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le 2 août 2007

N° 123

ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

TREIZIÈME LÉGISLATURE

 

N° 431

SÉNAT

SESSION EXTRAORDINAIRE DE 2006-2007

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale
le 2 août 2007

 

Annexe au procès-verbal de la séance du 2 août 2007

RAPPORT

FAIT

au nom de la commission mixte paritaire (1) chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du projet de loi sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs,

par M. Jacques KOSSOWSKI ,

Rapporteur,

Député.

par Mme Catherine PROCACCIA,

Rapporteur,

Sénateur.

(1) Cette commission est composée de : M. Charles Revet, sénateur, président ; M. Hervé Mariton, député, vice-président ; Mme Catherine Procaccia, sénateur, M. Jacques Kossowski, député, rapporteurs.

Membres titulaires : MM. Paul Blanc, Alain Gournac, Claude Biwer, Mmes Christiane Demontès, Annie David, sénateurs ; MM. Yanick Paternotte, Jean-Frédéric Poisson, François Brottes, Jean Mallot, Marc Dolez, députés.

Membres suppléants : MM. Gilbert Barbier, René Beaumont, Christian Cambon, Mme Adeline Gousseau, MM. Yves Krattinger, André Lardeux, Mme Gisèle Printz, sénateurs ; MM. Philippe Goujon, Michel Grall, Mme Arlette Grosskost, MM. Christian Eckert, Jean-Patrick Gille, Roland Muzeau, Christian Blanc, députés.

Voir les numéros :

Sénat : 363, 385 et T.A. 112 (2006-2007)

Assemblée nationale (13ème législ.) : 101 et 107 et T.A. 24

 

SOMMAIRE

Pages

TRAVAUX DE LA COMMISSION MIXTE PARITAIRE 5

TEXTE ÉLABORÉ PAR LA COMMISSION MIXTE PARITAIRE 7

TABLEAU COMPARATIF 17

TRAVAUX DE LA COMMISSION MIXTE PARITAIRE

Mesdames, Messieurs,

Conformément au deuxième alinéa de l’article 45 de la Constitution et à la demande de M. le Premier ministre, une commission mixte paritaire chargée de proposer un texte sur les dispositions restant en discussion du projet de loi sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs s’est réunie le jeudi 2 août 2007 au Sénat.

La commission a d’abord procédé à la désignation de son bureau qui a été ainsi constitué :

- M. Charles Revet, sénateur, président ;

- M. Hervé Mariton, député, vice-président ;

- Mme Catherine Procaccia, sénateur, rapporteur pour le Sénat ;

- M. Jacques Kossowski, député, rapporteur pour l’Assemblée nationale.

*

* *

La commission mixte paritaire a ensuite procédé à l’examen des treize articles restant en discussion. Elle est parvenue à un texte commun sur chacun de ces articles et a adopté l’ensemble du texte ainsi élaboré et figurant ci-après.

TEXTE ÉLABORÉ PAR LA COMMISSION MIXTE PARITAIRE

PROJET DE LOI SUR LE DIALOGUE SOCIAL ET LA CONTINUITé DU SERVICE PUBLIC DANS LES TRANSPORTS TERRESTRES RÉGULIERS DE VOYAGEURS

TITRE Ier

CHAMP D’APPLICATION

Article 1er

(Texte adopté par l’Assemblée nationale)


La présente loi est applicable aux services publics de transport terrestre régulier de personnes à vocation non touristique.


Ces services sont essentiels à la population car ils permettent la mise en oeuvre des principes constitutionnels suivants :


- la liberté d’aller et venir ;


- la liberté d’accès aux services publics, notamment sanitaires, sociaux et d’enseignement ;


- la liberté du travail ;


- la liberté du commerce et de l’industrie.


Pour l’application de la présente loi, on entend par :


1° « Entreprise de transport » : toute entreprise ou toute régie, chargée d’une mission de service public de transport terrestre régulier de personnes à vocation non touristique ;


2° « Autorité organisatrice de transport » : toute collectivité publique, groupement de collectivités publiques ou établissement public compétent, directement ou par délégation, pour l’institution et l’organisation d’un service public de transport terrestre régulier de personnes à vocation non touristique.

TITRE II

DIALOGUE SOCIAL ET PRÉVENTION DES CONFLITS DANS LES ENTREPRISES DE TRANSPORT

Article 2

(Texte élaboré par la commission mixte paritaire)


I. - Dans les entreprises de transport mentionnées à l’article 1er, l’employeur et les organisations syndicales représentatives engagent des négociations en vue de la signature, avant le 1er janvier 2008, d’un accord-cadre organisant une procédure de prévention des conflits et tendant à développer le dialogue social. Dans ces entreprises, le dépôt d’un préavis de grève ne peut intervenir qu’après une négociation préalable entre l’employeur et la ou les organisations syndicales représentatives qui envisagent de déposer le préavis. L’accord-cadre fixe les règles d’organisation et de déroulement de cette négociation. Ces règles doivent être conformes aux conditions posées au II. Le présent article s’applique sans préjudice des dispositions de l’article L. 521-3 du code du travail.


Des négociations sont également engagées au niveau de la branche en vue de la signature, avant le 1er janvier 2008, d’un accord organisant une procédure de prévention des conflits et tendant à développer le dialogue social. Cet accord de branche fixe les règles d’organisation et de déroulement de la négociation préalable mentionnée au premier alinéa. Ces règles doivent être conformes aux conditions posées au II. L’accord de branche s’applique dans les entreprises de transport où aucun accord-cadre n’a pu être signé. L’accord-cadre régulièrement négocié s’applique, dès sa signature, en lieu et place de l’accord de branche.


Un décret en Conseil d’Etat pris après consultation des organisations syndicales représentatives des employeurs et des salariés des secteurs d’activité concernés fixe les règles d’organisation et de déroulement de la négociation préalable mentionnée au premier alinéa dans les entreprises de transport où, à la date du 1er janvier 2008, aucun accord-cadre n’a pu être signé et aucun accord de branche ne s’applique. Les règles d’organisation et de déroulement ainsi prévues respectent les conditions posées au II. L’accord de branche ou l’accord-cadre régulièrement négocié après cette date s’applique, dès sa signature, en lieu et place de ce décret.


II. - L’accord-cadre, l’accord de branche et, le cas échéant, le décret en Conseil d’Etat prévus au I déterminent notamment :


1° Les conditions dans lesquelles une organisation syndicale représentative procède à la notification à l’employeur des motifs pour lesquels elle envisage de déposer un préavis de grève conformément à l’article L. 521-3 du code du travail ;


2° Le délai dans lequel, à compter de cette notification, l’employeur est tenu de réunir les organisations syndicales représentatives qui ont procédé à la notification. Ce délai ne peut dépasser trois jours ;


3° La durée dont l’employeur et les organisations syndicales représentatives qui ont procédé à la notification disposent pour conduire la négociation préalable mentionnée au I. Cette durée ne peut excéder huit jours francs à compter de cette notification ;


4° Les informations qui doivent être transmises par l’employeur aux organisations syndicales représentatives qui ont procédé à la notification en vue de favoriser la réussite du processus de négociation, ainsi que le délai dans lequel ces informations doivent être fournies ;


5° Les conditions dans lesquelles la négociation préalable entre les organisations syndicales représentatives qui ont procédé à la notification et l’employeur se déroule ;


6° Les modalités d’élaboration du relevé de conclusions de la négociation préalable, ainsi que les informations qui doivent y figurer ;


7° Les conditions dans lesquelles les salariés sont informés des motifs du conflit, de la position de l’employeur, de la position des organisations syndicales représentatives qui ont procédé à la notification, ainsi que les conditions dans lesquelles ils reçoivent communication du relevé de conclusions de la négociation préalable.


III. - Les procédures de prévention des conflits prévues dans les accords-cadres signés les 30 mai 1996, 23 octobre 2001 et 20 février 2006 à la Régie autonome des transports parisiens et le 28 octobre 2004 à la Société nationale des chemins de fer français, ainsi que celles prévues dans les accords conclus dans d’autres entreprises de transport avant le 1er juillet 2007, sont mises en conformité, par voie d’avenant, avec le présent article au plus tard le 1er janvier 2008.

Article 3

(Texte adopté par l’Assemblée nationale)

Lorsqu’un préavis a été déposé dans les conditions prévues à l’article L. 521-3 du code du travail par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives, un nouveau préavis ne peut être déposé par la ou les mêmes organisations et pour les mêmes motifs qu’à l’issue du délai du préavis en cours et avant que la procédure prévue à l’article 2 n’ait été mise en œuvre.

TITRE III

ORGANISATION DE LA CONTINUITÉ DU SERVICE PUBLIC
EN CAS DE GRÈVE OU AUTRE PERTURBATION
PRÉVISIBLE DU TRAFIC

(Intitulé adopté par l’Assemblée nationale)

Article 4

(Texte élaboré par la commission mixte paritaire)


I. - Après consultation des usagers lorsqu’existe une structure les représentant, l’autorité organisatrice de transport définit les dessertes prioritaires en cas de perturbation prévisible du trafic.


Sont réputées prévisibles les perturbations qui résultent :


- de grèves ;


- de plans de travaux ;


- d’incidents techniques, dès lors qu’un délai de trente-six heures s’est écoulé depuis leur survenance ;


- d’aléas climatiques, dès lors qu’un délai de trente-six heures s’est écoulé depuis le déclenchement d’une alerte météorologique ;


- de tout événement dont l’existence a été portée à la connaissance de l’entreprise de transport par le représentant de l’État, l’autorité organisatrice de transport ou le gestionnaire de l’infrastructure depuis trente-six heures.


Pour assurer les dessertes prioritaires, l’autorité organisatrice de transport détermine différents niveaux de service en fonction de l’importance de la perturbation. Pour chaque niveau de service, elle fixe les fréquences et les plages horaires. Le niveau minimal de service doit permettre d’éviter que soit portée une atteinte disproportionnée à la liberté d’aller et venir, à la liberté d’accès aux services publics, à la liberté du travail, à la liberté du commerce et de l’industrie et à l’organisation des transports scolaires. Il correspond à la couverture des besoins essentiels de la population. Il doit également garantir l’accès au service public de l’enseignement les jours d’examens nationaux. Il prend en compte les besoins particuliers des personnes à mobilité réduite.


Les priorités de desserte et les différents niveaux de service sont rendus publics.


II. - L’entreprise de transport élabore :


- un plan de transport adapté aux priorités de desserte et aux niveaux de service définis par l’autorité organisatrice de transport, qui précise, pour chaque niveau de service, les plages horaires et les fréquences à assurer ;


- un plan d’information des usagers conforme aux dispositions de l’article 7.


Après consultation des institutions représentatives du personnel, elle soumet ces plans à l’approbation de l’autorité organisatrice de transport.


III. - Les plans visés au II sont rendus publics et intégrés aux conventions d’exploitation conclues par les autorités organisatrices de transport avec les entreprises de transport. Les conventions en cours sont modifiées en ce sens avant le 1er janvier 2008. Elles peuvent l’être par voie d’avenant. Les collectivités territoriales sont informées de manière directe et préalable des plans de desserte et des horaires qui sont maintenus.


IV. - Le représentant de l’Etat est tenu informé par l’autorité organisatrice de transport de la définition des dessertes prioritaires et des niveaux de service attendus, ainsi que de l’élaboration des plans visés au II et de leur intégration aux conventions d’exploitation.


En cas de carence de l’autorité organisatrice de transport, et après une mise en demeure, le représentant de l’État arrête les priorités de desserte ou approuve les plans visés au II.

Article 5

(Texte adopté par l’Assemblée nationale)


I. - Dans les entreprises de transport, l’employeur et les organisations syndicales représentatives engagent des négociations en vue de la signature, avant le 1er janvier 2008, d’un accord collectif de prévisibilité du service applicable en cas de perturbation prévisible du trafic ou de grève.


L’accord collectif de prévisibilité du service recense, par métier, fonction et niveau de compétence ou de qualification, les catégories d’agents et leurs effectifs, ainsi que les moyens matériels, indispensables à l’exécution, conformément aux règles de sécurité en vigueur applicables à l’entreprise, de chacun des niveaux de service prévus dans le plan de transport adapté.


Il fixe les conditions dans lesquelles, en cas de perturbation prévisible, l’organisation du travail est révisée et les personnels disponibles réaffectés afin de permettre la mise en oeuvre du plan de transport adapté. En cas de grève, les personnels disponibles sont les personnels de l’entreprise non grévistes.


A défaut d’accord applicable au 1er janvier 2008, un plan de prévisibilité est défini par l’employeur.


L’accord ou le plan est notifié au représentant de l’Etat et à l’autorité organisatrice de transport.


Un accord collectif de prévisibilité du service qui entre en vigueur à compter du 1er janvier 2008, conformément aux dispositions prévues aux alinéas précédents, s’applique en lieu et place du plan de prévisibilité.


II. - En cas de grève, les salariés relevant des catégories d’agents mentionnées au I informent, au plus tard quarante-huit heures avant de participer à la grève, le chef d’entreprise ou la personne désignée par lui de leur intention d’y participer. Les informations issues de ces déclarations individuelles ne peuvent être utilisées que pour l’organisation du service durant la grève. Elles sont couvertes par le secret professionnel. Leur utilisation à d’autres fins ou leur communication à toute personne autre que celles désignées par l’employeur comme étant chargées de l’organisation du service est passible des peines prévues à l’article 226-13 du code pénal.


Est passible d’une sanction disciplinaire le salarié qui n’a pas informé son employeur de son intention de participer à la grève dans les conditions prévues au premier alinéa du présent II.

Article 6

(Texte élaboré par la commission mixte paritaire)


I. - Dès le début de la grève, les parties au conflit peuvent décider de désigner un médiateur, choisi d’un commun accord, aux fins de favoriser le règlement amiable de leurs différends. Le médiateur dispose, pour exercer sa mission, des pouvoirs mentionnés à l’article L. 524-2 du code du travail. Il veille à la loyauté et à la sincérité de la consultation éventuellement organisée en application du II du présent article.


II. - Au-delà de huit jours de grève, l’employeur, une organisation syndicale représentative ou le médiateur éventuellement désigné peut décider l’organisation par l’entreprise d’une consultation, ouverte aux salariés concernés par les motifs figurant dans le préavis, et portant sur la poursuite de la grève. Les conditions du vote sont définies, par l’employeur, dans les vingt-quatre heures qui suivent la décision d’organiser la consultation. L’employeur en informe l’inspecteur du travail. La consultation est assurée dans des conditions garantissant le secret du vote. Son résultat n’affecte pas l’exercice du droit de grève.

Article 7

(Texte élaboré par la commission mixte paritaire)


En cas de perturbation du trafic, tout usager a le droit de disposer d’une information gratuite, précise et fiable sur le service assuré, dans les conditions prévues par le plan d’information des usagers.


En cas de perturbation prévisible, l’information aux usagers doit être délivrée par l’entreprise de transport au plus tard vingt-quatre heures avant le début de la perturbation.


L’entreprise de transport informe immédiatement l’autorité organisatrice de transport de toute perturbation ou risque de perturbation.

Article 7 bis

(Texte élaboré par la commission mixte paritaire)


Après chaque perturbation, l’entreprise de transport communique à l’autorité organisatrice de transport un bilan détaillé de l’exécution du plan de transport adapté et du plan d’information des usagers.


Elle établit également une évaluation annuelle des incidences financières de l’exécution de ces plans et dresse la liste des investissements nécessaires à l’amélioration de leur mise en
œuvre. Cette évaluation est rendue publique.

Article 8

(Texte élaboré par la commission mixte paritaire)


En cas de défaut d’exécution dans la mise en
œuvre du plan de transport adapté ou du plan d’information des usagers prévus à l’article 4, l’autorité organisatrice de transport impose à l’entreprise de transport, quand celle-ci est directement responsable du défaut d’exécution, un remboursement total des titres de transport aux usagers en fonction de la durée d’inexécution de ces plans. La charge de ce remboursement ne peut être supportée directement par l’autorité organisatrice de transport.


L’autorité organisatrice de transport détermine par convention avec l’entreprise de transport les modalités pratiques de ce remboursement selon les catégories d’usagers.


L’usager qui n’a pu utiliser le moyen de transport pour lequel il a contracté un abonnement ou acheté un titre de transport a droit à la prolongation de la validité de cet abonnement pour une durée équivalente à la période d’utilisation dont il a été privé, ou à l’échange ou au remboursement du titre de transport non utilisé ou de l’abonnement.


L’acte de remboursement est effectué par l’autorité ou l’entreprise qui lui a délivré l’abonnement ou le titre de transport dont il est le possesseur.


Lorsque des pénalités pour non-réalisation du plan de transport adapté sont par ailleurs prévues, l’autorité organisatrice de transport peut décider de les affecter au financement du remboursement des usagers.

Article 9

(Texte adopté par l’Assemblée nationale)

La rémunération d’un salarié participant à une grève, incluant le salaire et ses compléments directs et indirects à l’exclusion des suppléments pour charges de famille, est réduite en fonction de la durée non travaillée en raison de la participation à cette grève.

Article 10

(Texte élaboré par la commission mixte paritaire)


Avant le 1er octobre 2008, un rapport d’évaluation sur l’application de la présente loi est adressé par le Gouvernement au Parlement.


Ce rapport présente notamment le bilan :


- des accords-cadres et accords de branche signés ;


- des procédures de dialogue social mises en oeuvre et de leur impact au regard de l’objectif de prévention des conflits ;


- des actions de substitution du représentant de l’Etat éventuellement intervenues en application de l’article 4 ;


- des plans de transport adapté et des plans d’information des usagers élaborés par les entreprises de transport ;


- des accords collectifs de prévisibilité mis en place par ces entreprises ;


- du remboursement des titres de transport aux usagers, tel que prévu à l’article 8.

Article 11

(Texte élaboré par la commission mixte paritaire)

Les autorités organisatrices de transport incorporent dans les conventions qu’elles concluent avec les entreprises de transport des critères sociaux et environnementaux de qualité de service.

Article 12

(Texte élaboré par la commission mixte paritaire)


Un rapport adressé par le Gouvernement au Parlement avant le 1er mars 2008 établit un état des lieux de l’évolution du dialogue social dans les transports publics de voyageurs autres que les transports terrestres réguliers et de l’impact de celle-ci sur l’amélioration de la continuité du service public. Le rapport propose les mesures législatives nécessaires à la mise en
œuvre d’un dispositif de continuité dans les autres modes de transports publics de voyageurs.


Il fait le bilan de la prise en compte, dans la mise en
œuvre du dialogue social, de la spécificité insulaire, des dessertes côtières et de la continuité territoriale.

I. TABLEAU COMPARATIF

___

Texte adopté par le Sénat

___

Texte adopté par l’Assemblée nationale

___

Projet de loi sur le dialogue social et la continuité
du service public dans les transports terrestres
réguliers de voyageurs

Projet de loi sur le dialogue social et la continuité
du service public dans les transports terrestres
réguliers de voyageurs

TITRE IER

TITRE IER

CHAMP D’APPLICATION

CHAMP D’APPLICATION

Article 1er

Article 1er

La présente loi est applicable aux services publics de transport terrestre régulier de personnes à vocation non touristique.

Alinéa sans modification

Ces services sont essentiels à la population car ils permettent la mise en oeuvre des principes constitutionnels suivants :

Alinéa sans modification

- la liberté d’aller et venir ;

Alinéa sans modification

- la liberté d’accès aux services publics, notamment sanitaires, sociaux et d’enseignement ;

Alinéa sans modification

- la liberté du travail ;

Alinéa sans modification

- la liberté du commerce et de l’industrie.

Alinéa sans modification

Pour l’application de la présente loi, on entend par :

Alinéa sans modification

1° « Entreprise de transport » : toute entreprise ou toute régie, chargée d’une mission de service public de transport terrestre régulier de personnes à vocation non touristique ;

1° Non modifié

2° « Autorité organisatrice de transport » : toute collectivité publique, groupement de collectivités ou établissement public compétent, directement ou par délégation, pour l’institution et l’organisation d’un service public de transport terrestre régulier de personnes à vocation non touristique.

2° « Autorité …

… groupement de collectivités publiques ou établissement …

… touristique.

TITRE II

TITRE II

DIALOGUE SOCIAL ET PRÉVENTION
DES CONFLITS DANS LES ENTREPRISES
DE TRANSPORT

DIALOGUE SOCIAL ET PRÉVENTION
DES CONFLITS DANS LES ENTREPRISES
DE TRANSPORT

Article 2

Article 2

I. - Dans les entreprises de transport mentionnées à l’article 1er, l’employeur et les organisations syndicales représentatives engagent des négociations en vue de la signature, avant le 1er janvier 2008, d’un accord-cadre organisant une procédure de prévention des conflits et tendant à développer le dialogue social. Dans ces entreprises, le dépôt d’un préavis de grève ne peut intervenir qu’après une négociation préalable entre l’employeur et les organisations syndicales représentatives qui envisagent de déposer le préavis, dans les conditions prévues par l’accord-cadre.

I. - Dans …

… l’employeur et la ou les organisations …

… déposer  un préavis. L’accord-cadre fixe les règles d’organisation et de déroulement de cette négociation. Ces règles doivent être conformes aux conditions posées au II. Ces dispositions sont mises en œuvre sans préjudice des dispositions de l’article L. 521-3 du code du travail.

Des négociations sont également engagées au niveau de la branche en vue de la signature, avant le 1er janvier 2008, d’un accord organisant une procédure de prévention des conflits et tendant à développer le dialogue social. Les accords de branche qui prévoient des règles d’organisation ou de déroulement de la négociation préalable mentionnée au premier alinéa s’appliquent dans les entreprises de transport où aucun accord-cadre n’a pu être signé. L’accord-cadre régulièrement négocié s’applique, dès sa signature, en lieu et place de l’accord de branche.

Des …

… social. Cet accord de branche fixe les règles d’organisation et de déroulement de la négociation préalable mentionnée au premier alinéa. Ces règles doivent être conformes aux conditions posées au II. L’accord de branche s’applique dans les entreprises …

… branche.

Un décret en Conseil d’État fixe les règles d’organisation et de déroulement de la négociation préalable mentionnée au premier alinéa dans les entreprises de transport où, à la date du 1er janvier 2008, aucun accord-cadre n’a pu être signé et aucun accord de branche ne s’applique. Les règles d’organisation et de déroulement ainsi prévues respectent les conditions posées au II. L’accord de branche ou l’accord-cadre régulièrement négocié après cette date s’applique, dès sa signature, en lieu et place de ce décret.

Un décret en Conseil d’État pris après consultation des organisations syndicales représentatives des employeurs et des salariés des secteurs d’activité concernés fixe …

… décret.

II. - L’accord-cadre prévu au premier alinéa du I détermine notamment :

II. - L’accord-cadre, l’accord de branche et, le cas échéant, le décret en Conseil d’État prévus au I déterminent notamment :

1° Les conditions dans lesquelles une organisation syndicale représentative procède à la notification à l’employeur des motifs pour lesquels elle envisage de déposer le préavis de grève prévu à l’article L. 521-3 du code du travail ;

1° Les …

… déposer un préavis de grève conformément à l’article L. 521-3 du code du travail ;

2° Le délai dans lequel, à compter de cette notification, l’employeur est tenu de réunir les organisations syndicales représentatives qui ont procédé à la notification. Ce délai ne peut dépasser trois jours ;

2° Non modifié

3° La durée dont l’employeur et les organisations syndicales représentatives qui ont procédé à la notification disposent pour conduire la négociation préalable mentionnée au I. Cette durée ne peut excéder huit jours à compter de cette notification ;

3° La …

… jours francs à compter de cette notification ;

4° Les informations qui doivent être transmises par l’employeur aux organisations syndicales représentatives qui ont procédé à la notification en vue de favoriser la réussite du processus de négociation, ainsi que le délai dans lequel ces informations doivent être fournies ;

4° Non modifié

5° Les conditions dans lesquelles la négociation préalable entre les organisations syndicales représentatives qui ont procédé à la notification et l’employeur se déroule ;

5° Non modifié

6° Les modalités d’élaboration du relevé de conclusions de la négociation préalable, ainsi que les informations qui doivent y figurer ;

6° Non modifié

7° Les conditions dans lesquelles les salariés sont informés des motifs du conflit, de la position de l’employeur, de la position des organisations syndicales représentatives qui ont procédé à la notification, ainsi que les conditions dans lesquelles ils reçoivent communication du relevé de conclusions de la négociation préalable.

7° Non modifié

III. - Les accords-cadres signés les 30 mai 1996 et 23 octobre 2001 à la Régie autonome des transports parisiens et le 28 octobre 2004 à la Société nationale des chemins de fer français, ainsi que les accords relatifs à la prévention des conflits conclus dans les entreprises de transport avant le 1er juillet 2007 demeurent applicables jusqu’à la conclusion de nouveaux accords qui seront soumis au présent article et, au plus tard, jusqu’au 1er janvier 2009.

III. - Les procédures de prévention des conflits prévues dans les accords-cadres signés les 30 mai 1996, 23 octobre 2001 et 20 février 2006 à la Régie autonome des transports parisiens et le 28 octobre 2004 à la Société nationale des chemins de fer français sont mises en conformité, par voie d’avenant, avec le présent article au plus tard le 1er janvier 2008.

Article 3

Article 3

Lorsqu’un préavis a été déposé dans les conditions prévues à l’article L. 521-3 du code du travail par une ou plusieurs organisations syndicales représentatives, un nouveau préavis ne peut être déposé par la ou les mêmes organisations et pour les mêmes motifs avant l’échéance du préavis en cours et avant que la procédure prévue à l’article 2 n’ait été mise en oeuvre.

Lorsqu’un …

… motifs qu’à l’issue du délai du préavis…

œuvre.

TITRE III

TITRE III

ORGANISATION DE LA CONTINUITÉ DU
SERVICE PUBLIC EN CAS DE PERTURBATION PRÉVISIBLE DU TRAFIC OU DE GRÈVE

ORGANISATION DE LA CONTINUITÉ DU
SERVICE PUBLIC EN CAS DE GRÈVE OU AUTRE
PERTURBATION PRÉVISIBLE DU TRAFIC

Article 4

Article 4

I. - Après consultation des représentants des usagers et dès lors qu’existent une ou plusieurs structures représentatives, l’autorité organisatrice de transport définit les dessertes à assurer qui concernent en priorité les déplacements quotidiens de la population en cas de perturbation prévisible du trafic.

I. - Après … … usagers, l’autorité …

… dessertes qui doivent être prioritairement assurées pour permettre, notamment, les déplacements …

… trafic.

Sont réputées prévisibles les perturbations qui résultent :

Alinéa sans modification

- de grèves ;

Alinéa sans modification

 

- de plans de travaux ;

- d’incidents techniques, dès lors qu’un délai de trente-six heures s’est écoulé depuis leur survenance ;

Alinéa sans modification

- d’aléas climatiques, dès lors qu’un délai de trente-six heures s’est écoulé depuis le déclenchement d’une alerte météorologique ;

Alinéa sans modification

- de tout événement dont l’existence a été portée à la connaissance de l’entreprise de transport par le représentant de l’État, l’autorité organisatrice ou le gestionnaire de l’infrastructure depuis trente-six heures.

- de…

… organisatrice de transport ou le gestionnaire … … heures.

Pour assurer les dessertes prioritaires, l’autorité organisatrice de transport détermine différents niveaux de service en fonction de l’importance de la perturbation. Pour chaque niveau de service, elle fixe les fréquences et les plages horaires. Le niveau minimal de service doit permettre d’éviter que soit portée une atteinte disproportionnée à la liberté d’aller et venir, à la liberté d’accès aux services publics, à la liberté du travail, à la liberté du commerce et de l’industrie et à l’organisation des transports scolaires. Il correspond à la couverture des besoins essentiels de la population. Il doit également garantir l’accès au service public de l’enseignement les jours d’examens nationaux.

Pour …

… nationaux. Il prend en compte les besoins particuliers des personnes à mobilité réduite.

Les priorités de desserte et les différents niveaux de service sont rendus publics.

Alinéa sans modification

II. - L’entreprise de transport élabore :

II. - Alinéa sans modification

- un plan de transport adapté aux priorités de desserte et aux niveaux de service définis par l’autorité organisatrice, qui précise pour chaque niveau de service les plages horaires et les fréquences à assurer ;

un…

… l’autorité organisatrice de transport qui précise, pour chaque niveau de service, dans le cadre fixé par l’autorité organisatrice de transport, les plages …

… assurer ;

- un plan d’information des usagers conforme aux dispositions de l’article 7.

Alinéa sans modification

Après consultation des institutions représentatives du personnel, elle soumet ces plans à l’approbation de l’autorité organisatrice.

Après …

… organisatrice de transport.

III. - Les plans visés au II sont intégrés aux conventions d’exploitation conclues par les autorités organisatrices de transport avec les entreprises de transport. Les conventions en cours sont modifiées en ce sens avant le 1er janvier 2008.

III. - Les…

… 2008. Elles peuvent l’être par voie d’avenant. Les plans visés au II sont rendus publics. Les représentants des collectivités territoriales sont informés de manière directe et préalable des plans de desserte et des horaires qui sont maintenus.

IV. - Le représentant de l’État est tenu informé par l’autorité organisatrice de transport de la définition des dessertes prioritaires et des niveaux de service attendus, ainsi que de l’élaboration des plans visés au II et de leur intégration aux conventions d’exploitation.

IV. - Alinéa sans modification

En cas de carence de l’autorité organisatrice, et après une mise en demeure, le représentant de l’État arrête les priorités de desserte ou approuve les plans visés au II.

En cas de carence de l’autorité organisatrice de transport, et après…

… II.

Article 5

Article 5

I. - Dans les entreprises de transport, l’employeur et les organisations syndicales représentatives engagent des négociations en vue de la signature, avant le 1er janvier 2008, d’un accord collectif de prévisibilité du service applicable en cas de perturbation prévisible du trafic ou de grève.

I. - Alinéa sans modification

L’accord collectif de prévisibilité du service recense, par métier, fonction et niveau de compétence ou de qualification, les catégories d’agents et leurs effectifs, ainsi que les moyens matériels, indispensables à l’exécution, conformément aux règles de sécurité en vigueur, de chacun des niveaux de service prévus dans le plan de transport adapté.

L’accord …

… vigueur applicables à l’entre-prise, de chacun … … adapté.

Il fixe les conditions dans lesquelles, en cas de perturbation prévisible, l’organisation du travail est révisée et les personnels disponibles réaffectés afin de permettre la mise en oeuvre du plan de transport adapté. En cas de grève, les personnels disponibles sont les personnels non grévistes.

Il …

… sont les personnels de l’entreprise non grévistes.

À défaut d’accord, un plan de prévisibilité est défini par l’entreprise. L’accord ou le plan est notifié au représentant de l’État et à l’autorité organisatrice de transport.

À défaut d’accord applicable au 1er janvier 2008, un plan de prévisibilité est défini par l’employeur.

L’accord …

… transport.

 

Un accord collectif de prévisibilité du service qui entre en vigueur à compter du 1er janvier 2008, conformément aux dispositions prévues aux alinéas précédents, s’applique en lieu et place du plan de prévisibilité.

II. - En cas de grève, les salariés relevant des catégories d’agents mentionnées au I informent, au plus tard quarante-huit heures avant l’heure mentionnée dans le préavis pour le début de la grève, le chef d’entreprise ou la personne désignée par lui de leur intention d’y participer. Les informations issues de ces déclarations individuelles ne peuvent être utilisées que pour l’organisation du service durant la grève. Elles sont couvertes par le secret professionnel. Leur utilisation à d’autres fins ou leur communication à toute personne autre que celles désignées par le chef d’entreprise comme étant chargées de l’organisation du service est passible des peines prévues à l’article 226-13 du code pénal.

II. - En …

… quarante-huit heures avant de participer à la grève, le chef d’entreprise …

… désignées par l’employeur comme étant …

… pénal.

Est passible d’une sanction disciplinaire le salarié qui n’a pas informé son employeur de son intention de participer à la grève dans les conditions prévues au premier alinéa du présent II.

Alinéa sans modification

Article 6

Article 6

I. - Dès le début de la grève, les parties au conflit peuvent décider de désigner un médiateur, choisi d’un commun accord, aux fins de favoriser le règlement amiable de leurs différends. Le médiateur dispose, pour exercer sa mission, des pouvoirs mentionnés à l’article L. 524-2 du code du travail. Il veille à la loyauté et à la sincérité de la consultation éventuellement organisée en application du II du présent article.

I. - Non modifié

II. - Au-delà de huit jours de grève, l’employeur, une organisation syndicale représentative ou le médiateur éventuellement désigné par les parties peut décider l’organisation par l’entreprise d’une consultation sur la poursuite de la grève, ouverte aux salariés concernés par les motifs mentionnés dans le préavis. Les conditions du vote sont définies, par l’entreprise, dans les vingt-quatre heures qui suivent la décision d’organiser la consultation. L’entreprise en informe l’inspecteur du travail. La consultation est assurée dans des conditions garantissant le secret du vote. Son résultat n’affecte pas l’exercice du droit de grève.

II. - Au-delà de huit jours de grève, une consultation peut être organisée par l’employeur, de sa propre initiative, à la demande d’une organisation syndicale représentative ou à la demande du médiateur éventuellement désigné par les parties. Elle est ouverte aux salariés concernés par les motifs mentionnés dans le préavis et porte sur la poursuite de la grève. Les conditions du vote sont définies, par l’employeur, dans les vingt-quatre …

… d’organiser la consultation. L’employeur en informe …

… grève.

Article 7

Article 7

En cas de perturbation du trafic, tout usager a le droit de disposer d’une information précise et fiable sur le service assuré. Le plan d’information des usagers visé à l’article 4 doit permettre le plein exercice de ce droit.

En…

… information gratuite, précise…

… assuré, notamment dans les conditions prévues par le plan d’information des usagers prévu à l’article 4.

En cas de perturbation prévisible, l’information aux usagers doit être délivrée au plus tard vingt-quatre heures avant le début de la perturbation.

Alinéa sans modification

L’entreprise informe immédiatement l’autorité organisatrice de toute perturbation ou risque de perturbation.

L’entreprise de transport informe immédiatement l’autorité organisatrice de transport de toute …

… perturbation.

Article 7 bis (nouveau)

Article 7 bis

L’entreprise de transport établit et communique à l’autorité organisatrice un bilan détaillé annuel de l’exécution du plan de transport adapté et du plan d’information des usagers, permettant d’apprécier leur conformité avec les moyens en personnel non gréviste ou disponible.

Alinéa sans modification

 

Ce bilan comporte une évaluation des conséquences financières de l’exécution du plan de transport adapté et du plan d’information des usagers. Il dresse la liste des investissements requis, le cas échéant, pour la mise en œuvre de ces mêmes plans au cours de l’année à venir.

 

Ce bilan est rendu public.

Article 8

Article 8

En cas de défaut d’exécution dans la mise en oeuvre du plan de transport adapté ou du plan d’information des usagers prévus à l’article 4, l’autorité organisatrice de transport impose à l’entreprise de transport, quand celle-ci est directement responsable du défaut d’exécution, un remboursement total des titres de transport aux usagers en fonction de la durée d’inexécution de ces plans.

En …

… plans. La charge de ce remboursement ne peut être supportée, directement ou indirectement, par l’autorité organisatrice de transport.

L’autorité organisatrice de transport détermine par convention avec l’entreprise de transport les modalités pratiques de ce remboursement selon les catégories d’usagers.

Alinéa sans modification

L’usager qui n’a pu utiliser le moyen de transport pour lequel il a contracté un abonnement ou acheté un billet a droit à la prolongation de la validité de cet abonnement pour une durée équivalente à la période d’utilisation dont il a été privé, ou à l’échange ou au remboursement du billet non utilisé.

Alinéa sans modification

Le remboursement est effectué par l’autorité ou l’entreprise qui lui a délivré l’abonnement ou le billet dont il est le possesseur.

Alinéa sans modification

Lorsque des pénalités pour non-réalisation du plan de transport adapté sont par ailleurs prévues, l’autorité organisatrice de transport peut décider de les affecter au financement du remboursement des usagers.

Alinéa sans modification

Article 9

Article 9

L’article L. 521-6 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé :

La rémunération d’un salarié participant à une grève, incluant le salaire et ses compléments directs et indirects à l’exclusion des suppléments pour charges de famille, est réduite en fonction de la durée non travaillée en raison de la participation à cette grève.

« Les versements effectués par les entreprises aux salariés, visant à compenser directement ou indirectement la retenue du traitement ou du salaire prévue au premier alinéa, sont réputés sans cause. »

Alinéa supprimé

Article 10 (nouveau)

Article 10

Avant le 1er octobre 2008, un rapport d’évaluation sur l’application de la présente loi est adressé par le Gouvernement au Parlement.

Alinéa sans modification

Ce rapport présente notamment le bilan :

Alinéa sans modification

- des accords-cadres et accords de branche signés avant le 1er janvier 2008 ;

Alinéa sans modification

- des procédures de dialogue social mises en oeuvre et de leur impact au regard de l’objectif de prévention des conflits ;

Alinéa sans modification

- des actions de substitution du représentant de l’État éventuellement intervenues en application de l’article 4 ;

Alinéa sans modification

- des plans de transport adapté et des plans d’information des usagers élaborés par les entreprises de transport ;

Alinéa sans modification

- des accords collectifs de prévisibilité mis en place par ces entreprises ;

Alinéa sans modification

- du remboursement des titres de transport aux usagers, tel que prévu à l’article 8.

Alinéa sans modification

Au vu de ce bilan, le rapport examine l’opportunité d’étendre le dispositif de la présente loi aux autres modes de transport public de voyageurs.

Alinéa supprimé

Article 11 (nouveau)

Article 11

Les autorités organisatrices des transports doivent incorporer dans les contrats qu’elles passent avec les opérateurs des critères de qualité de services (sociaux et environnementaux), afin d’élever la fiabilité et la prévisibilité des services et par conséquent permettre une meilleure continuité du service public.

Les autorités organisatrices de transport doivent …

… qu’elles passent avec les entreprises de transport des critères de qualité de services sociaux et environnementaux, afin …

… public.

 

Article 12 (nouveau)

 

Un rapport adressé par le Gouvernement au Parlement avant le 1er mars  2008 établit un état des lieux de l’évolution du dialogue social dans les transports publics de voyageurs autres que les transports terrestres réguliers et de l’impact de celle-ci sur l’amélioration de la continuité du service public. 

 

Il fait le bilan de la prise en compte, dans la mise en œuvre du dialogue social, de la spécificité insulaire, des dessertes côtières et de la continuité territoriale.

   
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