Dans certaines communes en zone de montagne, les habitants sont approvisionnés en eau potable par des sources depuis toujours et sans aucune conséquence négative pour leur santé. Leur supprimer cet avantage pour des motifs sans fondement alors qu’ils subissent des handicaps naturels non suffisamment compensés, au seul titre de l’alignement sur une réglementation unique alors que les situations sont diverses, relèverait du non-sens et d’un juridisme étroit. Mais aussi d’une pénalisation financière abusive dans la mesure où le traitement de l’eau consommée exigerait des investissements hors de proportion avec les disponibilités financières des villages à faible population concernés.