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Circonstances entourant l'attentat du 8 mai 2002 à Karachi

Lors de sa réunion du 7 octobre 2009, la commission de la défense a nommé MM. Jean-Jacques Candelier, Bernard Cazeneuve, Francis Hillmeyer, Yves Fromion et Franck Gilard, membres de la mission d'information sur les circonstances entourant l'attentat du 8 mai 2002 à Karachi.

Travaux des commissions

- Commission de la défense nationale et des forces armées
Rapport d'information déposé en application de l'article 145 du règlement, par la commission de la défense nationale et des forces armées, en conclusion des travaux d'une mission d'information sur les circonstances entourant l'attentat du 8 mai 2002 à Karachi n° 2514 déposé le 12 mai 2010 :
Tome I - rapport (mis en ligne le 17 mai 2010 à 21 heures)
Tome II - annexes (mis en ligne le 18 mai 2010 à 17 heures)


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Principales dispositions du texte

Principales dispositions du texte



L'attentat perpétré par un kamikaze à Karachi le 8 mai 2002 a blessé douze personnes et provoqué la mort de quatorze autres dont onze salariés français travaillant, directement ou en sous-traitance pour la direction des chantiers navals (DCN), à la construction d'un sous-marin pour la marine pakistanaise. Un contrat de construction et de vente de trois sous-marins à propulsion classique avait en effet été signé entre la DCN et le Pakistan le 21 septembre 1994 et la DCN travaillait, au moment de l'attentat, à la construction du deuxième, sur place, au Pakistan.

Au cours de près de sept mois de travaux, la mission a auditionné plus de soixante personnes, et conformément au cadre qui leur était assigné, ses membres ont voulu apporter un éclairage rigoureux sur la négociation et l'exécution de ce contrat.

Les trois pistes à l'origine de l'attentat, la piste islamiste, la piste politico-financière et la piste indienne sont examinées dans le rapport.

À l'issue de ses travaux, la mission dispose de certitudes, mais se trouve encore face à de nombreuses interrogations. Ses membres regrettent que le Gouvernement ne leur ait pas communiqué les documents de première main qui auraient pu les aider dans leur tâche et leur permettre d'exercer pleinement leur mission de contrôle parlementaire.


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