveaux de formation ;

« b) Elles sont dispensées à temps complet et de manière continue ou selon un rythme approprié au sens de l’article L. 8139 du code rural et de la pêche maritime ;

«  Les subventions sont versées à un centre de formation d’apprentis entre le 1er juin 2021 et le 31 mai 2022 sous forme d’équipements et de matériels conformes aux besoins des formations dispensées.

« Cette contribution est assise et déterminée selon les modalités prévues aux articles 1599 ter B, 1599 ter C et 1599 ter J du code général des impôts, dans leur rédaction antérieure à l’article 6 de la présente loi, et à l’article L. 62414 du code du travail.

« Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret. »

V.  Le IX de l’article 24 de la loi n° 2018771 du 5 septembre 2018 précitée est ainsi modifié :

 Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) Après l’année : « 2019 », la fin de la première phrase est ainsi rédigée : « sont affectés en priorité, par les centres de formation d’apprentis, à la réalisation de leurs missions mentionnées aux articles L. 62311 et L. 62312 du code du travail, aux investissements nécessaires aux formations dispensées et, en dernier ressort, le cas échéant, à leurs frais de fonctionnement. » ;

b) Les deux dernières phrases sont remplacées par une phrase ainsi rédigée : « L’ensemble de ces affectations est retracée dans la comptabilité analytique mentionnée à l’article L. 62314 du même code. » ;

 Le second alinéa est supprimé.

VI.  Au titre des exercices 2020 et 2021, les établissements énumérés à l’article 2 de la loi  8633 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière, les établissements publics de santé, sociaux et médico-sociaux relevant de la fonction publique hospitalière, les groupements de coopération sanitaire mentionnés aux articles L. 61331 et L. 61334 du code de la santé publique et les groupements de coopération sociale et médico-sociale mentionnés à l’article L. 3127 du code de l’action sociale et des familles s’acquittent, lorsqu’ils sont assujettis à la taxe mentionnée à l’article L. 62411 du code du travail, du paiement de cette taxe auprès des organismes paritaires agréés par l’État mentionnés au 6° de l’article 41 de la loi n° 8633 du 9 janvier 1986 précitée.

Lorsque les établissements et les groupements mentionnés au premier alinéa du présent VI se sont acquittés en 2020 et en 2021 de la taxe mentionnée à l’article L. 62411 du code du travail auprès d’un opérateur de compétences agréé conformément à l’article L. 633211 du même code, cet opérateur reverse le montant collecté de ladite taxe auprès des organismes paritaires agréés par l’État mentionnés au 6° de l’article 41 de la loi  8633 du 9 janvier 1986 précitée.

Les fonds ainsi collectés sont mutualisés et gérés par les organismes paritaires mentionnés au deuxième alinéa du présent VI, dans le respect des principes fixés au livre II de la sixième partie du code du travail.

VII.  Pour les années 2021 à 2023, l’article L. 61311 du code du travail est applicable aux employeurs de SaintPierreetMiquelon relevant de la caisse de prévoyance sociale, sous réserve des dispositions suivantes :

 Les rémunérations dues en 2021 sont exonérées des contributions mentionnées aux 2° à 4° du même article L. 61311 ;

 Pour les rémunérations dues au titre des années 2022 et 2023, ces employeurs ne sont redevables que de la contribution à la formation professionnelle mentionnée aux articles L. 63311 et L. 63313 du même code. Les entreprises de onze salariés et plus sont assujetties au taux de 0,55 % du montant du revenu d’activité retenu pour le calcul des cotisations sociales mentionnées à l’article L. 2421 du code de la sécurité sociale.

VIII.  Par dérogation au II de l’article L. 61311 du code du travail, lorsque les ports mentionnés au 1° de l’article L. 53111 du code des transports et à l’article 2 de la loi du 26 avril 1924 ayant pour objet la constitution du port rhénan de Strasbourg en port autonome ne procèdent à aucune distinction lors de l’établissement de leurs déclarations sociales entre la masse salariale des effectifs attachés aux missions à caractère administratif et celle des effectifs engagés dans des activités de nature industrielle et commerciale, il est appliqué un abattement forfaitaire de 50 % de l’assiette des contributions dues mentionnées aux 2° à 4° de l’article L. 61311 du code du travail, calculées sur la masse salariale globale de l’établissement.

IX.  Le 6° du I et les IV à VII entrent en vigueur le lendemain de la publication de la présente loi.

Amendement n° 607 présenté par le Gouvernement.

I. – Après l’alinéa 5, insérer les deux alinéas suivants :

«  bis Au premier alinéa du I de l’article L. 62411-1, dans sa rédaction résultant de la loi n° 20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, les mots : « mentionnés au I de » sont remplacés par les mots : « retenus pour le calcul de l’assiette des cotisations sociales mentionnée à ».

«  ter Au second alinéa des articles L. 63311 et L. 63313 dans leur rédaction résultant de l’ordonnance  2021797 du 23 juin 2021 précitée, la référence : « III de l’article L. 61311 » est remplacée par la référence : « I de l’article L. 61313 » ; ».

II.  En conséquence, supprimer les alinéas 34 à 46.

Amendement n° 490 présenté par M. Saint-Martin.

Après l’alinéa 13, insérer l’alinéa suivant :

«  bis À L’article L. 6331481, les mots : « à l’avant-dernier » sont remplacés par les mots : « au sixième » ;

Amendement n° 480 présenté par M. Saint-Martin.

I.  Après l’alinéa 13, insérer l’alinéa suivant :

«  bis Le 1° de l’article L. 635524 est ainsi modifié :

« a) Les références : « L. 63315  à L. 63318 » sont remplacées par la référence : « L. 63316 » ;

« b) Après la référence : « L. 633155 », la fin est ainsi rédigée : « , L. 633156 et L. 633169 ».

II.  En conséquence, après l’alinéa 20, insérer l’alinéa suivant :

« I bis.  Au c du 2° de l’article L. 4128 du code de la sécurité sociale, la référence : « L. 63315 » est supprimée et, après la référence : « L. 633126 », est insérée la référence : « L. 633169 » . »

Amendement n° 442 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 28, substituer aux mots :

« sur ce territoire »

les mots :

« à Saint-Pierre-et-Miquelon ».

Amendement n° 433 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 50, substituer au mot :

« retracée » 

le mot :

« retracé ».

Amendement n° 434 présenté par M. Saint-Martin.

I.  À l’alinéa 53, substituer aux mots :

« conformément à » 

les mots :

« en application de ».

II. – En conséquence, au même alinéa, substituer aux mots :

« auprès des »

le mot :

« aux ».

Article 32 nonies (nouveau)

I.  La loi n° 8453 du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale est ainsi modifiée :

 Le 5° du I de l’article 121 est ainsi modifié :

a) La seconde phrase du premier alinéa est supprimée ;

b) Le second alinéa est ainsi rédigé :

« Le Centre national de la fonction publique territoriale verse aux centres de formation d’apprentis les frais de formation des apprentis employés par les collectivités et établissements mentionnés au même article 2. À ce titre, il bénéficie de la majoration de cotisation prévue à l’article 12211, d’une contribution annuelle de l’institution nationale mentionnée à l’article L. 61235 du code du travail et d’une contribution de l’État. Le financement des frais de formation des apprentis par le Centre national de la fonction publique territoriale est retracé dans un budget annexe à son budget. Les modalités de mise en œuvre des actions et des financements en matière d’apprentissage sont définies dans le cadre d’une convention annuelle d’objectifs et de moyens conclue entre l’État et le Centre national de la fonction publique territoriale ; »

 Après le même 5°, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Un décret détermine les modalités d’application du présent article. » ;

 L’article 122 est ainsi modifié :

a) Au treizième alinéa, les mots : « la majoration mentionnée à l’article 1221 » sont remplacés par les mots : « les majorations mentionnées aux articles 1221 et 12211 » ;

b) À la fin de l’avantdernier alinéa, les mots : « de la majoration mentionnée à l’article 1221 » sont remplacés par les mots : « des majorations mentionnées aux articles 1221 et 12211 » ;

 Après l’article 1221, il est inséré un article 12211 ainsi rédigé :

« Art. 12211.  La cotisation obligatoire mentionnée au 1° de l’article 122 est assortie d’une majoration affectée au financement des frais de formation des apprentis employés par les collectivités et les établissements mentionnés à l’article 2. Cette majoration est assise sur la masse des rémunérations versées aux agents dans les conditions prévues aux onzième et douzième alinéas de l’article 122. Son taux est fixé annuellement par le conseil d’administration du Centre national de la fonction publique territoriale, dans la limite d’un plafond ne pouvant excéder 0,1 %. »

II.  Au 1° de l’article L. 61235 du code du travail, après le mot : « conduire », sont insérés les mots : « et de verser des fonds au Centre national de la fonction publique territoriale pour le financement des frais de formation des apprentis employés par les collectivités et établissements ».

III.  Les I et II entrent en vigueur le 1er janvier 2022.

IV.  Le a du 1° du I s’applique aux contrats d’apprentissage conclus à compter du 1er janvier 2022.

Article 32 decies (nouveau)

Au quatrième alinéa du V de l’article 43 de la loi de finances pour 2000 (n° 991172 du 30 décembre 1999), l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2025 ».

Amendement n° 440 présenté par M. Coquerel, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud’homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin et Mme Taurine.

Supprimer cet article.

Article 32 undecies (nouveau)

Le sixième alinéa du I du E de l’article 71 de la loi  20031312 du 30 décembre 2003 de finances rectificative pour 2003 est remplacé par quatre alinéas ainsi rédigés :

« Le produit de cette taxe est affecté aux centres techniques industriels couvrant ces secteurs, qui sont :

« a) Le Centre technique des industries mécaniques, pour les secteurs de la mécanique et du décolletage et les matériels et consommables de soudage ;

« b) Le Centre technique industriel de la construction métallique ;

« c) Le Centre technique des industries aérauliques et thermiques. »

Article 32 duodecies (nouveau)

Le 1 du I de l’article 58 de la loi n° 20131279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013 est ainsi modifié :

 Après le mot : « date », sont insérés les mots : « de publication du décret » ;

 À la fin, l’année : « 2021 » est remplacée par l’année : « 2025 ».

Amendement n° 441 présenté par Mme Rubin, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud’homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, M. Ruffin et Mme Taurine.

Supprimer cet article.

Article 32 terdecies (nouveau)

L’article 84 de la loi  2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est ainsi modifié :

 Au I, la date : « 30 juin » est remplacée par la date : « 31 décembre » ;

 À la fin du II, l’année : « 2021 » est remplacée par l’année : « 2022 ».

Article 32 quaterdecies (nouveau)

L’article 8 de l’ordonnance n° 2021797 du 23 juin 2021 relative au recouvrement, à l’affectation et au contrôle des contributions des employeurs au titre du financement de la formation professionnelle et de l’apprentissage est ainsi modifié :

 Après la seconde occurrence du mot : « code », la fin du premier alinéa du V est supprimée ;

 Il est ajouté un VII ainsi rédigé :

« VII.  En 2022, les personnes physiques ou morales assujetties à la taxe d’apprentissage mentionnée à l’article L. 62411 du code du travail dans les conditions prévues à l’article 1599 ter A du code général des impôts, dans sa rédaction antérieure à l’article 6 de la présente ordonnance, versent la contribution mentionnée au II de l’article L. 62412 du code du travail au titre des rémunérations versées en 2021.

« Cette contribution est versée directement au bénéfice des formations, structures et établissements mentionnés aux articles L. 62414 et L. 62415 du même code.

« Les personnes assujetties à cette contribution peuvent lui imputer, alternativement ou cumulativement :

«  Les dépenses réellement exposées avant le 1er juin 2022 permettant de financer le développement des formations initiales technologiques et professionnelles, hors apprentissage, et l’insertion professionnelle, dont les frais de premier équipement, de renouvellement du matériel existant et d’équipement complémentaire, dans l’une des catégories d’établissements habilités énumérées à l’article L. 62415 dudit code, selon des modalités prévues par décret.

« Les formations technologiques et professionnelles mentionnées au premier alinéa du présent 1° sont celles qui, dispensées dans le cadre de la formation initiale, remplissent les conditions suivantes :

« a) Elles conduisent à des diplômes ou à des titres enregistrés au répertoire national des certifications professionnelles et classés dans la nomenclature interministérielle des niveaux de formation ;

« b) Elles sont dispensées à temps complet et de manière continue ou selon un rythme approprié au sens de l’article L. 8139 du code rural et de la pêche maritime ;

«  Les subventions versées à un centre de formation d’apprentis entre le 1er juin 2021 et le 31 mai 2022 sous forme d’équipements et de matériels conformes aux besoins des formations dispensées.

« Cette contribution est assise et déterminée selon les modalités prévues aux articles 1599 ter B, 1599 ter C et 1599 ter J du code général des impôts, dans leur rédaction antérieure à l’article 6 de la présente ordonnance, et à l’article L. 62414 du code du travail.

« Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret. »

Article 33

I.  L’article 184 de la loi  20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est ainsi modifié :

 Le I est ainsi modifié :

a) Le 2° est abrogé ;

b) (nouveau) Le 3° est ainsi rédigé :

«  À compter du 1er janvier 2023 :

« a) Les taxes prévues au chapitre V du titre Ier du livre Ier du code du cinéma et de l’image animée ;

« b) Les amendes, autres que de nature fiscale, prévues au code des douanes et au code général des impôts et prononcées par les services douaniers ou résultant d’infractions constatées par ces derniers. » ;

c) (nouveau) Au dernier alinéa, les références: « aux b et c du 2° et » sont supprimées ;

 Les 1° et 2° du II sont abrogés.

II.  Dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à prendre, par voie d’ordonnance, toutes mesures relevant du domaine de la loi nécessaires à la refonte des règles relatives aux impositions frappant, directement ou indirectement, les produits, services ou transactions et aux impositions contrôlées ou recouvrées selon les mêmes procédures ainsi que des régimes relatifs à ces produits, services ou transactions, pour :

 Mettre en œuvre le I de l’article 184 de la loi  20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 ;

 Harmoniser les conditions dans lesquelles ces impositions sont liquidées, recouvrées, remboursées et contrôlées, y compris en adaptant les dispositions relatives au fait générateur et à l’exigibilité de l’impôt ainsi qu’aux régimes mentionnés au premier alinéa du présent II ;

 Améliorer la lisibilité des dispositions concernées et des autres dispositions dont la modification est rendue nécessaire, notamment en remédiant aux éventuelles erreurs ou insuffisances de codification, en regroupant des dispositions de nature législative qui n’ont pas été codifiées ou l’ont été dans des codes différents, en réorganisant le plan et la rédaction de ces dispositions et en abrogeant les dispositions obsolètes, inadaptées ou devenues sans objet ;

 Assurer le respect de la hiérarchie des normes, harmoniser et simplifier la rédaction des textes, adapter les dispositions de droit interne au droit de l’Union européenne ainsi qu’aux accords internationaux ratifiés et adapter les renvois au pouvoir réglementaire à la nature et à l’objet des mesures d’application concernées.

Le Gouvernement est également autorisé, dans les mêmes conditions et aux fins mentionnées au 3° du présent II, à transférer dans d’autres codes et lois les dispositions du code général des impôts, du livre des procédures fiscales et du code des douanes relatives soit à des produits, services ou transactions qui ne sont soumis à aucune imposition particulière, soit aux affectataires des impositions mentionnées au premier alinéa du présent II sans se rapporter directement à ces impositions.

L’ordonnance prévue au présent II est prise dans un délai de deux ans à compter de la promulgation de la présente loi. Un projet de loi de ratification est déposé devant le Parlement dans un délai de trois mois à compter de la publication de cette ordonnance.

Article 33 bis (nouveau)

L’article 1er de l’ordonnance n° 2020317 du 25 mars 2020 portant création d’un fonds de solidarité à destination des entreprises particulièrement touchées par les conséquences économiques, financières et sociales de la propagation de l’épidémie de covid19 et des mesures prises pour limiter cette propagation est ainsi modifié :

 Au premier alinéa, la date : « 31 août » est remplacée par la date : « 31 décembre » ;

 Au second alinéa, le mot : « quatre » est remplacé par le mot : « six ».

Amendement n° 572 présenté par le Gouvernement.

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« II. – L’article 4 de l’ordonnance n° 2020317 du 25 mars 2020 portant création d’un fonds de solidarité à destination des entreprises particulièrement touchées par les conséquences économiques, financières et sociales de la propagation de l’épidémie de covid-19 et des mesures prises pour limiter cette propagation est complété par les mots : « , dans sa rédaction résultant de la loi n° ... du … de finances pour 2022. » »

Article 34

I.  A.  Le code général des impôts est ainsi modifié :

 À la fin du second alinéa de l’article 644, la référence : « 1929 » est remplacée par la référence : « 1920 » ;

 L’avantdernier alinéa de l’article 1018 A est supprimé ;

 À la dernière phrase du premier alinéa de l’article 1671 A, la référence : « 1926 » est remplacée par la référence : « 1920 » ;

 L’intitulé du chapitre IV du livre II est ainsi rédigé : « Privilège du Trésor et sa publicité » ;

 L’intitulé de la section I du même chapitre IV est ainsi rédigé : « Privilège du Trésor » ;

 L’article 1920 est ainsi rédigé :

« Art. 1920.  1. Les impositions de toutes natures et taxes assimilées, les amendes fiscales et pénales, le droit fixe de procédure mentionné à l’article 1018 A et les créances de toutes natures en matière de contributions indirectes, recouvrés par les comptables publics, bénéficient d’un privilège de paiement appelé privilège du Trésor.

« Le privilège du Trésor produit ses effets dans les mêmes conditions et au même rang aux droits en principal, à leurs accessoires ainsi qu’aux acomptes devant être versés en l’acquit d’impositions.

« Le privilège du Trésor s’exerce avant tous les autres sur les meubles et effets mobiliers appartenant aux redevables, en quelque lieu qu’ils se trouvent. Toutefois, pour les créances de toutes natures en matière de contributions indirectes, ce privilège s’exerce après le privilège des frais de justice et autres frais privilégiés et après le privilège du bailleur prévu à l’article 2332 du code civil, dans la limite de six mois de loyer.

« Le privilège du Trésor en matière de contributions directes, de taxes sur le chiffre d’affaires et de taxes assimilées s’exerce, lorsqu’il n’existe pas d’hypothèque conventionnelle, sur le matériel servant à l’exploitation d’un établissement commercial, même lorsque ce matériel est réputé immeuble en application du premier alinéa de l’article 524 du même code.

« Le privilège du Trésor ne préjudicie pas aux droits que, comme tout créancier, le comptable public peut exercer sur les biens des redevables.

« 2. Le privilège mentionné au 1 du présent article s’exerce en outre :

«  Pour la fraction de l’impôt sur les sociétés due à raison des revenus d’un immeuble, sur les récoltes, fruits, loyers et revenus de cet immeuble ;

«  Pour la taxe foncière, sur les récoltes, fruits, loyers et revenus des biens immeubles sujets à la contribution.

« 3. Les fournisseurs de tabacs mentionnés à l’article 565, les fabricants de spiritueux composés et de boissons à base de céréales ainsi que les expéditeurs de boissons sont, en ce qui concerne les droits de consommation et de circulation, subrogés au privilège conféré à l’administration par le présent article pour le recouvrement des droits qu’ils ont payés pour le compte de leurs clients, sans toutefois que cette subrogation puisse préjudicier aux droits et privilèges de l’administration. » ;

 Les articles 1923 et 1924 sont abrogés ;

 Les sections II, III et IV du chapitre IV du livre II sont abrogées ;

 L’intitulé de la section V du même chapitre IV est ainsi rédigé : « Publicité du privilège du Trésor » ;

10° Les articles 1929 ter et 1929 sexies sont abrogés.

B.  Le paragraphe 2 de la section 1 du chapitre IV du titre XII du code des douanes est ainsi modifié :

 L’article 379 est ainsi modifié :

a) Le 1 est ainsi rédigé :

« 1. Pour le recouvrement des impositions de toutes natures et taxes assimilées, confiscations, amendes et restitutions prévues au présent code, les comptables publics bénéficient du privilège du Trésor prévu à l’article 1920 du code général des impôts. Ce privilège s’exerce après le privilège des frais de justice et autres frais privilégiés et le privilège du bailleur prévu à l’article 2332 du code civil, dans la limite de six mois de loyer. » ;

b) Le 2 est ainsi rédigé :

« 2. L’administration a pareillement une hypothèque légale sur les immeubles des redevables, dans les conditions prévues au I de l’article L. 269 du livre des procédures fiscales. » ;

 À la fin de l’article 380, les mots : « , et avant celui qui est fondé sur le nantissement » sont supprimés.

C.  Le 6° de la section III du chapitre Ier du titre IV du livre des procédures fiscales est ainsi rétabli :

« 6° : Hypothèque légale du Trésor

« Art. L. 269.  I.  Pour la garantie du paiement des créances dont ils sont chargés du recouvrement, les comptables publics ont une hypothèque légale sur tous les immeubles des redevables. Cette hypothèque prend rang à la date de son inscription au fichier immobilier. Elle ne peut être inscrite qu’à partir de la date à laquelle le comptable public dispose d’un titre exécutoire.

« II.  Pour la garantie du paiement des droits de mutation par décès, les comptables publics ont une hypothèque légale sur les immeubles de la succession.

« III.  Pour la garantie du paiement des droits complémentaires et supplémentaires éventuellement exigibles en application de l’article 1840 G du code général des impôts, les comptables publics ont une hypothèque légale sur les immeubles du groupement forestier ou sur l’immeuble faisant l’objet de la mutation.

« L’hypothèque légale s’éteint de plein droit lorsqu’intervient l’un des événements suivants :

«  La cession à l’État ou aux collectivités et organismes mentionnés au I de l’article 1042 du code général des impôts d’un bois ou d’une forêt grevé de l’hypothèque légale ;

«  La mutation de jouissance ou de propriété d’un bois ou d’une forêt grevé de l’hypothèque légale au profit d’établissements ou de sociétés, en vue de la réalisation d’équipements, aménagements ou constructions d’intérêt public qui pourraient donner lieu à l’établissement d’une servitude d’utilité publique au titre de ladite mutation ;

«  L’interdiction de reconstituer les boisements après coupe rase en application des deuxième à avantdernier alinéas de l’article L. 1261 du code rural et de la pêche maritime.

« Si la sûreté a été cantonnée sur des bois et forêts soit concernés par l’un des événements mentionnés aux 1° à 3° du présent III, soit faisant l’objet d’un procèsverbal dressé en application du IV de l’article 1840 G du code général des impôts, et si l’hypothèque légale n’a pu être inscrite en rang utile sur d’autres biens préalablement à ces événements ou à ce procèsverbal, les droits complémentaires et supplémentaires correspondant à ces autres biens deviennent exigibles et, en cas de cession ou mutation mentionnées aux ou 2° du présent III, sont colloqués sur le prix de vente au rang de l’inscription. »

D.  À la fin du 7° de l’article 2393 du code civil, dans sa rédaction résultant de l’ordonnance n° 20211192 du 15 septembre 2021 portant réforme du droit des sûretés, les mots : « code général des impôts » sont remplacés par les mots : « livre des procédures fiscales ».

E.  L’article L. 6438 du code de commerce est ainsi modifié :

 Le 12° est ainsi rédigé :

« 12° Les créances garanties par le privilège du Trésor établi à l’article 1920 du code général des impôts, à l’exception des créances de toutes natures en matière de contributions indirectes et de celles mentionnées à l’article 379 du code des douanes ; »

 Le 14° est ainsi rédigé :

« 14° Les créances de toutes natures en matière de contributions indirectes et celles mentionnées à l’article 379 du code des douanes ; ».

F.  Au second alinéa de l’article L. 51112 du code de l’énergie, les références : « des articles 1920 et 1923 » sont remplacées par la référence : « de l’article 1920 ».

G.  Au troisième alinéa du III de l’article L. 5248 du code du patrimoine, la référence : « au 1 de l’article 1929 » est remplacée par la référence : « à l’article 1920 ».

H.  Au second alinéa de l’article L. 33127 du code de l’urbanisme, la référence : « au 1 de l’article 1929 » est remplacée par la référence : « à l’article 1920 ».

İ.  Le dernier alinéa de l’article L. 17120 du code de la voirie routière est ainsi modifié :

 À la première phrase, la référence : « du 1 » est supprimée ;

 La seconde phrase est supprimée.

II.  A.  L’article L. 262 du livre des procédures fiscales est ainsi modifié :

 À l’avantdernier alinéa du 1 et au deuxième alinéa du 3, les mots : « ou à terme » sont remplacés par les mots : « , à terme ou à exécution successive » ;

 Après le deuxième alinéa du 3, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le tiers saisi tenu à la déclaration mentionnée au I de l’article L. 13353 du code de la sécurité sociale, destinataire d’une saisie administrative à tiers détenteur notifiée par voie électronique dans les conditions fixées au II de l’article 17 de la loi n° 20131279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013, verse à des dates fixées par décret, et au plus tard lors de la déclaration précitée déposée le troisième mois suivant la réception de la saisie, les retenues réalisées sur les sommes dont l’exigibilité est intervenue jusqu’à ces dates. Le versement des retenues ultérieures est opéré dans les conditions prévues au deuxième alinéa du présent 3. » ;

 Les deux derniers alinéas du même 3 sont supprimés ;

 Après ledit 3, il est inséré un 3 bis ainsi rédigé :

« 3 bis. Le tiers saisi est tenu de déclarer immédiatement, par tous moyens, l’étendue de ses obligations à l’égard du redevable, dans les conditions prévues à l’article L. 2113 du code des procédures civiles d’exécution.

« Le tiers saisi mentionné au dernier alinéa du 3 du présent article, destinataire d’une saisie administrative à tiers détenteur notifiée dans les conditions mentionnées au même dernier alinéa, accomplit son obligation de déclaration à des dates fixées par décret, et au plus tard lors de la déclaration prévue au I de l’article L. 13353 du code de la sécurité sociale déposée le troisième mois suivant la réception de la saisie.

« Par dérogation au deuxième alinéa du présent 3 bis, le tiers saisi mentionné au dernier alinéa du 3 déclare immédiatement l’absence d’obligation à l’égard du redevable et les cessions, saisies, saisies administratives à tiers détenteur ou paiements directs de créances d’aliments en cours d’exécution sur les sommes dont il est débiteur ou détenteur.

« Le tiers saisi qui s’abstient, sans motif légitime, de faire cette déclaration ou qui fait une déclaration inexacte ou mensongère peut être condamné, à la demande du créancier, au paiement des sommes dues à ce dernier, sans préjudice d’une condamnation à des dommages et intérêts. »

B.  Le II de l’article 17 de la loi  20131279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013 est ainsi modifié :

 Au deuxième alinéa, les mots : « aux sociétés de financement, aux organismes gérant des régimes de protection sociale et » sont supprimés ;

 Le troisième alinéa est ainsi rédigé :

« Les établissements de crédit et les tiers saisis tenus à la déclaration mentionnée au I de l’article L. 13353 du code de la sécurité sociale, à l’exception de ceux pour lesquels cette déclaration est adressée selon des modalités particulières et dont la liste est fixée par décret, mettent en œuvre les conditions nécessaires à la réception de ces actes par voie électronique et les traitent par la même voie. » ;

 Au quatrième alinéa, les mots : « de l’établissement » sont remplacés par les mots : « des détenteurs ou débiteurs mentionnés au troisième alinéa du présent II » et, à la fin, les mots : « ce dernier » sont remplacés par les mots : « ces derniers » ;

 Après le même quatrième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« La mise à disposition de l’avis de saisie administrative à tiers détenteur auprès du tiers déclarant agissant pour le compte du tiers saisi tenu à la déclaration mentionnée au I de l’article L. 13353 du code de la sécurité sociale vaut notification auprès de ce dernier. » ;

 L’avantdernier alinéa est complété par les mots : « , ou par l’organisme désigné par décret lorsque le tiers saisi est tenu à la déclaration mentionnée au I de l’article L. 13353 du code de la sécurité sociale ».

C.  Le II de l’article L. 13353 du code de la sécurité sociale est complété par un 4° ainsi rédigé :

«  La déclaration prévue au 3 bis de l’article L. 262 du livre des procédures fiscales. »

III.  A.  Le code de la consommation est ainsi modifié :

 Le 4° de l’article L. 7114 est ainsi rétabli :

«  Les dettes fiscales dont les droits dus ont été sanctionnés par les majorations non rémissibles mentionnées au II de l’article 1756 du code général des impôts et les dettes dues en application de l’article 1745 du même code et de l’article L. 267 du livre des procédures fiscales. » ;

 Au début de l’article L. 7336, sont ajoutés les mots : « Sous réserve de l’article L. 7114, ».

B.  Le II de l’article 1756 du code général des impôts est ainsi modifié :

 (nouveau) La référence : « L. 3325 » est remplacée par les références : « L. 7411 à L. 7413 » ;

 À la fin, la référence : « et à l’article 1729 » est remplacée par les références : « ainsi qu’aux articles 1729 et 1732 ».

IV.  A.  Sont transférées, pour prise en charge et recouvrement par les comptables publics de la direction générale des finances publiques, les créances recouvrées par les comptables publics de la direction générale des douanes et droits indirects et non soldées qui se rapportent aux impositions suivantes ainsi qu’aux majorations et intérêts de retard y afférents :

 Les taxes prévues aux articles 284 bis et 284 sexies bis du code des douanes ;

 Les droits prévus aux articles 223, 223 bis et 238 du même code ;

 Les taxes intérieures de consommation prévues aux articles 265, 266 quinquies, 266 quinquies B et 266 quinquies C dudit code ;

 La taxe incitative relative à l’incorporation de biocarburants prévue à l’article 266 quindecies du même code ;

 La taxe spéciale de consommation prévue à l’article 266 quater du même code ;

 La taxe générale sur les activités polluantes prévue à l’article 266 sexies du même code ;

 La taxe sur la valeur ajoutée prévue à l’article 1695 du code général des impôts, dans sa rédaction antérieure à la loi  20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, dès lors que le redevable est une personne assujettie ;

 La taxe sur la valeur ajoutée sur les produits pétroliers prévue à l’article 298 du code général des impôts ;

 Les contributions sur les boissons non alcooliques prévues aux articles 1582, 1613 ter et 1613 quater du même code ;

10° Les contributions indirectes prévues aux articles 302 B à 633 dudit code.

Les comptables publics de la direction générale des finances publiques sont également compétents pour prendre en charge et recouvrer les créances se rapportant aux impositions, majorations et intérêts de retard mentionnés aux 1° à 10° du présent IV dont le fait générateur est antérieur aux dates prévues au VI de l’article 193 et au C du V de l’article 199 de la loi  20181317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019, au premier alinéa du IV de l’article 181 et au I de l’article 184 de la loi  20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, dans sa rédaction antérieure à la présente loi, ainsi qu’au 2° du B du II de l’article 54 de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, dans sa rédaction antérieure à la présente loi, ou dont le fait générateur est antérieur à l’entrée en vigueur du 8° du I et du 2° du II de l’article 55 de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 précitée, lorsque ces créances sont issues d’un contrôle réalisé par la direction générale des douanes et des droits indirects dans le cadre de son délai de reprise.

B.  Pour l’application du A du présent IV, les comptables publics de la direction générale des finances publiques sont compétents :

 Pour recouvrer les créances authentifiées par un titre exécutoire, le cas échéant en poursuivant les actions en recouvrement préalablement engagées par les comptables publics de la direction générale des douanes et droits indirects ;

 Pour émettre un titre exécutoire et recouvrer les créances dont le fait générateur est antérieur aux dates mentionnées au dernier alinéa du même A et non authentifiées, à la date du transfert prévu au premier alinéa dudit A, par un titre exécutoire émis par la direction générale des douanes et droits indirects.

C.  Pour l’application des A et B du présent IV :

 Les mesures conservatoires initialement prises en application du code des douanes par les comptables publics de la direction générale des douanes et droits indirects peuvent être converties par tout comptable public de la direction générale des finances publiques devenu compétent après la prise de ces mesures ;

 À compter du transfert prévu au premier alinéa du A, les privilèges et leurs inscriptions effectuées par les comptables publics de la direction générale des douanes et droits indirects bénéficient aux comptables publics de la direction générale des finances publiques et s’exercent conformément à l’article 1920 du code général des impôts et au 12° de l’article L. 6438 du code de commerce.

D.  Pour l’application des A à C du présent IV :

 Les créances authentifiées par une décision de justice exécutoire sont recouvrées par les comptables publics de la direction générale des finances publiques comme en matière d’amendes et de condamnations pécuniaires ;

 Les créances authentifiées par un avis de mise en recouvrement sont recouvrées par les comptables publics de la direction générale des finances publiques comme en matière de taxes sur le chiffre d’affaires.

E.  Les contestations introduites par les redevables des impositions mentionnées au A relèvent de la compétence de la direction générale des douanes et droits indirects et sont soumises au régime juridique qui leur est applicable dans les cas suivants :

 Lorsqu’une contestation d’assiette ou de recouvrement a été formulée par le redevable préalablement au transfert prévu au premier alinéa du même A ;

 Lorsqu’une contestation d’assiette ou de recouvrement est formulée par le redevable après les prises en charge prévues audit A, dès lors que le fait générateur de la créance est antérieur aux dates prévues au dernier alinéa du même A ou que l’acte de poursuites est antérieur au transfert prévu au premier alinéa du même A.

V.  A.  Le A, le a du 1° et le 2° du B et les E à İ du I entrent en vigueur le 1er janvier 2022 et s’appliquent aux créances mises en recouvrement à compter de cette date ainsi qu’aux créances mises en recouvrement antérieurement et restant dues à cette date. Ces dispositions ne sont pas applicables aux procédures de sauvegarde, de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire en cours au 1er janvier 2022.

B.  Le b du 1° du B et les C et D du I entrent en vigueur le 1er janvier 2022.

C.  Le II entre en vigueur à une date fixée par décret, et au plus tard le 1er janvier 2024.

D.  Le III entre en vigueur le 1er janvier 2022 et s’applique aux procédures ouvertes à compter de cette date ainsi qu’aux procédures antérieurement ouvertes et n’ayant pas encore donné lieu à une décision de remise, de rééchelonnement ou d’effacement.

E.  Le IV entre en vigueur à des dates fixées par décret, et au plus tard le 1er janvier 2026.

Amendement n° 704 présenté par Mme Rubin, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud’homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, M. Ruffin et Mme Taurine.

Supprimer cet article.

Amendement n° 492 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 58, substituer aux mots :

« paiements directs »,

les mots :

« paiement direct ».

Amendement n° 333 présenté par M. Charles de Courson, M. Pancher, M. Castellani, Mme De Temmerman, M. Acquaviva, M. Colombani, Mme Dubié, Mme Frédérique Dumas, M. Falorni, M. Lassalle, M. Molac, Mme Pinel et M. Simian.

Supprimer les alinéas 70 à 76.

Amendement n° 493 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 88, substituer aux deux occurrences des mots :

« rédaction antérieure à la présente loi »,

les mots :

« version en vigueur au 31 décembre 2021 ».

Amendement n° 361 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 94, après le mot : 

« impôts »,

insérer les mots :

« en matière de taxes sur le chiffre d’affaires ».

Article 34 bis (nouveau)

Le titre XII du code des douanes est ainsi modifié :

 L’article 321 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Toutefois, le premier alinéa du présent article ne fait pas obstacle à l’application des dispositions du titre II et du présent titre relatives au contrôle, à la répression et à la poursuite des infractions prévues au présent code ayant pour but ou résultat d’éluder ou de compromettre le recouvrement des taxes mentionnées au même premier alinéa, y compris lorsqu’il s’agit de leur principale ou unique motivation. » ;

 Le 3° de l’article 426 est ainsi rétabli :

«  Toute fausse déclaration ou manœuvre en lien avec l’obligation de déclarer les marchandises à l’exportation, prévue à l’article 158 du règlement (UE)  952/2013 du Parlement européen et du Conseil du 9 octobre 2013 établissant le code des douanes de l’Union, et ayant pour but ou pour résultat d’obtenir un avantage financier attaché à la taxe sur la valeur ajoutée, aux autres taxes sur le chiffre d’affaires et aux contributions indirectes ; ».

Amendement n° 422 présenté par M. Saint-Martin.

I.  À l’alinéa 3, substituer au mot :

« leur »

le mot :

« la ».

II. – En conséquence, compléter le même alinéa par les mots : 

« de ces infractions ».

Amendement n° 423 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 5, substituer à la dernière occurrence du mot : 

« et »

le mot : 

« ou ».

Article 34 ter (nouveau)

I.  Le code général des impôts est ainsi modifié :

 L’article 88 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « pensions ou rentes viagères » sont remplacés par les mots : « rentes viagères à titre onéreux » et la seconde occurrence des mots : « pensions ou » est supprimée ;

b) Après le mot : « fiscale, », la fin du second alinéa est ainsi rédigée : « au moyen de la déclaration mentionnée à l’article 870 A, au plus tard le mois suivant celui au cours duquel les sommes ont été versées, à une date fixée par arrêté du ministre chargé du budget. » ;

 Au III de l’article 1736, les mots : « , s’agissant des seules rentes viagères à titre onéreux » sont supprimés.

II.  Le I entre en vigueur le 1er janvier 2023.

Amendement n° 817 présenté par M. Saint-Martin.

I. – Après l’alinéa 1, insérer l’alinéa suivant :

«  A Au 2° de l’article 87 A, les mots : « les sommes ont été précomptées » sont remplacés par les mots  la retenue à la source a été précomptée ou celui au cours duquel les revenus visés à l’article 88 ont été versés » ; »

II. – En conséquence, à la fin de l’alinéa 4, supprimer les mots : 

« , au plus tard le mois suivant celui au cours duquel les sommes ont été versées, à une date fixée par arrêté du ministre chargé du budget ».

Article 34 quater (nouveau)

I.  Le 4 ter de l’article 123 bis du code général des impôts est ainsi rédigé :

« 4 ter. La condition de détention de 10 % prévue au 1 est présumée satisfaite :

« a) Par le constituant ou le bénéficiaire réputé constituant d’un trust, au sens de l’article 7920 bis. La preuve contraire ne saurait résulter uniquement du caractère irrévocable du trust et du pouvoir discrétionnaire de gestion de son administrateur ;

« b) Ou par la personne physique qui a transféré des biens ou droits à une entité juridique située dans un État ou un territoire non coopératif, au sens de l’article 2380 A. »

II. – Le I entre en vigueur le 1er janvier 2022.

Article 34 quinquies (nouveau)

I.  Le code général des impôts est ainsi modifié :

A.  L’article 242 bis est ainsi rédigé :

« Art. 242 bis.  L’entreprise, quel que soit son lieu d’établissement, qui, en qualité d’opérateur de plateforme, met en relation des personnes par voie électronique en vue de la vente d’un bien, de la fourniture d’un service ou de l’échange ou du partage d’un bien ou d’un service fournit, à l’occasion de chaque transaction, une information sur les obligations fiscales et sociales qui incombent aux personnes qui réalisent des transactions commerciales par son intermédiaire. Elle met à leur disposition un lien électronique vers les sites des administrations leur permettant de se conformer, le cas échéant, à ces obligations.

« Un arrêté des ministres chargés du budget et de la sécurité sociale précise le contenu des obligations prévues au premier alinéa. » ;

B. – Le I de l’article 1649 AC est ainsi modifié :

 La dernière phrase du deuxième alinéa est supprimée ;

 Après le même deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Ils conservent les données précitées et les éléments prouvant les diligences effectuées jusqu’à la fin de la cinquième année qui suit celle au cours de laquelle la déclaration doit être déposée. » ;

 Après ledit deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Ils informent chaque personne physique concernée par la déclaration prévue au premier alinéa que celles de ses données qui sont transférées à l’administration fiscale française peuvent être communiquées à l’administration fiscale d’un autre État membre de l’Union européenne ou d’un État ou territoire ayant conclu avec la France une convention permettant un échange automatique d’informations à des fins fiscales. » ;

 Au dernier alinéa, après le mot : « éventuels », sont insérés les mots : « mentionnés au deuxième alinéa » ;

C.  Le chapitre Ier du titre Ier de la troisième partie du livre Ier est complété par un III ainsi rédigé :

« III : DÉclaration des opÉrateurs de plateforme de mise en relation par voie Électronique

« Art. 1649 ter A.  I.  L’entreprise ou l’organisme qui, en qualité d’opérateur de plateforme, met à la disposition d’utilisateurs un dispositif permettant une mise en relation par voie électronique afin d’effectuer, directement ou indirectement, des opérations de vente d’un bien, de fourniture d’un service par des personnes physiques, de location d’un mode de transport ou de location d’un bien immobilier de toute nature souscrit auprès de l’administration fiscale une déclaration relative aux opérations réalisées par des vendeurs et prestataires par son intermédiaire.

« II.  La déclaration prévue au I comporte les informations suivantes :

«  Les éléments d’identification de l’opérateur de plateforme ainsi que la raison commerciale des plateformes pour lesquelles l’opérateur de plateforme effectue la déclaration ;

«  Les éléments d’identification de chaque vendeur ou prestataire à déclarer défini à l’article 1649 ter C ainsi que chaque État ou territoire dont le vendeur ou prestataire à déclarer est résident ;

«  Le montant total de la contrepartie perçue par chaque vendeur ou prestataire au cours de chaque trimestre et le nombre d’opérations pour lesquelles elle a été perçue, ainsi que tous frais, commissions ou taxes retenus ou prélevés par l’opérateur de plateforme au cours de chaque trimestre ;

« 4° Lorsqu’ils sont disponibles, l’identifiant du compte financier sur lequel la contrepartie est versée ainsi que les éléments d’identification du titulaire de ce compte, s’il diffère du vendeur ou prestataire à déclarer. Toutefois, ces informations ne sont pas déclarées lorsque le vendeur ou prestataire est résident d’un État ou territoire n’ayant pas l’intention d’utiliser ces informations, dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé du budget ;

«  Lorsque les opérations consistent en la location de biens immobiliers :

« a) L’adresse et, le cas échéant, le numéro d’enregistrement foncier de chaque lot ;

« b) Le cas échéant, le nombre de jours et le type de location pour chaque lot.

« III.  La déclaration prévue au I est souscrite par voie électronique au plus tard le 31 janvier de l’année suivant celle au cours de laquelle les opérations ont été réalisées.

« Art. 1649 ter B.  I.  L’opérateur de plateforme souscrit la déclaration prévue à l’article 1649 ter A lorsqu’il se trouve dans l’une des situations suivantes :

«  Il est résident de France ;

«  Il n’est pas résident de France mais remplit l’une des conditions suivantes :

« a) Il est constitué conformément à la législation française ;

« b) Son siège de direction se trouve en France ;

« c) Il possède un établissement stable en France.

« Toutefois, l’opérateur de plateforme n’est pas tenu de souscrire la déclaration prévue à l’article 1649 ter A lorsqu’il remplit également au moins une des conditions prévues au présent 2° dans un ou plusieurs autres États membres de l’Union européenne et qu’il s’acquitte auprès de l’un de ces autres États membres des obligations déclaratives qui lui incombent en application de la directive 2011/16/UE du Conseil du 5 février 2011 relative à la coopération administrative dans le domaine fiscal et abrogeant la directive 77/799/CEE ;

«  Il n’est ni résident d’un État membre de l’Union européenne, ni constitué ou géré dans un État membre et il ne possède pas d’établissement stable dans un État membre mais remplit les conditions cumulatives suivantes :

« a) Il facilite des opérations mentionnées au I de l’article 1649 ter A qui sont réalisées par des personnes fiscalement domiciliées dans un État membre ou, s’agissant de la location de biens immobiliers, qui sont afférentes à des biens situés dans un État membre ;

« b) Il choisit de remplir ses obligations déclaratives au titre de ces opérations auprès de l’administration fiscale française.

« Toutefois, l’opérateur de plateforme qui est résident d’un État ou d’un territoire autre qu’un État membre de l’Union européenne ayant conclu avec la France une convention permettant un échange automatique d’informations concernant les opérations réalisées par des vendeurs ou prestataires par l’intermédiaire de plateformes numériques et reconnue, au moyen d’actes d’exécution de la Commission européenne, comme étant d’effet équivalent à l’obligation prévue à l’article 1649 ter A ne déclare que les opérations mentionnées au même article qui sont réalisées par son intermédiaire et qui n’entrent pas dans le champ de cette convention.

« Il en va de même pour l’opérateur de plateforme qui, sans être résident de cet État ou territoire, y est constitué conformément à la législation de cet État ou territoire ou y a son siège de direction.

« II.  L’opérateur de plateforme qui justifie annuellement que le modèle commercial de sa plateforme est tel qu’il ne compte aucun vendeur ou prestataire à déclarer au sens de l’article 1649 ter C n’est tenu ni de souscrire la déclaration prévue à l’article 1649 ter A, ni de mettre en œuvre les procédures d’identification prévues à l’article 1649 ter D.

« Art. 1649 ter C.  I.  L’opérateur de plateforme mentionne dans la déclaration prévue à l’article 1649 ter A les informations relatives aux vendeurs ou prestataires utilisateurs de sa plateforme lorsqu’ils remplissent les conditions suivantes :

« 1° Ils ont réalisé des opérations mentionnées à l’article 1649 ter A ou ont perçu une contrepartie à raison de ces opérations ;

« 2° Ils sont résidents de France, d’un autre État membre de l’Union européenne ou d’un État ou territoire ayant conclu avec la France une convention permettant un échange automatique d’informations concernant les opérations réalisées par des vendeurs ou prestataires par l’intermédiaire de plateformes numériques ou ont réalisé des opérations de location de biens immobiliers situés dans un ou plusieurs de ces États ou territoires.

« II.  Le I ne s’applique pas aux vendeurs ou prestataires utilisateurs de plateforme qui sont :

«  Une entité publique ;

«  Une entité dont les actions font l’objet de transactions régulières sur un marché boursier réglementé ou une entité liée à une entité dont les actions font l’objet de transactions régulières sur un marché boursier réglementé ;

«  Une entité pour laquelle l’opérateur de plateforme a facilité plus de deux mille opérations de location de biens immobiliers en lien avec un lot au cours de la période de déclaration ;

«  Une personne ayant effectué, au cours de la période de déclaration, moins de trente opérations de vente de biens pour lesquelles le montant total de la contrepartie n’excède pas 2 000 €.

« Art. 1649 ter D.  I.  L’opérateur de plateforme met en œuvre, y compris au moyen de traitements de données à caractère personnel, les diligences nécessaires à l’identification :

«  Des vendeurs ou prestataires qui effectuent une ou plusieurs opérations mentionnées au I de l’article 1649 ter A et, le cas échéant, des biens immobiliers loués. Il collecte à cette fin les éléments relatifs aux résidences fiscales et, le cas échéant, les numéros d’identification fiscale des vendeurs ou prestataires concernés ainsi que les références des biens immobiliers loués ;

«  Le cas échéant, des personnes détentrices des comptes financiers sur lesquels les contreparties devant faire l’objet d’une déclaration ont été perçues.

« L’opérateur de plateforme vérifie la fiabilité des informations collectées.

« Les vendeurs ou prestataires qui effectuent des opérations mentionnées au I de l’article 1649 ter A remettent à l’opérateur de plateforme les informations nécessaires à l’application du même article 1649 ter A.

« Lorsque, après deux rappels de l’opérateur de plateforme, un vendeur ou un prestataire ne fournit pas les informations nécessaires à l’application du présent I, l’opérateur de plateforme ferme le compte du vendeur ou du prestataire dans un délai ne pouvant être inférieur à soixante jours et empêche celuici de s’enregistrer de nouveau sur la plateforme. Toutefois, après la fermeture du compte, l’opérateur de plateforme peut autoriser le vendeur ou le prestataire à s’enregistrer de nouveau, à la condition que ce dernier ait présenté des garanties suffisantes de son engagement à fournir l’ensemble des informations nécessaires à l’application de l’article 1649 ter A.

« L’opérateur de plateforme tient un registre des démarches entreprises et des informations collectées qui sont nécessaires à la correcte exécution de ses obligations. Il conserve les données de ce registre pendant une période de dix ans.

« Ces traitements éventuels sont soumis à la loi n° 7817 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés.

« II.  L’opérateur de plateforme informe chaque vendeur ou prestataire, personne physique, concerné par la déclaration prévue à l’article 1649 ter A que celles de ses données qui sont transférées à l’administration fiscale peuvent être communiquées à l’administration fiscale d’un autre État membre de l’Union européenne ou d’un État ou territoire ayant conclu avec la France une convention permettant un échange automatique des informations prévues au I du même article 1649 ter A.

« III.  L’opérateur de plateforme fournit à chaque vendeur ou prestataire qui réalise des opérations mentionnées au I de l’article 1649 ter A, dans le délai prévu au III du même article, les informations transmises à l’administration fiscale le concernant.

« Art. 1649 ter E.  I.  L’opérateur de plateforme soumis à l’obligation déclarative prévue à l’article 1649 ter A en application du 3° du I de l’article 1649 ter B s’enregistre auprès de l’administration fiscale, qui lui attribue un numéro d’enregistrement individuel.

« II.  Nonobstant l’article 1740 E, le numéro d’enregistrement prévu au I du présent article est retiré dans les cas suivants :

«  L’opérateur de plateforme a notifié à l’administration fiscale qu’il n’exerce plus aucune activité en cette qualité ;

«  Il existe des raisons de supposer que l’activité de l’opérateur de plateforme a cessé ;

«  L’opérateur de plateforme ne remplit plus les conditions prévues au 3° du I de l’article 1649 ter B.

« Le retrait du numéro d’enregistrement prend effet à l’expiration d’un délai de trois mois à compter de sa notification à l’opérateur de plateforme.

« III.  À l’expiration d’un délai de six mois à compter de la prise d’effet du retrait, l’opérateur de plateforme dont le numéro d’enregistrement a été retiré peut déposer une nouvelle demande d’enregistrement dans les conditions prévues au I du présent article. » ;

D.  À l’article 1731 ter, la référence : « au 1° de » est remplacée par le mot : « à » ;

E.  L’article 1736 est ainsi modifié :

 Au III, la référence : « 241 » est remplacée par la référence : « et 241 » et, après le mot : « inventeur », la fin est supprimée ;

 Il est ajouté un XI ainsi rédigé : 

« XI.  Les infractions à l’article 1649 ter A et aux I ou III de l’article 1649 ter D sont passibles d’une amende forfaitaire qui ne peut excéder 50 000 €. » ;

F.  L’article 1740 D est ainsi modifié :

 Au I, la référence : « premier alinéa de l’article 242 bis » est remplacée par la référence : « I de l’article 1649 ter A » ;

 Le 3° du II est ainsi rédigé :

« 3° De l’amende prévue au XI de l’article 1736 ; »

G.  Le 12° du B de la section I du chapitre II du livre II est complété par un article 1740 E ainsi rédigé :

« Art. 1740 E.  Lorsque l’administration fiscale constate le non-respect par un opérateur de plateforme défini au 3° du I de l’article 1649 ter B des obligations déclaratives prévues à l’article 1649 ter A, elle le met en demeure de s’y conformer dans un délai de trois mois.

« Si l’opérateur de plateforme n’a pas régularisé sa situation à l’expiration du délai prévu au premier alinéa du présent article, l’administration fiscale le met en demeure de se conformer à ses obligations déclaratives dans un délai de trente jours.

« Si l’opérateur de plateforme n’a pas régularisé sa situation à l’expiration du délai prévu au deuxième alinéa, son numéro d’enregistrement individuel est retiré à l’expiration d’un délai de trois mois à compter de cette seconde mise en demeure.

« L’opérateur de plateforme dont le numéro d’enregistrement individuel a été retiré en application des trois premiers alinéas peut déposer, à l’expiration d’un délai de six mois à compter de la prise d’effet du retrait, une nouvelle demande de numéro d’enregistrement unique, à la condition de présenter des garanties suffisantes de son engagement à remplir ses obligations déclaratives, y compris celles auxquelles il ne s’est pas précédemment conformé et qui ont motivé le retrait. »

II.  Le livre des procédures fiscales est ainsi modifié :

A.  L’article L. 45 est ainsi modifié :

 Le 1 est ainsi modifié :

a) Au début, la mention : « 1. » est remplacée par la mention : « I.  » ;

b) La première occurrence du mot : « impôts » est remplacée par les mots : « finances publiques » ;

 Après le même 1, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« II.  Dans l’exercice de leur mission de contrôle, les agents de l’administration des finances publiques peuvent recourir aux instruments de coopération administrative prévus dans le domaine fiscal aux articles 28 et 29 du règlement (UE)  904/2010 du Conseil du 7 octobre 2010 concernant la coopération administrative et la lutte contre la fraude dans le domaine de la taxe sur la valeur ajoutée et aux articles 11, 12 et 12 bis de la directive 2011/16/UE du Conseil du 15 février 2011 relative à la coopération administrative en matière fiscale et abrogeant la directive 77/799/CEE. Ils peuvent, sur autorisation des autorités nationales compétentes, assister ou participer à ces procédures administratives ayant lieu en France ou sur le territoire d’un ou de plusieurs autres États membres de l’Union européenne. Les informations obtenues sont opposables aux contribuables, dans le respect des procédures de contrôle applicables en France. » ;

 Le 2 est ainsi modifié :

a) Au début, la mention : « 2. » est remplacée par la mention : « A.  » ;

b) Les mots : « les administrations des autres États membres » sont remplacés par les mots : « l’administration du ou des États membres concernés » ;

 Le 3 est ainsi modifié :

a) Au début, la mention : « 3. » est remplacée par la mention : « B.  » ;

b) Le b est complété par les mots : « ou y participer en recourant à des moyens de communication électronique » ;

c) Le c est complété par les mots : « , dans le respect des règles de procédure applicables en France » ;

d) Avant le dernier alinéa, il est inséré un D ainsi rédigé :

« D.  La langue officielle des procédures administratives qui se déroulent sur le territoire français est le français. D’autres langues peuvent être désignées comme langue de travail, pour autant que les administrations concernées en conviennent. » ;

e) Au dernier alinéa, au début, est ajoutée la mention : « E.  » et les mots : « enquêtes prévues au 1 » sont remplacés par les mots : « procédures administratives prévues aux B et C du présent II » ;

B.  Après le B du II du même article L. 45, tel qu’il résulte du A du présent II, il est inséré un C ainsi rédigé :

« C.  Pour l’application de la législation fiscale, lorsque l’examen d’une affaire liée à une ou plusieurs personnes présente un intérêt commun ou complémentaire entre un ou plusieurs États membres de l’Union européenne, l’administration des finances publiques peut convenir avec l’administration du ou des États membres concernés de mener un contrôle conjoint, de manière préétablie et coordonnée. Lorsque le contrôle conjoint se déroule sur le territoire français, les fonctionnaires des administrations des autres États membres qui y participent sont dûment habilités et mandatés à cette fin. Leur participation et le déroulement des contrôles conjoints sont subordonnés au respect de la législation en vigueur en France.

« Les fonctionnaires des administrations des autres États membres participant à un contrôle conjoint mené sur le territoire français peuvent :

«  Interroger les contribuables et examiner les documents en coopération avec les agents de l’administration des finances publiques ;

«  Recueillir des éléments de preuve au cours des activités de contrôle.

« Un rapport final contient les conclusions du contrôle conjoint. Ce rapport mentionne les positions des administrations fiscales ayant participé au contrôle, notamment les points sur lesquels les autorités compétentes participant à l’opération sont d’accord. Ce rapport est communiqué au contribuable dans un délai de soixante jours après avoir été établi. » ;

C.  Au dernier alinéa de l’article L. 81, la référence : « 3 » est remplacée par la référence : « II » ;

D.  À l’article L. 82 AA, la référence : « l’article 242 bis » est remplacée par la référence : « l’article 1649 ter A » et, à la fin, la référence : « 2° du même article 242 bis » est remplacée par la référence : « II du même article 1649 ter A ».

III.  A.  Les 1° et 2° du B du I entrent en vigueur le lendemain de la publication de la présente loi.

B.  Le I, à l’exception des 1° et 2° du B, et le II, à l’exception du B, entrent en vigueur le 1er janvier 2023.

C.  Le B du II entre en vigueur le 1er janvier 2024.

Amendement n° 552 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 8, substituer au mot :

« précitées »,

les mots :

« mentionnées au deuxième alinéa du présent I ».

Amendement n° 553 présenté par M. Saint-Martin.

Rédiger ainsi l’alinéa 11 :

« 4° Au début du dernier alinéa, les mots : « Ces traitements éventuels« , sont remplacés par les mots : « Les traitements mentionnés au deuxième alinéa » . »

Amendement n° 554 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 17, remplacer les mots :

« défini à »,

par les mots :

« en application de ».

Amendement n° 555 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 36, substituer aux mots :

« au sens »,

les mots :

« en application ».

Amendement n° 556 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 53, substituer aux mots :

« celles de ses données »,

les mots :

« les données le concernant ».

Amendement n° 580 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 71, après le mot :

« est »,

insérer les mots :

« intitulé : « Opérateurs de plateforme non coopératifs » , et »

Amendement n° 557 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 72, substituer aux mots :

« défini au »,

les mots :

« relevant du ».

Amendement n° 558 présenté par M. Saint-Martin.

À la première phrase de l’alinéa 94, substituer au mot :

« entre »

le mot :

« avec ».

Amendement n° 559 présenté par M. Saint-Martin.

À la fin de l’alinéa 94, substituer aux mots :

« en vigueur en France »,

le mot :

« française ».

Article 34 sexies (nouveau)

Au II de l’article 568 ter du code général des impôts, les mots : « , provenant d’un autre État, » sont supprimés.

Article 34 septies (nouveau)

Après l’article 802 du code général des impôts, il est inséré un article 802 bis ainsi rédigé :

« Art. 802 bis.  Lorsque le notaire, mandaté par les héritiers, légataires ou donataires, leurs tuteurs ou leurs curateurs, transmet une copie de la déclaration prévue au I de l’article 800 au moyen d’un service en ligne mis à disposition par l’administration depuis une plateforme dédiée, il appose sur cette copie les mentions de certification de l’identité des parties et de conformité à l’original. »

Amendement n° 402 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 2, substituer au mot :

« dédiée »,

le mot :

« spécifique ».

Article 34 octies (nouveau)

L’article 1649 quater K ter du code général des impôts est ainsi modifié :

 Au premier alinéa, les mots : « avoir pour adhérents » sont remplacés par les mots : « proposer leurs services et missions à » ;

 Le deuxième alinéa est ainsi rédigé :

« Ces organismes mixtes réalisent les services et missions des centres de gestion agréés prévus aux articles 1649 quater C à 1649 quater E ou ceux des associations agréées prévus aux articles 1649 quater F à 1649 quater H, dans les conditions prévues aux mêmes articles, selon que ces services et missions s’adressent aux contribuables mentionnés à l’article 1649 quater C ou à l’article 1649 quater F. »

Article 34 nonies (nouveau)

Après le 7 de l’article 1681 septies du code général des impôts, il est inséré un 7 bis ainsi rédigé :

« 7 bis. Le paiement de la taxe sur la valeur vénale des immeubles possédés en France, mentionnée à l’article 990 D, est effectué par télérèglement. »

Article 34 decies (nouveau)

Le premier alinéa du 2 du II de l’article 1691 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

 Après la première phrase, est insérée une phrase ainsi rédigée : « La situation financière nette du demandeur est appréciée sur une période n’excédant pas trois années. » ;

 Au début de la seconde phrase, le mot : « Elle » est remplacé par les mots : « La décharge de l’obligation de paiement ».

Amendement n° 431 présenté par Mme Trastour-Isnart, M. Abad, M. Pradié, Mme Meunier, M. Pauget, Mme Audibert, Mme Kuster, M. Sermier, M. Reda, Mme Corneloup, M. Jean-Claude Bouchet, Mme Boëlle, M. Vatin, M. Benassaya, Mme Serre, M. Viry, Mme Le Grip, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, Mme Bouchet Bellecourt et Mme Valentin.

Compléter l’alinéa 2 par les deux phrases suivantes :

« La situation patrimoniale nette du demandeur est appréciée en tenant compte de l’ensemble du patrimoine immobilier et mobilier du demandeur détenu en France ou à l’étranger à l’exclusion du patrimoine détenu par les personnes vivant habituellement avec lui. Les biens à exclure de la situation patrimoniale du demandeur s’entendent de la résidence principale dont le demandeur est propriétaire ou titulaire d’un droit réel immobilier et des biens immobiliers et droits réels immobiliers détenus par le demandeur depuis une date antérieure à l’année de la première imposition commune. »

Article 34 undecies (nouveau)

I.  L’article 1731 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

 Au premier alinéa du 1, après la référence : « 1729, », est insérée la référence : « au I de l’article 17290 A, » ;

 Au 2, après la référence : « 1729 », est insérée la référence : « , au I de l’article 17290 A ».

II.  Le I est applicable à compter de l’imposition des revenus de l’année 2021 et de l’impôt sur la fortune immobilière dû au titre de l’année 2022.

Article 34 duodecies (nouveau)

I.  L’article 1735 quater du code général des impôts est ainsi modifié :

 Le 1° est ainsi modifié :

a) Au début, le montant : « 10 000  » est remplacé par le montant : « 50 000  » ;

b) À la fin, les mots : « ce même article » sont remplacés par les mots : « l’article L. 16 B du même livre ou par la personne susceptible d’avoir commis les infractions mentionnées au 1 de l’article L. 38 dudit livre » ;

 Le 2° est ainsi modifié :

a) Au début, le montant : « 1 500  » est remplacé par le montant : « 10 000  » ;

b) Le montant : « 10 000  » est remplacé par le montant : « 50 000  » ;

c) À la fin, les mots : « mentionné au même I » sont remplacés par les mots : « ou de la personne mentionnés au 1° du présent article ».

II.  Aux premier et second alinéas de l’article 416 du code des douanes, le montant : « 10 000 euros » est remplacé par le montant : « 50 000 euros ».

Article 34 terdecies (nouveau)

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 1737 est ainsi modifié :

a) Le I est ainsi modifié :

 le 3 est ainsi rédigé :

« 3. De la transaction, le fait de ne pas délivrer une facture ou la note prévue à l’article 290 quinquies et de ne pas comptabiliser la transaction. Le client professionnel est solidairement tenu au paiement de cette amende, qui ne peut excéder 375 000 € par exercice. Toutefois, lorsque la transaction a été comptabilisée, l’amende est réduite à 5 % et ne peut excéder 37 500  par exercice ; »

 le 4 est abrogé ;

 l’avant-dernier alinéa est complété par les mots : « , à l’exception des prestations de services mentionnées à l’article 290 quinquies soumises à la délivrance d’une note » ;

 le dernier alinéa est supprimé ;

b) Au V, la référence : « aux III » est remplacée par les références : « au deuxième alinéa du 3 du I et aux II, III » ;

 À l’article 1753, la référence : « 4 du » est supprimée.

Article 34 quaterdecies (nouveau)

L’article 1791 ter du code général des impôts est ainsi modifié :

 Au premier alinéa, les mots : « 1 000 € à 5 000  » sont remplacés par les mots : « 2 000 € à 10 000  » ;

 Au deuxième alinéa, les mots : « 50 000 € à 250 000  » sont remplacés par les mots : « 100 000 € à 500 000  » ;

 Au troisième alinéa, le mot : « cinq » est remplacé par le mot : « dix ».

Article 34 quindecies (nouveau)

Au deuxième alinéa de l’article L. 10-0 AC du livre des procédures fiscales, les mots : « et pour une durée de deux ans » sont remplacés par les mots : « , jusqu’au 31 décembre 2023 ».

Article 34 sexdecies (nouveau)

Au I de l’article L. 96 G du livre des procédures fiscales, les références : « et au 5 de l’article 1728, aux articles 1729 et 17290 A, au 2 du IV et au IV bis de l’article 1736, au I de l’article 1737 et aux articles 1758 et 1766 » sont remplacées par les références : « de l’article 1728, aux b et c de l’article 1729, au I de l’article 17290 A et au dernier alinéa de l’article 1758 ».

Article 34 septdecies (nouveau)

Après l’article L. 101 du livre des procédures fiscales, il est inséré un article L. 101 A ainsi rédigé :

« Art. L. 101 A. – Les greffiers des tribunaux de commerce peuvent communiquer à l’administration fiscale et à l’administration des douanes tous renseignements et tous documents qu’ils recueillent à l’occasion de l’exercice de leurs missions, de nature à faire présumer une fraude commise en matière fiscale ou une manœuvre quelconque ayant pour objet ou pour résultat de frauder ou de compromettre un impôt. »

Article 34 octodecies (nouveau)

I.  L’article L. 169 du livre des procédures fiscales est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Le retrait de l’un des agréments prévus aux articles 199 undecies B, 199 undecies C, 217 undecies, 217 duodecies, 244 quater W et 244 quater Y du code général des impôts et la reprise des avantages fiscaux en application du 1 de l’article 1649 nonies A du même code peuvent intervenir jusqu’à la fin de la troisième année qui suit celle de la rupture de l’engagement souscrit en vue d’obtenir l’agrément ou celle du non-respect des conditions auxquelles l’octroi de ce dernier a été subordonné. »

II.  Le I s’applique aux délais de reprise venant à expiration à compter de l’entrée en vigueur de la présente loi.

Article 34 novodecies (nouveau)

I.  Au premier alinéa du V de l’article 34 de la loi  2017257 du 28 février 2017 relative au statut de Paris et à l’aménagement métropolitain, le mot : « cinq » est remplacé par le mot : « sept ».

II.  Au 2 du II de l’article 34 de la loi n° 20171775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2024 ».

Article 34 vicies (nouveau)

Au III de l’article 83 de la loi n° 20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, le mot : « aux » est remplacé par les mots : « à compter des ».

Article 34 unvicies (nouveau)

Le ministre chargé de l’économie est autorisé à abandonner les créances détenues sur la Société coopérative de distribution des quotidiens et la Société coopérative de distribution des magazines, au titre des prêts accordés par arrêté du 19 mars 2018, et imputées sur le compte de concours financier « Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés » créé par le III de l’article 46 de la loi  20051719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006, à hauteur de 24 300 000 € pour la Société coopérative de distribution des quotidiens et de 65 700 000 € pour la Société coopérative de distribution des magazines, en capital, ainsi que les cautionnements afférents à ces prêts. Il est également autorisé à abandonner les intérêts contractuels courus et échus.

Les décisions d’abandon mentionnées au premier alinéa du présent article sont prises par arrêté.

Article 34 duovicies (nouveau)

Dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé, jusqu’au 31 juillet 2022, à prendre par voie d’ordonnance toute mesure relevant du domaine de la loi permettant, afin de tenir compte de la situation sanitaire et de ses conséquences, de limiter les fins et les ruptures de contrats de travail, d’atténuer les effets de la baisse d’activité et de favoriser et d’accompagner la reprise d’activité, l’adaptation des dispositions relatives à l’activité réduite pour le maintien en emploi mentionnée à l’article 53 de la loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 relative à diverses dispositions liées à la crise sanitaire, à d’autres mesures urgentes ainsi qu’au retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Un projet de loi de ratification est déposé devant le Parlement dans un délai de six mois à compter de la publication de l’ordonnance.

Article 35

Le ministre chargé de l’économie est autorisé à accorder la garantie de l’État à l’Agence française de développement au titre du prêt que celleci consent à la Polynésie française et qui correspond à la couverture de pertes de recettes de fonctionnement, du surcroît de dépenses de fonctionnement exposées au titre des régimes d’aides aux particuliers et aux entreprises résultant de la crise sanitaire liée à la propagation de l’épidémie de covid19 et à des mesures conjoncturelles visant à soutenir la reprise économique, dans la limite de 300 millions d’euros en principal.

La garantie peut être accordée jusqu’au 31 janvier 2022. Elle porte sur le principal, les intérêts et accessoires du prêt, lequel ne peut avoir une maturité supérieure à vingtcinq ans, ni un différé de remboursement supérieur à trois ans.

L’octroi de la garantie est subordonné à la conclusion d’une convention entre l’État, l’Agence française de développement et le gouvernement de la Polynésie française, prévoyant le principe et les modalités de l’affectation, au profit du remboursement du prêt garanti, d’une fraction des recettes propres de la Polynésie française correspondant aux annuités d’emprunt en principal et intérêts.

Amendement n° 334 présenté par M. Charles de Courson, M. Pancher, M. Castellani, Mme De Temmerman, M. Acquaviva, M. Colombani, Mme Frédérique Dumas, M. Falorni, M. Lassalle, M. Molac et M. Simian.

À l’alinéa 1, substituer au nombre :

« 300 »,

le nombre :

« 150 ».

Amendement n° 697 présenté par M. Saint-Martin.

À la seconde phrase de l’alinéa 2, substituer à la première occurrence du signe :

« , »

les mots :

« ainsi que sur ».

Article 35 bis (nouveau)

L’article L. 51513 du code monétaire et financier est complété par un III ainsi rédigé :

« III.  Pour ses opérations financières, l’Agence française de développement peut recourir à une filiale agréée comme prestataire de services bancaires dont elle détient, directement ou indirectement, la majorité du capital. Une fraction du capital de cette filiale doit être détenue par des personnes de droit privé qui exercent des activités d’investissement ou de financement international dans les zones géographiques d’intervention de cette filiale, sans que ces personnes disposent d’une capacité de contrôle ou de blocage ni exercent une influence décisive sur la filiale. La fraction du capital ainsi détenue ne doit pas conférer aux actionnaires concernés un pouvoir de contrôle au sens de l’article L. 2333 du code de commerce. »

Amendement n° 574 présenté par le Gouvernement.

Compléter cet article par les dix alinéas suivants :

« II. – Le livre VII du code monétaire et financier est ainsi modifié :

«  La sous-section 3 de la section 1 du chapitre V du titre IV complétée par un paragraphe 4 ainsi rédigé :

« Paragraphe 4 : L’Agence française du développement

« Art. L. 7455  L’article L. 51513 est applicable en Nouvelle-Calédonie, dans sa rédaction résultant de la loi n° … du … de finances pour 2022, sous réserve du remplacement des références au code de commerce par les dispositions applicables localement ayant le même objet.

«  La sous-section 3 de la section 1 du chapitre V du titre V complétée par un paragraphe 4 ainsi rédigé :

« Paragraphe 4 : L’Agence française du développement

« Art. L. 7555  L’article L. 51513 est applicable en Polynésie française, dans sa rédaction résultant de la loi n° … du … de finances pour 2022, sous réserve du remplacement des références au code de commerce par les dispositions applicables localement ayant le même objet.

« 3° La sous-section 3 de la section 1 du chapitre V du titre VI complétée par un paragraphe 4 ainsi rédigé :

« Paragraphe 4 : L’Agence française du développement

« Art. L. 7655  L’article L. 51513 est applicable dans les îles Wallis et Futuna, dans sa rédaction résultant de la loi n° … du … de finances pour 2022. »

Article 35 ter (nouveau)

Le ministre chargé de l’économie est autorisé à accorder la garantie de l’État à l’Agence française de développement au titre du prêt que celle-ci consent à la Nouvelle-Calédonie et qui répond à la dégradation des finances publiques calédoniennes, notamment aux pertes de recettes fiscales et au surcroît de dépenses de fonctionnement au titre des régimes sociaux de la collectivité résultant de la crise sanitaire liée à la propagation de l’épidémie de covid-19, dans la limite de 210 millions d’euros en principal.

La garantie peut être accordée jusqu’au 31 décembre 2022. Elle porte sur le principal ainsi que sur les intérêts et accessoires du prêt, lequel ne peut avoir une maturité supérieure à vingtcinq ans, ni un différé de remboursement supérieur à trois ans.

L’octroi de la garantie est subordonné à la conclusion d’une convention entre l’État, l’Agence française de développement et le gouvernement de la NouvelleCalédonie prévoyant les réformes à mettre en place et leur calendrier ainsi que le principe et les modalités de l’affectation, au profit du remboursement du prêt garanti, d’une fraction des recettes propres de la NouvelleCalédonie correspondant aux annuités d’emprunt en principal et intérêts.

Article 36

La garantie de l’État est accordée à la Banque de France au titre du prêt de droits de tirage spéciaux que celleci peut accorder, à compter du 1er janvier 2022, au compte « Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance » du Fonds monétaire international. Cette garantie porte sur le principal et les intérêts, dans la limite d’un montant cumulé en principal d’un milliard de droits de tirage spéciaux. Elle couvre le risque de nonrespect de l’échéancier de remboursement de chaque tirage par le gestionnaire du compte.

Article 37

I.  L’article L. 4315 du code des assurances est ainsi rédigé :

« Art. L. 4315.  I.  La garantie de l’État peut être octroyée à la caisse centrale de réassurance au titre de ses opérations de réassurance des risques couverts par l’assurance ou la garantie financière en application de l’article L. 5977 du code de l’environnement.

« La garantie de l’État mentionnée au premier alinéa du présent article s’exerce dans la limite d’un plafond de 700 millions d’euros par installation nucléaire, au sens de l’article L. 5972 du code de l’environnement, et par accident nucléaire. En cas de transport de substances nucléaires, le montant de cette garantie s’élève, pour un transport effectué sur le territoire de la République française, à 80 millions d’euros par accident nucléaire et, pour un transport international, au montant fixé par l’État d’expédition, de destination ou de transit de ces substances, dans la limite d’un plafond de 700 millions d’euros par accident nucléaire.

« La garantie de l’État est rémunérée et ne peut couvrir, pour chaque opération de réassurance, plus de 60 % du risque total couvert par l’assurance ou la garantie financière en application de l’article L. 5977 du code de l’environnement. Elle est octroyée par arrêté du ministre chargé de l’économie. »

II.  Le I entre en vigueur à la date d’entrée en vigueur du protocole portant modification de la convention de Paris du 29 juillet 1960 sur la responsabilité civile dans le domaine de l’énergie nucléaire, fait à Paris le 12 février 2004.

Article 38

Le ministre chargé de l’économie est autorisé à accorder la garantie de l’État aux emprunts contractés par l’Unédic au cours de l’année 2022, en principal et en intérêts, dans la limite d’un plafond global en principal de 6,25 milliards d’euros.

Article 39

I.  L’article 81 de la loi n° 20171775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017 est ainsi modifié :

 Le I est ainsi modifié :

a) Le B est ainsi rédigé :

« B.  Les sommes mentionnées au A comprennent la contribution financière liée aux revenus de diffusion dérivés des accords de diffusion des Jeux Olympiques et Paralympiques. » ;

b) Le premier alinéa du C est ainsi modifié :

 à la deuxième phrase, les mots : « en cas de demande de remboursement des sommes mentionnées au 1° du B du présent I par le Comité international olympique, » sont supprimés ;

 à la fin de la dernière phrase, le montant : « 1 200 millions d’euros » est remplacé par le montant : « 800 millions d’euros » ;

 Il est ajouté un III ainsi rédigé :

« III.  A.  Le ministre chargé de l’économie est autorisé à accorder la garantie de l’État, en dernier ressort, au titre des emprunts bancaires contractés avant le 30 juin 2025 par l’association mentionnée au A du I permettant, le cas échéant, le financement du solde déficitaire de son budget lors de sa liquidation.

« Cette garantie est accordée en principal et intérêts, à titre onéreux, dans la limite d’un montant de 3 milliards d’euros. Elle reste en vigueur jusqu’à la dissolution de l’association, et au plus tard jusqu’au 30 juin 2027.

« B.  Avant le 1er octobre de chaque année, le Gouvernement présente au Parlement un rapport faisant état de la dernière projection pluriannuelle du budget de l’association, en recettes et en dépenses, et de son évolution depuis l’exercice précédent. Le rapport précise l’encours en principal des emprunts contractés par l’association et expose toutes les mesures mises en œuvre afin de limiter le risque d’appel en garantie.

« C.  Une convention conclue entre l’association et l’État avant la souscription des emprunts bancaires mentionnés au A du présent III définit les modalités de souscription et de garantie de ces emprunts et les mécanismes de contrôle et d’action visant à préserver la soutenabilité financière de l’association. »

II (nouveau).  Le titre IV du livre Ier du code du sport est ainsi modifié :

 L’article L. 1415 est ainsi modifié :

a) Au II, après la référence : « I », sont insérés les mots : « ou leurs traductions » ;

b) Il est ajouté un III ainsi rédigé :

« III.  Par dérogation aux I et II du présent article et s’agissant des faits commis entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2024, les droits et actions découlant du présent article sont exercés par l’association dénommée “Paris 2024 Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques” pour son propre compte. Toutefois, le Comité national olympique et sportif français peut se joindre à toute procédure ou instance afin d’obtenir la réparation du préjudice qui lui est propre. » ;

 L’article L. 1417 est ainsi modifié :

a) Au II, après la référence : « I », sont insérés les mots : « ou leurs traductions » ;

b) Il est ajouté un III ainsi rédigé :

« III.  Par dérogation aux I et II du présent article et s’agissant des faits commis entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2024, les droits et actions découlant du présent article sont exercés par l’association dénommée “Paris 2024 Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques” pour son propre compte. Toutefois, le Comité paralympique et sportif français peut se joindre à toute procédure ou instance afin d’obtenir la réparation du préjudice qui lui est propre. »

Amendement n° 452 présenté par M. Coquerel, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud’homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin et Mme Taurine.

Supprimer cet article.

Amendement n° 335 présenté par M. Charles de Courson, M. Pancher, M. Castellani, Mme Frédérique Dumas et M. Simian.

À l’alinéa 9, substituer à l’année : 

« 2025 »,

l’année : 

« 2024 ».

Amendement n° 698 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 9, substituer aux mots :

« permettant, le cas échéant, le financement du »

les mots :

« en vue de financer, le cas échéant, le »

Amendement n° 336 présenté par M. Charles de Courson, M. Pancher, Mme Frédérique Dumas et M. Simian.

À la fin de la première phrase de l’alinéa 10, substituer au montant : 

« 3 milliards d’euros »,

le montant : 

« 2,25 milliards d’euros ».

Amendement n° 699 présenté par M. Saint-Martin.

I. - À la première phrase de l’alinéa 11, substituer au mot :

« présente »

 le mot :

« remet ».

II. - En conséquence, à la même phrase du même alinéa, substituer aux mots :

« faisant état »

le mot :

« présentant ».

III. - En conséquence, à ladite phrase dudit alinéa, substituer au mot :

« projection »

 le mot :

« prévision ».

Amendement n° 684 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 12, substituer au mot :

« soutenabilité »

le mot :

« stabilité ».

Article 39 bis (nouveau)

I.  Le I de l’article L. 4219 du code des assurances est ainsi modifié :

 Au deuxième alinéa, les mots : « dont le fait dommageable intervient pendant la période de validité du contrat et au plus tard à midi le quarantième jour suivant la décision de retrait de l’agrément de l’assureur, qui donnent lieu à déclaration de la part de l’assuré ou » sont remplacés par les mots : « pour lesquels l’accident de la circulation ou le désordre survient avant la fin de la validité de la police d’assurance définie par le droit applicable et qui, pour les accidents de la circulation, donnent lieu » ;

 À la seconde phrase du dernier alinéa, les mots : « dont le fait dommageable intervient pendant la période de validité du contrat et au plus tard à midi le quarantième jour suivant la fin de la mesure de résolution, et qui donnent lieu à déclaration de la part de l’assuré ou » sont remplacés par les mots : « pour lesquels l’accident de la circulation ou le désordre survient avant la fin de la validité de la police d’assurance définie par le droit applicable et qui, pour les accidents de la circulation, donnent lieu ».

II.  Le second alinéa de l’article 15 de l’ordonnance n° 20171609 du 27 novembre 2017 relative à la prise en charge des dommages en cas de retrait d’agrément d’une entreprise d’assurance est remplacé par deux alinéas ainsi rédigés :

« Elle s’applique aux contrats d’assurance prévus à l’article L. 2111 du code des assurances qui sont conclus ou renouvelés à compter de sa date d’entrée en vigueur.

« Elle s’applique aux contrats d’assurance prévus à l’article L. 2421 du code des assurances en cours à sa date d’entrée en vigueur et à ceux conclus à compter de cette même date, pour tout dommage ayant pour effet d’entraîner la garantie de ces contrats et non encore réglé par la société en liquidation. »

III.  Un prélèvement exceptionnel de 115 millions d’euros est institué sur la réserve spéciale d’amortissement de la section « Opérations résultant de l’extinction du financement des majorations légales de rentes » du Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages. Ce prélèvement est exclusivement affecté à l’intervention du fonds de garantie en cas de retrait de l’agrément d’une entreprise d’assurance couvrant, sur le territoire de la République française, les risques relevant de l’assurance obligatoire en application de l’article L. 2421 du code des assurances. La date de transfert et la date de valeur sont fixées au 31 décembre 2021. Le portefeuille de placements de la section « Majoration légale de rentes » est diminué du montant de ce transfert et le portefeuille de placements de la section historique est augmenté du même montant à la date du 31 décembre 2021.

Article 39 ter (nouveau)

I. – Le chapitre II du titre Ier du livre III du code de la construction et de l’habitation est complété par une section 5 ainsi rédigée :

« Section 5

« Garantie et action de l’État et des collectivitÉs territoriales dans les dÉpartements d’outre-mer

« Art. L. 3128.  I.  En Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte, dans le cadre de la politique d’aide au logement définie aux articles L. 3011 et L. 3012, des fonds de garantie à l’habitat social ont pour objet de garantir des prêts accordés par les établissements de crédit, en complément d’aides à l’accession sociale et très sociale à la propriété, en cas de défaillance des bénéficiaires de ces prêts.

« Les établissements de crédit ayant passé une convention avec l’État, conforme à une convention type approuvée par arrêté du représentant de l’État dans les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, peuvent bénéficier de la garantie des fonds prévus au premier alinéa du présent I pour les prêts destinés à l’accession sociale et très sociale à la propriété qu’ils ont ainsi réalisés.

« II.  Les fonds sont abondés par des dotations de l’État, imputées sur les crédits du ministère chargé des outre-mer, et par les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution. Les établissements publics mentionnés à l’article L. 5221 du code de l’action sociale et des familles et les caisses d’allocations familiales de ces départements peuvent abonder ces fonds. Ces fonds bénéficient également de toutes les recettes autorisées par la loi et les règlements.

« III.  Chaque fonds est administré par un comité de gestion, dont la composition, les modes de désignation des membres et les modalités de fonctionnement sont fixés par décret.

« La gestion et le suivi des fonds de garantie sont confiés à la société de gestion mentionnée au dernier alinéa de l’article L. 3121 du présent code, selon les termes d’une convention conclue entre les financeurs des fonds et la société de gestion et approuvée par arrêté conjoint des ministres chargés des finances, du logement et des outre-mer.

« IV.  La garantie de l’État peut être octroyée à ces fonds par arrêté du ministre chargé du budget pour assurer leur équilibre en cas d’épuisement de leurs ressources, le cas échéant avec les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution et les autres financeurs.

« V.  Les modalités d’intervention des fonds, leur organisation et leur fonctionnement ainsi que les dispositions permettant de limiter le risque financier pris par les fonds, notamment les quotités garanties, sont définis par décret.

« Pour chaque fonds, le montant maximal des garanties octroyées est plafonné proportionnellement aux dotations versées à ce titre, dans des conditions fixées par décret. Ce plafond ne peut excéder vingt fois le montant des ressources nettes du fonds. »

II.  Les fonds mentionnés au I reprennent les encours des fonds prévus à l’article 11 de l’arrêté du 29 avril 1997 relatif aux aides de l’État pour l’accession très sociale en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte et bénéficient de la trésorerie disponible au sein de ces fonds.

Un décret détermine les modalités de cette reprise.

Amendement n° 689 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 8, supprimer les mots :

« les termes d’ »

Amendement n° 695 présenté par M. Saint-Martin.

À la première phrase de l’alinéa 11, substituer au mot :

« plafonné »

le mot :

« fixé ».

Amendement n° 690 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 12, substituer aux mots :

« au I »

les mots :

« à l’article L. 3128 du code de la construction et de l’habitation ».

Article 39 quater (nouveau)

I.  L’article 6 de la loi n° 2020289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 est ainsi modifié :

 Au I, la date : « 31 décembre 2021 » est remplacée par la date : « 30 juin 2022 » ;

 À la dernière phrase du III, les mots : « à compter du 1er janvier 2021 » sont remplacés par les mots : « entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2021, ou par rapport au niveau qui était le leur au 31 décembre 2021, dans le cas où l’octroi intervient à compter du 1er janvier 2022 » ;

 Le VI est ainsi modifié :

a) À la première phrase, les mots : « , à titre gratuit, » sont supprimés ;

b) Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Ces missions peuvent donner lieu à la compensation des frais engagés par la société anonyme Bpifrance pour leur réalisation. » ;

 À la fin du premier alinéa du VIII, la référence : «  2021953 du 19 juillet 2021 de finances rectificative pour 2021 » est remplacée par la référence : «      du      de finances pour 2022 ».

II.  Le I entre en vigueur à compter de la publication de la décision de la Commission européenne déclarant ce dispositif conforme au droit de l’Union européenne, à l’exception du 3° qui entre en vigueur le 1er janvier 2022.

Amendement n° 691 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 6, substituer aux mots :

« Ces missions »

les mots :

« Les missions confiées à Bpifrance par le présent VI ».

Article 39 quinquies (nouveau)

I.  Au premier alinéa des I et III de l’article 209 de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2023 ».

II.  Le I entre en vigueur à compter de la publication de la décision de la Commission européenne déclarant ce dispositif conforme au droit de l’Union européenne.

Amendement n° 575 présenté par le Gouvernement.

Compléter cet article par les trois alinéas suivants :

« III. – Le huitième alinéa du V de l’article 209 de la loi n° 20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est ainsi modifié :

«  Après le mot : « des », est insérée la référence : « I, » ;

«  Après le mot : « Futuna, » sont insérés les mots : « , dans leur rédaction résultant de la loi n° … du … de finances pour 2022 ». »

Article 39 sexies (nouveau)

I.  Il est institué un fonds de garantie des opérateurs de voyages et de séjours chargé de garantir des engagements pris au titre du 1° du II de l’article L. 21118 du code du tourisme, dans le cadre de conventions conclues à cet effet avec des garants autorisés par le même article L. 21118 à prendre de tels engagements.

Le fonds est autorisé à couvrir un montant maximal de 1,5 milliard d’euros de pertes finales liées à la part de risque couverte par le fonds dans le cadre des conventions conclues. Ces conventions précisent notamment les conditions de rémunération du fonds en contrepartie du risque pris.

Le garant signataire d’une convention avec le fonds conserve à sa charge, pour chaque engagement pris par lui, une part minimale de risque qui ne peut être inférieure à 25 %.

II.  La gestion comptable, financière et administrative du fonds est assurée par la caisse centrale de réassurance, dans un compte distinct de ceux retraçant les autres opérations qu’elle effectue. Les frais qu’elle expose pour cette gestion sont imputés sur le fonds.

La caisse centrale de réassurance est habilitée à conclure les conventions mentionnées au I pour le compte du fonds. Ces conventions sont conclues pour une période prenant fin au plus tard le 31 décembre 2023.

III.  Les ressources du fonds sont constituées de dotations ou d’avances de l’État, du montant des primes ou cotisations et des récupérations après sinistre reversées par les garants signataires des conventions mentionnées au I et des produits nets des placements du fonds.

IV.  Un décret précise les conditions d’application du présent article, notamment les conditions d’exercice et de rémunération de la garantie de l’État et la part de risque que le garant signataire d’une convention avec le fonds conserve à sa charge.

Article 39 septies (nouveau)

I.  Le ministre chargé de l’économie est autorisé à accorder, par arrêté, la garantie de l’État aux emprunts contractés par une société chargée de la réalisation d’opérations de construction et de réhabilitation d’écoles primaires situées sur le territoire de la commune de Marseille. Les prêts auxquels la garantie de l’État est accordée ne peuvent avoir une maturité supérieure à trentecinq ans.

II.  La garantie porte sur le principal et les intérêts, dans la limite d’un montant en principal de 650 millions d’euros.

III.  L’octroi de la garantie est subordonné à la conclusion d’une convention entre l’État, la société mentionnée au I du présent article et les organismes prêteurs précisant les conditions d’octroi de la garantie de l’État.

Amendement n° 692 présenté par M. Saint-Martin.

I.  À l’alinéa 3, après les mots :

« garantie »

insérer les mots :

« de l’État ».

II.  En conséquence, à la fin du même alinéa, substituer aux mots :

« la garantie de l’État »

les mots :

« cette garantie ».

Article 39 octies (nouveau)

I.  Le ministre chargé de l’économie est autorisé à accorder la garantie de l’État aux engagements pris et à venir de la société anonyme Les Mines de potasse d’Alsace en liquidation amiable. Cette garantie couvre les engagements concernant la réalisation des travaux et la surveillance nécessaires à la sécurité du stockage souterrain en couches géologiques profondes des produits dangereux non radioactifs présents sur le territoire de la commune de Wittelsheim.

Cette garantie ne couvre que les frais et coûts pris en charge par la société Les Mines de potasse d’Alsace, nets des sommes et remboursements qu’elle a perçus à ce titre, dont, le cas échéant, les subventions, les garanties financières souscrites, les indemnités d’assurance, les aides publiques ou les indemnisations résultant de décisions de justice.

La garantie de l’État peut être accordée à la société Les Mines de potasse d’Alsace jusqu’au 1er janvier 2030, dans la limite d’un montant de 160 millions d’euros.

II.  Le coût des travaux et de la surveillance nécessaires à la sécurité du stockage souterrain en couches géologiques profondes des produits dangereux non radioactifs présents sur le territoire de la commune de Wittelsheim, assurés par la société Les Mines de potasse d’Alsace, est pris en charge par l’État.

À la fin de la période de liquidation de la société Les Mines de potasse d’Alsace, les biens, droits et obligations de la société subsistant à la clôture du compte de liquidation sont transférés à l’État.

III.  L’État est garant de la mise et du maintien en sécurité du stockage mentionné au premier alinéa du I. Il peut faire intervenir à ce titre un établissement mentionné au V de l’article L. 5413 du code de l’environnement.

IV.  Par dérogation au deuxième alinéa de l’article L. 5157 du code de l’environnement, le stockage en couches géologiques profondes des produits dangereux non radioactifs présents sur le territoire de la commune de Wittelsheim est autorisé pour une durée illimitée. L’autorité administrative réglemente l’installation dans les conditions prévues au dernier alinéa de l’article L. 18114 du même code. Les garanties financières mentionnées aux articles L. 5161, L. 54126 et L. 5521 dudit code sont réputées apportées par l’État.

Amendements identiques :

Amendements n° 204 présenté par M. Schellenberger, M. Sermier, M. Kamardine, M. Reiss, M. Jean-Claude Bouchet, M. Hetzel, Mme Audibert, Mme Corneloup, Mme Boëlle, M. Vatin, Mme Louwagie, M. Meyer et Mme Bouchet Bellecourt et  384 présenté par Mme Pires Beaune, M. Jean-Louis Bricout, Mme Rabault, Mme Rouaux et les membres du groupe Socialistes et apparentés.

Supprimer cet article.

Amendement n° 696 présenté par M. Saint-Martin.

À la fin de la première phrase de l’alinéa 1, supprimer le mot :

« amiable ».

Amendement n° 693 présenté par M. Saint-Martin.

À la première phrase de l’alinéa 7, après le mot :

« stockage »

insérer le mot :

« souterrain ».

Article 39 nonies (nouveau)

I.  La gestion et le versement des aides au titre de la participation de la France au projet important d’intérêt européen commun sur l’hydrogène sont confiés à Bpifrance.

II.  Une convention entre l’État et Bpifrance précise les conditions de mise en œuvre des aides, sous le contrôle, au nom et pour le compte de l’État, les modalités d’enregistrement comptable des opérations et les conditions dans lesquelles ces enregistrements sont attestés par un commissaire aux comptes. Elle précise également les modalités de restitution des opérations à l’État, les exigences relatives à leur contrôle et les obligations de conservation et de mise à disposition des pièces justificatives par Bpifrance.

Une convention prévoit une reddition au moins annuelle des comptes.

Une convention définit le mandat de Bpifrance pour assurer le versement des aides, pour procéder aux opérations de gestion courante, notamment le recouvrement, et pour réaliser toutes opérations de maniement des fonds issus de cette activité assurée au nom et pour le compte de l’État, qui demeure le titulaire des droits et obligations nés au titre de ces opérations.

Amendement n° 694 présenté par M. Saint-Martin.

À la première phrase de l’alinéa 2, après le mot :

«convention »

insérer le mot :

« conclue ».

Article 40

I.  La Caisse de la dette publique est autorisée à contracter avec SNCF Réseau tout prêt ou emprunt, en euros, dans la limite de 10 milliards d’euros de capital à rembourser, incluant l’indexation constatée s’agissant des emprunts indexés sur l’inflation.

II.  L’État est autorisé à reprendre, à compter du 1er janvier 2022, les droits et obligations afférents aux contrats d’emprunt contractés auprès de la Caisse de la dette publique par SNCF Réseau, dans la limite de 10 milliards d’euros de capital à rembourser, incluant l’indexation constatée s’agissant des emprunts indexés sur l’inflation.

III.  Les opérations réalisées au titre du II du présent article sont inscrites directement dans le compte de report à nouveau de SNCF Réseau et ne donnent lieu à aucune perception d’impôts, de droits ou de taxes.

Article 41

I.  Dans les conditions prévues à l’article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé, afin de créer un régime juridictionnel unifié de responsabilité des gestionnaires publics et des gestionnaires des organismes relevant du code de la sécurité sociale, à prendre par voie d’ordonnance toutes mesures relevant du domaine de la loi permettant :

 Sans préjudice des dispositions du code pénal, de définir un régime d’infractions financières sanctionnant la faute grave relative à l’exécution des recettes ou des dépenses ou à la gestion des biens des entités publiques ou des organismes relevant du code de la sécurité sociale leur ayant causé un préjudice financier significatif, ainsi que de réformer le régime des autres infractions prévues par le code des juridictions financières et celui de la gestion de fait ;

 D’instaurer l’organisation juridictionnelle suivante pour juger de ces infractions :

a) Au sein de la Cour des comptes, une chambre composée de magistrats de la Cour des comptes et des chambres régionales et territoriales des comptes, compétente en première instance ;

b) Une cour d’appel financière, présidée par le premier président de la Cour des comptes et composée de quatre membres du Conseil d’État, de quatre membres de la Cour des comptes et de deux personnalités qualifiées désignées par le Premier ministre en raison de leur expérience dans le domaine de la gestion publique ;

c) Le Conseil d’État comme juge de cassation ;

 De définir les règles procédurales de ce nouveau régime, en garantissant les droits des justiciables, le caractère suspensif de l’appel ainsi que la célérité des procédures, ainsi que d’adapter le rôle du ministère public et la liste des autorités ou des personnes habilitées à lui déférer des faits ressortissant à ce nouveau régime ;

 De définir le régime des amendes applicables à ces infractions, dont le montant sera fixé en fonction de la rémunération des agents concernés et plafonné au plus à six mois de rémunération, et de définir une peine complémentaire d’interdiction d’exercer les fonctions de comptable ou d’avoir la qualité d’ordonnateur pour une durée déterminée ;

 D’abroger les dispositions relatives à la responsabilité personnelle et pécuniaire des comptables prévues à l’article 60 de la loi de finances pour 1963 (n° 63156 du 23 février 1963) et toute autre disposition législative organisant un régime de responsabilité personnelle et pécuniaire des comptables ;

 De garantir la séparation des ordonnateurs et des comptables et l’effectivité de la vérification par ces derniers de la régularité des opérations de recettes et de dépenses ;

 D’aménager et de modifier toutes les dispositions législatives, notamment celles du code des juridictions financières, pour assurer la mise en œuvre et tirer les conséquences des dispositions prises sur le fondement de cette ordonnance ; d’adapter l’organisation et les procédures applicables devant les juridictions financières pour les simplifier et assurer leur harmonisation avec ce nouveau régime de responsabilité ;

 De prévoir l’adaptation en outremer des dispositions prises sur le fondement des 1° à 7° du présent I.

II.  L’ordonnance prévue au I est prise dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi et entre en vigueur au plus tard le 1er janvier 2023.

III.  Un projet de loi de ratification est déposé devant le Parlement dans un délai de six mois à compter de la publication de l’ordonnance prévue au I.

Amendements identiques :

Amendements n° 67 présenté par Mme Louwagie, M. Sermier, M. Brun, M. Forissier, Mme Valérie Beauvais, Mme Trastour-Isnart, M. Reiss, M. Jean-Claude Bouchet, Mme Bouchet Bellecourt, M. Cordier, M. Cinieri, Mme Audibert, M. Cherpion, M. Bony, M. Hetzel, M. Bourgeaux, M. Ramadier, M. Kamardine, M. Nury, Mme Dalloz, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, M. Descoeur, Mme Poletti, M. Bazin, M. Reda et M. Schellenberger,  337 présenté par Mme Pinel, M. Charles de Courson, M. Castellani, Mme De Temmerman, M. Acquaviva, M. Clément, M. Colombani, Mme Dubié, Mme Frédérique Dumas, M. Falorni, Mme Kerbarh, M. François-Michel Lambert, M. Lassalle, M. Molac, M. Nadot, M. Pancher et M. Simian,  425 présenté par Mme Pires Beaune, M. Jean-Louis Bricout, Mme Rabault, Mme Rouaux, M. Aviragnet, Mme Battistel, Mme Biémouret, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, Mme El Aaraje, M. Faure, M. Garot, M. David Habib, M. Hutin, Mme Jourdan, M. Juanico, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Leseul, Mme Manin, M. Naillet, M. Potier, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Tolmont, Mme Untermaier, Mme Vainqueur-Christophe, M. Vallaud, Mme Victory et les membres du groupe Socialistes et apparentés et  453 présenté par M. Coquerel, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud’homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin et Mme Taurine.

Supprimer cet article.

Amendement n° 339 présenté par M. Charles de Courson, M. Pancher, M. Castellani, Mme De Temmerman, M. Acquaviva, M. Colombani, Mme Frédérique Dumas, M. Lassalle, M. Molac et M. Simian.

À l’alinéa 1, substituer au mot :

« unifié »,

le mot :

« différencié ».

Amendement n° 340 présenté par M. Charles de Courson, M. Pancher, M. Castellani, Mme De Temmerman, M. Acquaviva, M. Colombani, Mme Frédérique Dumas, M. Lassalle, M. Molac et M. Simian.

À l’alinéa 2, après le mot :

« grave »,

insérer les mots : 

« , entendues comme des carences sérieuses dans des contrôles, des omissions ou des négligences répétées, qu’un gestionnaire public raisonnable n’aurait pu commettre, ».

Amendement n° 342 présenté par M. Charles de Courson, M. Pancher, M. Castellani, Mme De Temmerman, M. Acquaviva, M. Colombani, Mme Frédérique Dumas, M. Falorni, M. Lassalle, M. Molac et M. Simian.

À l’alinéa 5, substituer aux mots :

« par le Premier ministre »,

les mots :

« conjointement par le Vice-président du Conseil d’État et par le Premier président de la Cour des comptes ».

Article 41 bis (nouveau)

Le II de l’article 302 D bis du code général des impôts est complété par un j ainsi rédigé :

« j) Pour les besoins de la production des compléments alimentaires, au sens du a de l’article 2 de la directive 2002/46/CE du Parlement européen et du Conseil du 10 juin 2002 relative au rapprochement des législations des États membres concernant les compléments alimentaires, qui répondent aux conditions cumulatives suivantes :

«  ils contiennent de l’alcool éthylique ;

«  l’unité de conditionnement n’excède pas 0,15 litre ;

«  ils sont mis sur le marché en France ou dans un autre État membre de l’Union européenne exigeant que lui soit transmis un modèle de l’étiquetage utilisé. »

Amendement n° 598 présenté par le Gouvernement.

À l’alinéa 5, substituer aux mots :

« ou dans un autre État membre de l’Union européenne exigeant que lui soit transmis un »

les mots :

« dans le respect de la procédure prévue par voie réglementaire relative à l’information de l’administration sur le ».

Article 41 ter (nouveau)

I.  Au premier alinéa du 1° du I de l’article 403 du code général des impôts, le nombre : « 144 000 » est remplacé par le nombre : « 153 000 ».

II.  Le I entre en vigueur à une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure de plus de six mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer le dispositif législatif lui ayant été notifié comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

Article 41 quater (nouveau)

Le I de l’article 128 de la loi n° 20051720 du 30 décembre 2005 de finances rectificative pour 2005 est ainsi modifié :

 Les 4°, 6°, 11°, 16° et 20° sont abrogés ;

 Le début du quarante et unième alinéa est ainsi rédigé : « Le document relatif à la politique mentionnée au 13° comporte également... (le reste sans changement). »

Article 41 quinquies (nouveau)

Le 29° du I de l’article 179 de la loi n° 20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est abrogé.

Amendement n° 701 présenté par Mme Tamarelle-Verhaeghe, M. Michels, Mme Parmentier-Lecocq, Mme Firmin Le Bodo, M. Gouttefarde, M. Maillard, Mme Mauborgne, Mme Pételle, Mme Mireille Robert, M. Studer et Mme Vidal.

Supprimer cet article.

Article 41 sexies (nouveau)

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 28 février 2022, un rapport sur le bilan de l’exécution par l’État de ses engagements relatifs aux échanges de renseignements en matière fiscale, notamment au regard du règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données, et abrogeant la directive 95/46/CE. Ce rapport s’attache notamment au suivi de la mise en œuvre de la recommandation du Comité européen de la protection des données relative à l’évaluation des accords internationaux impliquant un transfert de données à caractère personnel vers des pays tiers dans le domaine fiscal.

II.  AUTRES MESURES

Aide publique au développement

Article 42 A (nouveau)

Le ministre chargé de l’économie est autorisé à souscrire à l’augmentation de capital de la Banque ouest-africaine de développement, dans la limite de 3,5 % du capital de la banque et d’un montant total de parts sujettes à appel de 17,2 millions d’euros.

Ces parts peuvent être appelées dans les conditions fixées par les statuts de la banque.

Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation

Article 42

I.  Le début du dernier alinéa de l’article L. 1252 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre est ainsi rédigé : « La valeur du point de pension est fixée à 15,05 euros au 1er janvier 2022. Elle évolue, dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État, en fonction… (le reste sans changement). »

II.  Le I entre en vigueur le 1er janvier 2022.

Amendement n° 649 présenté par M. Dufrègne, M. Bruneel, M. Brotherson, Mme Buffet, M. Chassaigne, M. Dharréville, Mme Faucillon, M. Jumel, Mme Kéclard-Mondésir, Mme Lebon, M. Lecoq, M. Nilor, M. Peu, M. Fabien Roussel et M. Wulfranc.

Après l’alinéa 1, insérer les deux alinéas suivants : 

« I bis.  Le même article L. 1252 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« « Le ministre chargé des anciens combattants organise tous les deux ans une concertation tripartite chargée d’examiner l’évolution de la valeur du point d’indice de pension militaire d’invalidité par rapport à celle de l’indice des prix à la consommation hors tabac. » »

Amendement n° 427 présenté par M. Jean-Louis Bricout, Mme Pires Beaune, Mme Rabault, Mme Rouaux, M. Aviragnet, Mme Battistel, Mme Biémouret, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, Mme El Aaraje, M. Faure, M. Garot, M. David Habib, M. Hutin, Mme Jourdan, M. Juanico, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Leseul, Mme Manin, M. Naillet, M. Potier, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Tolmont, Mme Untermaier, Mme Vainqueur-Christophe, M. Vallaud, Mme Victory et les membres du groupe Socialistes et apparentés.

Substituer à l’alinéa 1 les deux alinéas suivants :

« I.  Le dernier alinéa de l’article L. 2522 du code des pensions militaires d’invalidité et victimes de guerre est ainsi rédigé :

« La valeur du point de pension est fixée à 15,05 euros au 1er janvier 2022. Elle évolue, dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État, après concertation tripartite relative à l’évolution de la valeur du point d’indice pension militaire d’invalidité par rapport à celle de l’indice des prix à la consommation hors tabac. »

Cohésion des territoires

Article 42 bis (nouveau)

Le chapitre Ier du titre VI du livre VIII du code de la construction et de l’habitation est ainsi modifié :

 Les sections 3 et 4 deviennent respectivement les sections 4 et 5 ;

 La section 3 est ainsi rétablie :

« Section 3

« Aide personnalisÉe au logement

« Art. L. 86151.  Pour l’application de l’article L. 8311 en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte, le 5° est ainsi rédigé :

« “5° Logements-foyers, dès lors qu’ils font l’objet d’une convention dont les conditions sont fixées par voie réglementaire ;”. »

Article 42 ter (nouveau)

I.  Le chapitre II bis du titre Ier de la loi n° 2003710 du 1er août 2003 d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine est ainsi modifié :

 À la seconde phrase du premier alinéa du I de l’article 91, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2026 » ;

 Au premier alinéa de l’article 92, le montant : « 10 milliards d’euros » est remplacé par le montant : « 12 milliards d’euros » et le montant : « 1 milliard d’euros » est remplacé par le montant : « 1,2 milliard d’euros ».

II.  À la première phrase du sixième alinéa de l’article L. 4521 du code de la construction et de l’habitation, l’année : « 2031 » est remplacée par l’année : « 2033 ».

Article 42 quater (nouveau)

I.  L’État compense la perte de recettes supportée par les communes, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et la métropole de Lyon en application des exonérations de taxe foncière sur les propriétés bâties prévues aux articles 1384 A, 1384 C et 1384 D du code général des impôts. Le montant de la compensation est égal, après application de celle prévue aux articles L. 23353, L. 5214232, L. 521535 et L. 521681 du code général des collectivités territoriales, à celui de la perte de recettes supportée par les communes, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et la métropole de Lyon pendant les dix premières années d’exonération.

Cette compensation s’applique au titre des logements ou locaux ayant fait l’objet, entre le 1er janvier 2021 et le 30 juin 2026, de l’une des décisions suivantes :

 Une décision favorable du représentant de l’État dans le département prévue à l’article D. 3313 du code de la construction et de l’habitation ou une décision de subvention prise par le représentant de l’État dans le département prévue à l’article D. 331105 du même code ;

 Une décision favorable de financement du représentant de l’État dans le département prévue à l’article D. 3724 dudit code ;

 Une autorisation de prêt aidé ou une décision attributive de subvention délivrée par le délégué territorial de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine, valant décision au sens du premier alinéa de l’article D. 3313 du même code ;

 La décision d’agrément du représentant de l’État dans le département prévue à l’article D. 3317651 du même code ;

 Un financement à concurrence de plus de 50 % par des subventions versées au titre de la participation des employeurs à l’effort de construction et bénéficiant des dispositions prévues à la seconde phrase du dernier alinéa du A du II de l’article 278 sexies du code général des impôts pour les logements et les locaux qui appartiennent à l’association mentionnée à l’article L. 31334 du code de la construction et de l’habitation ou aux sociétés civiles immobilières dont cette association détient la majorité des parts.

Cette compensation s’applique également lorsque les décisions mentionnées aux 1° à 5° du présent I ont été prises par les collectivités territoriales ou les établissements publics de coopération intercommunale dans le cadre des conventions de délégation de compétences prévues aux articles L. 30151 et L. 30152 du code de la construction et de l’habitation.

II.  Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 30 septembre 2024, un rapport sur l’évaluation des conséquences de la mise en œuvre de la compensation prévue au I du présent article sur la construction de logements sociaux.

Amendement n° 605 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 2, substituer au mot :

« ou »

le mot :

« et ».

Amendement n° 608 présenté par M. Saint-Martin.

I. - À l’alinéa 3, substituer aux mots :

« prévue à l’article D. 3313 du code de la construction et de l’habitation »

les mots :

« pour accorder les subventions et les prêts pour la construction, l’acquisition et l’amélioration des logements locatifs aidés ».

II - En conséquence, à la fin du même alinéa, substituer aux mots :

« prévue à l’article D. 331105 du même code »

les mots :

« pour l’octroi d’une subvention à la création d’un établissement d’hébergement qui fait l’objet d’une convention entre le représentant de l’État dans le département, le délégataire et le gestionnaire pour garantir que cet établissement conserve sa vocation d’hébergement pendant une période minimum de quarante ans ».

Amendement n° 610 présenté par M. Saint-Martin.

À la fin l’alinéa 4, substituer aux mots :

« prévue à l’article D. 372-4 dudit code »

les mots :

« pour l’octroi de subventions et de prêts pour la construction, l’acquisition et l’amélioration des logements locatifs aidés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte ».

Amendement n° 611 présenté par M. Saint-Martin.

À la fin de l’alinéa 5, substituer aux mots :

« au sens du premier alinéa de l’article D. 331-3 du même code »

les mots :

« d’octroi de subventions et de prêts pour la construction, l’acquisition et l’amélioration des logements locatifs aidés  ».

Amendement n° 613 présenté par M. Saint-Martin.

À la fin de l’alinéa 6, substituer aux mots :

« prévue à l’article D. 331-76-5-1 du même code »

les mots :

« pour le financement par prêts conventionnés des opérations de location-accession à la propriété immobilière régies par la loi n° 84-595 du 12 juillet 1984 définissant la location-accession à la propriété ».

Amendement n° 614 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 7, substituer aux mots :

« aux sociétés civiles immobilières » 

les mots :

« à une société civile immobilière ».

Défense

Article 42 quinquies (nouveau)

I.  Une majoration de traitement est versée, dans des conditions fixées par décret, aux fonctionnaires et aux militaires du ministère des armées exerçant une des professions de santé régies par la quatrième partie du code de la santé publique ou celle mentionnée à l’article 44 de la loi  85772 du 25 juillet 1985 portant diverses dispositions d’ordre social au sein des structures mentionnées à l’article L. 63261 du code de la santé publique.

Une indemnité équivalente à la majoration de traitement est versée, dans des conditions fixées par décret, aux agents contractuels de droit public et aux ouvriers des établissements industriels de l’État du ministère des armées exerçant des professions de santé régies par la quatrième partie du même code au sein des structures mentionnées au premier alinéa du présent I.

II.  Le I n’est pas applicable aux personnes qui exercent la profession de médecin, de chirurgiendentiste ou de pharmacien, ni aux internes des hôpitaux des armées, ni aux élèves des écoles du service de santé des armées. Il n’est pas non plus applicable aux personnes exerçant leurs fonctions au sein des hôpitaux des armées mentionnés à l’article L. 61477 du code de la santé publique ou de l’établissement public mentionné à l’article L. 6211 du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre.

III.  La perception de la majoration de traitement mentionnée au I du présent article ouvre droit, pour les fonctionnaires de l’État et les militaires admis à faire valoir leurs droits à la retraite, à un supplément de pension, qui s’ajoute à la pension liquidée en application du code des pensions civiles et militaires de retraite.

IV.  Ce supplément de pension est calculé dans les conditions prévues au I de l’article L. 15 du même code en retenant, au titre du traitement ou de la solde, la majoration de traitement mentionnée au I du présent article correspondant au nombre de points d’indice majoré le plus élevé de la majoration de traitement perçue, en tout ou partie, au moins une fois au cours des six derniers mois précédant la cessation des services valables pour la retraite. Les conditions de jouissance et de réversion de ce supplément de pension sont identiques à celles de la pension elle-même. Ce supplément est revalorisé dans les conditions prévues à l’article L. 16 du code des pensions civiles et militaires de retraite.

V.  La majoration de traitement mentionnée au I du présent article est soumise aux contributions et cotisations prévues à l’article L. 61 du code des pensions civiles et militaires de retraite dans les conditions fixées pour le traitement ou la solde.

VI.  L’indemnité équivalente à cette majoration versée aux ouvriers des établissements industriels de l’État est prise en compte lors de la liquidation de leur pension, dans des conditions analogues à celles définies aux III et IV du présent article. Les modalités de cette prise en compte sont définies par un décret en Conseil d’État.

Amendement n° 284 présenté par M. Saint-Martin.

I.  À l’alinéa 1, substituer aux mots :

« celle mentionnée »,

les mots :

« faisant usage du titre de psychologue mentionné ».

II.  En conséquence, à la fin de la deuxième phrase de l’alinéa 5, supprimer le mot :

« elle-même ».

III.  En conséquence, à la première phrase de l’alinéa 7, substituer aux mots :

« équivalente à cette majoration »,

les mots :

« mentionnée au I du présent article ».

Direction de l’action du Gouvernement

Article 42 sexies (nouveau)

Le II de l’article 1er de la loi  20102 du 5 janvier 2010 relative à la reconnaissance et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français est ainsi modifié :

 À la fin de la deuxième phrase, l’année : « 2021 » est remplacée par l’année : « 2024 » ;

 À la dernière phrase, le mot : « troisième » est remplacé par le mot : « sixième ».

Écologie, développement et mobilité durables

Article 42 septies (nouveau)

Au premier alinéa de l’article 137 de la loi  20171837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018, l’année : « 2020 » est remplacée par l’année : « 2022 » et, à la fin, le montant : « 68,5 millions d’euros » est remplacé par le montant : « 69,7 millions d’euros ».

Article 42 octies (nouveau)

I.  À compter du 1er novembre 2021 et jusqu’au 30 juin 2022, par dérogation à l’article L. 4453 du code de l’énergie, dans sa rédaction antérieure à la loi  20191147 du 8 novembre 2019 relative à l’énergie et au climat, les tarifs réglementés de vente de gaz naturel fournis par Engie sont fixés à leur niveau, toutes taxes comprises, en vigueur au 31 octobre 2021.

Les tarifs réglementés des fournisseurs mentionnés à l’article L. 11154 du code de l’énergie et au III de l’article L. 222431 du code général des collectivités territoriales :

 Peuvent évoluer dans les conditions prévues par le code de l’énergie jusqu’au niveau mentionné au premier alinéa du présent I pour ceux qui lui sont inférieurs ;

 Sont fixés à leur niveau, toutes taxes comprises, en vigueur au 31 octobre 2021 dans les autres cas.

La date du 30 juin 2022 prévue au présent article peut être modifiée par arrêté conjoint des ministres chargés de l’économie et de l’énergie et fixée à une date comprise entre le 30 avril 2022 et le 31 décembre 2022.

II.  À compter de la date mentionnée au dernier alinéa du I, les tarifs réglementés de vente de gaz naturel sont fixés dans les conditions prévues à l’article L. 4453 du code de l’énergie, dans sa rédaction antérieure à la loi  20191147 du 8 novembre 2019 précitée.

Par dérogation, ces tarifs intègrent, à compter de cette même date et pour une période ne pouvant ni excéder douze mois ni aller au-delà du 30 juin 2023, une composante de rattrapage, définie par arrêté conjoint des ministres chargés de l’économie et de l’énergie, permettant de couvrir les pertes de recettes supportées par les fournisseurs de gaz naturel fournissant aux tarifs réglementés de vente de gaz naturel résultant du I du présent article.

Si le niveau des tarifs qui résulte de la formule tarifaire au premier jour du mois suivant la date mentionnée au dernier alinéa du même I augmenté de la composante de rattrapage excède, selon le cas, le niveau des tarifs mentionnés aux premier ou deuxième alinéas dudit I, les ministres chargés de l’économie et de l’énergie fixent, par arrêté conjoint, une composante de rattrapage inférieure. Le niveau de cette composante ne peut excéder l’écart, s’il est positif, entre, selon le cas, le niveau des tarifs mentionnés aux mêmes premier ou deuxième alinéas et le niveau des tarifs qui résulte de la formule tarifaire au premier jour du mois suivant la date mentionnée au dernier alinéa du I. Il est nul sinon.

III.  Les pertes de recettes supportées entre le 1er novembre 2021 et la date mentionnée au dernier alinéa du I par les fournisseurs de gaz naturel fournissant aux tarifs réglementés de vente de gaz naturel, calculées comme étant la différence entre les revenus générés par l’application des tarifs réglementés qui auraient été appliqués en l’absence des dispositions du même I et les revenus générés par l’application des tarifs effectivement appliqués en application de ces mêmes dispositions, constituent des charges imputables aux obligations de service public, au sens des articles L. 12135 et L. 12136 du code de l’énergie. Ces charges, diminuées des recettes supplémentaires perçues dans le cadre du rattrapage prévu au II du présent article, sont compensées selon les modalités prévues aux articles L. 12137 à L. 12141 du code de l’énergie, en tenant compte de l’acompte versé en application du second alinéa du présent III, dans la limite de la couverture des coûts d’approvisionnement effectivement supportés approuvés par la Commission de régulation de l’énergie lors de l’établissement de la formule tarifaire, pour les clients concernés sur la période mentionnée au présent alinéa.

Par dérogation aux modalités prévues aux articles L. 12137 à L. 12141 du code de l’énergie, les fournisseurs de gaz naturel dont moins de 300 000 clients sont concernés par le premier alinéa du présent III ou le IV déclarent à la Commission de régulation de l’énergie, avant le 10 janvier 2022, leurs pertes de recettes mentionnées au premier alinéa du présent III constatées sur 2021 et leurs pertes de recettes prévisionnelles jusqu’à la fin de la période mentionnée au même premier alinéa. Ces déclarations font l’objet d’une certification par leur commissaire aux comptes ou par leur comptable public le cas échéant. Une délibération de la Commission de régulation de l’énergie évalue, avant le 1er février 2022, le montant de ces pertes. Les pertes constatées sur 2021 font l’objet d’un acompte sur les compensations de charges de ces fournisseurs, versé avant le 28 février 2022. Par dérogation, la Commission de régulation de l’énergie peut proposer un acompte supérieur, dans la limite des pertes prévisionnelles jusqu’à la fin de la période mentionnée audit premier alinéa, si cellesci sont de nature à compromettre la viabilité économique du fournisseur, notamment au regard de leurs conséquences sur sa trésorerie.

IV.  Les pertes de recettes supportées par les fournisseurs de gaz naturel proposant des offres de marché aux clients mentionnés au 2° du V de l’article 63 de la loi  20191147 du 8 novembre 2019 précitée et dont les stipulations contractuelles relatives aux modalités de détermination du prix de la fourniture prévoient que celui-ci est directement indexé sur les tarifs réglementés de vente de gaz naturel, calculées comme étant la différence entre les revenus générés par les tarifs qui auraient été appliqués en l’absence des dispositions du I du présent article et les revenus générés par l’application des tarifs effectivement appliqués en application du même I, diminuées des recettes supplémentaires perçues dans le cadre du rattrapage prévu au II, sont compensées dans les conditions prévues au III, dans la limite de la couverture des coûts d’approvisionnement effectivement supportés pour les clients concernés sur la période mentionnée au premier alinéa du même III.

Cette compensation s’applique à leurs contrats en vigueur au 31 octobre 2021 et dès lors que les conditions contractuelles relatives à la détermination du prix de la fourniture ne sont pas modifiées, à l’initiative du fournisseur, dans une mesure qui conduise à ce qu’il excède le niveau des tarifs réglementés de vente de gaz naturel fournis par Engie, que le fournisseur n’a pas procédé, à son initiative, à la résiliation du contrat pour une autre cause que le nonpaiement de facture, jusqu’à la fin de la période mentionnée au deuxième alinéa du II, et que le fournisseur n’a pas entrepris de démarche ciblée trois mois avant cette échéance pour inciter son client à changer d’offre.

Elle s’applique également à tous les fournisseurs de gaz naturel proposant des offres de marché aux clients mentionnés au 2° du V de l’article 63 de la loi n° 20191147 du 8 novembre 2019 précitée, pour les contrats conclus sur la période mentionnée au premier alinéa du III du présent article, dès lors que les stipulations contractuelles relatives aux modalités de détermination du prix de la fourniture lié à la consommation prévoient qu’il est directement indexé sur les tarifs réglementés de vente de gaz naturel et qu’il n’est pas supérieur à ceux-ci, sous réserve des conditions mentionnées au deuxième alinéa du présent IV. Les fournisseurs de gaz naturel proposant des offres de marché aux clients mentionnés au 2° du V de l’article 63 de la loi  20191147 du 8 novembre 2019 précitée doivent pouvoir proposer des offres compétitives par rapport au niveau du tarif réglementé de vente de gaz naturel prévu au I du présent article.

V.  Pour la bonne application des III et IV du présent article et pour garantir la transparence pour les acteurs de marché qui utilisent ces barèmes comme indices de référence pour leurs contrats en offre de marché à destination des clients autres que ceux mentionnés au 2° du V de l’article 63 de la loi  20191147 du 8 novembre 2019 précitée, pendant la période mentionnée au premier alinéa du III du présent article, les entreprises mentionnées au I adressent à la Commission de régulation de l’énergie, dans les conditions prévues aux premier et deuxième alinéas de l’article R. 4455 du code de l’énergie, les barèmes tels qu’ils résulteraient de leur formule tarifaire applicable au 1er juillet 2021.

La Commission de régulation de l’énergie publie les barèmes mentionnés au premier alinéa du présent V et ceux applicables aux clients mentionnés au IV résultant de l’application du I.

Amendement n° 446 présenté par M. Coquerel, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud’homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin et Mme Taurine.

Supprimer cet article.

Amendement n° 257 présenté par M. Saint-Martin.

À la fin de l’alinéa 3, substituer aux mots :

« pour ceux qui lui sont inférieurs »,

les mots :

« lorsqu’ils sont inférieurs à ce niveau ».

Amendement n° 258 présenté par M. Saint-Martin.

I. – À l’alinéa 6, substituer aux mots :

« mentionnée au »,

les mots :

« fixée en application du ».

II.  En conséquence, procéder à la même substitution aux première et deuxième phrases de l’alinéa 8 et à la première phrase de l’alinéa 9.

Amendement n° 259 présenté par M. Saint-Martin.

I.  À la première phrase de l’alinéa 9, substituer aux deux occurrences des mots :

« générés par »

les mots :

« provenant de ».

II.  En conséquence, à l’alinéa 11 substituer aux mots :

« générés par les »

les mots :

« provenant des ».

III. – En conséquence, au même alinéa, substituer à la seconde occurrence des mots :

« générés par »

les mots :

« provenant de ».

Amendement n° 260 présenté par M. Saint-Martin.

I. – À la seconde phrase de l’alinéa 9, après le mot :

« concernés »,

insérer le signe :

« , ».

II. – En conséquence, à la fin de la deuxième phrase de l’alinéa 10, substituer aux mots :

« par leur comptable public le cas échéant »,

les mots :

« , le cas échéant, par leur comptable public ».

III.  En conséquence, à l’alinéa 14, substituer aux mots :

« la bonne »

le mot :

« l’ ».

Amendement n° 262 rectifié présenté par M. Saint-Martin.

I- Substituer à l’alinéa 12 les quatre alinéas suivants :

« Cette compensation s’applique à leurs contrats en vigueur au 31 octobre 2021 et dès lors que :

«  Les conditions contractuelles relatives à la détermination du prix de la fourniture ne sont pas modifiées, à l’initiative du fournisseur, dans une mesure qui conduise à ce que ce prix excède le niveau des tarifs réglementés de vente de gaz naturel fournis par Engie ;

«  Le fournisseur n’a pas procédé, à son initiative, à la résiliation du contrat pour une autre cause que le nonpaiement de facture, jusqu’à la fin de la période mentionnée au deuxième alinéa du II ;

«  Le fournisseur n’a pas entrepris de démarche ciblée trois mois avant cette échéance pour inciter son client à changer d’offre. »

« II. - En conséquence, à la première phrase de l’alinéa 13, substituer aux mots :

« deuxième alinéa »,

Les mots :

« 1° à 3° ».

Amendement n° 897 présenté par le Gouvernement.

Compléter cet article par les huit alinéas suivants :

« VI.  En 2022, par dérogation aux articles L. 3374 et suivants du code de l’énergie, si les propositions motivées de tarifs réglementés de vente d’électricité de la Commission de régulation de l’énergie conduisent à ce que les tarifs dits « bleu » applicables aux consommateurs résidentiels tels que définis à l’article R. 33718 du code de l’énergie, majorés des taxes applicables après application des dispositions de [l’article 8 quinquies] de la présente loi, excèdent de plus de 4 % ceux applicables au 31 décembre 2021, majorés des taxes applicables à cette date, les ministres chargés de l’économie et de l’énergie peuvent s’opposer à ces propositions motivées de la Commission de régulation de l’énergie prises en l’application de l’article L. 3374 du code de l’énergie et fixer, par arrêté conjoint, un niveau de tarifs inférieur afin de répondre à l’objectif de stabilité des prix. Le cas échéant, par dérogation aux articles L. 33710 et suivants du code de l’énergie, les ministres chargés de l’économie et de l’énergie peuvent s’opposer aux propositions motivées de la Commission de régulation de l’énergie prises en l’application de l’article L. 33710 du code de l’énergie relatif aux tarifs de cession aux entreprises locales de distribution et fixer, par arrêté conjoint, un niveau de tarifs inférieur. La Commission de régulation de l’énergie transmet à cet effet les données nécessaires à la fixation de ces tarifs.

« VII.  À compter de leur première évolution de l’année 2023, les tarifs réglementés de vente d’électricité dits « bleus » applicables aux consommateurs résidentiels tels que définis à l’article R. 33718 du code de l’énergie intègrent une composante de rattrapage, sur 12 mois, permettant de couvrir les pertes de recettes supportées par l’entreprise « Electricité de France » résultant de l’écart entre le niveau des tarifs réglementés de vente d’électricité dits « bleus » proposé par la Commission de régulation de l’énergie et le niveau des mêmes tarifs fixé par les ministres chargés de l’économie et de l’énergie au titre du VI du présent article.

« À compter de la même date, les tarifs de cession tels que définis à l’article R. 33726 du code de l’énergie intègrent une composante de rattrapage, sur 12 mois, permettant de couvrir les pertes de recettes supportées par l’entreprise « Electricité de France » résultant de l’écart entre le niveau des tarifs de cession proposé par la Commission de régulation de l’énergie et le niveau des mêmes tarifs fixé par les ministres chargés de l’économie et de l’énergie au titre du VI du présent article.

« VIII.  Les pertes de recettes, supportées entre l’entrée en vigueur des tarifs mentionnés au VI et leur première évolution de l’année 2023 par les fournisseurs d’électricité mentionnés à l’article L. 11154 du code de l’énergie pour leurs offres aux tarifs réglementés de vente et par les fournisseurs d’électricité pour leurs offres de marché, constituent des charges imputables aux obligations de service public au sens de l’article L. 1216 du code de l’énergie compensées par l’État. Ces pertes de recettes sont calculées par application d’un montant unitaire en €/MWh aux volumes livrés aux clients résidentiels en offre de marché par les fournisseurs d’électricité et aux tarifs réglementés pour les fournisseurs d’électricité mentionnés à l’article L. 11154 du code de l’énergie, entre l’entrée en vigueur des tarifs mentionnés au VI et leur première évolution de l’année 2023. Le montant unitaire est calculé comme la différence en €/MWh entre le prix moyen hors taxes résultant de l’application des tarifs dits « bleus » aux clients résidentiels en France Métropolitaine continentale qui auraient été appliqués en l’absence des dispositions du VI du présent article et le prix moyen hors taxes résultant de l’application des tarifs dits « bleus » aux clients résidentiels en France Métropolitaine continentale effectivement appliqués en application du même VI.  Pour les fournisseurs d’électricité mentionnés à l’article L. 11154 du code de l’énergie, les charges qui résultent de ces pertes de recettes sont diminuées des sommes résultant de l’application des tarifs de cession qui auraient été appliqués en l’absence des dispositions du VI du présent article et les tarifs de cession effectivement appliqués en application du même VI. 

« Cette compensation s’applique aux volumes livrés aux tarifs réglementés de vente d’électricité des fournisseurs mentionnés à l’article L. 11154 du code de l’énergie et aux volumes livrés en offres de marché aux clients résidentiels sur la période entre l’entrée en vigueur des tarifs mentionnés au VI et leur première évolution de l’année 2023.

« IX. – Les fournisseurs d’électricité mentionnés à l’article L. 11154 du code de l’énergie et les fournisseurs d’électricité proposant des offres de marché sont redevables à l’État d’un versement calculé par application d’un montant unitaire en €/MWh appliqué aux volumes livrés aux clients résidentiels aux tarifs réglementés pour les fournisseurs d’électricité mentionnés à l’article L. 11154 du code de l’énergie et aux volumes livrés aux clients résidentiels en offre de marché entre la première évolution des tarifs réglementés de vente d’électricité de l’année 2023 et leur première évolution de l’année 2024. Le montant unitaire est calculé comme la différence en €/MWh entre le prix moyen hors taxes résultant de l’application des tarifs dits « bleus » aux clients résidentiels en France Métropolitaine continentale qui auraient été appliqués en l’absence des dispositions du VII du présent article et le prix moyen hors taxes résultant de l’application des tarifs dits « bleus » aux clients résidentiels en France Métropolitaine effectivement appliqués en application du même VII. Pour les fournisseurs d’électricité mentionnés à l’article L. 11154 du code de l’énergie, ce versement est diminué des sommes résultant de l’application des tarifs de cession qui auraient été appliqués en l’absence des dispositions du VII du présent article et les tarifs de cession effectivement appliqués en application du même VII. 

« X. – Par dérogation aux modalités prévues aux articles L. 1219 à L. 12128 du code de l’énergie, au plus tard un mois après l’entrée en vigueur des tarifs mentionnés au VI, les fournisseurs mentionnés au 1er alinéa du VIII ayant moins de 1 000 000 de clients résidentiels déclarent à la Commission de régulation de l’énergie leurs pertes de recettes prévisionnelles mentionnées au 1er alinéa du présent VIII. Ces déclarations font l’objet d’une certification par leur commissaire aux comptes ou par leur comptable public le cas échéant. Une délibération de la Commission de régulation de l’énergie évalue, au plus tard deux mois après l’entrée en vigueur des tarifs mentionnés au VI, le montant de ces pertes. Ce montant fait l’objet d’un acompte sur les compensations de charges de ces fournisseurs, versé au plus tard trois mois après l’entrée en vigueur des tarifs mentionnés au VI.

« XI. – La différence entre, d’une part, la compensation des pertes de recettes mentionnées au VIII, en tenant compte de l’acompte prévu au X, et, d’autre part, le versement dû à l’État prévu au IX est compensée à partir de 2023 selon les modalités prévues aux articles L. 12137 à L. 12141 du code de l’énergie. Le cas échéant, les sommes sont déduites de la compensation au titre des charges de service public de l’énergie qui leur est versée en application des articles L. 1216 et suivants du code de l’énergie. »

Sous-amendement n° 937 présenté par M. Saint-Martin.

À la dernière phrase de l’alinéa 8, substituer aux mots :

« acompte sur les »

les mots :

« versement au titre des ».

Économie

Article 42 nonies (nouveau)

L’article L. 1228 du code de l’énergie, dans sa rédaction résultant de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, est ainsi modifié :

 Au 3 du III, le mot : « Londres » est remplacé par le mot : « Amsterdam » ;

 Le 2 du VII est ainsi modifié :

a) Au début du b, le mot : « Ou » est remplacé par le mot : « Et » ;

b) Le c est abrogé ;

 Après le IX, il est inséré un IX bis ainsi rédigé :

« IX bis.  1. À compter du 1er janvier 2022, l’aide mentionnée au I est complétée, chaque année, par une avance au titre des coûts supportés au cours de la même année. Cette avance ne peut excéder 24,45 % du montant de l’aide à verser au titre de l’année en cours.

« 2. Le montant de l’avance mentionnée au I est assis sur les coûts des quotas du système européen d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre répercutés sur les prix de l’électricité. Ces coûts sont calculés en effectuant le produit des facteurs suivants :

« a) Le facteur d’émission de l’électricité consommée en France, en tonnes de dioxyde de carbone par mégawattheure, défini au a du 1 du III ;

« b) Le prix à terme des quotas du système d’échange de quotas d’émission fixé par arrêté des ministres chargés de l’énergie, de l’industrie et du budget par référence à la moyenne arithmétique, en euros par tonne de dioxyde de carbone, des prix à terme à un an quotidiens des quotas d’émission pratiqués pour les livraisons effectuées, au cours vendeurs de clôture, en décembre de l’année pour laquelle l’avance est accordée, observés sur la plateforme Intercontinental Exchange basée à Amsterdam entre le 1er janvier et le 30 septembre de l’année précédente ;

« c) Le volume de l’électricité éligible observé au cours de l’année précédente.

« 3. L’avance ne peut couvrir les coûts résiduels mentionnés au VI.

« 4. L’avance est déduite du montant de l’aide devant être versée l’année qui suit celle pour laquelle l’avance est accordée. En cas de tropperçu, elle donne lieu à un remboursement par l’entreprise bénéficiaire. »

Amendement n° 642 présenté par M. Coquerel, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud’homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin et Mme Taurine.

Supprimer cet article.

Amendement n° 494 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 9, substituer aux mots :

« a du I »,

le chiffre :

« 2 ».

Article 42 decies (nouveau)

Le code des postes et des communications électroniques est ainsi modifié :

 L’article L. 22 est ainsi rédigé :

« Art. L. 22.  I.  Le prestataire du service universel postal reçoit de l’État une compensation au titre de sa mission de service universel postal définie aux articles L. 1 et R. 1, dans les conditions fixées par le contrat d’entreprise prévu à l’article 9 de la loi  90568 du 2 juillet 1990 relative à l’organisation du service public de la poste et à France Télécom.

« II.  Chaque année, l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse évalue le coût net du service universel postal. Le prestataire du service universel postal transmet à l’autorité, à sa demande, les informations et les documents comptables nécessaires à cette évaluation.

« Un décret en Conseil d’État, pris après avis de l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse et de la Commission supérieure du numérique et des postes, précise la méthode d’évaluation utilisée pour le calcul du coût net de la mission de service universel postal.

« L’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse, après avis de la Commission supérieure du numérique et des postes, remet chaque année au Gouvernement et au Parlement un rapport sur le coût net du service universel postal. » ;

 Après le 5° de l’article L. 52, il est inséré un  bis ainsi rédigé :

«  bis Évalue le coût net de la mission de service universel postal mentionnée à l’article L. 22 dont est chargé le prestataire du service universel ; ».

Amendement n° 495 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 3, substituer aux mots :

« aux articles L. 1 et R. 1 »

les mots :

« à l’article L. 1 et par les textes pris pour son application ».

Amendement n° 496 présenté par M. Saint-Martin.

À la seconde phrase de l’alinéa 4, substituer aux mots :

« sa demande », 

les mots :

« la demande de celle-ci ».

Amendement n° 497 présenté par M. Saint-Martin.

I. – À l’alinéa 8, supprimer les mots :

« de service universel postal ».

II. – En conséquence, compléter le même alinéa par le mot :

« postal ».

Article 42 undecies (nouveau)

Au huitième alinéa, à la première phrase du neuvième alinéa ainsi qu’aux douzième et treizième alinéas du III de l’article 46 de la loi  20051719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006, la date : « 31 décembre 2021 » est remplacée par la date : « 30 juin 2022 ».

Article 42 duodecies (nouveau)

Le I de l’article 179 de la loi  20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est complété par un 30° ainsi rédigé :

« 30° Un rapport sur les activités de la société anonyme Bpifrance mentionnée à l’article 6 de l’ordonnance n° 2005722 du 29 juin 2005 relative à la Banque publique d’investissement, de toutes ses filiales directes et indirectes et de l’établissement public industriel et commercial Bpifrance, ciaprès dénommés “Bpifrance”, pour les activités qui sont financées par dotations de l’État. Les activités de Bpifrance qui ne peuvent être rendues publiques du fait de contraintes liées au secret des affaires ainsi que les informations dont la présentation pourrait porter atteinte aux intérêts financiers de Bpifrance sont exclues du périmètre de ce rapport.

« Il présente notamment les informations suivantes relatives au dernier exercice clos :

« a) Le montant de prise en garantie, au 31 décembre, des principaux fonds de garantie actifs et bénéficiaires de dotations de l’État, gérés par Bpifrance pour son compte propre ou pour le compte de tiers, rapporté à la dotation totale de ces fonds, ainsi que les éventuels reliquats sis sur ces fonds ; le niveau d’encours des produits qui leur sont adossés ainsi qu’un résumé des flux ayant affecté en crédit ou en débit le niveau de ces fonds au cours de l’exercice précédent, en particulier lorsque ces flux traduisent des redéploiements intervenus entre fonds de garantie ;

« b) Une synthèse des flux financiers intervenus entre l’État et Bpifrance, ainsi qu’une analyse des flux financiers intervenus entre entités au sein du groupe, notamment pour ce qui concerne la distribution de dividendes ou l’octroi de prêts ou de lignes de trésorerie et leur contribution éventuelle au financement de l’activité de Bpifrance ;

« c) Une liste des dispositifs mis en œuvre par Bpifrance au nom et pour le compte de l’État et financés sur dotations publiques, notamment dans le cadre du plan de relance de l’économie, des programmes d’investissements d’avenir ou du plan France 2030, ainsi qu’une synthèse de leur mise en œuvre ;

« d) La rémunération perçue par Bpifrance pour la gestion des dispositifs confiés par l’État, avec une analyse synthétique de l’adéquation de celle-ci aux moyens déployés par Bpifrance dans ce cadre, qu’ils soient opérationnels, humains ou financiers, au cours de l’exercice précédent ;

« e) Un état financier synthétique au 31 décembre des fonds d’investissements financés par une dotation publique et gérés par Bpifrance, faisant état de la dotation totale de ces fonds, du montant des engagements déjà pris par Bpifrance dans le cadre de leur gestion et du total des décaissements réalisés depuis leur création ;

« f) La liste des participations financières significatives détenues dans des entreprises au sein du portefeuille du groupe au 31 décembre, les évolutions notables de la composition de ce portefeuille ainsi qu’une analyse synthétique de l’exposition de ce portefeuille aux principaux risques de marché. »

Amendement n° 498 présenté par M. Saint-Martin.

Au début de l’alinéa 3, substituer au mot : 

 « Il »

 les mots :

« Ce rapport ».

Amendement n° 499 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 4, substituer au mot : 

« bénéficiaires »

 le mot :

 « bénéficiant ».

Enseignement scolaire

Article 42 terdecies (nouveau)

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 30 juin 2022, un rapport qui évalue le coût des décharges d’enseignement pour les directeurs d’école, en fonction des spécificités de l’école.

Investir pour la France de 2030

Article 42 quaterdecies (nouveau)

L’article 8 de la loi n° 2010237 du 9 mars 2010 de finances rectificative pour 2010 est ainsi modifié :

 Le A du I est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « “Investissements d’avenir” » sont remplacés par les mots : « “Investir pour la France de 2030” » ;

b) Au dernier alinéa, les mots : « du programme » sont remplacés par les mots : « des programmes » ;

 Le B du même I est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « du programme d’investissements d’avenir » sont remplacés par les mots : « des programmes mentionnés au A du présent I » ;

b) Le 1° est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les programmes peuvent, de manière complémentaire, financer des projets de développement et de transformation de la base industrielle du pays ; »

 Le A du II est ainsi modifié :

a) Au 4°, après le mot : « évaluation », sont insérés les mots : « , a priori, en cours de déploiement et a posteriori, » ;

b) Au 7°, les mots : « “Investissements d’avenir” » sont remplacés par les mots : « “Investir pour la France de 2030” » ;

 À la première phrase du dernier alinéa du III, les mots : « du programme » sont remplacés par les mots : « des programmes » ;

 Au premier alinéa du IV, les mots : « le programme » sont remplacés par les mots : « les programmes » et les mots : « du programme » sont remplacés par les mots : « des programmes ».

Amendement n° 447 présenté par Mme Rubin, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud’homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, M. Ruffin et Mme Taurine.

Supprimer cet article.

Justice

Article 44

La loi  91647 du 10 juillet 1991 relative à l’aide juridique est ainsi modifiée :

 À la fin de la seconde phrase du troisième alinéa de l’article 27, les mots : « 2021, à 34  » sont remplacés par les mots : « 2022, à 36  » ;

 Après le mot : « résultant », la fin de l’article 692 est ainsi rédigée : « de la loi      du      de finances pour 2022, sous réserve des adaptations suivantes. »

Article 44 bis (nouveau)

I.  Il est créé une réserve de protection judiciaire de la jeunesse composée de citoyens volontaires et de personnels retraités de la fonction publique âgés de soixantequinze ans au plus.

Ils peuvent être recrutés par le directeur et les directeurs interrégionaux de la protection judiciaire de la jeunesse ou par le directeur général de l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse, en fonction des besoins, afin d’offrir une assistance dans la mise en œuvre d’actions éducatives, de formation et de mentorat des personnels et d’études pour l’accomplissement des missions de la protection judiciaire de la jeunesse.

Nul ne peut être admis dans la réserve s’il a fait l’objet :

 D’une condamnation à la perte de ses droits civiques ou à l’interdiction d’exercer un emploi public ;

 D’une peine criminelle ou correctionnelle inscrite au bulletin  2 du casier judiciaire ;

 Pour un agent public en activité ou retraité, d’une sanction disciplinaire pour des motifs incompatibles avec l’exercice des missions prévues au premier alinéa du présent I.

Les réservistes sont soumis aux obligations prévues par les dispositions générales de la loi  83634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires et bénéficient, le cas échéant, des dispositions prévues aux articles 11 et 11 bis A de la même loi.

Les fonctionnaires civils, les magistrats et les militaires, en activité ou retraités, sont soumis aux dispositions du code des pensions civiles et militaires de retraite, notamment, s’agissant des personnels retraités, celles relatives au cumul de pensions avec des rémunérations d’activité ou d’autres pensions. Les autres réservistes sont soumis au code de la sécurité sociale, notamment, s’agissant des personnels retraités, celles relatives au cumul de pensions avec des rémunérations d’activité ou d’autres pensions.

II.  Les réservistes volontaires doivent remplir des conditions d’aptitude fixées par arrêté du ministre de la justice. Ceux dont la candidature a été acceptée souscrivent un engagement contractuel d’une durée minimale d’un an renouvelable. Ils accomplissent les missions qui leur sont confiées dans la limite de cent cinquante jours par an. Si le réserviste ne remplit plus les conditions d’aptitude requises pour intégrer la réserve ou en cas de nonrespect des obligations prévues par le contrat d’engagement, l’administration peut mettre fin au contrat ou le suspendre, sans condition de préavis.

III.  Les réservistes participent, à leur demande ou à celle de l’administration, aux actions de formation ou de perfectionnement assurées par l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse, les services déconcentrés ou tout autre organisme public ou privé de formation.

IV.  Le réserviste exerçant des fonctions salariées qui, pendant son temps de travail, effectue les missions prévues au I au titre de la réserve de protection judiciaire de la jeunesse doit obtenir l’accord exprès de son employeur.

V.  Les activités accomplies au titre de la réserve sont indemnisées. Le montant de l’indemnité perçue est fixé par arrêté conjoint du ministre de la justice et des ministres chargés du budget et de la fonction publique.

VI.  L’indemnité journalière de réserve est attribuée aux réservistes après service fait et couvre tous les frais et sujétions directement liés aux périodes d’emploi et de formation dans la réserve de protection judiciaire de la jeunesse, à l’exception des frais de déplacement. Chaque ordre de rappel des réservistes ouvre droit au remboursement des frais de déplacement et de séjour, dans les conditions prévues par la réglementation applicable aux fonctionnaires de l’État.

Dans le cas où le réserviste exerce une activité salariée, son contrat de travail est suspendu pendant la période où il effectue des missions au titre de la réserve de protection judiciaire de la jeunesse. Toutefois, cette période est considérée comme une période de travail effectif pour les avantages légaux et conventionnels en matière d’ancienneté, d’avancement, de congés payés et de droits aux prestations sociales.

Pendant la période d’activité dans la réserve, l’intéressé bénéficie, pour lui-même et ses ayants droit, dans les conditions prévues à l’article L. 1618 du code de la sécurité sociale, des prestations des assurances maladie, maternité, invalidité et décès du régime de sécurité sociale dont il relève en dehors de son service dans la réserve.

Aucun licenciement ou déclassement professionnel ni aucune sanction disciplinaire ne peut être prononcé à l’encontre d’un réserviste en raison des absences résultant du présent article.

VII.  Un rapport d’évaluation du dispositif est présenté au Parlement deux ans après la mise en place de la réserve de protection judiciaire de la jeunesse afin de confirmer la pérennisation du dispositif.

VIII.  Un décret précise les modalités d’application du présent article.

Amendement n° 205 présenté par M. Saint-Martin.

Au début de l’alinéa 2, substituer au mot :

« Ils »

les mots :

« Les réservistes ».

Amendement n° 206 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 2, substituer à la dernière occurrence du mot :

« et »

les mots :

« ainsi que dans la réalisation ».

Amendement n° 207 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 6, substituer au mot :

« premier »

le mot :

« deuxième ».

Amendement n° 208 présenté par M. Saint-Martin.

À la première phrase de l’alinéa 8, après la première occurrence du mot :

« retraités, »,

insérer les mots :

« recrutés en qualité de réserviste ».

Amendement n° 209 présenté par M. Saint-Martin.

I.  À la première phrase de l’alinéa 8, après la seconde occurrence du mot :

« ou »,

insérer le mot :

« avec ».

II.  En conséquence, à la seconde phrase du même alinéa, procéder à la même insertion.

Amendement n° 210 présenté par M. Saint-Martin.

À la dernière phrase de l’alinéa 9, substituer aux mots :

« en cas de non-respect des »

les mots :

« s’il ne respecte pas les ».

Amendement n° 211 présenté par M. Saint-Martin.

À la première phrase de l’alinéa 13, après la deuxième occurrence du mot :

« et »,

insérer les mots :

« toutes les ».

Amendement n° 212 présenté par M. Saint-Martin.

Rédiger ainsi le début de l’alinéa 16 :

« Aucune sanction ni aucun licenciement ou déclassement professionnel ne peut être prononcé à... (le reste sans changement) ».

Amendement n° 213 présenté par M. Saint-Martin.

Rédiger ainsi l’alinéa 17 :

« VII.  Deux ans après la mise en place de la réserve de protection judiciaire de la jeunesse, un rapport est présenté au Parlement afin d’évaluer l’efficacité de ce dispositif. »

Outre-mer

Article 44 ter (nouveau)

Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport visant à évaluer l’activité d’accompagnement et d’insertion des étudiants ultramarins par l’Agence de l’outremer pour la mobilité, en particulier le dispositif « passeport pour la mobilité de la formation professionnelle », au regard du contexte d’exode massif de la jeunesse des territoires des outre-mer.

Amendement n° 833 présenté par M. Saint-Martin.

Après le mot :

« regard », 

rédiger ainsi la fin de cet article :

« du départ durable et parfois définitif des jeunes ultramarins de leur territoire à l’occasion de leurs études ou de leur formation professionnelle. »

Relations avec les collectivités territoriales

Article 45

L’article L. 333410 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

 Au premier alinéa, les mots : « de métropole et d’outremer, de la métropole de Lyon, de la collectivité de Corse, » et les mots : « de Guyane, de Martinique, » sont supprimés ;

 Le I est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi rédigé :

« I.  Cette dotation est attribuée, sous forme de subventions, par le représentant de l’État dans la région ou la collectivité régie par l’article 73 de la Constitution, dans un objectif de cohésion des territoires. Elle est répartie sous la forme d’enveloppes régionales et constituée de la somme de deux fractions : » ;

b) Le 1° est ainsi modifié :

 le premier alinéa est ainsi rédigé :

«  À hauteur de 77 % du montant de la dotation après prélèvement des quotesparts prévues au I bis, la première fraction est calculée : » ;

 le deuxième alinéa est supprimé ;

 avant le dernier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

«  la longueur de voirie prise en compte est appréciée au 1er janvier de la pénultième année. » ;

 le dernier alinéa est supprimé ;

c) Le 2° est ainsi rédigé :

«  À hauteur de 23 % du montant de la dotation après prélèvement des quotesparts prévues au I bis, la seconde fraction est constituée de la somme, au niveau régional, de parts départementales.

« Une part est calculée pour chaque département, sous réserve que son potentiel fiscal par habitant ne soit pas supérieur au double du potentiel fiscal moyen par habitant de l’ensemble des départements et que son potentiel fiscal par kilomètre carré ne soit pas supérieur au double du potentiel fiscal moyen par kilomètre carré de l’ensemble des départements. Pour chacun de ces départements, la part calculée est égale au produit :

« a) Du rapport entre le potentiel fiscal moyen par habitant de l’ensemble des départements et son potentiel fiscal par habitant, ce rapport ne pouvant excéder 2 ;

« b) Et du rapport entre le potentiel fiscal moyen par kilomètre carré de l’ensemble des départements et son potentiel fiscal par kilomètre carré, sans que ce rapport puisse excéder 10. » ;

 Après le I, il est inséré un I bis ainsi rédigé :

« I bis.  Pour les collectivités de SaintMartin, de SaintPierreetMiquelon et de SaintBarthélemy, les subventions au titre de cette dotation sont attribuées par le représentant de l’État dans ces collectivités, dans un objectif de cohésion des territoires.

« Ces collectivités bénéficient d’une quotepart égale, pour chacune d’elles, au produit du montant total de la dotation par le rapport, majoré de 10 %, entre la population de chacune de ces collectivités et la population nationale, sans que l’enveloppe ainsi calculée puisse être inférieure à 95 % du montant attribué l’année précédente. »

Amendement n° 602 présenté par M. Naegelen et M. Zumkeller.

À la première phrase de l’alinéa 5, substituer aux mots : 

« le représentant de l’État dans la région ou la collectivité régie par l’article 73 de la Constitution » 

les mots :

« une commission composée selon les dispositions prévues à l’article L. 233437 du code général des collectivités territoriales ».

Article 45 bis (nouveau)

I.  Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

 L’article L. 233436 est ainsi modifié :

a) Le troisième alinéa est ainsi rédigé :

« Ces subventions doivent être notifiées, pour au moins 80 % du montant des crédits répartis au profit du département pour l’exercice en cours, au cours du premier semestre de l’année civile. » ;

b) À la première phrase du dernier alinéa, la date : « 30 septembre » est remplacée par la date : « 31 juillet » ;

 Le deuxième alinéa du III de l’article L. 233440 est remplacé par deux alinéas ainsi rédigés :

« Les subventions doivent être notifiées, pour au moins 80 % du montant des crédits répartis au profit du département pour l’exercice en cours, au cours du premier semestre de l’année civile.

« Avant le 31 juillet de l’exercice en cours, la liste des opérations ayant bénéficié d’une subvention ainsi que le montant des projets et celui de la subvention attribuée par l’État sont publiés sur le site internet officiel de l’État dans le département. Si cette liste est modifiée ou complétée entre cette publication et la fin de l’exercice, une liste rectificative ou complémentaire est publiée selon les mêmes modalités avant le 30 janvier de l’exercice suivant. » ;

 Le C de l’article L. 233442 est ainsi modifié :

a) Après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Ces subventions doivent être notifiées, pour au moins 80 % du montant des crédits répartis au profit de la région ou de la collectivité régie par l’article 73 de la Constitution pour l’exercice en cours, au cours du premier semestre de l’année civile. » ;

b) À la première phrase du dernier alinéa, la date : « 30 septembre » est remplacée par la date : « 31 juillet » ;

 Après le premier alinéa du II de l’article L. 333410, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Les subventions doivent être notifiées, pour au moins 80 % du montant des crédits répartis au profit de la région pour l’exercice en cours, au cours du premier semestre de l’année civile.

« Avant le 31 juillet de l’exercice en cours, la liste des opérations ayant bénéficié d’une subvention ainsi que le montant des projets et celui de la subvention attribuée par l’État sont publiés sur le site internet officiel de l’État dans la région. Si cette liste est modifiée ou complétée entre cette publication et la fin de l’exercice, une liste rectificative ou complémentaire est publiée selon les mêmes modalités avant le 30 janvier de l’exercice suivant. »

II.  Le présent article entre en vigueur en 2023.

Article 46

La section 7 du chapitre V du titre III du livre III de la deuxième partie du code général des collectivités territoriales est ainsi modifiée :

 L’intitulé est complété par les mots : « et pour la valorisation des aménités rurales » ;

 L’article L. 233517 est ainsi modifié :

a) Le I est ainsi modifié :

 à la première phrase, après le mot : « naturel », sont insérés les mots : « régional ou » ;

 à la seconde phrase, le mot : « trois » est remplacé par le mot : « quatre » ;

 est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Le montant attribué aux communes éligibles au titre de chacune de ces fractions ne peut être inférieur à 1 000 euros. » ;

b) À la première phrase du II, deux fois, du III, deux fois, et du IV, deux fois, le mot : « fiscal » est remplacé par le mot : « financier » ;

c) À la première phrase du II, le taux : « 55 % » est remplacé par le taux : « 52,5 % » et le taux : « 75 % » est remplacé par le taux : « 50 % » ;

d) À la première phrase du III, le taux : « 40 % » est remplacé par le taux : « 20 % » ;

e) Après la même première phrase, sont insérées deux phrases ainsi rédigées : « Les communes nouvellement éligibles à cette fraction à la suite d’une adhésion à la charte du parc national susmentionnée perçoivent, la première année d’éligibilité, une attribution minorée des deux tiers et, la deuxième année, une attribution minorée d’un tiers. Par dérogation au I du présent article, le montant attribué aux communes éligibles à cette fraction ne peut être inférieur à 3 000 euros. » ;

f) À la première phrase du IV, le taux : « 5 % » est remplacé par le taux : « 2,5 % » ;

g) Après le IV, il est inséré un IV bis ainsi rédigé :

« IV bis.  La quatrième fraction de la dotation, égale à 25 % du montant total de la dotation, est répartie entre les communes de moins de 10 000 habitants caractérisées, au 1er janvier de l’année au titre de laquelle la répartition est effectuée, comme peu denses ou très peu denses, au sens de l’Institut national de la statistique et des études économiques, dont le potentiel financier par habitant est inférieur au potentiel financier moyen par habitant des communes de la même strate démographique et dont le territoire est classé, dans les conditions prévues au IV de l’article L. 3331 du code de l’environnement, en tout ou partie en parc naturel régional. L’attribution individuelle est déterminée en fonction de la population.

« Les communes nouvellement éligibles à cette fraction à la suite du classement de tout ou partie de leur territoire dans un parc naturel régional perçoivent, la première année d’éligibilité, une attribution minorée des deux tiers et, la deuxième année, une attribution minorée d’un tiers. Le présent alinéa ne s’applique pas aux communes nouvellement éligibles en 2022. »

Amendement n° 583 présenté par le Gouvernement.

I. – À l’alinéa 9, substituer aux mots :

« le taux : « 55 % » est remplacé par le taux : « 52,5 % » »

les mots :

« les mots : « 55 % du montant total de la dotation » sont remplacés par le montant : « 14 800 000 euros » ».

II. – En conséquence, rédiger ainsi l’alinéa 10 :

« d) A la première phrase du III, les mots : « 40 % du montant total de la dotation » sont remplacés par le montant : « 4 millions d’euros » ; ».

III. – En conséquence, rédiger ainsi l’alinéa 12 :

« f) A la première phrase du IV, les mots : « 5 % du montant total de la dotation » sont remplacés par le montant : « 500 000 euros » ; ».

IV. – En conséquence, à l’alinéa 14, substituer aux mots :

« 25 % du montant total de la dotation »

le montant :

« 5 millions d’euros ».

V. – En conséquence, après l’alinéa 15, insérer l’alinéa suivant :

« II. – En 2022, la différence entre les sommes réparties en application de l’article L. 233517 du code général des collectivités territoriales et un montant de 20 millions d’euros est prélevée sur la dotation globale de fonctionnement des communes et des établissements publics de coopération intercommunale dans les conditions prévues à l’article L. 233471 du même code. »

Article 47

I.  Le chapitre III du titre Ier du livre Ier de la deuxième partie du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

 L’article L. 211320 est ainsi modifié :

a) Le deuxième alinéa du II et le premier alinéa des II bis, III et IV sont supprimés ;

b) Le dernier alinéa du IV est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le montant de la dotation est financé par les minorations prévues à l’article L. 233471 du présent code. » ;

 L’article L. 211321 est ainsi rédigé :

« Art. L. 211321.  Les modalités de calcul des indicateurs financiers prévus aux articles L. 23344, L. 23345, L. 23362 et L. 521129 sont, en ce qui concerne les communes nouvelles, précisées par décret en Conseil d’État, notamment lorsqu’il n’existe que des données antérieures à la création d’une commune nouvelle ou que celles relatives au périmètre de celleci ne sont pas disponibles. » ;

 L’article L. 211322 est ainsi modifié :

aa) (nouveau) Le premier alinéa est complété par les mots : « , sous réserve de l’article L. 2334222 » ;

a) Les troisième et quatrième alinéas sont supprimés ;

b) À l’avantdernier alinéa, la deuxième occurrence des mots : « des conseils municipaux » est remplacée par le mot : « et » ;

c) Avant le dernier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Au cours des trois années suivant leur création, les communes nouvelles des départements d’outremer dont l’arrêté de création a été pris à compter du 2 janvier 2021 et qui regroupent une population inférieure ou égale à 150 000 habitants perçoivent une attribution au titre de la somme des dotations mentionnées aux II et III de l’article L. 2334231 au moins égale aux attributions perçues par les anciennes communes l’année précédant la création de la commune nouvelle au titre de la somme de ces deux dotations. Le cas échéant, l’ajustement est opéré dans les conditions prévues à la seconde phrase de l’avantdernier alinéa de l’article L. 2334232. » ;

 (nouveau) Après la deuxième phrase du II de l’article L. 2113221, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Ce montant est majoré de 4 € par habitant pour les communes nouvelles dont l’arrêté de création a été pris à compter du 1er janvier 2022 lorsqu’elles ne regroupent que des communes dont la population est inférieure ou égale à 3 500 habitants. »

I bis (nouveau).  À la première phrase et à la deuxième phrase, deux fois, du dernier alinéa du III de l’article L. 23347 du code général des collectivités territoriales, le nombre : « 0,75 » est remplacé par le nombre : « 0,85 ».

II.  La soussection 3 de la section 1 du chapitre IV du titre III du livre III de la deuxième partie du code général des collectivités territoriales est ainsi modifiée :

 La première phrase du cinquième alinéa de l’article L. 233413 est ainsi rédigée : « En 2022, les montants mis en répartition au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale et de la dotation de solidarité rurale augmentent au moins, respectivement, de 95 millions d’euros et de 95 millions d’euros par rapport aux montants mis en répartition en 2021. » ;

 bis (nouveau) L’article L. 2334141 est ainsi modifié :

a) Le III est ainsi modifié :

 au début du premier alinéa, les mots : « Bénéficient de » sont remplacés par les mots : « Sont éligibles à » ;

 à la seconde phrase de l’avant-dernier alinéa, les mots : « bénéficient de » sont remplacés par les mots : « sont éligibles à » ;

 au dernier alinéa, les mots : « bénéficient d’ » sont remplacés par les mots : « sont éligibles à » ;

b) La première phrase de l’avant-dernier alinéa du IV de l’article L. 2334141 est ainsi rédigée : « Lorsqu’une commune ne dispose d’aucune ressource au titre de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et les autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale, des taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties et de la taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties, elle est réputée éligible à la part principale et l’attribution par habitant revenant à la commune est égale à huit fois l’attribution moyenne nationale par habitant. » ;

 ter (nouveau) L’article L. 233416 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’application du présent paragraphe, les communes mentionnées au I de l’article L. 2334222 ne sont pas considérées comme des communes de 10 000 habitants et plus. » ;

 quater (nouveau) L’avant-dernier alinéa de l’article L. 233422 est ainsi rédigé :

« Lorsqu’une commune ne dispose d’aucune ressource au titre de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et les autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale, des taxes foncières sur les propriétés bâties et non bâties et de la taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties, l’effort fiscal pris en compte pour l’application du présent article et de l’article L. 2334221 est l’effort fiscal moyen des communes appartenant au même groupe démographique. » ;

 quinquies (nouveau) Au premier alinéa de l’article L. 2334221, après le mot : « habitants », sont insérés les mots : « ou mentionnées au I de l’article L. 2334222 » ;

 sexies (nouveau) Après le même article L. 2334221, il est inséré un article L. 2334222 ainsi rédigé :

« Art. L. 2334222.  I.  Par dérogation, peuvent être éligibles aux trois fractions de la dotation de solidarité rurale les communes nouvelles mentionnées à l’article L. 21131 créées après la promulgation de la loi  20101563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales qui comptent 10 000 habitants ou plus et qui remplissent les conditions cumulatives suivantes :

«  Aucune des communes anciennes ne comptait, l’année précédant la fusion, 10 000 habitants ou plus ;

«  Elles sont caractérisées comme peu denses ou très peu denses, au sens de l’Institut national de la statistique et des études économiques et selon les données disponibles sur le site de cet institut au 1er janvier de l’année de répartition. Dans le cas où cette donnée n’est pas disponible à l’échelle d’une commune nouvelle, cette dernière est considérée comme peu dense ou très peu dense si l’ensemble des anciennes communes sont, dans les mêmes conditions, considérées comme peu denses ou très peu denses.

« II.  Les communes mentionnées au I du présent article peuvent être éligibles aux trois fractions de la dotation de solidarité rurale et bénéficier de celles-ci dans les conditions prévues aux articles L. 233420 à L. 2334221, sous réserve des dispositions suivantes :

«  Le 2° de l’article L. 233421 ne leur est pas applicable si elles sont, dans les conditions prévues au dix-huitième alinéa du même article, considérées comme chef-lieu de canton ;

«  Pour l’application des articles L. 233422 et L. 2334221, le potentiel financier par habitant et le revenu par habitant de ces communes sont comparés aux valeurs des communes de 7 500 à 9 999 habitants ;

«  Pour l’application du 1° de l’article L. 233422 et de l’article R. 23349, la population de la commune nouvelle est prise en compte dans la limite de 10 000 habitants.

« III.  Les communes nouvelles mentionnées au I du présent article ne peuvent être éligibles à la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale. » ;

 À la fin de l’article L. 233423, les mots : « des articles L. 233420 à L. 233422 » sont remplacés par les mots : « du présent paragraphe » ;

 L’article L. 2334231 est ainsi modifié :

a) À la fin de la seconde phrase du second alinéa du I, les mots : « 48,9 % en 2021 » sont remplacés par les mots : « 56,5 % en 2022 » ;

b) À la première phrase du 1° du II, les mots : « 2021 à 85 % » sont remplacés par les mots : « 2022 à 75 % ».

II bis (nouveau).  L’article L. 23352 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Ces subventions peuvent également être attribuées par le représentant de l’État dans le département aux communes pour lesquelles des circonstances anormales affectent les conditions de gestion des forêts soumises à l’article L. 2111 du code forestier et entraînent des difficultés financières particulières. »

III.  La section 1 du chapitre IV du titre III du livre III de la troisième partie du code général des collectivités territoriales est ainsi modifiée :

 Le second alinéa de l’article L. 33341 est ainsi modifié :

a) À la première phrase, l’année : « 2021 » est remplacée par l’année : « 2022 » et, à la fin, l’année : « 2020 » est remplacée par l’année : « 2021 » ;

b) À la deuxième phrase, les deux occurrences de l’année : « 2021 » sont remplacées par l’année : « 2022 » ;

c) (nouveau) Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « En 2022, le montant de la dotation globale de fonctionnement est majoré du montant correspondant aux majorations de dotation à prévoir en application du IX de l’article 77 de la loi  20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 et minoré du montant correspondant aux réductions de dotation à prévoir en application du VII de l’article 12 de la loi      du      de finances pour 2022. » ;

 L’article L. 33343 est ainsi modifié :

a) La première phrase du premier alinéa du II est complétée par les mots : « ainsi que les majorations prévues au dernier alinéa des articles L. 333461 et L. 33347 » ;

b) (nouveau) Le III est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation aux I et II, le montant de la dotation forfaitaire des départements expérimentant la recentralisation du revenu de solidarité active mentionné à l’article L. 2622 du code de l’action sociale et des familles calculé en 2022 est minoré, le cas échéant, des réductions de dotation à prévoir en application de l’article 12 de la loi      du      de finances pour 2022. » ;

 Au dernier alinéa de l’article L. 33344, l’année : « 2021 » est remplacée par l’année : « 2022 » ;

 L’article L. 333461 est ainsi modifié :

a) À la fin de la seconde phrase du premier alinéa, les mots : « de référence est le dernier publié à l’occasion du recensement de la population » sont remplacés par les mots : « est déterminé à partir de la grille de densité établie par l’Institut national de la statistique et des études économiques » ;

b) Le dernier alinéa est complété par les deux phrases ainsi rédigées : « Si la somme mise en répartition au profit des départements de métropole au titre de la dotation de péréquation urbaine est insuffisante pour financer les garanties prévues à la seconde phrase du sixième alinéa de l’article L. 33344 et à la première phrase du présent alinéa, la somme précitée est majorée d’une somme permettant le financement de ces garanties. Cette majoration est financée dans les conditions prévues au II de l’article L. 33343. » ;

 L’article L. 33347 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Si la somme mise en répartition au profit des départements de métropole au titre de la dotation de fonctionnement minimale est insuffisante pour financer les garanties prévues à la seconde phrase de l’avantdernier alinéa de l’article L. 33344 et au cinquième alinéa du présent article, la somme précitée est majorée d’un montant permettant le financement de ces garanties. Cette majoration est financée dans les conditions prévues au II de l’article L. 33343. » ;

 (nouveau) L’article L. 333471 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« À compter de 2022, le montant de la dotation de compensation des départements expérimentant la recentralisation du revenu de solidarité active mentionné à l’article L. 2622 du code de l’action sociale et des familles est minoré dans les conditions prévues à l’article 12 de la loi      du      de finances pour 2022. »

IV.  Après la première phrase du second alinéa du 1° du V de l’article L. 33352 du code général des collectivités territoriales, est insérée une phrase ainsi rédigée : « En 2022, le taux d’imposition de taxe foncière sur les propriétés bâties pris en compte est celui de la pénultième année précédant l’année de répartition. »

V.  Le second alinéa de l’article L. 5211271 du code général des collectivités territoriales est complété par une phrase ainsi rédigée : « À compter de 2022, il est égal au montant reversé l’année précédente. »

VI.  Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

A.  L’article L. 23344, dans sa rédaction résultant de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, est ainsi modifié :

 Le I est ainsi modifié :

a) Au  ter, la première occurrence du mot : « communal » est supprimée ;

b) À la première phrase du 3°, après l’année : « 2010 », sont insérés les mots : « , y compris les montants prévus au VIII du même 2.1, » et, après le mot : « groupement », sont insérés les mots : « et du montant perçu par le groupement l’année précédente au titre du prélèvement sur les recettes de l’État prévu au III de l’article 29 de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, » ;

c) Au 4°, les mots : « de la redevance des mines prévue à l’article 1519 du même code » sont remplacés par les mots : « de la majoration prévue à l’article 1407 ter du même code, de l’imposition forfaitaire prévue à l’article 1519 A dudit code et de la taxe additionnelle à la taxe sur les installations nucléaires de base prévue au VI de l’article 43 de la loi de finances pour 2000 (n° 991172 du 30 décembre 1999) » et les mots : « ou d’un syndicat mixte » sont supprimés ;

d) Après le même 4°, sont insérés des 4° bis à  quater ainsi rédigés :

«  bis La somme des produits, constatés dans le compte de gestion afférent au pénultième exercice, perçus par la commune au titre de la redevance des mines prévue à l’article 1519 du code général des impôts et de la taxe locale sur la publicité extérieure prévue à l’article L. 23336 du présent code ;

«  ter La somme, divisée par trois, des produits perçus par la commune au titre de la taxe additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière exigibles sur les mutations à titre onéreux prévue à l’article 1584 du code général des impôts et au titre du fonds de péréquation prévu à l’article 1595 bis du même code au cours de la pénultième année et des deux années précédentes ;

«  quater Une fraction, pour les communes membres d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, du produit net de la taxe sur la valeur ajoutée prévue au B du V de l’article 16 de la loi  20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 perçu par le groupement l’année précédente, calculée au prorata de la population au 1er janvier de l’année de répartition ; »

e) À la première phrase du 6°, après le mot : « perçu », sont insérés les mots : « par la commune » ;

f) Le dernier alinéa est ainsi modifié :

 à la troisième phrase, les mots : « de groupements » sont remplacés par les mots : « d’un groupement » ;

 à la dernière phrase, après la première occurrence du mot : « sont », sont insérés les mots : « , sauf mention contraire, » ;

 est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Pour les communes membres de la métropole de Lyon, le taux départemental d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties s’entend du taux de taxe foncière sur les propriétés bâties adopté en 2014 par le département du Rhône. » ;

 bis (nouveau) Le dernier alinéa du a du 2 du II est supprimé ;

 Après la première phrase du 3 du même II, est insérée une phrase ainsi rédigée : « En cas d’absence de bases d’imposition intercommunales sur le territoire d’une commune, sont prises en compte les bases d’imposition communales. » ;

 Le premier alinéa du IV est ainsi modifié :

a) À la fin de la première phrase, les mots : « et hors le montant correspondant à la dotation de consolidation prévue au IV de l’article L. 211320 » sont supprimés ;

b) La dernière phrase est supprimée ;

B.  L’article L. 23345 est ainsi rédigé :

« Art. L. 23345.  L’effort fiscal de chaque commune est égal au rapport entre :

«  Le produit perçu par la commune l’année précédente au titre de la taxe foncière sur les propriétés non bâties, de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale et de la taxe foncière sur les propriétés bâties, hors les compensations mentionnées au c du 1° et au b du 2° du C du IV de l’article 16 de la loi  20191479 de finances pour 2020 ;

«  La somme :

« a) Du produit déterminé par l’application aux bases communales de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale et de taxe foncière sur les propriétés non bâties du taux moyen national communal d’imposition de chacune de ces taxes ;

« b) Du produit déterminé par l’application aux bases communales d’imposition de taxe foncière sur les propriétés bâties de la somme des taux communal et départemental de taxe foncière sur les propriétés bâties appliqués sur le territoire de la commune en 2020, multipliée par le coefficient correcteur mentionné au B du même IV ;

« c) Du produit déterminé par l’application aux bases communales d’imposition de taxe foncière sur les propriétés bâties de la différence entre le taux moyen national communal d’imposition de cette taxe et la somme des taux communal et départemental de taxe foncière sur les propriétés bâties appliqués sur le territoire de la commune en 2020.

« Le taux moyen pondéré d’une commune est égal au rapport entre la somme des produits des trois taxes directes locales calculés conformément au 1° du présent article et la somme des bases nettes d’imposition communale de taxe foncière et de taxe d’habitation.

« Pour les communes pour lesquelles l’augmentation du taux moyen pondéré est supérieure à l’augmentation du taux moyen pondéré pour l’ensemble des communes appartenant au même groupe démographique, cette dernière augmentation est prise en compte pour le calcul du produit des taxes mentionné au même 1°.

« Pour les communes pour lesquelles le taux moyen pondéré est inférieur à celui de l’année précédente, c’est ce dernier taux qui est pris en compte pour la détermination du produit des taxes mentionné audit 1°.

« Les bases retenues sont les bases brutes de la dernière année dont les résultats sont connus servant à l’assiette des impositions communales. Les taux moyens nationaux retenus sont ceux constatés lors de la dernière année dont les résultats sont connus. Les ressources et produits retenus sont ceux de la dernière année dont les résultats sont connus. Pour les communes membres de la métropole de Lyon, le taux départemental d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties s’entend du taux de taxe foncière sur les propriétés bâties adopté en 2014 par le département du Rhône. » ;

C.  Les articles L. 23346 et L. 25511 sont abrogés ;

C bis (nouveau).  Au premier alinéa du V de l’article L. 2334141, après la première occurrence de la référence : « L. 23344 », sont insérés les mots : « et des montants perçus par la commune et le groupement l’année précédente au titre du prélèvement sur les recettes de l’État prévu au III de l’article 29 de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, pour sa part compensant la perte de recettes de cotisation foncière des entreprises résultant du A du I du même article 29 » et, à la fin, la seconde occurrence des mots : « seuls produits mentionnés au 2° du I de l’article L. 23344 » est remplacée par les mots : « mêmes produits et montants » ;

D.  L’article L. 23362, dans sa rédaction résultant de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 précitée, est ainsi modifié :

 Le I est ainsi modifié :

a) Au  ter, la première occurrence du mot : « communal » est supprimée ;

b) Le  quater est abrogé ;

c) Au 3°, après l’année : « 2010 », sont insérés les mots : « , y compris les montants prévus au VIII du même 2.1, » ;

d) À la fin du 4°, les mots : « de la contribution sur les eaux minérales prévue à l’article 1582 du code général des impôts et de la redevance communale des mines prévue à l’article 1519 du même code » sont remplacés par les mots : « et des produits perçus par les communes au titre de la contribution sur les eaux minérales prévue à l’article 1582 du code général des impôts, de la majoration prévue à l’article 1407 ter du même code, de l’imposition forfaitaire prévue à l’article 1519 A dudit code et de la taxe additionnelle à la taxe sur les installations nucléaires de base prévue au VI de l’article 43 de la loi de finances pour 2000 (n° 991172 du 30 décembre 1999) » ;

e) Après le 4°, sont insérés des  bis et  ter ainsi rédigés :

«  bis La somme des produits, constatés dans le compte de gestion afférent à l’avantdernier exercice, perçus par les communes membres au titre de la redevance des mines prévue à l’article 1519 du code général des impôts et de la taxe locale sur la publicité extérieure prévue à l’article L. 23336 du présent code ;

«  ter La somme, divisée par trois, des produits perçus par les communes membres au titre de la taxe additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière exigibles sur les mutations à titre onéreux prévue à l’article 1584 du code général des impôts et au titre du fonds de péréquation prévu à l’article 1595 bis du même code au cours de la pénultième année et des deux années précédentes ; »

f) Le quatorzième alinéa est ainsi modifié :

 à la deuxième phrase, après la première occurrence du mot : « sont », sont insérés les mots : « , sauf mention contraire, » ;

 est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Pour les communes membres de la métropole de Lyon, le taux départemental d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties s’entend du taux de taxe foncière sur les propriétés bâties adopté en 2014 par le département du Rhône. » ;

g) Le quinzième alinéa est ainsi modifié :

 à la fin de la première phrase, les mots : « et hors le montant correspondant à la dotation de consolidation prévue au IV de l’article L. 211320 » sont supprimés ;

 à la fin de la seconde phrase, les références : « aux articles L. 233473 et L. 521128 » sont remplacées par la référence : « à l’article L. 233473 » ;

 Le V est ainsi modifié :

a) Le 1° est ainsi rédigé :

«  D’une part, la somme des produits des impôts définis au 1° de l’article L. 23345, perçus par l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre et ses communes membres ; »

b) Le 2° est ainsi modifié :

 les références : « visée aux 1° et  quater » sont remplacées par les références : « mentionnée aux 1° à  ter » ;

 à la fin, les mots : « , majorée du produit de la taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties » sont supprimés ;

c) Après le 2°, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les bases et les produits pris en compte le sont dans les conditions prévues au quinzième alinéa du I. » ;

 Le VI est ainsi modifié :

a) Les mots : « , taxes et redevances, » sont supprimés ;

b) La référence : « à l’article L. 23346 » est remplacée par la référence : « au 1° de l’article L. 23345 » ;

E.  L’article L. 251228, dans sa rédaction résultant de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 précitée, est ainsi modifié :

 Le second alinéa du I est ainsi modifié :

a) La référence : « L. 23346, » est supprimée ;

b) Les mots : « dans leur rédaction résultant de la loi n° 20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 » sont supprimés ;

 Le II est ainsi modifié :

a) Au second alinéa du 1°, les mots : « le groupement » sont remplacés par les mots : « la Ville de Paris » ;

b) Au second alinéa du 2°, après le mot : « produit », sont insérés les mots : « , multiplié par 56,68 %, » et, à la fin, les mots : « minorée du taux moyen national d’imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties perçue par les départements en 2020 » sont supprimés ;

 Le III est ainsi rédigé :

« III.  Pour l’application de l’article L. 23345 en ce qui concerne la Ville de Paris, les b et c du 2° sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :

« b) Le produit, multiplié par 54,5 %, déterminé par l’application aux bases communales d’imposition de taxe foncière sur les propriétés bâties du taux moyen national communal d’imposition à cette taxe.” » ;

 Le IV est ainsi rédigé :

« IV.  Pour l’application de l’article L. 33346 en ce qui concerne les produits perçus par la Ville de Paris, le 1° est ainsi rédigé :

« “1° Le produit, multiplié par 43,32 %, déterminé par l’application aux bases communales d’imposition de taxe foncière sur les propriétés bâties du taux moyen national communal d’imposition à cette taxe ;”. » ;

 Le V est abrogé ;

F.  L’article L. 521129, dans sa rédaction résultant de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances précitée, est ainsi modifié :

 Le I est ainsi modifié :

a) À la première phrase du 3°, après l’année : « 2010 », sont insérés les mots : « , y compris les montants prévus au VIII du même 2.1, » ;

b) Après la première phrase du dernier alinéa, est insérée une phrase ainsi rédigée : « En cas d’absence de bases d’imposition intercommunales sur le territoire d’une commune, sont prises en compte les bases d’imposition communales. » ;

 Le II est ainsi modifié :

a) Au dernier alinéa du 1°, la référence : « ou au B de l’article 3 de la loi  961143 du 26 décembre 1996 relative à la zone franche de Corse » et, à la fin, la référence : « ou au III du 5.3.2 de l’article 2 de la loi n° 20091673 de finances pour 2010 précitée » sont supprimées ;

b) À l’avantdernier alinéa du  bis, la référence : « ou au B de l’article 3 de la loi n° 961143 du 26 décembre 1996 précitée » et, à la fin, la référence : « ou au III du 5.3.2 de l’article 2 de la loi  20091673 de finances pour 2010 précitée » sont supprimées ;

 À la fin de la première phrase du III, les mots : « dernier compte administratif disponible » sont remplacés par les mots : « compte de gestion afférent au pénultième exercice » ;

G.  L’article L. 52198 est ainsi modifié :

 Après la première phrase du dernier alinéa, est insérée une phrase ainsi rédigée : « La Ville de Paris est, pour l’application du présent alinéa, assimilée à un établissement public territorial. » ;

 Sont ajoutés trois alinéas ainsi rédigés :

« Pour l’application du I de l’article L. 521129 :

«  Les montants perçus ou supportés par les établissements publics territoriaux et la Ville de Paris sont pris en compte pour l’application du 3° du même I ;

«  Les produits perçus par les établissements publics territoriaux sont pris en compte pour le calcul du rapport mentionné à la deuxième phrase du dernier alinéa dudit I. »

VII.  L’article 252 de la loi n° 20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est ainsi modifié :

 Les 2° et 3° du II sont abrogés ;

 Le A du III est ainsi modifié :

a) Le 1° est abrogé ;

b) Le 2° est ainsi rédigé :

«  Les indicateurs financiers prévus aux articles L. 23344, L. 23345, L. 2334141 et L. 23362 du code général des collectivités territoriales de chaque commune ou ensemble intercommunal sont chacun majorés ou minorés d’une fraction de correction visant à lisser les variations de ces indicateurs liées :

« a) Au nouveau dispositif de financement des collectivités territoriales prévu à l’article 16 de la loi n° 20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 ;

« b) À la révision de la méthode d’évaluation de l’assiette foncière des établissements industriels prévue à l’article 29 de la présente loi ;

« c) À l’évolution du périmètre et des modalités de calcul de ces indicateurs résultant de l’article 47 de la loi      du      de finances pour 2022.

« Un décret en Conseil d’État détermine les modalités de calcul des fractions de correction mentionnées au premier alinéa du présent 2°. » ;

 Le même III est complété par un C ainsi rédigé :

« C.  Il n’est pas fait application des septième à avantdernier alinéas de l’article L. 23345 du code général des collectivités territoriales entre 2022 et 2027. »

VIII (nouveau).  Pour l’application des II et III de l’article L. 33352 du code général des collectivités territoriales aux départements expérimentant la recentralisation du revenu de solidarité mentionné à l’article L. 2622 du code de l’action sociale et des familles en application de l’article 12 de la présente loi, le montant de l’assiette de la taxe de publicité foncière et des droits d’enregistrement est, à compter de la répartition effectuée au titre de l’année suivant celle du début de l’expérimentation et jusqu’à la répartition effectuée au titre de l’année suivant celle de la fin de l’expérimentation, diminué, le cas échéant, d’un pourcentage égal à la fraction du produit reprise en application du deuxième alinéa du VII du même article 12.

Amendement n° 380 présenté par M. Saint-Martin.

I.  À l’alinéa 16, substituer au mot : 

« respectivement »,

le mot :

« chacun ».

II.  En conséquence, au même alinéa, supprimer les mots :

« et de 95 millions d’euros ».

III.  En conséquence, à la première phrase de l’alinéa 31, après le mot : 

« site », 

insérer le mot : 

« internet ».

IV.  En conséquence, à l’alinéa 33, substituer au mot : 

« dix-huitième »

le mot : 

« dix-septième ».

V.  En conséquence, à l’alinéa 36, substituer aux mots : 

« peuvent être » 

les mots : 

« sont pas ».

VI.  En conséquence, à l’alinéa 155, substituer aux mots :

« nouveau dispositif »

le mot :

« schéma ».

VII.  En conséquence, à l’alinéa 161, après le mot : 

« solidarité », 

insérer le mot :

« active ».

Amendement n° 612 présenté par M. Saint-Martin.

I. – À l’alinéa 66, substituer aux mots :

« le mot »

les mots :

« la seconde occurrence du mot ».

II. – En conséquence, à la fin de l’alinéa 67, substituer aux mots :

« et les mots : « ou d’un syndicat mixte » sont supprimés »

les mots :

« , les mots : « ou d’un syndicat mixte » sont supprimés et les mots : « mentionné à l’article L. 23344 » sont remplacés par les mots : « précédemment mentionné » ; ».

III. – En conséquence, après l’alinéa 120, insérer les deux alinéas suivants :

« D bis. – Au 3° du I de l’article L. 23363, la référence : «  » est remplacée par la référence : «  ».

« D ter. – Au premier alinéa du II de l’article L. 23365, les mots : « aux III et » sont remplacés par le mot : « au ». ».

IV. – En conséquence, substituer aux alinéas 151 à 154, les deux alinéas suivants :

«  Les deuxième à neuvième alinéas du A du III sont remplacés par cinq alinéas ainsi rédigés :

« Au titre de cette année 2022, les indicateurs financiers prévus aux articles L. 23344, L. 23345, L. 2334141 et L. 23362 ainsi que le produit mentionné au 3° du I de l’article L. 23363 du code général des collectivités territoriales, sont, pour chaque commune ou ensemble intercommunal, chacun majorés ou minorés d’une fraction de correction visant à lisser les variations de ces indicateurs et produit liées : »

Amendement n° 715 présenté par M. David Habib, M. Carrez, Mme Louwagie, M. Mattei, Mme Pires Beaune et Mme Rouaux.

I. – Après l’alinéa 77, insérer l’alinéa suivant :

«  ter Le 1 du II est complété par une phrase ainsi rédigée  Par dérogation, le potentiel fiscal n’est pas majoré de la somme des attributions de compensation perçues au titre du transfert aux communes des compétences prévues au 4° du II de l’article L. 521416 du code général des collectivités territoriales et à l’article L. 21215 du code de l’éducation. »

II.  Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« IX.  La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. ».

Amendements identiques :

Amendements n° 242 présenté par M. Schellenberger et  533 présenté par M. Zumkeller, M. Benoit, M. Dunoyer, M. Gomès, M. Lagarde, M. Morel-À-L’Huissier, M. Naegelen, Mme Sanquer et Mme Six.

Supprimer l’alinéa 161.

Amendement n° 674 présenté par Mme Dupont, Mme Dubré-Chirat, M. Masséglia, Mme Saint-Paul et M. Bolo.

Après l’alinéa 161, insérer l’alinéa suivant :

« IX.  Les dispositions du 1° quinquies et du 1° sexies du II du présent article entrent en vigueur le 1er janvier 2023. »

Article 47 bis (nouveau)

La première phrase du dernier alinéa de l’article L. 233436 et la première phrase du dernier alinéa du C de l’article L. 233442 du code général des collectivités territoriales sont complétées par les mots : « , dans un format ouvert et aisément réutilisable ».

Article 47 ter (nouveau)

I.  L’article L. 43329 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

« Art. L. 43329.  I.  Il est créé un fonds de solidarité régional destiné à renforcer la solidarité financière entre les régions et le Département de Mayotte.

« En 2022, le montant total prélevé au titre de ce fonds est égal à 0,1 % de la fraction de taxe sur la valeur ajoutée attribuée en 2021 aux collectivités mentionnées au premier alinéa du présent I en application du A du IV de l’article 8 de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021. Les années suivantes, le montant total prélevé au titre du fonds est égal au montant prélevé l’année précédente, majoré d’un montant égal à 1,5 % de la différence, si elle est positive, entre le montant de la fraction de taxe sur la valeur ajoutée attribuée aux collectivités mentionnées au premier alinéa du présent I en application de l’article 8 de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 précitée l’année précédant la répartition et ce même montant attribué la pénultième année.

« II.  Le fonds est alimenté par un prélèvement réparti entre les collectivités qui y sont éligibles, au prorata de la population de ces collectivités. Les prélèvements sont effectués mensuellement, à compter de la date de notification, sur les douzièmes prévus à l’article L. 433121 du présent code.

« Les collectivités éligibles au prélèvement sont définies en fonction d’un indice de ressources. Pour chaque collectivité, cet indice est déterminé en additionnant les montants suivants :

«  Le produit perçu l’année précédente par la collectivité au titre de la fraction de taxe sur la valeur ajoutée attribuée en application du A du IV de l’article 8 de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 précitée ;

«  Le montant résultant de l’application du 1.3 de l’article 78 de la loi  20091673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 perçu l’année précédente par la collectivité ;

«  Le produit perçu l’année précédente par la collectivité au titre des impositions forfaitaires prévues aux articles 1599 quater A, 1599 quater A bis, 1599 quater B et 1519 HB du code général des impôts ;

«  Le produit perçu l’année précédente par la collectivité au titre des impositions prévues à l’article 1599 quindecies du même code.

« Les collectivités pour lesquelles cet indice, rapporté au nombre d’habitants, est inférieur à 0,8 fois l’indice par habitant moyen constaté pour l’ensemble des collectivités mentionnées au premier alinéa du I du présent article ne sont pas éligibles à ce prélèvement.

« III.  Sont éligibles au reversement des sommes prélevées en application du II les collectivités qui ne sont pas éligibles au prélèvement mentionné au même II. Après prélèvement d’un montant correspondant aux régularisations effectuées l’année précédant la répartition, les sommes sont réparties entre les collectivités éligibles en tenant compte de la population, du revenu par habitant, du nombre de personnes âgées de quinze à dix-huit ans établi lors du dernier recensement et de la densité de population.

« IV.  Les modalités d’application du présent article sont précisées par décret en Conseil d’État. »

II.  Le 2.3 de l’article 78 de la loi  20091673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 et le 9° du II de l’article 252 de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 sont abrogés.

III.  Le premier alinéa du 1° du C du IV de l’article 8 de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est complété par deux phrases ainsi rédigées : « Ce produit est majoré des attributions reçues et minoré des prélèvements appliqués en 2020 et en 2021 au titre de l’article L. 43329 du code général des collectivités territoriales. Il est également majoré des attributions reçues et minoré des prélèvements appliqués en 2021 au titre du Fonds national de garantie individuelle des ressources régionales, défini au 2.3 de l’article 78 de la loi  20091673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010. »

IV.  Le I entre en vigueur le 1er janvier 2022.

Amendements identiques :

Amendements n° 68 présenté par Mme Louwagie, M. Sermier, M. Brun, M. Forissier, Mme Valérie Beauvais, Mme Trastour-Isnart, M. Reiss, M. Jean-Claude Bouchet, Mme Bouchet Bellecourt, M. Cordier, M. Cinieri, Mme Audibert, M. Cherpion, M. Bony, M. Hetzel, M. Bourgeaux, M. Ramadier, M. Kamardine, M. Nury, Mme Dalloz, Mme Anthoine, Mme Bazin-Malgras, M. Descoeur, Mme Poletti, M. Bazin, M. Reda et M. Schellenberger,  354 présenté par Mme Pinel, M. Pancher, M. Charles de Courson, M. Castellani, Mme De Temmerman, M. Acquaviva, M. Clément, M. Colombani, Mme Dubié, Mme Frédérique Dumas, M. Falorni, Mme Kerbarh, M. François-Michel Lambert, M. Lassalle, M. Molac, M. Nadot et M. Simian et  400 présenté par Mme Pires Beaune, M. Jean-Louis Bricout, Mme Rabault, Mme Rouaux, M. Aviragnet, Mme Battistel, Mme Biémouret, M. Alain David, Mme Laurence Dumont, Mme El Aaraje, M. Faure, M. Garot, M. David Habib, M. Hutin, Mme Jourdan, M. Juanico, Mme Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Leseul, Mme Manin, M. Naillet, M. Potier, Mme Santiago, M. Saulignac, Mme Tolmont, Mme Untermaier, Mme Vainqueur-Christophe, M. Vallaud, Mme Victory et les membres du groupe Socialistes et apparentés.

I. – Substituer à l’alinéa 14 les quatorze alinéas suivants : 

« III. – Le 1° du C du IV de l’article 8 de la loi n° 20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est complété par neuf alinéas ainsi rédigés :

« Ce produit est majoré des attributions reçues et minoré des prélèvements appliqués en 2020 au titre de l’article L. 43329 du code général des collectivités territoriales.

« Par dérogation à l’alinéa précédent, pour les collectivités dont le produit est minoré des prélèvements appliqués en 2020 au titre de l’article L. 43329 du code précité, un indice de ressources est déterminé en additionnant les montants suivants :

« a) Le produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises perçu en 2020 par la collectivité en application du 3° de l’article 1599 bis du code général des impôts dans sa rédaction antérieure à la présente loi. Ce produit est majoré des attributions reçues et minoré des prélèvements appliqués en 2020 au titre de l’article L. 43329 du code général des collectivités territoriales ;

« b) Le montant résultant de l’application du 1.3 de l’article 78 de la loi n° 20091673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 perçu en 2020 par la collectivité ;

« c) Le produit perçu en 2020 par la collectivité au titre des impositions forfaitaires prévues aux articles 1599 quater A, 1599 quater A bis, 1599 quater B et 1519 HB du code général des impôts ;

« Les collectivités pour lesquelles cet indice, rapporté au nombre d’habitants, est inferieur à 0,8 fois l’indice par habitant moyen constaté pour l’ensemble des collectivités mentionnées au A du présent IV, sont dispensées du prélèvement au titre de l’article L. 43329 du code général des collectivités territoriale.

« Les collectivités pour lesquelles cet indice, rapporté au nombre d’habitants, est compris entre 0,8 et 1 fois l’indice par habitant moyen constaté pour l’ensemble des collectivités mentionnées au A du présent IV, le montant du prélèvement est égal à la moyenne des prélèvements opérés entre 2013 et 2020 au titre de l’article L. 43329 du code précité.

« La différence entre le montant des prélèvements appliqués en 2020 au titre de l’article L. 43329 du code général des collectivités territoriales et le montant des prélèvements résultant de l’application des deux alinéas précédents est compensée à due concurrence et à part égale par une majoration des prélèvements des collectivités au titre de l’article L. 43329 du code précité pour lesquelles l’indice, rapporté au nombre d’habitants, est supérieur à 1 fois l’indice par habitant moyen constaté. »

« III bis. – À compter de 2022, les attributions reçues au titre du Fonds national de garantie individuelle des ressources régionales, défini au 2.3 de l’article 78 de la loi n° 20091673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010, sont établies en appliquant au produit de la fraction de la taxe sur la valeur ajoutée défini au C du IV de l’article 8 de la loi n° 20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 des régions prélevées au titre du Fonds national de garantie individuelle des ressources régionales, défini au 2.3 de l’article 78 de la même loi, le ratio suivant :

«  Au numérateur, le produit des attributions reçues en 2021 au titre du Fonds national de garantie individuelle des ressources régionales, défini au 2.3 de l’article 78 de la même loi ;

«  Au dénominateur, le produit net de la taxe sur la valeur ajoutée encaissé en 2021 en application du B du IV de l’article 8 de la loi n° 20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 des régions prélevées au titre du Fonds national de garantie individuelle des ressources régionales, défini au 2.3 de l’article 78 de la loi n° 20091673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010.

« Au titre des premiers mois de chaque année, ce ratio est appliqué à l’évaluation proposée des recettes nettes de taxe sur la valeur ajoutée pour l’année inscrites dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. Une régularisation est effectuée sitôt connu le produit net de la taxe sur la valeur ajoutée encaissé au titre de l’année. 

« Les attributions individuelles perçues ou versées par chaque collectivité au titre du Fonds national de garantie individuelle des ressources régionales font l’objet d’une notification annuelle. »

Amendement n° 355 présenté par M. Charles de Courson, M. Reda, M. Pancher, M. Castellani, Mme De Temmerman, M. Acquaviva, M. Colombani, Mme Dubié, Mme Frédérique Dumas, Mme Kerbarh, M. Lassalle, M. Molac, Mme Pinel et M. Simian.

Substituer à l’alinéa 14 les treize alinéas suivants :

« III.  Le 1° du C du IV de l’article 8 de la loi n° 20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est complété par douze alinéas ainsi rédigés :

« Ce produit est majoré des attributions reçues et minoré des prélèvements appliqués en 2020 au titre de l’article L. 43329 du code général des collectivités territoriales.

« Par dérogation à l’alinéa précédent, pour les collectivités dont le produit est minoré des prélèvements appliqués en 2020 au titre de l’article L. 43329 du code précité, un indice de ressources est déterminé en additionnant les montants suivants :

« a) Le produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises perçu en 2020 par la collectivité en application du 3° de l’article 1599 bis du code général des impôts dans sa rédaction antérieure à la présente loi. Ce produit est majoré des attributions reçues et minoré des prélèvements appliqués en 2020 au titre de l’article L. 43329 du code général des collectivités territoriales ;

« b) Le montant résultant de l’application du 1.3 de l’article 78 de la loi n° 20091673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 perçu en 2020 par la collectivité ;

« c) Le produit perçu en 2020 par la collectivité au titre des impositions forfaitaires prévues aux articles 1599 quater A, 1599 quater A bis, 1599 quater B et 1519 HB du code général des impôts ;

« Les collectivités pour lesquelles cet indice, rapporté au nombre d’habitants, est inférieur à 0,8 fois l’indice par habitant moyen constaté pour l’ensemble des collectivités mentionnées au A du présent IV, sont dispensées du prélèvement au titre de l’article L. 43329 du code général des collectivités territoriales.

« Les collectivités pour lesquelles cet indice, rapporté au nombre d’habitants, est compris entre 0,8 et 1 fois l’indice par habitant moyen constaté pour l’ensemble des collectivités mentionnées au A du présent IV, le montant du prélèvement est égal à la moyenne des prélèvements opérés entre 2013 et 2020 au titre de l’article L. 43329 du code précité.

« La différence entre le montant des prélèvements appliqués en 2020 au titre de l’article L. 43329 du code général des collectivités territoriales et le montant des prélèvements résultant de l’application des deux alinéas précédents est compensée à due concurrence et à part égale par une majoration des prélèvements des collectivités au titre de l’article L. 43329 du code précité pour lesquelles l’indice, rapporté au nombre d’habitants, est supérieur à 1 fois l’indice par habitant moyen constaté.

« La Région Île-de-France qui perçoit dans sa fraction de taxe sur la valeur ajoutée le montant équivalent au Fonds national de garantie individuelle des ressources, le reverse chaque année aux régions qui en étaient bénéficiaires. Ce montant reversé tient compte de la dynamique annuelle de la taxe sur la valeur ajoutée. Il est calculé à compter de 2022 en appliquant au montant de taxe sur la valeur ajoutée perçu par la région Île-de-France tel que prévu au C du IV du présent article le ratio suivant :

«  Au numérateur, le montant du Fonds national de garantie individuelle des ressources versé en 2021 ;

«  Au dénominateur, le montant de taxe sur la valeur ajoutée perçue par la région Île-de-France en 2021.

« Les modalités d’application du présent 1° sont précisées par arrêté des ministres compétents. Le reversement fait l’objet d’une notification annuelle adressée à chaque région concernée. »

Amendement n° 356 présenté par M. Charles de Courson, M. Reda, M. Pancher, M. Castellani, Mme De Temmerman, M. Acquaviva, M. Colombani, Mme Dubié, Mme Frédérique Dumas, Mme Kerbarh, M. Lassalle, M. Molac, Mme Pinel et M. Simian.

Substituer à l’alinéa 14 les onze alinéas suivants :

« III.  Le premier alinéa du 1° du C du IV de l’article 8 de la loi n° 20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est complété par 9 alinéas ainsi rédigés :

« Ce produit est majoré des attributions reçues et minoré des prélèvements appliqués en 2020 au titre de l’article L. 43329 du code général des collectivités territoriales.

« Par dérogation à l’alinéa précédent, pour les collectivités dont le produit est minoré des prélèvements appliqués en 2020 au titre de l’article L. 43329 du code précité, un indice de ressources est déterminé en additionnant les montants suivants :

« a) Le produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises perçu en 2020 par la collectivité en application du 3° de l’article 1599 bis du code général des impôts dans sa rédaction antérieure à la présente loi. Ce produit est majoré des attributions reçues et minoré des prélèvements appliqués en 2020 au titre de l’article L. 43329 du code général des collectivités territoriales ;

« b) Le montant résultant de l’application du 1.3 de l’article 78 de la loi n° 20091673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 perçu en 2020 par la collectivité ;

« c) Le produit perçu en 2020 par la collectivité au titre des impositions forfaitaires prévues aux articles 1599 quater A, 1599 quater A bis, 1599 quater B et 1519 HB du code général des impôts ;

« Les collectivités pour lesquelles cet indice, rapporté au nombre d’habitants, est inférieur à 0,8 fois l’indice par habitant moyen constaté pour l’ensemble des collectivités mentionnées au A du présent IV, sont dispensées du prélèvement au titre de l’article L. 43329 du code général des collectivités territoriales.

« Les collectivités pour lesquelles cet indice, rapporté au nombre d’habitants, est compris entre 0,8 et 1 fois l’indice par habitant moyen constaté pour l’ensemble des collectivités mentionnées au A du présent IV, le montant du prélèvement est égal à la moyenne des prélèvements opérés entre 2013 et 2020 au titre de l’article L. 43329 du code précité.

« La différence entre le montant des prélèvements appliqués en 2020 au titre de l’article L. 43329 du code général des collectivités territoriales et le montant des prélèvements résultant de l’application des deux alinéas précédents est compensée à due concurrence et à part égale par une majoration des prélèvements des collectivités au titre de l’article L. 43329 du code précité pour lesquelles l’indice, rapporté au nombre d’habitants, est supérieur à 1 fois l’indice par habitant moyen constaté.

« La Région Île-de-France qui perçoit dans sa fraction de taxe sur la valeur ajoutée le montant équivalent au Fonds national de garantie individuelle des ressources, le reverse chaque année aux régions qui en étaient bénéficiaires. Ce montant reversé tient compte de la dynamique annuelle de la taxe sur la valeur ajoutée. Il est calculé à compter de 2022 en appliquant au montant de Fonds national de garantie individuelle des ressources pour 2021 la dynamique de taxe sur la valeur ajoutée prévue au projet de loi de finances de l’année. Une régularisation est effectuée sitôt connu le produit net de la taxe sur la valeur ajoutée encaissé au titre de l’année.

« Les modalités d’application du présent 1° sont précisées par arrêté conjoint du ministre en charge du budget et du ministre en charge des collectivités territoriales. Le reversement fait l’objet d’une notification annuelle adressée à chaque région concernée. »

Article 47 quater (nouveau)

I.  Après la première phrase du deuxième alinéa du III de l’article L. 5211284 du code général des collectivités territoriales, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Pour le calcul prévu au présent alinéa, le produit de la cotisation foncière des entreprises est majoré du montant du prélèvement sur recettes prévu au A du III de l’article 29 de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021. »

II.  Le 1° du V de l’article 1609 nonies C du code général des impôts est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« Cette réduction des attributions de compensation ne peut pas être supérieure à la perte du produit global disponible mentionnée au cinquième alinéa du présent 1°. L’établissement public de coopération intercommunale peut décider de l’appliquer soit à l’ensemble des communes membres, soit à la seule commune membre sur le territoire de laquelle la perte de produit global disponible a été constatée. Elle ne peut avoir pour effet de baisser l’attribution de compensation de la commune intéressée d’un montant supérieur au montant le plus élevé entre, d’une part, 5 % de ses recettes réelles de fonctionnement et, d’autre part, le montant qu’elle a perçu, le cas échéant, au titre du prélèvement sur recettes institué par l’article 79 de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021.

« Sous réserve de respecter l’avantdernier alinéa du présent 1°, un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre bénéficiaire d’un des mécanismes de compensation prévus aux I, II et II bis du 3 de l’article 78 de la loi n° 20091673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 ainsi qu’au III de l’article 79 de la loi n° 20181317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 peut décider de procéder à cette réduction des attributions de compensation sur plusieurs années. Dans ce cas, cette diminution ne peut pas être supérieure, au titre d’une année, à la différence entre, d’une part, la réduction du produit global mentionnée au cinquième alinéa du présent 1° et, d’autre part, le montant de la compensation versée au titre de ces mécanismes de compensation ; ».

Amendement n° 381 présenté par M. Saint-Martin.

I.  Au début de la troisième phrase de l’alinéa 3, substituer au mot : 

« Elle »

 les mots : 

« La réduction ».

II.  En conséquence, à la fin de la même phrase de l’alinéa 3, substituer aux mots : 

« institué par l’article 79 de la loi n° 20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 » 

les mots : 

« prévu au VIII du 2.1 de l’article 78 de la loi n° 20091673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 ».

III.  En conséquence, à la première phrase de l’alinéa 4, supprimer le mot : 

« respecter ».

IV.  En conséquence, à la même phrase du même alinéa 4, substituer au mot : 

« bénéficiaire » 

le mot : 

« bénéficiant ».

Article 47 quinquies (nouveau)

Le 2 du G du XV de l’article 59 de la loi n° 2015991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« À titre exceptionnel, la dotation d’équilibre versée en 2022 par chaque établissement public territorial à la métropole du Grand Paris est augmentée d’un montant égal aux deux tiers de la différence, si elle est positive, entre le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2022 et celui perçu en 2021 par chaque établissement public territorial. Le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2021 et en 2022 est majoré du montant du prélèvement sur recettes prévu au 3 du A du III de l’article 29 de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021.

« À titre exceptionnel, la Ville de Paris verse à la métropole du Grand Paris une dotation d’équilibre en 2022. Le montant de cette dotation d’équilibre est égal aux deux tiers de la différence, si elle est positive, entre le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2022 et celui perçu en 2021 par la Ville de Paris. »

Article 48

En 2022, une dotation de 51 600 000 euros est versée aux départements, à l’exception de la Guyane, de Mayotte et de La Réunion, au titre de la compensation de la perte des produits nets mentionnés au I de l’article L. 3334163 du code général des collectivités territoriales résultant de l’application du 1° du I de l’article 29 de la loi  20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021.

Cette dotation est répartie entre les départements bénéficiaires selon les modalités prévues au 2° du II de l’article L. 3334163 du code général des collectivités territoriales.

Article 49 (nouveau)

En 2022, une dotation de 107 000 000 € est versée aux régions, au Département de Mayotte, à la collectivité de Corse et aux collectivités territoriales de Martinique et de Guyane au titre de la compensation de la perte en 2022 des produits mentionnés au I de l’article 41 de la loi n° 20131278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 résultant de l’application du I de l’article 8 et du 1° du I de l’article 29 de la loi n° 20201721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021.

Cette dotation est répartie entre les collectivités bénéficiaires selon les modalités prévues au B du II de l’article 41 de la loi n° 20131278 du 29 décembre 2013 précitée.

Remboursement et dégrèvements

Article 50 (nouveau)

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er juillet 2022, un rapport détaillant l’évolution précise du montant des intérêts de retard et des intérêts moratoires perçus et versés depuis 2006 ainsi qu’une évaluation de leur montant potentiel dans les années à venir.

Le cas échéant, ce rapport présente également les évolutions des systèmes d’information de l’administration fiscale requises pour produire les informations manquantes relatives aux intérêts de retard et aux intérêts moratoires.

Amendement n° 591 présenté par M. Saint-Martin.

I. – À l’alinéa 1, substituer aux mots :

« ainsi qu’une évaluation de leur montant potentiel »,

les mots :

« et présentant une évaluation de leur évolution ».

II. – En conséquence, à l’alinéa 2, substituer aux mots :

« produire les »,

les mots :

« disposer des ».

Solidarité, insertion et égalité des chances

Article 51

I.  Le premier alinéa de l’article L. 8213 du code de la sécurité sociale est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les revenus perçus par le conjoint, le concubin ou le partenaire lié par un pacte civil de solidarité qui n’est pas bénéficiaire de l’allocation aux adultes handicapés font l’objet d’un abattement forfaitaire dont les modalités sont fixées par décret. »

II (nouveau).  Le dixhuitième alinéa de l’article L. 2441 du code de l’action sociale et des familles est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les revenus perçus par le conjoint, le concubin ou le partenaire lié par un pacte civil de solidarité qui n’est pas bénéficiaire de l’allocation aux adultes handicapés font l’objet d’un abattement forfaitaire dont les modalités sont fixées par décret. »

III.  Les I et II s’appliquent aux allocations dues à compter du mois de janvier 2022.

Amendement n° 560 présenté par M. Saint-Martin.

I. – À l’alinéa 1, substituer aux mots :

« n’est pas bénéficiaire »,

les mots :

« ne bénéficie pas ».

II. – En conséquence, procéder à la même substitution à l’alinéa 2.

Article 52 (nouveau)

Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’opportunité de rendre publiques les données nécessaires à l’appréciation précise de l’application des critères de conjugalité de l’allocation aux adultes handicapés, afin, en particulier, de compléter l’information sur les bénéficiaires et d’étudier précisément le pilotage de l’allocation.

Amendement n° 561 présenté par M. Saint-Martin.

Substituer aux mots :

« le pilotage »,

les mots :

« la gestion ».

Article 53 (nouveau)

Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 1er septembre 2022, un rapport dressant un état des lieux des travaux menés concernant la modernisation de la délivrance de la prime d’activité et le développement d’outils de récupération automatique des données déclaratoires des bénéficiaires.

Amendement n° 888 présenté par M. Saint-Martin, rapporteur général au nom de la commission des finances.

Substituer à l’année :

« 2022 »,

l’année :

« 2023 ».

Amendement n° 562 présenté par M. Saint-Martin.

Substituer aux mots :

« état des lieux »,

le mot :

« bilan ».

Amendement n° 563 présenté par M. Saint-Martin.

Substituer aux mots :

« d’outils »,

les mots :

« de moyens ».

Sport, jeunesse et vie associative

Article 54 (nouveau)

Le III de l’article 272 de la loi n° 20191479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est ainsi modifié :

 Après le mot : « fixée », la fin de la première phrase est ainsi rédigée : « à 20 %. » ;

 La seconde phrase est supprimée.

Article 55 (nouveau)

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les moyens d’encourager les dépenses de partenariat sportif des entreprises, dans la perspective de l’accueil des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024.

Amendement n° 889 présenté par M. Saint-Martin, rapporteur général au nom de la commission des finances.

Rédiger ainsi cet article :

« Dans un délai de six mois à compter de la publication de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les effets de la crise sanitaire sur l’évolution des dépenses de partenariat des entreprises privées et les moyens d’encourager ces dépenses de partenariat sportif des entreprises dans la perspective de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024. »

Travail et emploi

Article 56 (nouveau)

Le chapitre II du titre II du livre Ier de la cinquième partie du code du travail est ainsi modifié :

 L’article L. 51223 est ainsi rétabli :

« Art. L. 51223.  I.  Pour l’application du troisième alinéa du I de l’article L. 51221, est prise en compte, en lieu et place de la durée légale du travail :

«  La durée stipulée au contrat pour les conventions individuelles de forfait ou la durée collective du travail conventionnellement prévue, pour les salariés ayant conclu une convention individuelle de forfait en heures, au sens des articles L. 312156 et L. 312157, incluant des heures supplémentaires, et pour les salariés dont la durée de travail est supérieure à la durée légale en application d’une convention ou d’un accord collectif de travail ;

«  La durée considérée comme équivalente, pour les salariés dont le temps de travail est décompté selon le régime d’équivalence prévu à l’article L. 312113.

« II.  Pour l’application du II de l’article L. 51221 aux salariés soumis à certains régimes spécifiques de détermination du temps de travail, les modalités de calcul de l’indemnité et de l’allocation sont déterminées selon les règles suivantes :

«  Pour les salariés mentionnés au 1° du I du présent article, il est tenu compte des heures supplémentaires prévues par la convention individuelle de forfait en heures ou par la convention ou l’accord collectif pour la détermination du nombre d’heures non travaillées indemnisées ;

«  Pour les salariés mentionnés au 2° du même I, il est tenu compte des heures d’équivalence rémunérées pour le calcul de l’indemnité et de l’allocation d’activité partielle ;

«  Pour les salariés dont la durée du travail est décomptée en jours, la détermination du nombre d’heures prises en compte pour l’indemnité d’activité partielle et l’allocation d’activité partielle est effectuée en convertissant en heures un nombre de jours ou de demi-journées. Les modalités de cette conversion sont déterminées par décret ;

«  Pour les salariés qui ne sont pas soumis aux dispositions légales ou conventionnelles relatives à la durée du travail, les modalités de calcul de l’indemnité et de l’allocation sont déterminées par décret.

« III.  Le placement en activité partielle des cadres dirigeants mentionnés à l’article L. 31112 ne peut intervenir que dans le cas prévu au deuxième alinéa du I de l’article L. 51221. » ;

 L’article L. 51225 est ainsi rédigé :

« Art. L. 51225.  Les salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation dont la rémunération est inférieure au salaire minimum interprofessionnel de croissance reçoivent une indemnité horaire d’activité partielle, versée par leur employeur, d’un montant égal au pourcentage du salaire minimum interprofessionnel de croissance qui leur est applicable au titre du présent code et, s’il y a lieu, des stipulations conventionnelles applicables à l’entreprise.

« Le taux horaire de l’indemnité d’activité partielle versée aux salariés mentionnés au premier alinéa dont la rémunération est supérieure ou égale au salaire minimum interprofessionnel de croissance ne peut être inférieur au taux horaire du salaire minimum interprofessionnel de croissance.

« L’employeur reçoit une allocation d’activité partielle d’un montant égal à l’indemnité d’activité partielle versée aux salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation dont la rémunération est inférieure au salaire minimum interprofessionnel de croissance.

« Pour les salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation dont la rémunération est supérieure ou égale au salaire minimum interprofessionnel de croissance, l’employeur reçoit l’allocation prévue au II de l’article L. 51221. » ;

 Il est ajouté un article L. 51226 ainsi rédigé :

« Art. L. 51226.  Un décret en Conseil d’État détermine les conditions d’application du présent chapitre. »

Article 57 (nouveau)

I.  La cinquième partie du code du travail est ainsi modifiée :

 À la dernière phrase de l’article L. 51314, les mots : « d’engagements » sont supprimés ;

 L’article L. 51315 est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

 les mots : « le jeune » sont remplacés par les mots : « tout jeune mentionné à l’article L. 51313 » ;

 après le mot : « autonomie », sont insérés les mots : « mentionné à l’article L. 51314 ou qui bénéficie d’un suivi par Pôle emploi, à l’exclusion des jeunes mentionnés à l’article L. 51316, » ;

 les mots : « bénéficier d’une allocation » sont remplacés par les mots : « percevoir une allocation ponctuelle » ;

b) Le deuxième alinéa est complété par deux phrases ainsi rédigées : « Elle n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu ni aux contributions prévues à l’article L. 1361 du code de la sécurité sociale et au chapitre II de l’ordonnance n° 9650 du 24 janvier 1996 relative au remboursement de la dette sociale. Son montant est fixé par décret. » ;

 L’article L. 51316 est ainsi rédigé :

« Art. L. 51316.  L’accompagnement mentionné à l’article L. 51313 peut également prendre la forme d’un accompagnement intensif : le contrat d’engagement jeune, élaboré avec le jeune et adapté à ses besoins identifiés lors d’un diagnostic.

« Le contrat d’engagement jeune est un droit ouvert aux jeunes de seize à vingtcinq ans révolus, ou, par dérogation à l’article L. 51313, vingt-neuf ans révolus lorsque la qualité de travailleur handicapé leur est reconnue, qui rencontrent des difficultés d’accès à l’emploi durable, qui ne sont pas étudiants et qui ne suivent pas une formation. Son bénéfice est conditionné au respect d’exigences d’engagement, d’assiduité et de motivation, précisées par voie réglementaire.

« Il est mis en œuvre par les organismes mentionnés à l’article L. 53141 et par Pôle emploi. Il peut également être mis en œuvre par tout organisme public ou privé fournissant des services relatifs au placement, à l’insertion, à la formation, à l’accompagnement et au maintien dans l’emploi des personnes en recherche d’emploi.

« Une allocation mensuelle dégressive en fonction des ressources est attribuée, à partir de la signature du contrat, aux jeunes qui vivent hors du foyer de leurs parents ou au sein de ce foyer sans recevoir de soutien financier ou en ne percevant qu’un soutien financier limité de leur part. Cette allocation est incessible et insaisissable. Elle n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu ni aux contributions prévues à l’article L. 1361 du code de la sécurité sociale et au chapitre II de l’ordonnance n° 9650 du 24 janvier 1996 relative au remboursement de la dette sociale.

« Un décret fixe le montant de l’allocation et les conditions dans lesquelles les ressources du jeune sont prises en compte pour sa détermination. Ce montant tient compte de l’âge et de la situation du jeune et du niveau du soutien financier de ses parents. » ;

 L’article L. 51317 est ainsi modifié :

a) À la fin du premier alinéa, les mots : « en particulier » sont remplacés par le mot : « notamment » ;

b) Au 1°, après le mot : « autonomie », sont insérés les mots : « mentionné à l’article L. 51314 et du contrat d’engagement mentionné à l’article L. 51316 » ;

c) Les 2° et 3° sont ainsi rédigés :

«  Les conditions dans lesquelles les organismes publics ou privés mentionnés au troisième alinéa de l’article L. 51316 mettent en œuvre le contrat d’engagement mentionné au même article ;

«  La durée et les modalités d’attribution, de modulation, de versement, de suspension et de suppression de l’allocation mentionnée à l’article L. 51316 et de l’allocation ponctuelle mentionnée à l’article L. 51315. » ;

d) Le 4° est abrogé ;

 Après le 6° de l’article L. 53121, il est inséré un 7° ainsi rédigé :

«  Mettre en œuvre le contrat d’engagement jeune mentionné à l’article L. 51316 et assurer, pour le compte de l’État, l’attribution, la modulation, le versement, la suspension et la suppression de l’allocation mentionnée au même article et de l’allocation ponctuelle mentionnée à l’article L. 51315, dans les conditions fixées par décret en Conseil d’État. » ;

 L’article L. 53142 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation à l’article L. 51313 et au premier alinéa du présent article, les missions locales peuvent accompagner les jeunes auxquels la qualité de travailleur handicapé est reconnue jusqu’à l’âge de vingt-neuf ans révolus dans le cadre du contrat d’engagement jeune prévu à l’article L. 51316. » ;

 La seconde phrase du deuxième alinéa de l’article L. 541161 est complétée par les mots : « ou les engagements prévus dans le cadre du contrat d’engagement jeune mentionné à l’article L. 51316 ».

II.  Le présent article entre en vigueur le 1er mars 2022.

Les jeunes bénéficiant à cette date de l’allocation mentionnée à l’article L. 51316 du code du travail dans sa rédaction antérieure à la présente loi continuent de bénéficier de cette allocation dans les conditions en vigueur à la date de contractualisation de leur parcours d’engagement.

Amendement n° 445 présenté par M. Coquerel, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud’homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin et Mme Taurine.

Supprimer cet article.

Amendement n° 513 présenté par M. Zumkeller, M. Benoit, M. Guy Bricout, M. Brindeau, M. Dunoyer, M. Gomès, M. Lagarde, M. Morel-À-L’Huissier, Mme Métadier, M. Naegelen, Mme Sanquer et Mme Six.

I. – À la fin de l’alinéa 10, substituer aux mots :

« et adapté à ses besoins identifiés lors d’un diagnostic »

les mots :

« , adapté à ses besoins identifiés lors d’un diagnostic et signé avec des entreprises qui recrutent dans des métiers en tension ».

II. – En conséquence, à la fin de l’alinéa 11, substituer aux mots :

« et de motivation, précisées par voie réglementaire »

les mots :

« , de motivation et aux besoins des entreprises qui recrutent, précisés par voie réglementaire ».

Amendement n° 179 présenté par M. Saint-Martin.

À la fin de la première phrase de l’alinéa 13, substituer aux mots :

« de leur part »

les mots :

« de la part de leurs parents ».

Amendement n° 522 présenté par M. Zumkeller, M. Benoit, M. Guy Bricout, M. Brindeau, M. Dunoyer, M. Gomès, M. Lagarde, M. Morel-À-L’Huissier, M. Naegelen, Mme Sanquer et Mme Six.

À la fin de la seconde phrase de l’alinéa 14, supprimer les mots :

« et du niveau du soutien financier de ses parents ».

Amendement n° 180 présenté par M. Saint-Martin.

À la seconde phrase de l’alinéa 14, après le mot :

« financier »,

insérer les mots :

« qu’il reçoit ».

Amendement n° 181 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 28, substituer aux mots :

« de contractualisation de »

les mots :

« à laquelle est contractualisé ».

Article 58 (nouveau)

À la première phrase du I de l’article 83 de la loi  2018771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, le mot : « trois » est remplacé par le mot : « cinq ».

Article 59 (nouveau)

L’article 12 de l’ordonnance n° 2020346 du 27 mars 2020 portant mesures d’urgence en matière d’activité partielle est ainsi modifié :

 Au I, les références : « 3, 5, 6 et 8 ter » sont remplacées par les références : « 2, 3, 5, 6, 8 ter, 9 et 10 » ;

 Le III est abrogé.

Contrôle et exploitation aériens

Article 60 (nouveau)

I.  Le chapitre Ier bis du titre III de la deuxième partie du livre Ier du code général des impôts est ainsi modifié :

 L’article 1609 quatervicies est ainsi modifié :

a) Après le IV bis, il est inséré un IV ter ainsi rédigé :

« IV ter.  Au terme de l’exploitation d’un aérodrome ou d’un groupement d’aérodromes, le règlement du solde de la taxe mentionnée au I se fait directement entre l’exploitant sortant et le nouvel exploitant ou, le cas échéant, par l’État à l’exploitant sortant au moyen du produit de la majoration mentionnée au IV bis. Les modalités d’application du présent alinéa sont fixées par l’arrêté conjoint des ministres chargés du budget et de l’aviation civile prévu au dixième alinéa du IV.

« L’exploitant appelé à verser ce solde peut en contester tout ou partie du montant dans les mêmes conditions que celles prévues à l’article L. 63258 du code des transports. » ;

b) La première phrase du VI est ainsi rédigée : « Les I à IV, le IV ter et le V sont applicables en Polynésie française et en NouvelleCalédonie. » ;

c) À la fin de la première phrase du VII, les mots : « , à SaintMartin et à Mayotte » sont remplacés par les mots : « et à SaintMartin » ;

 Après le IV de l’article 1609 quatervicies A, sont insérés des IV bis et IV ter ainsi rédigés :

« IV bis.  Au terme de l’exploitation d’un aérodrome, un transfert du solde de la taxe mentionnée au I est assuré directement entre l’exploitant sortant et le nouvel exploitant de l’aérodrome. Lorsque le solde est positif, les sommes sont reversées par l’exploitant sortant au nouvel exploitant. Lorsque le solde est négatif, les sommes sont reversées par le nouvel exploitant à l’exploitant sortant. L’exploitant appelé à verser ce solde peut en contester tout ou partie du montant dans les mêmes conditions que celles prévues à l’article L. 63258 du code des transports. Les modalités d’application du présent IV bis sont définies par un arrêté conjoint des ministres chargés du budget et de l’aviation civile.

« IV ter.  Lorsqu’un aérodrome ne relève plus du champ d’application du I, si le solde de la taxe mentionnée au même I est positif, il est affecté aux exploitants des aérodromes mentionnés audit I pour le financement des aides aux riverains versées en application des articles L. 57114 à L. 57116 du code de l’environnement. Ce solde est réparti par l’agent comptable du budget annexe “Contrôle et exploitation aériens”, après arrêté des ministres chargés du budget et de l’aviation civile. »

II.  La sixième partie du code des transports est ainsi modifiée :

 Le chapitre V du titre II du livre III est complété par un article L. 63258 ainsi rédigé :

« Art. L. 63258.  Au terme normal ou anticipé de l’exploitation d’un aérodrome appartenant à l’État, les ressources financières issues de son exploitation et devant être retournées à l’État sont versées soit à l’État, soit, à la demande de ce dernier, pour tout ou partie, directement au nouvel exploitant désigné.

« L’opposition à l’état exécutoire émis par l’État pour la perception des sommes mentionnées au premier alinéa lui revenant ou à verser au nouvel exploitant est introduite devant le juge administratif dans un délai de quinze jours à compter de la réception de l’état exécutoire par le débiteur.

« La contestation est recevable après consignation auprès de la Caisse des dépôts et consignations du montant des sommes figurant audit état exécutoire.

« Le juge statue sur l’opposition dans un délai de six mois. La décision est rendue en premier et dernier ressort.

« En l’absence de décision juridictionnelle au terme de ce délai, la Caisse des dépôts et consignations, à la demande de l’ordonnateur ayant émis le titre exécutoire, verse lesdites sommes au comptable public assignataire de l’État. » ;

 Aux articles L. 67631 et L. 67731, la référence : « son article L. 63254 » est remplacée par les références : « ses articles L. 63254 et L. 63258 » ;

 Après l’article L. 67834, il est inséré un article L. 678341 ainsi rédigé :

« Art. L. 678341.  L’article L. 63258 n’est pas applicable à WallisetFutuna. »

III.  Le présent article est applicable aux contrats en vigueur à la date de promulgation de la présente loi par lesquels l’État a confié l’exploitation d’un aérodrome à un tiers.

Amendement n° 214 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 5, substituer aux mots :

« mêmes conditions que celles »

le mot :

« conditions ».

Amendement n° 215 présenté par M. Saint-Martin.

À la première phrase de l’alinéa 9, substituer aux mots :

« un transfert du solde de la taxe mentionnée au I est assuré »

les mots :

« le solde de la taxe mentionnée au I est transféré ».

Amendement n° 216 présenté par M. Saint-Martin.

À l’avant-dernière phrase de l’alinéa 9, substituer aux mots :

« mêmes conditions que celles »

les mots :

« conditions ».

Amendement n° 217 présenté par M. Saint-Martin.

À la seconde phrase de l’alinéa 10, substituer au mot :

« après »

les mots :

« dans les conditions prévues par ».

Amendement n° 218 présenté par M. Saint-Martin.

À l’alinéa 14, substituer aux mots :

« la perception »

les mots :

« le prélèvement ».

Pensions

Article 61 (nouveau)

Au d du 1° de l’article L. 9 du code des pensions civiles et militaires de retraite, la première occurrence du mot : « huit » est remplacée par le mot : « douze ».

Prêts à des États étrangers

Article 62 (nouveau)

À la première phrase du premier alinéa du II de l’article 64 de la loi de finances rectificative pour 1991 (n° 911323 du 30 décembre 1991), le montant : « 4 750 millions d’euros » est remplacé par le montant : « 5 780 millions d’euros ».

 

Seconde délibération

Article 20

Il est ouvert aux ministres, pour 2022, au titre du budget général, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 717 667 152 830 € et de 522 522 021 610 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état B annexé à la présente loi.

ÉTAT B

(Article 20 du projet de loi)

RÉPARTITION, PAR MISSION ET PROGRAMME,
DES CRÉDITS DU BUDGET GÉNÉRAL

BUDGET GÉNÉRAL

 

 

(En euros)

Mission / Programme

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Action extérieure de l’État

3 055 713 556

3 058 628 529

Action de la France en Europe et dans le monde

1 950 980 919

1 953 770 892

Dont titre 2

723 443 927

723 443 927

Diplomatie culturelle et d’influence

730 812 344

730 812 344

Dont titre 2

70 678 650

70 678 650

Français à l’étranger et affaires consulaires

373 920 293

374 045 293

Dont titre 2

232 042 058

232 042 058

Administration générale et territoriale de l’État

4 412 356 063

4 394 513 993

Administration territoriale de l’État

2 480 907 527

2 429 219 235

Dont titre 2

1 893 621 648

1 893 621 648

Vie politique

492 888 535

490 204 535

Dont titre 2

77 967 500

77 967 500

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

1 438 560 001

1 475 090 223

Dont titre 2

749 139 609

749 139 609

Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales

3 030 155 329

3 006 173 853

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l’aquaculture

1 774 876 891

1 764 473 911

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

614 173 282

611 297 332

Dont titre 2

343 157 504

343 157 504

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

641 105 156

630 402 610

Dont titre 2

554 321 253

554 321 253

Aide publique au développement

6 621 523 021

5 104 952 446

Aide économique et financière au développement

3 213 712 000

1 862 035 176

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

190 000 000

190 000 000

Solidarité à l’égard des pays en développement

3 217 811 021

3 052 917 270

Dont titre 2

157 678 170

157 678 170

Restitution des "biens mal acquis"

0

0

Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation

2 085 082 504

2 084 727 494

Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation

1 992 317 868

1 991 962 858

Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale

92 764 636

92 764 636

Dont titre 2

1 435 840

1 435 840

Cohésion des territoires

17 295 366 092

17 183 684 711

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

2 785 788 444

2 677 488 444

Aide à l’accès au logement

13 079 400 000

13 079 400 000

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

529 541 333

529 541 333

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire 

244 235 164

246 990 195

Politique de la ville

557 980 516

557 980 516

Dont titre 2

18 871 649

18 871 649

Interventions territoriales de l’État

98 420 635

92 284 223

Conseil et contrôle de l’État

713 408 266

753 651 216

Conseil d’État et autres juridictions administratives

441 798 728

481 132 386

Dont titre 2

377 851 687

377 851 687

Conseil économique, social et environnemental

44 578 712

44 578 712

Dont titre 2

35 518 337

35 518 337

Cour des comptes et autres juridictions financières

225 678 472

226 587 764

Dont titre 2

200 651 703

200 651 703

Haut Conseil des finances publiques

1 352 354

1 352 354

Dont titre 2

1 302 215

1 302 215

Crédits non répartis

847 667 000

547 667 000

Provision relative aux rémunérations publiques

423 667 000

423 667 000

Dont titre 2

323 667 000

323 667 000

Dépenses accidentelles et imprévisibles

424 000 000

124 000 000

Culture

3 490 087 790

3 460 368 047

Patrimoines

1 034 666 547

1 022 229 648

Création

921 732 976

914 833 863

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

756 347 824

747 890 542

Soutien aux politiques du ministère de la culture

777 340 443

775 413 994

Dont titre 2

683 272 805

683 272 805

Défense

59 586 044 877

49 560 125 681

Environnement et prospective de la politique de défense

2 146 434 497

1 778 435 637

Préparation et emploi des forces

14 892 868 961

10 798 596 256

Soutien de la politique de la défense

25 459 200 381

22 479 534 924

Dont titre 2

21 222 499 951

21 222 499 951

Équipement des forces

17 087 541 038

14 503 558 864

Direction de l’action du Gouvernement

849 646 426

959 953 079

Coordination du travail gouvernemental

709 190 779

739 878 067

Dont titre 2

249 807 925

249 807 925

Protection des droits et libertés

117 054 696

117 514 506

Dont titre 2

53 761 644

53 761 644

Présidence française du Conseil de l’Union européenne en 2022

23 400 951

102 560 506

Dont titre 2

2 294 323

2 294 323

Écologie, développement et mobilité durables

21 577 007 728

21 248 916 288

Infrastructures et services de transports

3 824 706 658

3 869 523 159

Affaires maritimes

191 961 220

192 653 750

Paysages, eau et biodiversité

244 065 931

244 083 699

Expertise, information géographique et météorologie

471 047 976

471 047 976

Prévention des risques

1 065 562 051

1 072 200 262

Dont titre 2

50 668 264

50 668 264

Énergie, climat et après-mine

3 620 171 836

3 197 328 865

Service public de l’énergie 

8 449 312 976

8 449 312 976

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

2 874 178 980

2 916 765 501

Dont titre 2

2 687 777 921

2 687 777 921

Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l’État (crédits évaluatifs)

836 000 100

836 000 100

Économie

3 409 389 315

4 017 609 144

Développement des entreprises et régulations

1 790 399 579

1 795 130 850

Dont titre 2

386 253 978

386 253 978

Plan “France Très haut débit”

21 801 144

621 801 144

Statistiques et études économiques

432 461 030

435 331 024

Dont titre 2

368 613 802

368 613 802

Stratégies économiques

416 727 562

417 346 126

Dont titre 2

129 725 382

129 725 382

Financement des opérations patrimoniales envisagées en 2021 et en 2022 sur le compte d’affectation spéciale “Participations financières de l’État”

748 000 000

748 000 000

Engagements financiers de l’État

207 274 117 743

44 344 812 407

Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs)

38 656 000 000

38 656 000 000

Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs)

3 500 909 318

3 500 909 318

Épargne

60 208 425

60 208 425

Dotation du Mécanisme européen de stabilité

57 000 000

57 000 000

Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement

0

0

Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque

0

185 644 664

Amortissement de la dette de l’État liée à la covid-19

165 000 000 000

1 885 050 000

Enseignement scolaire

77 756 863 491

77 791 319 907

Enseignement scolaire public du premier degré

24 204 473 948

24 204 473 948

Dont titre 2

24 162 040 735

24 162 040 735

Enseignement scolaire public du second degré

34 609 178 946

34 609 178 946

Dont titre 2

34 495 340 770

34 495 340 770

Vie de l’élève

6 859 347 282

6 859 347 282

Dont titre 2

2 935 470 198

2 935 470 198

Enseignement privé du premier et du second degrés

7 996 967 010

7 996 967 010

Dont titre 2

7 175 617 904

7 175 617 904

Soutien de la politique de l’éducation nationale

2 559 835 518

2 594 208 402

Dont titre 2

1 819 092 034

1 819 092 034

Enseignement technique agricole

1 527 060 787

1 527 144 319

Dont titre 2

996 194 421

996 194 421

Gestion des finances publiques

10 016 173 792

9 995 044 147

Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

7 580 111 927

7 545 159 038

Dont titre 2

6 607 487 645

6 607 487 645

Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

857 887 759

884 958 487

Dont titre 2

488 742 235

488 742 235

Facilitation et sécurisation des échanges

1 578 174 106

1 564 926 622

Dont titre 2

1 232 720 851

1 232 720 851

Immigration, asile et intégration

1 993 451 011

1 896 530 707

Immigration et asile

1 556 528 486

1 459 546 851

Intégration et accès à la nationalité française

436 922 525

436 983 856

Investir pour la France de 2030

34 009 300 000

7 003 621 863

Soutien des progrès de l’enseignement et de la recherche

0

245 000 000

Valorisation de la recherche

0

846 000 000

Accélération de la modernisation des entreprises

0

418 500 000

Financement des investissements stratégiques

27 998 300 000

4 078 300 000

Financement structurel des écosystèmes d’innovation

6 011 000 000

1 415 821 863

Justice

12 770 735 263

10 741 447 680

Justice judiciaire

3 920 840 359

3 849 089 892

Dont titre 2

2 534 277 135

2 534 277 135

Administration pénitentiaire

6 544 736 420

4 584 034 245

Dont titre 2

2 823 273 440

2 823 273 440

Protection judiciaire de la jeunesse

992 297 832

984 827 054

Dont titre 2

567 576 850

567 576 850

Accès au droit et à la justice

680 032 697

680 032 697

Conduite et pilotage de la politique de la justice

619 002 773

638 200 492

Dont titre 2

199 838 285

199 838 285

Conseil supérieur de la magistrature

13 825 182

5 263 300

Dont titre 2

2 975 133

2 975 133

Médias, livre et industries culturelles

698 172 643

675 147 989

Presse et médias

350 759 363

350 759 363

Livre et industries culturelles

347 413 280

324 388 626

Outre-mer

2 635 225 631

2 472 363 419

Emploi outre-mer

1 788 674 961

1 777 735 887

Dont titre 2

175 396 270

175 396 270

Conditions de vie outre-mer

846 550 670

694 627 532

Plan de relance

1 511 259 372

13 005 896 116

Écologie

139 000 000

5 696 871 934

Compétitivité

547 249 167

2 762 667 917

Cohésion

825 010 205

4 546 356 265

Dont titre 2

45 255 988

45 255 988

Plan d’urgence face à la crise sanitaire

200 000 000

200 000 000

Prise en charge du chômage partiel et financement des aides d’urgence aux employeurs et aux actifs précaires à la suite de la crise sanitaire

0

0

Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire

0

0

Renforcement exceptionnel des participations financières de l’État dans le cadre de la crise sanitaire

0

0

Compensation à la sécurité sociale des allègements de prélèvements pour les entreprises les plus touchées par la crise sanitaire

0

0

Matériels sanitaires pour faire face à la crise de la covid-19

200 000 000

200 000 000

Pouvoirs publics

1 047 610 762

1 047 610 762

Présidence de la République

105 300 000

105 300 000

Assemblée nationale

552 490 000

552 490 000

Sénat

338 584 600

338 584 600

La Chaîne parlementaire

34 289 162

34 289 162

Indemnités des représentants français au Parlement européen

0

0

Conseil constitutionnel

15 963 000

15 963 000

Haute Cour

0

0

Cour de justice de la République

984 000

984 000

Recherche et enseignement supérieur

29 247 943 082

29 237 843 107

Formations supérieures et recherche universitaire

14 160 219 812

14 212 837 812

Dont titre 2

416 934 735

416 934 735

Vie étudiante

3 088 988 669

3 079 958 669

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires 

7 740 247 222

7 503 175 364

Recherche spatiale

1 642 286 109

1 642 286 109

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

1 614 122 374

1 729 120 775

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

619 580 262

692 485 405

Recherche duale (civile et militaire)

0

0

Enseignement supérieur et recherche agricoles

382 498 634

377 978 973

Dont titre 2

238 091 238

238 091 238

Régimes sociaux et de retraite

6 102 351 871

6 102 351 871

Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres

4 204 530 026

4 204 530 026

Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins

802 009 370

802 009 370

Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers

1 095 812 475

1 095 812 475

Relations avec les collectivités territoriales

4 916 695 773

4 348 911 497

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

4 657 399 513

4 113 334 621

Concours spécifiques et administration

259 296 260

235 576 876

Remboursements et dégrèvements

130 607 941 162

130 607 941 162

Remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (crédits évaluatifs)

123 981 941 162

123 981 941 162

Remboursements et dégrèvements d’impôts locaux (crédits évaluatifs)

6 626 000 000

6 626 000 000

Santé

1 296 427 535

1 299 727 535

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

209 477 535

212 777 535

Dont titre 2

1 000 000

1 000 000

Protection maladie

1 086 950 000

1 086 950 000

Sécurités

22 669 429 829

21 563 781 551

Police nationale

11 999 246 890

11 630 482 080

Dont titre 2

10 321 786 239

10 321 786 239

Gendarmerie nationale

9 941 164 076

9 315 038 356

Dont titre 2

7 815 196 786

7 815 196 786

Sécurité et éducation routières

51 026 161

50 131 161

Sécurité civile

677 992 702

568 129 954

Dont titre 2

190 392 906

190 392 906

Solidarité, insertion et égalité des chances

28 007 064 996

27 646 440 540

Inclusion sociale et protection des personnes

13 144 327 851

13 144 327 851

Dont titre 2

1 947 603

1 947 603

Handicap et dépendance

13 237 188 020

13 238 484 470

Égalité entre les femmes et les hommes

47 388 581

50 609 403

Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

1 578 160 544

1 213 018 816

Dont titre 2

385 243 619

385 243 619

Prise en charge par l’État du financement de l’indemnité inflation (ligne nouvelle)

0

0

Sport, jeunesse et vie associative

1 692 266 253

1 722 119 357

Sport

759 102 654

654 395 516

Dont titre 2

119 713 700

119 713 700

Jeunesse et vie associative

772 070 841

772 070 841

Dont titre 2

27 220 507

27 220 507

Jeux Olympiques et Paralympiques 2024

161 092 758

295 653 000

Transformation et fonction publiques

447 576 617

795 001 493

Rénovation des cités administratives et autres sites domaniaux multi-occupants

0

266 430 438

Transformation publique

95 200 000

183 943 689

Dont titre 2

3 500 000

3 500 000

Innovation et transformation numériques

10 600 000

12 100 000

Dont titre 2

3 000 000

3 000 000

Fonction publique

303 251 858

294 002 607

Dont titre 2

12 290 000

12 290 000

Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques

38 524 759

38 524 759

Dont titre 2

38 524 759

38 524 759

Travail et emploi

15 793 098 037

14 643 137 019

Accès et retour à l’emploi

8 109 370 227

7 809 650 411

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

6 964 658 199

6 084 924 756

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

57 397 043

92 425 496

Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail

661 672 568

656 136 356

Dont titre 2

570 166 311

570 166 311

Total

717 667 152 830

522 522 021 610

 

Amendement n° 2 présenté par le Gouvernement.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Administration territoriale de l’État

0

2 210 473

Vie politique

0

1 597 310

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

0

3 500 000

TOTAUX

0

7 307 783

SOLDE

-7 307 783

Amendement n° 1 présenté par le Gouvernement.

Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

 

 

(en euros)

Programmes

+

-

Administration territoriale de l’État

0

15 000 000

dont titre 2

0

15 000 000

Vie politique

0

0

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

15 000 000

0

dont titre 2

15 000 000

0

TOTAUX

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

 

Article 19

I.  Pour 2022, les ressources affectées au budget, évaluées dans l’état A annexé à la présente loi, les plafonds des charges et l’équilibre général qui en résulte sont fixés aux montants suivants :

   

(En millions d’euros*)

 

Ressources

Charges

Solde

Budget général

 

 

 

Recettes fiscales brutes / dépenses brutes

418 180

522 515

 

À déduire : Remboursements et dégrèvements

130 608

130 608

 

Recettes fiscales nettes / dépenses nettes

287 572

391 907

 

Recettes non fiscales

20 177

 

 

Recettes totales nettes / dépenses nettes

307 749

391 907

 

À déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l’Union européenne

69 600

 

 

Montants nets pour le budget général

238 149

391 907

-153 758

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants

6 281

6 281

 

Montants nets pour le budget général y compris fonds de concours

244 430

398 188

 

Budgets annexes

 

 

 

Contrôle et exploitation aériens

2 381

2 381

 

Publications officielles et information administrative

164

149

+15

Totaux pour les budgets annexes

2 545

2 531

+15

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants

 

 

 

Contrôle et exploitation aériens

18

18

 

Publications officielles et information administrative

0

0

 

Totaux pour les budgets annexes y compris fonds de concours

2 564

2 549

 

Comptes spéciaux

 

 

 

Comptes d’affectation spéciale

73 256

73 232

+24

Comptes de concours financiers

131 063

131 336

-272

Comptes de commerce (solde)

 

 

+76

Comptes d’opérations monétaires (solde)

 

 

+87

Solde pour les comptes spéciaux

 

 

-85

Solde général

 

 

-153 828

* Les montants figurant dans le présent tableau sont arrondis au million d’euros le plus proche ; il résulte de l’application de ce principe que le montant arrondi des totaux et soustotaux peut ne pas être égal à la somme des montants arrondis entrant dans son calcul.

 

II.  Pour 2022 :

 Les ressources et les charges de trésorerie qui concourent à la réalisation de l’équilibre financier sont évaluées comme suit :

   

(En milliards d’euros)

Besoin de financement

 

 ;

Amortissement de la dette à moyen et long termes

144,4

Dont remboursement du nominal à valeur faciale

140,8

Dont suppléments d’indexation versés à l’échéance (titres indexés)

3,6

Amortissement de la dette reprise de SNCF Réseau

3,0

Amortissement des autres dettes reprises

0,0

Déficit budgétaire

153,8

Autres besoins de trésorerie

3,6

Total

297,6

Ressources de financement

 

Émissions de dette à moyen et long termes, nettes des rachats

260,0

Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement

1,9

Variation nette de l’encours des titres d’État à court terme

0,0

Variation des dépôts des correspondants

0,0

Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l’État

32,2

Autres ressources de trésorerie

3,5

Total

297,6

 

 Le ministre chargé des finances est autorisé à procéder, en 2022, dans des conditions fixées par décret :

a) À des emprunts à long, moyen et court termes libellés en euros ou en autres devises pour couvrir l’ensemble des charges de trésorerie ou pour renforcer les réserves de change ;

b) À l’attribution directe de titres de dette publique négociable à la Caisse de la dette publique ;

c) À des conversions facultatives, à des opérations de pension sur titres d’État ;

d) À des opérations de dépôts de liquidités auprès de la Caisse de la dette publique, auprès de la Société de prise de participations de l’État, auprès du Fonds européen de stabilité financière, auprès du Mécanisme européen de stabilité, auprès des institutions et agences financières de l’Union européenne, sur le marché interbancaire de la zone euro et auprès des États de la même zone ;

e) À des souscriptions de titres de créances négociables émis par des établissements publics administratifs, à des rachats, à des échanges d’emprunts, à des échanges de devises ou de taux d’intérêt, à l’achat ou à la vente d’options, de contrats à terme sur titres d’État ou d’autres instruments financiers à terme ;

 Le plafond de la variation nette, appréciée en fin d’année et en valeur nominale, de la dette négociable de l’État d’une durée supérieure à un an est fixé à 119,2 milliards d’euros.

III.  Pour 2022, le plafond d’autorisation des emplois rémunérés par l’État, exprimé en équivalents temps plein travaillé, est fixé au nombre de 1 941 470.

IV.  Pour 2022, les éventuels surplus mentionnés au 10° du I de l’article 34 de la loi organique n° 2001692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances sont utilisés dans leur totalité pour réduire le déficit budgétaire.

Il y a constatation de tels surplus si, pour l’année 2022, le produit des impositions de toute nature établies au profit de l’État net des remboursements et dégrèvements d’impôts, révisé dans la dernière loi de finances rectificative pour l’année 2022 ou, à défaut, dans le projet de loi de finances pour 2023, est, à législation constante, supérieur à l’évaluation figurant dans l’état A mentionné au I du présent article.

ÉTAT A

(Article 19 du projet de loi)

VOIES ET MOYENS

I.  BUDGET GÉNÉRAL

 

(En euros)

Numéro de ligne

Intitulé de la recette

Évaluation
pour 2022

 

1. Recettes fiscales

 

 

11. Impôt sur le revenu

102 859 372 398

1101

Impôt sur le revenu

102 859 372 398

 

12. Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles

2 463 000 000

1201

Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles

2 463 000 000

 

13. Impôt sur les sociétés

66 304 382 492

1301

Impôt sur les sociétés

66 304 382 492

 

13 bis. Contribution sociale sur les bénéfices des sociétés

1 384 544 484

1302

Contribution sociale sur les bénéfices des sociétés

1 384 544 484

 

13 ter. Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l’impôt sur les sociétés

300 000 000

1303

Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l’impôt sur les sociétés

300 000 000

 

14. Autres impôts directs et taxes assimilées

23 761 987 560

1401

Retenues à la source sur certains bénéfices non commerciaux et de l’impôt sur le revenu

950 059 706

1402

Retenues à la source et prélèvements sur les revenus de capitaux mobiliers et le prélèvement sur les bons anonymes

4 158 627 733

1403

Prélèvements sur les bénéfices tirés de la construction immobilière (loi  63254 du 15 mars 1963, art. 28IV)

0

1404

Précompte dû par les sociétés au titre de certains bénéfices distribués (loi  65566 du 12 juillet 1965, art. 3)

0

1405

Prélèvement exceptionnel de 25 % sur les distributions de bénéfices

0

1406

Impôt sur la fortune immobilière

2 333 000 000

1407

Taxe sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux et de stockage

0

1408

Prélèvements sur les entreprises d’assurance

130 747 639

1409

Taxe sur les salaires

0

1410

Cotisation minimale de taxe professionnelle

565 510

1411

Cotisations perçues au titre de la participation des employeurs à l’effort de construction

20 043 704

1412

Taxe de participation des employeurs au financement de la formation professionnelle continue

28 062 759

1413

Taxe forfaitaire sur les métaux précieux, les bijoux, les objets d’art, de collection et d’antiquité

89 724 183

1415

Contribution des institutions financières

0

1416

Taxe sur les surfaces commerciales

216 442 407

1421

Cotisation nationale de péréquation de taxe professionnelle

1 442 371

1427

Prélèvements de solidarité

11 462 270 502

1430

Taxe sur les services numériques

518 363 909

1431

Taxe d’habitation sur les résidences principales

3 064 000 000

1497

Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (affectation temporaire à l’État en 2010)

73 000 000

1498

Cotisation foncière des entreprises (affectation temporaire à l’État en 2010)

3 000 000

1499

Recettes diverses

712 637 137

 

15. Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques

20 193 686 922

1501

Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques

20 193 686 922

 

16. Taxe sur la valeur ajoutée

164 670 723 423

1601

Taxe sur la valeur ajoutée

164 670 723 423

 

17. Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes

36 242 607 705

1701

Mutations à titre onéreux de créances, rentes, prix d’offices

550 264 494

1702

Mutations à titre onéreux de fonds de commerce

198 456 204

1703

Mutations à titre onéreux de meubles corporels

200 000

1704

Mutations à titre onéreux d’immeubles et droits immobiliers

84 330 000

1705

Mutations à titre gratuit entre vifs (donations)

3 136 000 000

1706

Mutations à titre gratuit par décès

14 459 000 000

1707

Contribution de sécurité immobilière

853 613 091

1711

Autres conventions et actes civils

455 797 803

1712

Actes judiciaires et extrajudiciaires

0

1713

Taxe de publicité foncière

579 407 115

1714

Prélèvement sur les sommes versées par les organismes d’assurance et assimilés à raison des contrats d’assurance en cas de décès

379 170 080

1715

Taxe additionnelle au droit de bail

0

1716

Recettes diverses et pénalités

205 615 343

1721

Timbre unique

375 000 000

1722

Taxe sur les véhicules de société

0

1723

Actes et écrits assujettis au timbre de dimension

0

1725

Permis de chasser

0

1726

Produit de la taxe additionnelle à la taxe sur les certifications d’immatriculation des véhicules

949 584 318

1751

Droits d’importation

0

1753

Autres taxes intérieures

4 940 074 231

1754

Autres droits et recettes accessoires

4 782 875

1755

Amendes et confiscations

47 445 850

1756

Taxe générale sur les activités polluantes

870 000 000

1757

Cotisation à la production sur les sucres

0

1758

Droit de licence sur la rémunération des débitants de tabac

0

1761

Taxe et droits de consommation sur les tabacs

74 664 386

1766

Garantie des matières d’or et d’argent

0

1768

Taxe spéciale sur certains véhicules routiers

184 947 300

1769

Autres droits et recettes à différents titres

12 363 796

1773

Taxe sur les achats de viande

0

1774

Taxe spéciale sur la publicité télévisée

26 207

1776

Redevances sanitaires d’abattage et de découpage

56 302 367

1777

Taxe sur certaines dépenses de publicité

24 058 309

1780

Taxe de l’aviation civile

0

1781

Taxe sur les installations nucléaires de base

560 000 000

1782

Taxes sur les stations et liaisons radioélectriques privées

28 247 107

1785

Produits des jeux exploités par la Française des jeux (hors paris sportifs)

2 916 293 028

1786

Prélèvements sur le produit des jeux dans les casinos

641 000 000

1787

Prélèvement sur le produit brut des paris hippiques

398 000 000

1788

Prélèvement sur les paris sportifs

1 082 713 801

1789

Prélèvement sur les jeux de cercle en ligne

84 000 000

1790

Redevance sur les paris hippiques en ligne

0

1797

Taxe sur les transactions financières

1 128 000 000

1798

Impositions forfaitaires sur les entreprises de réseaux (affectation temporaire à l’État en 2010)

0

1799

Autres taxes

963 250 000

 

2. Recettes non fiscales

 

 

21. Dividendes et recettes assimilées

3 701 000 000

2110

Produits des participations de l’État dans des entreprises financières

1 603 000 000

2116

Produits des participations de l’État dans des entreprises non financières et bénéfices des établissements publics non financiers

2 049 000 000

2199

Autres dividendes et recettes assimilées

49 000 000

 

22. Produits du domaine de l’État

1 125 604 870

2201

Revenus du domaine public non militaire

184 000 000

2202

Autres revenus du domaine public

5 000 000

2203

Revenus du domaine privé

231 508 870

2204

Redevances d’usage des fréquences radioélectriques

703 096 000

2209

Paiement par les administrations de leurs loyers budgétaires

0

2211

Produit de la cession d’éléments du patrimoine immobilier de l’État

0

2212

Autres produits de cessions d’actifs

0

2299

Autres revenus du Domaine

2 000 000

 

23. Produits de la vente de biens et services

2 699 302 757

2301

Remboursement par l’Union européenne des frais d’assiette et de perception des impôts et taxes perçus au profit de son budget

531 326 564

2303

Autres frais d’assiette et de recouvrement

1 165 184 800

2304

Rémunération des prestations assurées par les services du Trésor public au titre de la collecte de l’épargne

37 346 414

2305

Produits de la vente de divers biens

33 337

2306

Produits de la vente de divers services

3 411 642

2399

Autres recettes diverses

962 000 000

 

24. Remboursements et intérêts des prêts, avances
et autres immobilisations financières

413 011 679

2401

Intérêts des prêts à des banques et à des États étrangers

51 600 000

2402

Intérêts des prêts du fonds de développement économique et social

3 950 955

2403

Intérêts des avances à divers services de l’État ou organismes gérant des services publics

20 691 383

2409

Intérêts des autres prêts et avances

26 000 000

2411

Avances remboursables sous conditions consenties à l’aviation civile

108 000 000

2412

Autres avances remboursables sous conditions

136 929

2413

Reversement au titre des créances garanties par l’État

12 132 412

2499

Autres remboursements d’avances, de prêts et d’autres créances immobilisées

190 500 000

 

25. Amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites

2 251 754 622

2501

Produits des amendes de la police de la circulation et du stationnement routiers

613 523 343

2502

Produits des amendes prononcées par les autorités de la concurrence

900 000 000

2503

Produits des amendes prononcées par les autres autorités administratives indépendantes

50 000 000

2504

Recouvrements poursuivis à l’initiative de l’agence judiciaire de l’État 

13 027 501

2505

Produit des autres amendes et condamnations pécuniaires

651 600 000

2510

Frais de poursuite

11 029 603

2511

Frais de justice et d’instance

10 118 931

2512

Intérêts moratoires

56 765

2513

Pénalités

2 398 479

 

26. Divers

9 986 052 465

2601

Reversements de Natixis

62 000 000

2602

Reversements au titre des procédures de soutien financier au commerce extérieur

75 000 000

2603

Prélèvements sur les fonds d’épargne gérés par la Caisse des dépôts et consignations

100 000 000

2604

Divers produits de la rémunération de la garantie de l’État

609 999 065

2611

Produits des chancelleries diplomatiques et consulaires

79 978 229

2612

Redevances et divers produits pour frais de contrôle et de gestion

6 785 114

2613

Prélèvement effectué sur les salaires des conservateurs des hypothèques

16 230

2614

Prélèvements effectués dans le cadre de la directive épargne

0

2615

Commissions et frais de trésorerie perçus par l’État dans le cadre de son activité régalienne

74 000

2616

Frais d’inscription

8 953 831

2617

Recouvrement des indemnisations versées par l’État au titre des expulsions locatives

8 324 941

2618

Remboursement des frais de scolarité et accessoires

5 345 717

2620

Récupération d’indus

20 039 676

2621

Recouvrements après admission en nonvaleur

120 878 443

2622

Divers versements de l’Union européenne

7 780 000 000

2623

Reversements de fonds sur les dépenses des ministères ne donnant pas lieu à rétablissement de crédits

26 590 708

2624

Intérêts divers (hors immobilisations financières)

28 927 342

2625

Recettes diverses en provenance de l’étranger

512 796

2626

Remboursement de certaines exonérations de taxe foncière sur les propriétés non bâties (art. 109 de la loi de finances pour 1992)

3 344 745

2627

Soulte sur reprise de dette et recettes assimilées

0

2697

Recettes accidentelles

350 000 000

2698

Produits divers

304 000 000

2699

Autres produits divers

395 281 628

 

3. Prélèvements sur les recettes de l’État

 

 

31. Prélèvements sur les recettes de l’État
au profit des collectivités territoriales

43 241 282 114

3101

Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la dotation globale de fonctionnement

26 814 433 566

3103

Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la dotation spéciale pour le logement des instituteurs

5 737 881

3104

Dotation de compensation des pertes de bases de la taxe professionnelle et de redevance des mines des communes et de leurs groupements

50 000 000

3106

Prélèvement sur les recettes de l’État au profit du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA)

6 500 000 000

3107

Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation d’exonérations relatives à la fiscalité locale

580 632 929

3108

Dotation élu local

101 006 000

3109

Prélèvement sur les recettes de l’État au profit de la collectivité de Corse

57 471 037

3111

Fonds de mobilisation départementale pour l’insertion

440 432 204

3112

Dotation départementale d’équipement des collèges

326 317 000

3113

Dotation régionale d’équipement scolaire

661 186 000

3118

Dotation globale de construction et d’équipement scolaire

2 686 000

3122

Dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle

2 880 213 735

3123

Dotation pour transferts de compensations d’exonérations de fiscalité directe locale

388 003 970

3126

Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la dotation unique des compensations spécifiques à la taxe professionnelle

0

3130

Dotation de compensation de la réforme de la taxe sur les logements vacants pour les communes et les établissements publics de coopération intercommunale percevant la taxe d’habitation sur les logements vacants

4 000 000

3131

Dotation de compensation liée au processus de départementalisation de Mayotte

107 000 000

3133

Fonds de compensation des nuisances aéroportuaires

6 822 000

3134

Dotation de garantie des reversements des fonds départementaux de taxe professionnelle

284 278 000

3135

Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation des pertes de recettes liées au relèvement du seuil d’assujettissement des entreprises au versement transport

48 020 650

3136

Prélèvement sur les recettes de l’État au profit de la collectivité territoriale de Guyane

27 000 000

3137

Prélèvement sur les recettes de l’État au profit des régions au titre de la neutralisation financière de la réforme de l’apprentissage

122 559 085

3138

Prélèvement sur les recettes de l’État au profit de la Polynésie française

90 552 000

3141

Soutien exceptionnel de l’État au profit des collectivités du bloc communal confrontées à des pertes de recettes fiscales et domaniales du fait de la crise sanitaire

100 000 000

3142

Soutien exceptionnel de l’État au profit des régions d’outremer confrontées à des pertes de recettes d’octroi de mer et de taxe spéciale de consommation du fait de la crise sanitaire

0

3143

Soutien exceptionnel de l’État au profit de la collectivité de Corse confrontée à certaines pertes de recettes fiscales spécifiques du fait de la crise sanitaire

0

3144

Soutien exceptionnel de l’État au profit de SaintPierreetMiquelon, SaintMartin, SaintBarthélemy et WallisetFutuna confrontées à certaines pertes de recettes fiscales spécifiques du fait de la crise sanitaire

0

3145

Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation de la réduction de 50 % des valeurs locatives de taxe foncière sur les propriétés bâties et de cotisation financière des entreprises des locaux industriels

3 641 930 057

3146

Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation des communes et établissements publics de coopération intercommunale contributeurs au fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR) subissant une perte de base de cotisation foncière des entreprises

1 000 000

3147

Prélèvement exceptionnel sur les recettes de l’État de compensation du Fonds national de péréquation des droits de mutation à titre onéreux (DMTO)

0

3152

Prélèvement exceptionnel sur les recettes de l’État au profit des collectivités territoriales et des groupements de communes qui procèdent à l’abandon ou à la renonciation définitive de loyers

0

 

32. Prélèvement sur les recettes de l’État
au profit de l’Union européenne

26 359 000 000

3201

Prélèvement sur les recettes de l’État au profit du budget de l’Union européenne

26 359 000 000

 

4. Fonds de concours

 

 

Évaluation des fonds de concours

6 280 782 321

RÉCAPITULATION DES RECETTES DU BUDGET GÉNÉRAL

  

 

(En euros)

Intitulé de la recette

Évaluation
pour 2022

1. Recettes fiscales

418 180 304 984

11. Impôt sur le revenu

102 859 372 398

12. Autres impôts directs perçus par voie d’émission de rôles

2 463 000 000

13. Impôt sur les sociétés

66 304 382 492

13bis. Contribution sociale sur les bénéfices des sociétés

1 384 544 484

13ter. Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l’impôt sur les sociétés

300 000 000

14. Autres impôts directs et taxes assimilées

23 761 987 560

15. Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques

20 193 686 922

16. Taxe sur la valeur ajoutée

164 670 723 423

17. Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes

36 242 607 705

2. Recettes non fiscales

20 176 726 393

21. Dividendes et recettes assimilées

3 701 000 000

22. Produits du domaine de l’État

1 125 604 870

23. Produits de la vente de biens et services

2 699 302 757

24. Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières

413 011 679

25. Amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites

2 251 754 622

26. Divers

9 986 052 465

Total des recettes brutes (1 + 2)

438 357 031 377

3. Prélèvements sur les recettes de l’État

69 600 282 114

31. Prélèvements sur les recettes de l’État au profit des collectivités territoriales

43 241 282 114

32. Prélèvement sur les recettes de l’État au profit de l’Union européenne

26 359 000 000

Total des recettes, nettes des prélèvements (1 + 2 – 3)

368 756 749 263

4. Fonds de concours

6 280 782 321

Évaluation des fonds de concours

6 280 782 321

 

II.  BUDGETS ANNEXES

 

 

(En euros)

Numéro
de ligne

Intitulé de la recette

Évaluation
pour 2022

 

Contrôle et exploitation aériens

 

7010

Ventes de produits fabriqués et marchandises

169 610

7061

Redevances de route

1 087 000 000

7062

Redevance océanique

9 000 000

7063

Redevances pour services terminaux de la circulation aérienne pour la métropole

190 000 000

7064

Redevances pour services terminaux de la circulation aérienne pour l’outremer

21 000 000

7065

Redevances de route. Autorité de surveillance

 

7066

Redevances pour services terminaux de la circulation aérienne. Autorité de surveillance

 

7067

Redevances de surveillance et de certification

24 124 206

7068

Prestations de service

2 438 112

7080

Autres recettes d’exploitation

599 547

7400

Subventions d’exploitation

 

7500

Autres produits de gestion courante

16 890

7501

Taxe de l’aviation civile

330 809 254

7502

Frais d’assiette et recouvrement sur taxes perçues pour le compte de tiers

4 466 645

7503

Taxe de solidarité Hors plafond

 

7600

Produits financiers

1 594

7781

Produits exceptionnels hors cessions

274 247

7782

Produit de cession des immobilisations affectées à la dette (art. 61 de la loi de finances pour 2011)

2 000 000

9200

Produit de cession hors biens immeubles de l’État et droits attachés

 

9700

Produit brut des emprunts

709 539 051

9900

Autres recettes en capital

 

 

Total des recettes

2 381 439 156

 

Fonds de concours

18 336 412

 

Publications officielles et information administrative

 

A701

Ventes de produits

163 500 000

A710

Produits de fonctionnement relevant de missions spécifiques à l’État

 

A728

Produits de fonctionnement divers

500 000

A740

Cotisations et contributions au titre du régime de retraite

 

A751

Participations de tiers à des programmes d’investissement

 

A768

Produits financiers divers

 

A770

Produits régaliens

 

A775

Produit de cession d’actif

 

A970

Produit brut des emprunts

 

A990

Autres recettes en capital

 

 

Total des recettes

164 000 000

 

Fonds de concours

0


– 1 –

III.  COMPTES D’AFFECTATION SPÉCIALE

 

 

(En euros)

Numéro de ligne

Intitulé de la recette

Évaluation
pour 2022

 

Contrôle de la circulation et du stationnement routiers

1 535 135 836

 

Section : Contrôle automatisé

339 950 000

01

Amendes perçues par la voie du système de contrôlesanction automatisé

339 950 000

02

Recettes diverses ou accidentelles 

0

 

Section : Circulation et stationnement routiers

1 195 185 836

03

Amendes perçues par la voie du système de contrôlesanction automatisé

170 000 000

04

Amendes forfaitaires de la police de la circulation et amendes forfaitaires majorées issues des infractions constatées par la voie du système de contrôlesanction automatisé et des infractions aux règles de la police de la circulation

1 025 185 836

05

Recettes diverses ou accidentelles

0

 

Développement agricole et rural

126 000 000

01

Taxe sur le chiffre d’affaires des exploitations agricoles

126 000 000

03

Recettes diverses ou accidentelles

0

 

Financement des aides aux collectivités
pour l’électrification rurale

377 000 000

01

Contribution des gestionnaires de réseaux publics de distribution

377 000 000

02

Recettes diverses ou accidentelles

0

 

Gestion du patrimoine immobilier de l’État

370 000 000

01

Produits des cessions immobilières

280 000 000

02

Produits de redevances domaniales

90 000 000

 

Participation de la France au désendettement de la Grèce

0

01

Produit des contributions de la Banque de France 

0

 

Participations financières de l’État

9 592 050 000

01

Produit des cessions, par l’État, de titres, parts ou droits de sociétés détenus directement

0

02

Reversement de produits, sous toutes formes, résultant des cessions de titres, parts ou droits de sociétés détenus indirectement par l’État

0

03

Reversement de dotations en capital et de produits de réduction de capital ou de liquidation

19 000 000

04

Remboursement de créances rattachées à des participations financières

0

05

Remboursements de créances liées à d’autres investissements, de l’État, de nature patrimoniale

160 000 000

06

Versement du budget général

9 413 050 000

 

Pensions

61 255 702 183

 

Section : Pensions civiles et militaires de retraite
et allocations temporaires d’invalidité

57 856 184 037

01

Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de l’État et agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi conduisant à pension

4 612 558 530

02

Personnels civils : retenues pour pensions : agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi ne conduisant pas à pension

6 264 234

03

Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension

835 574 489

04

Personnels civils : retenues pour pensions : agents détachés dans les collectivités et établissements publics locaux sur un emploi conduisant à pension

23 455 590

05

Personnels civils : retenues pour pensions : agents détachés hors l’État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors France Télécom et hors La Poste)

67 787 270

06

Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de France Télécom et agents détachés à France Télécom

78 474 428

07

Personnels civils : retenues pour pensions : primes et indemnités ouvrant droit à pension

297 374 125

08

Personnels civils : retenues pour pensions : validation des services auxiliaires : part agent : retenues rétroactives, versements du régime général, des autres régimes de base et de l’IRCANTEC

28 000 000

09

Personnels civils : retenues pour pensions : rachat des années d’études

3 200 000

10

Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de l’État et agents détachés dans une administration de l’État : surcotisations salariales du temps partiel et des cessations progressives d’activité

13 907 770

11

Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres des établissements publics et agents détachés hors l’État : surcotisations salariales du temps partiel et des cessations progressives d’activité

17 000 000

12

Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de La Poste et agents détachés à La Poste

176 365 690

14

Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres et détachés des budgets annexes

37 000 445

21

Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres de l’État et agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi conduisant à pension (hors allocation temporaire d’invalidité)

31 293 292 613

22

Personnels civils : contributions des employeurs : agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors allocation temporaire d’invalidité)

41 773 504

23

Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension

5 521 252 053

24

Personnels civils : contributions des employeurs : agents détachés dans les collectivités et établissements publics locaux sur un emploi conduisant à pension

137 203 365

25

Personnels civils : contributions des employeurs : agents détachés hors l’État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors France Télécom et hors La Poste)

367 092 503

26

Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres de France Télécom et agents détachés à France Télécom

357 730 275

27

Personnels civils : contributions des employeurs : primes et indemnités ouvrant droit à pension

1 098 997 261

28

Personnels civils : contributions des employeurs : validation des services auxiliaires : part employeur : complément patronal, versements du régime général, des autres régimes de base et de l’IRCANTEC

25 000 000

32

Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres de La Poste et agents détachés à La Poste

211 671 978

33

Personnels civils : contributions des employeurs : allocation temporaire d’invalidité

166 726 102

34

Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres et détachés des budgets annexes

241 685 107

41

Personnels militaires : retenues pour pensions : agents propres de l’État et agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi conduisant à pension

908 203 269

42

Personnels militaires : retenues pour pensions : agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi ne conduisant pas à pension

130 928

43

Personnels militaires : retenues pour pensions : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension

544 336

44

Personnels militaires : retenues pour pensions : agents détachés dans les collectivités et établissements publics locaux sur un emploi conduisant à pension

497 026

45

Personnels militaires : retenues pour pensions : agents détachés hors l’État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors France Télécom et hors La Poste)

1 159 264

47

Personnels militaires : retenues pour pensions : primes et indemnités ouvrant droit à pension

55 816 014

48

Personnels militaires : retenues pour pensions : validation des services auxiliaires : part agent : retenues rétroactives, versements du régime général, des autres régimes de base et de l’IRCANTEC

100 000

49

Personnels militaires : retenues pour pensions : rachat des années d’études

1 600 000

51

Personnels militaires : contributions des employeurs : agents propres de l’État et agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi conduisant à pension

9 563 314 835

52

Personnels militaires : contributions des employeurs : agents détachés dans une administration de l’État sur un emploi ne conduisant pas à pension

1 510 828

53

Personnels militaires : contributions des employeurs : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension

3 016 800

54

Personnels militaires : contributions des employeurs : agents détachés dans les collectivités et établissements publics locaux sur un emploi conduisant à pension

1 764 643

55

Personnels militaires : contributions des employeurs : agents détachés hors l’État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors France Télécom et hors La Poste)

2 452 360

57

Personnels militaires : contributions des employeurs : primes et indemnités ouvrant droit à pension

694 746 873

58

Personnels militaires : contributions des employeurs : validation des services auxiliaires : part employeur : complément patronal, versements du régime général, des autres régimes de base et de l’IRCANTEC

100 000

61

Recettes diverses (administration centrale) : Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL) : transfert au titre de l’article 59 de la loi n° 20091673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010

449 602 529

62

Recettes diverses (administration centrale) : La Poste : versement de la contribution exceptionnelle de l’Établissement public national de financement des retraites de La Poste

0

63

Recettes diverses (administration centrale) : versement du Fonds de solidarité vieillesse au titre de la majoration du minimum vieillesse : personnels civils

1 237 000

64

Recettes diverses (administration centrale) : versement du Fonds de solidarité vieillesse au titre de la majoration du minimum vieillesse : personnels militaires

0

65

Recettes diverses (administration centrale) : compensation démographique généralisée : personnels civils et militaires

470 000 000

66

Recettes diverses (administration centrale) : compensation démographique spécifique : personnels civils et militaires

0

67

Recettes diverses : récupération des indus sur pensions : personnels civils

17 576 614

68

Recettes diverses : récupération des indus sur pensions : personnels militaires

9 423 386

69

Autres recettes diverses

14 000 000

 

Section : Ouvriers des établissements industriels de l’État

1 920 441 993

71

Cotisations salariales et patronales

312 736 824

72

Contribution au Fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l’État et au Fonds des rentes d’accident du travail des ouvriers civils des établissements militaires

1 515 956 496

73

Compensations interrégimes généralisée et spécifique

91 000 000

74

Recettes diverses 

455 286

75

Autres financements : Fonds de solidarité vieillesse, Fonds de solidarité invalidité et cotisations rétroactives

293 387

 

Section : Pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre
et autres pensions

1 479 076 153

81

Financement de la retraite du combattant : participation du budget général

603 736 119

82

Financement de la retraite du combattant : autres moyens

358 751

83

Financement du traitement de membres de la Légion d’honneur : participation du budget général

229 063

84

Financement du traitement de membres de la Légion d’honneur : autres moyens

0

85

Financement du traitement de personnes décorées de la Médaille militaire : participation du budget général

534 437

86

Financement du traitement de personnes décorées de la Médaille militaire : autres moyens

0

87

Financement des pensions militaires d’invalidité : participation du budget général

807 830 021

88

Financement des pensions militaires d’invalidité : autres moyens

719 698

89

Financement des pensions d’AlsaceLorraine : participation du budget général

15 957 738

90

Financement des pensions d’AlsaceLorraine : autres moyens

42 262

91

Financement des allocations de reconnaissance des anciens supplétifs : participation du budget général

37 635 064

92

Financement des pensions des anciens agents du chemin de fer francoéthiopien : participation du budget général

43 000

93

Financement des pensions des sapeurspompiers et anciens agents de la défense passive victimes d’accident : participation du budget général

11 900 000

94

Financement des pensions de l’ORTF : participation du budget général

90 000

95

Financement des pensions des anciens agents du chemin de fer francoéthiopien : autres financements : Fonds de solidarité vieillesse, Fonds de solidarité invalidité et cotisations rétroactives

0

96

Financement des pensions des sapeurspompiers et anciens agents de la défense passive victimes d’accident : autres financements : Fonds de solidarité vieillesse, Fonds de solidarité invalidité et cotisations rétroactives

0

97

Financement des pensions de l’ORTF : autres financements : Fonds de solidarité vieillesse, Fonds de solidarité invalidité et cotisations rétroactives

0

98

Financement des pensions de l’ORTF : recettes diverses

0

 

Total des recettes

73 255 888 019

 

IV.  COMPTES DE CONCOURS FINANCIERS

 

 

 

(En euros)

Numéro de ligne

Intitulé de la recette

Évaluation
pour 2022

 

Accords monétaires internationaux

0

01

Remboursements des appels en garantie de convertibilité concernant l’Union monétaire ouestafricaine

0

02

Remboursements des appels en garantie de convertibilité concernant l’Union monétaire d’Afrique centrale

0

03

Remboursements des appels en garantie de convertibilité concernant l’Union des Comores

0

 

Avances à divers services de l’État
ou organismes gérant des services publics

10 561 742 975

01

Remboursement des avances octroyées au titre du préfinancement des aides communautaires de la politique agricole commune

10 000 000 000

03

Remboursement des avances octroyées à des organismes distincts de l’État et gérant des services publics

224 824 591

04

Remboursement des avances octroyées à des services de l’État

321 918 384

05

Remboursement des avances octroyées au titre de l’indemnisation des victimes du Benfluorex

15 000 000

06

Remboursement des avances octroyées aux exploitants d’aéroports touchés par la crise de covid19 au titre des dépenses de sûretésécurité

0

07

Remboursement des avances octroyées à ÎledeFrance Mobilités à la suite des conséquences de l’épidémie de covid19

0

08

Remboursement des avances octroyées aux autorités organisatrices de la mobilité à la suite des conséquences de l’épidémie de covid19

0

 

Avances à l’audiovisuel public

3 701 315 775

01

Recettes

3 701 315 775

 

Avances aux collectivités territoriales

115 502 239 458

 

Section : Avances aux collectivités et établissements publics,
et à la NouvelleCalédonie

0

01

Remboursement des avances de l’article 70 de la loi du 31 mars 1932 et de l’article L. 23361 du code général des collectivités territoriales

0

02

Remboursement des avances de l’article 14 de la loi n° 462921 du 23 décembre 1946 et de l’article L. 23362 du code général des collectivités territoriales

0

03

Remboursement des avances de l’article 34 de la loi n° 531336 du 31 décembre 1953 (avances spéciales sur recettes budgétaires)

0

04

Avances à la NouvelleCalédonie (fiscalité nickel)

0

 

Section : Avances sur le montant des impositions revenant aux régions, départements, communes, établissements et divers organismes

115 502 239 458

05

Recettes diverses

11 849 977 108

09

Taxe d’habitation et taxes annexes

38 006 617 767

10

Taxes foncières et taxes annexes

45 401 182 193

11

Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises

10 515 114 635

12

Cotisation foncière des entreprises et taxes annexes

9 729 347 755

 

Section : Avances remboursables de droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d’autres collectivités affectés par les conséquences économiques de l’épidémie de covid19

0

13

Avances remboursables de droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d’autres collectivités affectés par les conséquences économiques de l’épidémie de covid19

0

 

Prêts à des États étrangers

1 117 567 133

 

Section : Prêts à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France

265 397 664

01

Remboursement des prêts accordés à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France

265 397 664

 

Section : Prêts à des États étrangers pour consolidation de dettes
envers la France

70 427 222

02

Remboursement de prêts du Trésor

70 427 222

 

Section : Prêts à l’Agence française de développement en vue de favoriser le développement économique et social dans des États étrangers

211 500 000

03

Remboursement de prêts octroyés par l’Agence française de développement

211 500 000

 

Section : Prêts aux États membres de la zone euro

570 242 247

04

Remboursement des prêts consentis aux États membres de l’Union européenne dont la monnaie est l’euro

570 242 247

 

Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés

180 530 430

 

Section : Prêts et avances pour le logement des agents de l’État

26 928

02

Avances aux agents de l’État pour l’amélioration de l’habitat

0

04

Avances aux agents de l’État à l’étranger pour la prise en location d’un logement

26 928

 

Section : Prêts pour le développement économique et social

168 101 519

05

Prêts accordés au titre du soutien à la filière nickel

0

06

Prêts pour le développement économique et social

14 769 480

07

Prêts à la filière automobile

832 039

09

Prêts aux petites et moyennes entreprises

152 500 000

 

Section : Prêts à la société concessionnaire de la liaison express
entre Paris et l’aéroport ParisCharles de Gaulle

0

10

Prêts à la société concessionnaire de la liaison express entre Paris et l’aéroport ParisCharles de Gaulle

0

 

Section : Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises
touchées par la crise de la covid19

12 401 983

11

Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises touchées par la crise de la covid19

12 401 983

 

Total des recettes

131 063 395 771

 

Annexes

DÉPÔT DE PROPOSITION DE RÉSOLUTION

M. le président de l’Assemblée nationale a reçu, le 10 décembre 2021, de Mme Nadia Ramassamy et plusieurs de ses collègues, une proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête relative à la chaîne de production du logement social à La Réunion.

Cette proposition de résolution, n° 4797, est renvoyée à la commission des affaires économiques, en application de l’article 83 du règlement.

DÉPÔT D’un RAPPORT EN APPLICATION D’UNE LOI

M. le président de l’Assemblée nationale a reçu, le 10 décembre 2021, de M. le Premier ministre, en application du III de l’article L. 162-31-1 du code de la sécurité sociale, le rapport d’évaluation de l’expérimentation « Mission : Retrouve Ton Cap ! » visant à prévenir l’obésité infantile.

212/212