Gaston Bazile

1883 - 1952

Informations générales
  • Né le 16 février 1883 à Vauvert (Gard - France)
  • Décédé le 30 octobre 1952 à Nîmes (Gard - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Gard
Groupe
Radical et radical-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIVe législature
Mandat
Du 29 avril 1928 au 12 janvier 1932
Département
Gard
Groupe
Républicain radical et radical-socialiste

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1931 au 1er janvier 1945

Biographies

Né le 16 février 1883 à Vauvert (Gard), mort le 30 octobre 1952 à Nimes (Gard).

Député du Gard de 1924 à 1931. Sénateur du Gard de 1931 à 1945. Sous-Secrétaire d'Etat à l'Enseignement technique (19 - 23 juillet 1926).

Gaston Bazille appartenait à une famille de viticulteurs du Gard. Orphelin de bonne heure il poursuivit cependant de brillantes études secondaires, comme boursier, au lycée de Nimes. Admis à l'Ecole centrale des Arts et Manufactures de Paris en août 1903, il en sortit en 1906 avec son diplôme d'ingénieur (section chimie). Il exerça d'abord son activité en Espagne, puis à partir de 1908, en France, au Laboratoire central de la répression des fraudes. Membre actif du parti radical-socialiste il fut candidat aux élections législatives des 26 avril et 10 mai 1914, dans la deuxième circonscription de Nîmes, contre Hubert Rouger, député S.F.I.O. sortant, qui fut réélu.

Mobilisé au moment de la guerre de 1914-1918 comme lieutenant au 38e régiment d'artillerie, il prit part, notamment, à la bataille de Verdun, et fut nommé capitaine. Après la guerre il devint chef de travaux au Conservatoire des Arts et Métiers de Paris.

Placé en tête de la liste du cartel des gauches du département du Gard il fut élu député aux élections générales du 11 mai 1924, avec 45.532 voix sur 93.956 votants.

Devenu membre de la Commission des Mines et de la force motrice, de là Commission des travaux publics et des moyens de communication, et de la Commission du suffrage universel, il consacra d'emblée une grande partie de son activité à son rôle de commissaire. Il fut notamment plusieurs fois rapporteur de la Commission des travaux publics (projet de carburant national à base d'alcool industriel - 1926 ; prix des engrais - 1926 ; chemins de fer transsaharien - 1928. etc). Devenu vice-président de cette même Commission il intervint plusieurs fois à ce titre en séance publique.

Le 20 juillet 1926 il fut nommé Sous-secrétaire d'Etat à l'enseignement technique (Cabinet Herriot, 19-23 juillet 1926), mais n'eut pas à intervenir en cette qualité, le Ministère ayant été renversé le jour même de sa présentation. Réélu le 29 avril 1928, au deuxième tour de scrutin, dans la deuxième circonscription de Nimes, (le premier tour ayant eu lieu le 22 avril) avec 7.440 voix sur 16.583 votants, il redevint membre de la Commission des mines et de celle des travaux publics. En outre, il devint membre du Comité consultatif des Mines. Il fut rapporteur de plusieurs textes concernant les chemins de fer (1931). Il intervint dans la discussion d'un projet de loi tendant à améliorer le commerce des vins (1931).

Le 6 septembre 1931, il fut élu Sénateur du Gard en remplacement de M. Méjan démissionnaire. Il se démit de son mandat de député le 12 janvier 1932. Dès son arrivée à la Chambre haute, il demanda à interpeller le Ministre de l'Agriculture sur les mesures prévues pour faciliter la circulation de certains vins.

En 1933 il devint membre de la Commission de l'enseignement, de la Commission des travaux publics et de celle des mines. Il poursuivit au Sénat le travail de spécialiste commencé à la Chambre des Députés. Intéressé également par les problèmes viticoles, il intervint en séance publique le 23 décembre, au sujet des apéritifs.

En 1934, il poursuivit son activité au sein des mêmes Commissions. Il rapporta au nom de la Commission des mines un projet de loi relatif à la législation minière dans les départements recouvrés. Il intervint en séance publique à propos de l'assainissement du marché des vins, sujet qu'il reprit également en 1935. Au cours de cette dernière année il fut élu président de la Commission des mines. Secrétaire de la Commission des travaux publics en 1936, il devint, outre- ses autres charges, membre de la Commission de la comptabilité en 1937, et. de celle de l'enseignement en 1939, après .avoir été réélu sénateur lors du renouvellement du 10 janvier 1939. Puis la guerre survint.

Atteint d'une grave maladie en 1944, il fut dans l'obligation de réduire son :activité de journaliste et cessa sa collaboration au « Petit Méridional », au « Petit-Bleu » et à la revue «Les Echos». Mais toujours fidèle au parti. radical cet radical-socialiste, il assista aux congrès nationaux qui se tinrent à Paris, à Nice, à Marseille et à Hyères. Il prenait également part, régulièrement, aux réunions hebdomadaires du groupe radical-socialiste nîmois dont il était resté membre.

Une congestion pulmonaire l'emporta brusquement à Nimes le 30 octobre 1952. Il était Chevalier de la Légion d'Honneur.




Né le 16 février 1883 à Vauvert (Gard)

Décédé le 30 octobre 1952 à Nîmes (Gard)

Député du Gard de 1924 à 1931

Sénateur du Gard de 1931 à 1945

Sous-secrétaire d'Etat à l'enseignement technique du 19 au 23 juillet 1926

(voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, pp. 504 et 505)

Gaston Bazile vote pour la réforme constitutionnelle du 10 juillet 1940.

Diminué par la maladie, il ne sollicite plus de mandat après-guerre. Il meurt le 30 octobre 1952.