Cet amendement vise à introduire une certaine souplesse dans le dispositif d’inscription. Il répond à un souci d’aménagement du territoire et d’égalité des chances. En effet, en accordant une trop grande liberté de choix de l’université et face à l’aura médiatique des grandes universités parisiennes ou de métropole régionale, la loi aggrave la situation des universités de province et crée un préjudice à l’attractivité de ces territoires. Chaque année, ce sont ainsi des dizaines de milliers de jeunes qui quittent leurs territoires de façon souvent définitive pour effectuer leur cursus universitaire à la capitale.