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APRÈS L'ART. 16
N° 32 Rect.
ASSEMBLÉE NATIONALE
6 avril 2009

DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DES OUTRE-MER - (n° 1579)

Commission
 
Gouvernement
 

AMENDEMENT N° 32 Rect.

présenté par

M. Marie-Jeanne

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ARTICLE ADDITIONNEL

APRÈS L'ARTICLE 16, insérer l'article suivant :

I. – Les entreprises industrielles, commerciales, artisanales, agricoles, ou du secteur de la pêche, de moins de dix salariés, ainsi que les contribuables exerçant des professions non commerciales installés et exerçant leur activité au 1er janvier 2009 dans un département d'outre-mer peuvent demander, dans un délai de douze mois à compter de la publication de la présente loi, l'adoption d'un plan d'apurement de leurs dettes fiscales au 30 juillet 2009.

Pendant une période de six mois à compter du dépôt de la demande, le sursis de paiement de ces dettes est de droit et les mesures de recouvrement forcé sont suspendues.

Sauf mauvaise foi, le contribuable peut bénéficier de remises totales ou partielles de ses impositions directes, y compris les majorations et intérêts de retard, afin de tenir compte de la situation de l'entreprise, de garantir sa pérennité et le respect ultérieur de ses obligations fiscales.

II. – Les pertes de recettes pour l'État sont compensées à due concurrence par la création d'une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

III. – Les pertes de recettes pour les organismes de sécurité sociale sont compensées à due concurrence par la création d'une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

IV. – La perte de recettes pour les collectivités territoriales est compensée à due concurrence par la majoration de la dotation globale de fonctionnement et, corrélativement pour l’État, par la création d’une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

EXPOSÉ SOMMAIRE

L’objectif de cet amendement est de reprendre les plans d’apurement suite aux différentes catastrophes naturelles ou cas de force majeure qui sont survenues ces dernières années.

Il faut considérer les causes suivantes :

- hausse de l’euro face au dollar à un moment donné ;

- fermeture des départs de l’aéroport Charles-de-Gaules ;

- problème des pesticides ;

- passage de l’ouragan DEAN en 2007 ;

- tremblement de terre en novembre 2007 ;

- houle OMAR en 2008 ;

- crise mondiale (financière, économique et sociale).

Le but est de permettre aux entreprises concernées de bénéficier d’un moratoire pour les dettes fiscales et sociales non seulement pour celles en activité au 1er janvier 2000, mais encore celles créées après.