Informatique et
libertés
(23 mai 2002)

Assemblée nationale - 1ère lecture
Projet de loi relatif à la protection des personnes
physiques à l’égard des traitements de données à caractère
personnel et modifiant la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique,
aux fichiers et aux libertés, n° 3250, déposé le 18 juillet 2001.
Examen en commission (commission des lois, M.
Gérard Gouzes, rapporteur ).
- Examen du projet de loi : réunion du mercredi 9 janvier
2002.
- Examen des amendements : réunion du mercredi
30 janvier
2002.
- Rapport de M. Gérard Gouzes, n° 3526 .
Discussion en séance publique :
mercredi 30 janvier 2002 : compte
rendu analytique - compte rendu intégral.
Projet de loi adopté par l'Assemblée nationale en
première lecture, le 30 janvier 2002 (T.A. 780).
Sénat - 1ère lecture
(documents en ligne sur le site du Sénat)
Projet de loi adopté par l'Assemblée nationale, n° 203 (2001-2002).
Renvoyé à la commission des lois
Voir la suite de
l'examen de ce projet sous la 12ème législature
Voir aussi :
- la présentation
du projet de loi, sur le site du ministère de la justice.
- le site de la Commission
nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).
Principaux
objectifs du projet de loi.
- Transposer en droit interne la directive européenne du 24
octobre 1995 relative à la protection des données à caractère
personnel et à la libre circulation de ces données, en
conservant les principes fondateurs et la structure de la loi
" Informatique et libertés " du 6 janvier
1978.
- Adapter la loi de 1978 au développement du traitement
automatisé d’informations nominatives dans le secteur privé
comme dans le secteur public et plus largement aux nombreuses évolutions
technologiques de notre " société de l’information ".
Principales
dispositions du projet de loi.
Article 1er :
Définitions des notions relatives au traitement des données
personnelles et extension du champ de la réglementation.
Article 2 :
Conditions de licéité des traitements de données à caractère
personnel.
Interdiction de collecter des données personnelles à caractère
sensible (opinions politiques, philosophiques ou religieuses,
origines raciales ou ethniques, appartenance syndicale,
informations sur la santé, informations sur l’orientation
sexuelle des personnes) et exceptions à cette interdiction.
Article 3 :
Dispositions relatives aux missions et à l’organisation de la
Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL),
autorité administrative indépendante.
Article 4 :
Principe général de l’obligation d’une déclaration préalablement
à la mise en œuvre d’un traitement.
Liste des traitements auxquels s’applique le régime de
l’autorisation préalable donnée par la CNIL, par arrêté
ministériel ou par décret en Conseil d’Etat.
Article 5 :
Obligations incombant aux responsables de traitements et droits
d’opposition des personnes à l’égard du traitement de données
les concernant (accès, opposition, rectification).
Articles 6 à 8 :
Renforcement des prérogatives de la CNIL.
Liste des sanctions administratives infligées par la CNIL et des
dispositions pénales réprimant les infractions à la loi ou les
entraves à l’action de la CNIL.
Article 9 :
Dispositions spécifiques aux fichiers ayant pour objet la
recherche dans le domaine de la santé.
Article 11 :
Dispositions spécifiques aux fichiers ayant pour fin
l’expression littéraire et artistique ou l’exercice
professionnel du journalisme.
La dispense de déclaration concernant la presse est subordonnée
à la désignation d’un délégué à la protection des données.
Article 12 :
Le transfert de données à caractère personnel vers des Etats
non membres de la Communauté européenne est subordonnée au
niveau de protection de la vie privée, des libertés et des
droits des personnes à l’égard du traitement assuré par ces
Etats.
Travaux
de la commission des lois.
Principaux amendements adoptés par la Commission :
Article 2 :
Aucune décision produisant des effets juridiques à l’égard
d’une personne ne peut être prise sur le seul fondement d’un
traitement automatisé de données concernant la définition du
profil ou la personnalité de l’intéressé (rapporteur).
Article 5 :
Le droit d’accès d’une personne aux données la
concernant ne doit pas porter atteinte au droit d’auteur
notamment aux droits des créateurs de logiciels et à ceux des
producteurs de base de données (rapporteur).
Article 11 :
Les organes de presse désignent en leur sein un " correspondant
à la protection des données " plutôt qu’un " délégué "
(rapporteur).
Article 14 :
Maintien à leur niveau actuel des sanctions pénales
encourues pour les infractions à la loi de 1978 alors que le
projet prévoyait des modifications à la baisse (rapporteur).
Articles additionnels après l’article 15 :
- Les tribunaux d’instance établissent des
statistiques semestrielles concernant le pacte civil de solidarité
(nombre, durée moyenne, âge moyen des personnes concernées) en
distinguant les données relatives aux pacte entre personnes de
sexe différent, entre personnes de sexe féminin et personnes de
sexe masculin (M. Jean-Pierre Michel, RCV, Haute-Saône).
- En marge de l’acte de naissance de chaque partenaire du
pacs, il est fait mention de la déclaration du pacs et de fin de
pacs (M. Jean-Pierre Michel, RCV, Haute-Saône). |
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