ASSEMBLÉE NATIONALE
COMMISSION DES FINANCES,
DE LÉCONOMIE GÉNÉRALE ET DU PLAN
COMPTE RENDU N° 57
(Application de l'article 46 du Règlement)
Jeudi 17 juin 1999
(Séance de 14 heures 30)
Présidence de M. Augustin Bonrepaux, Président
SOMMAIRE
Examen, en lecture définitive, du projet de loi relatif à lépargne et à la sécurité financière (n° 1689) (M. Raymond Douyère, rapporteur pour la première partie : réforme des caisses dépargne ; M. Dominique Baert, rapporteur pour la seconde partie : renforcement de la sécurité financière)
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Examen, en application de larticle 88 du Règlement, des amendements aux conclusions du rapport (n° 1585) sur la proposition de résolution (nos 15261585) de MM. Didier Migaud, Augustin Bonrepaux, Alain Barrau, Jean-Louis Idiart et les membres du groupe socialiste et apparentés sur la proposition de directive du Conseil modifiant la directive 77/388/CEE en ce qui concerne la possibilité dappliquer à titre expérimental un taux de TVA réduit sur les services à forte intensité de main duvre (COM [99] 62/final/N° E/236) (M. Didier Migaud, rapporteur général)
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Examen, en application de larticle 88 du Règlement, des amendements au projet de loi portant règlement définitif du budget de 1997 (n° 1277) (M. Didier Migaud, rapporteur général)
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La commission des Finances, de lÉconomie générale et du Plan a procédé, sur les rapports de MM. Raymond Douyère, rapporteur pour la première partie, et Dominique Baert, rapporteur pour la deuxième partie, à lexamen en lecture définitive, du projet de loi relatif à lépargne et à la sécurité financière (n° 1689).
La Commission a tout dabord examiné, sur le rapport de M. Raymond Douyère, les amendements déposés en lecture définitive sur la première partie du projet de loi (De la réforme des caisses dépargne).
Le Rapporteur a indiqué que, la commission mixte paritaire nayant pu parvenir à ladoption dun texte commun, et le Sénat ayant, pour lessentiel, rétabli les dispositions quil avait adoptées en première lecture, lAssemblée sera appelée à se prononcer sur le texte quelle a voté en nouvelle lecture, modifié, le cas échéant, par des amendements adoptés par le Sénat au cours de la nouvelle lecture à laquelle il avait procédé.
Article 7 bis : La fixation des taux administrés
La Commission a rejeté lamendement n° 1 corrigé de M. Jean-Jacques Jégou tendant à rétablir la mise en place dun mécanisme automatique de fixation des taux administrés.
Article 15 : La Fédération nationale des caisses dépargne et de prévoyance
La Commission a adopté un amendement du Rapporteur tendant à revenir au texte initial du projet de loi, en ce qui concerne la composition de la Fédération nationale.
La Commission a examiné ensuite, sur le rapport de M. Dominique Baert, les amendements déposés en lecture définitive sur la seconde partie du projet de loi (Du renforcement de la sécurité financière).
Le Rapporteur a indiqué que lAssemblée était amenée, en raison de léchec de la commission mixte paritaire, à se prononcer sur le texte quelle avait voté en nouvelle lecture, modifié, le cas échéant, par des amendements adoptés par le Sénat.
Article 33 : Mesures diverses
La Commission a rejeté lamendement n° 2 de M. Jean-Jacques Jégou prévoyant que les représentants de lorgane professionnel ou de lorgane central auquel est affilié létablissement dont le CECEI analyse la situation ont une voix consultative et non plus délibérative.
Article 62 : Actif des sociétés de crédit foncier
La Commission a adopté un amendement du Rapporteur étendant aux TOM le cadre géographique autorisé pour la détention, par une société de crédit foncier, de prêts garantis.
Article additionnel après larticle 65 bis
La Commission a adopté un amendement du Rapporteur précisant que létablissement de crédit chargé de la gestion des prêts dune société de crédit foncier est habilité à agir en justice au nom et pour le compte de celle-ci.
Article 78 : Adaptation du fonctionnement du marché hypothécaire
La Commission a adopté un amendement du Rapporteur étendant aux TOM le cadre géographique autorisé pour les refinancements des prêts immobiliers sur le marché hypothécaire.
Article 79 : Renégociation de prêts
La Commission a adopté un amendement rédactionnel du Rapporteur
La Commission a alors adopté le texte voté par lAssemblée nationale en nouvelle lecture, ainsi modifié.
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La Commission était ensuite appelée à statuer en application de larticle 88 du Règlement, sur le rapport de M. Didier Migaud, Rapporteur général, sur les amendements à la proposition de résolution (nos 1526-1585) de MM. Didier Migaud, Augustin Bonrepaux, Alain Barrau, Jean-Louis Idiart et les membres du groupe socialiste et apparentés, sur la proposition de directive du Conseil modifiant la directive 77/388/CEE en ce qui concerne les possibilités dappliquer à titre expérimental un taux de TVA réduit sur les services à forte intensité de main duvre (COM [99] 62/final/N° E/236).
La Commission a constaté quelle nétait saisie daucun amendement.
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Statuant en application de larticle 88 du Règlement, la Commission a ensuite examiné, sur le rapport de M. Didier Migaud, Rapporteur général, les amendements au projet de loi portant règlement définitif du budget de 1997 (n° 1277).
Après larticle 11 :
La Commission a dabord examiné lamendement n° 1 de M. Charles de Courson, ayant pour objet de prévoir la transmission aux commissions des finances de lAssemblée nationale et du Sénat, tous les six mois, les communications visées à larticle L. 135-1 du code des juridictions financières.
M. Jean-Jacques Jégou a précisé quil sagissait de tenir informée la représentation nationale des observations et des propositions de réforme émises par la Cour des comptes, dans lesprit qui animait les travaux menés au sein de la Mission dévaluation et de contrôle.
Le Rapporteur général a estimé que ce souci était déjà satisfait par larticle 45 de la loi de finances rectificative du 30 décembre 1997 prévoyant que ces communications devaient être transmises dès lors quelles sont définitives. Il a jugé que la rédaction actuelle de cet article présentait lavantage de respecter le caractère contradictoire de la procédure suivie devant les juridictions financières.
La Commission a repoussé cet amendement.
Elle a ensuite examiné les amendements n° 2 à 11 de M. Charles de Courson, ayant pour objet de traiter, à compter de lexercice 2000, les prélèvements sur recettes au profit des collectivités locales comme des charges du budget général.
Le Président Augustin Bonrepaux a fait part des hésitations quil avait éprouvées avant de se prononcer en faveur de la recevabilité de ces amendements de contrôle qui, transformant une opération sur recettes en dépense budgétaire, pourraient être considérés comme tombant sous le coup de larticle 40 de la Constitution, lequel interdit à linitiative parlementaire de créer ou daggraver une charge publique.
M. Jean-Jacques Jégou a souligné quau regard de larticle 40, ces amendements ne créaient aucune charge nouvelle, mais avaient simplement pour objet de prendre en considération les observations répétées de la Cour des comptes sagissant de la situation des prélèvements sur recettes au regard des principes budgétaires.
M. Didier Migaud, Rapporteur général, a observé quil sagissait damendements bien connus des membres de la Commission et qui témoignaient de la continuité des convictions et des efforts de M. de Courson.
Il a toutefois observé que, selon la jurisprudence du Conseil constitutionnel, ces prélèvements nétaient pas contraires à la Constitution ni à lordonnance organique.
Il a par ailleurs rappelé que le système actuel laissait aux parlementaires une marge de manuvre pour déposer des amendements dans les domaines concernés par ces prélèvements. Il a jugé que, dans lattente dune modification de lordonnance organique permettant, comme la souhaité le groupe de travail présidé par le Président de lAssemblée nationale sur lefficacité de la dépense publique et le contrôle parlementaire, dautoriser les parlementaires à opérer des compensations entre dépenses publiques, il nétait pas certain que ladoption de ces amendements soit opportune.
Le Président Augustin Bonrepaux a fait part de son souci de préserver la capacité dinitiative et damendement des parlementaires, sagissant notamment de la dotation globale de fonctionnement (DGF).
M. Francis Delattre a fait part de son accord avec lanalyse du Rapporteur général et du Président. Il a rappelé quhistoriquement, la DGF correspondait à la suppression dun impôt local. Il a fait part de ses réserves sur la portée des principes budgétaires mis en avant par lauteur des amendements, dans la mesure où ces principes étaient contournés grâce à diverses « acrobaties ».
La Commission a repoussé ces amendements.
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