Source : Caisses de MSA

(*) A comparer au taux de bénéficiaires de la CMU complémentaires parmi les salariés gérés par le régime général, c'est-à-dire la CPAM d'Eure-et-Loir : 22.798 bénéficiaires sur 342. 814 personnes, au 31/12/2000, soit un taux de 7%.


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(1) §3 : « Toutefois les crédits limitatifs se rapportant aux dépenses d'exploitation [...] peuvent être majorés [...] par arrêtés du ministre des finances s'il est établi que l'équilibre financier du budget annexe tel qu'il est prévu par la dernière loi budgétaire n'est pas modifié et qu'il n'en résulte aucune charge complémentaire pour les années suivantes »..Si cette procédure n'est pas contradictoire avec le droit, il y a en revanche lieu de s'interroger sur le fait que l'excédent constaté ne porte que sur une recette -ponctuelle- du BAPSA, dont l'exécution -globale-au titre de l'exercice 2000 s'est pour sa part avérée déficitaire de 523 millions de francs (79,8 millions d'euros) par rapport aux prévisions de la loi de finances initiale et aux compléments de recettes (350 millions de francs de C3S, 2.211 millions de francs de subvention budgétaire) apportées par la loi de finances rectificative.

(2) Les recettes supplémentaires effectivement constatées pour cette taxe ne s'élèvent qu'à 86,3 millions de francs selon le compte général de l'Administration des finances pour le BAPSA pour 2000 , soit 669,314 millions de francs, contre 583 millions de francs initialement prévus. Mais cet écart est de 186 millions de francs, si l'on considère les données présentées dans le « vert ». Cette différence se retrouve dans le rapport sur l'exécution du BAPSA présentée par le ministre chargé de l'agriculture, suivant que l'on vise le tableau des crédits ouverts, ou celui des recettes prévues en loi de finances initiale.

(3) Page 98 du rapport.

(4) Soit moins de 25 millions de francs.

(5) Les dépassements de dépenses maladie se reproduisent chaque année, et se répercutent sur les réalisations car les prévisions initiales sont établies sur la base de données ne tenant pas parfaitement compte des prévisions révisées. Ainsi, en 2000, les dépenses ont excédé de 1 118 MF (+3,4%) les montants inscrits en loi de finances initiale. Ce dépassement provenait déjà principalement des soins de ville (+970 millions de francs, dont 236 millions de francs dus au « rebasement» de l'année 1999).

(6) Passé de 252 millions d'euros à la fin de 1997 à 246 millions d'euros à la fin 1998, puis à 111 millions d'euros à la fin 1999, et 31 millions d'euros à la fin 2000.

(7) DC n°2000-441 du 28 décembre 2000 relative à la seconde loi de finances rectificative pour 2000.

(8) + 4,1 points sur les revenus d'activité et de placement, +2,8 points pour les revenus de remplacement.

(9) Taxe sur les céréales, taxe sur les graines oléagineuses, taxe sur les betteraves, taxe sur les produits forestiers, cotisation additionnelle sur le foncier non bâti

(10) De 34,0 à 37,6 milliards de francs, soit une hausse de 3,6 milliards de francs.

(11) Les cotisations inscrites au BAPSA ne comprennent pas les cotisations complémentaires, qui financent les dépenses de gestion et d'action sanitaire et sociale des caisses.

(12) Dont les caractéristiques des redevables ont été utilement et récemment analysées par la CCMSA (Observatoire économique et social, août 2001)

(13) La loi de financement pour 2001 a précisé le mode de recouvrement de la CSG sur les revenus du patrimoine, et, dans le cas des redevables de la cotisation de solidarité sur les apporteurs de capitaux, l'a confié à la MSA.

(14) Pour 140.000 cotisants sur 200.000, soit 70%. L'assiette forfaitaire moyenne s'élève à 5.600 F, contre 8.800 F pour les autres.

(15) Au nombre de trente, dont certains, comme la Loire-Atlantique, la Charente-maritime, le Calvados et la Mayenne, ne méconnaissent pas a priori le phénomène sociétaire.

(16) Soit pour 65% des cotisants de solidarité, pour lesquels aucune assiette n'a pu être définie en 2000.

(17) La différence ne provient pas de la suppression de la majoration de l'assiette minimale en assurance-maladie, celle-ci, intervenue en 2001, ayant en principe déjà due être prise en compte dans les prévisions initiales pour 2001.

(18) 1,5 % des cotisations de l'ensemble de la France.

(19) Certes supérieure à la diminution du revenu agricole, compte tenu qu'une partie importante des exploitations quittées par des exploitants qui prennent leur retraite sont reprises par d'autres exploitant, par agrandissement, généralement rentable.

(20) La croissance des dépenses réelles en 2001, estimée, sur la base des données communiquées par l'administration pour la même période d'estimation (mi-septembre) s'élèverait à 3,1% , soit 35,27 milliards de francs en estimations révisées en 2001, à comparer aux 34,218 milliards de francs en estimations révisées en 2000. Rapportée aux dépenses 2001 révisées, le montant des dépenses réalistes pour 2002 ne pourrait être inférieur à 36,36 milliards de francs.

(21) 15,098 milliards de francs en septembre 2000, 16,046milliards de francs en septembre 2001, soit une croissance de 6,3%. Extrapolé aux prévisions de dépenses de septembre 2001, le montant des dépenses en 2002 s'élèverait au moins à 17,06 milliards de francs.

(22) Le chapitre 11-91 du BAPSA est habituellement inscrit à l'état F du projet de loi de finances (et l'est en particulier pour 2002).

(23) Le fonds de roulement ne représente plus que 220 millions de francs, soit 2,2% du besoin permanent de financement.

(24) Voire après une inscription en loi de financement de la sécurité sociale pour 2003, si le montant de l'excédent de déficit d'exécution est important et financé par une recette fiscale affectée, en application de la jurisprudence du Conseil constitutionnel sur le collectif budgétaire pour 2000 de la fin de l'année dernière.

(25) Du type Fonds de solidarité vieillesse (FSV), Fonds de financement pour la réforme des cotisations patronales de sécurité sociale (FOREC), ...

(26) Caisses nationales d'assurance maladie, d'assurance vieillesse, d'allocations familiales.

(27) Par exemple, la caisse de l'Ariège disposait, dans son bilan 2000, de 25 millions de francs d'immobilisations financières nettes, et de 55 millions de francs de valeurs mobilières de placement, pour des dépenses annuelles totales hors prestations de 48 millions de francs. Le placement de ces réserves contribue ainsi significativement au bénéfice de gestion de la caisse.

(28) Ainsi, les dirigeants de la caisse de l'Ariège ont indiqué par écrit à votre Rapporteur que le principal obstacle à un éventuel regroupement résidait dans le risque de « perte de maîtrise de la gestion (organisation, financement,, ...), au profit de la métropole régionale. ».

(29) L'Eure-et-Loir n'a pas été en mesure de fournir les données correspondantes à votre Rapporteur.

() Ainsi, en Ariège, en 2000, le risque accidents du travail des non-salariés a dégagé un bénéfice de 1,76 million de francs, pour des cotisations de 1,5 millions de francs, compte tenu des 1,3 millions de francs de produits financier. Les prestations versées n'ont représenté que 619.000 F, soit 41% seulement des cotisations versées. Les provisions représentent pour leur part 3,3 millions de francs, soit 5 fois le montant des prestations annuelles. Le prélèvement de gestion s'élève pour sa part à 100.000 F, soit 16% des prestations versées. Le bénéfice constaté est récurrent : il était déjà de 1,32 million de francs en 1999.

(31) 1.907 F selon les hypothèses de calcul présentées devant le CSPSA le 18 septembre 2001.

() Proposition de loi n°3190 du 26 juin 200 , tendant à la création d'un régime de retraite complémentaire obligatoire pour les non-salariés agricoles, déposée par M. Germinal Peiro et le groupe socialiste.

() En application de l'article 154-Bis O A du code général des impôt, qui prévoit une déduction des cotisations de revenu professionnel, selon un dispositif qui ne constitue pas une option, et qui ne donne donc pas lieu à réintégration dans l'assiette des cotisations sociales définie par l'article L.731-15 du code rural.

(34) En application de l'article 154 bis du code général des impôts, qui prévoit une déduction du bénéficie imposable, laquelle fait l'objet d'une réintégration dans l'assiette sociale en application du 1er alinéa de l'article L.131-6 du code de la sécurité sociale.

(35) Ils sont par exemple totalement absents dans l'Allier. Dans ce département, les seules visites de représentants de la caisse sur place, après l'immatriculation, sont celles des conseillères sociales, dont le but n'est naturellement pas le contrôle des surfaces.

(36) L'article 25 de la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires dispose que : « Les fonctionnaires consacrent l'intégralité de leur activité professionnelle aux tâches qui leur sont confiées. Il ne peuvent exercer à titre professionnel une activité privée lucrative de quelque nature que ce soit. Les conditions dans lesquelles il peut être exceptionnellement dérogé à cette interdiction sont fixées par décret en Conseil d'Etat ». Le décret considéré n'ayant jamais été pris, c'est celui du 29 octobre 1936 qui s'applique. Celui-ci ne prévoit de dérogation que pour les trois types d'activité précitées, et à condition d'obtenir l'accord de l'autorité hiérarchique compétente. En pratique, les caisses de MSA acceptent d'affilier comme chefs d'exploitation, à priori professionnels, des agents publics, dès lors que ceux-ci peuvent produire une attestation portant accord de leur autorité hiérarchique.

(37) Ainsi, à titre d'illustration, dans le Tarn-Aveyron, 40% des redressements correspondent à des amortissements réputés différés à tort et déduits irrégulièrement de l'assiette sociale, 15% résultent de déduction de charges personnelles, 10% d'une confusion dans les années déclarées, 5% de non-déclaration de la DJA ou de déduction, aujourd'hui interdite, de l'abattement fiscal jeune agriculteur.

(38) La caisse de Corse est « hors-norme ».

(39) Domaine de pathologie susceptible de correspondre à des accidents, soit professionnels, soit de la vie privée, en application du dispositif relatif aux accidents du travail pour les exploitants agricoles.

(40) En ignorant deux cliniques et un centre hospitalier du même département, ainsi que les hospitalisations hors départements.

(41) Au 31 août 2001.

(42) 306 francs pour une personne seule, 536 francs pour un couple, quelle que soit l'état, -vétuste ou moderne-, du logement.

(43) ICHN : indemnités compensatrices de handicap naturel

(44) Notamment, comme l'indique sans ambiguïté la communication de Mme Odette Grzegrzulka, au nom de la commission des affaires culturelles familiales et sociales de l'Assemblée nationale,en date du 30 mai 2001, sur l'application de la loi portant création de la CMU, la dizaine de départements qui proposaient une aide médicale aux personnes dont kes revenus dépassaient 3.600 francs.

(45) Représentant respectivement 12,5% des dossiers de RMI, 2% des dossiers d'allocations logement, et la quasi-totalité des 23 allocations de parent isolé.

(47) N°1077 du 3 septembre 1998.

(48) Dont une trentaine présentent un montant d'impayé supérieur à un million de francs.

(49) Par un courrier du 23 novembre 2000, au demeurant non signé.

(50) « Ne peuvent être élus comme membres du conseil d'administration d'un organisme de mutualité sociale agricole ou perdent le bénéfice de leur mandat :« 1° Les personnes appartenant aux premier et troisième collèges qui n'ont pas satisfait à leurs obligations en matière de déclarations et de paiements obligatoires à l'égard des organismes de mutualité sociale agricole dont elles relèvent (...) »