Joseph Jacob

1849 - 1927

Informations générales
  • Né le 15 mars 1849 à Landévant (Morbihan - France)
  • Décédé le 1er juin 1927 à Landévant (Morbihan - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Morbihan
Groupe
Gauche démocratique

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 15 mars 1849 à Landévant (Morbihan), mort le 1er juin 1927 à Landévant.

Député du Morbihan de 1898 à 1902.

Notable local, Joseph Jacob était en 1898, date à laquelle il brigua un siège de député, président du comice agricole de Pluvigner, du syndicat régional de Landévant, vice-président des syndicats de l'arrondissement de Lorient, outre les activités nées de sa situation de cultivateur-propriétaire terrien et de rédacteur du journal Le Laboureur.

En 1898, il se présenta aux élections législatives contre le député monarchiste sortant, de Goulaine. Il fut élu au premier tour, le 8 mai, par 12.265 voix contre 8.087 à Goulaine et 548 à d'Argy.

Il s'inscrivit au groupe de la gauche démocratique et s'efforça de remplir les engagements pris devant ses électeurs : « diminuer le poids des impôts pour les petits agriculteurs et améliorer le sort des marins ». C'est à ces objets que répond sa proposition de loi tendant à répartir les charges de l'Etat de façon juste et équitable entre tous et selon les ressources de chacun, ou bien celle visant à indemniser les marins victimes de tempête sur les côtes de la Manche ou de l'Océan.

S'y ajoutent ses propositions de loi sur la chasse, sur les victimes de l'orage du 9 juillet 1901 dans l'arrondissement de Lorient ; enfin, ses propositions tendant à assurer le libre exercice du suffrage universel et la sincérité du vote furent examinées en 1901.

Il se spécialisa dans l'examen des projets autorisant les départements ou les communes à s'imposer extraordinairement ou à emprunter pour organiser des services sociaux divers, pour entretenir les chemins et les routes, ou pour organiser les transports. Sur cette série de projets, il déposa plus de quarante rapports.

Il se représenta aux élections de 1902 mais ne recueillit que-5.766 voix, tandis que son adversaire, Lamy, avocat, obtenait au premier tour 7.065 suffrages. Joseph Jacob reprit alors son existence à Landévant où il devait mourir le 1er juin 1927, à l'âge de 78 ans.