La naissance d’un nouveau régime |
Louis XVI coiffé d'un
bonnet phrygien.
© Assemblée natioanle |
La France de la Révolution fait d’abord l’expérience d’une monarchie constitutionnelle : Louis XVI reste sur le trône mais les lois sont votées par l’Assemblée nationale. Le roi dispose d’un droit de veto. |
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Cet équilibre est rompu par la fuite de la famille royale, arrêtée à Varennes le 21 juin 1791, alors qu’elle s’apprête à franchir la frontière. D’abord suspendu de ses pouvoirs, le roi sera jugé, condamné à mort, puis exécuté le 21 janvier 1793.
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Allégorie de la République.Anonyme.
Paris, Musée Carnavalet.
© RMN / Agence Bulloz |
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Dès le 21 septembre 1792, au lendemain de la victoire de Valmy, la royauté est abolie en France. Le 25 septembre, la Convention décrète que « la République est une et indivisible ». |
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Cette même année, Marianne est choisie pour personnifier la République sur le sceau de l’État, qui « portera pour type la France sous les traits d’une femme vêtue à l’antique, debout, tenant de la main droite une pique surmontée du bonnet phrygien ou bonnet de la Liberté ».
En 1796, l’effigie de Marianne apparaît sur les pièces de monnaie. |
Buste de Marianne en plâtre peint,
IIeme République.
© Assemblée nationale |
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Le calendrier révolutionnaire |
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Le premier jour de la République a servi rétrospectivement de point de départ au calendrier révolutionnaire, dont le principe fut voté le 5 octobre 1793 sur le rapport du conventionnel Romme et qui resta officiellement en vigueur jusqu’au 1er janvier 1806. |
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Ventôse : 19 février au 2 mars, par Louis Laffite (1770-1828).
Paris, Musée Carnavalet
© RMN / Agence Bulloz |
Le 22 septembre 1792 marque donc le début de
« l’an I de la République».
Il n’y a plus de semaine,
mais des « décades » de dix
jours, allant de « primidi »
à « décadi ». Les douze
mois font exactement trente
jours, ou trois « décades ».
Chaque mois porte un nom
faisant référence au climat
ou aux cultures : vendémiaire,
brumaire et frimaire pour
l’automne, nivôse, pluviôse
et ventôse pour l’hiver, germinal, floréal et
prairial pour le printemps, messidor, thermidor
et fructidor pour l’été. |
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Cette terminologie poétique a été
établie le 24 octobre 1793 par le
conventionnel Fabre d’Églantine,
auteur de la célèbre chanson Il pleut,
il pleut bergère. |
Portrait de Fabre d'Églantine,
par Bonnevile
© Assemblée nationale |
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Outre les 360 jours de ce calendrier
rationnel et laïque, s’ajoutent en fin
d’année cinq jours de fêtes civiques
et un sixième tous les quatre ans,
pour célébrer la « sanculottide ». |
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