La paralysie des institutions polynésiennes en fin 2004 et début 2005 a été aggravée par le fait que l’Assemblée de Polynésie a fonctionné pendant plusieurs mois avec seulement 20 représentants sur 57 suite à l’annulation des élections par le Conseil d’État dans la grande circonscription qui capte 37 des 57 sièges.

Cette situation est apparue d’autant plus ubuesque que la majorité qui se dégageait de ces 20 représentants rescapés n’était pas la même que celle issue des élections.

Un tel cas de figure ne doit plus se reproduire et il convient de garantir un fonctionnement plus démocratique à cette institution essentielle de la Polynésie française, en répartissant les 37 sièges de la circonscription des Iles du Vent entre trois nouvelles circonscriptions.

La première circonscription, Tahiti urbain, élira 24 représentants, la deuxième circonscription, Tahiti rural, en élira 9 et la circonscription de Moorea-Maiao 4. Les circonscriptions des archipels restent inchangées.

Ainsi l’éventuelle annulation des élections dans une circonscription n’aura plus pour effet de laisser l’Assemblée de Polynésie fonctionner avec un nombre de représentants inférieurs à la moitié de ses membres.

Ce redécoupage facilitera en outre la décentralisation et l’intercommunalité nécessaires au développement harmonieux de la Polynésie.

Le 12 janvier 2007 le conseil économique, social et culturel de Polynésie a rendu un avis qui conforte totalement cette mesure.

Les tableaux ci-après permettent d’illustrer le redécoupage proposé :

Situation actuelle :