Dédommagement des commerçants pour l'introduction de l'euro
(18 janvier 2002)

Assemblée nationale - 1ère lecture

Proposition de loi de MM. Bernard Accoyer et Patrick Ollier, visant à dédommager les commerçants de proximité et artisans pour la mission qui leur a été confiée d'introduction et de diffusion auprès du public des pièces et billets en euro, n°3244 rectifiée, déposée le 16 juillet 2001.

Examen en commission (commission des finances, M. Bernard Accoyer rapporteur)
— Examen de la proposition de loi : réunion du mardi 15 janvier 2002.
Rapport de M. Bernard Accoyer, n° 3532.

Discussion en séance publique :
1ère séance du jeudi 17 janvier 2002 : compte rendu analytique - compte rendu intégral.

Le Gouvernement a opposé l'article 40 de la Constitution à l'issue de la discussion générale. Le bureau de la commission des finances ayant déclaré les dispositions de l'article 40 opposables à cette proposition, la discussion a été close.


Cette proposition de loi de M. Bernard Accoyer, RPR, Haute-Savoie, est examinée dans le cadre d’une séance réservée à un ordre du jour fixé par l’Assemblée nationale en application de l’article 48-3 de la Constitution, à la demande du groupe RPR.

Objectif de la proposition de loi.
Compenser les sujétions de service public imposées aux commerçants et artisans dans le cadre du passage à l’euro fiduciaire, compte tenu de leur fonction d’alimentation des particuliers en billets et en pièces qui entraîne des contraintes et des coûts en termes notamment de mesures de sécurité et d’allongement du temps de travail.

Dispositif de la proposition de loi.
Les entreprises de moins de vingt salariés inscrites au registre du commerce ou au registre des métiers reçoivent une indemnisation, au prorata du nombre de pièces et billets en euro retirés auprès des établissements bancaires entre le 1er décembre 2001 et le 17 février 2002.

 

Article 40 de la Constitution

Les propositions et amendements formulés par les membres du Parlement ne sont pas recevables lorsque leur adoption aurait pour conséquence soit une diminution des ressources publiques, soit la création ou l'aggravation d'une charge publique.