République française
PROJET DE LOI DE FINANCES
RECTIFICATIVE POUR 2021
renvoyé à la Commission des finances, de l’économie générale
et du contrôle budgétaire,
à défaut de constitution d’une commission spéciale
dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du règlement,
présenté au nom de M. Jean CASTEX
Premier ministre
par
M. Bruno LE MAIRE
Ministre de l’économie,
des finances et de la relance
et par
M. Olivier DUSSOPT
Ministre délégué,
chargé des comptes publics
Assemblée nationale
Constitution du 4 octobre 1958
Quinzième législature
Enregistré à la présidence
de l’Assemblée nationale
le 3 novembre 2021
N° 4629
Sommaire
Rapport sur l'évolution de la situation économique et budgétaire et exposé général des motifs
Rapport sur l'évolution de la situation économique et budgétaire 6
Articles du projet de loi et exposé des motifs par article
Première partie : conditions générales de l’équilibre financier 21
Titre premier : dispositions relatives aux ressources 21
Article 1 : Relations financières entre l’État et la sécurité sociale 21
Titre II : dispositions relatives a l’équilibre des ressources et des charges 23
Article 3 : Équilibre général du budget, trésorerie et plafond d'autorisation des emplois 23
Seconde partie : Moyens des politiques publiques et dispositions spéciales 26
Titre premier : autorisations budgétaires pour 2021. - Crédits des missions 26
Article 4 : Budget général : ouvertures et annulations de crédits 26
Article 5 : Budgets annexes : annulations de crédits 27
Article 6 : Comptes spéciaux : ouvertures et annulations de crédits 28
Article 7 : Plafonds des autorisations d'emplois de l'État 29
Article 8 : Plafonds des emplois des opérateurs de l'État 31
Article 9 : Plafonds des emplois des autorités publiques indépendantes 33
Titre III : Dispositions permanentes 34
I. Mesures fiscales et mesures budgétaires non rattachées 34
Article 11 : Mise en œuvre de la subvention exceptionnelle versée à France compétences en 2021 35
Article 12 : Instauration d’une indemnité inflation 36
État A (Article 3 du Projet de loi) Voies et moyens pour 2021 révisés 40
I. Budget général : programmes porteurs d'ouvertures nettes de crédits proposées à l'état B 60
II. Budget général : programmes porteurs d'annulations nettes de crédits proposées à l'état B 78
IV. Budgets annexes : programmes porteurs d'annulations nettes de crédits proposées à l'état C 107
V. Comptes spéciaux : programmes porteurs d'ouvertures nettes de crédits proposées à l'état D 109
VI. Comptes spéciaux : programmes porteurs d'annulations nettes de crédits proposées à l'état D 111
Article 1 : Relations financières entre l'État et la sécurité sociale 117
Article 11 : Mise en œuvre de la subvention exceptionnelle versée à France compétences en 2021 129
Article 12 : Instauration d’une indemnité inflation 133
Rapport sur l'évolution de la situation économique et budgétaire et exposé général des motifs
Rapport sur l'évolution de la situation économique et budgétaire 6
Articles du projet de loi et exposé des motifs par article
Première partie : conditions générales de l’équilibre financier 21
Titre premier : dispositions relatives aux ressources 21
Article 1 : Relations financières entre l’État et la sécurité sociale 21
Titre II : dispositions relatives a l’équilibre des ressources et des charges 23
Article 3 : Équilibre général du budget, trésorerie et plafond d'autorisation des emplois 23
Seconde partie : Moyens des politiques publiques et dispositions spéciales 26
Titre premier : autorisations budgétaires pour 2021. - Crédits des missions 26
Article 4 : Budget général : ouvertures et annulations de crédits 26
Article 5 : Budgets annexes : annulations de crédits 27
Article 6 : Comptes spéciaux : ouvertures et annulations de crédits 28
Article 7 : Plafonds des autorisations d'emplois de l'État 29
Article 8 : Plafonds des emplois des opérateurs de l'État 31
Article 9 : Plafonds des emplois des autorités publiques indépendantes 33
Titre III : Dispositions permanentes 34
I. Mesures fiscales et mesures budgétaires non rattachées 34
Article 11 : Mise en œuvre de la subvention exceptionnelle versée à France compétences en 2021 35
Article 12 : Instauration d’une indemnité inflation 36
État A (Article 3 du Projet de loi) Voies et moyens pour 2021 révisés 40
I. Budget général : programmes porteurs d'ouvertures nettes de crédits proposées à l'état B 60
II. Budget général : programmes porteurs d'annulations nettes de crédits proposées à l'état B 78
IV. Budgets annexes : programmes porteurs d'annulations nettes de crédits proposées à l'état C 107
V. Comptes spéciaux : programmes porteurs d'ouvertures nettes de crédits proposées à l'état D 109
VI. Comptes spéciaux : programmes porteurs d'annulations nettes de crédits proposées à l'état D 111
Article 1 : Relations financières entre l'État et la sécurité sociale 117
Article 11 : Mise en œuvre de la subvention exceptionnelle versée à France compétences en 2021 129
Article 12 : Instauration d’une indemnité inflation 133
PLFR 2021 |
1 |
Projet de loi de finances rectificative |
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Rapport sur l'évolution de la situation économique et budgétaire |
Aux termes de l’article 53 de la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances, les projets de loi de finances rectificative comportent un rapport présentant les évolutions de la situation économique et budgétaire justifiant les dispositions qu’ils comportent.
Le scénario macroéconomique sur lequel repose le second projet de loi de finances rectificative pour 2021 reste proche de celui présenté pour le projet de loi de finances (PLF) pour 2022. Il intègre des informations publiées depuis la finalisation des prévisions sous-jacentes au projet de loi de finances (10 septembre), notamment sur les salaires et l’emploi, et tient compte de l’évolution de la situation sanitaire et des derniers indicateurs conjoncturels pour la France, jusqu’à la saisine du Haut Conseil pour les Finances Publiques (22 octobre). Ces nouveaux éléments conduisent à réviser à la hausse la croissance du PIB, à 6 ¼ % en 2021, contre 6 % dans le scénario initial du PLF 2022. Cette prévision ne tient pas compte de la première estimation de l’activité du 3e trimestre par l’INSEE, publiée le 29 octobre, une semaine après la saisine du HCFP.
Parmi les nouvelles informations intégrées, les derniers résultats sur l’emploi ont été particulièrement favorables. L’estimation détaillée de l’emploi salarié au deuxième trimestre 2021 publiée le 8 septembre par l’Insee et l’indication positive qu’elle révèle sur la situation du marché du travail conduisent à rehausser la prévision d’emploi pour 2021. Ainsi, la prévision d’emploi salarié marchand en glissement annuel entre fin 2020 et fin 2021 est rehaussée d’environ +130 000 postes (+80 000 en moyenne annuelle en 2021), passant de +325 000 à +460 000 postes. De même, les données de masse salariale de l’Acoss pour le 2e trimestre, publiées le 8 septembre suggèrent un dynamisme des salaires plus important qu’anticipé dans le scénario initial du PLF 2022. La prévision de salaire moyen par tête est en conséquence révisée à la hausse en 2021 de +0,4 point (à +5,2 %). Au total, les révisions de l’emploi et des salaires entraînent une révision de l’évolution de la masse salariale des branches marchandes non-agricoles (BMNA) de +1,0 pt en 2021, à +7,2 %.
Les indicateurs sanitaires ont été globalement favorables depuis la finalisation du scénario macroéconomique du PLF début septembre, sans impact de la rentrée scolaire sur la circulation de l’épidémie. Le nombre moyen de nouveaux cas s’élevait à 5 276 par jour en moyenne du 18 au 24 octobre, très en-dessous des plus de 20 000 cas par jour enregistrés mi-août, et encore entre 10 000 et 15 000 début septembre. Le nombre de personnes en soins critiques (dont réanimation) a nettement reflué par rapport à fin août et se situe à un peu plus de 1 000 personnes au 27 octobre, contre 2 300 au pic atteint début septembre. La couverture vaccinale à une dose a continué sa progression pour atteindre 88 % de la population éligible, et des doses de rappel vaccinal sont administrées depuis début septembre. La situation reste cependant plus dégradée en outre-mer où les taux de vaccination sont plus faibles.
Les indicateurs avancés de conjoncture sont cohérents avec une forte reprise de l’activité économique. Les climats des affaires de l’Insee progressent dans l’ensemble en octobre et sont à des niveaux largement supérieurs à leur moyenne de long terme. L’indice de production industrielle progresse pour un troisième mois consécutif en août, l’acquis pour le 3e trimestre se situant à un niveau élevé. Les indicateurs concernant la consommation des ménages sont aussi bien orientés : la consommation en biens des ménages a rebondi en août et les ventes au détail s’inscrivent en forte hausse sur le 3e trimestre ; la confiance des ménages est repassée au-dessus de sa moyenne de longue période en septembre, portée par des perspectives plus favorables, notamment s’agissant de l’emploi ; les paiements par cartes bancaires sont nettement supérieurs aux niveaux de la même période en 2019 ou 2020, témoignant de la poursuite du dynamisme de la consommation.
Ces différents éléments conduisent à revoir notamment la prévision de revenu des ménages en 2021 (de +0,4 pt, à +4,1 %) et à anticiper une consommation des ménages (+0,4 pt à +4,5 %) plus dynamique en 2021. La consommation et le revenu disponible brut des ménages sont révisés dans la même ampleur en 2021, de sorte que le taux d’épargne est globalement inchangé. Le surcroît de revenu des ménages soutient aussi l’investissement des ménages en 2021 (+15,8 %, revu à la hausse de 0,1 pt). La révision à la hausse de la consommation et de l’investissement des ménages se traduirait par des importations un peu plus dynamiques en 2021 (à +9,2 %, revu à la hausse de +0,2 pt). La contribution du commerce extérieur à la croissance en 2021 resterait inchangée à l’arrondi, à -0,3 pt.
Le scénario international n’est pas modifié par rapport au PLF initial. Le scénario d’inflation est lui aussi inchangé par rapport au PLF initial. L’inflation augmenterait en 2021 (à 1,5 % après 0,5 % en 2020), en lien avec le rebond des prix de l’énergie. L’inflation serait aussi de 1,5 % en 2022, la hausse des salaires et de l’inflation sous-jacente venant compenser le reflux de l’inflation des prix de l’énergie.
Les prévisions de croissance pour 2021 des principales institutions économiques sont très proches de ce scénario révisé. Dans ses Perspectives économiques intermédiaires publiées le 21 septembre, l'OCDE prévoyait une croissance de +6,3 %. L’Insee, dans son point de conjoncture du 6 octobre, anticipe une croissance de l’activité de 6,25 % en 2021. La Banque de France tablait sur une croissance du PIB de 6,3 % en 2021 dans ses projections macroéconomiques du 13 septembre, et a confirmé cette prévision dans son point de conjoncture du 11 octobre. Le FMI projette une croissance de +6,3 % dans les Perspectives de l’économie mondiale publiées le 12 octobre. La prévision de croissance de l’OFCE publiée le 12 octobre s’établit elle aussi à 6,3 % pour 2021. Enfin, la moyenne des prévisions des économistes interrogés par le Consensus Forecasts en octobre est de +6,1 %. Ces différentes prévisions, y compris celle présentée ici sous-jacente au PLFR2, ne tiennent pas encore compte des chiffres de la première estimation par l’INSEE de l’activité au 3e trimestre 2021, qui aboutissent à un acquis de croissance pour 2021 égal à +6,6 %.
PLFR 2021 |
1 |
Projet de loi de finances rectificative |
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Exposé général des motifs |
Le présent projet de loi de finances rectificative (PLFR) porte les ouvertures et les annulations permettant de couvrir les dépenses prévues d’ici à la fin de l’année :
Ce texte intègre par ailleurs la mesure d’indemnité inflation annoncée par le Premier ministre le 21 octobre 2021.
Au global, la prévision de déficit public pour 2021 s’établit à 8,1 % du PIB, en amélioration par rapport à 2020 (9,1 % du PIB) et par rapport à la précédente prévision du Gouvernement pour 2021 (8,4 % du PIB).
I. La prévision de déficit public pour 2021 s’améliore, dans un contexte marqué par le dynamisme de la reprise économique et par une gestion maîtrisée des dépenses
1. La reprise économique est plus dynamique qu’anticipée, permettant de dépasser dès la fin 2021 le niveau d’activité et d’emploi d’avant-crise
La forte révision à la hausse de l’estimation de l’emploi à l’issue de 2e trimestre entre l’estimation « flash » du 6 août et celle détaillée du 8 septembre (révision de plus de 70 000 emplois) et l’amélioration continue de la situation sanitaire entre fin août et mi-octobre sont la traduction d’une reprise de l’activité économique en 2021 plus rapide et résiliente qu’anticipé. Ce dynamisme est corroboré par les dernières estimations conjoncturelles. D’après l’Insee dans sa Note de Conjoncture du 6 octobre, l’activité aurait retrouvé un niveau très proche de celui d’avant-crise en août, à -0,7 % par rapport à la normale, et continuerait de s’améliorer en septembre, à -0,4 % ; le diagnostic de la Banque de France est proche, à respectivement -1 % et -0,5 %, dans son point de conjoncture du 11 octobre. Cela se traduit, en moyenne annuelle, par une révision, en date du 6 octobre, à la hausse de la croissance du PIB en 2021, à 6,25 %, contre 6 % dans le scénario initial du PLF 2022. Ce dynamisme de la reprise permettrait notamment à l’activité de dépasser son niveau d’avant-crise dès le début du quatrième trimestre 2021. La première estimation de l'activité du 3e trimestre, publiée le 29 octobre et non prise en compte dans cette prévision, confortent l’analyse d’une reprise très vigoureuse de l’activité en France.
L’emploi a été particulièrement dynamique au 1er semestre 2021. D’après l’estimation détaillée de l’emploi salarié publiée le 8 septembre 2021 par l’Insee, l’emploi salarié a nettement augmenté au 2e trimestre 2021 (+289 400 postes après +148 500 postes au 1er trimestre 2021), et dépasse ainsi son niveau d’avant-crise de +0,6 % (soit +145 000 postes). Fin juin 2021, l’emploi salarié marchand non agricole est ainsi 0,1 % au-dessus de son niveau d’avant-crise (+25 500 postes).
2. Le déficit public est revu à la baisse à -8,1 % du PIB
Le second projet de loi de finances rectificative pour 2021 repose sur une prévision de déficit public de 8,1 % du PIB en 2021, après 9,1 % du PIB en 2020.
L’amélioration du solde public de 0,3 point par rapport à la prévision présentée lors du dépôt projet de loi de finances pour 2022, qui reposait sur une prévision de déficit public de 8,4 % du PIB en 2021, résulte des éléments suivants :
Le ratio de dépense publique hors crédits d’impôts rapporté au PIB est prévu à 59,7 % en 2021, en baisse par rapport au PLF initial où il était prévu à 59,9 %.
Le taux de prélèvements obligatoires serait de 43,8 % du PIB en 2021, en très légère hausse par rapport à la prévision 2021 du PLF 2022 (43,7 %). Cette hausse s’explique d’une part par une révision de l’augmentation de la masse salariale, encore plus forte que celle du PIB. Or, une part importante des prélèvements (cotisations, prélèvements sociaux notamment) est assise sur la masse salariale. Elle s’explique d’autre part par la prise en compte des certaines remontées fiscales dynamiques (voir supra). L’élasticité globale des prélèvements obligatoires serait ainsi réévaluée à la hausse par rapport au PLF et serait proche de l’unité.
En 2021, le ratio de dette publique au sens de Maastricht progresserait moins que prévu dans le texte initial du PLF, pour atteindre 115,3 points de PIB (contre 115,6 points de PIB), en raison notamment qu’un déficit public 2021 révisé à la baisse.
3. La maîtrise des dépenses de l’État
L’exécution des dépenses sur les budgets ordinaires des ministères en 2021 sera conforme au niveau prévu en loi de finances initiale, hors dépenses exceptionnelles liées aux compensations de pertes de recettes liées à la crise sanitaire et à la mise en œuvre de l’indemnité inflation :
- d’une part, l’exécution du budget est marquée par la compensation par l’État de pertes de recettes subies par divers organismes publics du fait de la crise pour un total de 2,6 Md€. Ce montant comprend 2 Md€ pour France compétences et 0,6 Md€ pour plusieurs autres organismes, à savoir les opérateurs du ministère de la Culture (0,2 Md€), l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (0,3 Md€), et le fonds de solidarité pour le développement (0,1 Md€).
- d’autre part, pour mettre en œuvre les annonces du Premier ministre, le budget de l’État assume le financement de l’indemnité inflation. La très grande majorité des compensations aux organismes verseurs, notamment les organismes de sécurité sociale est prévue dès ce PLFR qui ouvre ainsi 3,6 Md€ de crédits de paiement sur le périmètre de la norme de dépenses pilotables. Cette somme est répartie sur trois missions :
Ces ouvertures de crédits au titre de l’indemnité inflation seront complétées par des ouvertures complémentaires en PLF 2022 qui financeront principalement le versement de l’indemnité aux agents de l’État et de ses opérateurs ainsi qu’aux retraités de la fonction publique d’État et des régimes spéciaux qui ne perçoivent aucune retraite du régime général.
La grande majorité des financements de l’État nécessaires au versement de l’indemnité inflation sont donc intégrés dès ce PLFR.
En dehors de ces dépenses exceptionnelles, la norme de dépenses pilotables sera exécutée au niveau fixé en loi de finances initiale. Ainsi, les autres dépenses supplémentaires qui sont apparues en cours de gestion, notamment les mesures de soutien agricole en réaction aux épisodes de gel et de grippe aviaire, les mesures en faveur des collectivités territoriales ainsi que la revalorisation du chèque énergie, seront financées grâce aux sous-consommations observées sur d’autres programmes. Par ailleurs, les appels en garantie liés aux dispositifs de crise voient leur coût prévisionnel revu nettement à la baisse en 2021.
Ce PLFR prévoit également l’annulation des crédits ouverts par la première loi de finances rectificative pour 2021 (LFR-1) pour la dotation relative aux dépenses accidentelles et imprévisibles (-1,5 Md€), compte tenu de l’amélioration de la situation sanitaire au cours des derniers mois.
Les dépenses totales de l’État sont maîtrisées et en baisse par rapport aux prévisions de la LFR 1. L’objectif de dépenses de l’État (ODETE), qui couvre la quasi-totalité des dépenses de l’État, est estimé à 534,6 Md€ en 2021 en intégrant la prévision d’exécution de dépenses de la mission « Plan d’urgence contre la crise sanitaire » (36,3 Md€) soit une baisse de 3,8 Md€ par rapport à la prévision de la LFR 1.
4. Le solde budgétaire
Par rapport à la première loi de finances rectificative (LFR 1 pour 2021) et hors reports, le solde budgétaire s’améliore de +9,9 Md€ en raison principalement des plus-values sur les recettes de l’État (+14,5 Md€), en particulier sur l’impôt sur les sociétés et la taxe sur la valeur ajoutée, partiellement compensées par une hausse des dépenses sur les crédits des ministères.
En prenant en compte la consommation prévisionnelle des crédits reportés de la mission « Plan d’urgence contre la crise sanitaire », le déficit prévisionnel pour 2021 s’établit à 205,2 Md€, en amélioration de 14,9 Md€ par rapport à la LFR 1 (220,1 Md€).
La révision de 7,8 Md€ par rapport au solde budgétaire révisé 2021 sous-jacent au PLF 2022 (197,4 Md€) s’explique principalement par les mesures exceptionnelles complémentaires susmentionnées (compensation des pertes de recettes subies par certains organismes publics face à la crise pour 2,6 Md€ et financement de l’indemnité inflation pour 3,6 Md€ dès 2021, en raison principalement de la compensation versée à la sécurité sociale).
5. Les recettes fiscales
Les recettes fiscales nettes de l'État s’établiraient à 277,6 Md€, soit une hausse de 15 Md€ par rapport à la première LFR et une révision à la baisse de -1,0 Md€ par rapport au révisé 2021 du PLF 2022. Ces révisions proviennent principalement des remontées comptables constatées à fin septembre :
6. Les recettes non fiscales
Les recettes non fiscales augmenteraient légèrement par rapport au révisé 2021 de +0,2 Md€. Par rapport au révisé, cette variation tient notamment à la révision à la hausse du dividende versé par la Caisse des dépôts et consignations de +0,2 Md€.
7. Les comptes spéciaux
Le solde des comptes spéciaux s’établit à -5,2 Md€, soit une révision à la baisse de 1,7 Md€ par rapport au révisé 2021. Cette dégradation s’explique principalement par la révision du solde des comptes de concours financiers à hauteur de 1,3 Md€, du fait notamment d’une nouvelle avance à IDFM pour 0,8 Md€ ainsi que de la consommation prévisionnelle des avances au BACEA et aux autorités organisatrices de la mobilité, soit une dégradation du solde du compte d’avances à divers services de l’État de -1,9Md€. Dans le sens inverse, le remboursement d’une grande partie des avances de droits de mutation à titre onéreux (DMTO) aux départements, qui ont été versées pendant la crise à partir des pertes prévisionnelles de DMTO mais qui ne sont plus nécessaires compte tenu de leur dynamisme, contribue en partie à améliorer le solde du compte d’avances aux collectivités territoriales (+0,4 Md€).
II. En 2021, le Gouvernement aura massivement soutenu l’économie durant les premiers mois de l’année, déployé le plan France Relance qui atteint ses objectifs, et soutenu les publics fragiles
1. Les mesures de soutien d’urgence ont donné de bons résultats et ont désormais vocation à s’éteindre progressivement
Dès le début de la crise liée à la Covid-19 (mars 2020), l’État a engagé des dépenses d’urgence et de soutien massives en 2020 et en 2021. La mission temporaire « Plan d’urgence face à la crise sanitaire » a été créée, pour suivre au mieux les principaux dispositifs, portés par les quatre programmes « Activité partielle », « Fonds de solidarité pour les entreprises », « Exonérations de cotisations sociales pour les secteurs les plus touchés » et « Renforcement des participations financières de l'État dans des entreprises en difficulté ».
Ces moyens massifs ont permis de renforcer les capacités sanitaires de lutte contre l’épidémie et de protéger « quoi qu’il en coûte » les entreprises et les ménages des dommages économiques et sociaux causés par les restrictions sanitaires. Ces mesures ont été déployées en coordination avec nos partenaires européens. Conjuguées à la perte de recettes induite par le ralentissement de l’activité, ces actions ont eu un impact substantiel sur le solde public en 2020 et 2021 avec environ 73 Md€ de dépenses publiques supplémentaires cumulées sur ces deux années, qui démontre la force de la réponse budgétaire activée face à la crise. Ayant produit leurs effets, ces mesures ont vocation à s’éteindre progressivement avec la levée des restrictions sanitaires, pour laisser place à l’effort de relance (France relance) et d’investissement (France 2030).
Sans modifier les paramètres des mesures d’urgence résiduelles maintenues pour accompagner les entreprises en difficultés, telles qu’annoncées début septembre, et seulement en constatant l’utilisation moindre qu’anticipée de ces dispositifs en raison de la vigueur de la reprise, le schéma proposé dans le cadre de la présente loi de finances rectificative inclut l’annulation de 2,1 Md€ en crédits de paiement sur cette mission. Ces annulations traduisent la sortie de crise progressive et dégagent des marges pour accompagner le rebond de l’économie et investir dans la croissance potentielle du pays, qui est le premier facteur de soutenabilité de la dette publique à moyen terme et accompagner les ménages les plus vulnérables. Ainsi, le PLFR prévoit les financements utiles au plan de réduction des tensions sur le marché du travail par la formation des salariés et des demandeurs d’emploi, pour les insérer rapidement dans l'activité et la revalorisation exceptionnelle du chèque énergie pour aider les ménages les plus vulnérables à faire face à la hausse des prix de l’énergie (en complément des autres mesures décidées par le Gouvernement, tels que les boucliers tarifaires sur les tarifs du gaz et de l’électricité, et l’indemnité inflation). Les crédits restant sur la mission urgence permettront d’assurer le financement des dépenses résiduelles pour 2021 ainsi que les restes à payer 2022 sur ces dispositifs.
2. Le déploiement du plan France Relance se poursuit, avec près de 55 Md€ déjà engagés pour un objectif de 70 Md€ à fin 2021, dans le respect de l’enveloppe initiale de 100 Md€ et des objectifs de transformation structurelle du plan
La mise en œuvre du plan France Relance se poursuit à un rythme très rapide, soutenant l’activité et l’emploi et contribuant aux transformations de notre économie pour la rendre plus écologique, plus compétitive, plus solidaire. À ce jour, près de 55 Md€ ont déjà été engagés pour un objectif d’engagements fixé par le Premier ministre de 70 Md€ d’ici à la fin de l’année 2021. Les résultats en termes d’activité et d’emploi sont atteints, avec un niveau d’activité d’avant crise retrouvé dès le troisième trimestre 2021 et un niveau d’emploi qui a retrouvé à mi-2021 son niveau d’avant crise.
a) Des redéploiements ont été décidés dès mi-2021 pour accélérer et maximiser l’impact du plan
La LFR 1 pour 2021 a acté une première série d’abondements ciblés sur la mission « Plan de relance », afin d’accélérer la mise en œuvre des mesures les plus efficientes. En autorisations d’engagement, elle a procédé à des redéploiements gagés au sein de la mission « Plan de relance » :
b) Le PLF 2022 prévoit par ailleurs l’ouverture d’autorisations d’engagement à hauteur de 1,2 Md€ sur la mission « Plan de relance » qui traduit des abondements notamment destinés :
Ces ouvertures de crédits additionnels sur le budget général de l’État sont compensées au sein de l’enveloppe de 100 Md€ du plan France Relance, dans un contexte de moindre besoin de trésorerie et de meilleure tenue des bilans des entreprises ainsi que de prolongation des prêts garantis par l’État. Ainsi, ont été revus à la baisse le besoin prévisionnel au titre du dispositif de garantie de l’État apportée aux prêts participatifs (volet « Compétitivité », ‑1 Md€) ainsi que le niveau de mobilisation prévisionnelle des dispositifs de prêts du Plan climat mis en œuvre par Bpifrance (volet « Écologie », -0,2 Md€).
c) Le présent PLFR complète la traduction des redéploiements au sein du plan à 100 Md€
Ce PLFR porte une ouverture sur la mission « Plan de relance » de 2,3 Md€ d’autorisations d’engagement, niveau d’ouverture nette qui traduit les besoins additionnels aux redéploiements internes à chaque programme (près de 4 Md€ sur les trois programmes de la mission relance). Ces ouvertures nettes sur la mission « Plan de relance » sont compensées, au sein des autres sources de financement de l’enveloppe de 100 Md€ du plan France Relance, par une sous-consommation attendue de 1,3 Md€ du dispositif d’activité partielle de longue durée pour la part financée par l’Unédic (donc hors mission Relance) ainsi que qu’une sous-consommation de 70 M€ au titre de la garantie des financements export (hors mission Relance) et d’une moindre compensation de pertes de recettes aux collectivités locales par rapport à ce qui était estimé (financements État hors mission Relance) de 900 M€, plus que compensée par des abondements de mesures aux bénéfices des collectivités locales comme décrit ci-après.
Sur le programme « Écologie », 0,5 Md€ d’ouvertures nettes sont ainsi prévues. Les redéploiements permettent d‘abonder notamment des dispositifs qui bénéficient aux collectivités territoriales comme le renforcement du soutien aux autorités organisatrices de la mobilité en matière de transports collectifs en site propre (+0,4 Md€) et le renforcement du fonds de réhabilitation des friches (+0,4 Md€). Par ailleurs, sont renforcées les mesures de transition agricole et de soutien au secteur de la pêche, notamment en matière d’agroéquipements, d’investissements forestiers, ou de bien-être animal (0,3 Md€), ou encore le développement d’infrastructures cyclables sécurisées dans le cadre du plan vélo (+0,2 Md€). Le niveau d’ouvertures nettes tient compte d’une perspective de moindre recours à certains dispositifs de soutien à la demande en véhicules propres (compte tenu d’une relative baisse du marché automobile), d’un financement par le programme d’investissements d’avenir (dans le respect de l’enveloppe de 11 Md€ prévue au titre de France Relance) de projets du fonds de modernisation de la filière automobile, ainsi que de diverses sous-consommations prévues ou déjà constatées.
Sur le programme « Compétitivité », 0,3 Md€ d’ouvertures nettes sont prévues qui permettront notamment de couvrir les besoins liés à l’extension des dispositifs « Territoires d’industrie » (+0,3 Md€). Ce niveau d’ouverture tient compte du redéploiement depuis des dispositifs pour lesquels des sous-consommations sont prévues ou déjà constatées.
Sur le programme « Cohésion », 1,5 Md€ d’ouvertures nettes sont prévues qui permettront, compte tenu des prévisions de moindre consommation de la part État du dispositif d’activité partielle de longue durée, de couvrir les besoins au titre du plan « 1 jeune, 1 solution », notamment la prolongation de la prime à l’embauche des alternants (jusqu’à mi-2022), au titre du plan Avenir montagnes ou encore des manufactures de proximité (plan Tiers lieux).
d) Le déploiement du plan reste conforme aux engagements du Gouvernement en matière de transition écologique, dans le respect de l’enveloppe de 100 Md€ et des engagements européens de la France
Avec l’ensemble des opérations de redéploiement décidées, l’enveloppe de 100 Md€ de France Relance est respectée. Conformément à son ambition d’accélérer la transition écologique et ainsi qu’il s’y était engagé, le Gouvernement a veillé à maintenir la part de 30 % du volet « Écologie » au sein du plan France Relance. Enfin, la rapidité de déploiement de France Relance, la mise en œuvre des réformes présentées dans le cadre du plan national de relance et de résilience (PNRR) et l’atteinte des cibles et jalons sur lesquels la France s’est engagée permettront de respecter le calendrier de mise en œuvre associé au PNRR, au titre duquel un premier versement à la France a d’ores et déjà été effectué, à hauteur de 5,1 Md€, un second étant attendu en 2022 (7,4 Md€).
S’agissant du soutien de l’État aux collectivités locales, 900 M€ de moindre compensation de pertes de recettes ont été constatés (moindres pertes que prévu) et sont intégralement réalloués au financement de mesures de soutien à l’investissement dans les territoires : 350 M€ pour la réhabilitation de friches, 170 M€ pour le plan Avenir montagnes ou encore 450 M€ pour les transports collectifs en site propre.
NB : l’axe Écologie a également été renforcé en LFR 1 par des redéploiements internes au PIA 4, conduisant à relever de 0,5 Md€ le montant des dépenses du PIA 4 relevant de cet axe.
3. Le schéma de fin de gestion pour 2021, qui intègre le financement de l’indemnité inflation, permet de soutenir les publics les plus exposés à la hausse transitoire des prix
Conformément aux principes portés par le Gouvernement depuis 2017, le schéma de fin de gestion est construit sur une logique d’auto-assurance des budgets ordinaires des ministères – hors compensation des pertes de recettes liées à la crise sanitaire et indemnité inflation –. Cette logique permet de gager, dès que cela est possible, les ouvertures par des annulations à due concurrence sur les budgets concernés.
a. Les ouvertures de crédits
Sur le périmètre du budget général, ce PLFR ne prévoit pas d’ouvertures nettes de crédits de masse salariale sur l’ensemble du budget, signe de la qualité et de la sincérité de la budgétisation et de la gestion de la masse salariale de l’État. Les ouvertures et annulations recouvrent essentiellement des besoins d’ajustements entre programmes.
S’agissant des crédits hors masse salariale, les ouvertures sont concentrées sur les mesures les plus à même de soutenir les citoyens les plus vulnérables, de préserver l’emploi et d’accompagner la reprise de notre économie face à la hausse des prix induite par la forte reprise de la demande. Les ouvertures de crédit portent notamment sur la mission « Travail et emploi », pour financer notamment le plan de réduction des tensions de recrutement par la formation, tel qu’annoncé par le Premier ministre (0,5 Md€), et sur la mission « Écologie, développement et mobilité durables » (0,6 Md€), pour financer la revalorisation exceptionnelle du montant du chèque énergie. Des ouvertures sont également proposées sur les missions « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » (+0,5 Md€), pour financer les mesures de soutien aux agriculteurs face aux épisodes de gel et de grippe aviaire, et « Solidarité, insertion et égalité des chances » (+0,3 Md€, hors indemnité inflation), notamment pour financer la prime d’activité dont la prévision de décaissement en 2021 a été revue à la hausse suite à l’amélioration des reprises d’emploi.
Les ouvertures de crédits permettent également de financer certains opérateurs de l’État qui ont dû faire face à des pertes de recettes exceptionnelles compte tenu de la crise sanitaire, pour un total de 2,6 Md€ (France Compétences, AFITF, opérateurs du ministère de la Culture, Fonds de solidarité pour le développement).
Enfin, conformément aux annonces du Gouvernement pour soutenir le pouvoir des ménages les plus modestes, 3,6 Md€ sont ouverts dès 2021 pour financer l’indemnité inflation en soutien au pouvoir d’achat des citoyens dont le revenu individuel net mensuel est inférieur à 2000€. Des ouvertures de crédits complémentaires seront proposées dans le cadre du projet de loi de finances pour 2022 afin notamment de financer les indemnités qui seront versées aux agents de l’État et de ses opérateurs.
b. Les annulations de crédits
Les annulations inscrites dans le présent PLFR portent en très grande partie sur des crédits mis en réserve, identifiés dès le début de la gestion comme ayant vocation à financer des besoins interministériels en gestion, et sur des sous-consommations souvent liées au caractère provisionnel des crédits ouverts dans un contexte de sortie de crise. Elles portent également sur les crédits ouverts en LFR-1 sur la dotation relative aux dépenses accidentelles et imprévisibles (-1,5 Md€) qui ne seront pas consommés, ainsi que sur la mission « Engagements financiers de l'État » (-0,8 Md€) dont les prévisions d’appels en garantie de l’État liés aux dispositifs de crise sont inférieurs aux prévisions initiales, en raison de l’amélioration de la conjoncture économique.
Dans la continuité de la volonté de responsabilisation et d’assouplissement des conditions de la gestion, la totalité des crédits encore mis en réserve et non annulés sera rendue disponible aux gestionnaires dès le dépôt du présent projet de loi.
c. Les redéploiements PIA
Comme pour les derniers exercices, les ouvertures et les annulations de crédits sont complétées par des redéploiements de crédits du programme d’investissements d’avenir (PIA).
Au total, il est prévu de redéployer un montant de 570 M€ en autorisations d’engagement (AE) et 290 M€ en crédits de paiement (CP). Ces redéploiements permettront de mettre en œuvre des mesures proposées par le Gouvernement, telles que le financement d’accélérateurs de filières annoncé par le Premier ministre au printemps 2021 ou le collecteur et analyseur de données (CAD) dans le cadre du Plan France médecine génomique 2025, de recharger certains dispositifs et enfin, de procéder à des ajustements d’ordre technique entre les différentes actions du PIA.
Les crédits redéployés qui ont déjà été versés aux opérateurs dans le cadre des précédents PIA ont vocation à être rétablis puis annulés sur les programmes de la mission « Investissements d’avenir » les plus proches, par leur spécialité, des actions initialement poursuivies. L’effet est neutre budgétairement au niveau de la mission.
Le schéma global des mouvements de redéploiement sur la mission « Investissements d’avenir » est retracé dans le tableau ci-après. A des fins d’exhaustivité, les mouvements au sein du programme 731 « Participations financières de l’État » sont également retracés dans ce tableau.
d. Les plafonds d’emplois
Les évolutions de plafonds d’emplois permettent d’ajuster les moyens des ministères et de leurs opérateurs à l’évolution du contexte sanitaire et économique. Le plafond d’emplois des opérateurs de l’État (+226 ETPT) évolue ainsi principalement en faveur des Agences régionales de santé (ARS), dont le plan de charges 2021 reste impacté par la crise sanitaire (+184 ETPT).
Par ailleurs, afin de faire face aux besoins de renforts humains ponctuels dans le cadre de la crise sanitaire, mais également de prendre en compte les ajustements nécessaires aux transferts liés à l’organisation territoriale de l’État, il est proposé d’ajuster le plafond d’emplois de plusieurs ministères.
Cette évolution s’explique très majoritairement par les renforts nécessaires pour répondre aux effets de la crise sanitaire et aux conséquences du Brexit. L’essentiel des augmentations proposées concerne les ministères de l’Agriculture et de l’Alimentation (+216 ETPT), des Solidarités et de la Santé (+261 ETPT) et du Travail (+397 ETPT).
Enfin, 6 ETPT permettent de tenir compte de mouvements habituels intervenus en gestion entre l’État et ses opérateurs.
Ces augmentations de plafond d’emplois autorisent très majoritairement des recrutements ciblés par des renforts temporaires qui n’ont pas vocation à modifier la trajectoire prévue du schéma d’emploi de -1 249 ETP sur le quinquennat.
PLFR 2021 |
1 |
Projet de loi de finances rectificative |
|
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PROJET DE LOI
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l’économie, des finances et de la relance et du ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics ;
Vu l’article 39 de la Constitution ;
Vu la loi organique relative aux lois de finances ;
Décrète :
Le présent projet de loi, délibéré en Conseil des ministres, après avis du Conseil d’État, sera présenté à l’Assemblée nationale par le ministre de l’économie, des finances et de la relance et par le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de la relance, chargé des comptes publics, qui sont chargés d’en exposer les motifs et d’en soutenir la discussion.
Article liminaire :
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(1) La prévision de solde structurel et de solde effectif de l’ensemble des administrations publiques pour 2021 s’établit comme suit :
(2) En points de produit intérieur brut (*) Cadre potentiel LPFP
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Exécution pour 2020 |
Prévision pour 2021 |
Solde structurel (1) |
- 1,3 |
- 5,7 |
Solde conjoncturel (2) |
- 5,0 |
- 2,3 |
Mesures ponctuelles et temporaires (3) |
- 2,8 |
- 0,1 |
Solde effectif (1 + 2 + 3) |
- 9,1 |
- 8,1 |
(3) (*) Les montants figurant dans le présent tableau sont arrondis au dixième de point le plus proche ; il résulte de l'application de ce principe que le montant arrondi du solde effectif peut ne pas être égal à la somme des montants entrant dans son calcul.
Exposé des motifs
Cet article présente, conformément à l’article 7 de la loi organique n° 2012-1403 du 17 décembre 2012 relative à la programmation et à la gouvernance des finances publiques, la prévision de solde structurel et de solde effectif de l'ensemble des administrations publiques pour 2021. La prévision de solde public pour 2021 s’établit désormais à -8,1 % du PIB, contre -8,4 % du PIB dans les projections du projet de loi de finances pour 2022. Les prévisions de finances publiques ont été mises à jour pour tenir compte notamment des éléments suivants :
L’amélioration du solde public 2021 par rapport au PLF pour 2022 résulte des éléments suivants :
Le solde structurel s’établirait à -5,7 % du PIB en 2021, contre -5,8 % dans le PLF pour 2022. La décomposition structurelle du solde du présent article repose sur les hypothèses de croissance potentielle de la LPFP 2018-2022. Les mesures ponctuelles et temporaires exclues du solde structurel sont celles décrites en loi de programmation ainsi que la sinistralité des garanties BEI et PGE.
Précisions méthodologiques : L’ampleur de la crise rend significatifs certains enjeux méthodologiques liés à la décomposition du déficit public et des précisions peuvent utilement être apportées sur les chiffres présentés dans cet article. Le PIB potentiel correspond à la trajectoire d’activité durablement soutenable sans tensions dans l’économie. Les hypothèses afférentes au calcul du PIB potentiel sont décrites dans la loi du 22 janvier 2018 de programmation pluriannuelle des finances publiques. L’écart entre le niveau effectif de production (PIB effectif) et le niveau potentiel est appelé « écart de production ». Celui-ci indique la position de l’économie dans le cycle. En 2020 et 2021, du fait de la crise, cet écart est négatif et inhabituellement important. Chaque année, le solde public peut se décomposer en : - une composante conjoncturelle (reflétant l’impact de la position dans le cycle sur le solde public) ; - des mesures ponctuelles et temporaires, qui, parce qu’elles n’affectent pas le déficit durablement, sont exclues de l’évaluation du solde structurel ; - une composante structurelle. Le solde public est exprimé par rapport au PIB effectif de l’année 2021, soit 2 457,8 Md€ ; c’est ce ratio qui est mentionné dans l’article 126 du Traité sur le fonctionnement de l’UE. Le solde structurel et le solde des mesures exceptionnelles et temporaires sont exprimés en points de PIB potentiel 2021, soit 2 557,0 Md€. Ainsi, le solde structurel en points de PIB potentiel est le ratio qui serait observé une fois le PIB revenu à son potentiel, et après disparition des effets des mesures ponctuelles et temporaires. Cette propriété ne serait pas vérifiée s’il était rapporté au PIB effectif. Ces concepts proviennent notamment des règles budgétaires européennes, du Pacte de stabilité et de croissance ainsi que du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance, dont la loi organique du 17 décembre 2012 relative à la programmation et à la gouvernance des finances publiques fait application en droit interne. Entre le déficit exprimé en points de PIB effectif, le solde structurel et des mesures exceptionnelles et temporaires exprimés en points de PIB potentiel, la dernière composante est un solde : il s’agit de la composante conjoncturelle présentée dans l’article liminaire. Ainsi, les écarts entre PIB effectif et potentiel jouent au sein de la composante conjoncturelle, ce qui est légitime car l’écart entre ces deux grandeurs est de nature conjoncturelle. S'il est probable que la crise aura un impact sur la croissance potentielle, la réévaluation de celle-ci ne pourra être établie précisément que postérieurement à la crise. |
Article 1 :
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(1) Le 9° de l’article L. 131-8 du code de la sécurité sociale est ainsi modifié :
(2) 1° Au premier alinéa, le pourcentage : « 27,89 % » est remplacé par le pourcentage : « 28,66 % » ;
(3) 2° Au a, les mots : « 22,71 points » sont remplacés par les mots : « 23,48 points ».
Exposé des motifs
Le présent article ajuste la fraction de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) affectée à la sécurité sociale afin de garantir la neutralité financière de plusieurs mouvements entre l’État et la sécurité sociale en 2021. En premier lieu, il tient compte des révisions de la prévision de rendement de la TVA depuis la publication de la loi de finances initiale et minore à ce titre de 0,01 point la part affectée à la sécurité sociale. En second lieu, l’article prévoit une affectation supplémentaire de 0,78 point de TVA assurant à la fois la compensation à la sécurité sociale du coût des dons de vaccins à des pays tiers pour 660 M€ en 2021 et le transfert de 765 M€ de ressources au titre de la quote-part des investissements du Ségur de la santé dans les versements européens perçus au titre des mesures présentées dans le plan national de relance et de résilience (PNRR). Au total, 1 425 M€ supplémentaires sont ainsi transférés à l’assurance-maladie. Au total, la fraction de TVA affectée à la sécurité sociale sont majorées de 0,77 point par rapport à la loi de finances initiale et les recettes correspondantes représentent 52,5 Md€ en 2021. |
Article 2 :
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(1) Pour l’année 2021, par dérogation au premier alinéa du II de l’article 49 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006, le produit des amendes forfaitaires perçues par la voie de systèmes automatiques de contrôle et sanction est affecté au compte d’affectation spéciale « Contrôle de la circulation et du stationnement routiers » dans la limite de 355,4 millions d’euros.
(2) Ce produit est affecté successivement à hauteur de 316,32 millions d’euros à la première section « Contrôle automatisé », puis à hauteur de 39,08 millions d’euros à la deuxième section « Circulation et stationnement routiers ».
Exposé des motifs
Le présent article vise à ajuster les montants de ressources affectées au compte d’affectation spéciale (CAS) « Contrôle de la circulation et du stationnement routiers », en tirant les conséquences de la révision à la baisse de l’estimation du produit des amendes de contrôle automatisé non majorées (qui est revue à environ 650 M€, contre 809 M€ prévus dans la loi de finances initiale pour 2021) du fait notamment de la restriction du trafic à la suite des mesures de confinement. Ces ajustements permettent de compenser à hauteur de 150 M€ une partie de la réduction des recettes affectées à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), telles qu’elles résultent des règles d’affectation des recettes des amendes des contrôles routiers. L’AFITF, qui est affectataire du solde du produit des amendes de contrôle automatisé non majorées après que le CAS a été servi, pourra ainsi maintenir sa capacité de financement des travaux en vue de l’entretien et du renforcement de la sécurité du réseau routier. La minoration du produit des amendes affectées au CAS est répartie entre les trois programmes qui composent celui-ci. L’état D du projet de loi de finances rectificative rend compte des ajustements de crédits afférents sur les quatre programmes du CAS. |
PLFR 2021 |
1 |
Projet de loi de finances rectificative |
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Article 3 :
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(1) I. - Pour 2021, l’ajustement des ressources tel qu’il résulte des évaluations révisées figurant à l’état A annexé à la présente loi et la variation des charges du budget de l’État sont fixés aux montants suivants :
(en millions d'euros*) |
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RESSOURCES |
CHARGES |
SOLDES |
Budget général |
|
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|
Recettes fiscales brutes / dépenses brutes |
20 001 |
3 200 |
|
À déduire : Remboursements et dégrèvements |
1 410 |
1 410 |
|
Recettes fiscales nettes / dépenses nettes |
18 591 |
1 790 |
|
Recettes non fiscales |
-4 116 |
|
|
Recettes totales nettes / dépenses nettes |
14 475 |
1 790 |
|
À déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités |
203 |
|
|
Montants nets pour le budget général |
14 272 |
1 790 |
+12 482 |
Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants |
0 |
0 |
|
Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours |
14 272 |
1 790 |
|
Budgets annexes |
|
|
|
Contrôle et exploitation aériens |
-174 |
-62 |
-112 |
Publications officielles et information administrative |
21 |
-3 |
+24 |
Totaux pour les budgets annexes |
-153 |
-66 |
-87 |
Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants : |
|
|
|
- Contrôle et exploitation aériens |
0 |
0 |
|
- Publications officielles et information administrative |
0 |
0 |
|
Totaux pour les budgets annexes y compris fonds de concours |
-153 |
-66 |
|
Comptes spéciaux |
|
|
|
Comptes d'affectation spéciale |
-3 375 |
-227 |
-3 148 |
Comptes de concours financiers |
-1 707 |
-2 404 |
+697 |
Comptes de commerce (solde) |
|
|
0 |
Comptes d'opérations monétaires (solde) |
|
|
0 |
Solde pour les comptes spéciaux |
|
|
-2 451 |
Solde général |
|
|
+9 943 |
* Les montants figurant dans le présent tableau sont arrondis au million d'euros le plus proche ; il résulte de l'application de ce principe que le montant arrondi des totaux et sous-totaux peut ne pas être égal à la somme des montants arrondis entrant dans son calcul.
(3) 1° Les ressources et les charges de trésorerie qui concourent à la réalisation de l’équilibre financier sont évaluées comme suit :
(4)
(En milliards d’euros) |
|
Besoin de financement |
|
Amortissement de la dette à moyen et long termes |
118,3 |
Dont remboursement du nominal à valeur faciale |
117,5 |
Dont suppléments d’indexation versés à l’échéance (titres indexés) |
0,8 |
Amortissement de la dette reprise de SNCF Réseau |
1,3 |
Amortissement des autres dettes reprises |
0,0 |
Déficit budgétaire |
205,2 |
Autres besoins de trésorerie |
-3,7 |
Total |
321,1 |
Ressources de financement |
|
Émission de dette à moyen et long termes nettes des rachats |
260,0 |
Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement |
0,0 |
Variation nette de l’encours des titres d’État à court terme |
5,0 |
Variation des dépôts des correspondants |
8,9 |
Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l’État |
33,4 |
Autres ressources de trésorerie |
13,8 |
Total |
321,1 |
(5) 2° Le plafond de la variation nette, appréciée en fin d'année et en valeur nominale, de la dette négociable de l'État d'une durée supérieure à un an demeure inchangé.
(6) III. - Pour 2021, le plafond d’autorisation des emplois rémunérés par l’État, exprimé en équivalents temps plein travaillé, est porté à 1 946 014.
Exposé des motifs
Le présent article traduit l’incidence sur l’équilibre budgétaire pour 2021 des dispositions proposées par le présent projet de deuxième loi de finances rectificative (PLFR 2) et des réévaluations de recettes pour l'année en cours.
Par rapport à la première loi de finances rectificative (LFR 1 pour 2021), le solde budgétaire ressortant au tableau d'équilibre s'établit à -181,3 Md€. Il s’améliore de +9,9 Md€ en raison principalement des plus-values sur les recettes de l’État (+14,5 Md€), en particulier sur l’impôt sur les sociétés et la taxe sur la valeur ajoutée, partiellement compensées par une hausse des dépenses sur les crédits des ministères.
Le déficit prévisionnel de l'État pour 2021 après prise en compte de la consommation des reports de crédits de la mission "Plan d'urgence face à la crise sanitaire" s’établit à 205,2 Md€, soit une baisse de 14,9 Md€ par rapport à la première loi de finances rectificative du 16 juillet 2021 (220,1 Md€).
En conséquence, cet article présente un tableau de financement au sein duquel sont actualisées, par rapport à la loi de finances rectificative, les ressources et charges de trésorerie qui concourent à l’équilibre financier de l’année 2021.
En besoin de financement : - les amortissements de dette à moyen et long termes s’élèvent à 118,3 Md€ ; - le déficit budgétaire prévisionnel est baissé de 14,9 Md€, à 205,2 Md€ ; - les amortissements SNCF s’élèvent à 1,3 Md€ ; - les autres besoins de trésorerie s’élèvent à -3,7 Md€, révisés de -2,3 Md€ depuis la première loi de finances rectificative.
En ressources de financement : - le montant des émissions de titres à moyen et long termes, net des rachats, est inchangé, à 260 Md€ ; - la variation de l’endettement à court terme de l’État en fin d’année est inchangée et s’élèverait à + 5 Md€, révisée de 14,5 Md€ depuis la première loi de finances rectificative ; - la variation des dépôts des correspondants en fin d’année s'élèverait à +8,9 Md€, contre une variation de + 3,9 Md€ retenue dans la première loi de finances rectificative ; - la contribution des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l’État s’élèverait à 33,4 Md€, contre 48,4 Md€ en loi de finances rectificative ; - les autres ressources de trésorerie s’élèvent à 13,8 Md€, contre 6,5 Md€ en loi de finances rectificative.
En conséquence du maintien du niveau des emprunts de moyen-long terme, le plafond de variation nette de la dette négociable de l'État d'une durée supérieure à un an est inchangé, à 142,5 Md€. |
Article 4 :
|
(1) I. - Il est ouvert aux ministres, pour 2021, au titre du budget général, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement supplémentaires s’élevant respectivement aux montants de 14 250 355 691 € et de 10 546 104 838 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état B annexé à la présente loi.
(2)
II. - Il est annulé pour 2021, au titre du budget général, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 8 825 988 221 € et de 7 346 305 532 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état B annexé à la présente loi.
Exposé des motifs
Les ajustements de crédits proposés au titre du budget général sont présentés globalement dans la première partie du présent document (« Exposé général des motifs »), et analysés et justifiés dans la quatrième partie (« Analyse par mission et programme des modifications de crédits intervenues en gestion et motivation des modifications proposées par le projet de loi »), au I (« Budget général : programmes porteurs d’ouvertures nettes de crédits proposées à l’état B ») et au II (« Budget général : programmes porteurs d’annulations nettes de crédits proposées à l’état B »). |
Article 5 :
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Il est annulé pour 2021, au titre au titre des budgets annexes, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 64 651 737 € et de 65 500 947 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état C annexé à la présente loi.
Exposé des motifs
Les ajustements de crédits proposés au titre des budgets annexes sont présentés globalement dans la première partie du présent document (« Exposé général des motifs »), et analysés et justifiés dans la quatrième partie (« Analyse par mission et programme des modifications de crédits intervenues en gestion et motivation des modifications proposées par le projet de loi ») et au IV (« Budgets annexes : programmes porteurs d’annulations nettes de crédits proposées à l’état C»). |
Article 6 :
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(1) I. - Il est annulé pour 2021, au titre des comptes d’affectation spéciale, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 224 566 219 € et de 236 566 219 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état D annexé à la présente loi.
(2) II. - Il est ouvert aux ministres, pour 2021, au titre des comptes d’affectation spéciale, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement supplémentaires s’élevant s’élevant respectivement aux montants de 10 000 000 € et de 10 000 000 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état D annexé à la présente loi.
(3) III. - Il est annulé pour 2021, au titre des comptes de concours financiers, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement s’élevant respectivement aux montants de 3 428 521 041 € et de 3 528 521 041 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état D annexé à la présente loi.
(4) IV. - Il est ouvert aux ministres, pour 2021, au titre des comptes de concours financiers, des autorisations d’engagement et des crédits de paiement supplémentaires s’élevant s’élevant respectivement aux montants de 1 125 000 000 € et de 1 125 000 000 €, conformément à la répartition par mission donnée à l’état D annexé à la présente loi.
Exposé des motifs
Les ajustements de crédits proposés au titre des comptes spéciaux sont analysés et justifiés dans la quatrième partie (« Analyse par programme des modifications de crédits intervenues en gestion et motivation des modifications proposées par le projet de loi »), au V (« Comptes spéciaux : programmes porteurs d’ouvertures nettes de crédits proposées à l’état D ») et au VI (« Comptes spéciaux : programmes porteurs d’annulations nettes de crédits proposées à l’état D ») |
Titre II : autorisations budgétaires pour 2021. - Plafonds des autorisations d'emplois
Article 7 :
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(1) Le tableau de l’article 98 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est ainsi modifié :
(2) - A la ligne de sous-totalisation « I. Budget général », le nombre : « 1 934 021 » est remplacé par le nombre :«1 934 906» ;
(3) - A la ligne « Agriculture », le nombre « 29 565 » est remplacé par le nombre : «29 781» ;
(4) - A la ligne « Culture », le nombre « 9 578 » est remplacé par le nombre : « 9 585»
(5) - A la ligne « Europe et affaires étrangères », le nombre « 13 563 » est remplacé par le nombre : « 13 583 » ;
(6) - A la ligne « Justice », le nombre « 89 882 » est remplacé par le nombre « 89 878»
(7) - A la ligne « Services du Premier ministre », le nombre « 9 612 » est remplacé par le nombre « 9 609» ;
(8) - A la ligne « Solidarités et santé », le nombre « 4 819 » est remplacé par le nombre « 5 080» ;
(9) - A la ligne « Transition écologique », le nombre « 36 212 » est remplacé par le nombre « 36 203» ;
(10) - A la ligne « Travail, emploi et insertion », le nombre « 7 804 » est remplacé par le nombre : « 8 201 » ;
(11) - A la ligne « Total général », le nombre : « 1 945 129 » est remplacé par le nombre : « 1 946 014 » .
Exposé des motifs
En application de l’article 9 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances, les plafonds d’autorisation des emplois sont limitatifs. Le présent article propose des évolutions de plafond au regard des conditions de la gestion 2021.
a) Ministère de l’Agriculture : le plafond d’autorisation des emplois du ministère de l’agriculture est augmenté de 216 ETPT au titre des renforts nécessaires au traitement des indemnisations des dommages liés au gel et des dossiers relance (110 ETPT) et aux contrôles rendus nécessaires par le Brexit (106 ETPT).
b) Ministère de la Culture : le plafond d’autorisation des emplois du ministère de la culture doit être augmenté de 7 ETPT afin de tenir compte des mouvements intervenus en gestion entre les emplois des opérateurs de l’État et les emplois de l’État du ministère de la Culture.
c) Ministère de l’Europe et affaires étrangères : le plafond d’autorisation des emplois du ministère de l’Europe et affaires étrangères doit être relevé de 20 ETPT afin de tenir compte des recrutements liés à la préparation de la présidence française de l’Union européenne.
d) Ministère de la Justice : le plafond d’autorisation des emplois du ministère de la justice doit être diminué de 4 ETPT afin de tenir compte du renfort accordé en cours de gestion à l’Agence publique pour l’immobilier de la justice.
e) Services du Premier ministre : le plafond d’autorisation des emplois des services du Premier ministre doit être diminué de 3 ETPT au titre d'une régulatisation technique.
f) Ministère des solidarités et de la santé : le plafond d’autorisation des emplois du ministère des solidarités et de la santé doit être augmenté de 261 ETPT au titre de l’accompagnement de la réforme de l’organisation territoriale de l’État (116 ETPT) et des renforts nécessaires à la gestion de la crise sanitaire (145 ETPT).
g) Ministère de la transition écologique : le plafond d’autorisation des emplois du ministère de la transition écologique doit être diminué de 9 ETPT pour tenir compte du renfort accordé en cours de gestion à l’Agence nationale de la cohésion des territoires (-1 ETPT) et à l’Agence nationale de l’habitat (-8 ETPT).
h) Ministère du Travail, de l’emploi et de l’insertion : le plafond d’autorisation des emplois du ministère du Travail, de l’emploi et de l’insertion doit être rehaussé de 397 ETPT au titre de l’accompagnement de la réforme de l’organisation territoriale de l’État (160 ETPT) et des renforts nécessaires à la gestion des effets de la crise sanitaire (237 ETPT).
Au total, les plafonds d'autorisation d'emplois de l'État augmentent à 1 946 014 ETPT, soit +885 ETPT par rapport à la LFR 1 pour 2021. |
Article 8 :
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(1) L’article 99 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est ainsi modifié :
(2) - Au premier alinéa, le nombre : « 405 143 » est remplacé par le nombre : « 405 369 » ;
(3) - La seconde colonne du tableau de l’alinéa 2 est ainsi modifiée :
(4) a) à la treizième ligne, le nombre : « 661 » est remplacé par le nombre : « 673 » ;
(5) b) à la quatorzième ligne, le nombre : « 338 » est remplacé par le nombre : « 346 » ;
(6) c) à la quinzième ligne, le nombre : « 323 » est remplacé par le nombre : « 327 » ;
(7) d) à la seizième ligne, le nombre : « 16 493 » est remplacé par le nombre : « 16 486 » ;
(8) e) à la dix-septième ligne, le nombre : « 9 897 » est remplacé par le nombre : « 9 898 » ;
(9) f) à la dix-neuvième ligne, le nombre : « 3 116 » est remplacé par le nombre : « 3 108 » ;
(10) g) à la trentième ligne, le nombre : « 5 086 » est remplacé par le nombre : « 5 106 » ;
(11) h) à la trente troisième, ligne, le nombre : « 424 » est remplacé par le nombre : « 404 » ;
(12) i) à la quarante deuxième ligne, le nombre : « 673 » est remplacé par le nombre : « 686 » ;
(13) j) à la quarante cinquième ligne, le nombre : « 137 » est remplacé par le nombre : « 150 » ;
(14) k) à la soixante-cinquième ligne, le nombre : « 8 319 » est remplacé par le nombre : « 8 503 » ;
(15) l) à la soixante-septième ligne, le nombre : « 8 289 » est remplacé par le nombre : « 8 473» ;
(16) m) à la soixante-huitième ligne, le nombre : « 732 » est remplacé par le nombre : « 756 » ;
(17) n) à la soixante-et onzième ligne, le nombre : « 104 » est remplacé par le nombre : « 128 » ;
(18) o) à la dernière ligne, le nombre : « 405 143 » est remplacé par le nombre : « 405 369 ».
Exposé des motifs
En application de l’article 64 de la loi de finances pour 2008, le plafond des emplois des opérateurs de l’État est fixé chaque année par la loi de finances, depuis la loi de finances pour 2009. Le plafond d’emplois des opérateurs pour 2021, fixé par l’article 99 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, est augmenté de 226 équivalents temps plein travaillés (ETPT) afin de prendre en compte et de régulariser des mouvements intervenus au cours de la gestion 2021. Ces ajustements ont été intégrés, le cas échéant, dans la construction des plafonds d’emplois des opérateurs pour 2022. Les plafonds d’emplois des programmes « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » et « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire » de la mission « Cohésion des territoires » sont augmentés respectivement de 8 ETPT afin de répondre au fort succès de MaPrimeRénov’, supérieur aux prévisions, qui a conduit à augmenter en gestion 2021 les capacités de traitement de l’Agence nationale de l'habitat (ANAH) dans l’objectif de soutenir la dynamique, notamment dans le cadre du plan de relance et 4 ETPT en faveur de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). Les plafonds d’emplois des programmes « Patrimoines » et « Transmission des savoirs et démocratisations de la culture » de la mission « Culture » diminuent de 7 ETPT afin de tirer les conséquences de mouvements intervenus en gestion entre ces programmes et le plafond d’emplois de l’État de la mission Culture. Les plafonds d’emplois des programmes « Paysages, eau et biodiversité » et « Énergie, climat et après-mines » de la mission « Écologie, développement et mobilité durable » sont respectivement augmenté de 20 ETPT pour le premier et diminué dans les mêmes proportions pour le second afin de relever la plafond des Parc nationaux, sans impact sur l’équilibre global. Le plafond d’emplois du programme « Conduite et pilotage de la politique de la justice » de la mission « Justice » est augmenté de 13 ETPT, dont 9 ETPT au bénéfice de l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (AGRASC) en réponse à la recommandation n°5 du rapport parlementaire Warsmann Saint-Martin de novembre 2019 afin de constituer deux antennes régionales pour renforcer localement la politique des saisies et confiscations des avoirs criminels rendu opérationnel en 2021 et 4 ETPT au bénéfice de l’Agence publique pour l'immobilier de la justice (APIJ) afin de concrétiser les engagements pris sur le plan pénitentiaire dit « 15 000 » notamment une première livraison effective de 7 000 places d’ici 2023, ainsi que la finalisation des nouveaux palais de justice. Cette dernière augmentation est permise par des transferts effectués depuis les programmes P107 « administration pénitentiaire » et P166 « Justice judiciaire », à hauteur de 2 ETPT chacun. Le plafond d’emplois du programme « Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales » de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances » est augmenté de 184 ETPT au bénéfice des agences régionales de santé (ARS) afin de prendre en compte les effets de la crise sanitaire qui s'est prolongée au cours de l'année 2021 sur leur plan de charges. Le plafond d’emplois du programme « Jeux olympique et paralympique 2024 » de la mission « Sport, jeunesse et vie associative » est augmenté de 24 ETPT au bénéfice de la Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO) afin de renforcer les capacités opérationnelles de cet opérateur en vue des JO 2024, en cohérence avec les conclusions d’un rapport récent de la Cour des comptes. |
Article 9 :
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(1) L’article 101 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est ainsi modifié :
(2) Au premier alinéa, le nombre : « 2 621 » est remplacé par le nombre : « 2 630 » ;
(3) La seconde colonne du tableau de l’alinéa 2 est ainsi modifiée :
(4) a) à la huitième ligne, le nombre : « 425 » est remplacé par le nombre : « 434 » ;
(5) b) à la dernière ligne, le nombre : « 2 621 » est remplacé par le nombre : « 2 630 ».
Exposé des motifs
Le plafond d’emplois de la Haute autorité de santé est relevé de 9 ETPT afin de prendre en compte les effets de la crise sanitaire sur le plan de charge de l’autorité. |
Article 10 :
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A la première phrase du dernier alinéa du III de l’article 184 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, les mots : « dans un délai de dix-huit mois à compter de la promulgation de la présente loi » sont remplacés par les mots : « avant le 31 décembre 2021 ».
Exposé des motifs
Le présent article a pour objet de renouveler l’habilitation à légiférer par ordonnance prévue au III de l’article 184 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 pour la période comprise entre la publication de la présente loi de finances rectificative et la fin de l’année 2021. Cette habilitation permet au Gouvernement d’organiser l’unification du recouvrement et de la gestion de plusieurs catégories d’impositions et de consolider au sein d’un code unique l’ensemble des dispositions relatives aux impositions sur les biens et services, aujourd’hui éparpillées dans de nombreux textes. Le Gouvernement a élaboré le projet d’ordonnance avec le soutien de la Commission supérieure de codification et conduit les concertations nécessaires (avec les professionnels, les collectivités d’outre-mer, le conseil supérieur de l’énergie). Toutefois, un délai supplémentaire est nécessaire, notamment afin d’intégrer les évolutions intervenues dans la loi n° 2021-953 du 19 juillet 2021 de finances rectificative pour 2021 et dans la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets. Le présent article propose donc de repousser de deux mois la date limite d’habilitation, aujourd’hui fixée au 28 octobre 2021 (dix-huit mois à compter du 1er janvier 2020, prolongés de quatre mois par l’article 14 de la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19). Ce délai permettra que l’ordonnance soit adoptée et publiée entre la date de publication de la présente loi de finances rectificative et l’échéance du 1er janvier 2022 fixée par le législateur pour le transfert à la direction générale des finances publiques du recouvrement de différentes impositions. |
Article 11 :
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Le A du I de l’article 239 la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est abrogé.
Exposé des motifs
Le présent article a pour objet de supprimer la disposition de la loi de finances pour 2021 qui conditionne le versement d'une subvention à France compétences, budgétée à 750 M€ en 2021, à la présentation par l’opérateur d’un budget à l'équilibre pour 2022 au sens du 4° bis de l’article L6123-5 du code du travail aux termes duquel « l'équilibre du budget est réputé atteint lorsque les dépenses totales n'excèdent pas les recettes existantes, y compris reports à nouveau et hors emprunt bancaire ». France compétences, opérateur créé au 1er janvier 2019 par la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, est chargé d’assurer le financement, la régulation et l’amélioration du système de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Compte tenu de la contraction du produit de la contribution unique à la formation professionnelle et à l’alternance d’une part, et de la trajectoire de croissance exceptionnelle de l’apprentissage ainsi que de l’augmentation forte du recours au compte personnel de formation (CPF), le retour à l’équilibre de l’opérateur ne pourra être atteint dès le budget prévisionnel pour 2022. Le présent article supprime la disposition de la LFI 2021 afin de permettre le versement d'une subvention, nécessaire à son financement, à France compétences en 2021. |
PLFR 2021 |
1 |
Projet de loi de finances rectificative |
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Article 12 :
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(1) Une aide exceptionnelle de 100 euros est versée à toute personne âgée d’au moins seize ans résidant régulièrement en France que ses ressources, appréciées au regard de sa situation, rendent particulièrement vulnérable à la hausse du coût de la vie prévue pour le dernier trimestre 2021. Elle ne peut être versée qu’une fois.
(2) Cette aide est à la charge de l’État. Elle est versée aux bénéficiaires par les personnes débitrices à leur égard de revenus d’activité, de remplacement ou de prestations sociales ou, à défaut, par tout autre organisme désigné par décret. Les sommes versées par les payeurs font l’objet d’un remboursement intégral, qui peut, dans le cas de payeurs redevables par ailleurs de cotisations et contributions sociales, prendre la forme d’une imputation sur ces cotisations et contributions.
(3) L’aide exceptionnelle n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu ni aux contributions mentionnées à l’article L. 136-1 du code de la sécurité sociale et au chapitre II de l’ordonnance n° 96‑50 du 24 janvier 1996 relative au remboursement de la dette sociale.
(4) Le bénéfice de cette aide n’est pas pris en compte pour le calcul des revenus et ressources ouvrant droit aux allocations, prestations et avantages contributifs ou non-contributifs ni pour déterminer, lorsque le droit est ouvert, le montant de ces allocations, prestations et avantages.
(5) Un décret précise les conditions d’application du présent article et notamment les conditions de ressources requises des bénéficiaires, en fonction de leur situation, les modalités du versement de l’aide, les règles de priorité entre débiteurs en cas de pluralité de payeurs potentiels, ainsi que, par dérogation à l’article L. 139-2 du code de la sécurité sociale, les modalités de versement aux organismes mentionnés à cet article des sommes dues au titre du remboursement intégral des aides versées ou de la perte de cotisations sociales liée à l’imputation mentionnée au deuxième alinéa.
Exposé des motifs
Le Premier ministre a annoncé le 21 octobre 2021 un renforcement du bouclier tarifaire relatif aux prix de l’électricité et du gaz accompagné de la mise en place d’une « indemnité inflation ». La forte reprise économique a généré une hausse transitoire des prix qui affecte notamment les classes moyennes et modestes. L’un des composants particulièrement observables de cette hausse tient également à l’augmentation des prix des produits pétroliers. En moyenne, cette hausse conduit à un surcoût de l’ordre de 80 euros sur la facture de carburant annuelle. La hausse des prix, qui concerne également d’autres postes de dépense des ménages, peut peser sur leur pouvoir d’achat. Face à ces tensions sur les prix observées en cette fin d’année 2021, l’indemnité inflation permet le versement d’une aide exceptionnelle de 100 € qui vise à préserver le pouvoir d’achat des Français. Elle soutiendra dans les délais les plus brefs la consommation des ménages et donc la reprise économique. L’indemnité inflation est centrée sur les classes moyennes et les foyers modestes. Elle sera versée à 38 millions de personnes à compter de décembre prochain. Elle bénéficiera aux personnes résidant en France et percevant un revenu, qu’il soit d’activité, de remplacement ou social ne dépassant pas un montant de 2000 euros nets par mois. Du fait de ses conditions d’éligibilité, l’indemnité inflation garantit de cibler l’effort du Gouvernement sur les personnes particulièrement vulnérables à la hausse conjoncturelle du coût de la vie (notamment, salariés, agents publics, travailleurs indépendants, alternants, personnes invalides, retraités, demandeurs d’emploi, bénéficiaires de minima sociaux, étudiants boursiers ou aux APL, jeunes inscrits dans un parcours d’insertion, etc.) Pour être versés dans les meilleurs délais, l’indemnité inflation sera versée, en une fois, par les organismes les plus naturellement en lien avec les bénéficiaires, de façon à garantir rapidement ce versement et de façon simple (exemple : employeurs pour les salariés et agents publics, caisses de retraites pour les retraités, Pôle emploi pour les demandeurs d’emploi, CNAF pour les bénéficiaires du RSA ou de l’AAH, etc.). Ces payeurs, qui verseront la prime pour le compte de l’État, seront intégralement compensés par ce dernier de ces versements via une aide au paiement de leurs charges sociales (ou dans de plus rares cas des dotations budgétaires). |
Fait à Paris, le 3 novembre 2021
Jean CASTEX
Par le Premier ministre :
Le ministre de l'économie, des finances et de la relance
Bruno LE MAIRE
Le ministre délégué
auprès du ministre de l'économie, des finances et de la relance,
chargé des comptes publics
Olivier DUSSOPT
PLFR 2021 |
1 |
Projet de loi de finances rectificative |
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État A
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BUDGET GÉNÉRAL
(en euros) |
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Numéro |
Intitulé de la recette |
Révision des évaluations pour |
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1. Recettes fiscales |
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11. Impôt sur le revenu |
+1 031 992 324 |
1101 |
Impôt sur le revenu |
+1 031 992 324 |
|
12. Autres impôts directs perçus par voie d'émission de rôles |
+207 500 000 |
1201 |
Autres impôts directs perçus par voie d'émission de rôles |
+207 500 000 |
|
13. Impôt sur les sociétés |
+8 384 655 453 |
1301 |
Impôt sur les sociétés |
+8 384 655 453 |
|
13bis. Contribution sociale sur les bénéfices des sociétés |
-172 446 906 |
1302 |
Contribution sociale sur les bénéfices des sociétés |
-172 446 906 |
|
13ter. Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l'impôt sur les sociétés |
+229 000 000 |
1303 |
Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l'impôt sur les sociétés |
+229 000 000 |
|
14. Autres impôts directs et taxes assimilées |
+2 892 967 943 |
1401 |
Retenues à la source sur certains bénéfices non commerciaux et de l'impôt sur le revenu |
+192 532 663 |
1402 |
Retenues à la source et prélèvements sur les revenus de capitaux mobiliers et le prélèvement sur les bons anonymes |
+299 696 106 |
1404 |
Précompte dû par les sociétés au titre de certains bénéfices distribués (loi n°65-566 du 12 juillet 1965 art 3) |
+610 000 000 |
1406 |
Impôt sur la fortune immobilière |
+69 000 000 |
1408 |
Prélèvements sur les entreprises d'assurance |
-79 726 847 |
1411 |
Cotisations perçues au titre de la participation des employeurs à l'effort de construction |
+3 027 253 |
1412 |
Taxe de participation des employeurs au financement de la formation professionnelle continue |
-833 713 |
1413 |
Taxe forfaitaire sur les métaux précieux, les bijoux, les objets d'art, de collection et d'antiquité |
+144 882 |
1416 |
Taxe sur les surfaces commerciales |
+5 349 501 |
1421 |
Cotisation nationale de péréquation de taxe professionnelle |
-1 633 042 |
1427 |
Prélèvements de solidarité |
+852 712 770 |
1430 |
Taxe sur les services numériques |
+128 969 225 |
1431 |
Taxe d’habitation sur les résidences principales |
+99 651 309 |
1497 |
Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (affectation temporaire à l'État en 2010) |
+828 000 000 |
1498 |
Cotisation foncière des entreprises (affectation temporaire à l'État en 2010) |
+230 000 |
1499 |
Recettes diverses |
-114 152 164 |
|
15. Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques |
+283 594 601 |
1501 |
Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques |
+283 594 601 |
|
16. Taxe sur la valeur ajoutée |
+5 850 079 945 |
1601 |
Taxe sur la valeur ajoutée |
+5 850 079 945 |
|
17. Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes |
+1 293 420 549 |
1701 |
Mutations à titre onéreux de créances, rentes, prix d'offices |
+805 053 |
1702 |
Mutations à titre onéreux de fonds de commerce |
+80 067 |
1703 |
Mutations à titre onéreux de meubles corporels |
-61 587 |
1704 |
Mutations à titre onéreux d'immeubles et droits immobiliers |
+2 158 564 |
1705 |
Mutations à titre gratuit entre vifs (donations) |
+650 000 000 |
1706 |
Mutations à titre gratuit par décès |
+467 698 296 |
1707 |
Contribution de sécurité immobilière |
+9 304 540 |
1711 |
Autres conventions et actes civils |
+15 710 442 |
1713 |
Taxe de publicité foncière |
+1 141 788 |
1714 |
Prélèvement sur les sommes versées par les organismes d'assurances et assimilés à raison des contrats d'assurances en cas de décès |
+1 610 561 |
1716 |
Recettes diverses et pénalités |
+46 825 026 |
1721 |
Timbre unique |
+45 311 183 |
1726 |
Produit de la taxe additionnelle à la taxe sur les certifications d'immatriculation des véhicules |
+155 032 415 |
1753 |
Autres taxes intérieures |
-378 647 707 |
1754 |
Autres droits et recettes accessoires |
-9 467 194 |
1755 |
Amendes et confiscations |
+234 550 |
1756 |
Taxe générale sur les activités polluantes |
-23 236 106 |
1761 |
Taxe et droits de consommation sur les tabacs |
-262 857 |
1769 |
Autres droits et recettes à différents titres |
+406 092 |
1774 |
Taxe spéciale sur la publicité télévisée |
+24 974 |
1776 |
Redevances sanitaires d'abattage et de découpage |
-90 970 |
1777 |
Taxe sur certaines dépenses de publicité |
+323 611 |
1781 |
Taxe sur les installations nucléaires de base |
-6 474 153 |
1782 |
Taxes sur les stations et liaisons radioélectriques privées |
-45 640 |
1785 |
Produits des jeux exploités par la Française des jeux (hors paris sportifs) |
+106 509 049 |
1787 |
Prélèvement sur le produit brut des paris hippiques |
-37 000 000 |
1788 |
Prélèvement sur les paris sportifs |
+130 530 552 |
1789 |
Prélèvement sur les jeux de cercle en ligne |
+11 000 000 |
1797 |
Taxe sur les transactions financières |
+14 000 000 |
1799 |
Autres taxes |
+90 000 000 |
|
2. Recettes non fiscales |
|
|
21. Dividendes et recettes assimilées |
+628 610 446 |
2110 |
Produits des participations de l'État dans des entreprises financières |
-219 889 554 |
2116 |
Produits des participations de l'État dans des entreprises non financières et bénéfices des établissements publics non financiers |
+28 000 000 |
2199 |
Autres dividendes et recettes assimilées |
+820 500 000 |
|
22. Produits du domaine de l'État |
-300 000 000 |
2212 |
Autres produits de cessions d'actifs |
-300 000 000 |
|
23. Produits de la vente de biens et services |
+628 000 000 |
2399 |
Autres recettes diverses |
+628 000 000 |
|
24. Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières |
+98 727 046 |
2401 |
Intérêts des prêts à des banques et à des États étrangers |
-30 272 954 |
2409 |
Intérêts des autres prêts et avances |
+128 500 000 |
2499 |
Autres remboursements d'avances, de prêts et d'autres créances immobilisées |
+500 000 |
|
25. Amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites |
+571 316 574 |
2501 |
Produits des amendes de la police de la circulation et du stationnement routiers |
+24 000 000 |
2502 |
Produits des amendes prononcées par les autorités de la concurrence |
+561 583 657 |
2503 |
Produits des amendes prononcées par les autres autorités administratives indépendantes |
+15 732 917 |
2505 |
Produit des autres amendes et condamnations pécuniaires |
-30 000 000 |
|
26. Divers |
-5 742 638 747 |
2604 |
Divers produits de la rémunération de la garantie de l'État |
-888 149 239 |
2611 |
Produits des chancelleries diplomatiques et consulaires |
-26 017 629 |
2612 |
Redevances et divers produits pour frais de contrôle et de gestion |
+2 312 370 |
2617 |
Recouvrement des indemnisations versées par l'État au titre des expulsions locatives |
+1 577 900 |
2618 |
Remboursement des frais de scolarité et accessoires |
+2 758 800 |
2621 |
Recouvrements après admission en non-valeur |
+17 621 557 |
2622 |
Divers versements de l'Union européenne |
-4 882 118 598 |
2697 |
Recettes accidentelles |
+170 000 000 |
2698 |
Produits divers |
-205 272 508 |
2699 |
Autres produits divers |
+64 648 600 |
|
3. Prélèvements sur les recettes de l'État |
|
|
31. Prélèvements sur les recettes de l'État au profit des collectivités territoriales |
+139 354 476 |
3106 |
Prélèvement sur les recettes de l'État au profit du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) |
+182 000 000 |
3107 |
Prélèvement sur les recettes de l'État au titre de la compensation d'exonérations relatives à la fiscalité locale |
+23 487 104 |
3109 |
Prélèvement sur les recettes de l'État au profit de la collectivité de Corse |
-7 982 533 |
3141 |
Soutien exceptionnel de l’État au profit des collectivités du bloc communal confrontées à des pertes de recettes fiscales et domaniales du fait de la crise sanitaire |
-246 585 830 |
3142 |
Soutien exceptionnel de l’État au profit des régions d’outre-mer confrontées à des pertes de recettes d’octroi de mer et de taxe spéciale de consommation du fait de la crise sanitaire |
+14 932 232 |
3144 |
Soutien exceptionnel de l'État au profit de St-Pierre-et-Miquelon, Saint-Martin, Saint-Barthélémy et Wallis-et-Futuna confrontées à certaines pertes de recettes fiscales spécifiques du fait de la crise sanitaire |
+332 784 |
3145 |
Prélèvement sur les recettes de l'État au titre de la compensation de la réduction de 50% des valeurs locatives de TFPB et de CFE des locaux industriels |
+233 200 181 |
3146 |
Prélèvement sur les recettes de l'État au titre de la compensation des communes et EPCI contributeurs au fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR) subissant une perte de base de cotisation foncière des entreprises |
-29 462 |
3147 |
Prélèvement exceptionnel sur les recettes de l’État de compensation du Fonds national de péréquation des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) |
-60 000 000 |
|
32. Prélèvement sur les recettes de l'État au profit de l'Union européenne |
+64 000 000 |
3201 |
Prélèvement sur les recettes de l'État au profit du budget de l'Union européenne |
+64 000 000 |
Récapitulation des recettes du budget général
|
(en euros) |
Intitulé de la recette |
Révision des évaluations pour |
1. Recettes fiscales |
+20 000 763 909 |
11. Impôt sur le revenu |
+1 031 992 324 |
12. Autres impôts directs perçus par voie d'émission de rôles |
+207 500 000 |
13. Impôt sur les sociétés |
+8 384 655 453 |
13bis. Contribution sociale sur les bénéfices des sociétés |
-172 446 906 |
13ter. Contribution de la Caisse des dépôts et consignations représentative de l'impôt sur les sociétés |
+229 000 000 |
14. Autres impôts directs et taxes assimilées |
+2 892 967 943 |
15. Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques |
+283 594 601 |
16. Taxe sur la valeur ajoutée |
+5 850 079 945 |
17. Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes |
+1 293 420 549 |
2. Recettes non fiscales |
-4 115 984 681 |
21. Dividendes et recettes assimilées |
+628 610 446 |
22. Produits du domaine de l'État |
-300 000 000 |
23. Produits de la vente de biens et services |
+628 000 000 |
24. Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières |
+98 727 046 |
25. Amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites |
+571 316 574 |
26. Divers |
-5 742 638 747 |
3. Prélèvements sur les recettes de l'État |
+203 354 476 |
31. Prélèvements sur les recettes de l'État au profit des collectivités territoriales |
+139 354 476 |
32. Prélèvement sur les recettes de l'État au profit de l'Union européenne |
+64 000 000 |
Total des recettes, nettes des prélèvements (1 + 2 – 3) |
+15 681 424 752 |
BUDGETS ANNEXES
|
|
(en euros) |
Numéro |
Intitulé de la recette |
Révision des évaluations pour |
|
Contrôle et exploitation aériens |
-173 835 212 |
7010 |
Ventes de produits fabriqués et marchandises |
-141 138 |
7061 |
Redevances de route |
-59 195 437 |
7062 |
Redevance océanique |
-4 796 747 |
7063 |
Redevances pour services terminaux de la circulation aérienne pour la métropole |
-1 755 726 |
7064 |
Redevances pour services terminaux de la circulation aérienne pour l'outre-mer |
-69 417 |
7067 |
Redevances de surveillance et de certification |
+7 451 466 |
7068 |
Prestations de service |
+871 182 |
7080 |
Autres recettes d'exploitation |
+27 101 100 |
7500 |
Autres produits de gestion courante |
-14 055 |
7501 |
Taxe de l'aviation civile |
-109 357 051 |
7502 |
Frais d'assiette et recouvrement sur taxes perçues pour le compte de tiers |
+2 171 |
7600 |
Produits financiers |
-1 655 |
7781 |
Produits exceptionnels hors cessions |
-284 820 |
7782 |
Produit de cession des immobilisations affectées à la dette (art. 61 de la LFI pour 2011) |
-1 669 874 |
9700 |
Produit brut des emprunts |
-31 975 211 |
|
Publications officielles et information administrative |
+21 000 000 |
A701 |
Ventes de produits |
+21 000 000 |
|
Total pour les Budgets annexes |
-152 835 212 |
COMPTES D'AFFECTATION SPÉCIALE
|
|
(en euros) |
Numéro de ligne |
Intitulé de la recette |
Révision des évaluations pour |
|
Contrôle de la circulation et du stationnement routiers |
-195 885 573 |
|
Section : Contrôle automatisé |
-19 080 000 |
01 |
Amendes perçues par la voie du système de contrôle-sanction automatisé |
-19 080 000 |
|
Section : Circulation et stationnement routiers |
-176 805 573 |
03 |
Amendes perçues par la voie du système de contrôle-sanction automatisé |
-130 920 000 |
04 |
Amendes forfaitaires de la police de la circulation et amendes forfaitaires majorées issues des infractions constatées par la voie du système de contrôle-sanction automatisé et des infractions aux règles de la police de la circulation |
-45 885 573 |
|
Développement agricole et rural |
+12 000 000 |
01 |
Taxe sur le chiffre d'affaires des exploitations agricoles |
+12 000 000 |
|
Gestion du patrimoine immobilier de l'État |
-60 000 000 |
01 |
Produits des cessions immobilières |
-60 000 000 |
|
Participations financières de l'État |
-2 888 000 000 |
01 |
Produit des cessions, par l'État, de titres, parts ou droits de sociétés détenus directement |
+37 000 000 |
04 |
Remboursement de créances rattachées à des participations financières |
+20 000 000 |
05 |
Remboursements de créances liées à d'autres investissements, de l'État, de nature patrimoniale |
+267 000 000 |
06 |
Versement du budget général |
-3 212 000 000 |
|
Pensions |
-242 673 898 |
|
Section : Pensions civiles et militaires de retraite et allocations temporaires d'invalidité |
-227 510 071 |
01 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de l'État et agents détachés dans une administration de l'État sur un emploi conduisant à pension |
-87 598 101 |
02 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents détachés dans une administration de l'État sur un emploi ne conduisant pas à pension |
-122 177 |
03 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension |
-15 876 684 |
04 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents détachés dans les collectivités et établissements publics locaux sur un emploi conduisant à pension |
-449 744 |
05 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents détachés hors l'État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors France Télécom et hors La Poste) |
-1 323 161 |
06 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de France Télécom et agents détachés à France Télécom |
+43 383 |
07 |
Personnels civils : retenues pour pensions : primes et indemnités ouvrant droit à pension |
-5 673 518 |
08 |
Personnels civils : retenues pour pensions : validation des services auxiliaires : part agent : retenues rétroactives, versements du régime général, des autres régimes de base et de l'IRCANTEC |
-6 800 000 |
09 |
Personnels civils : retenues pour pensions : rachat des années d'études |
+400 000 |
10 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de l'État et agents détachés dans une administration de l'État : surcotisations salariales du temps partiel et des cessations progressives d'activité |
-271 158 |
11 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres des établissements publics et agents détachés hors l'État : surcotisations salariales du temps partiel et des cessations progressives d'activité |
-10 122 157 |
12 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres de La Poste et agents détachés à La Poste |
-10 096 408 |
14 |
Personnels civils : retenues pour pensions : agents propres et détachés des budgets annexes |
-705 866 |
21 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres de l'État et agents détachés dans une administration de l'État sur un emploi conduisant à pension (hors allocation temporaire d'invalidité) |
+18 794 980 |
22 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents détachés dans une administration de l'État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors allocation temporaire d'invalidité) |
+25 979 |
23 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension |
-36 476 660 |
24 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents détachés dans les collectivités et établissements publics locaux sur un emploi conduisant à pension |
-1 018 728 |
25 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents détachés hors l'État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors France Télécom et hors La Poste) |
-2 464 392 |
26 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres de France Télécom et agents détachés à France Télécom |
+14 404 098 |
27 |
Personnels civils : contributions des employeurs : primes et indemnités ouvrant droit à pension |
+650 136 |
28 |
Personnels civils : contributions des employeurs : validation des services auxiliaires : part employeur : complément patronal, versements du régime général, des autres régimes de base et de l'IRCANTEC |
-15 400 000 |
32 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres de La Poste et agents détachés à La Poste |
-139 995 608 |
33 |
Personnels civils : contributions des employeurs : allocation temporaire d'invalidité |
-567 586 |
34 |
Personnels civils : contributions des employeurs : agents propres et détachés des budgets annexes |
-1 262 197 |
41 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : agents propres de l'État et agents détachés dans une administration de l'État sur un emploi conduisant à pension |
-6 266 423 |
42 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : agents détachés dans une administration de l'État sur un emploi ne conduisant pas à pension |
-1 012 |
43 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension |
-3 936 |
44 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : agents détachés dans les collectivités et établissements publics locaux sur un emploi conduisant à pension |
-3 647 |
45 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : agents détachés hors l'État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors France Télécom et hors La Poste) |
-7 558 |
47 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : primes et indemnités ouvrant droit à pension |
-390 529 |
48 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : validation des services auxiliaires : part agent : retenues rétroactives, versements du régime général, des autres régimes de base et de l'IRCANTEC |
-70 000 |
49 |
Personnels militaires : retenues pour pensions : rachat des années d'études |
+200 000 |
51 |
Personnels militaires : contributions des employeurs : agents propres de l'État et agents détachés dans une administration de l'État sur un emploi conduisant à pension |
-80 748 105 |
52 |
Personnels militaires : contributions des employeurs : agents détachés dans une administration de l'État sur un emploi ne conduisant pas à pension |
-14 317 |
53 |
Personnels militaires : contributions des employeurs : agents propres des établissements publics et agents détachés en établissement public sur un emploi conduisant à pension |
+95 922 |
54 |
Personnels militaires : contributions des employeurs : agents détachés dans les collectivités et établissements publics locaux sur un emploi conduisant à pension |
+64 792 |
55 |
Personnels militaires : contributions des employeurs : agents détachés hors l'État sur un emploi ne conduisant pas à pension (hors France Télécom et hors La Poste) |
+85 060 |
57 |
Personnels militaires : contributions des employeurs : primes et indemnités ouvrant droit à pension |
-5 748 974 |
58 |
Personnels militaires : contributions des employeurs : validation des services auxiliaires : part employeur : complément patronal, versements du régime général, des autres régimes de base et de l'IRCANTEC |
-100 000 |
61 |
Recettes diverses (administration centrale) : Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL) : transfert au titre de l'article 59 de la loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 |
-9 675 775 |
63 |
Recettes diverses (administration centrale) : versement du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) au titre de la majoration du minimum vieillesse : personnels civils |
+80 000 |
65 |
Recettes diverses (administration centrale) : compensation démographique généralisée : personnels civils et militaires |
+166 700 000 |
67 |
Recettes diverses : récupération des indus sur pensions : personnels civils |
+4 867 697 |
68 |
Recettes diverses : récupération des indus sur pensions : personnels militaires |
+2 332 303 |
69 |
Autres recettes diverses |
+3 000 000 |
|
Section : Ouvriers des établissements industriels de l'État |
-15 163 827 |
71 |
Cotisations salariales et patronales |
-2 103 528 |
72 |
Contribution au Fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l'État (FSPOEIE) et au Fonds des rentes d'accident du travail des ouvriers civils des établissements militaires (RATOCEM) |
-3 678 594 |
73 |
Compensations inter-régimes généralisée et spécifique |
-9 400 000 |
74 |
Recettes diverses |
+455 286 |
75 |
Autres financements : Fonds de solidarité vieillesse (FSV), Fonds de solidarité invalidité (FSI) et cotisations rétroactives |
-436 991 |
|
Total |
-3 374 559 471 |
COMPTES DE CONCOURS FINANCIERS
|
|
(en euros) |
Numéro de ligne |
Intitulé de la recette |
Révision des évaluations pour |
|
Avances à divers services de l'État ou organismes gérant des services publics |
-1 759 700 000 |
01 |
Remboursement des avances octroyées au titre du préfinancement des aides communautaires de la politique agricole commune |
-1 700 000 000 |
03 |
Remboursement des avances octroyées à des organismes distincts de l'État et gérant des services publics |
-89 700 000 |
04 |
Remboursement des avances octroyées à des services de l'État |
+45 000 000 |
05 |
Remboursement des avances octroyées au titre de l'indemnisation des victimes du Benfluorex |
-15 000 000 |
|
Avances aux collectivités territoriales |
+147 870 819 |
|
Section : Avances sur le montant des impositions revenant aux régions, départements, communes, établissements et divers organismes |
+147 870 819 |
05 |
Recettes diverses |
-114 284 134 |
09 |
Taxe d’habitation et taxes annexes |
-143 568 065 |
10 |
Taxes foncières et taxes annexes |
-278 018 677 |
11 |
Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises |
+136 563 062 |
12 |
Cotisation foncière des entreprises et taxes annexes |
+547 178 633 |
|
Prêts à des États étrangers |
-77 382 721 |
|
Section : Prêts à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France |
-13 672 080 |
01 |
Remboursement des prêts accordés à des États étrangers en vue de faciliter la vente de biens et de services concourant au développement du commerce extérieur de la France |
-13 672 080 |
|
Section : Prêts à des États étrangers pour consolidation de dettes envers la France |
-28 269 217 |
02 |
Remboursement de prêts du Trésor |
-28 269 217 |
|
Section : Prêts à l'Agence française de développement en vue de favoriser le développement économique et social dans des États étrangers |
-33 000 000 |
03 |
Remboursement de prêts octroyés par l'Agence française de développement |
-33 000 000 |
|
Section : Prêts aux États membres de la zone euro |
-2 441 424 |
04 |
Remboursement des prêts consentis aux États membres de l'Union européenne dont la monnaie est l'euro |
-2 441 424 |
|
Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés |
-17 329 965 |
|
Section : Prêts et avances pour le logement des agents de l'État |
+18 613 |
04 |
Avances aux agents de l'État à l'étranger pour la prise en location d'un logement |
+18 613 |
|
Section : Prêts pour le développement économique et social |
-858 578 |
06 |
Prêts pour le développement économique et social |
-16 362 000 |
12 |
Prêts octroyés dans le cadre des programmes d’investissement d’avenir |
+15 503 422 |
|
Section : Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises touchées par la crise de la covid-19 |
-16 490 000 |
11 |
Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises touchées par la crise de la covid-19 |
-16 490 000 |
|
Total |
-1 706 541 867 |
PLFR 2021 |
1 |
Projet de loi de finances rectificative |
|
|
État B
|
BUDGET GÉNÉRAL
|
|
|
|
(en euros) |
Mission / Programme |
Autorisations d’engagement supplémentaires ouvertes |
Crédits de paiement supplémentaires ouverts |
Autorisations d’engagement annulées |
Crédits de paiement annulés |
Action extérieure de l'État |
|
|
41 535 815 |
42 196 169 |
Diplomatie culturelle et d'influence |
|
|
9 670 220 |
9 670 220 |
dont titre 2 |
|
|
4 670 220 |
4 670 220 |
Français à l'étranger et affaires consulaires |
|
|
31 865 595 |
32 525 949 |
dont titre 2 |
|
|
9 930 988 |
9 930 988 |
Administration générale et territoriale de l'État |
290 262 439 |
28 133 045 |
32 066 449 |
36 922 264 |
Administration territoriale de l'État |
|
|
19 110 556 |
19 053 389 |
dont titre 2 |
|
|
9 143 247 |
9 143 247 |
Vie politique, cultuelle et associative |
|
|
12 955 893 |
17 868 875 |
dont titre 2 |
|
|
2 091 411 |
2 091 411 |
Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur |
290 262 439 |
28 133 045 |
|
|
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales |
500 000 000 |
500 000 000 |
13 262 038 |
13 862 038 |
Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture |
500 000 000 |
500 000 000 |
|
|
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation |
|
|
2 500 000 |
2 500 000 |
dont titre 2 |
|
|
2 500 000 |
2 500 000 |
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture |
|
|
10 762 038 |
11 362 038 |
dont titre 2 |
|
|
4 800 000 |
4 800 000 |
Aide publique au développement |
176 280 632 |
193 990 412 |
139 338 695 |
43 902 053 |
Aide économique et financière au développement |
|
7 459 633 |
95 436 642 |
|
Renforcement des fonds propres de l'Agence française de développement |
|
|
33 000 000 |
33 000 000 |
Solidarité à l'égard des pays en développement |
176 280 632 |
186 530 779 |
10 902 053 |
10 902 053 |
dont titre 2 |
|
|
10 902 053 |
10 902 053 |
Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation |
18 166 613 |
18 166 613 |
9 343 357 |
9 765 358 |
Liens entre la Nation et son armée |
|
|
4 343 131 |
4 728 254 |
Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant |
18 166 613 |
18 166 613 |
|
|
Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale |
|
|
5 000 226 |
5 037 104 |
dont titre 2 |
|
|
40 000 |
40 000 |
Cohésion des territoires |
92 000 000 |
92 000 000 |
3 672 598 |
5 852 673 |
Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat |
92 000 000 |
92 000 000 |
|
|
Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire |
|
|
2 676 303 |
4 874 518 |
Interventions territoriales de l'État |
|
|
996 295 |
978 155 |
Conseil et contrôle de l'État |
|
|
9 767 894 |
5 368 291 |
Conseil d'État et autres juridictions administratives |
|
|
4 098 151 |
3 388 548 |
dont titre 2 |
|
|
1 347 402 |
1 347 402 |
Conseil économique, social et environnemental |
|
|
1 300 393 |
1 300 393 |
dont titre 2 |
|
|
1 130 373 |
1 130 373 |
Cour des comptes et autres juridictions financières |
|
|
4 049 241 |
359 241 |
dont titre 2 |
|
|
359 241 |
359 241 |
Haut Conseil des finances publiques |
|
|
320 109 |
320 109 |
dont titre 2 |
|
|
318 083 |
318 083 |
Crédits non répartis |
|
|
1 601 819 924 |
1 601 819 924 |
Provision relative aux rémunérations publiques |
|
|
101 819 924 |
101 819 924 |
dont titre 2 |
|
|
101 819 924 |
101 819 924 |
Dépenses accidentelles et imprévisibles |
|
|
1 500 000 000 |
1 500 000 000 |
Culture |
275 437 260 |
269 200 000 |
4 435 358 |
4 285 191 |
Patrimoines |
169 100 000 |
169 100 000 |
|
|
Création |
49 900 000 |
43 900 000 |
|
|
Transmission des savoirs et démocratisation de la culture |
56 437 260 |
56 200 000 |
|
|
Soutien aux politiques du ministère de la culture |
|
|
4 435 358 |
4 285 191 |
dont titre 2 |
|
|
1 795 746 |
1 795 746 |
Défense |
329 000 000 |
329 000 000 |
179 000 000 |
179 000 000 |
Environnement et prospective de la politique de défense |
|
|
30 105 420 |
30 105 420 |
Préparation et emploi des forces |
329 000 000 |
329 000 000 |
|
|
Soutien de la politique de la défense |
|
|
48 894 580 |
48 894 580 |
Équipement des forces |
|
|
100 000 000 |
100 000 000 |
Direction de l'action du Gouvernement |
|
|
22 868 630 |
13 566 359 |
Coordination du travail gouvernemental |
|
|
22 292 028 |
12 662 477 |
dont titre 2 |
|
|
2 415 272 |
2 415 272 |
Protection des droits et libertés |
|
|
576 602 |
903 882 |
dont titre 2 |
|
|
253 897 |
253 897 |
Écologie, développement et mobilité durables |
663 114 941 |
565 496 613 |
36 006 523 |
39 231 312 |
Infrastructures et services de transports |
94 159 800 |
94 948 307 |
|
|
Affaires maritimes |
35 617 407 |
34 449 706 |
|
|
Paysages, eau et biodiversité |
|
|
2 917 914 |
13 478 625 |
Expertise, information géographique et météorologie |
|
|
3 543 575 |
3 543 575 |
Prévention des risques |
|
|
22 983 499 |
14 837 102 |
Énergie, climat et après-mines |
533 337 734 |
436 098 600 |
|
|
Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables |
|
|
3 661 535 |
4 472 010 |
Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l'État (crédits évaluatifs) |
|
|
2 900 000 |
2 900 000 |
Économie |
46 014 839 |
48 875 738 |
21 953 644 |
41 465 139 |
Développement des entreprises et régulations |
45 714 839 |
48 575 738 |
8 510 201 |
8 510 201 |
dont titre 2 |
|
|
8 510 201 |
8 510 201 |
Plan France Très haut débit |
|
|
13 989 |
19 589 166 |
Statistiques et études économiques |
|
|
6 365 636 |
6 227 566 |
dont titre 2 |
|
|
2 573 995 |
2 573 995 |
Stratégies économiques |
300 000 |
300 000 |
7 063 818 |
7 138 206 |
dont titre 2 |
300 000 |
300 000 |
|
|
Engagements financiers de l'État |
2 022 357 |
2 022 357 |
1 196 806 532 |
1 206 498 731 |
Charge de la dette et trésorerie de l'État (crédits évaluatifs) |
|
|
438 000 000 |
438 000 000 |
Appels en garantie de l'État (crédits évaluatifs) |
|
|
742 164 324 |
742 164 324 |
Épargne |
2 022 357 |
2 022 357 |
|
|
Dotation du Mécanisme européen de stabilité |
|
|
16 642 208 |
16 642 208 |
Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque |
|
|
|
9 692 199 |
Enseignement scolaire |
8 100 000 |
8 100 000 |
75 000 000 |
75 000 000 |
Enseignement scolaire public du premier degré |
|
|
2 300 000 |
2 300 000 |
Enseignement scolaire public du second degré |
|
|
15 459 568 |
15 459 568 |
Vie de l'élève |
|
|
40 000 000 |
40 000 000 |
Enseignement privé du premier et du second degrés |
|
|
2 240 432 |
2 240 432 |
Soutien de la politique de l'éducation nationale |
|
|
15 000 000 |
15 000 000 |
Enseignement technique agricole |
8 100 000 |
8 100 000 |
|
|
Gestion des finances publiques |
83 132 797 |
88 025 389 |
53 016 856 |
51 052 218 |
Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local |
|
|
25 998 699 |
24 183 840 |
Conduite et pilotage des politiques économiques et financières |
|
|
14 958 788 |
14 809 009 |
dont titre 2 |
|
|
3 377 375 |
3 377 375 |
Facilitation et sécurisation des échanges |
83 132 797 |
88 025 389 |
12 059 369 |
12 059 369 |
dont titre 2 |
|
|
12 059 369 |
12 059 369 |
Immigration, asile et intégration |
|
|
56 066 213 |
59 712 760 |
Immigration et asile |
|
|
41 216 851 |
44 860 331 |
Intégration et accès à la nationalité française |
|
|
14 849 362 |
14 852 429 |
Investissements d'avenir |
188 000 000 |
38 000 000 |
188 000 000 |
38 000 000 |
Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche |
|
|
158 000 000 |
38 000 000 |
Valorisation de la recherche |
|
|
30 000 000 |
|
Accélération de la modernisation des entreprises |
188 000 000 |
38 000 000 |
|
|
Justice |
24 313 319 |
24 313 319 |
1 686 524 969 |
159 162 923 |
Justice judiciaire |
18 491 146 |
18 491 146 |
57 805 928 |
76 742 389 |
dont titre 2 |
18 491 146 |
18 491 146 |
|
|
Administration pénitentiaire |
|
|
1 603 322 409 |
56 590 736 |
dont titre 2 |
|
|
5 469 615 |
5 469 615 |
Protection judiciaire de la jeunesse |
|
|
22 058 858 |
23 666 358 |
dont titre 2 |
|
|
2 238 995 |
2 238 995 |
Conduite et pilotage de la politique de la justice |
5 822 173 |
5 822 173 |
2 968 404 |
1 760 510 |
dont titre 2 |
5 822 173 |
5 822 173 |
|
|
Conseil supérieur de la magistrature |
|
|
369 370 |
402 930 |
dont titre 2 |
|
|
355 645 |
355 645 |
Médias, livre et industries culturelles |
27 910 561 |
27 910 561 |
19 910 561 |
19 910 561 |
Presse et médias |
|
|
19 910 561 |
19 910 561 |
Livre et industries culturelles |
27 910 561 |
27 910 561 |
|
|
Outre-mer |
1 700 394 |
1 700 394 |
181 033 105 |
166 885 983 |
Emploi outre-mer |
1 700 394 |
1 700 394 |
171 682 028 |
166 885 983 |
dont titre 2 |
1 700 394 |
1 700 394 |
|
|
Conditions de vie outre-mer |
|
|
9 351 077 |
|
Plan de relance |
2 270 000 000 |
|
|
|
Écologie |
524 000 000 |
|
|
|
Compétitivité |
257 018 762 |
|
|
|
Cohésion |
1 488 981 238 |
|
|
|
Plan d'urgence face à la crise sanitaire |
500 000 000 |
500 000 000 |
2 620 656 807 |
2 620 656 807 |
Prise en charge du chômage partiel et financement des aides d’urgence aux employeurs et aux actifs précaires à la suite de la crise sanitaire |
|
|
1 391 656 807 |
1 391 656 807 |
Fonds de solidarité pour les entreprises à la suite de la crise sanitaire |
|
|
800 000 000 |
800 000 000 |
Renforcement exceptionnel des participations financières de l'État dans le cadre de la crise sanitaire |
|
|
429 000 000 |
429 000 000 |
Compensation à la sécurité sociale des allègements de prélèvements pour les entreprises les plus touchées par la crise sanitaire |
500 000 000 |
500 000 000 |
|
|
Recherche et enseignement supérieur |
31 462 354 |
32 253 554 |
128 459 352 |
124 466 497 |
Formations supérieures et recherche universitaire |
|
|
18 874 608 |
23 575 368 |
Vie étudiante |
31 462 354 |
32 253 554 |
|
|
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires |
|
|
65 978 473 |
59 896 126 |
Recherche spatiale |
|
|
19 331 699 |
19 331 699 |
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables |
|
|
18 567 455 |
12 219 398 |
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle |
|
|
545 345 |
3 943 906 |
Enseignement supérieur et recherche agricoles |
|
|
5 161 772 |
5 500 000 |
dont titre 2 |
|
|
1 000 000 |
1 000 000 |
Régimes sociaux et de retraite |
|
|
38 290 179 |
39 142 179 |
Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres |
|
|
22 041 690 |
22 893 690 |
Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers |
|
|
16 248 489 |
16 248 489 |
Relations avec les collectivités territoriales |
42 932 554 |
201 913 849 |
|
|
Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements |
42 932 554 |
201 913 849 |
|
|
Remboursements et dégrèvements |
1 409 911 643 |
1 409 911 643 |
|
|
Remboursements et dégrèvements d'impôts d'État (crédits évaluatifs) |
732 911 643 |
732 911 643 |
|
|
Remboursements et dégrèvements d'impôts locaux (crédits évaluatifs) |
677 000 000 |
677 000 000 |
|
|
Santé |
35 520 508 |
33 706 510 |
56 790 944 |
56 790 944 |
Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins |
35 520 508 |
33 706 510 |
990 579 |
990 579 |
dont titre 2 |
|
|
990 579 |
990 579 |
Protection maladie |
|
|
55 800 365 |
55 800 365 |
Sécurités |
53 778 066 |
43 049 317 |
57 348 472 |
57 348 472 |
Police nationale |
7 221 407 |
|
44 352 777 |
44 352 777 |
dont titre 2 |
|
|
44 352 777 |
44 352 777 |
Gendarmerie nationale |
17 866 149 |
18 379 739 |
11 324 270 |
11 324 270 |
dont titre 2 |
|
|
11 324 270 |
11 324 270 |
Sécurité et éducation routières |
|
|
993 237 |
993 237 |
Sécurité civile |
28 690 510 |
24 669 578 |
678 188 |
678 188 |
dont titre 2 |
|
|
678 188 |
678 188 |
Solidarité, insertion et égalité des chances |
3 532 805 676 |
3 526 228 968 |
669 269 |
9 738 |
Inclusion sociale et protection des personnes |
137 322 299 |
129 978 211 |
9 738 |
9 738 |
dont titre 2 |
|
|
9 738 |
9 738 |
Handicap et dépendance |
170 251 287 |
172 369 348 |
|
|
Égalité entre les femmes et les hommes |
|
|
659 531 |
|
Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales |
25 232 090 |
23 881 409 |
|
|
dont titre 2 |
13 166 351 |
13 166 351 |
|
|
Prise en charge par l’État du financement de l’indemnité inflation |
3 200 000 000 |
3 200 000 000 |
|
|
Sport, jeunesse et vie associative |
10 964 285 |
12 278 674 |
51 415 400 |
51 415 400 |
Sport |
10 964 285 |
12 278 674 |
415 400 |
415 400 |
dont titre 2 |
|
|
415 400 |
415 400 |
Jeunesse et vie associative |
|
|
51 000 000 |
51 000 000 |
Transformation et fonction publiques |
|
|
22 552 260 |
171 710 047 |
Rénovation des cités administratives et autres sites domaniaux multi-occupants |
|
|
|
147 437 053 |
Fonds pour la transformation de l'action publique |
|
|
1 251 752 |
1 251 752 |
dont titre 2 |
|
|
1 251 752 |
1 251 752 |
Fonds d'accompagnement interministériel Ressources humaines |
|
|
13 295 982 |
15 295 982 |
dont titre 2 |
|
|
13 241 843 |
13 241 843 |
Innovation et transformation numériques |
|
|
1 803 700 |
1 803 700 |
dont titre 2 |
|
|
619 476 |
619 476 |
Fonction publique |
|
|
6 200 826 |
5 921 560 |
dont titre 2 |
|
|
1 450 |
1 450 |
Travail et emploi |
3 637 524 453 |
2 551 827 882 |
278 376 377 |
411 305 501 |
Accès et retour à l'emploi |
|
|
271 484 414 |
401 982 540 |
Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi |
3 625 718 303 |
2 540 021 732 |
|
|
Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail |
|
|
4 604 884 |
7 260 590 |
Conception, gestion et évaluation des politiques de l'emploi et du travail |
11 806 150 |
11 806 150 |
2 287 079 |
2 062 371 |
dont titre 2 |
11 806 150 |
11 806 150 |
|
|
Total |
14 250 355 691 |
10 546 104 838 |
8 825 988 221 |
7 346 305 532 |
État C
|
BUDGETS ANNEXES
|
|
|
|
(en euros) |
Mission / Programme |
Autorisations d’engagement supplémentaires ouvertes |
Crédits de paiement supplémentaires ouverts |
Autorisations d’engagement annulées |
Crédits de paiement annulés |
Contrôle et exploitation aériens |
|
|
61 409 050 |
62 258 260 |
Soutien aux prestations de l'aviation civile |
|
|
49 147 215 |
49 996 425 |
dont charges de personnel |
|
|
18 000 000 |
18 000 000 |
Navigation aérienne |
|
|
9 404 424 |
9 404 424 |
Transports aériens, surveillance et certification |
|
|
2 857 411 |
2 857 411 |
Publications officielles et information administrative |
|
|
3 242 687 |
3 242 687 |
Pilotage et ressources humaines |
|
|
3 242 687 |
3 242 687 |
dont charges de personnel |
|
|
832 687 |
832 687 |
Total |
|
|
64 651 737 |
65 500 947 |
PLFR 2021 |
1 |
Projet de loi de finances rectificative |
|
|
État D
|
COMPTES D'AFFECTATION SPÉCIALE
|
|
|
|
(en euros) |
Mission / Programme |
Autorisations d’engagement supplémentaires ouvertes |
Crédits de paiement supplémentaires ouverts |
Autorisations d’engagement annulées |
Crédits de paiement annulés |
Contrôle de la circulation et du stationnement routiers |
|
|
124 566 219 |
136 566 219 |
Structures et dispositifs de sécurité routière |
|
|
7 080 000 |
19 080 000 |
Désendettement de l'État |
|
|
117 486 219 |
117 486 219 |
Développement agricole et rural |
10 000 000 |
10 000 000 |
|
|
Développement et transfert en agriculture |
2 700 000 |
2 700 000 |
|
|
Recherche appliquée et innovation en agriculture |
7 300 000 |
7 300 000 |
|
|
Participations financières de l'État |
|
|
100 000 000 |
100 000 000 |
Désendettement de l'État et d'établissements publics de l'État |
|
|
100 000 000 |
100 000 000 |
Total |
10 000 000 |
10 000 000 |
224 566 219 |
236 566 219 |
COMPTES DE CONCOURS FINANCIERS
|
|
|
|
(en euros) |
Mission / Programme |
Autorisations d’engagement supplémentaires ouvertes |
Crédits de paiement supplémentaires ouverts |
Autorisations d’engagement annulées |
Crédits de paiement annulés |
Avances à divers services de l'État ou organismes gérant des services publics |
1 125 000 000 |
1 125 000 000 |
1 715 000 000 |
1 715 000 000 |
Avances à l'Agence de services et de paiement, au titre du préfinancement des aides communautaires de la politique agricole commune |
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1 700 000 000 |
1 700 000 000 |
Avances à des organismes distincts de l'État et gérant des services publics |
325 000 000 |
325 000 000 |
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Avances à l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (ONIAM) au titre de l'indemnisation des victimes du Benfluorex |
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15 000 000 |
15 000 000 |
Avances remboursables destinées à soutenir Île-de-France Mobilités à la suite des conséquences de l'épidémie de la covid-19 |
800 000 000 |
800 000 000 |
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Avances aux collectivités territoriales |
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1 604 217 940 |
1 604 217 940 |
Avances sur le montant des impositions revenant aux régions, départements, communes, établissements et divers organismes |
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929 217 940 |
929 217 940 |
Avances remboursables de droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d'autres collectivités affectés par les conséquences économiques de l'épidémie de covid-19 |
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675 000 000 |
675 000 000 |
Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés |
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109 303 101 |
209 303 101 |
Prêts à la société concessionnaire de la liaison express entre Paris et l'aéroport Paris-Charles de Gaulle |
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100 000 000 |
Avances remboursables et prêts bonifiés aux entreprises touchées par la crise de la covid-19 |
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109 303 101 |
109 303 101 |
Total |
1 125 000 000 |
1 125 000 000 |
3 428 521 041 |
3 528 521 041 |
PLFR 2021 |
1 |
Projet de loi de finances rectificative |
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I. Budget général : programmes porteurs d'ouvertures nettes de crédits proposées à l'état B |
Administration générale et territoriale de l'État
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Autorisations d’engagement |
dont AE titre 2 |
Crédits de paiement |
dont CP titre 2 |
Total des ouvertures nettes proposées pour la mission |
290 262 439 |
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28 133 045 |
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Programme n° 216 : Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur
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Autorisations d’engagement |
dont AE titre 2 |
Crédits de paiement |
dont CP titre 2 |
Crédits ouverts en loi de finances initiale |
1 384 404 403 |
753 133 098 |
1 405 099 917 |
753 133 098 |
Modifications intervenues en gestion |
100 298 863 |
1 436 260 |
94 156 457 |
1 436 260 |
Total des crédits ouverts |
1 484 703 266 |
754 569 358 |
1 499 256 374 |
754 569 358 |
Ouvertures nettes de crédits proposées à l’état B |
290 262 439 |
|
28 133 045 |
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Motifs des ouvertures
Ouverture en crédits hors titre 2 de 290,3 M€ en AE et 28,1 M€ en CP afin de financer une opération immobilière.
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
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Autorisations d’engagement |
dont AE titre 2 |
Crédits de paiement |
dont CP titre 2 |
Total des ouvertures nettes proposées pour la mission |
500 000 000 |
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500 000 000 |
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Programme n° 149 : Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture
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Autorisations d’engagement |
dont AE titre 2 |
Crédits de paiement |
dont CP titre 2 |
Crédits ouverts en loi de finances initiale |
1 792 630 790 |
|
1 810 976 038 |
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Modifications intervenues en gestion |
439 785 344 |
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445 870 205 |
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Total des crédits ouverts |
2 232 416 134 |
|
2 256 846 243 |
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Ouvertures nettes de crédits proposées à l’état B |
500 000 000 |
|
500 000 000 |
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Motifs des ouvertures
Ouverture de 500 M€ en AE et CP de crédits de hors titre 2 correspondant principalement aux mesures de soutien aux filières agricoles affectées par les calamités climatiques et sanitaires (gel, grippe aviaire) et au titre du renforcement exceptionnel de la subvention de l’État au profit de l’Office National des forêts.
Aide publique au développement
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Autorisations d’engagement |
dont AE titre 2 |
Crédits de paiement |
dont CP titre 2 |
Total des ouvertures nettes proposées pour la mission |
165 378 579 |
-10 902 053 |
175 628 726 |
-10 902 053 |
Programme n° 209 : Solidarité à l'égard des pays en développement
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Autorisations d’engagement |
dont AE titre 2 |
Crédits de paiement |
dont CP titre 2 |
Crédits ouverts en loi de finances initiale |
2 771 340 038 |
162 306 744 |
2 476 336 337 |
162 306 744 |
Modifications intervenues en gestion |
54 949 743 |
|
51 849 035 |
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Total des crédits ouverts |
2 826 289 781 |
162 306 744 |
2 528 185 372 |
162 306 744 |
Ouvertures nettes de crédits proposées à l’état B |
165 378 579 |
-10 902 053 |
175 628 726 |
-10 902 053 |
Motifs des ouvertures
Ouverture de 176,3 M€ en AE et 186,5 M€ en CP de crédits hors titre 2 pour financer les engagements de 2021 : en matière de santé (125 M€ en faveur de l'initiative Act-A) et d'aide humanitaire (100 M€ en faveur de l'Afghanistan). Ce montant d'ouverture inclut également la compensation de la baisse du produit de la taxe sur les billets d'avion afin de financer les engagements portés par le Fonds de solidarité pour le développement (FSD).
Annulation de 10,9 M€ en AE et CP sur les dépenses de titre 2, pour tenir compte principalement de l'impact des effets de change et de prix sur la masse salariale du MEAE, en particulier sur les indemnités de résidence à l'étranger.
Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation
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Autorisations d’engagement |
dont AE titre 2 |
Crédits de paiement |
dont CP titre 2 |
Total des ouvertures nettes proposées pour la mission |
18 166 613 |
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18 166 613 |
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Programme n° 169 : Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant
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Autorisations d’engagement |
dont AE titre 2 |
Crédits de paiement |
dont CP titre 2 |
Crédits ouverts en loi de finances initiale |
1 954 150 913 |
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1 957 850 913 |
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Modifications intervenues en gestion |
1 207 976 |
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1 759 883 |
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Total des crédits ouverts |
1 955 358 889 |
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1 959 610 796 |
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Ouvertures nettes de crédits proposées à l’état B |
18 166 613 |
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18 166 613 |
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Motifs des ouvertures
Ouverture de 18,2 M€ en AE et en CP de crédits hors titre 2 afin de financer la dette viagère et les remboursements de prestations de sécurité sociale au profit des invalides.
Cohésion des territoires
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Autorisations d’engagement |
dont AE titre 2 |
Crédits de paiement |
dont CP titre 2 |
Total des ouvertures nettes proposées pour la mission |
92 000 000 |
|
92 000 000 |
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Programme n° 135 : Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat
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Autorisations d’engagement |
dont AE titre 2 |
Crédits de paiement |
dont CP titre 2 |
Crédits ouverts en loi de finances initiale |
523 461 811 |
|
523 461 811 |
|
Modifications intervenues en gestion |
1 127 690 006 |
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989 145 201 |
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Total des crédits ouverts |
1 651 151 817 |
|
1 512 607 012 |
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