La fixation de taux différents dans chaque bassin hydrographique pose le problème de la distorsion de concurrence : certains agriculteurs pourront s’approvisionner dans les bassins hydrographiques où la taxe est la moins élevée, a fortiori quand certains distributeurs pourront être à cheval sur deux, voire plusieurs agences de l’eau, ce qui pose également la question du critère retenu entre le point de livraison et le point de facturation. C’est pourquoi, pour éviter l’effet « vignette auto », il est proposé une harmonisation entre les taux de la redevance pour pollutions diffuses.