Déjeuner offert en l'honneur
de l'Association interparlementaire France - Canada
à l'Hôtel de Lassay le mardi 12 septembre 2000

Allocution de M. Raymond FORNI,

Président de l'Assemblée nationale

Messieurs les Présidents,

Monsieur le directeur général de l'UNESCO,

Monsieur le secrétaire général de l'organisation internationale de la francophonie,

Mesdames et Messieurs les députés,

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais d'abord vous dire très sincèrement le réel plaisir que j'éprouve à vous accueillir pour ce déjeuner à l'hôtel de Lassay, à l'occasion du 35^ème anniversaire de l'association interparlementaire France-Canada. Nous nous connaissons depuis longtemps, et l'amitié nous réunit aujourd'hui au moins autant que le protocole.

Voilà maintenant 35 ans que parlementaires canadiens et français ont noué des liens étroits de travail et d'amitié. Nous nous comprenons parfaitement et notre coopération parlementaire est riche et multiforme.

Quel bel exemple notre association donne de l'utilité du dialogue entre nos Parlements au service du rapprochement et de l'amitié entre les peuples !

Comme vous le savez, le Canada est un pays particulièrement cher à la France car il a su préserver une identité culturelle originale et sa personnalité à travers les siècles.

Nous aimons profondément les Canadiens, pleins d'une chaleur que ne laisserait pas supposer le climat aux hivers particulièrement rigoureux que connaît ce beau pays.

Le Canada nous est proche aussi par tout ce qu'il apporte à notre imaginaire, du Manitoba au Labrador sans oublier Terre Neuve.

Mesdames et Messieurs, nous avons, parlementaires canadiens et français, beaucoup à nous dire.

Notre coopération bilatérale est sans nuage et extrêmement fructueuse. Grâce notamment à la parfaite francophonie, à laquelle je rends hommage, des parlementaires canadiens.

Nos liens sont forts d'une commune appartenance à la Francophonie dont je salue le secrétaire général M. Boutros Boutros Ghali.

Au-delà de leur histoire et de leurs caractéristiques, nos Parlements partagent aujourd'hui les mêmes préoccupations :

- tout d'abord, la défense des droits de l'homme qui constituent le socle de nos démocraties et qui sont encore trop souvent menacés partout dans le monde ;

- ensuite, une action efficace et constante pour humaniser l'irrésistible mondialisation économique et vaincre progressivement la pauvreté ;

- enfin, le refus d'un modèle culturel unique qui s'imposerait à toute la planète.

Ne pas se résigner au monde tel qu'il est mais s'efforcer de l'améliorer en essayant d'encourager les évolutions favorables : telle est l'ambition internationale de nos Assemblées.

Ainsi, la diplomatie parlementaire, loin d'être en opposition avec la politique étrangère conduite par nos gouvernements, vient la compléter et l'enrichir. Elle contribue - j'en suis convaincu - à renforcer la place, le rang et l'influence de nos Parlements.

Nous avons donc beaucoup à faire ensemble, et nous en sommes heureux.

Messieurs les Présidents, mes chers amis, en vous renouvelant l'expression de la plus chaleureuse bienvenue, je vous invite à lever nos verres en l'honneur de l'amitié franco-canadienne et du Canada.