Introduit par le Sénat, l’article 16 bis du projet de loi vise à assouplir les règles d’organisation et de financement de certains laboratoires d’analyse de biologie médicale, notamment en remettant en cause la disposition du code de la santé imposant que 75 % du capital de ces laboratoires soient détenus par des biologistes diplômés. Il ouvre ainsi la voie à une recomposition en profondeur du secteur dans le sens de la concentration. Il comporte ainsi en germe le risque de conduire à la fermeture de nombreux laboratoires, remettant du même coup en cause le maillage territorial actuel, ce qui serait préjudiciable pour les patients.