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N° 2185

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ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

ONZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 22 février 2000

RAPPORT D'INFORMATION

DÉPOSÉ

en application de l'article 145 du Règlement

PAR LA COMMISSION DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DES FORCES ARMÉES (1)

à la suite d'une étude d'opinion demandée à la SOFRES sur
« les Français, la Défense nationale et le rôle du Parlement »

ET PRÉSENTÉ

PAR M. Paul QUILÈS,

Président de la Commission,

Député.

(1) La composition de cette commission figure au verso de la présente page.

Défense.

La commission de la défense nationale et des forces armées est composée de :

M. Paul Quilès, président ; MM. Didier Boulaud, Arthur Paecht, Jean-Claude Sandrier, vice-présidents ; M.  Pierre Lellouche, Mme Martine Lignières-Cassou, secrétaires ; MM. Jean-Marc Ayrault, Jacques Baumel, Jean-Louis Bernard, André Berthol, Jean-Yves Besselat, Bernard Birsinger, Jacques Blanc, Jean-Marie Bockel, Loïc Bouvard, Jean-Pierre Braine, Philippe Briand, Jean Briane, Marcel Cabiddu, Antoine Carré, Bernard Cazeneuve, Gérard Charasse, Guy-Michel Chauveau, Alain Clary, Charles Cova, Michel Dasseux, Jean-Louis Debré, François Deluga, Claude Desbons, Philippe Douste-Blazy, Jean-Pierre Dupont, François Fillon, Christian Franqueville, Yves Fromion, Robert Gaïa, Yann Galut, René Galy-Dejean, Roland Garrigues, Henri de Gastines, Bernard Grasset, Elie Hoarau, François Hollande, Jean-Noël Kerdraon, François Lamy, Claude Lanfranca, Jean-Yves Le Drian, Georges Lemoine, François Liberti, Jean-Pierre Marché, Franck Marlin, Jean Marsaudon, Christian Martin, Guy Menut, Gilbert Meyer, Michel Meylan, Jean Michel, Charles Miossec, Alain Moyne-Bressand, Jean-Claude Perez, Robert Poujade, Michel Sainte-Marie, Bernard Seux, Guy Teissier, André Vauchez, Emile Vernaudon, Jean-Claude Viollet, Michel Voisin, Aloyse Warhouver, Pierre-André Wiltzer, Kofi Yamgnane.

AVANT-PROPOS DE M. PAUL QUILÈS, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DES FORCES ARMÉES 5

PREMIÈRE PARTIE : NOTE DE SYNTHÈSE DE LA SOFRES RELATIVE À SON ENQUÊTE SUR « LES FRANÇAIS, LA DÉFENSE NATIONALE ET LE RÔLE DU PARLEMENT »  9

I. - LES FRANÇAIS ET LA SITUATION INTERNATIONALE 10

A. LA PROBABILITÉ D'UNE GUERRE MONDIALE 10

B. LES MENACES CONTRE LA FRANCE 11

II. - LES FRANÇAIS ET L'EFFORT DE DÉFENSE 13

A. LE BUDGET MILITAIRE 13

B. LA DISSUASION NUCLÉAIRE 15

III. - LES FRANÇAIS NE SONT PAS ISOLATIONNISTES, SOUTIENNENT LE PRINCIPE DE LA PARTICIPATION DE LA FRANCE À DES OPÉRATIONS MILITAIRES EXTÉRIEURES, ET NE SONT PAS ATTEINTS PAR LE SYNDROME « 0 MORT » 17

A. LA PARTICIPATION DE LA FRANCE À DES OPÉRATIONS MILITAIRES EXTÉRIEURES 17

B. L'ENVOI DE SOLDATS FRANÇAIS À L'ÉTRANGER 18

IV. - LE CHOIX EUROPÉEN 20

A. UNE DÉFENSE EUROPÉENNE COMMUNE 20

B. LES ALLIANCES DE LA FRANCE 21

V. - UNE FAIBLE CONNAISSANCE DU RÔLE DU PARLEMENT ET UNE OPINION FAVORABLE À UN RÔLE IMPORTANT DE CE DERNIER 22

A. LE NIVEAU D'INFORMATION 22

B. LE RÔLE DU PARLEMENT 23

DEUXIÈME PARTIE : RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE 27

I. - L'ATTITUDE DES FRANÇAIS À L'ÉGARD DES PROBLÈMES DE DÉFENSE 28

II. - LA DÉFENSE EUROPÉENNE COMMUNE 56

III. - LE RÔLE DU PARLEMENT EN MATIÈRE DE DÉFENSE 64

EXAMEN EN COMMISSION 81

AVANT-PROPOS DE M. PAUL QUILÈS,
PRÉSIDENT DE LA COMMISSION DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DES FORCES ARMÉES

La Commission de la Défense nationale a demandé fin 1999 à la SOFRES une étude d'opinion sur la façon dont les Français perçoivent aujourd'hui les risques internationaux, les besoins de la défense et la place du Parlement dans les décisions d'ordre militaire.

En accomplissant cette démarche inédite et en publiant l'étude de la SOFRES, la Commission a voulu alimenter la réflexion de la représentation nationale et, au-delà, du public dans un domaine d'où le débat est trop souvent absent, alors qu'il devrait être de règle en démocratie pour toutes les questions d'intérêt national, quelles qu'elles soient.

Malgré leurs imperfections et leurs limites, les études d'opinion constituent un instrument utile, que la Commission de la Défense a souhaité utiliser, pour cerner les thèmes de consensus (ou de désaccord) qui rassemblent (ou opposent) les Français dans le domaine de la défense.

A la lecture de la présente étude, on ne peut qu'être frappé de la maturité des Français dans le jugement qu'ils portent sur la sécurité du pays. Ils ne sous-estiment pas les dangers d'un contexte stratégique plus fluide, plus mouvant, moins stable qui oppose globalement moins de résistance aux extrémismes religieux ou identitaires, au terrorisme ou à la prolifération des armes nucléaires. La liberté gagnée par la disparition de l'affrontement des blocs a fait naître des risques nouveaux. Les Français le savent. Ils en déduisent logiquement que la défense est toujours nécessaire, que la France doit être capable, avec l'appui de ses partenaires européens, de contribuer, si besoin par la force, à la stabilité de son environnement et qu'elle ne peut se soustraire à l'effort budgétaire correspondant.

Mais il ne s'agit là que de principes généraux, qui ne constituent pas encore une politique de défense.

Cette politique relève aujourd'hui de fait d'un quasi-monopole de l'exécutif, quel que soit le rôle de conseil ou d'influence que peut jouer le Parlement, à côté d'autres acteurs comme la presse ou les chercheurs.

On est loin du schéma initialement prévu par les rédacteurs de la Constitution, où le Gouvernement détermine et conduit la politique de défense mais sous le contrôle du Parlement et, plus particulièrement de l'Assemblée nationale, dans le cadre des moyens budgétaires fixés par le Parlement en loi de finances. Dans ce schéma, il incombait au Président de la République de garantir par son arbitrage le respect des intérêts de sécurité de la Nation, notamment en exerçant l'autorité découlant de sa qualité de chef des Armées.

Aujourd'hui, une pratique s'est instaurée, dans laquelle le Parlement est très largement exclu du domaine de la défense, lui-même partagé entre les deux têtes de l'exécutif.

Sans qu'il soit question de revenir au schéma constitutionnel initial, bouleversé notamment par l'élection du Président de la République au suffrage universel, la Commission de la Défense considère, dans sa majorité, qu'il faut sortir de cette situation de quasi-exclusion du Parlement des questions de défense qui distingue la France, à son désavantage, des autres démocraties.

Elle constate que, dans le monde contemporain, la politique de défense ne peut être efficace, ni recevoir un financement adéquat que si elle recueille une adhésion profonde du pays. Avant de décréter le consensus sur la politique de défense, il faut d'abord vérifier sa réalité.

La Commission de la Défense estime également que l'instance naturelle et légitime d'élaboration et d'expression de ce consensus ne peut être que le Parlement, et plus particulièrement l'Assemblée nationale, enceinte du débat public et contradictoire entre représentants de la Nation.

Elle a souhaité connaître le jugement que les Français portent sur cette question de l'équilibre des pouvoirs constitutionnels dans le domaine de la défense et, plus particulièrement, du recours à la force armée. Elle s'est demandé comment les Français envisageaient le rôle du Parlement en ce domaine et quelle confiance ils lui accordaient pour remplir sa mission, inscrite dans la lettre de la Constitution, d'expression de la souveraineté nationale dans le domaine de la guerre et de la paix comme dans les autres domaines de la vie de la Nation.

A cet égard, les conclusions de l'étude d'opinion présentée ci-après sont sans équivoque : les Français reconnaissent à l'exécutif et plus particulièrement au Président de la République une primauté en matière d'emploi des forces : 70 % des personnes interrogées identifient le Président de la République comme chef des Armées. Quant au maintien en condition des forces, à leur entraînement, à leurs effectifs et à leur équipement, 52 % estiment que l'exécutif « décide du montant du budget militaire ». Mais l'attachement des Français au rôle du Parlement transparaît dans le pourcentage non négligeable (32 %) des personnes interrogées qui considèrent que la décision de fixer le budget militaire est parlementaire.

Surtout, d'un point de vue non plus descriptif mais normatif, une majorité écrasante se dégage en faveur d'une association du Parlement à la mise en _uvre des forces : seules 4 % des personnes interrogées estiment qu'il n'est pas nécessaire que l'exécutif consulte le Parlement pour engager des troupes françaises à l'extérieur du territoire.

Ce résultat souligne la nécessité d'une réforme du fonctionnement des pouvoirs publics permettant au Parlement, et à travers lui à la Nation tout entière, de contrôler les opérations militaires à l'extérieur du territoire de la République. Il rejoint parfaitement en cela les conclusions du rapport d'information n° 2237 de M. François Lamy sur le contrôle parlementaire des opérations extérieures, que la Commission de la Défense nationale vient de déposer sur le bureau de l'Assemblée nationale.

PREMIÈRE PARTIE

NOTE DE SYNTHÈSE DE LA SOFRES
RELATIVE À SON ENQUÊTE SUR
« LES FRANÇAIS, LA DÉFENSE NATIONALE
ET LE RÔLE DU PARLEMENT » 

A la demande de la Commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale, la SOFRES a réalisé une enquête approfondie sur « les Français, la Défense nationale et le rôle du Parlement ».

Cette étude a été réalisée du 27 au 30 décembre 1999 auprès d'un échantillon national de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Dans cette note, qui présente la synthèse des principales informations recueillies, on examinera successivement les points suivants :

1. La situation internationale paraît moins inquiétante aux Français que cela n'était le cas pendant la guerre du Kosovo. Ils n'excluent cependant pas tout à fait le risque d'une guerre mondiale. Ils placent au premier rang des menaces pouvant peser sur la France le fondamentalisme religieux, le terrorisme et la prolifération nucléaire ;

2. Ils ont le sentiment qu'il ne faut pas baisser la garde et que la défense est toujours une nécessité ;

3. Ils sont largement favorables à la participation active de la France à des opérations militaires extérieures. L'isolationnisme n'est pas une donnée du débat ;

4. Ils font clairement un choix européen pour l'avenir de la défense ;

5. Ils estiment que le Parlement doit avoir une place importante dans le processus de décision concernant les questions de défense.

I. - LES FRANÇAIS ET LA SITUATION INTERNATIONALE

A. LA PROBABILITÉ D'UNE GUERRE MONDIALE

Les Français ne sont pas tout à fait rassurés sur la situation internationale ; plus d'un tiers d'entre eux n'excluent pas la probabilité qu'une guerre mondiale se produise dans les dix prochaines années.

LES RISQUES D'UNE GUERRE MONDIALE

 

Mai 1999

Décembre 1999

- De 0 à 10

20

24

- De 20 à 40

27

36

- De 50 à 100

52

34

- Sans opinion

1

6

MOYENNE

41,7

33,9

On peut cependant remarquer que par rapport à la situation de mai 1999, en pleine guerre du Kosovo, cette proportion a diminué de près de 20 points et qu'elle est revenue à un niveau qui est stable depuis le début des années 90. Il est intéressant de remarquer que cette inquiétude est beaucoup plus forte qu'à la fin des années 80 lorsque l'Union soviétique existait encore et que la politique de détente de Gorbatchev faisait espérer un apaisement de la situation internationale. De façon notable, l'inquiétude des Français quant à la probabilité d'une guerre mondiale a augmenté de huit points depuis 1989 avec la chute du mur de Berlin et reste à ce niveau régulier depuis. Les Français ont donc parfaitement intégré le fait que la disparition de la menace soviétique n'avait pas supprimé toute menace de guerre mais avait simplement diversifié et rendu moins contrôlables les formes de risques auxquelles le pays pouvait faire face. L'opinion publique est donc parfaitement en phase avec l'analyse faite par les responsables politiques et les experts selon laquelle la menace est à la fois moins forte que du temps de l'URSS mais plus imprévisible et plus diversifiée.

LA PROBABILITÉ D'UNE GUERRE MONDIALE
DANS LES DIX PROCHAINES ANNÉES
A TRAVERS LES ENQUÊTES DE LA SOFRES

(note moyenne)

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L'inquiétude vis-à-vis de la situation internationale et du risque d'une guerre mondiale dans les dix prochaines années fait réellement l'objet d'un consensus entre les différentes composantes de la vie politique française et est tout à fait comparable quelle que soit la profession du chef de ménage. Elle est cependant beaucoup plus forte chez les jeunes de 18 à 24 ans que chez les personnes de plus de 65 ans. Cette catégorie d'âge n'a en effet pas connu la période de la menace soviétique, et ne peut donc pas relativiser, par rapport à cette dernière, les risques actuels de conflit.

B. LES MENACES CONTRE LA FRANCE

De façon régulière, depuis une dizaine d'années, c'est la montée de l'extrémisme religieux dans les pays islamiques, la possibilité d'actes terroristes en France et la prolifération des armes nucléaires qui représentent les sources majeures d'inquiétudes sur les dangers pouvant peser sur la France.

LES MENACES CONTRE LA FRANCE

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La Russie est également vue comme une menace mais de façon différente qu'auparavant. C'est désormais le risque de chaos qui est pris en considération et non plus celui de la menace classique que faisait peser l'Union soviétique auparavant. Il est d'ailleurs notable que la situation en Russie est beaucoup plus un souci d'inquiétude à gauche qu'à droite (41 % contre 33 %), ce qui n'était pas le cas pour la menace soviétique classique.

La montée des extrémismes religieux dans les pays islamiques est perçue de façon relativement comparable quelle que soit la préférence partisane. La menace terroriste inquiète beaucoup plus les Français se sentant proches de la Droite que ceux se sentant proches de la Gauche. La proportion est inversée en ce qui concerne la menace de la prolifération nucléaire avec, dans chaque cas, un écart de 10 points. Il faut remarquer que l'inquiétude face aux extrémismes religieux augmente dans des proportions très importantes avec le niveau de diplôme alors que la peur du terrorisme baisse dans des proportions inverses.

Les Français estiment que la sécurité du pays ne paraît pas menacée par d'autres Etats mais par des phénomènes infra-étatiques plus difficilement contrôlables. La peur de la prolifération nucléaire est liée à la crainte de voir des extrémistes islamiques ou des terroristes disposer de ce type d'armes.

II. - LES FRANÇAIS ET L'EFFORT DE DÉFENSE

La perception de la situation internationale conduit les Français à souhaiter que leur pays ne baisse pas la garde en termes de défense.

A. LE BUDGET MILITAIRE

La moitié d'entre eux estiment nécessaire que la part du budget de l'Etat consacrée au budget du militaire reste comparable à celle qu'elle est actuellement. Il y a, certes, une légère diminution de 7 points par rapport à la situation de mai 1999 que l'on peut attribuer à la fin de l'effet Kosovo. Un tiers des Français souhaiterait qu'elle diminue (plus 9 par rapport à mai 1999) ce qui confirme leur forte réactivité sur ce sujet selon l'état de la situation internationale. 8 % des personnes interrogées estimeraient nécessaire une augmentation de ce budget militaire.

LE SOUHAIT DES FRANÇAIS SUR L'ÉVOLUTION
DU BUDGET MILITAIRE

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Il y a là encore, en dehors des périodes de crises aiguës ou de guerre, une grande constante de l'opinion publique française sur ce thème. Depuis le début des années 80, la proportion des Français souhaitant que le budget militaire reste à peu près le même est stable (52 %). Le chiffre donné par ce sondage (52 %) est exactement le même que celui d'un sondage SOFRES réalisé en septembre 1983. Nous étions à l'époque en pleine crise des euromissiles. On peut remarquer que l'étiage le plus bas du souhait des Français d'un maintien des dépenses militaires se situe au début des années 90 avec des chiffres de 45 % au moment où le débat sur les dividendes de la paix battait son plein. De façon très logique, les Français font dépendre la part de l'effort budgétaire en faveur de la défense qu'ils sont prêts à consentir selon la perception du degré de menace. L'opinion publique, beaucoup plus conséquente qu'on ne le dit parfois, indexe de façon très étroite état de la menace et part de la richesse nationale consacrée à la défense.

LE SOUHAIT DES FRANÇAIS SUR L'ÉVOLUTION
DU BUDGET MILITAIRE
A TRAVERS LES ENQUÊTES DE LA SOFRES

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En 1992 et 1993, la proportion de Français souhaitant que le budget militaire reste sans changement n'était que de cinq et quatre points supérieur à ceux qui souhaitaient sa diminution. Nous sommes revenus, aujourd'hui, à un écart de 19 %. Cet écart était de 35 % lors de la guerre du Kosovo.

La catégorie des Français ayant un diplôme de l'enseignement supérieur est nettement plus favorable à une diminution des dépenses militaires que les Français sans diplôme. S'il y a plus de Français se sentant proches de la gauche que de la droite, favorables à une diminution (40 % contre 25 %), le consensus se recrée avec des chiffres comparables (50 % à gauche, 55 % à droite) souhaitant un maintien dans les proportions actuelles du budget de la défense. Il n'y a pas de différence entre hommes et femmes sur ce point, les chiffres des Français souhaitant une diminution étaient exactement les mêmes (33 %). Les Français sans diplôme sont nettement plus favorables à une augmentation des dépenses militaires que ceux qui ont suivi un enseignement supérieur.

Ces chiffres pourraient être jugés contradictoires avec la réponse à l'autre question consistant à demander si l'évolution de la situation internationale justifie une réduction progressive des dépenses militaires ou rend nécessaire un effort supplémentaire de la France en matière de dépenses militaires - 51 % des Français répondant en faveur d'une réduction progressive des dépenses militaires contre 23 % réclamant un effort supplémentaire. Mais ici le jugement concerne l'avenir et relève d'un certain optimisme des Français quant à l'évolution de la situation internationale, dont ils espèrent une amélioration. Cette tendance pourrait être rapprochée avec la tendance générale des Français à se montrer optimistes sur l'avenir de façon générale.

B. LA DISSUASION NUCLÉAIRE

Le consensus en faveur du maintien de l'effort français de dissuasion nucléaire se poursuit : 58 % des Français estiment qu'il faut maintenir notre effort de dissuasion nucléaire contre 22 % qui estiment que l'évolution de la situation internationale justifie l'abandon de notre force nucléaire. On peut remarquer une grande continuité sur ce point que l'on retrouve dans les précédentes enquêtes de la SOFRES depuis le début des années 80. La proportion des deux tiers des Français favorables à l'effort de dissuasion reste une constante majeure de l'opinion des Français sur les questions de défense.

L'ATTITUDE À L'ÉGARD DE LA DISSUASION NUCLÉAIRE

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On peut cependant constater que la proportion des partisans de l'abandon est deux fois supérieure chez les jeunes de 18 à 24 ans que chez les Français de plus de 50 ans. A terme, cette évolution, si elle devait être confirmée, pourrait poser problème pour les partisans de la dissuasion. On peut penser que la génération, qui n'a pas connu la guerre froide, est moins sensible à l'utilité de la dissuasion nucléaire que les générations précédentes. Le soutien au maintien de l'effort de dissuasion est beaucoup plus marqué chez les hommes que chez les femmes et nettement moins fort chez les cadres et les professions intellectuelles, chez les employés et chez les ouvriers que les autres catégories sociales. Il est plus accentué à droite (66 %) qu'à gauche (58 %), mais on remarquera que les écologistes et les communistes dont les leaders prônent pourtant officiellement l'abandon de notre force de dissuasion sont dans des proportions comparables à la moyenne nationale, favorables au maintien de la dissuasion. Seul un électeur écologiste sur quatre ou un électeur communiste sur quatre réclame l'abandon de notre force de dissuasion.

III. - LES FRANÇAIS NE SONT PAS ISOLATIONNISTES, SOUTIENNENT LE PRINCIPE DE LA PARTICIPATION DE LA FRANCE À DES OPÉRATIONS MILITAIRES EXTÉRIEURES, ET NE SONT PAS ATTEINTS PAR LE SYNDROME « 0 MORT »

A. LA PARTICIPATION DE LA FRANCE À DES OPÉRATIONS MILITAIRES EXTÉRIEURES

Cette volonté de ne pas baisser la garde correspond à un accord général à la participation de la France à des opérations militaires extérieures. Sept mois après la fin de la guerre du Kosovo, les Français dans la proportion de trois sur quatre, continuent d'approuver l'engagement militaire de la France dans des opérations du type Bosnie ou Kosovo. Seuls 17% des Français le désapprouvent (11 % désapprouvent plutôt, 6 % désapprouvent tout à fait).

LE JUGEMENT SUR L'ENGAGEMENT MILITAIRE
DE LA FRANCE

DANS DES OPÉRATIONS EXTÉRIEURES

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Il y a également sur ce point un consensus droite-gauche avec pour seule variable l'électorat communiste qui est nettement moins favorable à ces interventions. L'électorat communiste est d'ailleurs le seul qui, majoritairement, désapprouve ces interventions (52 % contre 17 % sur le total des Français). L'approbation des opérations extérieures s'élève avec la progression du niveau d'études.

Les Français approuvent massivement l'engagement extérieur de nos troupes, quand bien même le territoire français ne serait en rien menacé. Ils l'approuvent, qu'il s'agisse de participer à une opération de maintien de la paix dans un environnement dangereux (Bosnie) ou qu'il s'agisse de participer à une véritable opération de guerre pour faire cesser une situation inacceptable sur le plan du respect des principes fondamentaux (Kosovo).

Ils l'acceptent alors que leur sécurité nationale n'est pas en jeu. Cela constitue donc un démenti formel aux affirmations selon lesquelles les Français, à l'instar des Américains, seraient atteints par le principe de « 0 mort » (on ne risque pas la vie des soldats nationaux en dehors de toute menace directe sur le territoire national ou nos intérêts vitaux) qui limite de façon drastique le marge de man_uvre des Etats-Unis en matière d'intervention extérieure, malgré leur suprématie militaire incontestée.

B. L'ENVOI DE SOLDATS FRANÇAIS À L'ÉTRANGER

Le volontarisme français pour les opérations extérieures se confirme, qu'il s'agisse de porter assistance à une population en détresse, d'aider un pays allié de l'Union européenne de l'Alliance atlantique, de garantir la paix après la fin d'un conflit ou d'aider un pays avec lequel la France serait liée par un accord d'assistance, voire d'aider, en dehors de tout lien de solidarité, d'engagement politique ou juridique à ramener la paix lors d'un conflit entre deux pays.

Le volontarisme français est d'autant plus remarquable que la question posée était particulièrement nette. Il n'est pas demandé si les Français soutiendraient une intervention de façon générale, mais très précisément s'ils estiment justifié le fait d'envoyer des soldats français se battre à l'étranger. C'est une confirmation éclatante du refus du « 0 mort ». A condition que la cause leur paraisse justifiée, les Français n'ont pas d'objection à ce que des soldats participent à des opération militaires extérieures. On peut penser que les réponses auraient été moins nettes si le service national n'avait pas été supprimé et que ce fort taux d'approbation est également une résultante de la professionnalisation des armées.

Le motif qui requiert la plus large majorité des réponses en faveur d'une intervention militaire est de porter assistance à une population en détresse. On peut y déceler le souvenir frais des événements du Kosovo, et également une véritable sensibilité de l'opinion au « malheur des autres ». Il faut noter que le taux d'approbation est quasi identique pour toutes les catégories (politiques, professionnelles, classes d'âge) interrogées.

Le soutien à un pays allié (OTAN ou Union européenne) est plus fort chez les jeunes que chez les personnes plus âgées (89 % de oui chez les 18-24 ans, 71 % chez les plus de 65 ans) et chez les diplômés du supérieur (85 %) que chez les « sans diplôme » (65 %).

On voit que seul le fait d'aider un pays à lutter contre une agression, sans traité d'alliance préalable, entraîne une désapprobation des Français. Les liens de solidarité que les Français entendent pleinement respecter doivent être établis antérieurement à la guerre.

On constate ainsi que les Français ont une vision très extravertie de la sécurité et qu'il sont favorables à un rôle actif de leur pays dans la préservation de la paix à l'échelle mondiale. Le consensus est, sur ce point, extrêmement important, les réponses ne variant guère quelle que soit la profession du chef de ménage, la préférence partisane ou le niveau de diplôme. Seuls les électeurs communistes sont moins favorables aux interventions extérieures que le reste de l'électorat.

Oui

Non

L'ADHÉSION À L'ENVOI DE SOLDATS FRANÇAIS
SE BATTRE À L'ÉTRANGER

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IV. - LE CHOIX EUROPÉEN

A. UNE DÉFENSE EUROPÉENNE COMMUNE

L'Europe apparaît comme le choix le plus cohérent pour les Français pour assurer la défense du pays : 59 % des Français souhaitent qu'il y ait une défense commune de l'Union européenne décidée par les quinze Etats-membres contre 29 % préférant que chaque Etat conserve sa propre politique de défense. Les Français sont donc tout à fait conscients que l'échelon européen est désormais l'échelon pertinent pour les questions de défense. Une défense purement nationale leur paraît être devenue moins appropriée, tant pour des raisons d'efficacité que de légitimité.

LE SOUHAIT EN MATIÈRE DE POLITIQUE DE DÉFENSE

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On retrouve cette tendance, certes moins accentuée, en ce qui concerne la politique d'armement : 52 % des Français préfèrent une politique commune menée par les quinze contre 34 % qui préfèrent que chaque État conserve ses équipements en matière d'armement. Le taux moins élevé par rapport à la question précédente est certainement lié au fait que les questions d'armement peuvent avoir des répercussions directes sur l'emploi.

La préférence en faveur de la défense européenne est plus accentuée chez les jeunes que chez les personnes plus âgées. Elle est comparable chez les électeurs de gauche ou de droite avec les deux exceptions RPF et communiste de chaque côté. Elle est beaucoup plus forte chez les Français ayant suivi des études supérieures que chez les sans-diplômes.

Le choix européen est un choix volontaire et pragmatique qui ne s'appuie pas sur un anti-américanisme souvent supposé en France : 45 % des Français seraient favorables à l'achat de matériels militaires aux Etats-Unis pour équiper l'armée française si ces matériels étaient aussi ou plus performants ou moins coûteux que les matériels français.

B. LES ALLIANCES DE LA FRANCE

On notera que la situation actuelle pour assurer la sécurité de la France (participation à une alliance militaire entre l'Europe et les Etats-Unis indépendante de la Russie, ce qui est le cas de l'OTAN) ne recueille que 19 % du choix des Français contre 27 % qui préféreraient une alliance purement européenne. Contrairement à la majorité des responsables politiques et des experts qui estiment que l'Alliance atlantique est la clé de la sécurité européenne, l'opinion publique privilégie une approche purement européenne et favorise une solution de plus grande indépendance des pays européens à l'égard des Etats-Unis. Encore une fois ceci n'est pas motivé par un anti-américanisme, mais vient du fait que les Français estiment que l'Europe a les moyens de l'autonomie et que cette dernière est préférable à une Alliance inégale.

32 % de Français, de façon certainement idéale par rapport à la réalité, préféreraient une alliance militaire composée des pays européens, des Etats-Unis et de la Russie. Un telle alliance écarterait, si elle était effective, en effet toute menace sur le territoire européen mais n'a guère de sens sur le plan stratégique, elle correspond plus à un souhait de paix globale.

LA POLITIQUE D'ALLIANCE DE LA FRANCE

- Participer à une alliance militaire entre les pays d'Europe et les Etats-Unis, indépendante de la Russie

19

- Participer à une alliance militaire entre les pays d'Europe, mais indépendante des Etats-Unis et de la Russie

27

- Participer à une alliance militaire entre les pays d'Europe, y compris la Russie, mais indépendante des Etats-Unis

4

- Participer à une alliance militaire entre les pays d'Europe avec les Etats-Unis et la Russie

32

- Sans opinion

18

 

100 %

Le choix européen est par ailleurs réaliste puisque, concernant le processus de décision : le choix du Conseil européen composé de chefs d'Etat et de gouvernement et donc de l'intergouvernemental, l'emporte sur une solution de type plus fédéral représentée par la Commission européenne ou de type Parlement européen. La solution du Conseil européen donne le sentiment aux Français que la décision reste liée à une légitimité gouvernementale.

V. - UNE FAIBLE CONNAISSANCE DU RÔLE DU PARLEMENT ET UNE OPINION FAVORABLE À UN RÔLE IMPORTANT DE CE DERNIER

A. LE NIVEAU D'INFORMATION

L'information des Français sur le rôle exact du parlement en matière de défense reste très lacunaire. La moitié d'entre eux ne sait pas quelle est la situation actuelle concernant les règles d'engagement des troupes françaises à l'extérieur du territoire national. Près de la moitié ne sait pas si le Parlement a été consulté ou non avant l'intervention militaire au Kosovo. Cette absence d'information et de connaissance explique que les Français se partagent à peu près en parts égales sur la question de savoir si l'Assemblée nationale joue ou non un rôle important en matière de défense. Il ne s'agit pas là de l'expression d'une volonté mais d'une connaissance insuffisante.

LA CONSULTATION DU PARLEMENT POUR ENGAGER
DES TROUPES FRANÇAISES

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Oui, le Parlement est consulté

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Non, le Parlement n'est pas consulté

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Ne sait pas

On retrouve cela avec le fait que seulement un Français sur cinq des personnes interrogées a entendu parler du rapport de l'Assemblée nationale sur le Rwanda qui pourtant a fait la une de l'actualité pendant assez longtemps, et de façon rarement atteinte pour un rapport d'information de l'Assemblée nationale. De façon non surprenante, le niveau de connaissance de ce rapport augmente de façon extrêmement importante selon le niveau d'études. 7 % seulement des sans-diplômes en ont entendu parler contre 26 % des Français qui ont suivi l'enseignement supérieur.

Le niveau d'études semble être le critère le plus discriminant en la matière, l'âge, la profession du chef de ménage, la préférence partisane ou la catégorie d'agglomération dans laquelle vivent les personnes interrogées ayant un effet inexistant en ce domaine.

L'opinion, par contre, identifie très largement le Président de la République comme étant le chef des Armées (70 % contre 12 % au Ministre de la Défense, 8 % au Chef d'état-major des armées et seulement 3 % au Premier ministre). Au sein de l'exécutif, et dans la perspective d'une approche opérationnelle, les responsabilités ne se partagent pas, et la hiérarchie est donc clairement établie.

Ils estiment par contre majoritairement que c'est l'Assemblée nationale qui décide du montant du budget militaire (32 % contre 19 % au Premier ministre, 17 % au Président de la République et 16 % au Ministre de la Défense).

B. LE RÔLE DU PARLEMENT

S'agissant de l'engagement des forces armées, la volonté des Français, légèrement majoritaire, est qu'elle résulte d'une décision du Parlement : 48 % des interviewés se prononcent en ce sens, 42 % estiment que ce doit être une décision du Président de la République.

QUI DOIT ENGAGER LES FORCES ARMÉES
EN CAS D'AGRESSION ?

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Le léger avantage donné au Parlement est d'autant plus notable que les Français identifient le Président de la République comme le chef des armées.

Si les femmes sont nettement favorables à une prééminence du Parlement (49 % contre 36 %), les hommes sont plus partagés (46 % pour le Parlement, 49 % en faveur de la décision du Président de la République). Seuls les plus de 65 ans sont favorables au fait de réserver la décision au Président.

En termes socioprofessionnels, la préférence accordée au Parlement l'emporte sauf chez les ouvriers (46 % en faveur du Président, 45 % en faveur du Parlement) et chez les commerçants et artisans (50 % pour le Président, 39 % pour le Parlement) avec une forte différence chez les cadres et professions intellectuelles (60 % pour le Parlement, 30 % pour le Président).

On retrouve cette tendance lorsqu'on examine le niveau d'études, ou la préférence en faveur d'une décision parlementaire s'élève de façon proportionnelle avec le niveau de diplôme (37 % chez les « sans diplôme », 56 % pour les diplômés de l'enseignement supérieur).

En termes de préférence partisane, la différence se fait selon le partage droite/gauche. Les Français se sentant proches de la gauche sont très nettement favorables à la prééminence parlementaire (61 % en faveur d'une décision parlementaire, avec une pointe à 71 % pour ceux qui se réclament du PC), les électeurs de droite faisant le choix inverse (56 % sont en faveur d'une décision du Président contre 34 % pour une décision parlementaire).

Il y a certes des raisons structurelles à cette différence, les électeurs de droite étant traditionnellement plus enclins à privilégier l'exécutif et la gauche étant plus attachée au pouvoir législatif. On peut cependant estimer que la situation politique actuelle a joué sur les chiffres qui reflètent actuellement le choix en faveur de l'actuel Président et de l'actuelle majorité parlementaire.

Il est à ce titre notable que ceux qui se sentent proches du RPF sont beaucoup plus partagés sur ce point que ceux qui se réclament des autres composantes de la droite, car ils soutiennent moins fortement l'actuel Président de la République.

Pour les opérations militaires extérieures, la nécessité d'une intervention parlementaire apparaît comme quasi impérative : seuls 4 % des Français estiment qu'il ne serait pas nécessaire de consulter le Parlement pour engager une opération de cette sorte et 8 % qu'il ne serait pas nécessaire pour une intervention dans le cadre d'une mission humanitaire ou d'une opération de maintien de la paix. La très grande majorité des Français estiment que le Parlement doit être informé, doit émettre un avis et même majoritairement doit autoriser l'engagement. On retrouve moins un clivage partisan puisque 5 % des Français se réclamant de la droite estiment non nécessaire de consulter le Parlement en termes d'engagement des troupes françaises à l'extérieur du territoire national contre 2 % se réclamant de la gauche. La seule différence provient d'une plus forte proportion parmi la gauche de faire dépendre la possibilité d'une telle intervention d'un vote d'autorisation du Parlement - 41 % à gauche, 27 % à droite.

Dans tous les cas de figure, le niveau de diplôme joue en faveur d'une intervention parlementaire. Le nombre de sans-opinion diminuant fortement avec l'élévation du niveau d'études. Pour les opérations humanitaires, les partisans de la droite seraient plus enclins à ce que le parlement émette seulement un avis alors que la tendance à gauche est nettement favorable à un vote d'autorisation.

DEUXIÈME PARTIE

RÉSULTATS DE L'ENQUÊTE

FICHE TECHNIQUE

_ Sondage effectué pour : LA COMMISSION DE LA DÉFENSE
NATIONALE ET DES FORCES ARMÉES DE
L'ASSEMBLÉE NATIONALE

_ Date de réalisation : du 27 au 30 décembre 1999

_ Échantillon national de  1000  personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus interrogées en face-à-face à leur domicile par le réseau des enquêteurs de la SOFRES.

_ Méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage PCS) et stratification par région et catégorie d'agglomération.

I. - L'ATTITUDE DES FRANÇAIS À L'ÉGARD DES PROBLÈMES DE DÉFENSE

Question : Est-ce qu'il vous paraît souhaitable que la part du budget de l'Etat consacrée au budget militaire augmente, diminue ou reste à peu près la même qu'actuellement ?

 

Rappel enquête
Libération/SOFRES mai 1999

Décembre 1999

- Augmente

12

8

- Diminue

24

33

- Reste à peu près la même qu'actuellement

59

52

- Sans opinion

5

7

 

100 %

100 %

LE SOUHAIT DES FRANÇAIS SUR L'ÉVOLUTION DU BUDGET MILITAIRE

A TRAVERS LES ENQUÊTES DE LA SOFRES

graphique

Question : Est-ce qu'il vous paraît souhaitable que la part du budget de l'État consacrée au budget militaire augmente, diminue ou reste à peu près la même qu'actuellement ?

 

Augmente

Diminue

Reste à peu près la même qu'actuel-lement

Sans
opinion

TOTAL 100 %

8

33

52

7

SEXE

       

- Homme

11

33

52

4

- Femme

6

33

51

10

AGE

       

- 18 à 24 ans

10

33

51

6

- 25 à 34 ans

5

39

46

10

- 35 à 49 ans

6

39

48

7

- 50 à 64 ans

10

28

56

6

- 65 ans et plus

11

24

57

8

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

       

- Commerçant, artisan, industriel

9

30

55

6

- Cadre, profession intellectuelle

4

46

44

6

- Profession intermédiaire, employé

7

38

49

6

dont: - Profession intermédiaire

5

41

47

7

- Employé

10

34

51

5

- Ouvrier

8

31

50

11

- Inactif, retraité

11

26

56

7

PRÉFÉRENCE PARTISANE

       

- Gauche

6

40

50

4

dont: - Parti communiste

2

36

59

3

- Parti socialiste

7

38

50

5

- Écologistes

6

49

41

4

- Droite

13

25

55

7

dont : - U.D.F., D.L.

9

29

54

8

- R.P.R.

10

25

60

5

- R.P.F.

20

20

54

6

- Sans préférence partisane

5

26

54

15

NIVEAU DE DIPLÔMES

       

- Sans diplôme

17

14

52

17

- Certificat d'études

11

28

54

7

- BEPC, CAP, BEP

7

29

55

9

- Baccalauréat

8

36

49

7

- Enseignement supérieur

5

44

47

4

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

       

- Moins de 2 000 habitants

5

32

52

11

- 2 000 à 20 000 habitants

11

29

52

8

- 20 000 à 100 000 habitants

8

41

42

9

- Plus de 100 000 habitants

9

34

52

5

- Agglomération parisienne

8

29

58

5

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

       

- A fait son service

11

32

52

5

- N'a pas fait son service

8

35

52

5

Question : A l'aide de cette échelle, voulez-vous me dire comment vous évaluez le danger qu'une nouvelle guerre mondiale se produise dans les dix prochaines années ?

 

Rappel enquête
Libération/SOFRES mai 1999

Décembre 1999

     

0 - Il n'y a aucun danger de guerre mondiale

12

12

10 -

8

12

20 -

9

14

30 -

11

14

40 -

7

8

50 -

23

19

60 -

9

5

70 -

9

5

80 -

6

3

90 -

2

0

100 - Il y aura sûrement une guerre mondiale

3

2

- Sans réponse

1

6

 

100 %

100 %

(Note moyenne :

41,7

33,9)

LA PROBABILITÉ D'UNE GUERRE MONDIALE

DANS LES DIX PROCHAINES ANNÉES

ÉVOLUTION 1986-1999

Question : A l'aide de cette échelle, voulez-vous me dire comment vous évaluez le danger qu'une nouvelle guerre mondiale se produise dans les dix prochaines années ?

 

Rappel enquête sept.
1986

Rappel enquête sept.
1987

Rappel enquête mai
1988

Rappel enquête juin
1989

Rappel enquête juin
1990

Rappel enquête mai
1991

Rappel enquête mai
1992

Rappel enquête mai
1993

Rappel enquête mai
1999

Déc. 1999

- 0

22

19

30

24

23

15

17

13

12

12

- 10

9

9

15

16

17

13

13

12

8

12

- 20

10

12

13

14

12

15

12

13

9

14

- 30

11

11

11

12

11

10

13

13

11

14

- 40

5

8

6

6

6

6

6

7

7

8

- 50

17

16

10

14

14

18

17

19

23

19

- 60

5

5

4

3

3

5

5

6

9

5

- 70

4

4

2

2

4

4

4

5

9

5

- 80

4

3

1

2

2

3

4

4

6

3

- 90

1

1

0

1

1

1

1

1

2

0

- 100

3

1

1

1

1

2

1

1

3

2

- Sans réponse

9

11

7

5

6

8

7

6

1

6

 

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

(Note moyenne :

32,2

31,5

22,4

25,2

27,0

32,0

31,5

34,5

41,7

33,9)

L'échelle proposée aux interviewés allait de 0 à 100 :

- 0 signifie qu'il n'y a aucun danger de guerre mondiale

- 100 qu'il y aura sûrement une guerre mondiale dans les dix prochaines années.

LA PROBABILITÉ D'UNE GUERRE MONDIALE

DANS LES DIX PROCHAINES ANNÉES

A TRAVERS LES ENQUÊTES DE LA SOFRES

(Note moyenne)

graphique

Question : A l'aide de cette échelle, voulez-vous me dire comment vous évaluez le danger qu'une nouvelle guerre mondiale se produise dans les dix prochaines années ?

 

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

Sans

réponse

TOTAL 100 %

12

12

14

14

8

19

5

5

3

0

2

6

SEXE

                       

- Homme

15

14

14

15

7

18

6

4

2

0

1

4

- Femme

9

10

14

13

10

20

5

5

4

0

2

8

AGE

                       

- 18 à 24 ans

7

13

12

12

12

18

9

7

4

0

1

5

- 25 à 34 ans

11

11

14

13

9

20

8

3

3

1

3

4

- 35 à 49 ans

10

12

15

18

8

18

5

4

4

0

2

4

- 50 à 64 ans

14

14

14

12

5

21

3

6

3

0

1

7

- 65 ans et plus

15

9

14

12

10

20

4

4

1

0

1

10

profession du chef de ménage

                       

- Commerçant, artisan, industriel

8

16

14

16

9

19

3

6

3

0

2

4

- Cadre, profession intellectuelle

10

17

13

22

9

11

4

2

5

0

2

5

- Profession intermédiaire, employé

8

11

16

13

9

21

6

4

4

1

1

6

dont: - Profession intermédiaire

8

12

19

13

7

20

6

5

3

0

1

6

- Employé

9

9

13

13

10

22

6

4

6

1

2

5

- Ouvrier

13

7

14

14

8

20

7

6

3

1

3

4

- Inactif, retraité

15

13

12

12

8

20

4

4

2

0

1

9

préférence partisane

                       

- Gauche

13

13

15

15

8

19

4

5

3

0

0

5

dont: - Parti communiste

12

11

15

17

4

20

5

4

2

0

2

8

- Parti socialiste

13

13

15

15

9

18

4

5

3

0

0

5

- Écologistes

6

11

18

19

6

18

6

4

3

1

2

6

- Droite

10

14

13

13

8

20

7

4

3

1

2

5

dont : - U.D.F., D.L.

10

18

10

19

5

20

5

3

1

1

2

6

- R.P.R.

10

13

16

14

7

19

5

4

5

0

1

6

- R.P.F.

10

13

12

7

20

17

11

4

0

0

3

3

- Sans préférence partisane

15

8

12

11

10

19

5

4

4

0

3

9

niveau de diplômes

                       

- Sans diplôme

18

9

4

9

7

18

4

6

4

1

5

15

- Certificat d'études

14

10

15

9

9

23

6

3

2

0

2

7

- BEPC, CAP, BEP

13

7

16

14

6

23

6

6

3

0

2

4

- Baccalauréat

10

10

14

14

11

21

6

5

3

1

0

5

- Enseignement supérieur

7

20

15

19

9

13

5

3

3

0

1

5

catégorie d'agglomération

                       

- Moins de 2 000 habitants

12

11

11

16

9

21

6

4

2

1

1

6

- 2 000 à 20 000 habitants

17

10

17

9

9

18

4

5

3

0

4

4

- 20 000 à 100 000 habitants

11

11

13

15

9

20

4

5

3

0

1

8

- Plus de 100 000 habitants

11

14

15

13

9

15

6

5

4

0

1

7

- Agglomération parisienne

8

12

14

17

6

23

5

3

4

1

2

5

situation militaire (hommes)

                       

- A fait son service

16

14

15

15

7

17

6

4

1

0

0

5

- N'a pas fait son service

12

15

12

16

6

22

4

3

3

1

3

3

LA PROBABILITÉ D'UNE GUERRE MONDIALE

DANS LES DIX PROCHAINES ANNÉES

A TRAVERS LES ENQUÊTES DE LA SOFRES

 

NOTE MOYENNE

TOTAL %

33,9

   

SEXE

 

- Homme

30,9

- Femme

36,7

AGE

 

- 18 à 24 ans

37,4

- 25 à 34 ans

36,3

- 35 à 49 ans

34,1

- 50 à 64 ans

32,1

- 65 ans et plus

30,9

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

 

- Commerçant, artisan, industriel

34,2

- Cadre, profession intellectuelle

30,9

- Profession intermédiaire, employé

36,2

dont: - Profession intermédiaire

34,4

- Employé

38,7

- Ouvrier

36,6

- Inactif, retraité

31,5

PRÉFÉRENCE PARTISANE

 

- Gauche

31,4

dont: - Parti communiste

32,8

- Parti socialiste

31,4

- Écologistes

35,4

- Droite

34,8

dont : - U.D.F., D.L.

32,6

- R.P.R.

33,7

- R.P.F.

36,3

- Sans préférence partisane

35,9

NIVEAU DE DIPLÔMES

 

- Sans diplôme

37,0

- Certificat d'études

33,6

- BEPC, CAP, BEP

35,9

- Baccalauréat

34,5

- Enseignement supérieur

30,7

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

 

- Moins de 2 000 habitants

34,2

- 2 000 à 20 000 habitants

33,2

- 20 000 à 100 000 habitants

33,9

- Plus de 100 000 habitants

33,0

- Agglomération parisienne

35,5

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

 

- A fait son service

29,3

- N'a pas fait son service

34,1

   

Question : Parmi ces différentes menaces qui peuvent peser sur la France, quelles sont les trois ou quatre qui vous préoccupent le plus à l'heure actuelle ?

   

Rang

- La montée des extrémismes religieux dans les pays islamiques

64

1

- Les actes terroristes en France

41

2

- La prolifération nucléaire (le nombre de plus en plus grand de pays qui détiennent l'arme nucléaire)

40

3

- La situation en Russie

35

4

- Les risques de conflit en Europe

25

5

- La très forte instabilité de l'Afrique

19

6

- La situation dans les pays du Maghreb (Algérie, Maroc, Tunisie)

18

7

- La sécurité des approvisionnements de la France en pétrole et matières premières

14

8

- Sans opinion

4

 
 

% (1)

(1) Le total des pourcentages est supérieur à 100, les personnes interrogées ayant pu donner quatre réponses.

Question : Parmi ces différentes menaces qui peuvent peser sur la France, quelles sont les trois ou quatre qui vous préoccupent le plus à l'heure actuelle ?

 

La montée des extrémismes religieux dans les pays
islamiques

Les actes
terroristes
en France

La
prolifération nucléaire

La situation en Russie

Les risques
de conflit
en Europe

TOTAL % (1)

64

41

40

35

25

SEXE

         

- Homme

67

33

40

43

22

- Femme

61

49

40

28

28

AGE

         

- 18 à 24 ans

48

45

43

29

32

- 25 à 34 ans

61

49

36

31

28

- 35 à 49 ans

63

35

41

45

26

- 50 à 64 ans

70

42

43

34

27

- 65 ans et plus

71

40

38

30

16

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

         

- Commerçant, artisan, industriel

68

42

47

26

20

- Cadre, profession intellectuelle

73

27

41

49

20

- Profession intermédiaire, employé

61

43

46

35

32

dont: - Profession intermédiaire

67

40

45

43

28

- Employé

53

47

47

25

36

- Ouvrier

52

48

35

33

31

- Inactif, retraité

70

42

41

34

20

PRÉFÉRENCE PARTISANE

         

- Gauche

66

36

44

41

28

dont: - Parti communiste

76

29

40

35

40

- Parti socialiste

65

38

45

40

27

- Écologistes

62

44

54

43

24

- Droite

71

45

33

33

22

dont : - U.D.F., D.L.

77

49

31

31

19

- R.P.R.

69

48

29

34

25

- R.P.F.

71

31

44

40

15

- Sans préférence partisane

52

43

39

26

26

NIVEAU DE DIPLÔMES

         

- Sans diplôme

48

59

32

22

29

- Certificat d'études

69

47

38

32

23

- BEPC, CAP, BEP

56

43

42

31

31

- Baccalauréat

72

42

41

31

26

- Enseignement supérieur

74

30

43

48

19

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

         

- Moins de 2 000 habitants

55

42

36

34

22

- 2 000 à 20 000 habitants

66

36

42

36

27

- 20 000 à 100 000 habitants

60

48

40

38

28

- Plus de 100 000 habitants

69

40

43

37

24

- Agglomération parisienne

73

42

43

30

30

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

         

- A fait son service

68

32

38

43

22

- N'a pas fait son service

63

32

48

48

26

(1) Le total des pourcentages est supérieur à 100, les personnes interrogées ayant pu donner quatre réponses.

Question : Parmi ces différentes menaces qui peuvent peser sur la France, quelles sont les trois ou quatre qui vous préoccupent le plus à l'heure actuelle ?

(Suite du tableau)

La très forte instabilité de l'Afrique

La situation dans les pays du Maghreb

La sécurité des approvisionnements de
la France

Sans
opinion

TOTAL % (1)

19

18

14

4

SEXE

       

- Homme

22

19

15

3

- Femme

16

17

13

5

AGE

       

- 18 à 24 ans

12

18

19

7

- 25 à 34 ans

19

19

15

3

- 35 à 49 ans

16

20

14

3

- 50 à 64 ans

23

15

11

3

- 65 ans et plus

24

18

14

6

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

       

- Commerçant, artisan, industriel

14

14

11

6

- Cadre, profession intellectuelle

23

18

11

4

- Profession intermédiaire, employé

18

20

13

2

dont: - Profession intermédiaire

19

20

11

1

- Employé

17

20

16

3

- Ouvrier

13

22

18

4

- Inactif, retraité

25

15

14

5

PRÉFÉRENCE PARTISANE

       

- Gauche

19

18

14

3

dont: - Parti communiste

23

23

19

2

- Parti socialiste

18

17

14

4

- Écologistes

16

17

13

1

- Droite

23

20

14

2

dont : - U.D.F., D.L.

22

24

19

3

- R.P.R.

22

19

14

2

- R.P.F.

27

18

6

2

- Sans préférence partisane

16

15

17

8

NIVEAU DE DIPLÔMES

       

- Sans diplôme

10

13

22

7

- Certificat d'études

20

20

13

5

- BEPC, CAP, BEP

17

16

16

3

- Baccalauréat

16

20

6

4

- Enseignement supérieur

26

21

14

2

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

       

- Moins de 2 000 habitants

17

13

15

4

- 2 000 à 20 000 habitants

20

15

18

4

- 20 000 à 100 000 habitants

17

17

11

8

- Plus de 100 000 habitants

19

23

18

3

- Agglomération parisienne

26

21

6

2

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

       

- A fait son service

24

18

15

2

- N'a pas fait son service

21

20

14

4

(1) Le total des pourcentages est supérieur à 100, les personnes interrogées ayant pu donner quatre réponses.

Question : Pensez-vous que l'évolution de la situation internationale justifie une réduction progressive de nos dépenses militaires ou rend nécessaire un effort supplémentaire de la France en matière de dépenses militaires ? 

   

- Elle justifie une réduction progressive de nos dépenses
militaires

51

- Elle rend nécessaire un effort supplémentaire de la France
en matière de dépenses militaires

23

- Sans opinion

26

   
 

100 %

Question : Pensez-vous que l'évolution de la situation internationale justifie une réduction progressive de nos dépenses militaires ou rend nécessaire un effort supplémentaire de la France en matière de dépenses militaires ? 

 

Elle justifie une
réduction progressive de nos dépenses
militaires

Elle rend nécessaire un effort supplémentaire de la France en matière de dépenses militaires

Sans opinion

TOTAL 100 %

51

23

26

SEXE

     

- Homme

52

26

22

- Femme

50

21

29

AGE

     

- 18 à 24 ans

48

22

30

- 25 à 34 ans

49

25

26

- 35 à 49 ans

60

15

25

- 50 à 64 ans

49

25

26

- 65 ans et plus

44

31

25

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

     

- Commerçant, artisan, industriel

51

29

20

- Cadre, profession intellectuelle

55

10

35

- Profession intermédiaire, employé

55

24

21

dont: - Profession intermédiaire

56

21

23

- Employé

53

29

18

- Ouvrier

47

22

31

- Inactif, retraité

48

28

24

PRÉFÉRENCE PARTISANE

     

- Gauche

60

19

21

dont: - Parti communiste

67

17

16

- Parti socialiste

59

19

22

- Écologistes

60

19

21

- Droite

45

31

24

dont : - U.D.F., D.L.

48

31

21

- R.P.R.

49

26

25

- R.P.F.

28

45

27

- Sans préférence partisane

42

20

38

NIVEAU DE DIPLÔMES

     

- Sans diplôme

28

36

36

- Certificat d'études

52

26

22

- BEPC, CAP, BEP

50

25

25

- Baccalauréat

49

23

28

- Enseignement supérieur

59

17

24

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

     

- Moins de 2 000 habitants

49

23

28

- 2 000 à 20 000 habitants

51

30

19

- 20 000 à 100 000 habitants

50

20

30

- Plus de 100 000 habitants

54

23

23

- Agglomération parisienne

50

19

31

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

     

- A fait son service

52

26

22

- N'a pas fait son service

54

22

24

Question : Pensez-vous que l'évolution de la situation internationale justifie l'abandon de notre force de dissuasion nucléaire ou rend nécessaire le maintien de notre effort de dissuasion nucléaire ?

   

- Elle justifie l'abandon de notre force de dissuasion nucléaire

22

- Elle rend nécessaire le maintien de notre effort de dissuasion nucléaire

58

- Sans opinion

20

 

100 %

Question : Pensez-vous que l'évolution de la situation internationale justifie l'abandon de notre force de dissuasion nucléaire ou rend nécessaire le maintien de notre effort de dissuasion nucléaire ?

 

Elle justifie l'abandon de notre force de dissuasion nucléaire

Elle rend nécessaire le maintien de notre effort de
dissuasion nucléaire

Sans opinion

TOTAL 100 %

22

58

20

SEXE

     

- Homme

22

65

13

- Femme

21

52

27

AGE

     

- 18 à 24 ans

30

47

23

- 25 à 34 ans

20

56

24

- 35 à 49 ans

29

55

16

- 50 à 64 ans

16

67

17

- 65 ans et plus

16

61

23

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

     

- Commerçant, artisan, industriel

16

67

17

- Cadre, profession intellectuelle

31

51

18

- Profession intermédiaire, employé

26

56

18

dont: - Profession intermédiaire

26

58

16

- Employé

26

53

21

- Ouvrier

24

53

23

- Inactif, retraité

15

64

21

PRÉFÉRENCE PARTISANE

     

- Gauche

27

58

15

dont: - Parti communiste

27

60

13

- Parti socialiste

26

58

16

- Écologistes

26

59

15

- Droite

18

66

16

dont : - U.D.F., D.L.

15

71

14

- R.P.R.

22

58

20

- R.P.F.

5

84

11

- Sans préférence partisane

17

46

37

NIVEAU DE DIPLÔMES

     

- Sans diplôme

15

53

32

- Certificat d'études

22

55

23

- BEPC, CAP, BEP

23

57

20

- Baccalauréat

25

58

17

- Enseignement supérieur

21

64

15

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

     

- Moins de 2 000 habitants

27

51

22

- 2 000 à 20 000 habitants

21

59

20

- 20 000 à 100 000 habitants

19

62

19

- Plus de 100 000 habitants

22

60

18

- Agglomération parisienne

15

64

21

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

     

- A fait son service

22

67

11

- N'a pas fait son service

19

62

19

Question : Que pensez-vous de l'engagement militaire de la France dans des opérations extérieures, par exemple en Bosnie ou au Kosovo ?

     

graphique
- Approuve tout à fait

23

 
   

74

- Approuve plutôt

51

 
     

graphique
- Désapprouve plutôt

11

 
   

17

- Désapprouve tout à fait

6

 
     

- Sans opinion

 

9

   

100 %

Question : Que pensez-vous de l'engagement militaire de la France dans des opérations extérieures, par exemple en Bosnie ou au Kosovo ?

 

Approuve tout à fait

Approuve plutôt

Total
approuve

Désapprouve plutôt

Désapprouve tout à fait

Total
désapprouve

Sans opinion

TOTAL 100 %

23

51

74

11

6

17

9

SEXE

             

- Homme

25

51

75

12

8

20

5

- Femme

21

52

72

11

4

15

13

AGE

             

- 18 à 24 ans

28

50

78

11

2

13

9

- 25 à 34 ans

23

49

72

9

5

14

14

- 35 à 49 ans

23

53

76

12

5

17

7

- 50 à 64 ans

22

52

74

13

7

20

6

- 65 ans et plus

19

50

69

11

10

21

10

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

             

- Commerçant, artisan, industriel

25

52

77

14

2

16

7

- Cadre, profession intellectuelle

22

58

81

10

1

11

8

- Profession intermédiaire, employé

22

54

76

10

4

14

10

dont: - Profession intermédiaire

19

60

79

8

2

10

11

- Employé

25

47

72

14

5

19

9

- Ouvrier

25

44

69

13

8

20

11

- Inactif, retraité

22

49

71

11

9

20

9

PRÉFÉRENCE PARTISANE

             

- Gauche

26

50

76

12

7

19

5

dont: - Parti communiste

11

31

42

32

20

52

6

- Parti socialiste

28

52

80

10

4

14

6

- Écologistes

22

58

80

12

3

15

6

- Droite

23

51

74

11

7

18

8

dont : - U.D.F., D.L.

24

59

82

7

4

11

7

- R.P.R.

25

53

77

9

5

15

8

- R.P.F.

20

47

66

18

7

25

8

- Sans préférence partisane

17

50

67

11

4

15

18

NIVEAU DE DIPLÔMES

             

- Sans diplôme

17

46

63

11

7

19

18

- Certificat d'études

21

54

74

12

9

21

5

- BEPC, CAP, BEP

23

49

71

12

6

17

11

- Baccalauréat

19

56

76

8

7

15

10

- Enseignement supérieur

26

52

78

12

4

16

6

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

             

- Moins de 2 000 habitants

17

55

73

11

6

17

11

- 2 000 à 20 000 habitants

27

55

82

10

4

13

4

- 20 000 à 100 000 habitants

26

47

73

8

6

14

13

- Plus de 100 000 habitants

22

52

74

13

7

20

6

- Agglomération parisienne

25

40

65

13

8

21

14

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

             

- A fait son service

23

52

74

12

8

20

6

- N'a pas fait son service

27

50

77

10

8

18

5

Question : Pour assurer la sécurité de la France, laquelle de ces formules vous semble la meilleure ?

   

- Participer à une alliance militaire entre les pays d'Europe et les États-Unis, indépendante de la Russie

19

- Participer à une alliance militaire entre les pays d'Europe, mais indépendante des États-Unis et de la Russie

27

- Participer à une alliance militaire entre les pays d'Europe, y compris la Russie, mais indépendante des États-Unis

4

- Participer à une alliance militaire entre les pays d'Europe avec les États-Unis et la Russie

32

- Sans opinion

18

 

100 %

Question : Pour assurer la sécurité de la France, laquelle de ces formules vous semble la meilleure ?

 

Alliance militaire entre les pays d'Europe et les États-Unis, indépendante de la Russie

Alliance militaire entre les pays d'Europe, mais indépendante des États-Unis et de la Russie

Alliance militaire entre les pays d'Europe, y compris la Russie, mais indépendante des États-Unis

Alliance militaire entre les pays d'Europe avec les États-Unis et la Russie

Sans
opinion

TOTAL 100 %

19

27

4

32

18

SEXE

         

- Homme

20

34

5

30

11

- Femme

19

20

3

34

24

AGE

         

- 18 à 24 ans

17

27

6

33

17

- 25 à 34 ans

17

25

4

36

18

- 35 à 49 ans

19

29

3

34

15

- 50 à 64 ans

13

30

6

33

18

- 65 ans et plus

28

21

4

26

21

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

         

- Commerçant, artisan, industriel

21

29

1

36

13

- Cadre, profession intellectuelle

9

43

2

32

14

- Profession intermédiaire, employé

18

27

6

35

14

dont: - Profession intermédiaire

18

28

7

35

12

- Employé

19

25

4

35

17

- Ouvrier

22

19

3

32

24

- Inactif, retraité

21

25

5

30

19

PRÉFÉRENCE PARTISANE

         

- Gauche

17

32

5

34

12

dont: - Parti communiste

7

29

12

36

16

- Parti socialiste

19

32

4

33

12

- Écologistes

14

28

2

43

13

- Droite

25

22

5

33

15

dont : - U.D.F., D.L.

25

25

3

35

12

- R.P.R.

25

24

3

33

15

- R.P.F.

27

16

5

34

18

- Sans préférence partisane

16

23

4

24

33

NIVEAU DE DIPLÔMES

         

- Sans diplôme

12

20

0

24

44

- Certificat d'études

30

16

5

28

21

- BEPC, CAP, BEP

22

26

4

32

16

- Baccalauréat

21

23

5

32

19

- Enseignement supérieur

12

37

5

37

9

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

         

- Moins de 2 000 habitants

19

21

3

36

21

- 2 000 à 20 000 habitants

18

25

6

35

16

- 20 000 à 100 000 habitants

26

29

3

23

19

- Plus de 100 000 habitants

19

32

4

32

13

- Agglomération parisienne

14

26

8

32

20

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

         

- A fait son service

19

34

6

31

10

- N'a pas fait son service

21

34

1

30

14

Question : Pour chacun des cas suivants, estimez-vous qu'il justifie ou non d'envoyer des soldats français se battre à l'étranger ?

   

Oui

Non

Sans
opinion

- Porter assistance à une population en détresse

100 %


90


4


6

- Une agression contre un pays de l'Union européenne ou de l'Alliance atlantique (OTAN)

100 %



76



14



10

- Garantir la paix après la fin d'un conflit

100 %


75


16


9

- Une agression contre un pays avec lequel la France a signé des accords d'assistance (par exemple en Afrique)

100 %




72




17




11

- Contribuer à ramener la paix lors d'un conflit entre deux pays

100 %


60


27


13

- Une agression contre un pays qui n'a pas de traité d'alliance ou d'accord d'assistance avec la France

100 %




22




62




16

Question : Pour chacun des cas suivants, estimez-vous qu'il justifie ou non d'envoyer des soldats français se battre à l'étranger ?

- Porter assistance une population en détresse -

 

Oui

Non

Sans opinion

TOTAL 100 %

90

4

6

SEXE

     

- Homme

90

5

5

- Femme

89

4

7

AGE

     

- 18 à 24 ans

91

5

4

- 25 à 34 ans

89

4

7

- 35 à 49 ans

91

4

5

- 50 à 64 ans

89

7

4

- 65 ans et plus

88

3

9

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

     

- Commerçant, artisan, industriel

90

6

4

- Cadre, profession intellectuelle

93

2

5

- Profession intermédiaire, employé

90

4

6

dont: - Profession intermédiaire

92

3

5

- Employé

88

5

7

- Ouvrier

88

6

6

- Inactif, retraité

89

4

7

PRÉFÉRENCE PARTISANE

     

- Gauche

93

4

3

dont: - Parti communiste

86

9

5

- Parti socialiste

95

2

3

- Écologistes

96

1

3

- Droite

86

5

9

dont : - U.D.F., D.L.

85

5

10

- R.P.R.

88

3

9

- R.P.F.

90

4

6

- Sans préférence partisane

86

6

8

NIVEAU DE DIPLÔMES

     

- Sans diplôme

79

4

17

- Certificat d'études

90

4

6

- BEPC, CAP, BEP

90

5

5

- Baccalauréat

89

5

6

- Enseignement supérieur

91

4

5

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

     

- Moins de 2 000 habitants

90

4

6

- 2 000 à 20 000 habitants

96

2

2

- 20 000 à 100 000 habitants

89

5

6

- Plus de 100 000 habitants

86

7

7

- Agglomération parisienne

88

3

9

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

     

- A fait son service

89

5

6

- N'a pas fait son service

93

2

5

Question : Pour chacun des cas suivants, estimez-vous qu'il justifie ou non d'envoyer des soldats français se battre à l'étranger ?

- Une agression contre un pays de l'Union européenne

ou de l'Alliance atlantique (OTAN) -

 

Oui

Non

Sans opinion

TOTAL 100 %

76

14

10

       

SEXE

     

- Homme

81

12

7

- Femme

71

15

14

AGE

     

- 18 à 24 ans

89

4

7

- 25 à 34 ans

73

16

11

- 35 à 49 ans

76

14

10

- 50 à 64 ans

75

14

11

- 65 ans et plus

71

17

12

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

     

- Commerçant, artisan, industriel

84

11

5

- Cadre, profession intellectuelle

81

7

12

- Profession intermédiaire, employé

78

13

9

dont: - Profession intermédiaire

80

13

7

- Employé

76

12

12

- Ouvrier

69

20

11

- Inactif, retraité

74

14

12

PRÉFÉRENCE PARTISANE

     

- Gauche

75

15

10

dont: - Parti communiste

52

28

20

- Parti socialiste

79

13

8

- Écologistes

83

7

10

- Droite

81

11

8

dont : - U.D.F., D.L.

84

7

9

- R.P.R.

80

13

7

- R.P.F.

82

6

12

- Sans préférence partisane

66

18

16

NIVEAU DE DIPLÔMES

     

- Sans diplôme

65

20

15

- Certificat d'études

70

18

12

- BEPC, CAP, BEP

71

17

12

- Baccalauréat

81

12

7

- Enseignement supérieur

85

6

9

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

     

- Moins de 2 000 habitants

72

14

14

- 2 000 à 20 000 habitants

82

13

5

- 20 000 à 100 000 habitants

77

17

6

- Plus de 100 000 habitants

76

16

8

- Agglomération parisienne

73

6

21

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

     

- A fait son service

81

11

8

- N'a pas fait son service

79

14

7

Question : Pour chacun des cas suivants, estimez-vous qu'il justifie ou non d'envoyer des soldats français se battre à l'étranger ?

- Garantir la paix après la fin d'un conflit -

 

Oui

Non

Sans opinion

TOTAL 100 %

75

16

9

       

SEXE

     

- Homme

80

15

5

- Femme

71

18

11

AGE

     

- 18 à 24 ans

71

22

7

- 25 à 34 ans

69

22

9

- 35 à 49 ans

81

13

6

- 50 à 64 ans

77

14

9

- 65 ans et plus

75

15

10

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

     

- Commerçant, artisan, industriel

73

20

7

- Cadre, profession intellectuelle

78

14

8

- Profession intermédiaire, employé

77

16

7

dont: - Profession intermédiaire

77

15

8

- Employé

77

18

5

- Ouvrier

72

19

9

- Inactif, retraité

75

15

10

PRÉFÉRENCE PARTISANE

     

- Gauche

81

14

5

dont: - Parti communiste

65

27

8

- Parti socialiste

84

11

5

- Écologistes

77

16

7

- Droite

75

16

9

dont : - U.D.F., D.L.

74

15

11

- R.P.R.

78

14

8

- R.P.F.

75

18

7

- Sans préférence partisane

66

19

15

NIVEAU DE DIPLÔMES

     

- Sans diplôme

65

18

17

- Certificat d'études

81

11

8

- BEPC, CAP, BEP

76

18

6

- Baccalauréat

72

18

10

- Enseignement supérieur

76

16

8

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

     

- Moins de 2 000 habitants

76

15

9

- 2 .000 à 20 000 habitants

82

14

4

- 20 000 à 100 000 habitants

76

17

7

- Plus de 100 000 habitants

73

20

7

- Agglomération parisienne

70

15

15

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

     

- A fait son service

82

13

5

- N'a pas fait son service

76

15

9

Question : Pour chacun des cas suivants, estimez-vous qu'il justifie ou non d'envoyer des soldats français se battre à l'étranger ?

- Une agression contre un pays avec lequel la France a signé des accords d'assistance (par exemple en Afrique) -

 

Oui

Non

Sans opinion

TOTAL 100 %

72

17

11

SEXE

     

- Homme

72

19

9

- Femme

73

14

13

AGE

     

- 18 à 24 ans

83

9

8

- 25 à 34 ans

75

14

11

- 35 à 49 ans

71

16

13

- 50 à 64 ans

70

20

10

- 65 ans et plus

68

20

12

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

     

- Commerçant, artisan, industriel

78

17

5

- Cadre, profession intellectuelle

69

15

16

- Profession intermédiaire, employé

75

13

12

dont: - Profession intermédiaire

74

15

11

- Employé

76

11

13

- Ouvrier

71

19

10

- Inactif, retraité

70

18

12

PRÉFÉRENCE PARTISANE

     

- Gauche

72

18

10

dont: - Parti communiste

53

33

14

- Parti socialiste

75

15

10

- Écologistes

80

9

11

- Droite

74

17

9

dont : - U.D.F., D.L.

72

15

13

- R.P.R.

77

14

9

- R.P.F.

76

17

7

- Sans préférence partisane

67

17

16

NIVEAU DE DIPLÔMES

     

- Sans diplôme

64

17

19

- Certificat d'études

69

18

13

- BEPC, CAP, BEP

72

18

10

- Baccalauréat

75

17

8

- Enseignement supérieur

76

13

11

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

     

- Moins de 2 000 habitants

74

15

11

- 2 000 à 20 000 habitants

75

17

8

- 20 000 à 100 000 habitants

76

15

9

- Plus de 100 000 habitants

72

19

9

- Agglomération parisienne

62

15

23

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

     

- A fait son service

70

20

10

- N'a pas fait son service

75

14

11

Question : Pour chacun des cas suivants, estimez-vous qu'il justifie ou non d'envoyer des soldats français se battre à l'étranger ?

- Contribuer à ramener la paix lors d'un conflit entre deux pays -

 

Oui

Non

Sans opinion

TOTAL 100 %

60

27

13

       

SEXE

     

- Homme

61

28

11

- Femme

59

25

16

AGE

     

- 18 à 24 ans

67

22

11

- 25 à 34 ans

58

30

12

- 35 à 49 ans

65

24

11

- 50 à 64 ans

60

27

13

- 65 ans et plus

52

29

19

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

     

- Commerçant, artisan, industriel

69

24

7

- Cadre, profession intellectuelle

62

23

15

- Profession intermédiaire, employé

60

27

13

dont: - Profession intermédiaire

61

26

13

- Employé

59

27

14

- Ouvrier

62

28

10

- Inactif, retraité

57

26

17

PRÉFÉRENCE PARTISANE

     

- Gauche

65

25

10

dont: - Parti communiste

49

34

17

- Parti socialiste

67

24

9

- Écologistes

60

28

12

- Droite

58

29

13

dont : - U.D.F., D.L.

57

26

17

- R.P.R.

64

25

11

- R.P.F.

45

39

16

- Sans préférence partisane

56

25

19

NIVEAU DE DIPLÔMES

     

- Sans diplôme

50

33

17

- Certificat d'études

61

24

15

- BEPC, CAP, BEP

63

27

10

- Baccalauréat

63

22

15

- Enseignement supérieur

58

28

14

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

     

- Moins de 2 000 habitants

59

30

11

- 2 000 à 20 000 habitants

68

24

8

- 20 000 à 100 000 habitants

61

28

11

- Plus de 100 000 habitants

58

30

12

- Agglomération parisienne

56

17

27

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

     

- A fait son service

61

28

11

- N'a pas fait son service

59

31

10

Question : Pour chacun des cas suivants, estimez-vous qu'il justifie ou non d'envoyer des soldats français se battre à l'étranger ?

- Une agression contre un pays qui n'a pas de traité d'alliance
ou d'accord d'assistance avec la France -

 

Oui

Non

Sans opinion

TOTAL 100 %

22

62

16

       

SEXE

     

- Homme

22

64

14

- Femme

23

59

18

AGE

     

- 18 à 24 ans

39

51

10

- 25 à 34 ans

32

53

15

- 35 à 49 ans

24

61

15

- 50 à 64 ans

12

66

22

- 65 ans et plus

13

72

15

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

     

- Commerçant, artisan, industriel

29

60

11

- Cadre, profession intellectuelle

29

50

21

- Profession intermédiaire, employé

24

60

16

dont: - Profession intermédiaire

24

60

16

- Employé

23

60

17

- Ouvrier

26

62

12

- Inactif, retraité

15

68

17

PRÉFÉRENCE PARTISANE

     

- Gauche

26

61

13

dont: - Parti communiste

18

68

14

- Parti socialiste

26

61

13

- Écologistes

27

53

20

- Droite

19

65

16

dont : - U.D.F., D.L.

22

62

16

- R.P.R.

22

63

15

- R.P.F.

7

73

20

- Sans préférence partisane

19

62

19

NIVEAU DE DIPLÔMES

     

- Sans diplôme

14

66

20

- Certificat d'études

19

66

15

- BEPC, CAP, BEP

22

63

15

- Baccalauréat

24

62

14

- Enseignement supérieur

27

56

17

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

     

- Moins de 2 000 habitants

23

62

15

- 2 000 à 20 000 habitants

25

62

13

- 20 000 à 100 000 habitants

20

62

18

- Plus de 100 000 habitants

20

69

11

- Agglomération parisienne

23

47

30

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

     

- A fait son service

21

65

14

- N'a pas fait son service

23

62

15

Question : Que pensez-vous de l'achat de matériels militaires aux États-Unis pour équiper l'armée française ?

- J'y suis opposé dans tous les cas

38

- J'y suis favorable si le matériel est aussi performant et moins coûteux

25

- J'y suis favorable si le matériel est plus performant

20

- Sans opinion

17

 

100 %

Question : Que pensez-vous de l'achat de matériels militaires aux États-Unis pour équiper l'armée française ?

 

J'y suis opposé dans tous
les cas

J'y suis favorable si le matériel est aussi performant et moins coûteux

J'y suis favorable si le matériel est plus performant

Sans opinion

TOTAL 100 %

38

25

20

17

SEXE

       

- Homme

46

27

19

8

- Femme

31

24

21

24

AGE

       

- 18 à 24 ans

27

34

26

13

- 25 à 34 ans

31

32

19

18

- 35 à 49 ans

39

23

23

15

- 50 à 64 ans

48

18

18

16

- 65 ans et plus

41

23

17

19

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

       

- Commerçant, artisan, industriel

27

29

32

12

- Cadre, profession intellectuelle

39

24

21

16

- Profession intermédiaire, employé

37

27

21

15

dont: - Profession intermédiaire

34

28

22

16

- Employé

41

26

19

14

- Ouvrier

36

26

21

17

- Inactif, retraité

43

22

17

18

PRÉFÉRENCE PARTISANE

       

- Gauche

45

25

17

13

dont: - Parti communiste

59

13

14

14

- Parti socialiste

43

27

17

13

- Écologistes

40

26

17

17

- Droite

31

31

23

15

dont : - U.D.F., D.L.

25

32

32

11

- R.P.R.

30

32

21

17

- R.P.F.

35

29

22

14

- Sans préférence partisane

37

16

23

24

NIVEAU DE DIPLÔMES

       

- Sans diplôme

29

22

23

26

- Certificat d'études

47

17

17

19

- BEPC, CAP, BEP

40

28

19

13

- Baccalauréat

33

23

23

21

- Enseignement supérieur

36

28

21

15

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

       

- Moins de 2 000 habitants

35

23

22

20

- 2 000 à 20 000 habitants

42

20

25

13

- 20 000 à 100 000 habitants

41

27

16

16

- Plus de 100 000 habitants

35

34

18

13

- Agglomération parisienne

44

17

19

20

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

       

- A fait son service

48

24

20

8

- N'a pas fait son service

42

26

21

11

II. - LA DÉFENSE EUROPÉENNE COMMUNE

Question : Souhaitez-vous que dans un avenir proche : 

   

- Il y ait une défense européenne commune de l'Union européenne décidée par les quinze Etats membres

59

- Que chaque Etat conserve sa propre politique de défense

29

- Sans opinion

12

 

100 %

Question : Souhaitez-vous que dans un avenir proche : 

 

Il y ait une défense européenne commune de l'Union européenne décidée par les quinze Etats membres

Que chaque Etat conserve sa propre politique de défense

Sans opinion

TOTAL 100 %

59

29

12

SEXE

     

- Homme

66

26

8

- Femme

53

32

15

AGE

     

- 18 à 24 ans

66

23

11

- 25 à 34 ans

58

33

9

- 35 à 49 ans

60

31

9

- 50 à 64 ans

58

26

16

- 65 ans et plus

57

30

13

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

     

- Commerçant, artisan, industriel

64

29

7

- Cadre, profession intellectuelle

71

19

10

- Profession intermédiaire, employé

58

31

11

dont: - Profession intermédiaire

61

28

11

- Employé

54

34

12

- Ouvrier

50

37

13

- Inactif, retraité

61

26

13

PRÉFÉRENCE PARTISANE

     

- Gauche

63

28

9

dont: - Parti communiste

43

45

12

- Parti socialiste

67

26

7

- Écologistes

74

17

9

- Droite

58

31

11

dont : - U.D.F., D.L.

66

22

12

- R.P.R.

58

31

11

- R.P.F.

50

39

11

- Sans préférence partisane

49

33

18

NIVEAU DE DIPLÔMES

     

- Sans diplôme

42

36

22

- Certificat d'études

49

35

16

- BEPC, CAP, BEP

53

36

11

- Baccalauréat

68

23

9

- Enseignement supérieur

75

18

7

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

     

- Moins de 2 000 habitants

57

30

13

- 2 000 à 20 000 habitants

60

30

10

- 20 000 à 100 000 habitants

56

32

12

- Plus de 100 000 habitants

63

28

9

- Agglomération parisienne

60

26

14

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

     

- A fait son service

66

27

7

- N'a pas fait son service

63

27

10

Question : Souhaitez-vous dans un avenir proche : 

   

- Une politique commune en matière d'armement décidée par les quinze Etats membres

52

- Que chaque Etat conserve ses équipements en matière d'armement

34

- Sans opinion

14

 

100 %

Question : Souhaitez-vous dans un avenir proche : 

 

Une politique commune en matière d'armement décidée par les quinze États membres

Que chaque Etat conserve ses équipements en matière d'armement

Sans opinion

TOTAL 100 %

52

34

14

SEXE

     

- Homme

58

35

7

- Femme

47

34

19

AGE

     

- 18 à 24 ans

54

32

14

- 25 à 34 ans

49

39

12

- 35 à 49 ans

54

36

10

- 50 à 64 ans

52

33

15

- 65 ans et plus

52

31

17

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

     

- Commerçant, artisan, industriel

57

32

11

- Cadre, profession intellectuelle

67

23

10

- Profession intermédiaire, employé

48

38

14

dont: - Profession intermédiaire

47

37

16

- Employé

50

38

12

- Ouvrier

45

41

14

- Inactif, retraité

55

31

14

PRÉFÉRENCE PARTISANE

     

- Gauche

56

34

10

dont: - Parti communiste

38

54

8

- Parti socialiste

59

31

10

- Écologistes

63

24

13

- Droite

53

36

11

dont : - U.D.F., D.L.

69

23

8

- R.P.R.

53

34

13

- R.P.F.

37

52

11

- Sans préférence partisane

41

37

22

NIVEAU DE DIPLÔMES

     

- Sans diplôme

35

37

28

- Certificat d'études

46

37

17

- BEPC, CAP, BEP

46

41

13

- Baccalauréat

65

25

10

- Enseignement supérieur

64

27

9

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

     

- Moins de 2 000 habitants

49

34

17

- 2 000 à 20 000 habitants

55

34

11

- 20 000 à 100 000 habitants

53

35

12

- Plus de 100 000 habitants

53

38

9

- Agglomération parisienne

55

27

18

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

     

- A fait son service

61

34

5

- N'a pas fait son service

51

39

10

Question : Quel serait le principal avantage selon vous d'une politique d'armement commune avec les autres pays de l'Union européenne ? 

   

Rang

- La mise en commun de techniques sophistiquées capables de faire contrepoids aux autres grandes puissances

36

1

- La mise en _uvre d'un projet en commun concret dans l'Union européenne

25

2

- La baisse du budget consacré aux équipements militaires dans chaque pays

24

3

- Sans opinion

15

 
 

100 %

 

Question : Quel serait le principal avantage selon vous d'une politique d'armement commune avec les autres pays de l'Union européenne ? 

 

La mise en commun de techniques
sophistiquées

La mise en
_uvre d'un projet en commun concret dans l'Union européenne

La baisse du budget consacré aux équipements militaires dans chaque pays

Sans opinion

TOTAL 100 %

36

25

24

15

SEXE

       

- Homme

38

24

29

9

- Femme

33

26

21

20

AGE

       

- 18 à 24 ans

44

27

20

9

- 25 à 34 ans

31

27

28

14

- 35 à 49 ans

33

27

29

11

- 50 à 64 ans

41

24

21

14

- 65 ans et plus

34

20

22

24

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

       

- Commerçant, artisan, industriel

42

16

25

17

- Cadre, profession intellectuelle

40

29

25

6

- Profession intermédiaire, employé

34

26

28

12

dont: - Profession intermédiaire

35

25

30

10

- Employé

32

28

26

14

- Ouvrier

28

28

26

18

- Inactif, retraité

38

23

21

18

PRÉFÉRENCE PARTISANE

       

- Gauche

30

33

27

10

dont: - Parti communiste

23

30

35

12

- Parti socialiste

31

34

26

9

- Écologistes

49

26

19

6

- Droite

45

21

21

13

dont : - U.D.F., D.L.

41

26

23

10

- R.P.R.

44

21

19

16

- R.P.F.

51

17

20

12

- Sans préférence partisane

26

19

28

27

NIVEAU DE DIPLÔMES

       

- Sans diplôme

32

15

22

31

- Certificat d'études

32

20

23

25

- BEPC, CAP, BEP

31

28

26

15

- Baccalauréat

41

23

30

6

- Enseignement supérieur

42

28

23

7

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

       

- Moins de 2 000 habitants

33

23

27

17

- 2 000 à 20 000 habitants

37

30

16

17

- 20 000 à 100 000 habitants

31

22

33

14

- Plus de 100 000 habitants

36

26

26

12

- Agglomération parisienne

42

25

20

13

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

       

- A fait son service

38

24

30

8

- N'a pas fait son service

35

26

28

11

SOUHAIT EN MATIÈRE

D'ARMEMENT

       

- Politique commune

42

29

25

4

- Indépendance

32

25

27

16

Question : S'il y a dans l'avenir une politique de défense commune de l'Union européenne, qui doit prendre la décision d'engager les forces armées ? 

   

- Le Conseil européen composé des chefs d'Etat et de Gouvernement

47

- La Commission européenne

9

- Le Parlement européen

13

- Une Assemblée composée de délégations des Parlements nationaux

11

- Sans opinion

20

 

100 %

Question : S'il y a dans l'avenir une politique de défense commune de l'Union européenne, qui doit prendre la décision d'engager les forces armées ? 

 

Le Conseil européen composé des chefs d'Etat et de
Gou-vernement

La
Commission européenne

Le Parlement européen

Une Assemblée composée de délégations des Parlements nationaux

Sans
opinion

TOTAL 100 %

47

9

13

11

20

SEXE

         

- Homme

52

10

14

11

13

- Femme

43

8

12

11

26

AGE

         

- 18 à 24 ans

51

12

11

8

18

- 25 à 34 ans

47

7

10

17

19

- 35 à 49 ans

44

11

16

11

18

- 50 à 64 ans

49

6

16

11

18

- 65 ans et plus

47

7

10

9

27

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

         

- Commerçant, artisan, industriel

48

9

17

7

19

- Cadre, profession intellectuelle

54

8

12

10

16

- Profession intermédiaire, employé

45

9

14

15

17

dont: - Profession intermédiaire

49

5

14

12

20

- Employé

40

13

14

19

14

- Ouvrier

45

10

14

10

21

- Inactif, retraité

47

7

13

10

23

PRÉFÉRENCE PARTISANE

         

- Gauche

46

10

15

14

15

dont: - Parti communiste

23

8

28

31

10

- Parti socialiste

50

10

13

11

16

- Écologistes

45

14

15

9

17

- Droite

55

7

11

11

16

dont : - U.D.F., D.L.

59

9

13

9

10

- R.P.R.

58

8

9

7

18

- R.P.F.

51

2

12

23

12

- Sans préférence partisane

36

7

12

9

36

NIVEAU DE DIPLÔMES

         

- Sans diplôme

32

9

13

11

35

- Certificat d'études

40

9

14

9

28

- BEPC, CAP, BEP

45

11

13

13

18

- Baccalauréat

52

5

15

7

21

- Enseignement supérieur

55

7

13

12

13

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

         

- Moins de 2 000 habitants

50

8

10

10

22

- 2 000 à 20 000 habitants

43

9

14

16

18

- 20 000 à 100 000 habitants

47

6

13

9

25

- Plus de 100 000 habitants

49

12

16

8

15

- Agglomération parisienne

40

5

13

18

24

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

         

- A fait son service

52

9

15

10

14

- N'a pas fait son service

48

11

11

15

15

III. - LE RÔLE DU PARLEMENT EN MATIÈRE DE DÉFENSE

Question : A vos yeux, qui est le chef des Armées en France ?

   

Rang

- Le Président de la République

70

1

- Le Premier ministre

3

4

- Le Ministre de la Défense

12

2

- Le chef d'État-major des Armées

8

3

- Sans opinion

7

 
 

100 %

 

Question : A vos yeux, qui est le chef des Armées en France ?

 

Le Président de la Répu-blique

Le Premier ministre

Le Ministre de la Défense

Le chef d'état-major des Armées

Sans
opinion

TOTAL 100 %

70

3

12

8

7

SEXE

         

- Homme

80

2

10

6

2

- Femme

61

3

14

11

11

AGE

         

- 18 à 24 ans

59

4

13

15

9

- 25 à 34 ans

65

5

8

15

7

- 35 à 49 ans

72

3

13

6

6

- 50 à 64 ans

75

2

12

4

7

- 65 ans et plus

72

2

13

5

8

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

         

- Commerçant, artisan, industriel

70

0

14

6

10

- Cadre, profession intellectuelle

72

5

9

8

6

- Profession intermédiaire, employé

71

3

13

6

7

dont: - Profession intermédiaire

77

2

12

3

6

- Employé

62

4

15

11

8

- Ouvrier

62

3

10

16

9

- Inactif, retraité

73

3

13

5

6

PRÉFÉRENCE PARTISANE

         

- Gauche

74

3

13

7

3

dont: - Parti communiste

71

2

16

11

0

- Parti socialiste

74

3

13

7

3

- Écologistes

72

6

7

7

8

- Droite

73

2

11

7

7

dont : - U.D.F., D.L.

77

3

7

6

7

- R.P.R.

68

3

14

6

9

- R.P.F.

80

0

11

7

2

- Sans préférence partisane

58

2

13

13

14

NIVEAU DE DIPLÔMES

         

- Sans diplôme

56

5

16

13

10

- Certificat d'études

67

1

17

6

9

- BEPC, CAP, BEP

67

3

13

9

8

- Baccalauréat

72

3

12

6

7

- Enseignement supérieur

78

4

7

7

4

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

         

- Moins de 2 000 habitants

68

2

13

7

10

- 2 000 à 20 000 habitants

70

2

10

11

7

- 20 000 à 100 000 habitants

70

4

7

9

10

- Plus de 100 000 habitants

71

3

13

9

4

- Agglomération parisienne

72

4

14

6

4

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

         

- A fait son service

83

2

9

4

2

- N'a pas fait son service

75

5

13

5

2

Question : D'après ce que vous savez, qui décide du montant du budget militaire ?

   

Rang

- Le Président de la République

17

3

- Le Premier ministre

19

2

- Le Ministre de la Défense

16

4

- L'Assemblée nationale

32

1

- Sans opinion

16

 
     
 

100 %

 

Question : D'après ce que vous savez, qui décide du montant du budget militaire ?

 

Le Président de la Répu-blique

Le Premier ministre

Le Ministre de la Défense

L'Assem-blée nationale

Sans
opinion

TOTAL 100 %

17

19

16

32

16

SEXE

         

- Homme

13

23

13

41

10

- Femme

20

15

20

24

21

AGE

         

- 18 à 24 ans

18

11

18

30

23

- 25 à 34 ans

22

19

16

26

17

- 35 à 49 ans

15

21

17

35

12

- 50 à 64 ans

13

22

12

37

16

- 65 ans et plus

17

17

19

31

16

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

         

- Commerçant, artisan, industriel

18

19

11

41

11

- Cadre, profession intellectuelle

8

27

12

41

12

- Profession intermédiaire, employé

19

22

15

26

18

dont: - Profession intermédiaire

18

22

13

30

17

- Employé

20

22

19

21

18

- Ouvrier

21

14

22

29

14

- Inactif, retraité

15

19

16

34

16

PRÉFÉRENCE PARTISANE

         

- Gauche

17

21

18

33

11

dont: - Parti communiste

22

17

16

41

4

- Parti socialiste

15

21

20

32

12

- Écologistes

18

22

15

31

14

- Droite

14

19

17

34

16

dont : - U.D.F., D.L.

14

24

18

32

12

- R.P.R.

12

17

19

33

19

- R.P.F.

16

25

9

42

8

- Sans préférence partisane

21

13

13

29

24

NIVEAU DE DIPLÔMES

         

- Sans diplôme

23

18

13

22

24

- Certificat d'études

20

14

23

25

18

- BEPC, CAP, BEP

17

18

19

31

15

- Baccalauréat

14

18

15

35

18

- Enseignement supérieur

12

24

11

41

12

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

         

- Moins de 2 000 habitants

18

15

15

29

23

- 2 000 à 20 000 habitants

16

12

27

34

11

- 20 000 à 100 000 habitants

19

18

18

25

20

- Plus de 100 000 habitants

16

20

16

38

10

- Agglomération parisienne

16

32

8

31

13

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

         

- A fait son service

12

24

14

42

8

- N'a pas fait son service

15

26

8

38

13

Question : En cas d'agression contre le territoire national ou contre les intérêts vitaux de la France, comment devrait être pris, selon vous, l'engagement des forces armées ?

   

- Par une décision du Président de la République

42

- Par un vote du Parlement

48

- Sans opinion

10

   
 

100 %

Question : En cas d'agression contre le territoire national ou contre les intérêts vitaux de la France, comment devrait être pris, selon vous, l'engagement des forces armées ?

 

Par une décision du Président de la République

Par un vote du Parlement

Sans opinion

TOTAL 100 %

42

48

10

SEXE

     

- Homme

49

46

5

- Femme

36

49

15

AGE

     

- 18 à 24 ans

42

48

10

- 25 à 34 ans

40

47

13

- 35 à 49 ans

45

48

7

- 50 à 64 ans

36

55

9

- 65 ans et plus

46

39

15

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

     

- Commerçant, artisan, industriel

50

39

11

- Cadre, profession intellectuelle

30

60

10

- Profession intermédiaire, employé

40

51

9

dont: - Profession intermédiaire

39

53

8

- Employé

41

48

11

- Ouvrier

46

45

9

- Inactif, retraité

43

44

13

PRÉFÉRENCE PARTISANE

     

- Gauche

31

61

8

dont: - Parti communiste

24

71

5

- Parti socialiste

33

59

8

- Écologistes

38

57

5

- Droite

56

34

10

dont : - U.D.F., D.L.

56

39

5

- R.P.R.

57

29

14

- R.P.F.

52

43

5

- Sans préférence partisane

43

40

17

NIVEAU DE DIPLÔMES

     

- Sans diplôme

44

37

19

- Certificat d'études

49

36

15

- BEPC, CAP, BEP

41

48

11

- Baccalauréat

45

47

8

- Enseignement supérieur

39

56

5

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

     

- Moins de 2 000 habitants

41

43

16

- 2 000 à 20 000 habitants

46

47

7

- 20 000 à 100 000 habitants

40

51

9

- Plus de 100 000 habitants

45

50

5

- Agglomération parisienne

38

47

15

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

     

- A fait son service

51

45

4

- N'a pas fait son service

47

46

7

Question : En matière de défense, estimez-vous que l'Assemblée nationale joue un rôle très important, plutôt important, peu important ou pas important du tout ?

     

graphique
- Très important

8

 
   

42

- Plutôt important

34

 
     

graphique
- Peu important

30

 
   

37

- Pas important du tout

7

 
     

- Sans opinion

 

21

   

100 %

Question : En matière de défense, estimez-vous que l'Assemblée nationale joue un rôle très important, plutôt important, peu important ou pas important du tout ?

 

Très important

Plutôt
important

Total
important

Peu
important

Pas
important du tout

Total pas important

Sans
opinion

TOTAL 100 %

8

34

42

30

7

37

21

SEXE

             

- Homme

10

35

45

34

8

42

13

- Femme

5

34

40

27

6

33

27

AGE

             

- 18 à 24 ans

8

32

40

28

7

35

25

- 25 à 34 ans

5

29

34

39

6

44

22

- 35 à 49 ans

8

35

43

32

8

40

17

- 50 à 64 ans

6

37

43

35

6

41

16

- 65 ans et plus

12

39

51

18

7

24

25

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

             

- Commerçant, artisan, industriel

8

35

44

31

9

40

16

- Cadre, profession intellectuelle

7

31

38

35

8

42

20

- Profession intermédiaire, employé

5

34

40

33

7

40

21

dont: - Profession intermédiaire

4

38

41

33

9

42

17

- Employé

8

29

37

32

4

36

27

- Ouvrier

8

32

40

32

8

39

20

- Inactif, retraité

9

38

47

25

6

31

21

PRÉFÉRENCE PARTISANE

             

- Gauche

10

36

46

34

6

40

13

dont: - Parti communiste

12

30

42

43

11

54

4

- Parti socialiste

9

40

49

32

5

37

14

- Écologistes

6

38

44

37

6

43

13

- Droite

8

35

43

29

8

37

21

dont : - U.D.F., D.L.

11

36

47

29

6

35

17

- R.P.R.

5

33

39

29

6

35

26

- R.P.F.

7

38

45

28

18

46

9

- Sans préférence partisane

5

30

35

24

7

31

35

NIVEAU DE DIPLÔMES

             

- Sans diplôme

15

28

42

17

4

21

37

- Certificat d'études

10

36

46

27

3

31

23

- BEPC, CAP, BEP

7

37

45

29

8

37

18

- Baccalauréat

3

36

39

36

6

42

19

- Enseignement supérieur

6

32

38

35

9

45

17

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

             

- Moins de 2 000 habitants

8

39

47

25

7

32

21

- 2 000 à 20 000 habitants

3

39

42

35

9

44

14

- 20 000 à 100 000 habitants

7

30

36

33

4

36

27

- Plus de 100 000 habitants

10

32

41

34

8

41

17

- Agglomération parisienne

9

31

41

28

6

33

26

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

             

- A fait son service

9

36

45

36

7

43

13

- N'a pas fait son service

15

34

48

28

10

38

14

Question : - D'une manière générale, en cas d'engagement des troupes françaises à l'extérieur du territoire national, comment le Parlement devrait-il être consulté ? 

- Plus précisément, pour engager des troupes françaises à l'extérieur du territoire national dans le cadre d'une mission humanitaire ou d'une opération de maintien de la paix, comment le Parlement devrait-il être consulté sur les actions à mener ? 

 

Consulter le Parlement pour engager des troupes françaises à l'extérieur du territoire

Consulter le Parlement pour engager des troupes françaises dans le cadre d'une mission humanitaire ou d'une opération de maintien de la paix

- Il faut que le Parlement soit informé

27

27

- Il faut que le Parlement émette un avis sur la nature de l'engagement

22

26

- Il faut que le Parlement vote l'autorisation d'engager les troupes

35

26

- Il n'est pas nécessaire de consulter le Parlement

4

8

- Sans opinion

12

13

 

100 %

100 %

Question : D'une manière générale, en cas d'engagement des troupes françaises à l'extérieur du territoire national, comment le Parlement devrait-il être consulté ? 

 

Il faut que le Parlement soit informé

Il faut que le Parlement émette un avis sur la nature de l'enga-gement

Il faut que le
Parlement vote l'autori-sation d'engager les troupes

Il n'est pas nécessaire de consulter le Parlement

Sans
opinion

TOTAL 100 %

27

22

35

4

12

SEXE

         

- Homme

31

23

38

3

5

- Femme

23

22

32

4

19

AGE

         

- 18 à 24 ans

21

27

35

5

12

- 25 à 34 ans

24

23

33

5

15

- 35 à 49 ans

29

25

33

3

10

- 50 à 64 ans

23

20

42

4

11

- 65 ans et plus

34

18

31

4

13

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

         

- Commerçant, artisan, industriel

14

33

37

4

12

- Cadre, profession intellectuelle

24

20

46

2

8

- Profession intermédiaire, employé

24

24

34

5

13

dont: - Profession intermédiaire

24

25

38

4

9

- Employé

25

23

29

5

18

- Ouvrier

30

20

33

5

12

- Inactif, retraité

30

22

32

3

13

PRÉFÉRENCE PARTISANE

         

- Gauche

28

22

41

2

7

dont: - Parti communiste

17

18

57

0

8

- Parti socialiste

29

23

37

3

8

- Écologistes

21

31

37

4

7

- Droite

29

26

27

5

13

dont : - U.D.F., D.L.

32

25

29

5

9

- R.P.R.

29

28

23

4

16

- R.P.F.

25

24

36

8

7

- Sans préférence partisane

25

16

34

4

21

NIVEAU DE DIPLÔMES

         

- Sans diplôme

23

14

34

3

26

- Certificat d'études

35

21

22

5

17

- BEPC, CAP, BEP

28

21

35

4

12

- Baccalauréat

28

25

35

4

8

- Enseignement supérieur

22

27

42

3

6

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

         

- Moins de 2 000 habitants

30

18

34

3

15

- 2 000 à 20 000 habitants

30

24

34

2

10

- 20 000 à 100 000 habitants

26

20

35

6

13

- Plus de 100 000 habitants

25

27

35

5

8

- Agglomération parisienne

23

25

36

2

14

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

         

- A fait son service

33

21

39

3

4

- N'a pas fait son service

25

28

36

4

7

Question : Plus précisément, pour engager des troupes françaises à l'extérieur du territoire national dans le cadre d'une mission humanitaire ou d'une opération de maintien de la paix, comment le Parlement devrait-il être consulté sur les actions à mener ?

 

Il faut que le Parlement soit informé

Il faut que le Parlement émette un avis sur la nature de l'enga-gement

Il faut que le Parlement vote l'autori-sation d'engager les troupes

Il n'est pas nécessaire de consulter le Parlement

Sans
opinion

TOTAL 100 %

27

26

26

8

13

           

SEXE

         

- Homme

31

27

30

6

6

- Femme

23

27

22

9

19

AGE

         

- 18 à 24 ans

23

27

30

6

14

- 25 à 34 ans

23

27

24

9

17

- 35 à 49 ans

31

27

25

6

11

- 50 à 64 ans

24

28

28

9

11

- 65 ans et plus

30

23

25

8

14

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

         

- Commerçant, artisan, industriel

14

33

28

9

16

- Cadre, profession intellectuelle

34

29

26

4

7

- Profession intermédiaire, employé

24

27

29

7

13

dont: - Profession intermédiaire

23

31

29

7

10

- Employé

25

23

29

7

16

- Ouvrier

32

23

22

8

15

- Inactif, retraité

26

25

26

9

14

PRÉFÉRENCE PARTISANE

         

- Gauche

26

25

32

9

8

dont: - Parti communiste

24

19

44

8

5

- Parti socialiste

28

26

28

9

9

- Écologistes

28

29

28

8

7

- Droite

29

30

20

8

13

dont : - U.D.F., D.L.

32

29

23

4

12

- R.P.R.

27

30

16

11

16

- R.P.F.

27

37

22

11

3

- Sans préférence partisane

25

22

25

4

24

NIVEAU DE DIPLÔMES

         

- Sans diplôme

26

11

27

6

30

- Certificat d'études

29

26

19

9

17

- BEPC, CAP, BEP

31

23

24

7

15

- Baccalauréat

24

27

34

9

6

- Enseignement supérieur

22

35

29

8

6

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

         

- Moins de 2 000 habitants

29

23

25

6

17

- 2 000 à 20 000 habitants

25

28

27

8

12

- 20 000 à 100 000 habitants

29

16

29

12

14

- Plus de 100 000 habitants

27

32

26

8

7

- Agglomération parisienne

23

29

23

9

16

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

         

- A fait son service

33

25

32

5

5

- N'a pas fait son service

29

28

28

8

7

Question : - Actuellement, savez-vous si le Parlement est consulté ou non pour engager des troupes françaises à l'extérieur du territoire national ? 

- Plus précisément, pensez-vous que le Parlement a été consulté sur l'engagement militaire de la France au Kosovo ? 

 

L'engagement des troupes françaises à l'extérieur du territoire
national

L'engagement militaire de la France au Kosovo

     

- Oui, le Parlement est / a été consulté

29

35

- Non, le Parlement n'est pas / n'a pas été consulté

20

20

- Ne sait pas

51

45

 

100 %

100 %

Question : Actuellement, savez-vous si le Parlement est consulté ou non pour engager des troupes françaises à l'extérieur du territoire national ? 

 

Oui, le Parlement est consulté

Non, le Parlement n'est pas consulté

Ne sait pas

TOTAL 100 %

29

20

51

SEXE

     

- Homme

35

25

40

- Femme

23

16

61

AGE

     

- 18 à 24 ans

21

15

64

- 25 à 34 ans

22

16

62

- 35 à 49 ans

30

24

46

- 50 à 64 ans

35

25

40

- 65 ans et plus

32

17

51

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

     

- Commerçant, artisan, industriel

25

30

45

- Cadre, profession intellectuelle

23

30

47

- Profession intermédiaire, employé

28

20

52

dont: - Profession intermédiaire

26

20

54

- Employé

31

20

49

- Ouvrier

30

15

55

- Inactif, retraité

31

19

50

PRÉFÉRENCE PARTISANE

     

- Gauche

33

22

45

dont: - Parti communiste

24

34

42

- Parti socialiste

34

19

47

- Écologistes

24

20

56

- Droite

31

21

48

dont : - U.D.F., D.L.

25

27

48

- R.P.R.

33

16

51

- R.P.F.

32

27

41

- Sans préférence partisane

21

16

63

NIVEAU DE DIPLÔMES

     

- Sans diplôme

35

14

51

- Certificat d'études

30

15

55

- BEPC, CAP, BEP

32

19

49

- Baccalauréat

28

20

52

- Enseignement supérieur

22

28

50

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

     

- Moins de 2 000 habitants

28

17

55

- 2 000 à 20 000 habitants

40

19

41

- 20 000 à 100 000 habitants

17

15

68

- Plus de 100 000 habitants

30

25

45

- Agglomération parisienne

25

24

51

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

     

- A fait son service

38

25

37

- N'a pas fait son service

26

29

45

Question : Plus précisément, pensez-vous que le Parlement a été consulté sur l'engagement militaire de la France au Kosovo ? 

 

Oui, le Parlement a été consulté

Non, le Parlement n'a pas été
consulté

Ne sait pas

TOTAL 100%

35

20

45

       

SEXE

     

- Homme

40

24

36

- Femme

31

16

53

AGE

     

- 18 à 24 ans

37

13

50

- 25 à 34 ans

29

18

53

- 35 à 49 ans

40

19

41

- 50 à 64 ans

36

26

38

- 65 ans et plus

34

20

46

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

     

- Commerçant, artisan, industriel

36

29

35

- Cadre, profession intellectuelle

28

29

43

- Profession intermédiaire, employé

37

16

47

dont: - Profession intermédiaire

32

16

52

- Employé

44

16

40

- Ouvrier

40

15

45

- Inactif, retraité

34

21

45

PRÉFÉRENCE PARTISANE

     

- Gauche

39

22

39

dont: - Parti communiste

34

38

28

- Parti socialiste

40

18

42

- Écologistes

32

18

50

- Droite

37

22

41

dont : - U.D.F., D.L.

31

28

41

- R.P.R.

40

18

42

- R.P.F.

34

24

42

- Sans préférence partisane

28

15

57

NIVEAU DE DIPLÔMES

     

- Sans diplôme

44

13

43

- Certificat d'études

32

19

49

- BEPC, CAP, BEP

39

17

44

- Baccalauréat

35

17

48

- Enseignement supérieur

31

27

42

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

     

- Moins de 2 000 habitants

36

17

47

- 2 000 à 20 000 habitants

43

19

38

- 20 000 à 100 000 habitants

22

10

68

- Plus de 100 000 habitants

38

25

37

- Agglomération parisienne

32

25

43

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

     

- A fait son service

43

24

33

- N'a pas fait son service

34

27

39

       

Question : Avez-vous entendu parler du rapport de l'Assemblée nationale sur le Rwanda ?

   

- Oui, j'en ai déjà entendu parler

19

- Non, je n'en ai pas entendu parler

76

- Sans réponse

5

   
 

100 %

Question : Avez-vous entendu parler du rapport de l'Assemblée nationale sur le Rwanda ?

 

Oui, j'en ai déjà entendu parler

Non, je n'en ai pas entendu
parler

Sans réponse

TOTAL 100 %

19

76

5

SEXE

     

- Homme

23

74

3

- Femme

15

78

7

AGE

     

- 18 à 24 ans

13

84

3

- 25 à 34 ans

19

76

5

- 35 à 49 ans

21

76

3

- 50 à 64 ans

23

70

7

- 65 ans et plus

17

79

4

PROFESSION DU CHEF DE MÉNAGE

     

- Commerçant, artisan, industriel

14

83

3

- Cadre, profession intellectuelle

27

70

3

- Profession intermédiaire, employé

23

73

4

dont: - Profession intermédiaire

24

73

3

- Employé

23

71

6

- Ouvrier

14

79

7

- Inactif, retraité

19

76

5

PRÉFÉRENCE PARTISANE

     

- Gauche

23

75

2

dont: - Parti communiste

28

72

0

- Parti socialiste

21

76

3

- Écologistes

22

71

7

- Droite

17

80

3

dont : - U.D.F., D.L.

28

70

2

- R.P.R.

11

86

3

- R.P.F.

18

79

3

- Sans préférence partisane

15

76

9

NIVEAU DE DIPLÔMES

     

- Sans diplôme

7

86

7

- Certificat d'études

15

77

8

- BEPC, CAP, BEP

20

76

4

- Baccalauréat

18

79

3

- Enseignement supérieur

26

72

2

CATÉGORIE D'AGGLOMÉRATION

     

- Moins de 2 000 habitants

16

80

4

- 2 000 à 20 000 habitants

23

74

3

- 20 000 à 100 000 habitants

16

74

10

- Plus de 100 000 habitants

21

75

4

- Agglomération parisienne

20

77

3

SITUATION MILITAIRE (HOMMES)

     

- A fait son service

25

72

3

- N'a pas fait son service

20

78

2

EXAMEN EN COMMISSION

La Commission a entendu au cours de sa séance du 9 février 2000 M. Philippe Méchet, Directeur adjoint de la SOFRES qui lui a présenté une étude d'opinion réalisée par cette société sur « les Français, la Défense nationale et le rôle du Parlement ».

Le Président Paul Quilès a tout d'abord rappelé que le bureau de la Commission de la Défense avait, sur sa proposition, décidé le 30 novembre 1999 de confier à un organisme indépendant aux compétences reconnues une étude sur l'attitude de l'opinion publique à l'égard des problèmes actuels de la défense afin de disposer d'une analyse de la perception qu'ont aujourd'hui les Français des transformations profondes des conditions de leur sécurité.

Il a relevé que la tâche des armées n'était plus de se préparer à faire face à une menace directe sans préavis à proximité des frontières, mais de contribuer à la gestion des crises qui mettent en cause la stabilité des zones environnant l'Union européenne ou qui nécessitent l'intervention de la Communauté internationale dans d'autres régions du monde. Il a également souligné que ces nouveaux scénarios de conflit imposaient une évolution de la défense de la France, qui ne se limitait pas à la professionnalisation et à l'acquisition d'équipements plus adaptés à la projection des forces, mais qui devait aussi tenir compte de deux éléments majeurs : la dimension multinationale des interventions de gestion militaire des crises et la question de la légitimité de ces interventions qui rendait nécessaire une plus grande implication du Parlement dans les processus de décision.

C'étaient ces préoccupations qui avaient amené le bureau de la Commission à demander à la SOFRES de dresser un tableau de l'état de l'opinion publique, à l'égard du contexte stratégique, des partenariats ou alliances susceptibles de garantir le mieux notre sécurité et du rôle du Parlement dans le contrôle et le suivi des opérations extérieures.

Présentant les résultats de l'enquête réalisée par la SOFRES, M. Philippe Méchet a tout d'abord précisé qu'elle avait été effectuée du 27 au 30 décembre 1999 auprès d'un échantillon national de 1 000 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, les personnes ayant été interrogées en face-à-face à leur domicile.

Evoquant le premier thème de l'enquête, relatif à l'analyse de la situation internationale par les Français, il a indiqué que plus d'un tiers des personnes interrogées n'excluait pas la probabilité d'une guerre mondiale au cours des dix prochaines années et que cette proportion, qui avait fortement augmenté, au printemps 1999, lors du conflit du Kosovo, était revenue au niveau moyen auquel elle se situait depuis le début des années 90. Il a noté que l'inquiétude ainsi manifestée par les Français était actuellement plus forte qu'au moment où la politique de détente du Président Gorbatchev faisait espérer un apaisement des tensions internationales et qu'elle avait augmenté à la suite de la chute du mur de Berlin lorsqu'il était apparu que la disparition de la menace soviétique avait rendu moins contrôlables les risques de conflit. Il a également précisé que l'inquiétude quant à l'éventualité d'une guerre mondiale était beaucoup plus forte chez les jeunes de 18 à 24 ans, qui n'avaient pas connu la période de la menace soviétique, que chez les personnes de plus de 65 ans.

S'agissant des menaces contre la France, la montée des extrémismes religieux dans les pays islamiques (64 %), les actes terroristes en France (41 %), la prolifération des armes nucléaires (40 %) et le risque de chaos en Russie (35 %) constituent les sources majeures d'inquiétude des Français. La montée des extrémismes religieux est perçue de façon comparable quelle que soit la préférence partisane alors que la menace terroriste inquiète davantage les Français proches de la droite et la menace de la prolifération nucléaire davantage les Français proches de la gauche.

Abordant le deuxième thème de l'enquête, relatif à l'effort de défense, M. Philippe Méchet a indiqué que la moitié des personnes interrogées souhaitait que la part du budget de l'Etat consacrée aux dépenses militaires reste comparable à son niveau actuel, qu'un tiers exprimait le v_u qu'elle diminue et que 8 % seulement estimaient son augmentation nécessaire. Il existe une grande constance de l'opinion publique sur ce thème depuis près de 17 ans, la proportion des Français souhaitant que le budget militaire reste à peu près le même apparaissant stable. Des variations limitées au cours de la période montrent toutefois que les Français font dépendre de manière logique l'effort souhaité en faveur de la défense de leur perception du degré de la menace. Il a précisé que les diplômés de l'enseignement supérieur étaient nettement plus favorables à une diminution des dépenses militaires, que les partisans de cette diminution étaient plus nombreux parmi les Français se sentant proches de la gauche mais que le pourcentage de ceux qui souhaitaient le maintien dans les proportions actuelles du budget de la défense différait peu à droite et à gauche.

Il a ensuite souligné que le consensus en faveur du maintien de l'effort de dissuasion nucléaire se maintenait puisque le pourcentage de 58 % des personnes interrogées favorables à cet effort se situait dans la continuité des précédentes enquêtes de la SOFRES depuis le début des années 80. Le maintien d'une proportion de Français favorables à l'effort de dissuasion voisine des deux tiers restait une constante majeure de l'opinion en matière de défense. M. Philippe Méchet a cependant relevé que la proportion des partisans de l'abandon du nucléaire était deux fois plus élevée chez les Français de 18 à 24 ans, pourtant sensibles aux risques de guerre, que chez ceux de plus de 50 ans. De même le soutien à l'effort de dissuasion est plus marqué chez les hommes que chez les femmes, plus accentué à droite qu'à gauche et moins fort chez les cadres et les professions intellectuelles, chez les employés et chez les ouvriers que dans les autres catégories sociales. Enfin, il a fait remarquer que l'enquête avait mis en évidence un décalage entre l'opinion des dirigeants communistes et écologistes sur la dissuasion nucléaire et celle de leurs sympathisants dont les choix étaient proches de la moyenne nationale.

Evoquant la participation de la France à des opérations militaires extérieures, troisième thème de l'enquête, M. Philippe Méchet a indiqué que les Français continuaient d'approuver l'engagement militaire de leur pays en Bosnie-Herzégovine ou au Kosovo dans la proportion de 3 sur 4, seuls 17 % des personnes interrogées exprimant leur désaccord. L'approbation des opérations extérieures s'élève avec le niveau d'études et la seule exception au consensus entre la droite et la gauche sur ce thème concerne l'électorat communiste, nettement moins favorable aux opérations extérieures. M. Philippe Méchet a souligné que l'accord des Français avec l'engagement des forces françaises à l'étranger méritait d'autant plus d'être souligné que cet engagement ne répondait pas à une menace dirigée contre le territoire national. Il a vu dans cette attitude un refus du principe de « zéro mort » qui distinguait la France d'autres pays comme les Etats-Unis. La prépondérance des réponses selon lesquelles l'assistance à une population en détresse justifie l'intervention des forces françaises correspond au souvenir récent des événements du Kosovo et à une véritable sensibilité de l'opinion, le taux d'approbation étant quasi-identique pour toutes les catégories qu'il s'agisse de classes d'âge ou de catégories socio-professionnelles. Le rôle actif que les Français souhaitent voir jouer à leur pays pour la préservation de la paix ne varie guère selon la profession du chef de ménage, la préférence partisane ou le niveau de diplômes.

M. Philippe Méchet a fait observer que le volontarisme français en matière d'engagement militaire à l'étranger était d'autant plus remarquable que les questions correspondantes étaient particulièrement nettes, dans la mesure où elles ne portaient pas sur le soutien accordé de manière générale à une intervention mais sur le jugement porté à l'égard d'une décision d'envoi de forces de combat. Il a estimé que les réponses auraient été moins positives si le service national avait été maintenu.

Abordant le quatrième thème de l'enquête relatif à la défense européenne commune, M. Philippe Méchet a souligné que cette option apparaissait aux Français comme le choix le plus cohérent pour assurer la défense de leur pays. 59 % des personnes interrogées souhaitent une défense commune de l'Union européenne, décidée par les Etats membres, contre 29 % qui préfèrent que chaque pays conserve sa propre politique de défense. Cette tendance européenne est moins accentuée lorsqu'il s'agit de la politique d'armement en raison de ses répercussions directes sur l'emploi. La préférence en faveur de la défense européenne est plus marquée chez les jeunes que chez les personnes plus âgées, plus forte chez les Français diplômés et elle échappe à la distinction partisane, si l'on excepte les personnes proches du RPF et du Parti communiste.

M. Philippe Méchet a alors attiré l'attention de la Commission sur le point-clé que constituaient les résultats de l'enquête concernant les alliances. Après avoir précisé que la participation de la France à une alliance militaire entre pays européens et Etats-Unis, indépendamment de la Russie, recueillait 19 % des préférences, il a estimé que le choix de 27 % des personnes interrogées en faveur d'une alliance purement européenne contredisait le jugement de la majorité des responsables politiques et des experts qui estiment que l'Alliance atlantique doit rester la clé de la sécurité européenne. Enfin, il a considéré que la proportion de 32 % de personnes interrogées favorables à une alliance militaire réunissant les pays européens, les Etats-Unis et la Russie correspondait davantage à un souhait de paix globale puisque ce choix n'avait guère de sens stratégique. Le choix européen des Français est d'ailleurs réaliste puisque, en ce qui concerne le processus de décision, ils privilégient le rôle du Conseil européen sur toute autre solution de type fédéral.

M. Philippe Méchet a ensuite présenté les résultats du sondage relatifs à l'opinion des Français sur le rôle du Parlement en matière de défense.

L'information des Français sur ce rôle reste très lacunaire, la moitié des personnes interrogées ayant déclaré ignorer le processus de décision relatif à l'engagement des troupes françaises à l'extérieur du territoire national. De même, près de la moitié des personnes interrogées ont déclaré ne pas savoir si le Parlement a été consulté avant l'intervention militaire au Kosovo. 35 % ont affirmé que cette consultation a eu lieu et 20 % ont indiqué que tel n'a pas été le cas. Ce faible niveau d'information et des connaissances explique que les Français se partagent à peu près à part égale sur la question de savoir si l'Assemblée nationale joue ou non un rôle important en matière de défense.

M. Philippe Méchet a souligné qu'en revanche, l'opinion identifiait sans aucune ambiguïté le rôle du Président de la République, qui est, pour 70 % des personnes interrogées, le chef des Armées, contre 12 % désignant le Ministre de la Défense, 8 % le Chef d'état-major des Armées et seulement 3 % le Premier ministre. Il en a conclu qu'aux yeux des Français la hiérarchie était clairement établie au sein du pouvoir exécutif et que, pour eux, les responsabilités ne se partageaient pas en ce domaine. Pour 32 %, les personnes interrogées estiment néanmoins que c'est l'Assemblée nationale qui décide du budget militaire, 19 % jugeant que cette décision appartient au Premier ministre, 17 % au Président de la République et 16 % au Ministre de la Défense.

S'agissant de la décision d'engager les forces armées, 48 % des personnes interrogées estiment qu'elle doit relever du Parlement, contre 42 % qui considèrent qu'elle revient au Président de la République. M. Philippe Méchet a observé que ce léger avantage donné au Parlement était d'autant plus notable que les Français identifient sans ambiguïté le Président de la République comme le chef des Armées. Si les femmes sont nettement plus favorables à une prééminence du Parlement (49 % contre 36 %), les hommes sont plus partagés, 49 % d'entre eux se prononçant en faveur du pouvoir de décision du Président de la République contre 46 %. Parmi les tranches d'âge, seuls les plus de 65 ans souhaitent que la décision soit réservée au Président de la République. En termes socio-professionnels, la préférence accordée au Parlement l'emporte, sauf chez les ouvriers (46 % en faveur du Président, 45 % en faveur du Parlement) et chez les commerçants et artisans (50 % pour le Président, 39 % pour le Parlement) avec un fort écart en faveur du Parlement chez les cadres et professions intellectuelles (60 % contre, 30 % pour le Président).

En termes de préférence partisane, la différence se fait selon le partage entre la droite et la gauche. Les Français se sentant proches de la gauche sont très nettement favorables à la prééminence parlementaire (61 % en faveur d'une décision parlementaire avec une pointe à 71 % pour ceux qui se déclarent proches du Parti communiste), les électeurs de droite faisant le choix inverse (56 % sont en faveur d'une décision du Président contre 34 % pour le Parlement). M. Philippe Méchet a estimé qu'il y avait certes des raisons structurelles à cette différence, les électeurs de droite étant traditionnellement plus enclins à privilégier l'exécutif et la gauche étant plus attachée au pouvoir législatif. On peut également considérer que la situation politique actuelle a pesé sur l'expression des préférences. M. Philippe Méchet a d'ailleurs noté que les personnes qui se sentaient proches du RPF étaient beaucoup plus partagées sur ce point que celles qui se déclarent proches des autres composantes de la droite, expliquant leur attitude par un moindre soutien à l'actuel Président de la République.

S'agissant des mécanismes de décision concernant les opérations militaires extérieures, M. Philippe Méchet a exposé que la nécessité d'une intervention parlementaire apparaissait, aux yeux de l'opinion, comme quasi impérative, seuls 4 % des personnes interrogées jugeant que la consultation du Parlement n'était pas nécessaire pour l'engagement des forces et 8 % pour un envoi de troupes dans le cadre d'une mission humanitaire ou de maintien de la paix. La très grande majorité des Français estime que le Parlement doit être informé, émettre un avis et même, majoritairement, autoriser l'engagement des forces françaises à l'extérieur du territoire. En ce domaine, le clivage partisan est moins net puisque 5 % des personnes se réclamant de la droite estiment non nécessaire de consulter le Parlement en cas d'engagement des forces françaises à l'extérieur du territoire national contre 2 % se réclamant de la gauche. La seule différence provient d'une plus forte proportion parmi les sympathisants de gauche des opinions tendant à subordonner l'intervention militaire à un vote d'autorisation du Parlement - 41 % à gauche, 27 % à droite. Il faut enfin noter que, dans tous les cas de figure, le niveau de diplôme joue en faveur d'une intervention parlementaire.

En conclusion de sa présentation, M. Philippe Méchet a estimé que quatre points pouvaient être principalement retenus de l'étude menée par la SOFRES :

- les Français n'excluent pas le risque d'une guerre mondiale ;

- ils souhaitent le maintien du niveau des dépenses militaires ;

- ils sont favorables au renforcement de la coopération européenne en matière de défense ;

- ils estiment que le Parlement doit avoir une place importante dans les processus de décision relatifs à la défense.

Le Président Paul Quilès a souligné l'intérêt des résultats du sondage, quelles que soient les limites inhérentes à cette technique et a jugé que l'étude qui les commentait constituait une contribution utile au débat sur la défense. Il a remarqué qu'il s'agissait d'une démarche nouvelle de la part du Parlement. Il a observé que devant des problèmes complexes, l'attitude de l'opinion pouvait parfois apparaître contradictoire. Ainsi, une majorité des personnes interrogées souhaite que la part du budget de l'Etat consacrée à la défense se maintienne à son niveau actuel mais estime également que l'évolution de la situation internationale justifie une réduction progressive des dépenses militaires.

M. Didier Boulaud a souhaité que soit précisée l'appréciation portée sur le niveau des dépenses militaires par les différentes tendances politiques.

Se déclarant frappé par le bon sens des réponses faites par les Français sur des questions aussi importantes que l'évaluation des risques, la répartition des responsabilités, entre les institutions en matière de défense et le choix des alliances, M. Pierre Lellouche a estimé qu'au-delà des alternances politiques et des évolutions stratégiques, un consensus demeurait parmi les Français sur les questions de défense. Il s'est toutefois interrogé sur la difficulté de formuler les questions relatives au budget militaire, faisant observer que les réponses données dans ce domaine ne peuvent qu'être différentes selon la nature des préférences demandées. Les personnes interrogées peuvent ainsi manifester une préférence pour un équipement d'intérêt économique et social plutôt que pour l'achat d'un matériel militaire mais se déclarer par ailleurs soucieuses de la qualité de l'armement des unités exposées sur le terrain. Il a jugé qu'il s'agissait là d'un terrain extrêmement friable, étant donné que les Français connaissent mal le budget de la défense, et en particulier son impact sur la préparation et la capacité opérationnelle des forces françaises en opérations extérieures. Il a conclu à la nécessité pour les parlementaires d'effectuer un travail pédagogique en ce domaine.

Le Président Paul Quilès a estimé qu'un manque de connaissance du travail du Parlement transparaissait dans le fait que seulement un cinquième des personnes interrogées ait déclaré avoir entendu parler du rapport d'information sur les événements du Rwanda malgré le large écho qu'il a reçu dans la presse.

M. Alain Moyne-Bressand s'est demandé si les personnes interrogées étaient conscientes du lien entre le niveau du budget de la défense et la construction de l'Europe de la défense qui peut permettre certaines rationalisations des dépenses militaires. Il a par ailleurs interrogé M. Philippe Méchet sur le degré de précision donné au terme de « Parlement » : la SOFRES opère-t-elle une distinction entre l'Assemblée nationale et le Sénat ? Il a enfin regretté qu'aucune question n'ait porté sur la professionnalisation des armées, estimant qu'il aurait été intéressant de savoir comment les Français évaluaient l'impact sur la défense nationale de la disparition prochaine de la conscription.

M. Philippe Méchet a apporté les éléments de réponse suivants :

- il est logique d'observer des réponses parfois contradictoires sur des problèmes complexes. Toutefois, l'état de l'opinion concernant le budget militaire est sans ambiguïté, les Français souhaitant majoritairement un maintien des dépenses de défense. Cette réponse est surprenante dans la mesure où, lorsqu'ils sont interrogés sur les différents budgets ministériels, les Français ne privilégient jamais le budget de la défense, par rapport aux budgets sociaux notamment. En outre, cette réponse est intéressante dans la mesure où nos concitoyens ont le sentiment que la dépense de défense est élevée. On peut estimer qu'elle exprime la sensibilité des Français aux risques de conflit ;

- s'agissant du lien entre appréciation du niveau du budget militaire et appartenance politique, le sondage réalisé donne les résultats suivants : parmi les sympathisants du parti communiste, 59 % sont favorables au maintien du budget militaire, 36 % à sa diminution et 2 % à son augmentation ; parmi les sympathisants du parti socialiste, 50 % sont favorables au maintien du budget militaire, 38 % à sa diminution et 7 % à son augmentation ; parmi les sympathisants écologistes, 41 % sont favorables au maintien du budget militaire, 49 % à sa diminution et 6 % à son augmentation ; parmi les sympathisants des partis UDF et DL, 54 % sont favorables au maintien du budget militaire, 29 % à sa diminution et 9 % à son augmentation ; parmi les sympathisants du RPR, 60 % sont favorables au maintien du budget militaire, 25 % à sa diminution et 10 % à son augmentation ; parmi les sympathisants du RPF, 54 % sont favorables au maintien du budget militaire, 20 % à sa diminution et 20 % à son augmentation ; enfin, parmi les personnes sans préférence partisane, 54 % sont favorables au maintien du budget militaire ; 26 % à sa diminution et 5 % à son augmentation ;

- l'estimation par les Français du niveau du budget de la défense est relativement proche de la réalité, en dépit d'une tendance à la sous-évaluation ;

- il est certain qu'un effort pédagogique est nécessaire en matière de défense, comme en témoigne par exemple la faible connaissance, par les personnes interrogées, du rapport de la Mission d'information sur les événements du Rwanda. Il est vrai qu'une personne interrogée sur cinq a déclaré avoir entendu parler de ce rapport mais cette proportion masque des disparités importantes selon le niveau de diplôme, puisque 7 % seulement des personnes sans diplôme connaissent son existence, contre 26 % des titulaires d'un diplôme d'enseignement supérieur ;

- même si, formellement, les questions posées concernent le Parlement dans son ensemble, la perception des Français privilégie le rôle de l'Assemblée nationale ;

- il est vrai que la question de la professionnalisation n'a pas été abordée dans le sondage, mais on peut estimer que l'abandon de la conscription tend, aux yeux des Français, à favoriser l'envoi de troupes françaises à l'extérieur ;

- les réponses relatives au niveau du budget militaire et à l'évolution de l'Europe de la défense ne sont pas incompatibles. Les Français comprennent dans l'ensemble qu'une défense commune européenne, sans l'appui des Américains, implique un maintien des dépenses militaires.

M. Aloyse Warhouver s'est interrogé sur l'attitude des militaires, en particulier en ce qui concerne la défense européenne. Constatant la forte préférence de l'opinion pour une implication du Parlement dans les décisions d'engagement des forces, il a estimé que son information tardive lors du conflit du Kosovo n'avait pas été comprise alors que le débat parlementaire tenu à la veille de la guerre du Golfe avait été perçu comme une association de la représentation nationale à la décision.

M. Philippe Méchet a fait observer qu'il était difficile d'effectuer des études sur l'opinion des militaires. Il a par ailleurs souligné qu'il ressortait nettement de l'étude réalisée que l'opinion souhaitait une implication du Parlement dans la décision d'engagement des forces armées.

Le Président Paul Quilès a remarqué que, selon les résultats de l'enquête, en cas de conflit impliquant la France, 31 % des personnes qui se sont prononcées (compte non tenu des « sans opinion ») souhaitent une information a posteriori du Parlement, 25 % que son avis soit sollicité au préalable et 40 % qu'il donne l'autorisation d'engagement des forces, 4 % considérant qu'il n'est pas nécessaire qu'il soit consulté. Il a remarqué que chez les cadres, un sur deux estimait que l'autorisation du Parlement était nécessaire.

M. André Vauchez a souhaité connaître l'évolution de l'opinion sur le long terme à l'égard de la construction d'une Europe de la défense. Après avoir relevé que, si l'opinion identifiait bien le Président de la République comme chef des Armées, elle était soucieuse, dans la tradition parlementaire, de voir le Parlement jouer un rôle important en matière de défense, il a également demandé si cette attitude reflétait une tendance de long terme.

M. Roland Garrigues s'est interrogé sur la prise en compte d'éventuelles disparités régionales dans l'enquête de la SOFRES, en particulier en ce qui concerne l'appréciation des menaces.

M. Guy-Michel Chauveau a souhaité connaître la répartition par famille politique des réponses aux questions sur la dissuasion nucléaire. Il s'est demandé si les réponses favorables au maintien de la part des dépenses militaires dans le budget de l'Etat ne constituaient pas une prise de position par défaut, reflétant une inquiétude à l'égard des changements dans un domaine intéressant la sécurité de la Nation.

M. Robert Gaïa s'est interrogé sur l'apparent paradoxe consistant, pour l'opinion publique à reconnaître la prééminence du rôle du Président de la République tout en souhaitant un renforcement de celui du Parlement. Il a également remarqué la maturité de l'opinion publique dont témoigne sa conscience des risques encourus par les forces engagées en opérations extérieures et la faible audience de la théorie du « zéro mort ».

M. Pierre-Claude Lanfranca s'est interrogé sur l'état de l'opinion au sujet de l'arrêt des essais nucléaires.

Après avoir souligné le caractère réconfortant et intéressant des résultats de l'enquête, M. Charles Miossec a souhaité savoir si l'on pouvait connaître le degré de satisfaction de l'opinion à l'égard de l'état de préparation et des capacités opérationnelles des armées et le mettre en relation avec le jugement porté sur le niveau de l'effort de défense.

M. Jean Michel a souhaité connaître la répartition par famille politique des souhaits de l'opinion sur les alliances destinées à garantir la sécurité du pays.

M. Philippe Méchet a apporté les éléments de réponse suivants :

- depuis une quinzaine d'années, les personnes interrogées citent régulièrement la défense parmi les domaines devant faire l'objet de transferts de compétences de la nation vers l'Europe, tendance qui s'est renforcée au cours des deux dernières années ;

- l'étude réalisée ne prend pas en compte de manière fine le critère géographique ; toutefois, au regard de la netteté des majorités qui se dégagent à propos de l'évaluation des menaces, il est peu probable qu'existent des disparités significatives d'une région à l'autre en ce domaine ;

- 60 % des personnes interrogées proches du parti communiste se déclarent favorables au maintien de la dissuasion nucléaire française ; cette proportion atteint 58 % pour les personnes qui se disent sympathisantes du parti socialiste, 59 % pour les personnes proches des écologistes, 71 % pour les personnes interrogées sympathisantes de l'UDF et de DL, 58 % parmi les personnes proches du RPR, 84 % pour celles qui se disent proches du RPF et, enfin, 46 % parmi les personnes qui n'expriment pas de préférence partisane ;

- les réponses apportées sur les responsabilités du Président de la République en matière de défense ne sont pas contradictoires avec celles expriment le souhait d'un accroissement du rôle du Parlement en matière d'opérations extérieures ;

- le sondage annuel réalisé sur les médias montre que c'est sur le conflit du Kosovo que les Français estiment avoir reçu l'information la plus complète. On remarquera à cet égard que l'opinion publique française privilégie les informations touchant le déroulement des opérations, alors que celle des Etats-Unis s'intéresse avant tout au sort des soldats américains engagés dans le conflit ;

- même si le sondage n'a pas posé la question des essais nucléaires, tous ceux qui ont été réalisés jusqu'à présent font apparaître un soutien nettement majoritaire en faveur de leur interruption ;

- l'étude de la SOFRES n'aborde pas la question du jugement porté par l'opinion sur les capacités opérationnelles des armées ; toutefois, les enquêtes régulières du ministère de la défense sur ce sujet font apparaître la très bonne image de l'armée et des militaires dans l'opinion publique ;

- l'analyse, par famille politique, des souhaits de l'opinion sur les alliances militaires les plus propres à assurer la sécurité de la France donne le résultat suivant : parmi les sympathisants communistes, 7 % sont favorables à la participation de la France à une alliance militaire entre les pays d'Europe et les Etats-Unis, indépendante de la Russie, 29 % à la participation à une alliance militaire entre les pays d'Europe, mais indépendante des Etats-Unis et de la Russie, 12 % à la participation à une alliance militaire entre les pays d'Europe, y compris la Russie, mais indépendante des Etats-Unis et 36 % à la participation à une alliance militaire entre les pays d'Europe avec les Etats-Unis et la Russie ; parmi les sympathisants socialistes, ces proportions s'élèvent respectivement à 19 %, 32 %, 4 % et 33 %, pour les sympathisants écologistes, à 14 %, 28 %, 2 % et 43 %, pour les sympathisants de l'UDF et de DL, à 25 %, 25 %, 3 % et 35 %, pour les sympathisants du RPR, à 25 %, 24 %, 3 % et 33 % et pour les sympathisants du RPF, à 27 %, 16 %, 5 % et 34 %.

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Sur la proposition du Président Paul Quilès, la Commission de la Défense nationale et des Forces armées a autorisé, conformément à l'article 145 du Règlement, la publication sous forme de rapport d'information de l'enquête réalisée à la demande de son bureau par la SOFRES sur « Les Français, la Défense nationale et le rôle du Parlement ».

2185 - Rapport d'information de M. Paul Quilès à la suite d'une étude d'opinion demandée à la SOFRES sur "les Français, la Défense nationale et le rôle du Parlement" (défense)