Émission premier jour du timbre-poste à l'Assemblée nationale jeudi 13 juillet 2006
© Assemblée
nationale
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Claude Joseph Rouget de Lisle, capitaine du génie en garnison à Strasbourg, écrit à la demande de Frédéric de Dietrich, maire de la ville, le Chant de guerre pour l’armée du Rhin, le 25 avril 1792, peu après la déclaration de guerre de la France révolutionnaire au Roi de Bohême et de Hongrie. Dédié à l’armée du Rhin, très vite, après avoir été repris par les fédérés marseillais à leur entrée dans Paris en juillet 1792, le chant deviendra La Marseillaise jouée dans tout le pays comme chant de la République combattante. La Convention nationale décrète en 1793 que La Marseillaise serait chantée dans tous les spectacles et le 14 juillet 1795 elle déclare La Marseillaise « Chant national ». Interdite sous l’Empire puis la Restauration, elle redevient « hymne national » sous la Troisième République, en 1879, ce que reconnaît l’article 2 de la Constitution de la Cinquième République, l’associant au drapeau tricolore, à la devise de la République et au principe de démocratie. Aujourd’hui La Marseillaise est bien plus que l’hymne national. « Ce cri de la France prolongé d’échos en échos » est un message chanté sur tous les continents par les combattants de la liberté. _________________________________________________ Voir aussi : Le dossier historique de La Marseillaise Le manuscrit autographe de Rouget de Lisle Les paroles de La Marseillaise La colonnade de la façade du Palais Bourbon a 200 ans |
