• Travaux récents

  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 130717 publiée le 22 mai 2012
    automobiles et cycles - immatriculation - fraude. lutte et prévention

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les propositions de l'association nationale de défense des victimes d'injustices (Andevi) pour faciliter les démarches des victimes d'usurpation de plaques d'immatriculation. En effet, l'association dénonce les difficultés rencontrées par les victimes pour déposer plainte et préconise une recommandation du ministère auprès des services de la police et de la gendarmerie afin de rappeler la circulaire de la direction des affaires criminelles et des grâces du 14 mai 2001 disposant que "dès lors qu'une victime fait connaître sa volonté de déposer plainte, les officiers ou agents de police judiciaire doivent toujours enregistrer sa plainte par procès-verbal". De plus, face aux dysfonctionnements avérés, entraînant de graves préjudices pour les victimes, la Fédération nationale d'entraide aux conducteurs (FNEC) et l'Association nationale de défense des victimes d'Injustices (Andevi) suggèrent la mise en place d'une structure d'écoute et de conseils qui aurait vocation a être rattachée aux services du Défenseur des droits. Il lui demande quelles suites il entend donner à ces propositions.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 123863 publiée le 08 mai 2012
    animaux - frelons asiatiques - prolifération. lutte et prévention. réglementation

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la destruction des nids de guêpes et de frelons asiatiques dans les espaces publics et privés. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer les obligations financières et les responsabilités qui reviennent à l'État, aux services départementaux d'incendie et de secours, aux collectivités locales, et aux propriétaires des immeubles bâtis ou non bâtis où se trouvent les nids à détruire.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 112273 publiée le 08 mai 2012
    handicapés - établissements - accueil. moyens

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur le financement des établissements d'accueil de personnes handicapées. La récente circulaire relative aux orientations de l'exercice 2011 pour la campagne budgétaire des établissements et services médico-sociaux confirme que la reconduction des moyens est inférieure à ce qu'elle avait été en 2010 (de l'ordre de 1,2 %), pourtant déjà insuffisante. Ces tensions vont d'abord peser sur les directeurs d'établissements contraints, entre autres, à précariser l'emploi pour équilibrer les comptes. Outre les difficultés de fonctionnement auxquelles va devoir faire face nombre d'établissements, il semblerait que malgré l'engagement des services de l'État, dans certains cas, la réintégration des débasages temporaires destinés à financer des créations de places ne puissent être opérés au motif du manque de financement dans l'enveloppe budgétaire. Pour la même raison, des projets d'ouverture de places ayant préalablement reçu un avis favorable se trouvent rejetés. Ce contexte budgétaire contraint va porter un dramatique coup d'arrêt au développement de ces structures pour personnes handicapées pourtant préconisé par le plan pluriannuel de création de places 2008-2012. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'elle envisage de prendre afin de ne pas affecter l'action du secteur sanitaire et social et, a minima, si elle entend allouer les moyens nécessaires pour honorer les engagements pris par les services de l'État.

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  • Question 

    Réponse à la question écrite n° 128342 publiée le 01 mai 2012
    pharmacie et médicaments - médicaments - conditionnement

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur la question du conditionnement des médicaments. Celui-ci est rarement en rapport avec les prescriptions médicales, entraînant de ce fait un gaspillage de médicaments et donc des pertes d'argent considérables pour l'assurance maladie. Il lui demande de lui faire connaître son sentiment et les mesures qu'elle envisage d'adopter pour réduire ce gaspillage et contribuer à réduire le déficit de la sécurité sociale.

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  • Question 

    Question écrite n° 130797 publiée le 20 mars 2012
    énergie et carburants - énergie hydroélectrique - contrats hydrauliques. loi n° 2010-1488 du 7 décembre 2010. mise en oeuvre

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur les inquiétudes de la filière de la petite hydroélectricité concernant les dispositions de la loi relative à la nouvelle organisation du marché de l'électricité (NOME). L'article 3 de ce texte stipule que le contrat d'achat pour les centrales hydroélectriques déjà existantes sera renouvelé pour une période de quinze ans sous réserve de la réalisation d'un programme d'investissements défini par arrêté. Ce dispositif viendra compléter le dispositif dit de rénovation prévu par l'arrêté du 7 septembre 2005 et dont l'application reste trop limitée en raison de l'obstacle financier qu'il représente. Un an après la promulgation de la loi NOME, des discussions ont été engagées pour la définition de ce programme d'investissement. Pour l'instant, les pouvoirs publics proposent un niveau d'investissement de 850 € par kW installé. Toutefois, ce montant demeure beaucoup trop élevé et se révèle financièrement plus pénalisant que le dispositif "rénovation" auquel une alternative était justement recherchée par l'article 3 de la loi NOME. La fédération Électricité autonome française a proposé une alternative compatible avec les règles européennes encadrant les aides de l'État. Il s'agirait d'instituer un programme qualificatif fixant des objectifs techniques permettant d'adapter les investissements à la réalité de la situation de chaque installation, à défaut de définir un montant d'investissement identique pour toute les installations qui ne dépassent pas 300 € par kW installé et de prévoir une période suffisante pour réaliser cet investissement (dix ans minimum). Aussi, il lui demande quelle suite il entend donner à ces propositions qui pourraient assurer l'avenir des petites centrales hydroélectriques.

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  • Question 

    Question écrite n° 129802 publiée le 06 mars 2012
    impôt sur le revenu - traitements et salaires - frais professionnels réels. barème kilométrique. deux-roues motorisés. montant

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur la fiscalité des deux-roues motorisés. Le barème kilométrique fixé annuellement par les services fiscaux déséquilibre la situation fiscale de cette catégorie d'usagers. En effet, l'entretien d'un deux-roues motorisé est, d'une part, plus fréquent (6 000 km) et, d'autre part, beaucoup plus onéreux que celui d'un véhicule automobile. En outre, l'usager d'un deux-roues motorisé est contraint à des dépenses mécaniques plus fréquentes (pneumatiques, kit de chaîne) que les usagers de véhicules automobiles. Son usage est plus onéreux au kilomètre parcouru. Pourtant, le barème kilométrique proposé à à cette catégorie d'usagers est moindre et, selon le kilométrage parcouru, divisé par deux ou trois par rapport aux automobilistes. C'est pourquoi il lui demande sa position sur cette question et si elle envisage de prendre des mesures pour rétablir un équilibre fiscal entre usagers motorisés.

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  • Question 

    Question écrite n° 129164 publiée le 28 février 2012
    enseignement technique et professionnel - IUT - fonctionnement. financement

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'avenir des institut universitaires de technologie (IUT). Depuis la mise en oeuvre de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU) de janvier 2009, les directeurs et présidents d'IUT ont affirmé leur appartenance à l'université et ont ainsi proposé que le contrat d'objectifs et de moyens de l'IUT avec sa tutelle soit partie intégrante du contrat de l'État avec l'université. Cette proposition n'a pas été suivie à la hauteur de ce qui aurait été nécessaire et les textes produits par voie de circulaires ont été insuffisants pour assurer le suivi et la régulation souhaités. Aujourd'hui, les contrats d'objectifs et de moyens ne sont pas établis malgré les demandes répétées de la direction générale pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle, ce qui soulève une vive inquiétude auprès des responsables d'établissements. Afin de pouvoir jouer pleinement leur rôle au sein des universités autonomes, les IUT ont formulé plusieurs propositions dont un projet de réforme adaptée aux évolutions de l'enseignement supérieur et de la recherche pour garantir l'autonomie de gestion des IUT, rénover et adapter leurs missions. Il lui demande de lui indiquer quelles suites le Gouvernement entend donner à ce projet de réforme.

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  • Question 

    Question écrite n° 129003 publiée le 28 février 2012
    associations - Confédération nationale du logement - subventions. versement. délais

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur la grande inquiétude qui règne au sein de la Confédération nationale du logement (CNL) en raison du non versement de la subvention consommation au titre de l'année 2011. La CNL, avec plus de 69 000 familles adhérentes agit tant au niveau national que local. Elle intervient au quotidien tant dans le domaine de la consommation que celui de l'habitat. Son rôle d'aide et de soutien aux familles est essentiel. Malgré l'obtention de son agrément le 29 novembre 2011, sa nomination au Conseil national de la consommation et bien qu'ayant transmis un dossier complet de demande de subvention en temps et en heure, l'association reste dans le plus grand flou quant à son versement. Cette absence de moyens supplémentaires fait peser de graves menaces sur le fonctionnement de l'association. En conséquence, il lui demande de tout mettre en oeuvre pour que cette question soit examinée et réglée dans les meilleurs délais afin de permettre à la CNL de poursuivre sa mission à l'heure où des millions de personnes sont touchées par la crise du logement.

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  • Intervention en réunion de commission 

    Compte rendu de réunion de la commission des affaires européennes

    mercredi 22 février 2012 - 16 h 45

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  • Question 

    Question écrite n° 127869 publiée le 07 février 2012
    presse et livres - presse - publications gratuites. Comareg. plan de restructuration

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le sort des employés de la société Comareg-Hebdoprint. Reçus par le ministre du travail, de l'emploi et de la santé le 1er décembre 2011, les élus du comité d'entreprise de cette société, dont la liquidation judiciaire avait été prononcée quelques semaines plus tôt par le tribunal de commerce de Lyon, ne s'étaient vu proposer aucune véritable mesure d'accompagnement à l'issue de cette décision. Aucune aide financière complémentaire n'avait été proposée par le Gouvernement, laissant dans la plus grande solitude et exaspération les quelques 3 200 salariés licenciés sur les deux dernières années. Les difficultés d'indemnisation que rencontrent ces personnes (dues au retard des dossiers CSP), les retards de solde de tout compte et autres anomalies ont contribué à placer ces femmes et ces hommes dans une plus grande précarité encore. Ce manque d'investissement du Gouvernement dans ce dossier a été très mal vécu par les salariés de la compagnie. À la stupeur des salariés licenciés de Comareg-Hebdoprint, le traitement du dossier Sea France a bénéficié d'une toute autre attention de la part du Gouvernement, allant même jusqu'à mobiliser plusieurs ministres. La question d'un traitement électoraliste de la part du Gouvernement, à quelques mois des échéances électorales majeure pour notre pays, et dans un contexte de conflit social de plus en plus bruyant, s'est alors posé. Aides financières complémentaires et autres mesures d'accompagnement ont été à cette occasion proposées, à juste titre, à ces milliers de salariés de Sea France, qui allaient à leur tour être lancés sur la route sinueuse du chômage et de l'inactivité forcée. Face à deux situations dont les issues auraient mérité la même attention de la part du Gouvernement, il s'interroge sur les raisons pour lesquelles de telles mesures n'ont pas été proposées aux élus du comité d'entreprise de Comareg-Hebdoprint lorsque les demandes lui ont été formulées. Le dossier Sea France intervenant dans l'agenda électoral à quelques mois des élections présidentielles, et au vu de l'activisme du Président et du Gouvernement dans ce dossier, il déplore le manque d'intérêt, de motivation et d'investissement de ces mêmes acteurs dans le dossier Comareg-Hebdoprint.

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  • Question 

    Question écrite n° 127605 publiée le 07 février 2012
    commerce extérieur - Coface - procédures. transparence

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les règles régissant la compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface). En effet, les associations de défense des droits de l'Homme ont interpellé les pouvoirs publics sur les conséquences sociales et environnementales désastreuses qui découleraient de projets garantis par la Coface. Ils citent comme exemple le cas de la construction de l'oléoduc Tchad-Cameroun qui a entraîné des expulsions forcées de populations locales et une pollution de la zone en raison du versement illicite de déchets toxiques issus du chantier par les entrepreneurs. Ces associations pointent du doigt l'opacité du fonctionnement de la Coface, qui agit dans le domaine de l'assurance crédit pour le compte de l'État. Ils mettent également en avant la nécessité de renforcer le cadre juridique applicable aux entreprises qui opèrent sur ou depuis le territoire français en matière de respect des droits humains. Aussi, il lui demande quelles sont ses intentions à ce sujet afin, notamment, de garantir le fait que la Coface ne soutienne aucun projet provoquant ou contribuant directement et indirectement à des atteintes aux droits humains.

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  • Question 

    Question écrite n° 127427 publiée le 31 janvier 2012
    professions judiciaires et juridiques - avocats - accès à la profession

    M. Jérôme Lambert appelle l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur ses engagements pris de permettre aux collaborateurs parlementaires remplissant certaines conditions de bénéficier des dérogations visées à l'article 98 du décret n° 91-1197 du 27 novembre 1991 pour intégrer ainsi la profession d'avocat. Il lui rappelle également que le Gouvernement souhaitait qu'une telle réforme ait lieu en accord avec la profession et dans les meilleurs délais. Or la profession, à travers le Conseil national des barreaux, s'est prononcée favorablement quant à cette mesure les 23 et 24 septembre 2011 lors de son assemblée générale et a transmis les éléments nécessaires à sa mise en application. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui préciser le délai dans lequel il entend procéder à la signature et à la publication du décret tendant à modifier l'article 98 du décret n° 91-1197 du 27 novembre 1991.

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  • Question 

    Question écrite n° 125785 publiée le 10 janvier 2012
    consommation - commission de la sécurité des consommateurs - fonctionnement. moyens. pérennité

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur les conséquences délétères de la réforme de la Commission de la sécurité des consommateurs. Près d'un an après la date d'entrée en vigueur de la loi procédant au rapprochement de la Commission de la sécurité des consommateurs et de l'Institut national de la consommation, les membres de la commission viennent d'adopter en séance plénière une motion dressant les constats suivants : le nombre de conseillers techniques dont la compétence est cruciale pour l'instruction des dossiers est passé de six à quatre, l'Institut national de la consommation traverse actuellement une crise majeure de son existence qui le rend incapable d'assurer l'accueil de ces commissions indépendantes dans des conditions minimum de fonctionnement. Ainsi, la Commission va-t-elle être logée dans des locaux provisoires sans aucune visibilité sur d'éventuels projets de relogement futur. Face à ces constats, les membres de la Commission s'interrogent légitimement sur la viabilité d'un rapprochement contre nature consistant à placer sous l'égide d'un établissement public à caractère industriel et commercial les services d'une autorité administrative dont l'indépendance est l'un des deux fondements essentiels, l'autre étant sa capacité pluridisciplinaire originale d'analyse des risques. Ils y voient un danger majeur de conflit d'intérêts entre les fonctions d'instructions des avis de la commission et les fonctions commerciales de l'Institut national de la consommation. Dans ce contexte, il apparaît évident aux membres de la commission que seules des mesures fortes et prises rapidement seraient susceptibles de garantir sa pérennité : reconstitution du nombre initial de conseillers avec maintien de leur niveau de qualification et de rémunération ; conditions de fonctionnement technique et de dotation budgétaire garantissant sans ambiguïté son indispensable autonomie. Il lui demande, en conséquence, les mesures que le Gouvernement entend prendre pour garantir le bon fonctionnement et l'autonomie de cette Commission dont la mission participe activement au maintien de la sécurité des citoyens.

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  • Question 

    Question écrite n° 125391 publiée le 27 décembre 2011
    impôt sur le revenu - quotient familial - anciens combattants. demi-parts supplémentaires. cumul

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur le non-cumul des demi-parts attribuées respectivement pour les anciens combattants et pour leur conjoint handicapé dans le calcul du quotient familial de l'impôt sur le revenu. Le non-cumul de ces demi-parts revient soit à ne plus considérer le statut d'ancien combattant, soit à ne pas reconnaître l'invalidité du conjoint, ce qui est parfaitement injustifiable. Aussi, il lui demande de prendre les mesures nécessaires pour que les droits de chacun soient respectés et ainsi, corriger cette anomalie.

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  • Question 

    Question écrite n° 125088 publiée le 27 décembre 2011
    assurance maladie maternité : prestations - frais de transport - prise en charge. réglementation

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur l'incompréhension des malades atteints d'une affection de longue durée (ALD) suite à la modification des conditions de prise en charge des frais de transport. En effet, conformément au décret du 10 mars 2011, l'ALD n'est plus une condition suffisante pour que les transports soient pris en charge par l'assurance maladie. Le patient doit également présenter une déficience ou une incapacité telle qu'il ne peut avoir recours qu'aux seuls services de l'ambulance ou du transport assis professionnalisé, véhicule sanitaire léger ou taxi conventionné. C'est le médecin qui, seul juge de l'état de son patient, prescrit l'un de ces modes de transport spécifiques en présence de déficience, cités par le référentiel de prescription. De fait, comment expliquer à un patient qu'il est totalement pris en charge pour son déplacement s'il bénéficie d'un accompagnant, mais que ce même déplacement n'est en rien remboursé s'il peut l'effectuer par ses propres moyens alors qu'au bout du compte, l'objet du déplacement reste le même ! Cette mesure est vécue comme une réelle injustice par les patients qui ont déjà à subir des souffrances physiques et psychologiques et sont très souvent dans une situation financière difficile. C'est pourquoi il lui demande les mesures qu'il entend mettre en place pour garantir à ces malades un accès équitable aux soins.

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  • Question 

    Question écrite n° 117747 publiée le 13 septembre 2011
    marchés publics - appels d'offres - seuils d'assujettissement. réglementation

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur les difficultés rencontrées par les collectivités territoriales suite à la décision du Conseil d'État du 10 février 2010 annulant le décret du 19 décembre 2008 qui fixait le seuil de publicité et de mise en concurrence à 20 000 euros HT au lieu de 4 000 euros HT. En effet, l'abaissement du seuil à 4 000 euros HT implique la mise en oeuvre de procédures qui apparaissent souvent disproportionnées et complexes au regard de l'objet du marché. Le prix des publications surenchérit le coût inutilement pour les collectivités, et les artisans hésitent à établir des devis pour ce type de marché. Aussi, dans le souci de rendre plus aisée la commande publique et de faciliter les achats des collectivités locales, il le remercie de bien vouloir lui préciser si un relèvement du seuil des marchés à procédure adaptée peut être envisagé.

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  • Question 

    Question écrite n° 114603 publiée le 19 juillet 2011
    entreprises - délais de paiement - réduction. conséquences

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les préoccupations des professionnels du cognac en ce qui concerne les délais de paiement. La loi de modernisation de l'économie (LME) a modifié l'article L. 441-6 du code du commerce et défini un délai de paiement légal de 45 jours fin de mois ou de 60 jours à compter de l'émission de la facture. Ce délai de droit commun n'accepte que quelques exceptions au titre desquelles les produits cités à l'article L. 443-1 et notamment les eaux de vie de Cognac visées au 3e alinéa de cet article. Le paiement pour ces boissons ne peut être supérieur à 30 jours après la fin du mois de livraison. Les entreprises du cognac qui pratiquaient auparavant des délais de paiement largement supérieurs pour la quasi-totalité de leurs opérations sur des eaux-de-vie non consommables en l'état éprouvent beaucoup de difficultés à se mettre totalement en conformité vis-à-vis des nouvelles dispositions. En outre, ces dispositions ont pour conséquence de fragiliser économiquement ces entreprises dans le contexte actuel de crise financière mondiale. Face à ces constats, les professionnels du cognac souhaiteraient que soit étudiée la possibilité pour les eaux-de-vie de quitter le régime dérogatoire du 3e alinéa de l'article L. 443-1 pour intégrer le régime général relatif aux délais de paiement, à savoir 45 jours fin de mois. Il lui demande sa position sur le sujet.

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  • Question 

    Question écrite n° 104532 publiée le 05 avril 2011
    sports - manifestations sportives - épreuves sur la voie publique. réglementation

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur le projet de décret que le Gouvernement s'apprête à signer relatif aux manifestations sportives sur la voie publique. L'une des dispositions de ce décret aboutit à la suppression des inscriptions aux calendriers des manifestations sportives, ce qui, à court terme, conduirait à la disparition des structures, commissions départementales et régionales des courses hors stade, qui sont les garantes de l'équilibre et de la cohérence de ces calendriers. Ces structures sont régulièrement consultées et reconnues comme interlocuteur privilégié par les préfectures et directions départementales de la cohésion sociale. L'adoption de ce décret en l'état conduirait à ce que l'ensemble des associations sportives, des fédérations délégataires et leurs bénévoles qui s'engagent chaque week-end pour la bonne organisation des manifestations sportives, pourrait se désintéresser totalement du phénomène. Il lui demande donc si le Gouvernement entend revenir sur cette partie du projet de décret.

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  • Question 

    Question écrite n° 100646 publiée le 22 février 2011
    enseignement privé - établissements sous contrat - financement. charges scolaires. répartition intercommunale. réglementation

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les modalités d'application de l'article L. 442-5 du code de l'éducation, rendant obligatoire la prise en charge des dépenses de fonctionnement des classes sous contrat dans les mêmes conditions que celles des classes correspondantes de l'enseignement public. La loi n° 2009-1312 du 28 octobre 2009 tendant à garantir la parité de financement entre les écoles élémentaires publiques et privées sous contrat d'association lorsqu'elles accueillent des élèves scolarisés hors de leur commune de résidence abroge l'article 89 et prévoit que la commune de résidence ne sera obligée de contribuer au financement du coût d'un élève scolarisé dans une école privée hors de son territoire que dans le cas ou la loi prévoit que cette même dépense est également obligatoire pour les élèves scolarisés dans une école publique d'une commune d'accueil. S'agissant de la contribution des communes de résidence, la loi du 28 octobre 2009 précise que le montant de la contribution par élève mise à la charge de la commune de résidence ne peut être supérieur, pour un élève scolarisé dans une école privée, au coût qu'aurait représenté pour la commune l'élève s'il avait été scolarisé dans une de ses écoles publiques, ou, en l'absence d'école publique, au coût moyen des classes élémentaires publiques du département. Or, pour honorer cette obligation aucun titre exécutoire de paiement n'est émis par le comptable du trésor, les communes doivent établir une convention entre la collectivité et l'école privée accompagnée d'une délibération favorable du conseil municipal. De fait, certains élus s'interrogent quant à la contradiction induite par cette procédure. En effet, compte tenu du caractère obligatoire de cette dépense, son conditionnement à la prise d'une délibération semble contradictoire. Chaque année, face aux contestations et aux divisions au sein des conseils municipaux lors de l'examen de cette question, certains maires souhaiteraient voir cette procédure disparaître et être remplacée par l'émission d'un titre exécutoire de paiement. Il lui demande de lui indiquer s'il entend agir pour corriger cette anomalie.

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  • Question 

    Question écrite n° 15340 publiée le 29 janvier 2008
    économie sociale - coopératives et mutuelles - réglementation

    M. Jérôme Lambert attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi sur la situation des sociétaires de coopératives ou de mutuelles, devant la crise financière provoquée par les déboires des crédits immobiliers à risque, qui voient décrocher les cours des banques américaines, de BNP Paribas, de la Société générale, avec une perte de 15 et 20 % de leur valeur. Les sociétaires sont tenus responsables pendant cinq années, postérieurement à leur retrait de toute société coopérative à capital variable au sein de laquelle ils sont associés. En conséquence, quelles seraient les répercussions, sur le patrimoine du porteur de parts sociales d'une banque mutualiste ou de toute autre structure mutualiste qui viendrait à enregistrer des pertes financières désastreuses ou gigantesques, dont il serait associé ? Quelles pourraient être les répercussions sur le système financier agricole ? Il lui demande quelles réponses elle entend apporter à cette situation.

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