ASSEMBLÉE NATIONALE
COMMISSION DES FINANCES,
DE LÉCONOMIE GÉNÉRALE ET DU PLAN
COMPTE RENDU N° 60
(Application de l'article 46 du Règlement)
Mardi 6 juillet 1999
(Séance de 17 heures)
Présidence de M. Augustin Bonrepaux, Président
SOMMAIRE
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Examen du rapport dinformation de M. Didier Chouat sur la réforme de la taxe pour frais de chambre de métiers
Examen du rapport dinformation de M. Gérard Fuchs sur le fonctionnement et le renforcement des fonds nationaux et départementaux de péréquation de la taxe professionnelle
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La Commission des finances, de léconomie générale et du plan a examiné, sur le rapport de M. Didier Chouat, rapporteur spécial, un rapport dinformation sur la réforme de la taxe pour frais de chambre de métiers.
M. Didier Chouat a indiqué que, sil avait été saisi pour la première fois du dossier de la taxe pour frais de chambre de métiers par lAssemblée permanente des chambres de métiers (APCM) lors de la discussion de la loi de finances pour 1999, ses prédécesseurs lavaient également été au cours des années antérieures. Cet organisme juge en effet le mécanisme de la taxe archaïque et les modalités de son calcul complexes et pénalisantes pour certaines chambres et pour certaines catégories dartisans. Cest pourquoi le Rapporteur a souhaité étudier les voies dune réforme de cette taxe, en sentourant du plus grand nombre davis, provenant notamment des organisations professionnelles et des institutions consulaires, un questionnaire étant adressé à ces dernières.
Après avoir rappelé limportance du secteur des métiers (820.000 entreprises, plus de 1,4 million de salariés et un chiffre daffaires denviron 900 milliards de francs), le Rapporteur a indiqué que les 109 chambres de métiers étaient des établissements publics administratifs de lÉtat placés sous la tutelle du secrétariat dÉtat aux PME, au commerce et à lartisanat et avaient la possibilité de lever une taxe assise sur les artisans. Cette taxe pour frais de chambre de métiers est composée de deux parties : un droit fixe acquitté par tous les artisans immatriculés au répertoire des métiers (620 francs en 1999) et un droit additionnel, acquitté par les seuls artisans imposés à la taxe professionnelle. Le produit du droit additionnel est voté par la chambre dans la limite dun plafond égal à 50 % du produit du droit fixe. Les chambres ont la possibilité de demander une autorisation ministérielle pour dépasser cette limite et la porter à 60 %. Dautres contributions à dautres organismes sont dues par les redevables du droit fixe, celle destinée au Fonds de promotion et de communication de lartisanat et celle affectée au financement de la formation continue des artisans. Il existe un régime particulier en Alsace-Moselle, selon lequel le produit de la taxe inscrit au budget est réparti entre le droit fixe (40 %) et les droits variables (60 %).
Le Rapporteur a souligné que le mécanisme actuel de la taxe faisait lobjet, depuis de nombreuses années, de critiques convergentes. Il est accusé de conduire à lasphyxie financière des chambres et de porter atteinte à leur autonomie. Il est également accusé dêtre à lorigine de fortes inégalités au détriment, notamment, des artisans travaillant seuls. Ces critiques ne sont pas toujours fondées.
M. Didier Chouat a jugé que le mécanisme de la taxe ne conduisait pas à lasphyxie financière des chambres de métiers. En effet, le droit fixe a progressé, depuis 1990, deux fois plus vite que le niveau général des prix (+ 35,7 % pour le droit fixe entre 1990 et 1999, comparé à + 16,6 % pour le niveau général des prix au cours de la même période). Si la diminution du nombre des ressortissants a touché la moitié des chambres de métiers entre 1994 et 1998, elle na pas empêché une croissance tout à fait convenable du produit du droit fixe pour la quasi-totalité de celles-ci. Leur situation financière globale ne semble donc pas particulièrement préoccupante : lexécution des budgets de fonctionnement sest pratiquement toujours révélée excédentaire entre 1991 et 1997. De même, limportance de leur capacité dautofinancement, jointe aux subventions dinvestissement et aux emprunts contractés, explique lévolution généralement positive du fonds de roulement des chambres. Cependant, il convient de signaler le poids grandissant des dépenses de personnel et les conséquences, dans les budgets des prochaines années, de la titularisation des agents recrutés sur contrat.
Le Rapporteur a reconnu que lautonomie des chambres de métiers était limitée par le faible poids de leurs ressources propres. La taxe occupe, en effet, une place réduite dans les recettes des chambres de métiers (25,2 % en 1991 et 23,3 % en 1997), faiblesse surtout sensible pour les chambres de métiers qui gèrent un centre de formation dapprentis, même si cette gestion leur procure des recettes supplémentaires, notamment par le biais des subventions régionales ou de la taxe dapprentissage. Les chambres ont presque entièrement utilisé les marges autorisées par le mécanisme de la taxe : si cinq seulement ont porté le droit fixe à son maximum, toutes lont fait pour le droit additionnel. Cependant, la procédure de déplafonnement de celui-ci nest pas massivement utilisée.
M. Didier Chouat a fait observer que les inégalités induites par le mécanisme de la taxe étaient fréquemment contestées. Les taux du droit additionnel varient dans un rapport de 1 à 4 en France métropolitaine, tandis que les taux du droit additionnel sont en constante diminution. Lévolution générale de lartisanat, à savoir une augmentation de la taille des entreprises, explique ce recul dans la mesure où les bases de taxe professionnelle augmentent plus rapidement que le produit du droit additionnel. Cependant, ces critiques doivent être relativisées et il nest pas sûr que la disparité des taux trouve sa seule origine dans le mécanisme de la taxe. En effet, cette disparité peut difficilement être évitée dans la mesure où le ressort des chambres est départemental, alors que les structures de lartisanat et les situations économiques sont évidemment variables dun département à lautre.
Le Rapporteur a indiqué avoir acquis la conviction quune réforme dampleur de la taxe pour frais de chambre des métiers nétait justifiée ni par la situation densemble des chambres ni par les inconvénients du mécanisme actuel. Il a alors présenté ces principales propositions pour adapter ce mécanisme :
- asseoir le droit fixe sur le plafond de la sécurité sociale, la fixation, chaque année en loi de finances, du montant maximum du droit fixe apparaissant archaïque ;
- maintenir le plafonnement du droit additionnel à 50 % du droit fixe, un établissement public ne pouvant librement fixer le montant des taxes quil prélève, tout en neutralisant les conséquences de la diminution du nombre de ressortissants des chambres de métiers ;
- prévoir une véritable contractualisation, entre lÉtat et les chambres, du dépassement du plafond du produit du droit additionnel et confier aux préfets et aux délégués régionaux du commerce et de lartisanat le soin de vérifier le respect des engagements pris par les chambres et dévaluer lefficacité des actions menées grâce aux ressources supplémentaires ainsi dégagées ; en contrepartie, porter à 75 % du produit du droit fixe au lieu de 60 %, la possibilité de dépassement offerte aux chambres ;
- conserver la taxe professionnelle comme assiette du droit additionnel, dans la mesure où les avis divergent en ce qui concerne le choix dune assiette alternative et où lenjeu financier est limité (moins de 300 millions de francs par an soit, en moyenne 456 francs par contribuable), mais mener une évaluation précise des conséquences de la réforme de la taxe professionnelle sur les entreprises artisanales, notamment en tenant compte des situations des différents secteurs dactivité ;
- faire évoluer les missions respectives des chambres de métiers et des chambres régionales et inciter à la coopération interconsulaire, afin de résoudre les difficultés financières des chambres à faible nombre de ressortissants ,
- autoriser les services fiscaux à transmettre aux chambres de métiers les rôles de la taxe pour frais de chambre de métiers, afin de procéder régulièrement à des rapprochements entre les fichiers des services fiscaux et le répertoire des métiers, lexemple de la Haute-Garonne ayant confirmé lexistence décarts non négligeables ;
- réviser le tarif de certaines redevances perçues par les chambres de métiers, notamment par le doublement de la redevance perçue lors de la première immatriculation dune entreprise ayant opté pour la forme sociétaire et par la mise en place dune tarification nationale à coût réduit des prestations assurées par les centres de formalité des entreprises ;
- accorder aux artisans également inscrits au registre du commerce une réduction de 50 % de la taxe quils acquittent pour les frais des chambres de commerce et dindustrie, loption de faciliter la radiation de lune ou lautre institution, suggérée récemment par lInspection générale des finances, semblant inopportune et risquant de susciter une certaine concurrence entre chambres consulaires pour conserver leurs ressortissants.
M. Charles de Courson sest interrogé sur les conséquences de la réforme de lassiette de la taxe professionnelle sur le financement des chambres de métiers. A propos de la proposition concernant le rapprochement des fichiers, ce serait plutôt aux chambres de métiers de transmettre leurs fichiers aux services fiscaux et non pas linverse. La solution préconisée par lInspection générale des finances dinciter les doubles inscrits à choisir entre la chambre de métiers ou la chambre de commerce et dindustrie est préférable, car beaucoup plus simple que la proposition du Rapporteur de leur accorder une réduction de moitié de la taxe pour frais de chambre de commerce.
Sinquiétant également des conséquences de la réforme de la taxe professionnelle, M. Gérard Bapt sest interrogé sur le mécanisme de financement des chambres régionales de métiers. La faiblesse des ressources des petites chambres risque dempêcher celles-ci de mener certaines actions pourtant nécessaires et peut justifier la mise en place dun mécanisme de péréquation.
En réponse à M. Charles de Courson, M. Didier Chouat a fait observer que la réforme de la taxe professionnelle naura pas de conséquence sur les recettes des chambres, puisque celles-ci votent un produit et non pas un taux. Par contre, cette réforme induira nécessairement une modification de limposition de chaque artisan pris individuellement. Il nest pas choquant que ce soit la chambre de métiers qui procède elle-même au rapprochement des fichiers dans la mesure où elle est la première bénéficiaire des résultats de celui-ci ; cest dailleurs ce qua fait la chambre de Haute-Garonne, sans difficulté particulière. Il nest pas opportun dinciter les artisans-commerçants à quitter les chambres de commerce et dindustrie, celles-ci pouvant leur fournir des services adaptés, par exemple dans le cadre des politiques de promotion du tourisme.
En réponse à M. Gérard Bapt, le Rapporteur a indiqué que le financement des chambres régionales des métiers était assuré par des contributions versées par chaque chambre départementale en fonction du nombre de leurs ressortissants, le montant de ces contributions variant selon les régions. Les esprits ne semblent pas mûrs pour la création dun véritable mécanisme de péréquation, qui serait par ailleurs difficile à mettre en place. Dès lors, lencouragement à la coopération interconsulaire constitue une autre voie pour tenter de résoudre les difficultés des chambres à faibles effectifs.
La Commission a ensuite autorisé, conformément à larticle 146 du Règlement, la publication du rapport dinformation présenté par M. Didier Chouat.
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La Commission a ensuite examiné, sur le rapport de M. Gérard Fuchs, un rapport dinformation sur le fonctionnement et le renforcement des fonds nationaux et départementaux de péréquation de la taxe professionnelle.
M. Gérard Fuchs, Rapporteur, a observé que si les fonds de péréquation de la taxe professionnelle étaient de création récente, ils étaient organisés de façon complexe et que les sommes collectées et redistribuées étaient importantes puisquelles représentaient plusieurs milliards de francs, mais que des lacunes statistiques obéraient lévaluation de leur impact.
Il a indiqué quil ne se proposait pas de rouvrir le débat sur lavenir de la taxe professionnelle et léventualité de la création dune taxe nationale, mais quil avait orienté sa réflexion dans deux directions : la préservation des moyens des fonds nationaux et lamélioration, par des mesures simples, du fonctionnement des fonds départementaux de péréquation de la taxe professionnelle.
Il a ensuite rappelé, dans leurs grandes lignes, quels étaient les ressources et les emplois du Fonds national de péréquation de la taxe professionnelle (FNPTP) et du Fonds national de péréquation (FNP). Il a insisté sur le faible rôle péréquateur du FNPTP et sur laction réellement péréquatrice du FNP.
Il a mis laccent sur les problèmes pouvant affecter les ressources des fonds nationaux, dans la mesure où la suppression progressive de la part salariale des bases de la taxe professionnelle aura pour effet une diminution à plus ou moins long terme du produit de la cotisation de péréquation et celle de la contribution de France Telecom et de La Poste.
Il a donc conclu sur la question des fonds nationaux de péréquation en formulant trois propositions, dabord le maintien en francs constants de la contribution au FNPTP de France Telecom et de La Poste, ensuite le maintien de la ressource constituée par la cotisation de péréquation, soit en agissant sur les taux, soit en prévoyant une compensation de lEtat au FNPTP, et enfin léventuelle augmentation des recettes alimentant le FNP afin que lobjectif de réduction des écarts de ressources entre collectivités locales à lhorizon de 2010 ait de meilleures chances daboutir.
Abordant la question des fonds départementaux de péréquation de la taxe professionnelle (FDPTP), il a évoqué « lopacité » presque complète qui empêche danalyser efficacement leur fonctionnement. Il a donc souhaité que le Gouvernement puisse effectuer le travail statistique indispensable à la connaissance des FDPTP. Il a indiqué quil navait pas approfondi lanalyse de la péréquation des grandes surfaces commerciales, eu égard à la faiblesse des montants en cause (46 millions de francs sur 3,2 milliards de francs collectés par lensemble des FDPTP en 1997).
Il a constaté que linégalité de répartition des établissements exceptionnels entraînait une grande inégalité du montant total des fonds départementaux selon les départements, certains comme la Seine-Maritime collectant près de 300 millions de francs par an, alors que, dans la plupart des départements, la collecte représente moins de 100 millions de francs.
Il a indiqué quil souhaitait formuler quatre propositions de réforme des fonds départementaux de péréquation de la taxe professionnelle, la première consistant à prévoir que, dans les communes possédant au moins un établissement exceptionnel, lécrêtement porte sur la totalité des bases et non sur celles du seul établissement. Il a ajouté, en second lieu, que lon pourrait même envisager que lutilisation du seuil décrêtement sapplique dans toutes les communes, avec ou sans établissement exceptionnel, à condition de revoir le niveau du seuil de péréquation.
Abordant la question des groupements de communes, il a indiqué que sa troisième proposition était daligner les règles de reversement des produits issus des bases écrêtées applicables aux groupements à fiscalité propre créés avant le 31 décembre 1992 sur celles applicables aux groupements créés après cette date, afin de diminuer le taux de retour aux groupements écrêtés, et donc daugmenter la péréquation.
Enfin, il a expliqué que sa quatrième proposition consistait à faire évoluer les règles de répartition des fonds des FDPTP afin daugmenter la part réservée aux collectivités défavorisées, en considérant que plusieurs années après linstallation de létablissement exceptionnel, la présence de celui-ci constituant davantage un atout quune charge pour la commune dimplantation.
Le Président Augustin Bonrepaux a remercié M. Gérard Fuchs pour son intervention, qui a prouvé quil était possible dexposer des questions compliquées tout en faisant ressortir les vrais problèmes et les solutions susceptibles dy être apportées. Il a noté que la réduction probable de la contribution de France Télécom au Fonds national de péréquation de la taxe professionnelle suscitait des inquiétudes importantes.
M . Charles de Courson a souhaité faire plusieurs observations sagissant des fonds départementaux de péréquation de la taxe professionnelle (FDPTP).
Il a constaté que le calcul de lécrêtement par établissement pouvait aboutir à des résultats injustes et favorisait les collectivités territoriales ayant des activités diversifiées.
En deuxième lieu, il a signalé que les collectivités écrêtées avaient le pouvoir de moduler les taux dimposition et ainsi de réduire leur écrêtement, ce qui entraînait une instabilité des ressources des FDPTP. Il a donc suggéré un autre mode de calcul fondé, par exemple, sur des taux moyens départementaux.
Il a rappelé, en troisième lieu, quil existait un problème récurrent de répartition des FDPTP en ce qui concerne les relations des centrales nucléaires avec les barrages situés en amont, dautant que cette dernière notion navait pas été définie clairement.
Il a jugé, en quatrième lieu, que la notion de préjudice retenue pour déterminer les communes « concernées » ne devait pas être trop extensive.
Il a regretté, ensuite, que la loi permette de reverser une partie de lécrêtement à la commune dimplantation de létablissement exceptionnel, ce qui conduit à des situations aberrantes, mais néanmoins fréquentes.
Il a enfin souligné quun certain nombre de districts créés avant février 1992 navaient eu pour seul objectif que déchapper à lécrêtement, ce qui nuit à une véritable intercommunalité de projets.
Le Président Augustin Bonrepaux a indiqué que la loi de finances pour 1999 prévoyait la présentation par le Gouvernement dun rapport sur les FDPTP, dont le dépôt devrait intervenir avant le 1er octobre prochain, mais que, dans lattente, les éléments figurant dans le rapport dinformation pourraient alimenter la réflexion.
Sagissant des fonds nationaux de péréquation, il a insisté sur la nécessité de résoudre au plus vite les problèmes imputables à la suppression progressive de la part salariale de la taxe professionnelle, qui se traduiront sur le niveau de la cotisation de péréquation et de la contribution de France Télécom.
En ce qui concerne les FDPTP, il a approuvé la proposition visant à établir lécrêtement en fonction de lensemble des bases dune commune, mais il a attiré lattention sur les conséquences quune telle réforme pourrait avoir pour une commune ayant souscrit dimportants emprunts. Il sest alors demandé sil ne serait pas plus opportun dagir sur la progression de lécrêtement.
Il a jugé que la proposition tendant à réduire les attributions bénéficiant aux communes « concernées » constituait une bonne formule, tout en signalant quil conviendrait de retenir une certaine souplesse pour prendre en compte la situation des communes en difficulté, pour lesquels les problèmes financiers ne pouvaient être que passagers.
Il a enfin remarqué quil faudrait veiller à laffectation des sommes provenant de lécrêtement, afin déviter quune collectivité bénéficiaire ne les utilise, par exemple, pour des travaux de voirie.
M. Gérard Fuchs a indiqué que, selon ses informations, une solution raisonnable avait pu être trouvée en ce qui concerne les relations des centrales nucléaires avec les barrages réservoirs et les barrages retenues.
Il a réaffirmé que, quelle que soit la solution retenue pour laffectation de la taxe professionnelle de France Télécom, le problème du maintien des ressources du Fonds national de péréquation de la taxe professionnelle se poserait, compte tenu des pertes de bases consécutives à la réforme de la taxe professionnelle.
Il a ensuite constaté que lévaluation de différentes propositions se révélait délicate, dans la mesure où des données fiables ne sont pas disponibles. Il a enfin observé que la récente loi sur le renforcement et la simplification de la coopération intercommunale permettrait décrêter les districts créés avant février 1992 autour, notamment, des centrales nucléaires.
Après que le Président Augustin Bonrepaux eut estimé que certaines simulations figureront probablement dans le rapport demandé au Gouvernement, la Commission a autorisé, conformément à larticle 145 du Règlement, la publication du rapport dinformation présenté par M. Gérard Fuchs.
fpfp
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