ASSEMBLÉE NATIONALE
COMMISSION des AFFAIRES CULTURELLES,
FAMILIALES ET SOCIALES
COMPTE RENDU N° 64
(Application de l'article 46 du Règlement)
12/03/95
Mardi 29 juin 1999
(Séance de 12 heures)
Présidence de M. Jean Le Garrec, président
SOMMAIRE
Examen, en quatrième et dernière lecture, de la proposition de loi tendant à limiter les licenciements des salariés de plus de cinquante ans (M. Maxime Gremetz, rapporteur)
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- Examen, en quatrième et dernière lecture, du projet de loi modifiant lordonnance n° 82-283 du 26 mars 1982 portant création des chèques-vacances (M. Gérard Terrier, rapporteur)
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La commission des affaires culturelles, familiales et sociales a examiné en quatrième et dernière lecture, sur le rapport de M. Maxime Gremetz, la proposition de loi tendant à limiter les licenciements des salariés de plus de cinquante ans.
M. Maxime Gremetz, rapporteur, a indiqué que le Sénat a rejeté, en troisième et nouvelle lecture, la proposition de loi du groupe communiste.
LAssemblée nationale est donc saisie par le Gouvernement dune demande tendant à ce quelle statue définitivement conformément à larticle 45, alinéa 4 de la Constitution.
Cet article permet à « lAssemblée nationale de reprendre soit le texte de la commission mixte paritaire, soit le dernier texte voté par elle, modifié le cas échéant par un ou plusieurs amendements adoptés par le Sénat » en nouvelle lecture, la commission saisie du fond étant, aux termes de larticle 114, alinéa 3 du règlement, alors chargée de déterminer dans quel ordre ces textes sont respectivement appelés. En lespèce, la commission mixte paritaire ayant échoué, lAssemblée nationale ne peut se prononcer que sur le dernier texte voté par elle.
Constatant labsence damendements, M. Maxime Gremetz, rapporteur, a proposé, conformément à larticle 45, alinéa 4 de la Constitution, de reprendre, sans modification, le texte adopté par lAssemblée nationale en troisième lecture le 27 mai 1999.
M. Maxime Gremetz, rapporteur, a par ailleurs souligné la nécessité de lutter par tous les moyens contre la précarité de l'emploi. Il a ainsi souhaité que soit rappelé au Gouvernement l'engagement pris par celui-ci de légiférer sur le recours aux contrats à durée déterminée. Il a également plaidé pour un moratoire sur les licenciements et un meilleur encadrement des licenciements pour motif économique.
La commission des affaires culturelles, familiales et sociales a décidé de demander à lAssemblée nationale dadopter définitivement le texte voté par lAssemblée nationale, en nouvelle lecture, le 27 mai 1999.
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La commission a examiné, en quatrième et dernière lecture, sur le rapport de M. Gérard Terrier, le projet de loi modifiant lordonnance n° 82-283 du 26 mars 1982 portant création des chèques-vacances.
Le rapporteur a indiqué que le Sénat a adopté, en troisième et nouvelle lecture, le projet de loi et est revenu au texte adopté par lui en deuxième lecture.
LAssemblée nationale est donc saisie par le Gouvernement dune demande tendant à ce quelle statue définitivement conformément à larticle 45, alinéa 4 de la Constitution.
Cet article permet à « lAssemblée nationale de reprendre soit le texte de la commission mixte paritaire, soit le dernier texte voté par elle, modifié le cas échéant par un ou plusieurs amendements adoptés par le Sénat » en nouvelle lecture, la commission saisie du fond étant, aux termes de larticle 114, alinéa 3 du règlement, alors chargée de déterminer dans quel ordre ces textes sont respectivement appelés. En lespèce, la commission mixte paritaire ayant échoué, lAssemblée nationale ne peut se prononcer que sur le dernier texte voté par elle.
La commission a examiné lamendement n° 1 présenté par le Gouvernement à larticle 4 quater, visant à maintenir la co-tutelle du ministère de léconomie et des finances et du ministère chargé du tourisme sur lAgence nationale pour les chèques-vacances (ANCV).
Le rapporteur a rappelé quil sétait opposé au cours des lectures précédentes à lintervention du ministère des finances dans la tutelle de lANCV. Le Gouvernement a admis que les arguments dordre juridique quil avait avancés lors de ces lectures nétaient pas fondés mais a fait valoir que des raisons pratiques, en particulier de rapidité de mise en uvre de la loi, justifiaient la co-tutelle. Dans ces conditions, la commission pourrait par souci defficacité se rallier à lamendement du Gouvernement.
M. Patrick Malavieille a considéré que lessentiel était bien dassurer une application rapide de la loi.
Le président Jean Le Garrec, tout en observant quil convenait de résister à la tentation permanente qua le ministère des finances doccuper un maximum de terrain, a jugé les arguments du Gouvernement convaincants.
La commission a adopté lamendement n° 1.
La commission des affaires culturelles, familiales et sociales a décidé de demander à lAssemblée nationale dadopter définitivement le texte voté par lAssemblée nationale, en nouvelle lecture, le 3 juin 1999, modifié par lamendement n° 1 du Gouvernement, adopté par le Sénat.
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La commission a autorisé la publication dun rapport de M. Gérard Terrier sur la loi modifiant lordonnance n° 82-283 du 26 mars 1982 portant création des chèques-vacances et ayant pour objet den exposer, de manière concrète, le contenu.
Le président Jean Le Garrec a indiqué quil conviendrait aussi de nommer ultérieurement un rapporteur dinformation sur lapplication de cette loi, ainsi que la commission en a pris lhabitude sur les principaux textes dont elle a été saisie.
Evoquant lapplication de la loi du 29 juillet 1998 dorientation relative à la lutte contre les exclusions, il a suggéré à Mme Hélène Mignon de bien vouloir faire une communication devant la commission, au mois doctobre prochain, sur deux ou trois aspects particulièrement problématiques. Cette communication devrait permettre à la commission de saisir les ministres et organismes concernés sans attendre la publication dun rapport complet.
Mme Hélène Mignon a souligné lutilité quil y a à consulter les parlementaires dans ce domaine, leur connaissance du terrain pouvant se révéler précieuse. Elle a par ailleurs indiqué que les difficultés dapplication de la loi par les administrations avaient pour cause des aspects institutionnels mais surtout un manque de formation des personnels concernés.
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