Les fréquences radioélectriques sont des ressources rares dont il convient d’assurer la gestion de manière optimale. Le dispositif mis en place à travers le schéma national de réutilisation des fréquences répond à cette préoccupation en organisant la réaffectation des fréquences libérées par l’arrêt de la diffusion analogique. Afin de renforcer l’efficacité de ce schéma, il serait utile de prévoir que les autorités de régulation puissent anticiper la mise en œuvre des procédures utiles pour la délivrance des nouvelles autorisations. Cela permettrait d’éviter la mise en jachère de ces ressources et de justifier l’arrêt de l’analogique auprès de l’ensemble des parties intéressées : acteurs de l’audiovisuel et des télécommunications, élus et téléspectateurs.