N° 462 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 DOUZIÈME LÉGISLATURE Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 10 Décembre 2002 RAPPORT DÉPOSÉ en application de l'article 16 du Règlement, PAR LA COMMISSION SPÉCIALE CHARGÉE DE VÉRIFIER ET D'APURER LES COMPTES (1), sur les comptes de l'Assemblée nationale de l'exercice 2001 ET PRÉSENTÉ PAR M. Robert PANDRAUD Député. (1) La composition de cette commission figure au verso de la présente page. Parlement. La commission spéciale chargée de vérifier et d'apurer les comptes est composée de: M. Robert Pandraud, président ; MM. Jean de Gaulle, Didier Mathus, vice-présidents ; MM. Charles de Courson, Michel Voisin, secrétaires ; MM. François d'Aubert, Marcel Dehoux, René Dosière, Pierre Forgues, Yves Fromion, Jacques Godfrain, Pierre Heriaud, Arnaud Lepercq, Michel Vaxes et Eric Woerth. Sommaire Introduction 5 I. L'exécution du budget de 2001 8 A - La section d'investissement 8 B - La section de fonctionnement 10 C - Les recettes propres 17 II. Le compte de résultat 17 III. Le bilan 20 A - Les éléments de l'actif 20 B - Les éléments du passif 21 IV. Les comptabilités annexes 24 V. Les comptes des représentants au Parlement européen 33 Examen en Commission 34 __ ANNEXE : Les investissements immobiliers I. Des investissements en forte augmentation 35 A - Les principales opérations réalisées 36 B - L'analyse par compte d'imputation 40 II. Le prolongement d'une tendance constatée au cours des années antérieures 42 A - L'évolution générale 42 B - L'analyse des comptes 44 Mesdames, Messieurs, Depuis 1994, dans un souci de transparence, l'Assemblée nationale rend compte des conditions d'exécution de son budget, conformément à la nouvelle rédaction de l'article 16 de son Règlement. La Commission spéciale a pour mission d'examiner chaque année les comptes de l'exercice clos. Elle donne quitus aux Questeurs et décharge au Trésorier de leur gestion pour l'exercice considéré. A défaut de donner quitus, elle doit rendre compte à l'Assemblée. Pour l'exercice 2000, le budget de la Chaîne parlementaire - Assemblée nationale (LCP-AN) était intégré dans le budget de l'Assemblée. Depuis l'exercice 2001, la dotation budgétaire versée à la Chaîne fait l'objet d'un chapitre distinct du titre II du budget des charges communes de l'Etat. La Commission doit donc émettre un avis sur les comptes de la société. Ce rapport est le neuvième. Depuis 1998, il s'est enrichi d'une annexe thématique analysant un domaine particulier de la gestion des crédits. Elle portera cette année sur les investissements immobiliers. __
BUDGET DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE |
(TABLEAU SYNTHÉTIQUE EN EUROS) |
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2000 |
2001 |
2001 |
2001 |
_ absolu |
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A - SECTION DE FONCTIONNEMENT |
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Total de la section |
426 359 400 |
439 664 414 |
425 646 495 |
14 017 919 |
-712 906 |
-0,17% |
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60 |
Achats de biens et fournitures |
6 185 500 |
6 552 411 |
6 203 902 |
348 509 |
18 402 |
0,30% |
61-62 |
Services extérieurs |
38 295 396 |
35 686 028 |
35 909 358 |
-223 330 |
-2 386 038 |
-6,23% |
63 |
Impôts et taxes |
2 988 164 |
3 042 349 |
2 967 658 |
74 690 |
-20 506 |
-0,69% |
64 |
Charges de personnel |
144 022 830 |
150 093 527 |
144 840 489 |
5 253 038 |
817 660 |
0,57% |
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dont |
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Charges de rémunération |
111 525 333 |
116 407 021 |
111 574 852 |
4 832 169 |
49 519 |
0,04% |
|
Charges sociales et diverses |
32 497 497 |
33 686 507 |
33 265 637 |
420 869 |
768 140 |
2,36% |
65 |
Charges parlementaires |
234 508 145 |
240 812 736 |
235 436 680 |
5 376 056 |
928 535 |
0,40% |
|
dont |
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Indemnités parlementaires |
45 839 946 |
46 613 116 |
45 898 033 |
715 083 |
58 087 |
0,13% |
|
Charges sociales |
56 024 180 |
57 864 921 |
56 205 340 |
1 659 581 |
181 159 |
0,32% |
|
Secrétariat parlementaire |
119 303 770 |
121 919 577 |
119 670 292 |
2 249 285 |
366 522 |
0,31% |
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Voyages et déplacements |
3 719 166 |
3 846 289 |
3 552 315 |
293 974 |
-166 851 |
-4,49% |
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Charges de représentation |
4 592 618 |
4 797 113 |
4 463 004 |
334 109 |
-129 614 |
-2,82% |
|
Autres charges |
5 028 464 |
5 771 720 |
5 647 695 |
124 024 |
619 232 |
12,31% |
67-69 |
Charges exceptionnelles et imprévues |
359 366 |
3 477 362 |
288 407 |
3 188 955 |
-70 958 |
-19,75% |
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B - SECTION D'INVESTISSEMENT |
16 690 057 |
18 956 578 |
27 342 499 |
-8 385 921 |
10 652 442 |
63,83% |
|
C - CHARGES TOTALES (A+B) |
443 049 457 |
458 620 992 |
452 988 993 |
5 631 999 |
9 939 536 |
2,24% |
D - RECETTES PROPRES ET
AUTRES RESSOURCES |
4 760 944 |
3 315 004 |
4 081 974 |
766 970 |
-678 970 |
-14,26% |
E - CHARGES NETTES TOTALES (C-D) |
438 288 513 |
455 305 988 |
448 907 019 |
6 398 969 |
10 618 506 |
2,42% |
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F - RÉSULTAT BUDGÉTAIRE |
11 849 479 |
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6 398 969 |
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-5 450 510 |
-46,00% |
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G - RÉSULTAT FINANCIER |
8 175 589 |
|
10 416 164 |
|
2 240 575 |
27,41% |
H - RÉSULTAT COMPTABLE (F+G) |
20 025 068 |
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16 815 133 |
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-3 209 935 |
-16,03% | I - L'EXÉCUTION DU BUDGET DE 2001 La dotation initiale inscrite au budget général de l'Etat pour 2001 s'élevait à 455,3 millions d'euros, en augmentation de 1,15% par rapport à la dotation demandée pour 2000. Cette dotation tenait compte d'une prévision de recettes propres de 3,31 millions d'euros, soit une diminution de 2,9%. Le budget de l'Assemblée nationale s'élevait donc au total pour 2001 à 458,6 millions d'euros, ainsi répartis : - 439,7 millions d'euros de crédits de fonctionnement (95,9% du budget), - 18,9 millions d'euros de crédits d'investissement (4,1% du budget). La clôture des comptes fait apparaître des dépenses totales d'un montant de 453 millions d'euros (+2,2% par rapport à 2000) et des recettes propres s'élevant à 4,08 millions d'euros. Compte tenu de la dotation initiale de 455,3 millions d'euros, l'exécution du budget se traduit par un excédent de 6,39 millions d'euros, en diminution par rapport à celui de l'année précédente qui s'établissait à 11,85 millions d'euros. Cet excédent résulte d'un excédent de la section de fonctionnement (+14,01 millions d'euros), d'un déficit de la section d'investissement (-8,38 millions d'euros) et d'un dépassement des prévisions de recettes (+0,76 millions d'euros). Les dépenses totales ont représenté 98,8% de la dotation initiale reçue de l'Etat (97,4% en 2000). A - La section d'investissement Le budget initial d'investissement s'établissait à 18,96 millions d'euros, en baisse par rapport à 2000 (20,08 millions d'euros). Mais l'acquisition -en juillet 2000- de l'immeuble situé 3 rue Aristide Briand a rendu nécessaire, en cours d'exercice, une révision des crédits. Les dépenses d'investissement, qui avaient été divisées par deux en 2000 pour s'établir à 16,69 millions d'euros se sont élevées en 2001 à 27,34 millions d'euros, ce qui correspond à une progression de 63,8% d'une année sur l'autre. Il a donc été constaté un déficit de 8,38 millions d'euros pour la section d'investissement, alors que le montant des crédits non consommés avait atteint 3,39 millions d'euros à l'issue de l'exercice 2000. Le service des Affaires immobilières et du Patrimoine gère la part la plus importante des dépenses d'investissement. En 2001, ces dépenses ont quasiment doublé par rapport à 2000, passant de 14,32 millions d'euros à 24,71 millions d'euros. Compte tenu du niveau initial des crédits inscrits au budget d'investissement du service (10,68 millions d'euros), l'exécution du budget se traduit par un dépassement de crédits de 14,03 millions d'euros, alors qu'il n'excédait par 1,95 million d'euros en 2000. Ces dépenses ont été consacrées principalement à l'opération de réhabilitation du 3 rue Aristide Briand. Outre celle-ci, dont le coût a été étalé sur deux exercices, 2001 et 2002, les dépenses d'investissements ont concerné principalement la poursuite des travaux concernant le schéma directeur technique tous fluides (8,74 millions d'euros), des chantiers relatifs au schéma directeur du patrimoine (1,25 million d'euros), le renouvellement du matériel de la régie audiovisuelle de l'hémicycle (1,46 million d'euros) et des opérations liées à la sécurité. Les dépenses d'investissement hors bâtiment, essentiellement consacrées à l'équipement informatique, connaissent une progression plus modérée, de 11%, pour un montant de 2,63 millions d'euros : il s'agit en particulier des dépenses d'achats de logiciels (0,29 million d'euros), des acquisitions de matériel informatique (1,19 million d'euros, soit une augmentation de 20%) Les acquisitions de véhicules représentent 0,23 million d'euros contre 0,27 million d'euros l'année précédente. Parmi les autres dépenses, figurent celles relatives aux installations téléphoniques et aux photocopieurs. Comme en 2000, l'important excédent dégagé sur les prêts au logement accordés a contribué à limiter le déficit du budget d'investissement, après deux années marquées par une hausse de l'octroi de prêts. B - La section de fonctionnement Contrairement aux dépenses d'investissement, les dépenses de fonctionnement ont diminué en 2001 passant à 425,64 millions d'euros (-0,17%). Cette évolution s'explique notamment par une diminution de 6,2% des achats de services extérieurs, causée par la sortie de la dotation LCP-AN du périmètre du budget de l'Assemblée nationale (celle-ci fait désormais l'objet d'un chapitre distinct du titre II du budget des charges communes de l'Etat), tandis que les charges de personnel et les charges parlementaires n'ont que faiblement progressé (+0,57% et +0,40% rétrospectivement). Le budget initial prévoyant des charges de fonctionnement pour 439,66 millions d'euros, l'exécution du budget fait apparaître un montant de crédits de fonctionnement non consommés de 14,02 millions d'euros, en doublement par rapport à 2000. La répartition des dépenses de fonctionnement par grandes catégories décrite par le graphique ci-dessous montre le poids relatif des charges parlementaires (55,3% de ces dépenses) et des dépenses de personnel (34,0%). STRUCTURE DES DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT  2000 2001
_ Charges de personnel (33,8 à 34 %) _ Charges parlementaires (55 à 55,3 %) _ Services extérieurs (9 à 8,4 %) 1. Les charges parlementaires Elles ont atteint 235,4 millions d'euros, ce qui correspond à une progression de 0,4%. L'excédent budgétaire sur ces charges s'élève à 5,38 millions d'euros, puisque les crédits initiaux s'élevaient à 240,81 millions d'euros. Les charges d'indemnités parlementaires et prestations familiales s'élèvent à 45,90 millions d'euros, soit une augmentation de 0,13% seulement, en raison d'une valeur du point de la fonction publique moindre que celle prévue et du nombre moyen de parlementaires rémunérés inférieur au nombre de sièges théoriques, les sièges vacants n'ayant pas été pourvus en application de l'article L.O. 178 du code électoral. Les charges de sécurité sociale et de prévoyance, d'un montant de 56,20 millions d'euros ont également très faiblement augmenté (+0,32%), en raison de la diminution du nombre de députés déjà évoquée et de celle du nombre de pensions servies, évolution habituelle constatée au cours d'une législature. La contribution aux frais de secrétariat des députés s'élève à 75,05 millions d'euros, montant pratiquement identique à celui de 2000, et la contribution aux frais de secrétariat des groupes à 8,05 millions d'euros, en hausse de 1,4%. La régression des dépenses de voyages et déplacements (3,55 millions d'euros, -4,5%) et les charges de représentation de l'Assemblée nationale (4,46 millions d'euros, -2,8%) correspond également à un phénomène habituellement observé en fin de législature. 2. Les charges de personnel Comme les charges parlementaires, les charges de personnel augmentent faiblement, de 0,57%, s'établissant à 144,84 millions d'euros. Le budget initial prévoyant des crédits d'un montant de 150,09 millions d'euros, les crédits non consommés atteignent 5,25 millions d'euros (contre 2,56 millions d'euros en 2000). Les rémunérations et traitement de base des personnels statutaires, d'un montant de 49,34 millions d'euros, progressent de 2,1%, moins que lors des trois précédents exercices, en raison d'une légère surestimation de la valeur moyenne du point de la fonction publique et de départs en retraite anticipée. Les indemnités de travaux supplémentaires et de législature s'élèvent à 40,19 millions d'euros, en diminution de 2,6%, évolution traditionnelle en fin de législature où l'activité parlementaire s'infléchit. Les dépenses allouées à la rémunération des personnels contractuels de l'Assemblée nationale, d'un montant de 5,1 millions d'euros, baissent de 5%, alors qu'elles avaient augmenté en 1998, 1999 et 2000. Cette évolution est due, notamment, aux économies résultant du non-renouvellement de plusieurs contrats et au changement de périmètre budgétaire entraînant le transfert de la rémunération des personnels contractuels de LCP-AN vers le budget de la Chaîne à partir d'avril 2000. Les charges de sécurité sociale et de prévoyance, en progression de 1,5%, s'élèvent à 28,35 millions d'euros. 3. Les « services extérieurs » Il s'agit du troisième poste de dépenses de fonctionnement, d'un montant de 35,91 millions d'euros, en baisse de 6,2%. Cette évolution s'explique notamment également par la sortie de la dotation versée à LCP-AN du périmètre du budget de l'Assemblée nationale. Les dépenses dédiées à la communication se sont élevées à 5,38 millions d'euros. La réduction de 52% des crédits par rapport à l'année précédente n'est qu'apparente, et due à la variation du périmètre du budget évoquée ci-dessus. Evolution des dépenses de communication
Comptes |
2001 |
2000 |
|
|
Budget initial |
Réalisé |
Budget initial |
Réalisé |
6114 |
Hébergement du site internet |
83 847 |
133 133 |
38 112 |
53 836 |
6232 |
Expositions et manifestations culturelles |
419 235 |
852 380 |
495 459 |
393 946 |
6233 |
La Chaîne Parlementaire - AN |
0 |
0 |
3 811 225 |
3 811 225 |
6234 |
Production d'images télévisées |
1 097 633 |
1 341 551 |
990 919 |
1 381 925 |
6235 |
Publications |
640 286 |
509 504 |
686 021 |
684 101 |
6236 |
Diffusion des images télévisées |
609 796 |
332 988 |
1 143 368 |
522 870 |
6237 |
Information-multimédia |
221 813 |
346 609 |
417 710 |
251 377 |
6238 |
Autres actions pédagogiques et d'information |
2 119 041 |
1 863 081 |
2 119 041 |
2 208 943 |
6239 |
Frais d'établissement LCP-AN |
0 |
0 |
0 |
1 900 206 |
|
TOTAL DES DÉPENSES |
5 191 651 |
5 379 246 |
9 701 855 |
11 208 429 | On constate, en particulier, l'augmentation des dépenses liées au multimedia, en raison, notamment, de l'enrichissement du contenu du site Internet de l'Assemblée nationale et de l'accélération consécutive de la fréquentation de celui-ci : 2,55 millions de « sessions » en 2001 (+20,5%), correspondant à 96.615 visiteurs uniques en moyenne par mois (+28%). Les autres actions pédagogiques et d'information comportent, en particulier, le coût net de l'Exposition permanente de Versailles (0,83 millions d'euros) et l'organisation du 8ème Parlement des enfants (0,42 millions d'euros). Parmi les autres dépenses, figurent les dépenses d'affranchissement (5,33 millions d'euros, -1,1%), les frais de télécom-munication (1,79 millions d'euros, -0,3%), les dépenses d'impression parlementaire (2,97 millions d'euros, -13,8%). Les frais d'études et d'ingénierie du bâtiment (3,51 millions d'euros, +96,2%) sont en augmentation du fait des travaux de réhabilitation du 3, rue Aristide Briand. Les dépenses réalisées par le service des Systèmes d'Information (3,3 millions d'euros) progressent aussi du fait, notamment, de la mise en place des nouveaux progiciels de gestion comptable et de gestion des flux de sécurité sociale. On constate également que le coût de l'entretien des biens et installations immobiliers, d'un montant de 6,61 millions d'euros, croît de 20%, en raison de l'extension des prestations externalisées, de la répercussion des 35 heures et d'un coût plus élevé d'exploitation des installations audiovisuelles. 4. Les achats de fournitures et de marchandises Ces dépenses, d'un montant de 6,20 millions d'euros, sont relativement stables d'une année sur l'autre. Le principal poste en est les consommations de fluides pour les bâtiments (2,5 millions d'euros, +3,7%). BUDGET DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE (TABLEAU SYNTHÉTIQUE)
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Réalisé 2000 |
Budget 2001 |
Réalisé 20001 |
Solde 2001 |
Variations 2001/2000 |
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|
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_ absolu |
_ % |
20 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 205 LOGICIELS 21 IMMOBILISATIONS CORPORELLES 213 CONSTRUCTIONS 215 MATÉRIELS ET OUTILLAGES 216 COLLECTIONS 218 AUTRES IMMOBILISATIONS 27 IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES 29 DÉPENSES IMPRÉVUES |
283 171 283 171 16 468 478 12 410 232 41 458 430 678 3 586 111 -61 592 0 |
513 753 513 753 13 716 905 8 861 861 160 834 379 598 4 314 612 4 268 572 457 347 |
301 613 301 613 27 029 618 21 978 122 169 406 228 417 4 653 673 11 267 0 |
212 140 212 140 -13 312 713 -13 116 261 -8 572 151 181 -339 061 4 257 305 457 347 |
18 442 18 442 10 561 140 9 567 890 127 948 -202 260 1 067 562 72 860 0 |
6,51% 6,51% 64,13% 77,10% 308,62% -46,96% 29,77% -118,29% |
DÉPENSES D'INVESTISSEMENTS |
16 690 057 |
18 956 578 |
27 342 499 |
-8 385 921 |
10 652 442 |
63,83% |
60 ACHATS ET VARIATIONS DE STOCKS 601 ACHATS DE FOURNITURES D'ATELIERS 602 ACHATS DE PETITS ÉQUIPEMENTS 604 ACHATS DE FOURNITURES 605 ACHATS DE FLUIDES 607 ACHATS DE MARCHANDISES 61 SERVICES EXTÉRIEURS 611 BASES DE L'A.N. ET BASES EXTÉRIEURES 612 REDEVANCES DE CRÉDIT-BAIL 613 LOCATIONS 615 TRAVAUX D'ENTRETIEN COURANTS 616 PRIMES D'ASSURANCES 617 ÉTUDES ET DOCUMENTATION 62 AUTRES SERVICES EXTÉRIEURS 621 PERSONNEL EXTÉRIEUR À L'A.N. 622 HONORAIRES 623 INFORMATIONS 624 IMPRESSIONS 625 TRANSPORT ET DÉPLACEMENTS 626 FRAIS POSTAUX ET COMMUNICATIONS 628 RÉGIES D'AVANCES 63 IMPÔTS ET TAXES 631 TAXES SUR LES SALAIRES 633 SYNDICAT DES TRANSPORTS PARISIENS 635 IMPÔTS LOCAUX 636 REDEVANCE DE L'AUDIOVISUEL 637 TAXES ET DROITS SUR LES VÉHICULES |
6 185 500 966 585 411 853 2 355 124 2 412 996 38 942 12 641 121 463 232 153 008 1 392 245 8 180 427 237 252 2 214 957 25 654 275 815 859 2 376 787 11 224 678 3 534 728 482 807 7 184 066 35 351 2 988 164 6 878 2 589 162 368 423 916 22 785 |
6 552 411 1 067 143 411 612 2 378 357 2 652 613 42 686 14 109 919 429 906 114 337 1 536 686 8 929 701 216 478 2 882 811 21 576 109 701 265 2 251 672 5 145 917 4 017 032 606 747 8 800 882 52 595 3 042 349 0 2 667 858 350 633 991 22 867 |
6 203 902 982 122 412 640 2 244 330 2 502 400 62 410 14 952 390 568 359 36 234 1 759 444 9 296 039 246 829 3 045 484 20 956 968 792 451 4 026 893 5 334 386 3 190 334 460 798 7 122 314 29 792 2 967 658 7 306 2 577 482 363 609 916 18 345 |
348 509 85 021 -1 028 134 027 150 213 -19 725 -842 471 -138 453 78 103 -222 758 -366 338 -30 352 -162 673 619 141 -91 185 - 1 775 221 -188 469 826 697 145 949 1 678 568 22 803 74 690 -7 306 90 376 -12 977 75 4 522 |
18 402 15 537 787 -110 794 89 404 23 468 2 311 269 105 127 -116 774 367 199 1 115 612 9 577 830 527 -4 697 307 -23 408 1 650 106 -5 890 292 -344 393 -22 009 -61 752 -5 560 -20 506 428 -11 680 - 4814 0 -4 440 |
0,30% 1,61% 0,19% -4,70% 3,71% 60,26% 18,28% 22,69% -76,32% 26,37% 13,64% 4,04% 37,50% -18,31% -2,87% 69,43% -52,48% -9,74% -4,56% -0,86% -15,73% -0,69% 6,22% -0,45% -1,31% 0,00% -19,49% | BUDGET DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE (TABLEAU SYNTHÉTIQUE)
|
Réalisé 2000 |
Budget 2001 |
Réalisé 2001 |
Solde 2001 |
Variations 2001/2000 |
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|
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|
_ absolu |
_ % |
64 CHARGES DE PERSONNEL 641 PERSONNELS STATUTAIRES 642 PERSONNELS CONTRACTUELS 643 PERSONNELS DE LA PRÉSIDENCE 644 AUTRES PERSONNELS 645 CHARGES SOCIALES 646 PRESTATIONS DIRECTES 647 AUTRES CHARGES SOCIALES 648 AUTRES CHARGES DE PERSONNEL 65 CHARGES PARLEMENTAIRES 651 INDEMNITÉS PARLEMENTAIRES 652 CHARGES SOCIALES 653 FRAIS DE SECRÉTARIAT 654 VOYAGES ET DÉPLACEMENTS 655 CHARGES SUR RESSOURCES AFFECTÉES 656 REPRÉSENTATION DE L'A.N. 658 AUTRES CHARGES PARLEMENTAIRES 67 CHARGES EXCEPTIONNELLES 671 CHARGES EXCEPT. EXERCICE COURANT 674 CHARGES EXCEPT. EXER. ANTÉRIEURS 69 DÉPENSES IMPRÉVUES 699 DÉPENSES IMPRÉVUES |
144 022 830 104 767 816 5 377 345 1 102 363 277 809 27 931 130 2 734 940 1 166 690 664 736 234 508 145 45 839 946 56 024 180 119 303 770 3 719 166 0 4 592 618 5 028 464 359 366 273 982 85 384 0 0 |
150 093 527 108 632 121 6 333 494 1 212 732 228 674 28 900 827 2 648 039 1 149 466 988 175 240 812 736 46 613 116 57 864 921 121 919 577 3 846 289 76 225 4 797 113 5 695 495 199 708 199 708 0 3 277 654 3 277 654 |
144 840 489 105 036 085 5 101 771 1 173 624 263 372 28 354 416 2 913 060 1 107 458 890 703 235 436 680 45 898 033 56 205 340 119 670 292 3 552 315 108 998 4 463 004 5 538 697 288 407 234 630 53 777 0 0 |
5 253 038 3 596 036 1 231 723 39 108 -34 699 546 411 -265 021 42 008 97 471 5 376 056 715 083 1 659 581 2 249 285 293 974 -32 774 334 109 156 798 -88 699 -34 922 -53 777 3 277 654 3 277 654 |
817 660 268 269 -275 574 71 261 -14 437 423 286 178 120 -59 233 225 967 928 535 58 087 181 159 366 522 -166 851 108 998 -129 614 510 234 -70 958 -39 352 -31 607 0 0 |
0,57% 0,26% -5,12% 6,46% -5,20% 1,52% 6,51% -5,08% 33,99% 0,40% 0,13% 0,32% 0,31% -4,49% -2,82% 10,15% -19,75% -14,36% -37,02% |
DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT |
426 359 400 |
439 664 414 |
425 646 495 |
14 017 919 |
-712 906 |
-0,17% |
70 VENTES DE MARCHANDISES 706 REVERSEMENT DE L'A.G.R.A.N. 707 VENTES DE MARCHANDISES 708 AUTRES PRODUITS ANNEXES 72 VENTES DE DOC. PARLEMENTAIRES 721 VENTES DE DOC. PARLEMENTAIRES 722 VENTES DE PUBLICATIONS DE L'A.N. 73 CESSIONS D'APPROVISIONNEMENT 731 CESSIONS DE FOURNITURES 732 CESSIONS DE PETITS ÉQUIPEMENTS 75 PRODUITS DE GESTION COURANTE 752 REVENUS DES IMMEUBLES 753 RETENUES HLM-ILN 755 PRODUITS/RESSOURCES AFFECTÉES 758 PRODUITS DIVERS GESTION COURANTE |
466 524 0 99 249 367 275 917 419 916 393 1 026 3 430 0 3 430 361 709 57 888 70 143 894 159 857 |
105 190 0 63 266 41 923 886 016 884 204 3 811 0 0 0 474 116 36588 3 049 343 010 91 469 |
301 901 0 74 443 227 458 654 017 653 635 382 497 497 0 351 549 73 427 260 54 724 223 138 |
196 711 0 11 177 185 534 -233 999 -230 569 -3 429 497 497 0 -122 568 36 839 -2 789 -288 286 131 669 |
-164 623 0 -24 806 -139 817 -263 402 -262 758 -644 -2 933 497 -3 430 -10 160 15 539 190 -89 171 63 281 |
-35,29% -24,99% -38,07% -28,71% -28,67% -62,79% -85,51% -100,0% -2,81% 26,84% 273,82% -61,97% 39,59% |
|
Réalisé 2000 |
Budget 2001 |
Réalisé 2001 |
Solde 2001 |
Variations 2001/2000 |
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|
_ absolu |
_ % |
76 PRODUITS FINANCIERS 762 REVENUS DES PRÊTS AU LOGEMENT 77 PRODUITS EXCEPTIONNELS 771 PROD. EXCEPT. EXERCICE COURANT 774 PROD. EXCEPT. EXERCICES ANTÉRIEURS 775 PRODUITS DE CESSIONS D'ACTIFS 776 REMB. DES COMPAGNIES D'ASSURANCES 78 REPRISE SUR PROVISIONS |
1 079 364 1 079 364 1 923 497 547 703 481 160 67 104 836 530 0 |
1 082 388 1 082 388 765 294 442 102 152 449 86 896 83 847 0 |
1 075 607 1 075 607 1 698 403 746 481 718 596 98 297 135 029 0 |
-6 781 -6 781 933 109 304 379 566 147 11 401 51 182 0 |
-3 757 -3 757 -234 094 198 778 237 436 31 193 -701 501 0 |
-0,35% -0,35% -12,11% 36,29% 49,35% 46,49% -83,86% |
RECETTES PROPRES |
4 760 944 |
3 315 004 |
4 081 974 |
766 970 |
-678 970 |
-14,26% | C - Les recettes propres Alors que le budget initial pour 2001 prévoyait un montant de 3,31 millions d'euros de recettes propres, les recettes comptabilisées in fine sur l'exercice totalisent 4,08 millions d'euros. Ce montant est toutefois inférieur de 14,2% à celui réalisé en 2000. Les recettes proviennent, en particulier, des remboursements de communications téléphoniques, pour 0,183 million d'euros (remboursement des communications privées du personnel et dépassement du forfait parlementaire), des intérêts des prêts au logement, pour 1,07 million d'euros et de ventes de documents parlementaires soit par le Kiosque, soit par les Journaux officiels, pour 0,65 million d'euros. II - LE COMPTE DE RÉSULTAT Le compte de résultat recense l'ensemble des charges payées et des produits encaissés par l'Assemblée nationale. 98,9% des charges et 97,5% des produits figurent dans l'état d'exécution du budget : les autres charges et produits, de faible montant, sont extrabudgétaires. Les charges extra-budgétaires se sont élevées à 6,75 millions d'euros (+2,1%). Il s'agit, pour la plus grande part, de la prise en charge des représentants au Parlement européen qui ont choisi d'être rattachés administrativement à l'Assemblée nationale : 70 parlementaires européens sur 87 ont choisi cette solution en 2001 (contre 52 avant les élections européennes de juin 1999). Le montant en est de 6,72 millions d'euros (+2,0%). Les produits extra-budgétaires progressent de 15,8% pour atteindre 17,16 millions d'euros. Outre les produits sur ressources affectées qui sont la contrepartie des charges liées aux députés européens (6,72 millions d'euros), les produits extra-budgétaires sont principalement constitués des revenus tirés du placement en produits monétaires de la dotation de l'exercice. Le solde des charges et des produits extra-budgétaires s'élève pour 2001 à 10,41 millions d'euros, l'augmentation de 27% par rapport à 2000 étant imputable à la progression des produits dégagés sur le placement de la dotation. Le résultat budgétaire s'élevant à 6,40 millions d'euros, le résultat comptable de l'exercice 2001 s'établit à 16,81 millions d'euros, en baisse de 16%.
COMPTE DE RÉSULTAT DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE |
(TABLEAU SYNTHÉTIQUE EN EUROS) |
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CHARGES |
PRODUITS |
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2001 |
2000 |
|
|
2001 |
2000 |
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CHARGES D'EXPLOITATION |
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|
PRODUITS D'EXPLOITATION |
|
|
60 |
Achats de fournitures et marchandises |
6 203 902 |
6 185 500 |
70 |
Ventes de marchandises |
301 901 |
466 524 |
61 |
Services extérieurs |
14 952 390 |
12 641 121 |
72 |
Ventes de documents parlementaires |
654 017 |
917 419 |
62 |
Autres services extérieurs |
20 979 983 |
25 699 989 |
73 |
Cessions d'approvisionnement |
497 |
3 430 |
63 |
Impôts, taxes et versements assimilés |
2 967 658 |
2 988 164 |
74 |
Dotation de fonctionnement |
427 963 489 |
433 447 910 |
64 |
Charges de personnel |
144 840 489 |
144 022 830 |
75 |
Autres produits de gestion courante1 |
7 076 771 |
6 956 011 |
65 |
Charges parlementaires1 |
242 161 902 |
241 102 447 |
|
|
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TOTAL CHARGES D'EXPLOITATION |
432 106 324 |
432 640 051 |
TOTAL PRODUITS D'EXPLOITATION |
435 996 675 |
441 791 294 |
|
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|
CHARGES FINANCIÈRES |
|
|
|
PRODUITS FINANCIERS |
|
|
66 |
Charges financières |
0 |
0 |
76 |
Produits financiers |
11 183 478 |
9 185 530 |
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL CHARGES FINANCIÈRES |
0 |
0 |
TOTAL PRODUITS FINANCIERS |
11 183 478 |
9 185 530 |
|
|
|
|
|
|
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|
CHARGES EXCEPTIONNELLES |
|
|
|
PRODUITS EXCEPTIONNELS |
|
|
67 |
Charges exceptionnelles |
288 407 |
359 366 |
77 |
Produits exceptionnels |
2 029 710 |
2 047 660 |
69 |
Dépenses imprévues |
0 |
0 |
78 |
Reprise sur report à nouveau |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL CHARGES EXCEPTIONNELLES |
288 407 |
359 366 |
TOTAL PRODUITS EXCEPTIONNELS |
2 029 710 |
2 047 660 |
|
|
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89 |
Résultat de l'exercice |
16 815 133 |
20 025 068 |
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TOTAL CHARGES |
449 209 864 |
453 024 484 |
TOTAL PRODUITS |
449 209 864 |
453 024 484 |
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1 y compris charges et produits sur ressources affectées |
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| III - LE BILAN Le bilan se caractérise, à l'actif, par l'importance des immobilisations, essentiellement financières, et, au passif, par la part prépondérante des réserves. Il ne comporte ni stocks, ni dettes financières. A - Les éléments de l'actif 1. Les immobilisations Les immobilisations nettes, qui constituent 85% de l'actif total, ont augmenté de 4,6%, pour atteindre 425,22 millions d'euros. Il convient de rappeler que le bilan ne reflète qu'imparfaitement le patrimoine de l'Assemblée nationale, les immobilisations incorporelles et corporelles ne correspondant qu'aux dépenses d'investissement réalisées au cours des exercices 1993 à 2001, faute d'inventaire lors de l'ouverture du bilan en 1993. Le cumul de celles-ci s'élevait en 2001 à 178,08 millions d'euros bruts. L'immeuble situé au 3 rue Aristide Briand, acquis en juillet 2000, figure dans le bilan pour une valeur de 11 millions d'euros. Le total des amortissements pratiqués en 2001 a atteint 10,47 millions d'euros (+7,6%). Quant aux immobilisations financières -titres de créances détenus par l'Assemblée nationale et destinés à être conservés plus d'un an- elles atteignent 295,73 millions d'euros au 31 décembre 2001. Il s'agit de placements obligataires (181,55 millions d'euros) et de l'encours des prêts (114,18 millions d'euros). 2. L'actif circulant L'actif circulant comprend, d'une part, les créances détenues par l'Assemblée nationale sur des tiers externes ou internes, et, d'autre part, ses disponibilités. Les créances -assez stables d'une année sur l'autre- s'élèvent à 3,6 millions d'euros. Il s'agit, en particulier, des créances recouvrées au cours de la période complémentaire auprès du Sénat, des Journaux officiels, d'Air France (0,55 million d'euros), des retenues sur paie et des échéances de prêts à régulariser durant la période complémentaire (0,31 million d'euros), de produits à recevoir de la Commission européenne au titre du programme TACIS II d'appui à l'administration du Parlement de Russie (0,17 million d'euros) et de créances sur l'ACOSS qui correspondent au reversement de la CSG et sont ensuite affectés aux fonds de sécurité sociale. Les disponibilités, constituées en particulier par les valeurs mobilières de placement (VMP) issues du placement de la dotation de l'année en cours, s'élevaient au 31 décembre 2001 à 87,41 millions d'euros, en hausse de près de 30%, en raison d'un excédent comptable significatif (16,81 millions d'euros) et d'un décalage conjoncturel entre la présentation des factures et leur règlement, notamment dans le cadre des marchés publics de l'immeuble du 3 rue Aristide Briand. B - Les éléments du passif 1. Dotations et réserves Leur montant total s'élève à 468,02 millions d'euros, en progression de 7,7% par rapport à l'année précédente, en raison de : - la diminution de la dotation initiale et des réserves de 10,31 millions d'euros, contrepartie de l'amortissement des immobilisations (10,47 millions d'euros) diminuée de la valeur des amortissements pratiqués sur les actifs corporels cédés au cours de l'exercice, à savoir les véhicules du parc automobile (0,16 million d'euros) ; - l'inscription provisoire avant affectation du résultat de l'exercice courant (16,81 millions d'euros) ; - l'augmentation du cumul des dotations d'investissement de 27,34 millions d'euros, contrepartie des dépenses d'investissement figurant à l'actif effectuées en 2001 (27,64 millions d'euros), déduction faite de la valeur brute des actifs corporels cédés au cours de l'exercice. 2. Les dettes Les dettes figurant au bilan, d'un montant total de 50,55 millions d'euros, sont toutes à moins d'un an et concernent pour l'essentiel les fournisseurs de l'Assemblée nationale, les organismes sociaux et l'Etat. L'importance des dettes à l'égard des fournisseurs, qui passent de 17,0 millions d'euros au 31 décembre 2000 à 20,4 millions d'euros, s'explique, d'une part, par la durée de la période complémentaire qui s'étend désormais du 1er janvier au 28 février, alors que l'échéance en était auparavant fixée au 15 mars, et d'autre part, par l'allongement conjoncturel du délai de règlement de fournisseurs exécutant les marchés publics passés dans le cadre de la réhabilitation de l'immeuble du 3 rue Aristide Briand. L'ampleur des dettes sociales et fiscales (8,4 millions d'euros) s'explique par le décalage d'au moins un mois entre la constatation des cotisations et les impositions dues et leur paiement effectif. Les comptes de liaison avec les comptabilités annexes ont un solde créditeur de 19,39 millions d'euros (+15,1%). Celui-ci matérialise l'unité de caisse : les excédents des comptabilités annexes représentent des disponibilités qui se retrouvent à l'actif de l'Assemblée nationale et constituent des créances des comptabilités annexes sur celle-ci.
BILAN DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE |
(TABLEAU SYNTHÉTIQUE EN EUROS) |
ACTIF |
PASSIF |
|
|
31/12/2001 |
31/12/2000 |
|
|
31/12/2001 |
31/12/2000 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ACTIF IMMOBILISÉ |
|
|
|
DOTATIONS ET RÉSERVES |
|
|
20 |
Immobilisations incorporelles |
443 199 |
376 127 |
10 |
Dotation initiale et amortissements |
99 273 472 |
109 739 929 |
21 |
Immobilisations corporelles |
127 926 760 |
111 107 095 |
11 |
Report à nouveau |
148 528 269 |
128 503 200 |
27 |
Immobilisations financières |
295 733 410 |
296 217 684 |
|
|
|
|
dont |
FCP |
181 554 377 |
181 542 996 |
12 |
Résultat de l'exercice |
16 815 133 |
20 025 068 |
|
Prêts |
114 179 034 |
114 674 688 |
|
|
|
|
29 |
Autres immobilisations |
1 116 614 |
1 108 992 |
13 |
Dotations d'investissement |
203 403 099 |
176 060 600 |
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL DES IMMOBILISATIONS |
425 219 984 |
408 809 897 |
TOTAL DES FONDS PROPRES |
468 019 972 |
434 328 798 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ACTIF CIRCULANT |
|
|
|
DETTES |
|
|
40 |
Fournisseurs |
0 |
797 797 |
40 |
Fournisseurs |
20 482 283 |
17 040 952 |
41 |
Créances et comptes rattachés |
546 890 |
419 804 |
41 |
Créances et comptes rattachés |
10 098 |
10 405 |
42 |
Députés/personnel |
307 325 |
309 972 |
42 |
Députés/personnel |
38 402 |
322 413 |
dont |
Echéances de prêts |
95 468 |
116 685 |
dont |
Rémunérations |
0 |
0 |
|
Avances et acomptes |
13 754 |
28 483 |
|
Prêts consentis |
114 |
260 635 |
|
Retenues à recouvrer |
198 103 |
164 805 |
|
Echéances de prêts |
0 |
53 522 |
|
|
|
|
|
Retenues à recouvrer |
37 526 |
4 052 |
|
|
|
|
|
Retenues diverses |
762 |
4 204 |
43 |
Sécurité sociale et autres organismes |
221 |
81 338 |
43 |
Sécurité sociale et autres organismes |
7 999 617 |
10 220 266 |
44 |
Etat et autres collectivités publiques |
0 |
0 |
44 |
Etat et autres collectivités publiques |
460 745 |
750 937 |
45 |
Liaison Caisses et Fonds |
0 |
0 |
45 |
Liaisons Caisses et Fonds |
19 386 207 |
16 845 136 |
46 |
Débiteurs divers |
2 331 530 |
2 415 637 |
46 |
Créditeurs divers |
676 328 |
741 800 |
47 |
Comptes d'attente et de transition |
607 874 |
321 195 |
47 |
Comptes d'attente et de transition |
1 002 869 |
765 740 |
|
|
|
|
|
|
|
|
50 |
Valeurs mobilières de placement |
87 412 490 |
67 272 376 |
|
|
|
|
51 |
Etablissements bancaires et assimilés |
644 102 |
189 379 |
51 |
Etablissements bancaires et assimilés |
493 306 |
205 260 |
53 |
Caisse |
622 097 |
475 698 |
|
|
|
|
54 |
Avances de missions et régies |
877 316 |
137 699 |
|
|
|
|
57 |
Virements internes |
0 |
915 |
57 |
Virements internes |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL DE L'ACTIF CIRCULANT |
93 349 843 |
72 421 811 |
|
TOTAL DES DETTES |
50 549 855 |
46 902 910 |
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL ACTIF |
518 569 827 |
481 231 708 |
TOTAL PASSIF |
518 569 827 |
481 231 708 | IV - LES COMPTABILITÉS ANNEXES La Caisse de pensions des anciens députés, la Caisse de retraite du personnel de l'Assemblée nationale, les deux Fonds de sécurité sociale des députés et du personnel ainsi que le Fonds de garantie de ressources des anciens députés constituent autant de comptabilités annexes. En raison de l'unité de caisse, la totalité des paiements de ces comptabilités est effectuée par l'intermédiaire de la Trésorerie de l'Assemblée nationale. Les comptabilités annexes sont reliées à la comptabilité de l'Assemblée par des comptes de liaison dont les soldes éventuels apparaissent au bilan de l'Assemblée. Les prestations et allocations servies par la Caisse de pensions des anciens députés se sont élevées à 54,38 millions d'euros, en légère diminution de -0,40%. Cela correspond à l'évolution habituellement constatée : les prestations versées augmentent à chaque renouvellement de l'Assemblée en raison de la liquidation de nouvelles pensions et diminuent au cours de la législature. Les cotisations obligatoires des députés et la contribution de l'Assemblée s'élèvent à 19,97 millions d'euros. Par conséquent, la subvention nécessaire au strict équilibre du compte de résultat de la Caisse de pensions s'élève à 34,41 millions d'euros. Le montant total des retraites servies par la Caisse de retraites du personnel de l'Assemblée nationale s'est élevé à 27,56 millions d'euros (+1,9%). Les cotisations obligatoires et la contribution de l'Assemblée ont atteint 12,3 millions d'euros (+2,5%). La subvention nécessaire pour parvenir à l'équilibre du compte de résultat de la caisse a atteint 15,23 millions d'euros.
COMPTE DE RÉSULTAT DE LA CAISSE DE PENSIONS DES ANCIENS DÉPUTÉS |
(TABLEAU SYNTHÉTIQUE EN EUROS) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CHARGES |
PRODUITS |
|
|
31/12/2001 |
31/12/2000 |
|
|
31/12/2001 |
31/12/2000 |
|
|
|
|
|
|
|
|
62 |
CHARGES EXTERNES |
|
|
73 |
COTISATIONS |
|
|
622 |
Honoraires |
0 |
0 |
731 |
Cotisations obligatoires |
6 658 286 |
6 930 653 |
|
|
|
|
732 |
Rachats de cotisations |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
64 |
PRESTATIONS |
|
|
74 |
CONTRIBUTIONS |
|
|
6411 |
Prestations vieillesse/principal |
50 790 105 |
50 935 853 |
741 |
Contributions de l'A.N. |
13 316 572 |
13 861 306 |
6412 |
Prestations vieillesse/majoration enfant |
3 088 494 |
3 096 817 |
742 |
Subvention de l'A.N. |
34 407 647 |
33 806 799 |
642 |
Pension orphelin/allocation d'études |
470 648 |
536 136 |
|
|
|
|
643 |
Allocation temporaire/rente invalidité |
15 326 |
16 580 |
|
|
|
|
644 |
Prestations familiales |
17 932 |
13 371 |
|
|
|
|
645 |
Allocations spécifiques |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
65 |
AUTRES CHARGES COURANTES |
|
|
75 |
AUTRES PRODUITS COURANTS |
|
|
653 |
Remboursements de cotisations |
0 |
0 |
751 |
Prestations à charge de tiers |
0 |
0 |
658 |
Charges diverses de gestion courante |
0 |
0 |
758 |
Produits divers de gestion courante |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
66 |
CHARGES FINANCIÈRES |
0 |
0 |
76 |
PRODUITS FINANCIERS |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
67 |
CHARGES EXCEPTIONNELLES |
0 |
0 |
77 |
PRODUITS EXCEPTIONNELS |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL CHARGES |
54 382 505 |
54 598 758 |
TOTAL PRODUITS |
54 382 505 |
54 598 758 |
COMPTE DE RÉSULTAT DE LA CAISSE DE RETRAITES DU PERSONNEL |
(TABLEAU SYNTHÉTIQUE EN EUROS) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CHARGES |
PRODUITS |
|
|
31/12/2001 |
31/12/2000 |
|
|
31/12/2001 |
31/12/2000 |
|
|
|
|
|
|
|
|
62 |
CHARGES EXTERNES |
|
|
73 |
COTISATIONS |
|
|
622 |
Honoraires |
0 |
0 |
731 |
Cotisations obligatoires |
4 016 356 |
3 928 481 |
|
|
|
|
732 |
Rachats de cotisations |
160 387 |
124 977 |
|
|
|
|
|
|
|
|
64 |
PRESTATIONS |
|
|
74 |
CONTRIBUTIONS |
|
|
6411 |
Prestations vieillesse/principal |
26 600 230 |
26 070 081 |
741 |
Contributions de l'A.N. |
8 157 331 |
7 984 842 |
6412 |
Prestations vieillesse/majoration enfant |
695 702 |
681 506 |
742 |
Subvention de l'A.N. |
15 228 857 |
15 000 072 |
642 |
Pension orphelin/allocation d'études |
166 174 |
170 631 |
|
|
|
|
643 |
Allocation temporaire/rente invalidité |
72 585 |
84 429 |
|
|
|
|
644 |
Prestations familiales |
28 241 |
31 725 |
|
|
|
|
645 |
Allocations spécifiques |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
65 |
AUTRES CHARGES COURANTES |
|
|
75 |
AUTRES PRODUITS COURANTS |
|
|
653 |
Remboursements de cotisations |
0 |
0 |
751 |
Prestations à charge de tiers |
0 |
0 |
658 |
Charges diverses de gestion courante |
0 |
0 |
758 |
Produits divers de gestion courante |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
66 |
CHARGES FINANCIÈRES |
0 |
0 |
76 |
PRODUITS FINANCIERS |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
67 |
CHARGES EXCEPTIONNELLES |
0 |
0 |
77 |
PRODUITS EXCEPTIONNELS |
0 |
0 |
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL CHARGES |
27 562 931 |
27 038 372 |
TOTAL PRODUITS |
27 562 931 |
27 038 372 | Le Fonds de sécurité sociale des députés a dégagé en 2001 un excédent de 1,22 millions d'euros, en augmentation de 14,2% par rapport à celui de 2000. Le montant des charges poursuit son mouvement de baisse entamé en 2000 (-1,9%). Parallèlement, le montant global des produits décroît de 0,4% en raison d'un nombre moyen de cotisants inférieur à celui constaté en 2000. Le Fonds de sécurité sociale du personnel a enregistré un excédent de 1,56 million d'euros (-10,3%). Comme pour le Fonds de sécurité sociale des députés, les charges de prestations maladie et hospitalisation diminuent (-2,5%). En revanche, les prestations de capitaux décès ont augmenté, ainsi que les reversements par l'ACOSS d'une partie de la contribution sociale généralisée (CSG). Créé à partir du 1er janvier 1995, le Fonds de garantie de ressources est destiné à assurer le paiement de l'indemnité de fin de mandat et de l'allocation spécifique dont peuvent bénéficier les anciens députés remplissant les conditions requises. Comme prévu, il n'a enregistré aucune dépense en 2001, puisque cette année ne correspond pas au terme de la législature. Au 31 décembre 2001, il disposait d'une réserve de 3,16 millions d'euros pour faire face notamment aux charges de l'exercice 2002, année de renouvellement de l'Assemblée. COMPTE DE RÉSULTAT ET BILAN DU FONDS DE SÉCURITÉ SOCIALE DES DÉPUTÉS (TABLEAU SYNTHÉTIQUE EN EUROS)
CHARGES |
PRODUITS |
|
2001 |
2000 |
|
2001 |
2000 |
62 CHARGES EXTERNES 64 PRESTATIONS 65 AUTRES CHARGES COURANTES 66 CHARGES FINANCIÈRES 67 CHARGES EXCEPTIONNELLES |
0 9 732 796 0 0 12 508 |
782 9 920 062 0 0 19 409 |
73 COTISATIONS 74 CONTRIBUTIONS DE L'A.N. 75 AUTRES PRODUITS COURANTS 76 PRODUITS FINANCIERS 77 PRODUITS EXCEPTIONNELS |
5 103 040 5 350 107 53 420 0 462 552 |
5 118 176 5 347 534 60 886 0 485 070 |
89 Résultat de l'exercice |
1 223 815 |
1 071 412 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL CHARGES |
10 969 119 |
11 011 665 |
TOTAL PRODUITS |
10 969 119 |
11 011 665 |
ACTIF |
PASSIF |
|
31/12/01 |
31/12/00 |
|
31/12/01 |
31/12/00 |
ACTIF IMMOBILISÉ 27 Immobilisations financières |
11 219 184 |
10 756 632 |
DOTATIONS ET RÉSERVES 10 Dotation initiale et réserves 11 Report à nouveau |
15 672 849 2 834 |
14 601 437 2 834 |
|
|
|
12 Résultat de l'exercice |
1 223 815 |
1 071 412 |
|
|
|
|
|
|
TOTAL DES IMMOBILISATIONS |
11 219 184 |
10 756 632 |
TOTAL DOTATIONS ET RESERVES |
16 899 497 |
15 675 683 |
ACTIF CIRCULANT 45 Liaison A.N. 46 Débiteurs divers 50 Valeurs mobilières de placement 51 Etablissements bancaires et assimilés |
5 673 093 0 0 7 220 |
4 911 831 0 0 7 220 |
DETTES 40 Fournisseurs 45 Liaison A.N. 46 Créditeurs divers 51 Etablissements bancaires et assimilés |
0 0 0 0 |
0 0 0 0 |
TOTAL DE L'ACTIF CIRCULANT |
5 680 313 |
4 919 051 |
TOTAL DES DETTES |
0 |
0 |
TOTAL ACTIF |
16 899 497 |
15 675 683 |
TOTAL PASSIF |
16 899 497 |
15 675 683 | COMPTE DE RÉSULTAT ET BILAN DU FONDS DE SÉCURITÉ SOCIALE DU PERSONNEL (TABLEAU SYNTHÉTIQUE EN EUROS)
CHARGES |
PRODUITS |
|
2001 |
2000 |
|
2001 |
2000 |
62 CHARGES EXTERNES 64 PRESTATIONS 65 AUTRES CHARGES COURANTES 66 CHARGES FINANCIÈRES 67 CHARGES EXCEPTIONNELLES |
214 7 690 068 1 042 846 0 9 942 |
595 7 177 212 1 142 458 0 15 294 |
73 COTISATIONS 74 CONTRIBUTIONS DE L'A.N. 75 AUTRES PRODUITS COURANTS 76 PRODUITS FINANCIERS 77 PRODUITS EXCEPTIONNELS |
6 260 407 3 705 236 32 234 0 310 681 |
6 116 554 3 624 162 14 524 0 325 805 |
89 Résultat de l'exercice |
1 565 490 |
1 745 486 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL CHARGES |
10 308 558 |
10 081 045 |
TOTAL PRODUITS |
10 308 558 |
10 081 045 |
ACTIF |
PASSIF |
|
31/12/01 |
31/12/00 |
|
31/12/01 |
31/12/00 |
ACTIF IMMOBILISÉ 27 Immobilisations financières |
7 535 552 |
7 224 871 |
DOTATIONS ET RÉSERVES 10 Dotation initiale et réserves 11 Report à nouveau |
16 537 106 1 890 |
14 791 620 1 890 |
|
|
|
12 Résultat de l'exercice |
1 565 490 |
1 745 486 |
|
|
|
|
|
|
TOTAL DES IMMOBILISATIONS |
7 535 552 |
7 224 871 |
TOTAL DOTATIONS ET RESERVES |
18 104 485 |
16 538 996 |
ACTIF CIRCULANT 45 Liaison A.N. 46 Débiteurs divers 50 Valeurs mobilières de placement 51 Etablissements bancaires et assimilés |
10 555 759 0 0 13 174 |
9 300 950 0 0 13 174 |
DETTES 40 Fournisseurs 45 Liaison A.N. 46 Créditeurs divers 51 Etablissements bancaires et assimilés |
0 0 0 0 |
0 0 0 0 |
TOTAL DE L'ACTIF CIRCULANT |
10 568 933 |
9 314 125 |
TOTAL DES DETTES |
0 |
0 |
TOTAL ACTIF |
18 104 485 |
16 538 996 |
TOTAL PASSIF |
18 104 485 |
16 538 996 | COMPTE DE RÉSULTAT ET BILAN DU FONDS DE GARANTIE DE RESSOURCES DES ANCIENS DEPUTES (TABLEAU SYNTHÉTIQUE EN EUROS)
CHARGES |
PRODUITS |
|
2001 |
2000 |
|
2001 |
2000 |
62 CHARGES EXTERNES 64 PRESTATIONS 65 AUTRES CHARGES COURANTES 66 CHARGES FINANCIÈRES 67 CHARGES EXCEPTIONNELLES |
0 0 0 0 0 |
0 0 0 0 0 |
73 COTISATIONS 74 CONTRIBUTIONS 75 AUTRES PRODUITS COURANTS 76 PRODUITS FINANCIERS 77 PRODUITS EXCEPTIONNELS |
175 027 350 096 0 0 0 |
174 629 349 267 0 0 0 |
89 Résultat de l'exercice |
525 123 |
523 895 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL CHARGES |
525 123 |
523 895 |
TOTAL PRODUITS |
525 123 |
523 895 |
ACTIF |
PASSIF |
|
31/12/01 |
31/12/00 |
|
31/12/01 |
31/12/00 |
ACTIF IMMOBILISÉ 27 Immobilisations financières |
0 |
0 |
DOTATIONS ET RÉSERVES 10 Dotation initiale et réserves 11 Report à nouveau |
2 632 355 0 |
2 108 460 0 |
|
|
|
12 Résultat de l'exercice |
525 123 |
523 895 |
|
|
|
|
|
|
TOTAL DES IMMOBILISATIONS |
0 |
0 |
TOTAL DOTATIONS ET RESERVES |
3 157 478 |
2 632 355 |
ACTIF CIRCULANT 45 Liaison A.N 46 Débiteurs divers 50 Valeurs mobilières de placement 51 Etablissements bancaires et assimilés |
3 157 478 0 0 0 |
2 632 355 0 0 0 |
DETTES 40 Fournisseurs 45 Liaison A.N. 46 Créditeurs divers 51 Etablissements bancaires et assimilés |
0 0 0 0 |
0 0 0 0 |
TOTAL DE L'ACTIF CIRCULANT |
3 157 478 |
2 632 355 |
TOTAL DES DETTES |
0 |
0 |
TOTAL ACTIF |
3 157 478 |
2 632 355 |
TOTAL PASSIF |
3 157 478 |
2 632 355 | Outre les cinq dont il vient d'être question, la comptabilité annexe de l'Exposition permanente de Versailles a été créée à compter du 1er janvier 1996 afin de pouvoir en suivre plus aisément les dépenses et les recettes. Pour 2001, le budget de l'Exposition a été fixé à 2,06 millions d'euros. Les dépenses pour 2001 se sont élevées à 1,51 million d'euros : elles sont donc moins élevées que les prévisions et également en baisse par rapport à 2000 (-16%) ; la subvention nécessaire à l'équilibre des comptes, d'un montant de 0,87 million d'euros, a aussi été inférieure aux prévisions. COMPTE DE RÉSULTAT DE L'EXPOSITION PERMANENTE DE VERSAILLES
CHARGES |
PRODUITS |
|
2001 |
2000 |
|
2001 |
2000 |
60 ACHATS DE MARCHANDISES 61 SERVICES EXTÉRIEURS 62 AUTRES SERVICES EXTÉRIEURS 64 CHARGES DE PERSONNEL 67 CHARGES EXCEPTIONNELLES |
6 805 128 537 68 268 1 310 290 0 |
49 505 107 187 353 224 1 291 239 0 |
70 PERSONNEL MIS À DISPOSITION 71 PRODUITS COURANTS 72 SUBVENTIONS DE L'A.N. 77 PRODUITS EXCEPTIONNELS |
574 208 69 243 870 448 0 |
588 106 42 027 1 171 022 0 |
TOTAL CHARGES |
1 513 898 |
1 801 156 |
TOTAL PRODUITS |
1 513 898 |
1 801 156 | V - LES COMPTES DES REPRÉSENTANTS AU PARLEMENT EUROPÉEN Conformément aux dispositions de la loi n° 79-563 du 6 juillet 1979, les crédits nécessaires au paiement de l'indemnité des représentants de la France au Parlement européen qui ne sont ni députés ni sénateurs sont inscrits au budget du ministère des Affaires étrangères (chapitre 37-93) et sont gérés et contrôlés par les assemblées parlementaires. Pour l'Assemblée, les produits à recevoir résultant du partage entre les deux assemblées des crédits ouverts par la loi de finances pour 2001 s'élevaient à 6,82 millions d'euros. Les dépenses ont atteint 6,72 millions d'euros (+2% par rapport à 2000). Le reliquat de crédits non consommés (0,09 million d'euros) figure au passif du bilan et sera reversé au Trésor Public après apurement des comptes 2001.
|
|
Réalisé |
Budget |
Réalisé |
Solde |
Variations 2001/2000 |
|
|
2000 |
2001 |
2001 |
2001 |
_ absolu |
_ % |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
INDEMNITÉS |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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655211 |
Indemnité parlementaire |
5 448 564 |
5 581 159 |
5 559 585 |
21 574 |
111 021 |
2,04% |
655212 |
Prestations familiales |
20 472 |
27 441 |
17 808 |
9 633 |
-2 664 |
-13,01% |
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TOTAL INDEMNITÉS |
5 469 036 |
5 608 599 |
5 577 392 |
31 207 |
108 357 |
1,98% |
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CHARGES SOCIALES |
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655221 |
URSSAF |
239 921 |
245 443 |
246 185 |
-742 |
6 265 |
2,61% |
655222 |
IRCANTEC |
472 766 |
480 214 |
481 473 |
-1 259 |
8 707 |
1,84% |
655223 |
Fonds de sécurité sociale des députés |
412 580 |
426 857 |
420 171 |
6 686 |
7 591 |
1,84% |
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TOTAL HORS CAPITAL-DÉCÈS |
1 125 267 |
1 152 515 |
1 147 830 |
4 685 |
22 563 |
2,01% |
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655224 |
Capital-décès |
0 |
60 675 |
0 |
60 675 |
0 |
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TOTAL CHARGES SOCIALES |
1 125 267 |
1 213 189 |
1 147 830 |
65 360 |
22 563 |
2,01% |
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BUDGET TOTAL |
6 594 302 |
6 821 789 |
6 725 222 |
96 567 |
130 920 |
1,99% | EXAMEN EN COMMISSION Au cours de sa réunion du mardi 3 décembre 2002, la Commission a procédé à l'audition de MM. Henri Cuq et Didier Migaud, Questeurs, qui ont répondu aux questions de M. Robert Pandraud, Président, et de MM. Charles de Courson, René Dosière, Pierre Forgues, Pierre Hériaud, Arnaud Lepercq, Didier Mathus et Eric Woerth. Après le départ de MM. les Questeurs, la Commission a, sur proposition de son Président, adopté deux arrêtés donnant quitus à MM. les Questeurs et décharge au Trésorier de leur gestion pour l'exercice 2001 : - le premier portant règlement des comptes de l'Assemblée nationale ainsi que des Caisses de pensions et de retraites, des Fonds de sécurité sociale, du Fonds de garantie de ressources des anciens députés et de l'Exposition permanente de Versailles ; - le second portant règlement des comptes des représentants au Parlement européen. Elle a également adopté un arrêté émettant l'avis que les comptes de la Société « La Chaîne parlementaire-Assemblée nationale » pour l'exercice 2001 étaient réguliers et sincères. M. Robert Pandraud, Président, a ensuite présenté les grandes lignes du présent rapport et fait part du contenu de l'annexe consacrée aux investissements immobiliers. Puis la Commission a approuvé le présent rapport et autorisé sa publication. A N N E X E LES INVESTISSEMENTS IMMOBILIERS Les investissements immobiliers effectués au cours de l'exercice 2001 reflètent une forte augmentation pour des raisons conjoncturelles mais traduisent aussi le prolongement d'une tendance constatée au cours des années antérieures. I - DES INVESTISSEMENTS EN FORTE AUGMENTATION Alors que les dépenses d'investissement immobilier avaient initialement été évaluées à 10,68 millions d'euros pour 2001, elles ont été augmentées par phases successives afin de financer les dépenses exceptionnelles et les nouveaux marchés entraînés par la réhabilitation de l'immeuble du 3 rue Aristide Briand, (acheté en juillet 2001, c'est-à-dire après la présentation du budget pour 2001 devant la commission commune des crédits), ainsi que les dépenses correspondant à la phase III du schéma directeur technique, elle-même partiellement liée au nouvel immeuble. Les travaux ont dû être menés dans un délai très bref, inférieur à un an. Aucun crédit supplémentaire n'a été demandé à l'Etat. Il faut souligner que les marchés de travaux du nouvel immeuble n'ont été engagés sur 2001 qu'à la hauteur de 44%, le reste concernant l'exercice 2002. Les dépenses d'investissement immobilier ont donc finalement atteint 24,7 millions d'euros, alors qu'elles s'élevaient à 14,3 millions d'euros en 2000, ce qui représente une progression exceptionnelle de 73% (1). Parallèlement, et pour la même raison, les dépenses de fonctionnement liées aux investissements immobiliers, c'est-à-dire les dépenses d'études et d'ingénierie du bâtiment ont quasiment doublé en un an (+96,2%), pour atteindre 3,51 millions d'euros, le dépassement par rapport aux crédits initiaux s'élevant à 1,7 million d'euros. ___________________________ (1) Aux crédits initiaux de 10,68 millions d'euros, doivent s'ajouter 7,27 millions d'euros pour la réhabilitation du 3 rue Aristide Briand et 8,74 millions d'euros pour la phase III du SDTTF. En contrepartie, plusieurs opérations ont été reportées. A - Les principales opérations réalisées 1. L'acquisition et la réhabilitation de l'immeuble du 3 rue Aristide Briand Aux dépenses d'acquisition de l'immeuble, inscrites sur l'exercice 2001, d'un montant de 11,1 millions d'euros, s'ajoutent celles liées à sa réhabilitation, étant rappelé que le présent rapport n'analyse pas l'ensemble des dépenses, puisque l'achèvement du chantier a eu lieu en juin 2002. En outre, même si le thème de l'annexe concerne les investissements immobiliers, il convient également de prendre en compte les dépenses de fonctionnement qui sont liées à ces derniers, à savoir : - les prestations intellectuelles (compte 6223), d'un montant de 1,55 million d'euros, concernant principalement le marché de maîtrise d'œuvre (1,45 million d'euros) ; - les travaux préparatoires au démarrage de l'opération de réhabilitation, d'un montant de 0,24 million d'euros, se décomposant principalement en : sondages (compte 6223), location de bungalows (compte 6138), impressions techniques (compte 6243), interventions sur les rocades téléphoniques (compte 2135). Quant aux dépenses d'investissement, la somme de 7,27 millions d'euros a été engagée au titre de l'exercice 2001, répartie en plusieurs comptes, dont, en particulier : - « bâtiment, gros œuvre » (compte 2131) : 4,56 millions d'euros ; - « installations générales » (compte 2135) : 1,13 million d'euros ; - « agencement et aménagement » (compte 2136) : 1,56 million d'euros. Il convient d'y ajouter les dépenses d'acquisition de mobilier, à hauteur de 0,18 million d'euros, (compte 2184). En conséquence, les dépenses liées à la réhabilitation de l'immeuble du 3 rue Aristide Briand se sont élevées, sur l'exercice 2001, à 9,25 millions d'euros. 2. La poursuite du schéma directeur technique tous fluides Le schéma directeur technique tous fluides (SDTTF) a été adopté par les Questeurs en 1999, avec une enveloppe prévisionnelle de travaux de 39,6 millions d'euros HT (260 millions de francs). Quatre phases de travaux ont été prévues pour les années 1999 à 2002, les phases ultérieures étant définies par ordres de service spécifiques afin d'éviter un engagement dans l'avenir trop contraignant pour l'Assemblée nationale. Le schéma témoigne de la volonté de mettre le Palais Bourbon et l'Hôtel de Lassay aux normes techniques actuelles et de définir les travaux nécessaires pour que ces bâtiments puissent évoluer et répondre à des exigences croissantes. Il a pour objectifs essentiels : - d'assurer la rationalisation technique des installations et des équipements du Palais Bourbon en matière de génie électrique, puis climatique, de réseaux d'eaux et d'assainissement distribués par des galeries souterraines adaptées ; - de doter le Palais Bourbon d'équipements, de locaux et de galeries permettant de faire face à de futures demandes ; - d'éliminer les équipements vétustes, disparates et mal dimensionnés ; - de poursuivre la mise aux normes des installations techniques. La rénovation de l'Hôtel de Lassay a été l'élément déclenchant la mise en œuvre du schéma. La première phase « branchement et alimentation de l'Hôtel de Lassay » en était indissociable techniquement. Elle a coûté 5,12 millions d'euros. En 2000, la seconde phase a concerné la restructuration de la centrale électrogène de l'Assemblée, ces travaux se poursuivant jusqu'en 2001, pour un montant de 6,10 millions d'euros. La troisième phase du schéma englobe la réalisation d'une galerie technique de liaison entre l'immeuble du 3 rue Aristide Briand et le Palais Bourbon. Dans cette phase, s'inscrivent principalement la création et l'équipement du poste haute-tension/basse tension nord, ainsi que des locaux et galeries techniques attenants. Il a été engagé, pour l'ensemble de ces travaux, 8,74 millions d'euros dont : _ 4,59 millions d'euros pour le génie civil et le gros œuvre (compte 2131) _ 3,97 millions d'euros pour les installations générales-installations électriques, génie climatique, plomberie, réseaux d'eaux (compte 2135). Chaque phase s'est caractérisée par une cohérence technique et géographique propre. 3. La poursuite du schéma directeur du patrimoine (SDP) Le principe d'un schéma directeur du patrimoine (SDP) a été adopté par les Questeurs en 1997. Il propose un plan pluriannuel d'interventions sur les bâtiments, en fonction du degré d'urgence sanitaire, de la coordination avec le schéma directeur technique et des possibilités par le calendrier des travaux parlementaires. Trois objectifs le caractérisent : - assurer la conservation sanitaire des bâtiments et des décors ; - garantir à l'activité parlementaire un cadre sécurisé et viable bien qu'ancien ; - valoriser le caractère d'authenticité propre. En sont exclus le mobilier et les œuvres d'art, ainsi que les espaces libres extérieurs tels que cours et jardins. Une cinquantaine d'opérations ont été identifiées et hiérarchisées pour un montant estimé alors à 14,41 millions d'euros (94,5 millions de francs) à répartir sur une dizaine d'années. L'opération la plus marquante de ce schéma a été en 1998 et 1999 la rénovation de l'Hôtel de Lassay pour un montant de 10,3 millions d'euros. L'année 1999 a également enregistré l'importante réfection des peintures Horace Vernet du plafond du salon de la Paix. Les efforts de sauvegarde du patrimoine se sont poursuivis en 2000 avec le lancement de la réfection de la Cour d'Honneur, qui a comporté, notamment, pour un montant de 2,18 millions d'euros, la rénovation du Pavillon A, la restauration de la façade est du Pavillon ouest et la réfection des menuiseries de l'aile est. L'exercice 2001 s'inscrit dans la logique de l'année 2000. Trois opérations importantes ont été réalisées : _ la rénovation de la façade nord de la salle des Fêtes (0,65 million d'euros) ; _ la restauration de la façade sud du Pavillon de la Poste (0,25 million d'euros) ; _ la restauration de la façade du Pavillon des Ministres (0,25 million d'euros). S'y ajoute une opération d'ampleur plus limitée, la réfection des corniches de la Cour d'Honneur (0,05 million d'euros). 4. Les autres opérations Elles concernent surtout les opérations audiovisuelles -moins nombreuses que les années précédentes- avec le renouvellement du matériel de la régie audiovisuelle de l'hémicycle pour 1,46 million d'euros, dépenses imputées sur les comptes 2135 « installations générales » et 2185 « appareils électriques ». Elles comportent également la modernisation et la reconfiguration du hall de l'immeuble du 233 boulevard Saint Germain pour 0,37 million d'euros, le réaménagement des plénums du troisième étage du Palais Bourbon, ainsi que diverses opérations liées à la sécurité. Dans le cadre de l'entretien courant, quatorze opérations de mise en conformité et de réfection ont été réalisées, parmi lesquelles la réfection d'armoires électriques (0,09 million d'euros), la rénovation de la détection d'incendie du 233 boulevard Saint Germain (0,05 million d'euros) et la mise en sécurité de la zone hémicycle (0,03 million d'euros). Dans le cadre des opérations plus importantes d'investissement, ont été réalisés la réfection des ascenseurs de l'immeuble du 32, rue Saint Dominique (0,37 million d'euros) et divers aménagements liés au dispositif Vigipirate (0,1 million d'euros). B - L'analyse par compte d'imputation - Les dépenses du compte 2131 «bâtiments, gros œuvre », d'un montant de 2,59 millions d'euros en 2000, et initialement prévues pour 2001 à 2,22 millions d'euros, ont atteint en fin d'exercice 10,62 millions d'euros. Cette hausse importante est due principalement à la réhabilitation de l'immeuble du 3 rue Aristide Briand et à la phase III du schéma directeur technique tous fluides, à hauteur de 4,5 millions d'euros pour chacun de ces chantiers. Aux diverses opérations liées à la poursuite des opérations faisant partie du schéma directeur du patrimoine pour des montants variant entre 0,38 et 0,18 million d'euros, s'ajoute 0,17 million d'euros au titre des travaux de modernisation du hall de l'immeuble du 233 boulevard Saint Germain. - Les dépenses du compte 2135 « installations générales » (dépenses d'investissement relatives aux installations de génie climatique, de distribution de fluides, de plomberie, de distribution électrique, installations éléectroniques, de communication, de sécurité, d'élévateurs, etc...) s'élèvent à 8,01 millions d'euros, ce qui représente une croissance de 12%. Comme le précédent, ce compte concerne les dépenses liées à la phase III du SDTFF, à hauteur de 4,01 millions d'euros et les travaux de l'immeuble du 3 rue Aristide Briand, pour un montant de 1,18 million d'euros. Les installations de sécurité se sont élevées à 0,36 million d'euros, contre 0,11 million d'euros l'année précédente, notamment en raison du plan Vigipirate, de l'extension de la gestion technique électrique (GTE) au Palais Bourbon et à l'Hôtel de la Questure et des travaux du 3 rue Aristide Briand ; à ces dépenses, s'ajoute 0,34 million d'euros pour des opérations de désamiantage. Il a également été alloué 0,12 million d'euros pour la modernisation du hall du 233 boulevard Saint Germain. - Les dépenses du compte 2136 « agencement et aménagement » atteignent 3,3 millions d'euros, en progression de 29,3% par rapport à 2000. La moitié des dépenses sont représentées par les travaux du 3 rue Aristide Briand (1,56 million d'euros de menuiserie, de faux plafonds, de serrurerie-métallerie). L'autre moitié est répartie entre de nombreuses opérations : aménagement de locaux rendu nécessaire par la réforme du service des agents ; modernisation du hall du 233 boulevard Saint Germain (0,9 million d'euros) ; rénovation de la façade nord de la salle des Fêtes (0,5 million d'euros). Ces trois comptes représentent 88% du budget d'investissement du service des bâtiments réalisé en 2001 (21,94 millions d'euros), proportion équivalente à celle des années précédentes. Sur ce montant, 7,30 millions d'euros ont été engagés au titre de la réhabilitation du 3 rue Aristide Briand et 8,74 millions d'euros au titre de la phase III du SDTTF. Les cinq autres comptes concernent des dépenses d'un montant beaucoup moins élevé. Leur consommation n'est pas liée à la réhabilitation de l'immeuble du 3 rue Aristide Briand. - Les dépenses du compte 2185 « appareils électriques » sont en progression de 80,8% par rapport à 2000, pour un montant total de 1,7 million d'euros. L'acquisition d'appareils audiovisuels représente plus de 90% des dépenses effectives de ce compte, du fait de l'opération de renouvellement du matériel de régie de l'hémicycle (1,4 million d'euros). Les autres dépenses ont concerné en particulier l'équipement en téléviseurs des bureaux de l'immeuble du 233 boulevard Saint Germain (0,1 million d'euros). - Le compte 2162 « meubles de style » a été très peu sollicité au cours de l'année 2001 : les dépenses totales se sont élevées à 0,09 million d'euros, poursuivant la baisse commencée en 2000 après l'achèvement des travaux de restauration de l'Hôtel de Lassay. Par ailleurs, aucune dépense consacrée à l' « achat et la réparation des collections et œuvres d'art » sur le compte 2165 n'a été réalisée en 2001. - Les dépenses du compte 2184 « achats de mobilier courant », d'un montant de 0,92 million d'euros, a augmenté de 10,9%, en raison du remplacement du mobilier usager et réformé du Palais-Bourbon et des bureaux de l'immeuble du 233 boulevard Saint Germain. - Les dépenses du compte 2151 « matériel et outillage du service des Bâtiments », qui avaient été nulles en 2000, se sont élevées à 0,25 million d'euros. Bien que relevant de comptes de charges d'exploitation, donc de fonctionnement, il convient d'examiner également les dépenses d'études et d'ingénierie, qui sont indissociables des dépenses d'investissement. Les dépenses du compte 6223 « honoraires d'intermédiaires et études d'ingénierie » ont augmenté de 96% de 2000 à 2001 pour atteindre 3,51 millions d'euros, en raison du poids de la maîtrise d'œuvre de la réhabilitation de l'immeuble du 3 rue Aristide Briand. La rémunération de la mission de maîtrise d'œuvre, de la coordination et du contrôle technique de ces travaux, s'est élevée à 1,55 million d'euros. Par ailleurs, on retrouve également à propos de ce compte, le poids de la phase III du SDTTF : la rémunération de la maîtrise d'œuvre et du contrôle technique de ces travaux a atteint 1,16 million d'euros. Le solde concerne, pour 0,47 million d'euros, les dépenses d'ingénierie courante (études et sondages divers), pour 0,15 million d'euros les frais d'honoraires pour les bureaux d'études, économistes ou maîtres d'œuvre, de la réfection des ascenseurs de l'immeuble du 32 rue Saint Dominique, de la rénovation de la façade nord de la salle des Fêtes et pour 0,15 million d'euros, l'assistance à maîtrise d'ouvrage dans le domaine de l'audiovisuel. II - LE PROLONGEMENT D'UNE TENDANCE CONSTATĖE AU COURS DES ANNĖES ANTĖRIEURES A - L'évolution générale La forte hausse constatée en 2001 prolonge la tendance à la croissance des dépenses constatées depuis 1998. Le phénomène apparaît clairement à la simple lecture du graphique ci-dessous.  L'année 1998 est caractérisée par une forte croissance des dépenses d'investissement liées au démarrage de la réhabilitation de l'Hôtel de Lassay, rendue indispensable par l'état de vétusté générale de l'immeuble, de ses installations techniques et de la nécessité de respecter les normes actuelles de sécurité. En 1999, la progression s'est poursuivie en raison de l'achèvement de ce chantier, combinée au lancement de la première phase du schéma directeur tous fluides. En 2000, le budget d'investissement effectivement réalisé a chuté, mais sans retrouver les niveaux plus faibles des années 1996 et 1997, du fait de la phase II du SDTTF et du lancement de la réfection de la Cour d'Honneur dans le cadre du schéma directeur du patrimoine. L'exercice 2001 supporte, quant à lui, le poids du lancement des travaux de rénovation de l'immeuble du 3 rue Aristide Briand et de la phase III du SDTTF. La tendance constatée s'explique par la nécessité de préserver le patrimoine de l'Assemblée et de mettre à niveau des installations techniques complexes et hétérogènes. L'objectif n'étant, pour l'instant, que partiellement atteint, il faut s'attendre à ce qu'il soit poursuivi grâce à l'octroi de crédits dont le montant devra être d'autant plus élevé que le patrimoine historique de l'Assemblée a été, au fil des années, complété par des immeubles fonctionnels qui doivent, bien entendu, aussi faire l'objet d'opérations d'entretien et d'adaptation. B - L'analyse des comptes Ces variations globales constatées se retrouvent dans l'analyse de plusieurs comptes d'investissement. L'évolution des trois comptes les plus importants, si l'on considère le montant de leurs dotations, (2131 « bâtiments et gros œuvre », 2135 « installations générales » et 2136 « agencement et aménagement ») reflète l'évolution des grands chantiers : l'Hôtel de Lassay, le schéma directeur technique tous fluides, le schéma directeur du patrimoine et l'immeuble du 3 rue Aristide Briand, avec, pour le compte « agencement et aménagement », un décalage dans le temps et des variations moins marquées que celles des deux autres, ce qui est logique, eu égard à la nature de ces travaux. Le compte 2162 « collections », d'un montant très nettement moindre, reflète une situation un peu particulière et sa consommation, est par nature, liée essentiellement à la rénovation de l'Hôtel de Lassay, en 1999 seulement. Les autres comptes, également relativement peu dotés, ne sont pas liés à ces gros chantiers et leur consommation est assez régulière. On peut toutefois remarquer que le compte 2165 « œuvres d'art », a été partiellement sollicité en 1999 pour la restauration des peintures d'Horace Vernet du Salon de la Paix.    En 1998, on note l'impact des travaux de rénovation de Hôtel de Lassay, lesquels expliquent que les dépenses de « bâtiments et de gros œuvre » (compte 2131) ont cru de 101 % pour atteindre 3,3 millions d'euros et les dépenses d' « installations générales » (compte 2135) ont progressé de façon spectaculaire pour atteindre 4,2 millions d'euros ; + 211%. Leur évolution reflète également l'importance des travaux liés à la rénovation de l'Hôtel de Lassay, à hauteur de 1,2 million d'euros. L'année 1999 a été marquée à la fois par la poursuite du chantier de l'Hôtel de Lassay et par le lancement de la première phase du SDTTF. Les dépenses de gros œuvre ont connu à nouveau une progression importante (6,3 millions d'euros ; soit +90%). Les dépenses d'installation générales ont également continué d'augmenter fortement (7,8 millions d'euros ; +86%). L'année 2000 est marquée par la rupture consécutive à l'achèvement de la rénovation de l'Hôtel de Lassay. De ce fait, les dépenses de gros œuvre passent à 2,5 millions d'euros (-59%), la consommation de ce compte s'expliquant, pour une large part, (2,2 millions d'euros) par la mise en œuvre effective du schéma directeur du patrimoine et le lancement de la réfection de la Cour d'Honneur. * * * --------------------- N° 462 Rapport de M. Robert Pandraud sur les comptes de l'Assemblée nationale de l'exercice 2001
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