Suite à l’interprétation d’un extrait de l’allocution prononcée, ce jour, lors de la présentation de ses vœux à la presse, Bernard ACCOYER tient à préciser les éléments suivants :
« L’extrait concerné [que vous trouverez ci-dessous] fait état d’un constat et d’une analyse qui ont vocation à s’appliquer quelle que soit la majorité qui sera en place à l’issue des prochaines échéances électorales. Il indique qu’en cas d'inaction et d’absence de prise de responsabilité face à la crise, les conséquences économiques et sociales pourraient être dramatiques pour notre pays. Toute autre interprétation n’a aucun fondement ».
Extrait de l’allocution :
« La gravité de la situation nous oblige. Elle nous oblige au courage de l’action et de la vérité. Elle nous oblige à rester mobilisés et vigilants, car l’immobilisme, même pré électoral, serait dangereux. A cet égard, à l’heure où le quotient familial est remis en cause par l’opposition, il faut savoir - comme l’on dit - ménager ce qui marche, ce qui est reconnu par tous comme des atouts de notre pays, à commencer par notre politique familiale, notre pacte social, et notre industrie nucléaire. La gravité de la situation exige un cap et ne saurait s’accommoder ni de flou, ni de valses hésitations sur des sujets essentiels.
Ne nous y trompons pas : si nous ratons ce rendez-vous de la responsabilité et du courage, les conséquences économiques et sociales pourraient être comparables à celles provoquées par une guerre.
Ce dont la France a besoin, ce sont des choix d’avenir et non des choix partisans. Ce dont la France a besoin, c’est d’une stratégie de croissance ambitieuse, d’une stratégie de justice et d’emploi. Ce dont notre pays a besoin, c’est d’unité nationale autour de l’essentiel, et non de postures idéologiques. »
Retrouvez l’intégralité du discours :