La Journée du Livre
POLITIQUE

 

LE PRIX DU LIVRE POLITIQUE

  Les 3 finalistes

Par ordre alphabétique (AUTEUR):

Les 7 premiers finalistes

Par ordre alphabétique (AUTEUR):

 

 

Les 14 ouvrages sélectionnés par le Jury

Par ordre alphabétique (AUTEUR):

  • Chroniques d’espoir
    Claude Allègre, Fayard (mai 2004) 

  • Le gouvernement du monde
    Jean-François Bayart, Fayard (avril 2004)

  • Défis républicains
    Jean-Pierre Chevènement, Fayard (septembre 2004) 

  • La gauche sans le peuple
    Eric Conan, Fayard (mars 2004) 

  • Frère Tariq  - Discours, stratégie et méthode de Tariq Ramadan
    Caroline Fourest, Grasset (octobre 2004)

  • Le discours de la haine
    André Glucksmann, Plon (octobre 2004) 

  • Le Grand Turc et la République de Venise
    Sylvie Goulard, Fayard (octobre 2004)

  • Tant qu’il y aura des élèves
    Hervé Hamon, Seuil (septembre 2004) 

  • Fitna, guerre au cœur de l’islam
    Gilles Kepel, Gallimard (septembre 2004) 

  • Chirac dans le texte – La parole et l’impuissance
    Yves Michaud, Stock (septembre 2004)

  • Le sens du progrès : une approche historique et philosophique
    Pierre-André Taguieff, Flammarion (avril 2004)

  • Le venin de la mélancolie
    Denis Tillinac, Editions de La Table Ronde (octobre 2004)

  • Le nouvel âge du politique : le temps de l’individu-monde
    Jean Viard, L’Aube (octobre 2004)

  • La France et les Juifs de 1789 à nos jours
    Michel Winock, Seuil (août 2004)

 


Les 61 ouvrages présélectionnés par le Jury au cours de sa 1ère réunion

Par ordre alphabétique (AUTEUR):

 

  • L’odyssée américaine
    Alexandre Adler, Grasset (juin 2004) 

  • Chroniques d’espoir
    Claude Allègre, Fayard (mai 2004)
     

  • La plaie : enquête sur le nouvel antisémitisme
    Sylvain Attal, Denoël (mars 2004) 

  • La voie humaine
    Jacques Attali, Fayard (mai 2004)

  • Un judaïsme aux couleurs de la République
    Jean-Pierre Bansard, L’archipel (septembre 2004) 

  • Laïcité 1905-2005, entre passion et raison
    Jean Baubérot, Seuil (octobre 2004) 

  • Le gouvernement du monde
    Jean-François Bayart, Fayard (avril 2004) 

  • Un islam pour notre temps
    Abdennour Bidar, Seuil (septembre 2004) 

  • La machine Bush
    Philippe Boulet-Gercourt, Grasset (septembre 2004) 

  • France, prends garde de perdre ton âme
    Emmanuel Brenner, Mille et une Nuits (mars 2004)

  • D’une guerre d’Irak à l’autre 1991 – 2004
    Gérard Chaliand, Métailié (septembre 2004) 

  • Le siècle de la presse (1830-1939) 
    Christophe Charle, Seuil (octobre 2004)

  • Défis républicains
    Jean-Pierre Chevènement, Fayard (septembre 2004) 

  • Le capitalisme est-il moral ?
    André Comte-Sponville, Albin Michel (février 2004) 

  • La gauche sans le peuple
    Eric Conan, Fayard (mars 2004) 

  • La vie, passionnément
    Bertrand Delanoë, Robert Laffont (septembre 2004) 

  • La Turquie dans l’Europe
    Alexandre Del Valle, Editions des Syrtes (février 2004)

  • Que pense Allah de l’Europe ?
    Chahdortt Djavann, Gallimard (juillet 2004) 

  • Les islamistes sont déjà là
    Christophe Dubois et Christophe Deloire, Albin Michel (septembre 2004) 

  • Les larmes de Marianne
    Pascal Duret, Armand Colin (avril 2004) 

  • A celui ou celle qui portera les couleurs de la gauche en 2007
    Gérard Filloche, Ramsay (juin 2004) 

  • Le crime occidental
    Viviane Forrester, Fayard (août 2004) 

  • La Route des Chapieux. La politique et la vie.
    Hervé Gaymard, Fayard (octobre 2004)

  • Le discours de la haine
    André Glucksmann, Plon (octobre 2004) 

  • L’islam, la République et le monde
    Alain Gresh, Fayard (septembre 2004) 

  • Le grand bond en arrière
    Serge Halimi, Fayard (mars 2004) 

  • Tant qu’il y aura des élèves
    Hervé Hamon, Seuil (septembre 2004) 

  • Que sont les grands hommes devenus ?
    Jacques Julliard, Editions Saint-Simon (avril 2004)  

  • Le camp de la guerre. Critique de la déraison pure
    Jean-François Kahn, Fayard (avril 2004) 

  • Fitna, guerre au cœur de l’islam
    Gilles Kepel, Gallimard (septembre 2004) 

  • De la discrimination positive
    Eric Keslassy, Bréal (mars 2004) 

  • Michel Foucault aujourd’hui
    Blandine Kriegel, Plon (octobre 2004) 

  • Un nouveau régime politique pour la France
    Jack Lang, Odile Jacob (septembre 2004) 

  • Politique de la nature
    Bruno Latour, La Découverte (février 2004) 

  • Chronique d’une débâcle – la droite française
    Virginie Le Guay, Bartillat (juin 2004)

  • Qui a peur de l’islam ? - La démocratie est-elle soluble dans l’islam ?
    Guy Millière, Michalon (mars 2004)  

  • Le djihad - histoire secrète des hommes et des réseaux en Europe
    Claude Moniquet, Ramsay (août 2004) 

  • Du journalisme en démocratie
    Géraldine Mulhmann, Editions Payot (mars 2004) 

  • Bush-Kerry : les deux Amérique
    Christine Ockrent, Robert Laffont (août 2004) 

  • Polices, entre Etat et marché
    Frédéric Ocqueteau, Presses de science po (septembre 2004) 

  • La Corse et la République - Vie politique, de la fin du second Empire au début du XXIème siècle
    Jean-Paul Pellegrinetti et Ange Rovere, Seuil (avril 2004)

  • Une politique de fragilité
    Fred Poché, Editions du Cerf (février 2004)

  • Le service public à la française face aux pouvoirs locaux : les métamorphoses de l’Etat jacobin
    F.M Poupeau, Editions du CNRS (août 2004)

  • La fin de l’autorité
    Alain Renaut, Flammarion (septembre 2004)

  • La gauche et les classes populaires : histoire d’un divorce
    Henri-François Rey, La Découverte (mai 2004)

  • La République des faux gentils
    Ivan Rioufol, Editions du Rocher (avril 2004)

  • Entre empire et nation
    Gabriel Robin, Odile Jacob (août 2004)

  • La démocratie en débat
    Sandrine Rui, Armand Colin (mars 2004)

  • Discrimination positive : pourquoi la France ne peut y échapper
    Yacine Sabeg et Yazid Sabeg, Calmann-Lévy (octobre 2004)

  • La République, les religions, l’espérance…
    Nicolas Sarkozy, Editions du Cerf (novembre 2004)

  • Réinventer la politique du diktat, de l’image à l’exigence du style
    Thierry Saussez, Presses de la Renaissance (avril 2004)

  • Lettre aux islamistes de France et de Navarre
    Mohammed Sifaoui, Le Cherche midi (septembre 2004)

  • Les libertés en question
    Bernard Stirn, Editions Montchrestien (juin 2004)

  • Le sens du progrès : une approche historique et philosophique
    Pierre-André Taguieff, Flammarion (avril 2004)

  • La manif en éclats
    Danielle Tartakowsky, La Dispute (septembre 2004)

  • France, la réforme impossible ?
    Nicolas Tenzer, Flammarion (septembre 2004)

  • Le venin de la mélancolie
    Denis Tillinac, Editions de La Table Ronde (octobre 2004)

  • Le nouvel âge du politique : le temps de l’individu-monde
    Jean Viard, L’Aube (octobre 2004)

  • Le requin et la mouette
    Dominique de Villepin, Plon (août 2004)

  • La République et ses antisémites
    Nicolas Weill, Grasset (septembre 2004)

  • La France et les Juifs de 1789 à nos jours
    Michel Winock, Seuil (août 2004)



Né à Belfort de parents instituteurs,
ancien élève de l’ENA,
membre du Parti socialiste de 1964 à 1993,
animateur du CERES,
député de Belfort,
Jean-Pierre Chevènement fut, sous la présidence de François Mitterrand, successivement ministre d’État chargé de la Recherche et de la Technologie, puis de l’Industrie, ministre de l’Éducation nationale, ministre de la Défense.
Il crée, en 1992, le Mouvement des Citoyens.
Maire de Belfort depuis 1983,
il fut ministre de l’Intérieur sous le gouvernement Jospin de juin 1997 à août 2000.
Il a été candidat à la présidence de la République en 2002.      

JEAN-PIERRE CHEVÈNEMENT      

DÉFIS RÉPUBLICAINS
Éditions Fayard
            

« J’ai conçu ce livre de témoignage comme un filet marin : des noeuds, autant d’événements auxquels j’ai participé ou de grands dossiers que j’ai portés, mais aussi des fils courant de l’un à l’autre, restituant les problématiques d’ensemble dans lesquelles, pendant plus de trente ans, j’ai cru devoir inscrire mon action. Un récit sans langue de bois autant qu’une interprétation de l’histoire.
J’ai choisi de m’exprimer à découvert, avec le souci d’être juste, autant que possible, en tout cas sincère, et dans le seul but de servir la France selon l’idée que je m’en fais… Pour une nouvelle donne mondiale, sa voix reste indispensable  afin de faire émerger d’Europe une volonté politique par rapport aux  États -Unis, non pas contre eux, mais indépendamment d’eux. Ce projet, aujourd’hui presque indicible, est le seul qui vaille, le seul qui mérite qu’on se batte,le seul qui nous redonne une perspective historique. »

 



Yves Michaud est professeur de philosophie à l’université de Rouen.

Il dirige l’Université de tous les savoirs.

Il a deux spécialités :

  • la philosophie de l’art (il a publié chez Stock en 2003 L'art à l'état gazeux)

  • et la philosophie politique (par exemple Changements dans la violence, Odile Jacob).

YVES MICHAUD

CHIRAC DANS LE TEXTE,
LA PAROLE ET L’IMPUISSANCE
Éditions Stock

De nombreux ouvrages ont été consacrés à Jacques Chirac, mais tous sont du genre biographique, et se fondent sur des entretiens ou des confidences. Aucun n’est consacré à l’analyse de ses discours et autres textes politiques.
Si plusieurs de ces textes sont seulement circonstanciels et sont écrits en pure langue de bois, beaucoup d’autres témoignent de sa part d’une constance que l’on n’aurait pas attendue : sur les questions de l’impôt, du chômage, de la politique internationale, du régime présidentiel, de la famille, de la réforme de l’État, par exemple, Chirac n’a pas varié.
En revanche, ce qui frappe à la lecture de ces textes, ce sont leurs contradictions entre eux : notre président veut, avec constance, plus de lois mais moins d’État, plus de protection sociale mais moins d’impôts, plus d’armée mais moins de dépenses publiques ; et leur contradiction aussi avec l’époque : leur décalage avec la réalité se manifeste de manière criante, tant au plan national qu’au plan international.

 



Écrivain, éditeur, journaliste, aux romans et essais couronnés de nombreux prix, Denis Tillinac a récemment publié Le Dieu de nos pères.   

 

DENIS TILLINAC      

LE VENIN DE LA MÉLANCOLIE
Éditions de la Table Ronde

À 20 ans, Denis Tillinac voulait être écrivain et acteur politique. Mais, comme Byron en Grèce, Lawrence en Arabie ou Malraux en Indochine, il voulait se coltiner avec l’Histoire.
Le romantisme révolutionnaire de Debray le tentait, mais il n’était pas marxiste.
Pourquoi cette dissonance avec la pensée dominante de sa génération qui l’a privé d’action ?
Comment vivre la politique quand on est à contretemps ?
Quels rapports entretenir avec le monde politique quand on est trop écrivain pour s’engager, trop passionné pour s’en abstraire ?
Comment Chirac s’intercale-t-il dans un parcours intellectuel totalement dissident ?
Il y a quarante ans que Denis Tillinac se demande s’il est « de droite », puisqu’il n’est pas « de gauche » selon les normes admises.
Il découvre, au fil de cette chronique, qu’il est réactionnaire, au sens étymologique du terme. Un peu comme Finkielkraut, Gauchet et Muray. Mais lui, il va au bout de sa réaction jusqu’à se confronter au spectre de Ben Laden.