ASSEMBLÉE NATIONALE
COMMISSION DE LA PRODUCTION ET DES ÉCHANGES
COMPTE RENDU N° 50
(Application de l'article 46 du Règlement)
Mercredi 28 avril 1999
(Séance de 16 heures 30)
Présidence de M. André Lajoinie, président,
puis de M. Patrick Rimbert, secrétaire
SOMMAIRE
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Suite de lexamen en nouvelle lecture du projet de loi (n° 1527 rect.), modifié par le Sénat, dorientation pour laménagement et le développement durable du territoire et portant modification de la loi n° 95-115 du 4 février 1995 dorientation pour laménagement et le développement du territoire
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(M. Philippe DURON, rapporteur).
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La commission a poursuivi lexamen en nouvelle lecture, sur le rapport de M. Philippe Duron, du projet de loi (n° 1527 rect.), modifié par le Sénat, dorientation pour laménagement et le développement durable du territoire et portant modification de la loi n° 95-115 du 4 février 1995 dorientation pour laménagement et le développement du territoire.
· Article 15 bis A (Titre III du livre V de la première partie du code général des collectivités territoriales) : Réseaux de télécommunications créés par les collectivités locales
M. Félix Leyzour a défendu un amendement de suppression de larticle car si son dispositif était adopté, il consacrerait une rupture de légalité daccès des citoyens aux réseaux de télécommunications. Il a cependant fait valoir que la situation était complexe dans la mesure où plusieurs collectivités locales ont exprimé des besoins en matière de réseaux de télécommunications qui ne sont pas satisfaits par lopérateur public. Toutefois, il serait inopportun dappliquer à lensemble du territoire une réforme qui vise à satisfaire des besoins ponctuels. Il a enfin considéré quil ne fallait pas régler un problème dune telle importance par le biais dun amendement déposé en cours de navette dun texte législatif.
M. Christian Bataille a exprimé son accord avec les arguments avancés par M. Félix Leyzour en faveur de la suppression du dispositif voté par le Sénat. Cependant, il a attiré lattention sur les propositions damendement et de sous-amendements défendus par M. François Brottes et le rapporteur.
M. François Brottes a jugé que lAssemblée nationale ne devait pas légiférer sur la base de lamendement adopté par le Sénat, mais sur celle de lamendement défendu par le Gouvernement devant le Sénat. Suite à la déclaration du Premier ministre au mois de janvier dernier lors de la fête de lInternet, le Gouvernement a décidé de permettre aux collectivités locales, par une mesure législative, de créer des réseaux de fibres noires afin de les mettre à la disposition dopérateurs de télécommunications. En effet, la fourniture dune liaison à haut débit ne relève pas du service universel ; la loi ne garantit donc pas légalité des citoyens devant laccès au haut débit, la loi du marché sapplique en la matière.
M. François Brottes a indiqué que le dispositif législatif ne devait pas déstructurer le marché des télécommunications, ni attirer les collectivités locales dans le piège des investissements exorbitants et à rentabilité incertaine, ni transformer les collectivités locales en gestionnaires commerciaux de services de télécommunications. Aussi lamendement proposé vise-t-il à définir un cadre plus strict que ne le fait larticle voté par le Sénat.
M. Jean Besson a indiqué que son appréciation était proche de celle de M. François Brottes. La loi de réglementation des télécommunications a été votée en 1996 ; les évolutions du secteur se sont révélées beaucoup plus rapides que prévu. Il est donc justifié dutiliser le cadre dun projet de loi daménagement du territoire pour régler des problèmes qui touchent directement les collectivités locales. Il a conclu quil ne fallait pas supprimer larticle 15 bis A et que lévolution que traduisaient les propositions damendements devait être inscrite dans une révision de la loi de réglementation des télécommunications.
M. Alain Gouriou a fait observer que la direction et les salariés de France Télécom étaient très préoccupés par ladoption de lamendement sénatorial. Sil existe des situations de carence de loffre de télécommunications, il conviendrait avant tout dinciter France Télécom à exercer de façon plus performante ses missions de service public. A ce titre, il a souligné le handicap que constitue le régime fiscal de la taxe professionnelle acquittée par France Télécom. Il a conclu que pour ces raisons, il fallait se garder de vouloir régler les problèmes des besoins en télécommunications au détour dun amendement à un texte de loi.
M. Jean-Claude Daniel a estimé que la faculté donnée aux collectivités locales de créer des réseaux de fibres noires devait être mieux encadrée que ne lavait fait le Sénat. Il a souligné que la fourniture dune transmission à haut débit pouvait être assurée par dautres technologies que celle des réseaux filaires. Mise à part la technologie en plein développement de la transmission à haut débit par voie hertzienne, les collectivités locales disposent souvent sur leur territoire dun réseau câblé de télédistribution qui leur reviendra au terme de la concession qui est souvent dune durée de douze ou quinze ans. Les collectivités locales risquent donc de disposer dans peu dannées à la fois dun réseau câblé de télévision pouvant assurer des services de télécommunications et un réseau de fibres noires, ce qui nest pas sans contradiction.
Il a ensuite approuvé les propos de M. Jean Besson qui avait souligné lurgence à régler le problème de lintervention des collectivités locales et avait expliqué que la solution devait être recherchée dans une révision de la loi de réglementation des télécommunications. Il a cependant estimé que la décision dannulation du tribunal administratif de Nancy imposait aux pouvoirs publics dintervenir.
Le rapporteur a fait valoir que le dispositif voté par le Sénat constituait une nouvelle étape dans la libéralisation du marché des télécommunications. Cependant, des collectivités locales de tous bords politiques demandent à pouvoir créer des réseaux de télécommunications inactivés afin de les mettre à la disposition dopérateurs et le Gouvernement, à lissue dun arbitrage interministériel, a proposé un dispositif législatif encadrant cette intervention des collectivités locales dune manière plus stricte que ne le prévoit larticle 15 bis A voté par le Sénat. Lamendement proposé par M. François Brottes sappuie sur le texte de lamendement du Gouvernement déposé au Sénat. Sous réserve de ladoption de deux sous-amendements, il sest déclaré favorable à son adoption et donc opposé à ladoption de lamendement de suppression de M. Félix Leyzour.
M. Félix Leyzour sest interrogé sur la nécessité de légiférer pour lensemble du territoire national en considération de certaines situations ponctuelles. Il a admis que France Télécom nétait pas sans reproche et que les services que lopérateur public offre pouvaient être améliorés, mais larticle adopté par le Sénat a des conséquences trop considérables sur le secteur pour quil puisse défendre son maintien.
M. Christian Bataille a réitéré son soutien à lamendement de suppression défendu par M. Félix Leyzour, mais a fait valoir que le rapporteur proposait, par ailleurs, une approche opposée au libéralisme défendu par le Sénat et plus stricte que lamendement proposé par M. François Brottes.
A lissue de ce débat, la commission a rejeté lamendement de suppression de M. Félix Leyzour.
M. François Brottes a ensuite défendu son amendement de rédaction globale de larticle. Il a indiqué que son objectif premier était de stimuler laction des opérateurs de télécommunications en direction de certaines zones du territoire. Lamendement précise, par rapport au texte de lamendement gouvernemental, la nature de la carence et la procédure selon laquelle elle doit être constatée. Il ne se réfère pas à la technologie des réseaux filaires et propose dencadrer plus strictement les investissements des collectivités locales. Il a en outre indiqué que son amendement limitait aux opérateurs de réseaux autorisés en application de larticle L. 33-1 du code des postes et télécommunications la possibilité dexploiter ces réseaux, seuls ces opérateurs cotisant au fonds de service universel des télécommunications. Il a également indiqué quil rectifiait son amendement afin que la carence soit constituée dès lors que loffre de services ou de réseaux de télécommunications à haut débit nest pas fournie par les acteurs du marché à un prix abordable ou ne répond pas aux exigences techniques et de qualité attendues par les collectivités locales. En outre, lamendement interdit aux collectivités locales dêtre opérateurs de réseaux de télécommunications ouverts au public ou de services de télécommunications fournis au public. En dernier lieu, il impose de répercuter de manière complète les coûts de mise à disposition de ces réseaux, ce qui inclut les frais détudes, les investissements de construction, les charges dexploitation, etc., sur les tarifs de location des infrastructures. Les collectivités locales ne doivent pas, en effet, subventionner les opérateurs de télécommunications dont les tarifs dexploitation doivent reposer sur de justes prix de marché.
M. Jean Besson a déclaré partager lesprit de lamendement mais a demandé à avoir plusieurs éclaircissements. Tout dabord, il a estimé que la définition de la carence restait subjective si lon sen tenait aux termes de lamendement initial se référant aux exigences de prix attendues par les collectivités locales. Concernant la mise à disposition par voie conventionnelle, il a jugé quil serait préférable de renvoyer le régime juridique de ces relations contractuelles au mécanisme de règlement des litiges liés aux utilisations partagées des installations occupant le domaine public prévu par larticle L. 47 du code des postes et télécommunications. Un décret dapplication pourrait être élaboré pour régler cette question.
Quant à la mise à disposition des infrastructures, il sest interrogé sur la possibilité détablir une tarification différente selon les services fournis à partir de celles-ci. Il a rappelé les difficultés survenues en matière de fixation des tarifs daccès à Internet des écoles proposés par France Télécom au regard de ses tarifs dinterconnexion.
Il a également estimé quune évaluation préalable des besoins des opérateurs nétait pas réaliste et que le dernier alinéa sur les subventions et la comptabilité devait être réécrit afin de distinguer les comptes du réseau et ceux de lexploitation commerciale de linfrastructure.
M. Léonce Deprez sest étonné des considérations conjoncturelles quimpliquait la rédaction du premier alinéa du dispositif. Il a également craint que le dispositif proposé nintervienne trop tardivement du fait que de nombreuses collectivités locales sétaient déjà engagées dans la réalisation dinfrastructures de télécommunications. Il sest enfin interrogé sur linterférence du dispositif avec le projet de loi modifiant la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication défendu par Mme Catherine Trautmann.
M. François Brottes a rappelé que les collectivités locales pouvaient dores et déjà gérer des réseaux indépendants de télécommunications destinés à des groupes fermés dutilisateurs. Une incertitude subsiste quant à la possibilité pour les collectivités locales dêtre opérateurs à part entière : lamendement vise à régler cette question. Il tranche également la question de savoir à quelles conditions les collectivités locales peuvent mettre leurs infrastructures de télécommunications à la disposition dopérateurs.
M. Jean Besson a synthétisé sa position en indiquant quil était favorable à ce que les collectivités territoriales soient actrices dans le domaine des télécommunications, mais défavorables à ce quelles soient des opérateurs. Il a rappelé que si les collectivités territoriales devenaient opérateurs, elles seraient amenées, à terme, à devoir mettre leur propre réseau à la disposition de leurs concurrents, à linstar de France Télécom.
M. Gabriel Montcharmont a souligné que lamendement proposé avait obligatoirement un aspect conjoncturel et que dans deux ans les problèmes ne se poseraient pas dans les mêmes termes. Les parlementaires doivent donc légiférer, en particulier dans le domaine des télécommunications, en fonction des situations du moment. Il a conclu que la proposition damendement permettra daccéder plus rapidement à la fourniture du haut débit ; il constitue donc un soutien à Internet.
Le rapporteur a défendu son premier sous-amendement qui vise à interdire aux collectivités locales non pas dêtre opérateurs de réseaux ouverts au public (L. 33-1) ou de services téléphoniques fournis au public (L. 34-1), mais dêtre opérateurs de réseaux ouverts au public ou de tout service de télécommunications fourni au public (définition de la notion dopérateur figurant au 15° de larticle L. 32). Il convient, en effet, déviter que les collectivités locales simmiscent dans le domaine des services commerciaux rendus au public. Le sous-amendement laisse toutefois aux collectivités locales la possibilité dassurer la gestion dun réseau indépendant et de fournir directement tous services de télécommunications sur un tel réseau fermé au public.
En réponse à M. Jean Besson, il a indiqué que les collectivités locales loueraient leurs infrastructures fibre par fibre ; il est donc possible denvisager que des tarifs de location différents soient établis selon les usages que feront les opérateurs de ces fibres. Il est cependant indispensable de respecter le principe dégalité pour chaque type de service demandé. Concernant lencadrement des subventions, il est indispensable déviter que des subventions déquilibre versées par les collectivités locales créent des distorsions de concurrence en permettant de présenter des comptes en équilibre avec des tarifs de location sous-évalués par rapport aux charges. De même, la durée damortissement est un facteur influant directement sur le prix de la location des fibres et donc de régulation de la concurrence.
M. Gabriel Montcharmont a estimé que le sous-amendement du rapporteur posait un problème ponctuel dans la mesure où il empêchait les collectivités locales dassurer directement la vente de services de télécommunications, notamment des accès à Internet, aux établissements scolaires.
M. Jean Besson a attiré lattention sur les conséquences du dispositif global sur les demandes de dégroupage.
A lissue du débat, la commission a adopté le sous-amendement du rapporteur.
Le rapporteur a ensuite défendu un sous-amendement visant à limiter à huit ans la durée damortissement des investissements liés à la création ou lextension des infrastructures.
M. François Brottes ne sest pas déclaré hostile sur le principe sous tendu par cette proposition, mais a estimé que le dispositif relevait plutôt du pouvoir réglementaire et pouvait figurer dans une circulaire gouvernementale dapplication de la loi.
M. Jean Besson a fait valoir que la mesure proposée impliquait que les collectivités locales établissent un plan de financement pluriannuel de long terme. Ces prévisions risquent dêtre aléatoires dans la mesure où des clients peuvent devenir défaillants. Il sest également interrogé sur la portée de la notion de comptabilité distincte figurant au dernier alinéa de lamendement.
M. François Brottes a indiqué quune comptabilité distincte imposait à la collectivité territoriale détablir un budget annexe. Il a par ailleurs estimé que pour atteindre son objectif le sous-amendement devait être rectifié afin que ce soient les modalités de facturation de la location de linfrastructure qui supportent la contrainte dune durée damortissement des investissements maximale de huit ans.
Le rapporteur a fait observer que lexigence détablir des comptes prévisionnels portant sur la durée damortissement dune infrastructure était une exigence minimale pour assurer le contrôle a priori de la viabilité dun investissement de nature commerciale. Elle doit amener les collectivités locales à une certaine prudence en la matière. Il sest ensuite déclaré favorable à ce que la contrainte de la durée damortissement porte sur le calcul du tarif de location des fibres et a demandé une suspension de séance afin de rectifier en ce sens son sous-amendement.
A lissue de la suspension, la commission a adopté le sous-amendement rectifié du rapporteur afin que les prix de location des infrastructures soient calculés sur la base dune durée damortissement maximale de huit ans.
M. Félix Leyzour a estimé que lamendement de M. François Brottes ainsi sous-amendé encadrait plus strictement linitiative du Sénat. Il a cependant relevé quen matière de carence doffres de services et de réseaux de télécommunications, les initiatives ainsi permises ne permettront pas de répondre à tous les besoins exprimés sur tous les points du territoire. Il a souligné que linterdiction des subventions déquilibre était une sage précaution, mais que des zones du territoire seront plus avantagées dans la mesure où elles disposent dentreprises prospères en mesure de payer des services fournis à partir de réseaux non subventionnés. Il a conclu que la véritable sagesse aurait été de ne rien adopter, mais quen raison des besoins pressants exprimés et de lencadrement strict retenu par la commission, il sabstiendrait sur le vote de lamendement ainsi modifié.
Puis, la commission a adopté lamendement de M. François Brottes ainsi modifié et larticle ainsi rédigé, rendant sans objet deux amendements de M. Michel Vergnier et un de M. Yves Coussain proposant une nouvelle rédaction du dispositif voté par le Sénat.
· Article 15 bis B (nouveau) : Prorogation de lapplication de la loi n° 96-299 du 10 avril 1996
La commission a adopté un amendement du rapporteur abrogeant larticle 2 de la loi du 10 avril 1996 relative aux expérimentations dans le domaine des technologies et services de linformation afin de lever une contradiction entre son dispositif transitoire et larticle L. 33-2 du code des postes et télécommunications qui soumet à autorisation de lAutorité de régulation des télécommunications létablissement et lexploitation des réseaux indépendants de télécommunications. Puis, elle a adopté larticle ainsi modifié.
· Concernant larticle 15 bis, M. Jean Besson a tenu à exprimer son accord avec lamendement adopté par la commission le matin même sous réserve que le ministre sengage explicitement à soumettre au Parlement un projet de loi de transposition complète de la directive européenne du 15 décembre 1997 avant la fin de lannée. Il a indiqué que sa position nétait pas aussi radicale que celle du Sénat, mais quil fallait maintenir lexigence dune adoption rapide dune loi de transposition car si lon tardait, le Parlement examinerait le projet de loi alors que la Commission européenne mettrait au point la révision de cette même directive. En outre, lincertitude juridique actuelle risque douvrir la porte à la mise en place de pratiques inappropriées que les pouvoirs publics auront du mal à éliminer par la suite.
M. François Brottes a demandé à ce que le rapport de la commission souligne lurgence de la situation décrite par M. Jean Besson.
· Article 20 (article 23 de la loi n° 95-115 du 4 février 1995) : Agglomérations
La commission a procédé à lexamen dun amendement proposant une rédaction globale de larticle 20, présenté par le rapporteur. Celui-ci a précisé quil sagissait de rétablir le texte adopté par lAssemblée en première lecture modifié afin de le mettre en cohérence avec la nouvelle définition de lagglomération retenue dans le projet de loi relatif au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale et afin de préciser le dispositif de contractualisation. A cet égard, le rapporteur a précisé quil avait souhaité affirmer avec davantage de force que le principe devait être un regroupement intercommunal fort, tout en permettant, à titre transitoire, le recours aux formules les plus souples.
La commission a adopté lamendement de rédaction globale du rapporteur.
Sont en conséquence devenus sans objet un amendement de M. Léonce Deprez modifiant le seuil de population des agglomérations ainsi que leur procédure de constitution et trois amendements de M. Jean-Michel Marchand, le premier précisant que la politique de gestion des ressources naturelles conduite par les agglomérations, devait sinspirer des recommandations des agendas 21 locaux, le deuxième visant à rétablir le dispositif de contractualisation adopté en première lecture par lAssemblée nationale et le troisième précisant les modalités de la superposition partielle dune agglomération et dun parc naturel régional.
· Article 20 bis : Conclusion des contrats de ville
La commission a adopté un amendement de rédaction globale du rapporteur, reprenant, sous réserve de quelques améliorations rédactionnelles, le texte voté par lAssemblée nationale en première lecture.
· Article 20 ter : Coopération internationale des collectivités territoriales et de leurs groupements
La commission a adopté cet article sans modification.
· Article 20 quater (nouveau) : Coopération internationale des collectivités territoriales et de leurs groupements
La commission a adopté deux amendements identiques présentés par le rapporteur et M. Félix Leyzour supprimant cet article.
· Article 21 (article 24 de la loi n° 95-115 du 4 février 1995) : Parcs naturels régionaux
La commission a adopté cet article sans modification.
· Article 22 (articles 29 et 29-1 [nouveau] de la loi n° 95-115 du 4 février 1995) : Présence des services publics sur le territoire et création des maisons des services publics
La commission a examiné deux amendements du rapporteur rétablissant le texte adopté par lAssemblée nationale en première lecture à lavant-dernier alinéa du I bis et au II de cet article.
Après une intervention de M. Jean Besson qui sest déclaré opposé à tout dispositif qui conduirait à placer La Poste sous la tutelle du préfet puis de M. François Brottes qui sest interrogé sur larticulation de certaines des dispositions de larticle avec le contrat dobjectifs et de progrès conclu entre lEtat et La Poste, la commission a adopté les amendements du rapporteur.
Elle a ensuite adopté larticle ainsi modifié.
· Article 22 bis A (nouveau) : Collectivité chef de file
La commission a examiné deux amendements identiques, lun du rapporteur, lautre de M. Félix Leyzour, visant à supprimer cet article.
M. Félix Leyzour, a précisé que les partenariats entre collectivités étaient évidemment nécessaires et devaient être organisés mais que la notion de collectivité chef de file introduite par cet article lui paraissait inconstitutionnelle car susceptible de conduire à la mise sous tutelle de collectivités.
M. Philippe Duron, rapporteur, a déclaré que cette analyse juridique ne lui paraissait pas infondée et quil était nécessaire de supprimer cet article. Il a toutefois précisé que, notamment à la lumière des expériences conduites dans le cadre du plan Université 2000, cette idée était intéressante mais quelle demandait une réflexion approfondie. Il a ensuite rappelé la nécessité délaborer rapidement une loi clarifiant la répartition des compétences entre les collectivités et dans laquelle ce type de disposition pourrait trouver sa place.
La commission a adopté les deux amendements identiques présentés par le rapporteur et M. Félix Leyzour supprimant cet article.
· Article 22 ter
La commission a maintenu la suppression de cet article.
· Article 22 quater : Information des élus concernés sur lattribution des crédits inscrits à la section locale du FNADT
La commission a adopté cet article sans modification.
· Article 23 (article 38-1 de la loi n° 95-115 du 4 février 1995) : Fonds de gestion des milieux naturels
La commission a adopté, suivant la proposition du rapporteur, un amendement de nouvelle rédaction globale de cet article rétablissant le texte voté par lAssemblée nationale en première lecture.
· Article additionnel après larticle 23 : Rapport relatif à la mise en place de fonds régionaux pour lemploi et le développement
La commission a adopté un amendement du rapporteur portant article additionnel et réintroduisant le principe du dépôt par le Gouvernement dun rapport étudiant la possibilité de mise en place de fonds régionaux pour lemploi et le développement, disposition qui figurait à larticle 1er du texte voté en première lecture par lAssemblée.
· Article 24 (article 39 de la loi n° 95-115 du 4 février 1995) : Schéma directeur de la région Ile-de-France
La commission a adopté deux amendements de rédaction globale présentés lun par le rapporteur et lautre par M. Félix Leyzour rétablissant le texte adopté par lAssemblée nationale en première lecture.
· Article 25 (article 42 de la loi n° 95-115 du 4 février 1995) : Zones prioritaires ultra-périphériques
La commission a adopté deux amendements rédactionnels du rapporteur puis larticle ainsi modifié.
· Article 26 (article 61 de la loi n° 95-115 du 4 février 1995) : Zones de revitalisation rurale
Après que M. Serge Poignant eut défendu le principe posé par le Sénat dune loi en faveur des zones de revitalisation rurale, la commission a adopté un amendement de rédaction globale du rapporteur rétablissant le texte voté par lAssemblée nationale en première lecture.
· Article 26 bis (nouveau) : Extension des aides fiscales en faveur des entreprises de services en matière de télétravail
La commission a adopté cet article sans modification.
· Article 28 (article 1er de la loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982) : Objectifs du système de transports intérieurs
La commission a adopté un amendement du rapporteur élargissant lobjectif de limitation des accidents à lensemble des modes de transports, puis larticle 28 ainsi modifié.
· Article additionnel après larticle 28 (article 9 de la loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982) : Harmonisation des conditions de travail dans les transports
La commission a adopté un amendement de M. Félix Leyzour portant article additionnel précisant que lEtat veille à une harmonisation des conditions de travail et demploi dans le secteur des transports, après que le rapporteur, sen remettant à la sagesse de la commission, eut fait observer que lattention à cette question devait surtout être portée au niveau communautaire.
· Article 29 (article 3 de la loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982) : Politique globale des transports
La commission a examiné un amendement du rapporteur rétablissant cet article dans la rédaction adoptée par lAssemblée nationale en première lecture en y insérant toutefois une référence au développement du transport combiné.
M. Jean-Jacques Filleul a présenté un sous-amendement précisant que la desserte des territoires à faible densité démographique devrait être assurée par au moins un service de transport remplissant une mission de service public. Conformément à lavis du rapporteur, la commission a adopté ce sous-amendement puis lamendement de rédaction globale ainsi sous-amendé.
· Article 30 (article 4 de la loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982) : Intégration des politiques locales de transport
La commission a examiné un amendement du rapporteur rétablissant cet article dans la rédaction adoptée par lAssemblée nationale en première lecture.
Elle a tout dabord adopté, suivant lavis du rapporteur, un sous-amendement de M. Jean-Jacques Filleul insistant sur la nécessité dencourager le transport combiné, après que le rapporteur eut suggéré une modification rédactionnelle de ce sous-amendement et après les interventions de MM. François Brottes et Léonce Deprez, ainsi que de M. Jean Besson qui a considéré peu cohérent que la majorité affiche une volonté de développer le transport fluvial alors quelle renonce au canal Rhin-Rhône.
Puis la commission a adopté lamendement de rédaction globale ainsi sous-amendé.
· Article 31 (article 14 de la loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982) : Coordination
La commission a adopté un amendement du rapporteur rétablissant cet article dans la rédaction adoptée par lAssemblée nationale en première lecture.
Un amendement de M. Jean-Michel Marchand relatif à la publicité des coûts externes des infrastructures de transport est donc devenu sans objet.
· Article 32 (articles 14-1 et 14-2 [nouveaux] de la loi n° 82-1153 du 30 décembre 1982) : Conditions détablissement des schémas de transport
La commission a examiné un amendement du rapporteur rétablissant cet article dans la rédaction retenue par lAssemblée nationale en première lecture, sous réserve de quelques modifications rédactionnelles.
Elle a tout dabord adopté un sous-amendement de M Jean-Jacques Filleul, conformément à lavis du rapporteur, insistant sur les efforts à consentir pour réduire les causes daccidents liées aux infrastructures. Puis la commission a adopté lamendement de rédaction globale du rapporteur, ainsi sous-amendé.
· Article 32 bis (nouveau) : Coordination
Après lintervention de M. Léonce Deprez, la commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 32 ter (nouveau) : Définition des schémas directeurs déquipement
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
En conséquence, deux amendements de M. Yves Coussain sont devenus sans objet.
· Article 32 quater (nouveau) : Contenu des schémas directeurs déquipement
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 32 quinquies (nouveau) : Coordination
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 32 sexies (nouveau) : Coordination
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Après larticle 32 sexies (nouveau)
La commission a rejeté, conformément à lavis du rapporteur et après lintervention de M. Léonce Deprez, un amendement de M. Marc-Philippe Daubresse prévoyant de développer les réseaux dinfrastructures de transport pour favoriser lintermodalité et les solutions alternatives au transport routier de marchandises.
· Article 33 : Coordination
La commission a adopté un amendement du rapporteur rétablissant cet article dans la rédaction retenue par lAssemblée nationale en première lecture.
· Article 33 bis (nouveau) (article L. 122-4 du code de la voirie routière) : Généralisation de la concession et du péage
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 33 ter (nouveau) (article L. 122-4-1 [nouveau] du code de la voirie routière) : Avis préalable à la conclusion des conventions de concession
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 33 quater (nouveau) (article L. 122-4-2 [nouveau] du code de la voirie routière) : Limitation de la durée des concessions
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 33 quinquies (nouveau) : Application aux sociétés dautoroutes du droit fiscal commun
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 33 sexies (nouveau) : Assujettissement des sociétés déconomie mixte concessionnaires dautoroutes au régime des sociétés anonymes
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 33 septies (nouveau) : Vente au public du capital des sociétés déconomie mixte concessionnaires dautoroutes
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 33 octies (nouveau) : Mise à péage de sections dautoroutes non concédées
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 33 nonies (nouveau) : Modalités de mise en uvre du schéma directeur déquipements et de services routiers
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 33 decies (nouveau) : Conventions entre les sociétés déconomie mixte conces-sionnaires dautoroutes et les départements
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 34 ter (nouveau) : (article L. 1511-2-1 du code général des collectivités territoriales) : Comités dexpansion et agences de développement économique
La commission a examiné un amendement de rédaction globale présenté par le rapporteur. Son auteur a précisé que cet amendement visait à améliorer la rédaction et à modifier linsertion dans le code général des collectivités territoriales de la disposition adoptée par le Sénat et reconnaissant le rôle et les missions des comités dexpansion et des agences de développement économique.
Il a ensuite indiqué son souhait de rectifier cet amendement afin de prendre également en compte, comme le propose un amendement de M. Jean-Michel Marchand, les comités de bassin demploi. Ces organismes, dorigine syndicale, ont en effet un rôle très voisin de celui des comités dexpansion et des agences de développement économique.
Après avoir déclaré partager le souhait du rapporteur de voir ces institutions reconnues par la loi, M. Serge Poignant a tenu à rappeler les différences existant entre elles.
La commission a ensuite adopté lamendement de rédaction globale du rapporteur ainsi rectifié, lamendement de M. Jean-Michel Marchand devenant sans objet.
· Article 35 (article L. 141-1 du code de lurbanisme) : Schéma directeur de la région Ile-de-France
La commission a adopté un amendement de rédaction globale du rapporteur rétablissant le texte adopté en première lecture par lAssemblée nationale sous réserve daméliorations rédactionnelles.
· Article 35 bis (nouveau) : Modification de lintitulé de la section II du chapitre Ier du titre IV du livre Ier du code de lurbanisme
Suivant la proposition du rapporteur, la commission a adopté un amendement de suppression de cet article.
· Article 35 ter (nouveau) (article L. 141-4 du code de lurbanisme) : Prise en compte des espaces à vocation agricole dans les schémas directeurs et les plans doccupation des sols en région dIle-de-France
Suivant la proposition du rapporteur, la commission a adopté un amendement de suppression de cet article, après que M. Léonce Deprez eut estimé quun dispositif de cette nature trouverait mieux sa place dans le schéma directeur de la région dIle-de-France (SDRIF).
· Article 36 : Dispositions relatives au Canal Rhin-Rhône
La commission a adopté un amendement de rédaction globale du rapporteur rétablissant le texte voté par lAssemblée en première lecture.
· Article 37 (articles L. 161-2 et L. 161-10-1 du code rural) : Affectation et aliénation des chemins ruraux
La commission a examiné deux amendements soumis à discussion commune, respectivement présentés par le rapporteur et M. Jean-Michel Marchand, visant à rétablir cet article supprimé par le Sénat. Le rapporteur a indiqué que son amendement reprenait le souhait de M. Jean-Michel Marchand dinstituer une présomption daffectation à lusage du public des chemins ruraux en la précisant. Il a également expliqué quil ne lui paraissait pas opportun de mentionner la « destination agricole de promenade du chemin » mais préférable de lui substituer « lutilisation du chemin comme voie de passage », cette formulation générale concernant à la fois les véhicules, y compris les engins agricoles, et les piétons. Il a enfin indiqué quil souhaitait retirer du texte adopté par lAssemblée nationale en première lecture la disposition qui autorise le préfet à mettre à la charge des communes une obligation dentretien des chemins ruraux. M. François Brottes a estimé au contraire que la mention expresse de la destination agricole du chemin était utile. Le rapporteur a souligné que la rédaction quil proposait ne lexcluait nullement, les exploitants agricoles étant souvent les principaux usagers de ces voies de passage. La commission a adopté lamendement de rédaction globale proposé par le rapporteur et rejeté en conséquence celui de M. Jean-Michel Marchand.
· Article 38 : Création dun système national de référence de coordonnées géographiques, planimétriques et altimétriques
La commission a adopté cet article sans modification.
· Article 39 (nouveau) : Nouvel intitulé du titre IV du livre II du code rural
Suivant la proposition du rapporteur, la commission a adopté un amendement de suppression de cet article.
· Article 40 (nouveau) : Terroirs urbains et paysagers
Suivant la proposition du rapporteur, la commission a adopté un amendement de suppression de cet article.
· Article 41 (nouveau) (article L. 123-4 du code de lurbanisme) : Modalités de révision des POS dans les communes dotées dun schéma directeur
Après les interventions du rapporteur, soutenu par MM. Serge Poignant et Léonce Deprez, mettant laccent sur la nécessité de ne pas limiter linitiative des communes en matière de révision des POS, la commission a adopté un amendement du rapporteur visant à supprimer cet article.
· Article 42 (nouveau) (article L. 142-1 du code de lurbanisme) : Extension des compétences des départements au titre de la protection des espaces naturels sensibles
Suivant la proposition du rapporteur, la commission a adopté un amendement de suppression de cet article.
· Article 43 (nouveau) (article L. 142-10 du code de lurbanisme) : Exonération de la condition douverture au public de terrains acquis par les départements lorsque ceux-ci sont donnés à bail à un agriculteur
Suivant la proposition du rapporteur, la commission a adopté un amendement de suppression de cet article.
· Article 44 (nouveau) : Fonds communs de placement de proximité
La commission a examiné un amendement du rapporteur visant à supprimer cet article. Celui-ci a expliqué que cet article était le premier dune série darticles additionnels introduits au Sénat par voie damendement et reprenant très largement le contenu dune proposition de loi déposée le 9 mars dernier au Sénat par M. Jean-Pierre Raffarin. Il sagit des dispositions économiques dont la place serait plutôt dans le projet de loi que doit déposer à lautomne M. Emile Zuccarelli. Lélaboration de celui-ci a été longue en raison de la nécessité de sassurer auprès de la Commission européenne de la conformité des dispositions du projet avec le droit de la concurrence.
Le rapporteur a tenu à signaler que cela mettait en évidence la difficulté de légiférer sans réflexion approfondie sur ces questions. Il a ensuite indiqué quil comptait signaler au Premier ministre ainsi quau ministre chargé des relations avec le Parlement la nécessité de présenter ce projet au plus tôt afin de renouveler les instruments dont disposent les collectivités.
MM. Léonce Deprez et Serge Poignant ont regretté le caractère partiel du projet de loi en cours dexamen dont il aurait été préférable de faire une grande loi intégrant le volet économique et institutionnel.
M. Philippe Duron, rapporteur, a indiqué que cela navait pas été possible du fait de la longue préparation nécessaire au projet économique alors quen raison de léchéance du renouvellement des contrats de plan Etat-régions, il était nécessaire de légiférer au plus tôt.
Après que M. Patrick Rimbert eut remarqué quun consensus existait sur lurgence quil y avait à examiner le projet de loi présenté par M. Emile Zuccarelli, le rapporteur a indiqué quil signalerait ce point au Gouvernement en séance.
La commission a ensuite adopté lamendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 45 (nouveau) : Incitation à la mise en réseau des entreprises au sein dun territoire
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 46 (nouveau) : Prorogation du dispositif dexonération fiscale pour les entreprises nouvellement créées dans des zones prioritaires daménagement du territoire
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 47 (nouveau) : Réductions des droits sur les mutations dentreprises
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 48 (nouveau) (Article L. 142-2 du code de lurbanisme) Possibilité dutiliser la taxe départementale des espaces naturels sensibles pour lachat de biens situés dans les zones naturelles des POS
Suivant la proposition du rapporteur, la commission a adopté un amendement de suppression de cet article.
· Article 49 (nouveau) : Accompagnement local à la création dentreprise
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 50 (nouveau) : Création dun label « pôle dincubation territorial »
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 51 (nouveau) : Aides financières des collectivités territoriales ou de leurs groupements aux créateurs dentreprises
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 52 (nouveau) : Exonération de la taxe professionnelle pour des entreprises dont la création résulte de laction des pôles dincubation territoriaux
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 53 (nouveau) : Fonds damorçage territoriaux
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 54 (nouveau) : Soutien des collectivités locales aux organismes distribuant des avances remboursables
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 55 (nouveau) : Déduction fiscale des dons faits à des organismes ayant pour objet de participer à la création et à la reprise dentreprises
La commission a adopté un amendement du rapporteur supprimant cet article.
· Article 56 (nouveau) (article 57 de la loi n° 95-105 du 2 février 1995) Groupements dintérêt public dans le domaine de la protection de lenvironnement
La commission a adopté cet article sans modification.
Puis, la commission a adopté lensemble du projet de loi ainsi modifié.
fpfp
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