Accueil > Documents parlementaires > Amendements
Version PDF
ART. 52
N° II - 254
ASSEMBLEE NATIONALE
10 novembre 2005

LOI DE FINANCES POUR 2006 - (N° 2540)
(Deuxième partie)

Commission
 
Gouvernement
 

AMENDEMENT N° II - 254

présenté par

MM. Cazenave et Rochebloine, rapporteurs
au nom de la commission des affaires étrangères,
saisie pour avis

----------

ARTICLE 52

État B

Mission "Action extérieure de l'Etat"

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)

Programmes

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont Titre 2 Dépenses de personnel

   

Rayonnement culturel et scientifique

dont Titre 2 Dépenses de personnel

323 000 000

 

Français à l'étranger et étrangers en France

dont Titre 2 Dépenses de personnel

 

323 000 000

TOTAUX

323 000 000

323 000 000

SOLDE

0

EXPOSÉ SOMMAIRE

Cet amendement vise à déplacer l’action « Service public d’enseignement français à l’étranger » et l’ensemble des crédits qui lui sont affectés du programme « Français à l’étranger et étrangers en France » vers le programme « Rayonnement culturel et scientifique ».

L’AEFE est certes un service public d’enseignement au service des Français à l’étranger, mais elle aussi un instrument essentiel du rayonnement culturel et scientifique français. Sur un total de 160 000 élèves scolarisés dans le réseau en 2005, les Français sont 70 000, soit un peu moins de 44 %. Par ailleurs, l’AEFE cherche à développer des filières diplômantes binationales et vise à devenir à terme une véritable tête de pont pour le recrutement d’étudiants étrangers dans les filières d’enseignement supérieur françaises.

En outre, alors que la LOLF entendait permettre la fongibilité des crédits au sein de programmes cohérents, le caractère artificiel du programme « Français à l’étranger et étrangers en France » exclut toute marge de manœuvre en la matière.

Pour ces raisons, il est souhaitable de transférer les crédits de l’AEFE vers le programme « rayonnement culturel et scientifique », ce qui constitue une imputation budgétaire plus pertinente.