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N° 1003

________

ASSEMBLÉE NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

TREIZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l'Assemblée nationale le 25 juin 2008

RAPPORT

DÉPOSÉ

en application de l'article 16 du Règlement,

PAR LA COMMISSION SPÉCIALE CHARGÉE

DE VÉRIFIER ET D'APURER LES COMPTES (1),

sur les comptes de l'Assemblée nationale de l'exercice 2007,

ET PRÉSENTÉ

PAR M. Yves FROMION,

Député.

(1) La composition de cette commission figure au verso de la présente page.



La commission spéciale chargée de vérifier et d'apurer les comptes est composée de:
M. Yves Fromion, président ; Mme Chantal Bourragué ; M. François Grosdidier, vice-présidents ; MM. Hervé Mariton ; Michel Voisin, secrétaires ; Mme Sylvie Andrieux ; MM. Charles de Courson ; Jean-Louis Gagnaire ; Franck Gilard ; François-Michel Gonnot ; Jean-Claude Mathis ; Didier Mathus ; Alain Rodet ; Jean-Claude Sandrier ; Pascal Terrasse.


S O M M A I R E

Introduction ............................................................................................................. 5

Première Partie : Les comptes de l’AssemblÉe nationale ............................................. 6

I. L'exécution du budget de 2007 ............................................................................... 6

A – La section d'investissement .............................................................................. 9

B – La section de fonctionnement ........................................................................... 10

C – Les ressources propres ...................................................................................... 19


II. Le compte de résultat
.............................................................................................. 20


III. Le bilan
....................................................................................................................
21
A – Les éléments de l'actif ......................................................................................
21
B – Les éléments du passif ......................................................................................
22


IV. Les comptabilités annexes
...................................................................................... 24


V. Les états financiers
.................................................................................................. 26

VI. Le rapport d’examen par l’entité extérieure ......................................................... 69

Deuxième Partie : Les comptes des ReprÉsentants au Parlement europÉen .................. 73



Troisième Partie : L
es comptes de la SociÉtÉ de Programme « La Chaine Parlementaire-AssemblÉe nationale »
......................................................................................................... 74

Examen en Commission ......................................................................................... 100

Mesdames, Messieurs,

En application de l’article 16 du Règlement de l’Assemblée nationale, la Commission spéciale chargée de vérifier et d’apurer les comptes établit un rapport public à l’issue de chaque exercice.

Les faits caractéristiques de l’exercice 2007, dont les comptes font l’objet du présent rapport, ont été :

- la mise en œuvre de la réforme des règles applicables à la comptabilité résultant de l’arrêté du Bureau du 19 décembre 2007 et de l’arrêté des Questeurs du 5 février 2008. Ce début d’application conduit à des innovations ou des retraitements de postes qui perturbent la comparaison avec les résultats de l’exercice 2006 ;

- la mise en œuvre de la nouvelle procédure d’examen des comptes arrêtés par les Questeurs. Suivant cette réforme, des états financiers agrégés de l’Assemblée nationale, regroupant ses écritures et celles des entités annexes qui lui sont liées, seront soumis chaque année à l’examen d’une entité extérieure. Pour l’examen des comptes de 2007, il s’est agi du Conseil supérieur de l’ordre des experts comptables. Son rapport est intégralement reproduit à la fin de la première partie du présent rapport ;

- les évènements propres à l’année 2007. Le changement de législature, précédé d’une interruption des travaux parlementaires en raison des campagnes électorales, et la poursuite des travaux de rénovation de l’ensemble immobilier du 101 rue de l’Université – 32 rue Saint-Dominique ont influé sur le montant, la nature et le profil des dépenses de l’exercice écoulé.

La Commission spéciale chargée de vérifier et d’apurer les comptes a approuvé les comptes de l’Assemblée nationale de l’exercice 2007.

Première Partie : Les comptes de l’AssemblÉe nationale

I. – L’EXÉCUTION DU BUDGET DE 2007

La dotation inscrite au budget de l’État en 2007 pour financer le budget de l’Assemblée nationale s’est élevée à 529,935 millions d’euros, en augmentation de 5,53% par rapport à la dotation de 502,179 millions reçue en 2006.

En plus de cette dotation, ont été inscrites au budget de l’Assemblée nationale de l’exercice 2007 des ressources propres à hauteur de 76,93 millions d’euros, incluant un prélèvement sur les disponibilités de 73,701 millions d’euros.

Les crédits budgétaires initialement prévus pour 2007 s’élevaient donc à 606,865 millions d’euros.

Un budget supplémentaire de 8 millions d’euros de nouvelles dépenses a été approuvé par Mme et MM. les Questeurs en novembre 2007.

Aucune demande de dotation complémentaire n’a été présentée à l’Etat, car il était prévu de couvrir ces ouvertures de crédits supplémentaires par prélèvement sur les disponibilités propres de l’Assemblée nationale.

Les crédits budgétaires définitifs pour 2007 se sont donc élevés à 614,865 millions d’euros, ainsi répartis :

Ø 88,907 millions d’euros en investissement

Ø 525,958 millions d’euros en fonctionnement.

Leur financement devait être assuré, outre la dotation de l’État de 529,935 millions d’euros, par les ressources propres de l’Assemblée pour 84,93 millions d’euros, dont 81,701 millions d’euros de reprise sur les disponibilités.

Ainsi, plus d’un septième des crédits budgétaires de 2007 (13,8%) a été autofinancé, sans appel à la dotation de l’État.

En exécution, les dépenses 2007 ont été supérieures de 8,41% à celles de 2006 et ont atteint 598,34 millions d’euros, chiffre finalement inférieur au budget initial. Les charges de fonctionnement se sont élevées à 505,85 millions d’euros, soit une augmentation de 0,30% par rapport à 2006 et les dépenses d’investissement à 92,49 millions d’euros, soit une progression de 94,46%.

Les recettes propres, hors prélèvement sur les disponibilités, s’étant élevées à 3,52 millions d’euros, l’exécution budgétaire 2007 conduit mécaniquement à un déficit technique de 64,88 millions d’euros (contre 44,77 millions d’euros en 2006), conséquence inéluctable de l’option prise de faire financer l’essentiel des investissements sans recours à la dotation.

Pour le cinquième exercice consécutif, un prélèvement sur les disponibilités, d’un montant inégalé jusqu’à présent (64,88 millions d’euros), a été nécessaire en 2007.

Les dépenses budgétaires totales de l’Assemblée nationale ont représenté 112,9% de la dotation reçue de l’État.

Le prélèvement sur les disponibilités a financé plus de 10,84% des dépenses totales et plus de 70% des investissements de l’exercice.

BUDGET DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE

(TABLEAU SYNTHÉTIQUE EN EUROS)

               
   

Réalisé

Budget

Réalisé

Solde

Variations 2007/2006

   

2006

2007

2007

2007

Δ absolu

Δ %

A - SECTION DE FONCTIONNEMENT

           
               
 

Total de la section

504 332 368

525 957 810

505 848 829

20 108 981

1 516 461

0,30%

               

60

Achats de biens et fournitures

8 128 203

8 150 500

7 989 018

161 482

-139 185

-1,71%

61-62

Services extérieurs

51 363 949

54 711 400

41 406 215

13 305 185

-9 957 734

-19,39%

63

Impôts et taxes

3 549 976

3 510 000

3 386 981

123 019

-162 995

-4,59%

64

Charges de personnel

161 761 425

160 960 000

158 783 972

2 176 028

-2 977 453

-1,84%

 

Dont

           
 

Charges de rémunération

122 456 631

120 517 000

117 675 135

2 841 865

-4 781 496

-3,90%

 

Charges sociales et diverses

39 304 794

40 443 000

41 108 837

-665 837

1 804 043

4,59%

65

Charges parlementaires

279 032 523

297 676 910

291 809 863

5 867 047

12 777 340

4,58%

 

Dont

           
 

Indemnités parlementaires

48 548 943

48 996 400

49 287 404

-291 004

738 461

1,52%

 

Charges sociales

59 607 640

63 830 220

62 111 725

1 718 495

2 504 085

4,20%

 

Secrétariat parlementaire

151 691 393

165 634 890

161 677 806

3 957 084

9 986 413

6,58%

 

Voyages et déplacements

7 093 475

6 077 000

6 760 005

-683 005

-333 470

-4,70%

 

Charges de représentation

5 858 305

4 691 600

3 827 775

863 825

-2 030 530

-34,66%

 

Autres charges

6 232 767

8 446 800

8 145 148

301 652

1 912 381

30,68%

67-69

Charges exceptionnelles et imprévues

496 292

949 000

2 472 780

-1 523 780

1 976 488

398,25%

B - SECTION D'INVESTISSEMENT*

47 561 865

88 907 100

92 486 513

-3 579 413

44 924 647

94,46%

C - DÉPENSES BUDGÉTAIRES TOTALES (A+B)

551 894 233

614 864 910

598 335 342

16 529 568

46 441 108

8,41%

D - RECETTES BUDGÉTAIRES PROPRES ET DOTATION DE L’ÉTAT

507 125 781

533 163 700

533 458 292

294 592

26 332 511

5,19%

E – DÉPENSES TOTALES FINANCÉES PAR PRÉLÈVEMENT SUR LES DISPONIBILITÉS (C-D)

44 768 452

81 701 210

64 877 049

16 824 161

20 108 597

44 ,92%

 

F - RÉSULTAT BUDGÉTAIRE (D-C)

-44 768 452

 

-64 877 049

 

-20 108 597

 

G - CHARGES EXTRABUDGÉTAIRES

Non comparable

 

20 998 961

 

Non comparable

Non comparable

H – PRODUITS EXTRABUDGÉTAIRES

Non comparable

 

24 598 908

 

Non comparable

Non comparable

I - SECTION D’INVESTISSEMENT

Non comparable

 

92 486 513

 

Non comparable

Non comparable

J – RÉSULTAT COMPTABLE

(F-G+H+I)

Non comparable

 

31 309 411

 

Non comparable

Non comparable

 

*   y compris 8 000 000 euros de crédits d’investissement supplémentaires pour la mission de rénovation immobilière (RQ du 21 novembre 2007)


A. – La section d’investissement

Les crédits d’investissement inscrits dans le budget initial 2007 s’élevaient à 80,91 millions d'euros. Ils ont été portés à 88,91 millions d’euros en novembre 2007, après que des crédits supplémentaires eurent été accordés à la mission de rénovation immobilière. Le total des dépenses finalement constatées a été de 92,49 millions d’euros, en progression de près de 95% par rapport à 2006. L’essentiel de cette progression est due aux travaux et à l’acquisition des mobiliers pour les immeubles du 101 rue de l'Université et du 32 rue Saint-Dominique.

En 2007, année la plus coûteuse de la réalisation du programme, les dépenses d’investissement de la mission de rénovation immobilière, pour la restructuration complète des immeubles du 101 rue de l’Université et du 32 rue Saint Dominique, ont atteint un montant de 71,15 millions d’euros, en progression de 154% par rapport à l’année précédente.

Pour leur part, les dépenses d’investissement gérées par le service des affaires immobilières et du patrimoine ont diminué de 45% pour revenir à 17,22 millions d’euros.



Elles ont concerné plus particulièrement :


− Les opérations liées à la sécurité
 : la restructuration des installations techniques du Palais Bourbon (1,84 million d’euros), les travaux de sécurité incendie (1,23 million d’euros), la réfection de la régie son de l’hémicycle (0,69 million d’euros), la réfection des installations électriques (0,69 million d’euros) et la sécurisation des infrastructures et des réseaux informatiques (0,25 million d’euros) ;

Les opérations de conservation du patrimoine et d’amélioration des locaux : l’installation de climatiseurs réversibles individuels dans l’immeuble du 233 boulevard Saint-Germain (3,29 millions d’euros), l’aménagement des locaux pour l’installation des députés de la nouvelle législature (1,80 million d’euros), l’agrandissement et la réfection complète de l’atelier central de reprographie (1,76 million d’euros), la rénovation de l’hémicycle (0,81 million d’euros) ; l’extension de l’amélioration du réseau informatique précâblage et Wifi (0,69 million d’euros).

Les dépenses du service des systèmes d’information se sont élevées à 2,50 millions d’euros, contre 1,07 million en 2006. Les matériels informatiques des bureaux des députés ont été renouvelés et l’opération pluriannuelle de sécurisation des infrastructures a été poursuivie.

Les dépenses d’acquisition de logiciels n’ont atteint que 47 377 euros en raison de la décision d’équiper avec des logiciels libres les matériels informatiques des bureaux des députés.

Les dépenses d’acquisition de matériels informatiques ont atteint 2,46 millions d’euros (0,89 million d’euros en 2006), en raison de l'installation des nouveaux matériels dans les bureaux des députés et du renouvellement du parc informatique des services qui avait été retardé d’un an par le précédent collège des Questeurs.

Les achats de matériels destinés au système central diminuent pour s’établir à 0,10 million d’euros (0,13 million d’euros en 2006). En revanche, l’achat des matériels pour les réseaux progresse à nouveau pour atteindre 0,96 million d’euros (0,74 million d’euros en 2006).

Les dépenses effectuées au titre des installations téléphoniques reviennent à 0,08 million d’euros (après 0,93 million d’euros en 2006, année ayant vu l’installation d’autocommutateurs dans les nouveaux immeubles et le remplacement ou la rénovation du parc existant dans les autres).

Les dépenses d’acquisition de véhicules sont restées pratiquement stables (0,21 million d’euros contre 0,23 million d’euros en 2006).

Les dépenses de matériels de bureau passent de 0,31 à 0,68 million d’euros, principalement du fait de l’achat de trois photocopieurs à forte capacité à l’occasion de l’extension et de la réfection de l’atelier central de reprographie.

Les dépenses au titre des collections ont atteint 0,42 million d’euros, dont la moitié pour la restauration des sièges de l’hémicycle. Plusieurs œuvres d’art ont été acquises ainsi que divers manuscrits anciens de parlementaires.

B. – La section de fonctionnement

Les dépenses de fonctionnement ont progressé de +0,30 % en 2007 (+1,40% avant application du nouveau référentiel comptable), s’établissant à 505,85 millions d’euros.

Le tableau ci-dessous montre l’évolution des dépenses de fonctionnement sur les onze derniers exercices.

évolution des dépenses de fonctionnement

Années

Évolution

2007/2006

+ 0,30%

2006/2005

+ 2,53 %

2005/2004

+ 3,03 %

2004/2003

+ 1,58 %

2003/2002

+ 7,13 %

2002/2001

+ 3,07 %

2001/2000

- 0,17 %

2000/1999

+ 1,98 %

1999/1998

+ 1,07 %

1998/1997

+ 6,31 %

1997/1996

+ 0,89 %

Premier poste de dépenses de fonctionnement, les charges parlementaires ont augmenté de 4,58 % pour atteindre un montant de 291,81 millions d’euros. Les charges de personnel, qui se sont élevées à 158,78 millions d’euros, ont diminué de 1,84 %.

Parmi les autres postes, dont le poids relatif est moindre, les dépenses des services extérieurs ont diminué de 19,39%, pour s’établir à 41,41 millions d’euros et les dépenses d’achat de biens et de fournitures ont diminué de 1,71% pour revenir à 7,99 millions d’euros.

Répartition des dépenses de fonctionnement

Charges parlementaires

57,7%

Charges de personnel

31,4%

Services extérieurs

8,2%

Fournitures et marchandises

1,6%

Impôts et taxes

0,7%

Charges exceptionnelles et imprévues

0,4%

Total

100%

1.- Les charges parlementaires

Les charges parlementaires ont progressé en 2007 de 4,58%, ce qui les porte à 291,81 millions d’euros.

Les charges d’indemnités parlementaires et de prestations familiales ont progressé très faiblement, pour atteindre 49,29 millions d’euros.

Les charges de sécurité sociale et de prévoyance, d’un montant de 62,11 millions d’euros, ont crû de 4,20%. En effet, 128 anciens députés non réélus de la précédente législature ont demandé le bénéfice de leurs droits à pension.

La contribution aux frais de secrétariat des députés, d’un montant de 107,92 millions d’euros, a enregistré une hausse de 8,35% qui traduit la répercussion financière du renouvellement de l’Assemblée nationale, avec, en particulier, le versement des indemnités de rupture de contrat pour les collaborateurs de députés non réélus.

Les dépenses au titre de l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) passent de 43,63 millions d’euros en 2006 à 44,97 millions d’euros.

Les dépenses de voyage des députés et anciens députés ont diminué de 4,70% pour s’établir à 6,76 millions d’euros, l’interruption des travaux parlementaires s’étant répercutée sur le nombre de trajets effectués.

Les charges de représentation de l’Assemblée nationale – qui regroupent essentiellement les dépenses exposées au titre des activités internationales des organes de l’Assemblée et les frais de mission des commissions – ont diminué de 24,60 % (3,83 millions d’euros contre 5,08 millions en 2006 hors coût de la session de printemps de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN). Il s’agit, encore une fois, d’un effet de la suspension des travaux parlementaires.

Les dépenses liées aux activités internationales de l’Assemblée nationale sont revenues à 2,13 millions d’euros (-43,76%) dont 1,38 million d’euros pour les délégations de l’Assemblée nationale (UIP, OTAN, UE, Conseil de l’Europe, OSCE, APF), 0,23 million d’euros pour les groupes d’amitié et 0,26 million d’euros pour la coopération interparlementaire.

Les autres charges parlementaires, d’un montant de 7,83 millions d’euros (+30%), regroupent les dépenses diverses liées au mandat des parlementaires : les dépenses relatives à l’équipement informatique des députés ont triplé par rapport à 2006 pour atteindre 3,12 millions d’euros en raison d’une utilisation forte pour l’équipement des bureaux en circonscription, comme à chaque changement de législature. Les frais de communications téléphoniques des députés ont diminué de 2,82% pour s’établir à 3,02 millions d’euros. Les frais d’hébergement des parlementaires se sont élevés à 1,31 million d’euros (+1,55% par rapport à 2006), la résidence hôtelière étant fermée pour travaux en 2007.

2.- Les charges de personnel

Les charges de personnel se sont élevées à 158,78 millions d’euros, en diminution de 1,84% par rapport à 2006.

Les rémunérations et traitements de base des personnels statutaires ont atteint 52,76 millions d’euros (+0,02%). La valeur moyenne du point d’indice a été supérieure de 0,98% à celle de 2006. La sous-consommation de 1,03 million d’euros par rapport aux prévisions est imputable à la prolongation de la vacance de certains postes et aux départs en retraite anticipée, dont l’ampleur n’était pas prévisible lors de l’élaboration du budget.

Les dépenses réalisées au titre des indemnités de travaux supplémentaires et de législature, d’un montant de 41,03 millions d’euros, ont diminué de 10,59%, en raison d’une moindre activité législative (685 heures de séance contre 1 044 heures en 2006).

Les charges de rémunération des personnels contractuels de l’Assemblée nationale ont atteint 6,42 millions d’euros. Cette augmentation importante (+7,92%) est imputable à leur nombre, qui est passé de 94 à 100. Des secrétaires contractuelles ont remplacé les secrétaires fonctionnaires au cabinet du Président de l’Assemblée nationale.

Les charges de sécurité sociale et de prévoyance, d’un montant de 36,52 millions d’euros, ont crû de 5,45% : la contribution et la subvention d’équilibre à la caisse de retraite de l’Assemblée nationale ont augmenté de 5,69% (30,98 millions d’euros), en raison, d’une part, de la hausse du nombre moyen de pensionnés et ayants droit et, d’autre part, de la majoration des pensions suivant l’inflation au 1er janvier 2007 (+1,8%).

Les frais de recrutement de personnel ont à nouveau fortement diminué en 2007 (-58,59%). D’un montant total de 0,19 million d’euros, ces dépenses varient en fonction du rythme des recrutements et de l’organisation des concours. En 2007, il s’est agi de concours techniques pour lesquels le nombre de candidats est restreint.

Á l’inverse, les dépenses de formation professionnelle ont progressé de 46% pour atteindre 0,76 million d’euros (0,52 million d’euros en 2006).

3.- Les services extérieurs

En 2007, le coût des prestations extérieures a fortement diminué de 19,39% pour s’établir à 41,41 millions d’euros. Cette diminution concerne pratiquement tous les postes hormis les transports et déplacements (1,446 million d’euros, +13,22%) ou les bases de données (0,55 million d’euros, + 32,98%).

Une partie de cette évolution tient au nouveau référentiel comptable ayant conduit à transférer en investissement des dépenses auparavant enregistrées en charges de services extérieurs. L’interruption des travaux parlementaires liée aux élections a également contribué à la diminution de certains postes.

a) Les dépenses de communication

Les dépenses dédiées à la communication, entendue dans le sens le plus large (site Internet, organisation des expositions, images télévisées, brochures, manifestations diverses) ont diminué d’un quart en 2007 (1,85 million d’euros contre 2,48 millions d’euros en 2006).


   

 


Évolution des crédits et des dépenses de communication (2007/2006)

En euros

 

Comptes

2006

2007

 

 

Budget initial

Réalisé

Budget initial

Réalisé

6114

Hébergement du site Internet

120 000

96 108

160 000

229 814

6232

Expositions

20 000

0

10 000

0

6233

Communication événementielle

761 250

157 641

750 000

130 999

6234

Production d'images télévisées

1 480 000

880 000

1 300 000

704 900

6235

Documents d’information et de communication

747 500

609 702

740 000

338 225

6236

Diffusion des images télévisées

320 000

261 020

300 000

227 738

6237

Information-multimédia

155 000

119 344

155 000

125 868

6238

Autres actions pédagogiques et d'information

440 000

353 490

440 000

95 740

 

TOTAL DES DÉPENSES

4 043 750

2 477 305

3 855 000

1 853 284

Le coût des principales opérations de communication en 2007 s’est établi ainsi :

− Les Journées du Patrimoine : 105 931 euros ;

− Les dépenses réalisées en 2007 au titre du XIVème Parlement des enfants réuni en 2008 : 63 907 euros ;

− L’accueil des députés de la XIIIème législature : 38 822 euros ;

− L’installation d’un écran géant en soutien à Mme Ingrid Bétancourt : 29 900 euros.

Les dépenses de production des images télévisées ont diminué de 19,90% pour s’établir à 0,70 million d’euros en raison de la suspension des travaux parlementaires. Comme en 2006, les salles Victor Hugo et Lamartine sont restées fermées en raison des travaux dans l’immeuble du 101 rue de l’Université.

Les charges relatives aux documents d’information et de communication ont diminué de 44,53%, pour s’établir à 0,34 million d’euros. Les principales dépenses ont concerné le rapport d’activité annuel (155 263 euros), les brochures et impressions pour l’accueil des députés de la XIIIème législature avec la réalisation d’un guide d’accueil (50 747 euros), la conception de la nouvelle charte graphique (20 093 euros) et l’édition d’une « Lettre du Palais Bourbon » spécifique (17 291 euros), une nouvelle édition des brochures relatives à l’Hôtel de Lassay (28 455 euros), l’acquisition de 3 000 exemplaires de l’ouvrage « Qu’est-ce que l’Assemblée nationale ? » (23 108 euros).

Les charges de diffusion des images télévisées, d’un montant de 0,23 million d’euros (0,26 million en 2006), recouvrent les dépenses relatives aux liaisons avec les chaînes de télévision hertzienne, avec le Sénat et le SERTE (service d’exploitation de radio et de télévision) et les charges de sous-titrage télétexte des questions au Gouvernement.

Les frais d’hébergement du site Internet de l’Assemblée nationale passent de 0,10 million d’euros en 2006 à 0,23 million d’euros en 2007 en raison de la conclusion d’un nouveau marché incluant de nouvelles fonctionnalités audiovisuelles (lecture en continu et vidéo à la demande).

b) Les dépenses immobilières

Les charges de prestations extérieures liées à la gestion immobilière de l’Assemblée nationale ont diminué de plus d’un quart (20,05 millions d’euros après 27,38 millions d’euros en 2006). Cette évolution est due à une nouvelle imputation des frais d’études qui sont, à compter de 2007, intégrés aux dépenses d’investissement s’ils donnent lieu à travaux immobilisés.

Les dépenses relatives aux locations et charges immobilières ont augmenté de 1,15% pour s’établir à 9,01 millions d’euros. Les locations de bureaux ont atteint 8,49 millions d’euros, dont 5,15 millions d’euros pour l’immeuble du 33 rue Saint Dominique et 2,38 millions d’euros pour celui du 110 rue de l’Université.

Le coût d’entretien et de réparation des biens immobiliers a atteint 8,63 millions d’euros (-4,55%). La majeure partie de ces dépenses correspond à des contrats d’entretien et de maintenance. Les charges d’entretien des installations générales ont atteint 3,58 millions d’euros, dont plus de 40% tiennent aux dépenses d’entretien de la climatisation.

Les frais de personnels mis à disposition du service des Affaires immobilières et du patrimoine reviennent de 2,01 millions d’euros en 2006 à 1,42 million d’euros en 2007 en raison du changement d’imputation des frais de déménageurs sur le compte des « transports de biens ».

Les frais d’études et d’ingénierie du service des Affaires immobilières et du patrimoine ont fortement diminué en 2007 (de 2,48 millions d’euros à 0,62 million d’euros) puisqu’ils ne concernent plus que les études n’ayant pas donné lieu à travaux (par exemple, pour absence de faisabilité technique ou un coût excessif) ou les études qui ne sont pas immobilisables (comme les études préalables à des dépenses d’entretien ou pour lesquelles aucun projet d’investissement n’est envisagé à moyen terme).

Les dépenses enregistrées au titre des honoraires et études pour les travaux de la mission de rénovation immobilière ne sont désormais plus comptabilisées en charge, mais en investissement.

c) Les dépenses informatiques

D’un montant de 4,77 millions d’euros, elles ont augmenté de 18,36%, augmentation essentiellement imputable aux charges de maintenance (2,16 millions d’euros contre 1,66 million d’euros en 2006, soit + 30,44%). Cette augmentation tient pour l’essentiel au renouvellement de plusieurs contrats de maintenance sur des serveurs centraux et à l’assistance informatique aux députés en raison de l’implantation des nouveaux matériels sous environnement de logiciels libres. Les dépenses d’études et recherches informatiques diminuent faiblement (2,11 millions d’euros après 2,16 millions d’euros en 2006). Elles ont concerné principalement le progiciel de gestion de la paie, des ressources humaines et de la comptabilité.

d) Les autres dépenses

Les principales autres dépenses ont été les suivantes :

Les dépenses d’affranchissement, d’un montant de 4,33 millions d’euros, ont connu une décrue sensible (-32,31%) en raison de la diminution du nombre de plis liée à l’interruption des travaux parlementaires avant les élections.

Les dépenses de maintenance du matériel ont diminué de 30,98% (pour s’établir à 0,70 million d’euros). Plus de 65% de ces dépenses correspond au parc de photocopieurs, moins sollicité en raison de l’interruption des travaux parlementaires. 22,85% de ces dépenses sont des frais de blanchissage, en diminution sensible après la passation d’un nouveau marché et l’interruption des travaux parlementaires.

L’assurance des biens et personnes diminue fortement (-41,73%) après la passation d’un nouveau marché. Elle est ainsi revenue de 0,79 million d’euros en 2006 à 0,46 million d’euros en 2007.

Les dépenses de transports de biens augmentent de 37,86% à 1,11 million d’euros en raison du changement d’imputation budgétaire de la rémunération des équipes extérieures de déménageurs portée auparavant au compte des personnels mis à disposition du service des Affaires immobilières et du patrimoine. Á périmètre inchangé, les dépenses atteignent 0,83 million d’euros (après 0,80 million d’euros en 2006, soit + 3,75%). Les travaux dans l’immeuble du 101 rue de l’Université ont continué de nécessiter l’enlèvement par benne des gravats et déchets. En outre, le renouvellement de l’Assemblée nationale a occasionné de nombreux déménagements de bureaux.

Les frais de télécommunications se sont élevés à 0,68 million d’euros (0,65 million d’euros en 2006). La conclusion, cette dernière année, d’un nouveau marché pour la téléphonie fixe confirme ses effets positifs : en 2005, les dépenses de téléphonie atteignaient 1,34 million d’euros).

La baisse des dépenses d’impressions parlementaires s’est poursuivie en 2007 (-11,08% à 1 million d’euros), cette diminution étant, en 2007, essentiellement la conséquence de l’interruption des travaux parlementaires.

4.- Les achats de fournitures et de marchandises

D’un montant de 7,99 millions d’euros, ces dépenses ont diminué de 1,71%.

Les achats de fournitures, qui représentent à eux seuls près de 45% des dépenses, ont augmenté de 8,59% (à 3,59 millions d’euros), en raison principalement des dépenses de fournitures de bureau. L’augmentation des dépenses de papeterie est importante. Ces dépenses atteignent 2,03 millions d’euros en 2007 contre 1,59 million d’euros en 2006. Le changement de législature a entraîné le renouvellement des enveloppes, papier à lettres et bristols pour chaque député en circonscription pour 0,44 million d’euros.

En revanche, le deuxième poste de dépenses, les consommations de fluides pour les bâtiments, a diminué de 7,01% pour s’établir à 3,15 millions d’euros, en raison de la restitution au Château de Versailles des locaux précédemment occupés par l’Assemblée nationale.

Les fournitures des ateliers du service des affaires immobilières et du patrimoine ont atteint 0,37 million d’euros en 2007 (0,36 million d’euros en 2006). Les fournitures pour impressions et reliures ont diminué (0,22 million d’euros en 2007 après 0,26 million d’euros en 2006, soit -15,47%). Les dépenses de petits équipements ont diminué de 12,10% pour revenir à 0,44 million d’euros (après 0,50 million d’euros en 2006 en raison des dépenses exceptionnelles liées à l’équipement des nouveaux locaux de la rue de l’Université et de la rue Saint-Dominique).





BUDGET DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

(TABLEAU SYNTHÉTIQUE EN EUROS)

 

Réalisé

2006

Budget

2007

Réalisé

2007

Solde

2007

Variations

2007/2006

         

Δ absolu

Δ %

20 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

205 LOGICIELS

21 IMMOBILISATIONS CORPORELLES

213 CONSTRUCTIONS

215 MATÉRIEL ET OUTILLAGE

216 COLLECTIONS

218 AUTRES IMMOBILISATIONS

23 IMMOBILISATIONS EN COURS

29 DÉPENSES IMPRÉVUES

186 463
186 463


47 375 402

38 856 162

122 884

367 594

8 028 762


0

0

1 331 500
1 331 500


84 375 600

76 080 000

202 600

338 000

7 755 000


0

3 200 000

49 173

92 135 823

84 937 746

357 272

418 733

6 422 072


301 517

0

1 282 327
568 537

-7 760 223
-8 857 746

-154 672

-80 733

1 332 928


-301 517

3 200 000

-137 290
-137 290


44 760 420

46 081 584

234 388

51 139

-1 606 690


301 517

0

-73,63%

-73,63%

94,48%

118,60%

190,74%

13,91%

-20,01%

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

47 561 865

88 907 100

92 486 513

-3 579 413

44 924 647

94,46%

60 ACHATS ET VARIATIONS DE STOCKS

601 ACHATS DE FOURNITURES D’ATELIERS

602 ACHATS DE PETITS ÉQUIPEMENTS

604 ACHATS DE FOURNITURES

605 ACHATS DE FLUIDES

607 ACHATS DE MARCHANDISES

61 SERVICES EXTÉRIEURS

611 BASES DE L’A.N. ET BASES EXTÉRIEURES

612 REDEVANCES DE CRÉDIT-BAIL

613 LOCATIONS

615 TRAVAUX D’ENTRETIEN COURANTS

616 PRIMES D’ASSURANCES

617 ÉTUDES ET DOCUMENTATION

618 AUTRES CHARGES DIVERSES

62 AUTRES SERVICES EXTERIEURS

621 PERSONNEL EXTERIEUR À L’A.N.

622 HONORAIRES

623 INFORMATIONS

624 IMPRESSIONS

625 TRANSPORT ET DÉPLACEMENTS

626 FRAIS POSTAUX ET COMMUNICATIONS

628 RÉGIES D’AVANCES

63 IMPÔTS ET TAXES

633 SYNDICAT DES TRANSPORTS PARISIENS

635 IMPÔTS LOCAUX

637 TAXES ET DROITS SUR LES VÉHICULES

638 FONDS D’INSERTION TRAVAILLEURS HANDICAPÉS

8 128 203
764 527

498 901

3 307 296

3 389 428

168 051


28 298 522

379 868


0

10 945 985
12 682 441

891 145

3 399 083

0

23 065 427
3 440 829

7 547 443

2 586 158

1 140 409

1 277 584

7 044 828

28 176

3 549 976

3 075 830

440 375

9 681

24 090

8 150 500
950 000

428 000

3 245 000

3 480 000

47 500


30 079 300

550 000


0

10 253 000

14 319 200

865 000

4 092 100

0

24 632 100
1 892 000

8 293 000

3 805 000

1 670 000

1 318 500

7 605 000

48 600

3 510 000
2 895 000

600 000

15 000

0

7 989 018

732 061

438 536

3 591 429

3 151 941

75 051

28 193 933

505 162

0

10 832 194

12 379 717

541 864

3 308 637

626 359

13 212 282

2 945 670

1 119 424

1 661 159

1 005 166

1 446 494

5 009 884

24 485

3 386 981

2 957 401

357 296

4 563

67 721

161 482

217 939

-10 536

-346 429

328 059

-27 551

1 885 367

44 838

0

-579 194

1 939 483

323 136

783 463

-626 359

11 419 818

-1 053 670

7 173 576

2 143 841

664 834

-127 994

2 595 116

24 115

123 019

-62 401

242 704

10 437

-67 721

-139 185
-32 466

-60 635

284 133

-237 487

-93 000


-104 589

125 294


0

-113 791

-302 724


-349 281

-90 446

626 359

-9 853 145
-495 159

-6 428 019

-924 999

-135 243

168 910

-2 034 944

-3 691


-162 995

-118 429

-83 079

-5 118

43 631

-1,71%

-4,25%

-12,10%

8,59%

-7,01%

-55,34%

-0,37%

32,98%


-1,04%

-2,39%

-39,19%

-2,66%

ns

-42,72%

-14,39%

-85,17%

-35,77%

-11,86%

13,22%

-28,89%

-13,10%

-4,59%

-3,85%

-18,87%

-52,87%

NS

BUDGET DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

(TABLEAU SYNTHÉTIQUE EN EUROS)

 

Réalisé

2006

Budget

2007

Réalisé

2007

Solde

2007

Variations

2007/2006

         

Δ absolu

Δ %

64 CHARGES DE PERSONNEL

641 PERSONNELS STATUTAIRES

642 PERSONNELS CONTRACTUELS DE

L’ASSEMBLÉE

643 PERSONNELS DE LA PRÉSIDENCE

644 AUTRES PERSONNELS

645 CHARGES SOCIALES

646 PRESTATIONS DIRECTES

647 AUTRES CHARGES SOCIALES

648 AUTRES CHARGES DE PERSONNEL

65 CHARGES PARLEMENTAIRES

651 INDEMNITÉS PARLEMENTAIRES

652 CHARGES SOCIALES

653 FRAIS DE SECRÉTARIAT

654 VOYAGES ET DÉPLACEMENT 655CHARGES DES OFFICES PARLEMENTAIRES

656 REPRÉSENTATION DE L’AN

658 AUTRES CHARGES LIÉES AU MANDAT

67 CHARGES EXCEPTIONNELLES

671 CHARGES EXCEPTIONNELLES EXERCICE COURANT

674 CHARGES EXCEPTIONNELLES EXERCICES ANTÉRIEURS

69 DÉPENSES IMPRÉVUES

699 DEPENSES IMPRÉVUES

161 761 425

116 391 368

4 737 164

1 211 391

116 707

34 627 576

2 023 778

1 654 138

999 302

279 032 523

48 548 943

59 607 640

151 691 393

7 093 475

196 856

5 858 305

6 035 911

496 292

489 079

7 213

0

160 960 000
113 997 000

4 766 000


1 454 000

300 000

35 635 900

2 162 500

1 459 800

1 184 800

297 676 910

48 996 400
63 830 220

165 634 890

6 077 000

443 800


4 691 600

8 003 000


549 000

549 000


0

400 000
400 000

158 783 972

111 183 835

4 666 142

1 753 799

71 359

36 516 256

1 976 213

1 662 724

953 644

291 809 863

49 287 404

62 111 725

161 677 806

6 760 005

318 449

3 827 775

7 826 699

2 472 780

188 055

2 284 725

0

0

2 176 028

2 813 165

99 858

-299 799

228 641

-880 356

186 287

-202 924

231 156

5 867 047

-291 004

1 718 495

3 957 084

-683 005

125 351

863 825

176 301

-1 923 780

360 945

-2 284 725

400 000

400 000

2 977 453
-5 207 533

-71 022

542 408
-45 348

1 888 680

-47 565

8 586

-45 658


12 777 340

738 461

2 504 085

9 986 413

333 470

121 593


-2 030 530

1 790 788


1 976 488

-301 024


2 277 512



0

0

1,84%

-4,47%

-1,50%


44,78%

-38,86%
5,45%

2,35%

0,52%

-4,57%

4,58%
1,52%

4,20%

6,58%

-4,70%

61,77%

-34,66%

29,67%

398,25%

-61,55%

NS

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

504 332 368

525 957 810

505 848 829

20 108 981

1 516 461

0,30%

70 VENTES DE MARCHANDISES


707 VENTES DE MARCHANDISES

708 AUTRES PRODUITS ANNEXES

72 VENTES DE DOCUMENTS PARLEMENTAIRES

721 VENTES DE DOCUMENTS PARLEMENTAIRES

722 VENTES DE PUBLICATIONS DE L’AN

73 CESSIONS D’APPROVISIONNEMENT

731 CESSIONS DE FOURNITURES

732 CESSIONS DE PETITS ÉQUIPEMENTS

75 PRODUITS DE GESTION COURANTE

752 REVENUS DES IMMEUBLES

753 RETENUES HLM-ILN

754 REMBOURSEMENTS CPAM/FONGECIF

755 PRODUITS/RESSOURCES AFFECTÉES

758 PRODUITS DIVERS GESTION COURANTE

345 931

69 430

276 501

648 573

512 271

136 002

5 986

5 986

0

418 576

139 368

2 381

0

0

276 827

242 000
70 000

172 000


541 400


530 000


11 400

0

0

0

295 300
45 000

300

0

0
250 000

366 163

49 897

316 266

145 213

142 349

2 864

1 649

1 649

0

786 121

49 524

311

468 200

0

268 086

124 163

-20 103

144 266

-396 187

-387 651

-8 536

1 649

1 649

490 821

4 524

11

ns

0

18 086

20 232
-19 533

39 765


-503 360


-370 222


-133 138


-4 337

-4 337

0

367 545
-89 844

-2 070

ns

0

-8 741

5,85%

-28,13%

14,38%

-77,61%

-72,23%

NS

NS
NS



87,81%

-64,47%

-86,94%

ns


-3,16%

BUDGET DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

(TABLEAU SYNTHÉTIQUE EN EUROS)

 

Réalisé

2006

Budget

2007

Réalisé

2007

Solde

2007

Variations

2007/2006

         

Δ absolu

Δ %

77 PRODUITS EXCEPTIONNELS

771 PRODUITS EXCEPTIONNELS EXERCICE COURANT

774 PRODUITS EXCEPTIONNELS EXERCICES ANTÉRIEURS

775 PRODUITS DE CESSIONS D’ACTIFS

776 REMBOURSEMENT DES COMPAGNIES D’ASSURANCES

78 REPRISE SUR DISPONIBILITÉS

3 527 315

1 019 738

1 379 740

129 430

998 407

44 768 452

2 150 000
1 100 000

550 000

60 000
440 000



81 701 210 

2 224 147

880 277

1 285 438

18 185

40 247

0

74 147

-219 723

735 438

-41 815

-399 753

-81 701 210

-1 303 169
-139 461

-94 303

-111 245

-958 160



-44 768 452

-36,95%

-13,68%

-6,83%

-85,95%

-95,97%

NS

RESSOURCES PROPRES

49 714 833

84 929 910

3 523 292

-81 406 618

NS

NS

C. – Les ressources propres

Á compter de l’exercice 2007, les écritures de ressources propres ne retracent plus le prélèvement sur les disponibilités. Ne figurent plus parmi ces ressources, que les recettes courantes procurées par les sommes versées à l’Assemblée nationale à divers titres.

Les recettes courantes atteignent 3,52 millions d’euros en 2007 (après 4,95 millions d’euros en 2006). Ces recettes représentent 0,66% du montant de la dotation reçue de l’État et 5,43% du montant prélevé sur les disponibilités.

Les diminutions enregistrées en 2007 tiennent aux ventes de documents parlementaires qui reviennent de 648 600 euros en 2006 à 145 200 euros en 2007 (soit -77,61%) en raison de l’interruption des travaux parlementaires liée aux campagnes électorales et du développement des consultations de documents sur Internet.

La fermeture pour travaux de l’immeuble du 101 rue de l’Université a entraîné la diminution brutale des revenus des immeubles, dont la location de salles de réunion constitue la source principale (49 500 euros en 2007 au lieu de 139 400 euros en 2006).

Les remboursements de communications téléphoniques ont atteint 237 900 euros en 2007 (+22,51%).

II. – LE COMPTE DE RÉSULTAT

Le compte de résultat retrace l’ensemble des charges payées et des produits encaissés par l’Assemblée nationale.

Les charges extrabudgétaires ont atteint 21 millions d’euros. Á compter de l’exercice 2007, il s’agit essentiellement :

− de la dotation versée à la société de programme « La chaîne parlementaire – Assemblée nationale ». Les 12,75 millions d’euros de cette dotation proviennent du budget de l’État ;

− des dotations aux amortissements et aux provisions pour 8,23 millions d’euros. Jusqu’en 2006, ces dotations venaient directement en déduction des capitaux propres sans transiter par le compte de résultat ;

− des frais de gestion des comptes bancaires et d’exécution des paiements à l’étranger (0,02 million d’euros).


Les produits extrabudgétaires se sont élevés à 24,70 millions d’euros, contre 15,6 millions d’euros en 2006.
Á compter de l’exercice 2007, ils comprennent :

− la dotation reçue de l’État pour financer la société de programme « La chaîne parlementaire – Assemblée nationale » : 12,75 millions d’euros ;

− les revenus des valeurs mobilières de placement, résultant du placement de la dotation annuelle de l’État : 10,48 millions d’euros ;

− les intérêts des prêts consentis aux députés et au personnel : 1,47 million d’euros (1,51 million d’euros en 2006).

Le solde des charges et produits extrabudgétaires de l’exercice s’est élevé à 3,70 millions d’euros.

Le résultat comptable s’établit à 31,31 millions d’euros en 2007. En application des nouvelles règles comptables, la dotation de l’État est désormais intégralement enregistrée en produits (jusqu’en 2006, une fraction de cette dotation correspondant aux dépenses d’investissement était enregistrée en capitaux propres). Les changements de méthode opérés ôtent sa pertinence à la comparaison avec les résultats comptables des exercices antérieurs.



III. – LE BILAN

Le bilan de clôture de 2006 a été réaménagé pour que le bilan d’ouverture de 2007 soit conforme aux nouvelles règles comptables. Toutes les écritures de réaménagement du bilan d’ouverture ont eu pour contrepartie un compte de report à nouveau dédié à cette opération.

Même dans sa configuration issue du nouveau référentiel comptable, le bilan de l’Assemblée nationale aura vocation à être très stable. Sa structure au 31 décembre 2007 est ainsi caractérisée :

− Á l’actif, les immobilisations sont prépondérantes (près de 99,5%) ;

− Au passif, les capitaux propres représentent 90% de l’ensemble.

A. – Les éléments de l’actif

1.- Les immobilisations

Atteignant 747,01 millions d’euros, les immobilisations nettes ont augmenté de 93,26 millions d’euros par rapport au bilan d’ouverture 2007. Cette augmentation est imputable pour l’essentiel aux immobilisations en cours, avec les travaux de rénovation de l’ensemble immobilier 101 rue de l’Université – 32 rue Saint-Dominique (+71,44 millions d’euros entre le début et la fin de l’exercice).

Au 31 décembre 2007, les immobilisations corporelles et incorporelles nettes des amortissements s’élevaient à 336,60 millions d’euros (contre 312,37 millions d’euros en début d’exercice). Les investissements réalisés en 2007 ont été supérieurs aux amortissements de l’année.

En ce qui concerne le parc immobilier, aux valeurs figurant au bilan de clôture 2006 (il s’agissait des travaux réalisés depuis 1993 et des acquisitions postérieures à cette même date), ont été substituées, dans le bilan d’ouverture de 2007, l’inscription à l’euro symbolique des immeubles historiques (Palais Bourbon et Hôtel de Lassay) et l’inscription des autres immeubles appartenant à l’Assemblée nationale pour leur valeur vénale au 1er janvier 2007. Les acquisitions de l’exercice résultent des investissements réalisés dans les différents immeubles mais aussi de l'achat, pour 9,9 millions d’euros, de l’immeuble du 103 rue de l’Université.

En ce qui concerne les immobilisations incorporelles et les immobilisations corporelles autres que le parc immobilier, il n’a pas été procédé à des retraitements. Ces immobilisations ont été reprises au bilan d’ouverture de 2007 pour leur valeur nette comptable inscrite au bilan de clôture de 2006.

Les immobilisations financières – ensemble des titres de créances détenus par l’Assemblée nationale destinés à être conservés au-delà d’un an – se sont élevées à 309,72 millions d’euros à la fin de 2007. Elles se composent des obligations et autres droits de créance déposés dans des fonds communs de placement pour 181,55 millions d’euros, montant inchangé par rapport à celui de 2006, de différents prêts dont l’encours s’établit à 126,43 millions d’euros (contre 128,56 en 2006), de divers dépôts et cautionnements, d’un montant de 1,69 million d’euros, et de la participation de l’Assemblée nationale dans la société nationale de programme « La chaîne parlementaire – Assemblée nationale » (40 000 euros).

Les immobilisations en cours atteignent 100,69 millions d’euros et correspondent pour la quasi-totalité aux travaux de rénovation des immeubles du 101 rue de l’Université et du 32 rue Saint-Dominique.

Les provisions pour risques et charges inscrites pour 1,12 million d’euros correspondent à l’engagement au titre de la garantie des rémunérations des personnels, soit en cas de congé de longue durée pour maladie, soit en cas de mise à disposition auprès d’autorités administratives indépendantes ou de juridictions administratives.

2.- L’actif circulant

L’actif circulant comprend, d’une part, les créances détenues par l’Assemblée nationale sur des tiers externes ou internes, et, d’autre part, ses disponibilités.

Les créances constatées fin 2007 se sont élevées à 0,34 million d’euros, dont 0,18 million d’euros d’avances sur paies à régulariser durant la période complémentaire et de trop-perçus à récupérer.

Les disponibilités sont constituées par les valeurs mobilières de placement (VMP), d’un montant de 2,77 millions d’euros à la fin 2007, issues du placement de la dotation de l’année en cours ainsi que par les comptes courants débiteurs et les avances accordées aux régies permanentes et aux missions gérées par la division du protocole.

Au total, les disponibilités ont diminué et sont passées de 61,05 millions d’euros fin 2006 à 3,57 millions d’euros au 31 décembre 2007.

B. – Les éléments du passif

1.- Les capitaux propres

Les capitaux propres (dotations, report à nouveau et résultat de l’exercice) passent de 644,69 millions d’euros à 676 millions d’euros entre le bilan d’ouverture et le bilan de clôture 2007.
Cette différence correspond à l’inscription provisoire du résultat comptable 2007 avant son affectation.

Les capitaux propres ont été fortement modifiés du fait des retraitements des comptes de 2006 effectués pour réaménager le bilan d’ouverture de 2007. Ces retraitements ont principalement consisté dans l’annulation :

- des amortissements inscrits depuis 1993 en déduction des réserves. En conséquence, les dotations et réserves sont passées de 31,14 millions d’euros (bilan de clôture de 2006) à 148,99 millions d’euros (bilan d’ouverture de 2007) ;

- des sommes inscrites au titre des dotations d’investissement (352,84 millions d’euros dans le bilan de clôture de 2006). Les nouvelles règles comptables conduisent à enregistrer en produit d’exploitation l’intégralité de la dotation de l’État.

2.- Les dettes

Les dettes figurant au bilan sont toutes à moins d’un an et concernent, pour l’essentiel, les fournisseurs de l’Assemblée nationale ainsi que les organismes sociaux et l’État.

Les dettes à l’égard des fournisseurs, qui se sont élevées à 32,88 millions d’euros à la fin 2007 (contre 33,53 millions d’euros à la fin 2006), sont constituées des dépenses mandatées pendant la période complémentaire 2007 payées en 2008 (26,92 millions d’euros) et des factures non parvenues fin janvier 2008 qui correspondent à des services faits antérieurs au 1er janvier 2008, rattachées à l’exercice 2007 (5,96 millions d’euros)

Les dettes à l’égard de la sécurité sociale et d’autres organismes regroupent les charges sociales de l’exercice 2007 et payées début 2008, pour 13,96 millions d’euros.

Les comptes de liaison avec les comptabilités annexes créditeurs s’établissent à 19,43 millions d’euros. Leur montant varie en fonction des excédents ou des déficits constatés ainsi que des soldes de comptes fournisseurs de chaque entité annexe.



IV. – LES COMPTABILITÉS ANNEXES

La caisse de pensions des anciens députés, la caisse de retraite du personnel de l’Assemblée nationale, les deux fonds de sécurité sociale des députés et du personnel, ainsi que le fonds de garantie des ressources des anciens députés constituent autant de comptabilités annexes.

En raison de l’unité de caisse, la totalité des paiements de ces comptabilités est effectuée par l’intermédiaire de la Trésorerie de l’Assemblée nationale. Les comptabilités annexes sont reliées à la comptabilité de l’Assemblée nationale par des comptes de liaison dont les soldes éventuels apparaissent au bilan de l’Assemblée nationale.

Les prestations et allocations servies en 2007 par la caisse de pensions des anciens députés se sont élevées à 63,20 millions d’euros (+ 4,69%). En effet, 128 anciens députés non réélus de l'ancienne législature ont demandé la liquidation de leurs droits à pension.


Les cotisations obligatoires des députés et la contribution de l’Assemblée nationale représentent un total de 22,73 millions d’euros (22,36 millions d’euros en 2006). La subvention nécessaire au strict équilibre du compte de résultat de la caisse de pensions s’est élevée à 40,47 millions d’euros (38 millions d’euros en 2006).




Le montant total des dépenses de la caisse de retraites du personnel de l’Assemblée nationale s’est élevé à 36,15 millions d’euros (+5,5%) en raison de la progression du nombre de bénéficiaires des prestations de la caisse et de l’indexation des retraites sur l’inflation (+1,8% au 1erjanvier 2007).


Les cotisations obligatoires et les rachats versés par les fonctionnaires ainsi que la contribution de l’Assemblée ont atteint un total de 14,55 millions d’euros (+1,04%). Une subvention de 21,44 millions d’euros a été versée pour parvenir au strict équilibre du compte de résultat (+7,9 %).


Après deux années de légers déficits, le fonds de sécurité sociale des députés, dégage un excédent de 0,35 million d’euros.

Les charges ont diminué de 1,01% pour atteindre 12,71 millions d’euros.

Le montant global des produits a augmenté de 3,66% en 2007 pour atteindre 13,07 millions d’euros. Les cotisations à l’assurance complémentaire augmentent de 5,30% ; les reversements de la CSG/CRDS au fonds de sécurité sociale ont progressé de 2,92% et se sont élevés à 7,87 millions d’euros.

Les contributions de l’Assemblée nationale (part patronale) au fonds, d’un montant de 3,99 millions d’euros, ont progressé de 1,27%.

Après avoir enregistré un résultat nul en 2005 et en 2006,

le
fonds de sécurité sociale du personnel est excédentaire de 0,35 million d’euros en 2007.

Les charges (12,04 millions d’euros) ont diminué de 3,56%. Les prestations « maladie maternité » qui représentent 65,7% des dépenses du fonds, ont diminué de 3,32%, pour s’établir à 7,91 millions d’euros.

La CSG/CRDS, qui constitue la principale ressource du fonds, à hauteur de 7,29 millions d’euros, diminue de 2,74% par rapport à 2006.

Les contributions de l’Assemblée nationale au fonds de sécurité sociale sont stables à 3,97 millions d’euros.

Le fonds de garantie de ressources des anciens députés, créé en 1995, modifié en 2003, est destiné à assurer le paiement de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (AARE) accordée aux anciens députés, sous conditions, et selon un barème dégressif.

En 2007, l’allocation a été accordée à 29 anciens députés.

Le résultat du fonds est très légèrement déficitaire en 2007 (64.201 euros). Les réserves atteignent 4,51 millions d’euros avant affectation du déficit 2007.

V. – LES ÉTATS FINANCIERS

ASSEMBLÉE NATIONALE

ÉTATS FINANCIERS AU 31 DÉCEMBRE 2007

SOMMAIRE

Bilan agrégé de l’Assemblée nationale

4

Compte de résultat agrégé de l’Assemblée nationale

5

Détail des états financiers ayant fait l’objet d’une agrégation

6

Assemblée nationale (hors activités annexes)

7

Fonds de sécurité sociale des députés

9

Fonds de sécurité sociale du personnel

11

Caisse de pensions des anciens députés

13

Caisse des retraites du personnel

15

Fonds de garantie de ressources des anciens députés

17

Annexe

19

1. Référentiel comptable

19

2. Règles et méthodes comptables

19

.

2.1 Modalités d’agrégation des comptes

20

 

2.2 Immobilisations incorporelles

20

 

2.3 Immobilisations corporelles

20

 

2.4 Immobilisations financières

23

 

2.5 Créances

23

 

2.6 Trésorerie

23

 

2.7 Capitaux propres

23

 

2.8 Provisions pour risques et charges

24

 

2.9 Avantages postérieurs à l’emploi et autres avantages à long terme

24

 

2.10 Dettes

25

 

2.11 Produits d’exploitation

25

 

2.12 Charges d’exploitation

25

 

2.13 Produits et charges financiers

26

 

2.14 Produits et charges exceptionnels

26

 

2.15 Information par activités

26

3. Comparabilité des comptes

27

4. Notes relatives au bilan agrégé

30

 

4.1 Actif immobilisé

30

 

4.2 Créances et dettes d’exploitation

35

 

4.3 Capitaux propres

36

 

4.4 Provisions pour risques et charges

37

5. Notes relatives au compte de résultat agrégé

38

 

5.1 Les charges d’exploitation

38

 

5.2 Les produits d’exploitation

38

 

5.3 Les produits financiers

40

 

5.4 Les charges exceptionnelles

40

 

5.5 Les produits exceptionnels

40

6. Informations complémentaires

41

2

BILAN ET COMPTE DE RÉSULTAT

2007 AGRÉGÉS

3

4

5

DÉTAIL DES ÉTATS FINANCIERS AYANT FAIT

L’OBJET D’UNE AGRÉGATION

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

18

ANNEXE

1 Référentiel comptable

Depuis le 1er janvier 1993, l’Assemblée nationale tient une comptabilité d’engagement s’inspirant du plan comptable général (PCG), avec rattachement à l’exercice des dépenses et des recettes selon la règle du service fait. Des arrêtés du Bureau et des Questeurs ont procédé au réaménagement de son référentiel comptable à partir de l’exercice 2007 inclus. Ils font des normes contenues dans le PCG la base de principe de la comptabilité de l’Assemblée. Des solutions spécifiques ont été prévues pour le traitement des immobilisations et des engagements sociaux : sur le premier point, l’Assemblée a choisi de s’inspirer des normes comptables de l’Etat ; sur le second, elle a retenu, dans le silence du PCG, la solution proposée par une recommandation du Conseil national de la comptabilité.

2 Règles et méthodes comptables

Les états financiers de l’Assemblée nationale pour l’exercice clos au 31 décembre 2007 correspondent à un périmètre comprenant les deux fonds de sécurité sociale relatifs l’un aux députés, l’autre au personnel, la caisse de pensions des anciens députés, la caisse des retraites du personnel et le fonds de garantie de ressources des anciens députés.

Les comptes ont été arrêtés par le Collège des Questeurs, le 17 avril 2008.

Ils ont été établis conformément au référentiel comptable adopté par le Bureau et par le Collège des Questeurs.

Les comptes sont présentés en euros. Ils sont préparés sur la base du principe du coût historique, à l’exception de la valorisation de certaines immobilisations.

19

2.1 Modalités d’agrégation des comptes

Les comptabilités annexes des deux fonds de sécurité sociale, de la caisse de pensions des anciens députés, de la caisse des retraites du personnel et du fonds de garantie de ressources des anciens députés, sont agrégées à la comptabilité de l’Assemblée nationale pour présenter un bilan, un compte de résultat et des éléments de notes annexes qui recouvrent l’entité juridique Assemblée nationale prise dans son ensemble.

Cette agrégation conduit, dans un premier temps, à éliminer les flux réciproques entre ces différentes comptabilités annexes. Dans un second temps, elle oblige à un reclassement des comptes de bilan et des comptes de résultat.

L’élimination des principaux flux réciproques porte sur :

- les dettes ou créances réciproques (bilan) ;

- les contributions « patronales » basées sur les rémunérations des députés et des personnels qui sont versées aux fonds et caisses, ainsi que les subventions versées à ces mêmes fonds et caisses (compte de résultat).

Les principaux reclassements effectués sont les suivants :

- Classement des produits d’exploitation des caisses et fonds (« cotisations obligatoires », « rachats de cotisations », « contributions ») au poste « cotisations sociales » présenté en produits d’exploitation dans le compte de résultat agrégé ;

- Classement des charges de la caisse de pensions des anciens députés et de celles du fonds de sécurité sociale des députés au poste « charges sociales et de pensions » du compte de résultat agrégé ;

- Classement des charges de la caisse des retraites du personnel et de celles du fonds de sécurité sociale du personnel au poste « charges sociales et de retraites ».

2.2 Immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles correspondent à des logiciels acquis. Elles sont inscrites au bilan à leur coût d’acquisition. Elles font l’objet d’un amortissement comptabilisé en charge selon le mode linéaire, sur leur durée d’utilité estimée à 2 ans.

2.3 Immobilisations corporelles

Elles sont constituées d’actifs physiques identifiables, contrôlés, dont l’utilisation s’étend sur plusieurs exercices, pour lesquels des avantages économiques futurs ou un potentiel de service sont attendus au profit de l’Assemblée nationale.

La notion de contrôle telle qu’elle est mentionnée ci-dessus ne s’applique pas aux contrats de location, pour lesquels les loyers sont systématiquement constatés en charges.

20

- Biens immobiliers spécifiques et travaux immobiliers liés à ces biens,

- Biens immobiliers non spécifiques et travaux immobiliers liés à ces biens,

- Travaux immobiliers sur des biens immobiliers loués à autrui,

- Biens mobiliers spécifiques,

- Bien mobiliers non spécifiques.

2.3.1 Les biens immobiliers spécifiques et travaux immobiliers liés à ces biens

En vertu de l’article 2 de l’ordonnance n°58-1100 du 17 novembre 1958, un patrimoine spécifique (ou historique) a été affecté à l’Assemblée nationale. Ces biens spécifiques (ou historiques) correspondent au Palais Bourbon et à l’Hôtel de Lassay. Ils sont inscrits à l’euro symbolique dans le bilan de l’Assemblée nationale, du fait notamment de la difficulté à les évaluer de manière fiable.

Les travaux immobilisables qui sont effectués à compter du 1er janvier 2007 dans l’enceinte des biens immobiliers spécifiques ou historiques ainsi que toutes les immobilisations entrant dans ces périmètres à compter de cette même date, sont enregistrés à leur coût diminué du cumul des amortissements et le cas échéant des pertes de valeur.

Les amortissements de ces biens et travaux, calculés selon le mode linéaire sur la durée d’utilité estimée, sont enregistrés en charge. Ces durées sont les suivantes :

Amortissement des immobilisations liées aux biens spécifiques

Durées

Gros œuvre

50 ans

Réseaux (génie climatique, fluides, installations électriques, etc)

20 ans

Installations électroniques et de sécurité

10 ans

Installations de communication

5 ans

Autres installations et agencements

20 ans

2.3.2 Biens immobiliers non spécifiques et travaux immobiliers liés à ces biens

Les immeubles non spécifiques, appartenant à l’Assemblée nationale ou affectés à son usage, sont valorisés à la valeur de marché à dire d’expert. Le montant des travaux immobilisés liés à un bien immobilier et réalisés après la valorisation à dire d’expert, augmente la valeur d’ensemble du bien immobilier à due concurrence sauf à démontrer l’existence d’une perte de valeur.

La valeur de marché (ou valeur vénale) est révisée périodiquement.

L’écart entre la valeur nette comptable d’un bien immobilier non spécifique et sa valeur vénale mise à jour grâce à une nouvelle expertise, est inscrit en réserve, dans un sous-compte intitulé « écart de réévaluation ».

21

2.3.3 Agencements, installations sur des biens immobiliers loués à autrui

Les agencements, installations et travaux sur des biens immobiliers loués à autrui sont inscrits au bilan à leur coût et sont amortis sur la durée probable d’utilisation ou sur la durée résiduelle du bail si celle-ci est plus courte.

2.3.4 Biens mobiliers spécifiques

Les biens mobiliers spécifiques correspondent aux œuvres d’art et aux biens assimilés, qu’ils soient détenus en pleine propriété ou mis en dépôt à l’Assemblée nationale, si celle-ci en supporte les principaux risques et bénéficie des avantages qu’ils procurent.

Les biens mobiliers spécifiques dont le contrôle a été obtenu après 1993, date d’adoption par l’Assemblée nationale d’une comptabilité d’engagement, sont évalués à leur coût diminué le cas échéant de pertes de valeur. Les biens contrôlés avant 1993 figurent au bilan à l’euro symbolique.

Les biens mobiliers spécifiques n’ayant pas de durée d’utilité déterminable ne sont pas amortissables.

2.3.5 Biens mobiliers non spécifiques

Les biens mobiliers non spécifiques sont comptabilisés à leur coût diminué des amortissements et, le cas échéant, des pertes de valeur. Ils sont amortis linéairement sur leurs durées estimées d’utilité.

Amortissement des biens mobiliers non spécifiques

Durées

Autocommutateurs

8 ans

Autres installations téléphoniques

5 ans

Matériels et outillage

5 ans

Véhicules

4 ans

Matériels et outillage du garage

5 ans

Matériels de bureau

5 ans

Mobiliers

10 ans

Appareils électriques

5 ans

Bureautique des groupes

5 ans

Matériels multimédia

5 ans

Matériels informatiques

5 ans

22

2.4 Les immobilisations financières

Les immobilisations financières comprennent des titres de participations, des titres immobilisés, des prêts ainsi que des dépôts et cautionnements.

Les titres de participations sont constitués par le capital social de la société de programme La Chaîne Parlementaire-Assemblée nationale (LCP-AN), dont l’Assemblée nationale est l’actionnaire unique. Ces titres figurent au bilan pour le prix de souscription des actions à l’émission et seront le cas échéant dépréciés en cas de survenance d’un indice de perte de valeur.

Les autres titres immobilisés correspondent à des parts de fonds communs de placements (FCP) et de SICAV que l’Assemblée nationale envisage de conserver durablement. A la clôture, la valeur d’entrée de ces titres est comparée à leur valeur actuelle. Cette comparaison est effectuée par catégorie de titres de même nature conférant les mêmes droits. En cas de diminution de valeur, une provision pour dépréciation est comptabilisée en charge.

Les prêts, dépôts et cautionnements sont inscrits à leur valeur nominale diminuée le cas échéant d’une dépréciation.

2.5 Les créances

Les créances sont enregistrées à leur valeur nominale. Une dépréciation est pratiquée lorsque le recouvrement d’une créance est compromis.

2.6 La trésorerie

Les comptes courants bancaires débiteurs sont classés en « disponibilités ».

Les comptes courants bancaires créditeurs sont classés au poste « emprunts et dettes assimilées ».

2.7 Les capitaux propres

La dotation initiale et les réserves enregistrent la contrepartie des actifs immobilisés dans le bilan d’ouverture de 1993, déduction faite de deux reversements au profit de l’Etat effectués en 1993.

Le report à nouveau enregistre, d’une part, les résultats comptables des exercices précédents (après affectation) et, d’autre part, à titre exceptionnel, les ajustements permettant de passer du bilan de clôture 2006 établi selon l’ancien référentiel comptable au bilan d’ouverture établi au 1er janvier 2007 selon le nouveau référentiel comptable.

23

2.8 Les provisions pour risques et charges

Les provisions au passif du bilan représentent des dettes dont le montant ou l’échéance sont incertains. Elles sont comptabilisées en présence d’une obligation supportée par l’Assemblée nationale, ayant pour origine une réglementation, une loi ou des clauses contractuelles ou en présence d’une obligation implicite, et lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressource représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre cette obligation.

Ces provisions sont évaluées pour le montant estimé du décaissement ou plus généralement de la sortie de ressource estimée nécessaire pour éteindre l’obligation.

2.9 Avantages postérieurs à l’emploi et autres avantages à long terme

Pour évaluer ses engagements de retraites et avantages similaires, l’Assemblée nationale a souhaité se conformer à une recommandation du Conseil national de la comptabilité (n°2003-R01), en l’absence d’informations détaillées sur ce point dans le plan comptable général.

Les avantages des personnels de l’Assemblée nationale désignent toute prestation servie au titre des services accomplis par ces derniers, qu’il s’agisse notamment des rémunérations, de leurs accessoires, des absences rémunérées ou de tous les avantages similaires.

Le coût représenté par ces avantages est comptabilisé dans les charges de la période au cours de laquelle le personnel a accompli le service correspondant. Les indemnités à verser au personnel contractuel en cas de rupture du contrat de travail à l’initiative de l’Assemblée nationale sont comptabilisées en charge lorsque la rupture est annoncée.

A la clôture de l’exercice, des provisions sont enregistrées au titre des droits à prestations futures acquis ou en cours d’acquisition. L’évaluation de la provision tient compte de la probabilité de versement des prestations.

Les avantages accordés au titre de la retraite ou les avantages similaires ne sont pas provisionnés mais sont évalués et mentionnés en annexe.

Les indemnités parlementaires et autres avantages servis aux députés ou à leurs collaborateurs par l’Assemblée nationale suivent les mêmes règles comptables que celles énoncées ci-dessus.

Exception relative à l’arrêté des comptes de l’exercice 2007 :

L’évaluation de certains de ces avantages est complexe : elle conduit à poser de nombreuses hypothèses et impose le recours à des techniques de calcul actuariel.

Comme les engagements de retraites et de pensions n’étaient pas calculés dans le cadre de l’ancien référentiel comptable et en raison des délais nécessités par ces travaux d’évaluation, il n’a pas été possible à l’Assemblée nationale de disposer de données chiffrées pour une prise en compte dès la clôture des comptes 2007.

Le Collège des Questeurs de l’Assemblée nationale a décidé, le 26 février 2008, d’engager une procédure de marché public pour désigner un actuaire chargé de procéder aux calculs requis. Les données correspondantes seront disponibles pour les comptes au 31 décembre 2008.

24

2.10 Les dettes

Les dettes fournisseurs et autres dettes d’exploitation sont enregistrées à leur valeur nominale.

2.11 Les produits d’exploitation

En vertu du principe de l’autonomie financière des assemblées parlementaires, posé par l’article 7 de l’ordonnance n°58-1100 du 17 novembre 1958, et dans la mesure où l’Assemblée nationale détermine en toute liberté l’utilisation de la dotation qui lui est versée par l’Etat, celle-ci est intégralement comptabilisée en produit d’exploitation. Le montant ainsi comptabilisé au titre d’un exercice correspond à celui inscrit dans le projet de loi de finances au titre du même exercice et arrêté après le vote de cette loi.

La société LCP-AN étant détenue intégralement par l’Assemblée nationale, la dotation versée par l’Etat à l’Assemblée nationale pour financer cette société est enregistrée en produit d’exploitation. Comme cela est précisé en note 2.12, une charge d’exploitation est enregistrée à l’occasion du reversement à la société.

L’Assemblée nationale présente la particularité de gérer des caisses de pensions et de retraites ainsi que des fonds de sécurité sociale. C’est pourquoi elle comptabilise en produits des cotisations sociales : cotisations des affiliés et contribution sociale généralisée.

L’Assemblée nationale encaisse, par ailleurs, diverses recettes (ventes de documents, remboursements de divers organismes …). Ces produits figurent au poste « Autres produits d’exploitation » du compte de résultat agrégé.

2.12 Les charges d’exploitation

La principale spécificité tient directement à la fonction de l’Assemblée nationale. Elle explique la présence dans ses comptes d’une rubrique de charges parlementaires, qui n’a, par définition, aucun équivalent possible dans les comptes d’une administration d’Etat et, a fortiori, dans ceux d’une entreprise privée.

Les paiements effectués au titre des contrats de location sont comptabilisés en charge quelles que soient les caractéristiques juridiques et financières de ces contrats.

La dotation versée à LCP-AN est comptabilisée en charge.

Les subventions versées de manière récurrente à des entités tierces sont classées en charges d’exploitation.

25

2.13 Les produits et charges financiers

Les produits financiers comprennent :

- les plus values réalisées lors de la cession de titres de fonds communs de placement ou de SICAV.

- les produits d’intérêts perçus au titre des prêts octroyés.

2.14 Les produits et charges exceptionnels

Les produits et charges exceptionnels correspondent à des corrections relatives aux exercices antérieurs (par exemple, annulation de charges à payer) et à des flux qui par nature ne sont pas récurrents.

2.15 Information par activités

Les deux fonds de sécurité sociale (celui des députés et celui des personnels), la caisse de pensions des anciens députés, la caisse des retraites du personnel et le fonds de garantie de ressources des anciens députés, disposent de règlements spécifiques arrêtés par le Bureau de l’Assemblée nationale ainsi que d’un mode de financement spécifique. Une présentation sous forme de bilan et de compte de résultat de ces comptabilités annexes est jointe au bilan et au compte de résultat agrégés, afin de faire ressortir les contributions de ces comptabilités aux états financiers de l’Assemblée nationale.

Ces bilans et comptes de résultats des « comptabilités annexes » sont présentés avant élimination des flux réciproques et avant reclassements.

26

3 Comparabilité des comptes

3.1 Rappel

Pour établir des comptes arrêtés au 31 décembre 2007 selon les dispositions du nouveau référentiel comptable, il a été nécessaire de disposer d’un bilan d’ouverture établi selon ce nouveau référentiel. L’Assemblée nationale a choisi comme point de départ le bilan arrêté au 31 décembre 2006 qui, une fois retraité selon les nouvelles règles et méthodes comptables adoptées, a constitué son bilan d’ouverture.

Les écritures de retraitements ont impacté le compte de report à nouveau.

En raison du changement de référentiel, les comptes de l’Assemblée nationale arrêtés au 31 décembre 2007 ne sont donc pas directement comparables à ceux arrêtés au 31 décembre 2006.

De même, pour la première année d’application de ce nouveau référentiel, aucun comparatif ne peut être présenté pour le compte de résultat.

3.2 Nature des principaux changements de méthodes

Le changement de référentiel comptable modifie de manière substantielle la physionomie du bilan et du compte de résultat. Les principaux changements sont présentés ci-après, selon leur nature.

L’agrégation des comptabilités annexes des deux fonds de sécurité sociale (celui des députés et celui des personnels), de la caisse de pensions des anciens députés, de la caisse des retraites du personnel et du fonds de garantie de ressources des anciens députés, a un effet sur les capitaux propres, sur les actifs et les passifs, sur les charges et les produits de l’Assemblée nationale. Les comptes de ces fonds et caisses n’étaient pas agrégés préalablement, mais présentés comme des comptes d’entités autonomes.

Les immobilisations corporelles, notamment les immeubles, qui faisaient partie du patrimoine de l’Assemblée nationale avant le 1er janvier 1993, date d’adoption d’une comptabilité d’engagement, n’étaient pas valorisées. En vue de l’établissement du bilan d’ouverture, ces immobilisations ont été analysées selon leur nature et comptabilisées selon des dispositions propres à chaque catégorie : biens immobiliers spécifiques, biens immobiliers non spécifiques, immobilisations liées aux biens immobiliers, biens mobiliers spécifiques, biens mobiliers non spécifiques.

Le coût des études préalables aux travaux immobiliers était précédemment constaté en charges. Ces études sont désormais traitées de la même manière que les immobilisations liées aux biens immobiliers, pour peu qu’elles répondent à la définition d’un actif.

Les dotations aux amortissements n’étaient pas constatées en charges, mais directement imputées sur les fonds propres. A compter du 1er janvier 2007, les dotations aux amortissements sont comptabilisées en résultat de l’exercice.

27

Jusqu’en 2006, la dotation de l’Etat destinée à couvrir les dépenses de l’Assemblée nationale était comptabilisée en deux temps : en capitaux propres pour le montant des investissements de l’exercice ; en produit d’exploitation pour le solde. En application du nouveau référentiel comptable, cette dotation est désormais intégralement enregistrée en produit d’exploitation.

La dotation de l’Etat pour financer les rémunérations des représentants au Parlement européen ne transite plus, à compter de 2007, par les comptes de charges et produits de l’Assemblée nationale. Elle est comptabilisée en compte de tiers uniquement.

A l’inverse, la dotation de l’Etat pour financer les besoins de la société de programme LCP-AN est enregistrée en charges (montant versé) et produits (montant reçu) de l’Assemblée nationale. Auparavant, elle était comptabilisée par compte de tiers.

Jusqu’en 2006, les charges de prestations des fonds de sécurité sociale de l’Assemblée nationale étaient comptabilisées au cours de l’exercice de leur paiement. A compter de 2007, elles sont enregistrées dès la survenance de leur fait générateur.

3.3 Impacts du changement de référentiel

3.3.1 Impacts du changement de référentiel sur les capitaux propres

Les principaux impacts du changement de référentiel sur les capitaux propres du bilan d’ouverture sont les suivants :

- Annulation de la valeur des biens immobiliers telle qu’elle figurait au bilan ainsi que des amortissements afférents à l’exception des immobilisations en cours.

- Enregistrement de ces biens à leur valeur vénale, sur la base de l’évaluation par les services de France-Domaine, experts désignés par l’Assemblée nationale.

- Maintien des immobilisations non achevées à la fin de l’exercice 2006 au bilan d’ouverture en immobilisations en cours. Les études afférentes à ces immobilisations en cours, constatées en charge dans l’ancien référentiel comptable, ont été immobilisées dans le bilan d’ouverture 2007.

- Impact de l’agrégation des comptabilités annexes.

- Reclassement du poste de capitaux propres « dotation d’investissement » dans lequel était reportée antérieurement la part de la dotation de l’Assemblée nationale correspondant aux acquisitions d’immobilisations de l’exercice.

Ces impacts sont présentés de manière synthétique comme suit :

 

En milliers d’euros

Capitaux propres au 31 décembre 2006 avant agrégation

514 763 459

Impact de l’agrégation des fonds et caisses

44 775 666

Annulation de la valeur nette des biens immobiliers

- 163 714 187

Inscription des biens immobiliers à la valeur vénale

284 265 002

Autres retraitements

9 379 328

Impact total des retraitements

174 705 809

Capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2007

689 469 268

28

3.3.2 Impacts du changement de référentiel sur les postes du bilan

ACTIF 

31/12/2006

Sortie des travaux antérieurs à 2007

Réintégration des travaux en cours

Entrée de la participation LCP

Entrée valeur des immeubles

01/01/2007

 

 

 

 

 

 

 

ACTIF IMMOBILISÉ

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

398 387

 

 

 

 

398 387

Immobilisations corporelles

191 823 871

-163 714 188

 

 

284 265 002

312 374 685

Immobilisations financières

332 935 538

 

 

40 000

 

332 975 538

Immobilisations en cours

19 907 398

 

9 339 328

 

 

29 246 726

 

 

 

 

 

 

 

TOTAL DES IMMOBILISATIONS

545 065 194

 

 

 

 

674 995 336

ACTIF CIRCULANT

 

 

 

 

 

 

Créances et comptes rattachés

4 089 258

 

 

 

 

4 089 258

Autres

3 803 507

 

 

 

 

3 803 507

Valeurs mobilières de placement

59 968 165

 

 

 

 

59 968 165

Disponibilités

1 097 007

 

 

 

 

1 097 007

Charges constatées d'avance

0

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

TOTAL DE L'ACTIF CIRCULANT

68 957 937

 

 

 

 

68 957 937

 

 

 

 

 

 

 

TOTAL ACTIF

614 023 131

 

 

 

 

743 953 273

PASSIF 

31/12/2006

Autres dettes

Annulation des dotations d'investissement

Annulation des amortissements constatés en capitaux propres

Contrepartie ajustement bilan d'ouverture

01/01/2007

 

 

 

 

 

 

 

CAPITAUX PROPRES

 

 

 

 

 

 

Dotation initiale et réserves

31 136 570

 

 

117 852 554

 

148 989 124

Ecarts de réévaluation

0

 

 

 

 

0

Report à nouveau

167 326 914

 

 

 

363 105 364

530 432 278

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l'exercice

10 047 866

 

 

 

 

10 047 866

 

 

 

 

 

 

 

Dotations d'investissement

352 842 594

 

-352 842 594

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

TOTAL CAPITAUX PROPRES

561 353 944

 

 

 

 

689 469 268

 

 

 

 

 

 

 

DETTES

 

 

 

 

 

 

Emprunts et dettes assimilées

507 876

 

 

 

 

507 875

Fournisseurs et comptes rattachés

33 651 870

 

 

 

 

33 651 869

Autres dettes

18 509 441

1 814 820

 

 

 

20 324 261

 

 

 

 

 

 

 

TOTAL DES DETTES

52 669 187

 

 

 

 

54 484 005

 

 

 

 

 

 

 

TOTAL PASSIF

614 023 131

 

 

 

 

743 953 273

29

4 Notes relatives au bilan agrégé

4.1 Actif immobilisé

Variations de l’actif immobilisé brut sur l’exercice

 

Valeur brute

Variations

Valeur brute

 

d'ouverture

de l'exercice

de clôture

 

 

 

 

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

5 295 112

49 173

5 344 285

 

 

 

 

IMMOBILISATIONS CORPORELLES

366 345 329

30 889 388

397 234 717

 

 

 

 

Immeubles historiques

1

9 226 542

9 226 543

Total immeubles historiques

1

9 226 542

9 226 543

 

 

 

 

Immeuble non spécifique 233/235 Boul. Saint Germain

86 545 000

3 990 709

90 535 709

Immeuble non spécifique 101 rue de l'Université - 32 rue Saint Dominique

154 530 000

82 561

154 612 561

Immeuble non spécifique 95 rue de l'Université

10 830 000

 101 731

10 931731

Immeuble non spécifique 3 rue Aristide Briand

30 400 000

 78 797

30 478 797

Immeuble non spécifique 34 rue Saint Dominique

210 000

 12 869

222 869

Immeuble non spécifique 105 rue de l'Université

1 750 000

 121

1 750 121

Immeuble non spécifique 103 rue de l'Université

0

10 013 342

10 013 342

Total immeubles non spécifiques

284 265 000

14 280 130

298 545 130

 

 

 

 

Travaux immeuble loué 33 rue Saint Dominique

0

520

520

Travaux immeuble loué 110 rue de l'Université

0

33 400

33 400

Travaux immeuble loué 280 boulevard Saint Germain

0

1 272

1 272

Travaux immeuble loué 282 boulevard Saint Germain

0

5 082

5 082

Travaux immeuble loué entrepôt porte d'Aubervilliers

0

66 237

66 237

Total immeubles loués

0

106 511

106 511

 

 

 

 

TOTAL IMMEUBLES

284 265 001

23 613 183

307 878 184

 

 

 

 

Autocommutateurs

3 618 223

76 611

3 694 834

Autres installations téléphoniques

753 474

1 517

754 991

Matériel et outillage

2 924 619

357 272

3 281 891

Collections, oeuvres et objets d'art

6 624 982

418 733

7 043 715

Véhicules

4 894 745

210 204

5 104 949

Matériel et outillage du garage

72 087

1 498

73 585

Matériel de bureau

6 572 168

675 617

7 247 785

Mobilier

16 623 410

2 088 524

18 711 934

Appareils électriques

17 544 563

761 795

18 306 358

Bureautique des groupes

2 746 737

226 388

2 973 125

Matériel multimédia

64 760

574

65 334

Matériel informatique

19 640 560

2 457 472

22 098 032

 

 

 

 

30

TOTAL AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES

82 080 328

7 276 205

89 356 533

IMMOBILISATIONS EN COURS

29 246 726

71 447 955

100 694 682

 

 

 

 

Travaux Mission de rénovation immobilière en cours

29 246 727

71 146 438

100 393 165

Etudes et ingénierie en cours

0

301 517

301 517

 

 

 

 

IMMOBILISATIONS FINANCIÈRES

332 975 538

-1 175 096

331 800442

 

 

 

 

Participations

40 000

0

40 000

Titres immobilisés

202 802 761

836 112

203 638 873

Prêts

128 562 244

-2 134 612

126 427 632

Dépôts et cautionnements

1 570 533

123 404

1 693 937

 

 

 

 

TOTAL ACTIF IMMOBILISE

733 862 705

101 211 420

835 074 126

31

Variations des dotations aux amortissements sur l’exercice

 

Ouverture

Variations

Clôture

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

4 896 726

317 448

5 214 174

 

 

 

 

Logiciels

4 896 726

317 448

5 214 174

 

 

 

 

IMMOBILISATIONS CORPORELLES

53 970 647

6 792 035

60 762 682

 

 

 

 

Travaux immeubles historiques

 

325 410

325 410

Gros œuvre immeubles historiques

0

12 186

12 186

Installations de génie climatique immeubles historiques

0

44 733

44 733

Installations de fluides immeubles historiques

0

2 360

2 360

Installations sanitaires immeubles historiques

0

12 235

12 235

Installations électriques immeubles historiques

0

44 193

44 193

Installations électroniques immeubles historiques

0

6 145

6 145

Installations de communication immeubles historiques

0

101 817

101 817

Installations de sécurité immeubles historiques

0

67 184

67 184

Ascenseurs - monte-charges immeubles historiques

0

220

220

Autres installations générales immeubles historiques

0

0

0

Travaux d'agencement immeubles historiques

0

22 955

22 955

Revêtements de sols immeubles historiques

0

5 737

5 737

Serrurerie immeubles historiques

0

5 645

5 645

Autres aménagements immeubles historiques

0

0

0

 

 

 

 

Travaux immeubles loués

 

5 332

5 332

Installations électriques immeubles loués

0

3 138

3 138

Installations de communication immeubles loués

0

121

121

Installations de sécurité immeubles loués

 

1571

1571

Ascenseurs - monte-charges immeubles loués

0

246

246

Travaux d'agencement immeubles loués

0

256

256

 

 

 

 

Autres immobilisations corporelles

 

6 461 293

60 431 940

Autocommutateurs

2 486 436

187 461

2 673 897

Autres installations téléphoniques

568 867

59 871

628 738

Matériels et outillage

2 384 415

210 637

2 595 052

Véhicules

4 371 275

333 054

4 704 329

Matériels et outillage du garage

55 154

4 490

59 644

Matériels de bureau

5 133 073

700 145

5 833 218

Mobiliers

8 131 184

1 428 954

9 560 138

Appareils électriques

13 288 195

1 230 990

14 519 185

Bureautique des groupes

2 230 995

211 673

2 442 668

Matériels multimédia

32 126

5 092

37 218

Matériels informatiques

15 288 927

2 088 926

17 377 853

 

 

 

 

TOTAL AMORTISSEMENTS 

58 867 373

7 109 483

65 976 856

32

4.1.1 Immobilisations incorporelles

Il s’agit uniquement de logiciels.

4.1.2 Immobilisations corporelles

Les immeubles appartenant à l’Assemblée nationale, inscrits au bilan d’ouverture pour leur valeur vénale, n’ont pas fait l’objet d’une réévaluation au 31 décembre 2007.

Un nouvel immeuble non spécifique a été acquis en 2007. Son coût d’acquisition s’élève à 9,9 millions d’euros.

Le tableau ci-dessous récapitule, au 1er janvier 2007, la valeur vénale de chaque immeuble ainsi que sa valeur locative. L’estimation de ces valeurs a été confiée à France-Domaine, à qui l’Etat avait fait appel pour l’évaluation de son propre parc immobilier en 2006.

Immeuble

Valeur vénale

Superficie (m2)

Valeur locative (€/m2)

 

 

Surfaces principales

Sous–sols

Surfaces principales

Sous–sols

233/235 Boul. Saint Germain

86 545 000

9 314

2 788

420

210

101 rue de l'Université

103 500 000

12 177

13 270

370

185

32 rue Saint Dominique

51 030 000

4 251

1 713

440

220

95 rue de l'Université

10 830 000

992

212

500

250

3 rue Aristide Briand

30 400 000

2 403

427

580

290

34 rue Saint Dominique

210 000

30

 

24

 

105 rue de l'Université

1 750 000

205

 

22

 

103 rue de l'Université

9 900 000

1095

1403

370

185


Les principales acquisitions de biens mobiliers au cours de l’exercice ont concerné des mobiliers de bureaux et des matériels informatiques.

4.1.3 Immobilisations en cours

Elles concernent essentiellement les immeubles non spécifiques et plus précisément l’immeuble du 101 rue de l’Université et du 32 rue Saint Dominique (pour un total fin 2007 de 100,39 millions d’euros, soit plus de 99 % du poste « immobilisations en cours »).

33

4.1.4 Immobilisations financières

La participation à LCP-AN est inscrite pour son coût historique (40 000 euros). On retrouvera ci-après des informations relatives à cette société au 31 décembre 2007.

Participation dans LCP-AN

clôture

Capital

40 000

Réserves et report à nouveau avant affectation du résultat

5 719

Résultat de l’exercice

3 124

Dividende versé au cours de l’exercice

0

Prêts et avances consentis par l’Assemblée nationale

0

Cautions et avals consentis par l’Assemblée nationale

0

Chiffre d’affaires de l’exercice

31.300

Les titres immobilisés correspondent à :

- deux fonds communs de placements dédiés inscrits au bilan pour leur valeur historique (181,55 millions d’euros), dont la valeur liquidative au 31/12/2007 est de 302,40 millions d’euros;

- des SICAV monétaires, durablement affectées aux fonds de sécurité sociale de l’Assemblée nationale, inscrites au bilan pour leur coût d’acquisition qui correspond à leur valeur liquidative au 31/12/2007 (22,09 millions d’euros).

Outre des prêts de trésorerie à court terme, des prêts au logement peuvent être accordés pour une durée maximale de 25 ans.

Nature du prêt

Encours à la clôture

Prêts au logement

117 499 860

Prêts de trésorerie

8 927 771

Total

126 427 631

34

4.2 Les créances et dettes d’exploitation

Montants nets

Clôture

 

 

Créances clients

79 505

Créances sécurité sociale

3 963 767

 

 

Personnel et comptes rattachés

184 836

Débiteurs divers

69 450

 

 

Charges constatées d'avance

39 592

 

 

TOTAL CRÉANCES

4 337 150

 

 

Emprunts et dettes assimilées

49 571

 

 

Fournisseurs et comptes rattachés

32 953 733

 

 

Personnel et comptes rattachés

2 754 966

Sécurité sociale et autres organismes sociaux

13 961 912

Etat

547 225

Autres dettes

4 206 171

 

 

Produits constatés d'avance

0

 

 

TOTAL DETTES

54 473 578

Les créances et dettes d’exploitation ont toutes des échéances inférieures à un an.

Les créances de sécurité sociale correspondent au versement par l’ACOSS de la Contribution Sociale Généralisée au titre du dernier trimestre 2007.

Les dettes à l’égard de la sécurité sociale et les autres organismes sociaux constituent la contrepartie des charges sociales de la fin de l’année 2007 qui ont été payées en janvier 2008.

Les dettes fournisseurs sont pour l’essentiel des dettes à court terme correspondant aux dépenses 2007 payées début 2008. Elles incluent les charges à payer pour factures non parvenues (montant ci après).

35

DÉTAIL DES CHARGES Á PAYER ET PRODUITS Á RECEVOIR

       
 

CHARGES Á PAYER

Montant net

 
 

 

 

 
 

Factures non parvenues

5 960 113

 
 

 

 

 
 

Charges à payer personnel et assimilés

956 835

 
 

Charges à payer députés et assimilés

1 204 864

 
 

 

 

 
 

TOTAL CHARGES Á PAYER

8 121 812

 
 

PRODUITS Á RECEVOIR

Montant net

 
 

 

 

 
 

Produits divers à recevoir

69 450

 
 

 

 

 
 

TOTAL PRODUITS Á RECEVOIR

69 450

 

Les charges à payer au titre des personnels, députés et assimilés comprennent essentiellement les charges à payer des fonds de sécurité sociale.

4.3 Les capitaux propres

Le montant inscrit au titre de la dotation initiale et des réserves (148,99 M€) est inchangé par rapport au bilan d’ouverture 2007.

Le report à nouveau comprend, d’une part, des ajustements sur le bilan d’ouverture 2007 pour 363,11 millions d’euros et, d’autre part, le report à nouveau stricto sensu, dont la variation en 2007 résulte de l’affectation du résultat 2006 (10 047 866 euros).

La variation des capitaux propres du bilan agrégé se présente ainsi :

 

Dotation initiale

Report à nouveau

Résultat

Total

Capitaux propres à l’ouverture

148 989 124 

530 432 278 

10 047 866 

689 469 268 

Affectation du résultat 2006

 

10 047 866

- 10 047 866

 

Résultat de l’exercice 2007

   

31 949 943

 

Capitaux propres à la clôture

148 948 124

540 480 145

31 949 943

721 419 212

Le résultat comptable de l’exercice correspond au cumul des résultats comptables de chaque entité comptable agrégée dans le bilan de l’Assemblée nationale.

Entité

Résultat comptable 2007

Assemblée nationale

31 309 411

Caisse de pensions des anciens députés

0

Caisse des retraites du personnel

0

Fonds de sécurité sociale des députés

353 795

Fonds de sécurité sociale du personnel

350 938

Fonds de garantie de ressources des anciens députés

- 64 201

Total

31 949 943

36

La comparaison avec le résultat comptable 2006 n’est pas pertinente en raison des importants changements de méthodes présentés dans la première partie de l’annexe (dotation de fonctionnement, amortissements, études préalables aux travaux…).

4.4 Les provisions pour risques et charges

Des provisions pour charges ont été constituées pour constater dans le bilan de l’Assemblée nationale deux types d’engagement à long terme en faveur des personnels :

- la garantie d’une rémunération pendant un congé de longue durée pour cause de maladie (81 591 euros) ;

- la garantie de rémunération de personnels mis à disposition d’organismes extérieurs (autorités administratives indépendantes et juridictions administratives) pour 1 042 513 euros.

37

5 Notes relatives au compte de résultat agrégé

La comptabilité budgétaire et la comptabilité générale de l’Assemblée nationale (comprenant les fonds et caisses) sont toutes les deux tenues conformément au principe des droits constatés. C’est pourquoi il n’y a pas lieu de procéder à des retraitements pour passer d’une comptabilité à l’autre, même si certains postes comptables, très minoritaires, ne font pas l’objet d’un suivi au plan budgétaire.

Le rapport du Président de la Commission spéciale chargée de vérifier et d’apurer les comptes, auquel le présent document est annexé, contient les analyses et les commentaires portant sur les comptes figurant à la fois dans la comptabilité budgétaire et dans la comptabilité générale.

5.1 Les charges d’exploitation

ACHATS DE FOURNITURES ET MARCHANDISES

7 989 018

 

 

ACHATS DE FOURNITURES D'ATELIERS

732 061

ACHATS DE PETITS ÉQUIPEMENTS

438 536

AUTRES ACHATS DE FOURNITURES

3 591 429

ACHATS DE FLUIDES

3 151 941

ACHATS DE MARCHANDISES

75 051

 

 

AUTRES CHARGES EXTERNES

41 421 588

 

 

BASES DE L'A.N. ET BASES EXTÉRIEURES

505 162

LOCATIONS

10 832 194

TRAVAUX D'ENTRETIEN

12 379 717

PRIMES D'ASSURANCES

541 864

ÉTUDES ET DOCUMENTATION

3 308 637

SUBVENTIONS ET LIBÉRALITÉS

626 359

PERSONNEL EXTÉRIEUR À L'A.N.

2 945 670

HONORAIRES

1 119 424

INFORMATIONS

1 661 159

IMPRESSIONS

1 005 166

TRANSPORTS ET DÉPLACEMENTS

1 446 494

FRAIS POSTAUX ET COMMUNICATIONS

5 009 884

FRAIS BANCAIRES

15 373

RÉGIES D'AVANCES

24 485

 

 

IMPÔTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILES

3 386 981

 

 

SYNDICAT DES TRANSPORTS PARISIENS

2 957 401

IMPÔTS LOCAUX

357 296

TAXES ET DROITS SUR LES VÉHICULES

4 563

FONDS D'INSERTION TRAVAILLEURS HANDICAPÉS

67 721

 

 

38

CHARGES DE PERSONNEL

171 392 562

 

 

CHARGES DE RÉMUNÉRATION

117 675 135

PERSONNELS STATUTAIRES

111 183 835

PERSONNELS CONTRACTUELS DE L'ASSEMBLÉE

4 666 142

PERSONNELS CONTRACTUELS DE LA PRÉSIDENCE

1 753 799

AUTRES PERSONNELS

71 359

   

CHARGES SOCIALES ET DE RETRAITE

51 101 059

CHARGES SOCIALES

1 565 167

CHARGES DU FONDS DE SÉCURITÉ SOCIALE DES FONCTIONNAIRES

11 405 083

CHARGES DE LA CAISSE DES RETRAITES DU PERSONNEL

36 154 596

PRESTATIONS DIRECTES

1 976 213

 

 

AUTRES CHARGES DE PERSONNEL

2 616 368

AUTRES CHARGES D'ACTION SOCIALE

1 662 724

AUTRES CHARGES DE PERSONNEL

953 644

 

 

CHARGES PARLEMENTAIRES

308 725 611

 

 

INDEMNITÉS PARLEMENTAIRES

49 287 404

   

CHARGES SOCIALES ET DE PENSIONS

79 027 473

CHARGES SOCIALES

2 490 913

CHARGES DU FONDS DE SÉCURITÉ SOCIALE DES DÉPUTÉS

12 714 609

CHARGES DE LA CAISSE DE PENSIONS DES ANCIENS DÉPUTÉS

63 195 885

CHARGES DU FONDS DE GARANTIE DE RESSOURCES DES DÉPUTÉS

626 066

 

 

SECRÉTARIAT PARLEMENTAIRE

161 677 806

   

AUTRES CHARGES LIÉES AU MANDAT

18 732 928

VOYAGES ET DÉPLACEMENTS

6 760 005

CHARGES DES OFFICES PARLEMENTAIRES

318 449

REPRÉSENTATION DE L'A.N.

3 827 775

AUTRES CHARGES DIVERSES LIÉES AU MANDAT

7 826 699

 

 

DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS

7 109 483

DOTATION AUX PROVISIONS

1 124 104

 

 

DOTATION VERSÉE Á LCP-AN

12 750 000

 

 

TOTAL CHARGES D'EXPLOITATION

553 899 347

39

5.2 Les produits d’exploitation

DOTATION DE L'ÉTAT

529 935 000

DOTATION REÇUE POUR LCP-AN

12 750 000

 

 

COTISATIONS SOCIALES

29 645 079

COTISATIONS AFFILIÉS CAISSE DE PENSIONS DES ANCIENS DÉPUTÉS

7 583 233

COTISATIONS AFFILIÉS FONDS DE SÉCURITÉ SOCIALE DES DÉPUTÉS

8 843 576

COTISATIONS FONDS DE GARANTIE DE RESSOURCES DES DÉPUTÉS

187 290

COTISATIONS AFFILIÉS CAISSE DES RETRAITES DU PERSONNEL

5 007 556

COTISATIONS AFFILIÉS FONDS DE SÉCURITÉ SOCIALE DU PERSONNEL

8 023 424

 

 

AUTRES PRODUITS D'EXPLOITATION

1 409 610

VENTES DE MARCHANDISES

366 163

VENTES DE DOCUMENTS PARLEMENTAIRES

145 213

CESSIONS D'APPROVISIONNEMENT

1 649

PRODUITS DE GESTION COURANTE ASSEMBLÉE NATIONALE

786 121

PRODUITS GESTION COURANTE FONDS DE SÉCURITÉ SOCIALE DES DEPUTÉS

62 310

PRODUITS GESTION COURANTE FONDS DE SÉCURITE SOCIALE DU PERSONNEL

48 154

 

 

TOTAL PRODUITS D'EXPLOITATION

573 739 689

5.3 Les produits financiers

INTÉRETS DES PRÊTS

1 473 766

PRODUITS DE CESSION DE SICAV

11 311 253

TOTAL PRODUITS FINANCIERS

12 785 019

5.4 Les charges exceptionnelles

CHARGES EXCEPTIONNELLES EXERCICE COURANT

188 055

CHARGES EXCEPTIONNELLES EXERCICES ANTÉRIEURS

2 284 725

TOTAL CHARGES EXCEPTIONNELLES

2 472 780

5.5 Les produits exceptionnels

PRODUITS EXCEPTIONNELS EXERCICE COURANT

453 492

PROD. EXCEP. EXERCICE COURANT ASSEMBLÉE NATIONALE

242 035

PROD. EXCEP. EXERCICE COURANT CAISSE DES RETRAITES DU PERSONNEL

163 200

PROD. EXCEP. EXERCICE COURANT FONDS DE SÉCURITÉ SOCIALE DES DÉPUTÉS

28 766

PROD. EXCEP. EXERCICE COURANT FONDS DE SÉCURITÉ SOCIALE DU PERSONNEL

19 491

PRODUITS EXCEPTIONNELS EXERCICES ANTÉRIEURS

1 285 438

 

 

PRODUITS DE CESSIONS D'ACTIFS

18 185

 

 

REMBOURSEMENTS DES COMPAGNIES D'ASSURANCES

40 247

 

 

TOTAL PRODUITS EXCEPTIONNELS

1 797 362

40

6 Informations complémentaires

6.1 Engagements de pensions et de retraites et engagements assimilés

Ainsi que cela est rappelé en note 2.9 de la présente annexe, ces engagements n’ont pu être évalués pour la clôture 2007.

6.2 Les effectifs

• Députés

L’effectif des députés est de 577.

• Les collaborateurs de députés (nombre de contrats)

Janvier

Décembre

2176

2198

• Personnels

Le tableau ci-dessous retrace l’effectif des fonctionnaires et des contractuels en poste au 1er janvier 2008 et au 1er janvier 2007.

 

Au 01/01/2008

Au 01/01/2007

Fonctionnaires

1 262

1 274

Contractuels

100

94

• Les pensionnés et retraités

Caisse de pensions des anciens députés

Janvier

Décembre

1931

2001

Caisse des retraites du personnel

Janvier

Décembre

984

1001

41

6.3 Informations relatives aux immeubles loués

Adresse

Nature de l'immeuble

Superficie figurant au bail

Fin de bail

Loyer TTC 2007

Index--ation

Option d'achat

Renouvellement en fin de bail

33 rue Saint Dominique

Bureaux

4620 m2+ 50 park

31/01/2021

4 953 420

BT01

NON

15 ans

110 rue de l'Université

Bureaux

3053 m2

31/12/2032

2 338 217

BT01

NON

3ans

280 boul Saint Germain

Bureaux

328 m2

01/07/2012

178 414

BT01

NON

NON

282 boul Saint Germain

Bureaux

1143 m2

01/01/2014

739 702

BT01

NON

NON

3 Boulevard Ney

Entrepôts

3237 m2

30/06/2015

420 150

BT01

NON

NON

Les deux principaux immeubles figurant dans le tableau ci-dessus (33, rue Saint Dominique et 110, rue de l’Université) ont respectivement pour valeur vénale (au 1er janvier 2007) 60 375 000 et 38 250 000 euros.

6.4 Avantages accordés à des organismes extérieurs

Le tableau ci-dessous récapitule les avantages accordés à des organismes extérieurs à l’Assemblée nationale.

 

Subvention directe et assimilé

Rémunération d'une partie des employés

Autres avantages

AGRAN

1 270 155

5 131 915

Néant

BOUTIQUE DE L'ASSEMBLEE NATIONALE

270 000

275 269

Locaux dans immeuble loué

ASCAN

95 000

Néant

Néant

SALON DE COIFFURE

11 805

Néant

Local dans immeuble historique

L’Association de gestion des restaurants de l’Assemblée nationale (AGRAN) gère l’ensemble des sites de restauration collective de l’Assemblée. Elle perçoit de l’Assemblée une subvention correspondant pour l’essentiel à la participation de l’employeur « Assemblée nationale » aux frais de repas. Par ailleurs, l’Assemblée nationale rémunère directement une partie des employés de cette association.

La Boutique de l’Assemblée nationale, constituée en association, comprend une activité de vente de produits dérivés et un kiosque à journaux. Elle reçoit une subvention et une partie de ses employés sont directement rémunérés par l’Assemblée nationale. De plus, l’association occupe des locaux situés dans un immeuble loué par l’Assemblée nationale : la quote-part correspondant au loyer annuel est estimée à 98 500 euros.

L’association sportive et culturelle de l’Assemblée nationale (ASCAN) est bénéficiaire d’une subvention de l’Assemblée nationale.

Le salon de coiffure, entreprise commerciale exploitée sous forme individuelle, peut se voir accorder ponctuellement une subvention. Il occupe à titre gratuit des locaux au sein du Palais Bourbon (l’avantage n’est pas valorisable car le Palais est un immeuble spécifique à valeur indéterminable).

42

VI. – LE RAPPORT D’EXAMEN DE L’ENTITÉ EXTÉRIEURE

Pour les comptes de l’exercice 2007, l’examen des comptes agrégés de l’Assemblée nationale a été confiée au Conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables, qui a remis, le 30 avril 2008, le rapport intégralement reproduit ci-après.

Deuxième Partie : Les comptes des ReprÉsentants au Parlement europÉen

Conformément aux dispositions de la loi n° 79-563 du 6 juillet 1979, les crédits nécessaires au paiement de l’indemnité des représentants de la France au Parlement européen inscrits dans la mission « Pouvoirs publics » sont gérés et contrôlés par les assemblées parlementaires dans les mêmes conditions que les dépenses du Parlement.

Pour l’Assemblée nationale, les produits à percevoir résultent du partage entre les deux assemblées des crédits ouverts par la loi de finances, qui se sont élevés à 5,92 millions d’euros en 2007.

Les dépenses se sont élevées à 5,80 millions d’euros (contre 5,81 millions d’euros en 2006).

Cette évolution résulte du changement de rattachement d’un député européen au profit du Sénat. Lors des élections législatives de juin 2007, un député européen a été élu à l’Assemblée nationale et son remplaçant a opté pour un rattachement administratif auprès du Sénat.

Le reliquat des crédits non consommés s’est élevé à 0,02 million d’euros.

REPRÉSENTANTS AU PARLEMENT EUROPÉEN

 

 

Réalisé

Budget

Réalisé

Solde

Variations 2007/2006

 

 

2006

2007

2007*

2007

Δ absolu

Δ %

 

 

 

   

 

 

 

 

INDEMNITÉS

 

   

 

 

 

 

 

 

   

 

 

 

655211

Indemnité parlementaire

4 798 031

4 834 880

4 789 062

45 818

-8 969

-0,19%

655212

Prestations familiales

6 449

10 000

3 790

6 210

-2 659

-41,23%

 

TOTAL INDEMNITÉS

4 804 480

4 844 880

4 792 852

52 028

-11 628

-0,24%

 

 

 

         

 

CHARGES SOCIALES

 

         

 

 

 

         

655221

URSSAF

226 331

213 710

229 708

2 002

3 377

1,49%

655222

IRCANTEC

405 512

406 870

401 187

5 683

-4 325

-1,07%

655223

Fonds de sécurité sociale des députés

360 540

363 080

359 979

3 101

-561

-0,16%

655225

Contribution solidarité autonomie

14 393

11 310

14 368

     

 

TOTAL HORS CAPITAL-DÉCÈS

1 006 776

1 012 970

1 005 242

7 728

-1 534

-0,15%

 

 

 

         

655224

Capital-décès

0

64 000

0

64 000

0

 

 

TOTAL CHARGES SOCIALES

1 006 776

1 076 970

1 005 242

71 728

-1 534

-0,15%

 

 

 

   

 

 

 

BUDGET TOTAL

5 811 256

5 921 850

5 798 094

123 756

-13 162

-0,23%

auquel il convient d’ajouter 101 193 € de reversement au Sénat pour 2007 (solde 2007 total : 22 563 €).

Troisième Partie : Les comptes de la SociÉtÉ de Programme « La Chaine Parlementaire-AssemblÉe nationale »

Extrait du rapport de gestion présenté au Conseil d’Administration et d’Orientation, le 26 mars 2008.

..................................................................................................................................

–  Diffusion et heures de programmes

Répartition des programmes diffusés sur LCP AN en 2007

% tps antenne

Total heures de programmes diffusés

4 496 :00 :00

100,00 %

Dont :

1/ PROGRAMMES PARLEMENTAIRES

2 337 :56 :24

52,00 %

Retransmissions

731 :04 :31

16,26 %

Journaux ou magazines centrés sur l’activité parlementaire

1 606 :51 :53

35,74 %

2/ PROGRAMMES POLITIQUES OU D’ÉDUCATION CITOYENNE

1 937 :34 :57

43,10 %

3/ DIVERS

220 :28 :37

4,90 %

..................................................................................................................................

–  RÉsultats - Affectation

Examen des comptes et résultats.

Les comptes qui vous sont présentés aujourd’hui ont été établis selon les mêmes formes et les mêmes méthodes que l’exercice précédent.

- Le montant des traitements et salaires s'élève à 3 443 600 euros

(3 157 841 euros en 2006)

- Le montant des cotisations sociales et avantages sociaux s’établit à 1 710 854euros

(1 575 058 euros en 2006)

- L'effectif salarié moyen est de 54 permanents et 3 415 « journées intermittents » ou « pigistes journalistes » soit 13 ETP (Equivalent Temps Plein) intermittents.

Effectif salarié moyen ETP : 67 personnes

(contre en 2006, respectivement 52 permanents et 3076 journées intermittents ou pigistes journalistes, soit 13 ETP intermittents. Effectifs salarié moyen ETP 2006 : 65 personnes)

- Les charges d'exploitation de l'exercice ont atteint au total 13 855 875 euros dont 200 000 € de coûts de réaménagement du spectre.

(11 805 447 euros en 2006)

- Le résultat d'exploitation est négatif et ressort pour l'exercice à 202 407 euros.

(–34 998 euros en 2006)

Après prise en compte du résultat financier et du résultat exceptionnel, ainsi que de l’impôt sur les bénéfices, l’exercice clos le 31 décembre 2006 se traduit par un bénéfice après impôt de 3 124 euros.

(4 557 euros en 2006)

Proposition d'affectation du résultat.

Nous vous proposons de bien vouloir approuver les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) tels qu'ils vous sont présentés et qui font apparaître un bénéfice après impôt de 3 124 euros

Nous vous proposons également de bien vouloir autoriser l'affectation suivante :

- Bénéfice de l'exercice 3 124 euros

- Affectation en totalité au compte « report à nouveau » qui reste créditeur pour un montant de 4 843 euros.

Compte tenu de cette affectation, les capitaux propres de la Société sont de

2 493 260 euros.

Afin de nous conformer aux dispositions de l'article 243 bis du Code général des impôts, nous vous rappelons qu'aucune distribution de dividende n'a été effectuée depuis la constitution de la Société.

Tableau des résultats.

Au présent rapport est annexé, conformément aux dispositions de l'article 148 du décret du 23 mars 1967, le tableau faisant apparaître les résultats de la Société sur les 3 derniers exercices clos.

Conventions visÉes À l’article L. 225-38 du Code de commerce

Nous vous prions de noter qu'aucune convention entrant dans le champ d'application de l'article L. 225-38 du Code de commerce n'a été conclue au cours de l'exercice écoulé.

Administration et contrÔle de la sociÉtÉ

Liste des mandats et fonctions

Conformément aux dispositions de la loi sur les nouvelles régulations économiques (article 110), nous présentons la liste de l’ensemble des cumuls de mandat et fonctions exercées au sein de la société par chacun des mandataires sociaux. (la loi NRE en prévoit 5 au maximum)

▪ M. Richard Michel,

- Président du Conseil d’administration et d’Orientation

▪ M. Marc-Philippe DAUBRESSE,

-Président de la Délégation du Bureau chargé de la communication,

▪ agissant également en qualité de représentant du

▪ Président de l’Assemblée nationale,

Administrateur de notre société depuis le 18 juillet 2007.

▪ M. Franck RIESTER,

- représentant le groupe Union pour la Majorité Présidentielle,

Administrateur de notre société depuis le 18 juillet 2007.

▪ M. Nicolas PERRUCHOT

- représentant le groupe Nouveau Centre,

Administrateur de notre société depuis le 18 juillet 2007.

▪ M. Jean-Marc AYRAULT,

- représentant le groupe Socialiste, Radical et Citoyen,

Administrateur de notre société depuis le 18 juillet 2007.

▪ M. Jean-Pierre BRARD,

- représentant le groupe Gauche Démocrate et Républicaine,

-Administrateur de notre société depuis le 18 juillet 2007.

- Rémunérations et avantages reçus par les mandataires sociaux

Conformément aux dispositions de l’article L. 225-102-1 du Code de commerce, nous vous rendons compte de la rémunération totale et des avantages de toute nature reçus de la société, durant l’exercice, par chaque mandataire social.

Nous vous indiquons qu’en rémunération de ses fonctions de Président du Conseil d’administration et d’orientation, Monsieur Richard MICHEL a perçu sur l’exercice 2007, du 1er janvier au 31 décembre 2007, une rémunération annuelle brute de 161 998 euros, (157 998 euros en 2006), outre la somme de 13 331 euros correspondant au remboursement de ses frais annuels de représentation.

Le Conseil d’administration avait autorisé le Président à contracter une assurance personnelle chômage lors du Conseil d’Administration du 7 avril 2004. A sa rémunération s’ajoute donc la somme de 14 104 euros, considérée comme un avantage en nature, pour le règlement de cette assurance chômage.

Rapport du prÉsident sur le fonctionnement du Conseil d’administration et les procÉdures de contrÔle interne

En application de l’article L225-37 du Code de Commerce, le Président du Conseil d’administration vous présente dans un rapport joint au présent rapport de gestion, les conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’administration et les procédures de contrôle interne mises en place dans notre société.

Actionnariat salariÉ

Du fait du statut particulier de la société à un seul actionnaire, l’Assemblée Nationale, aucune proportion du capital ne saurait être détenue par les salariés.

EXAMEN EN COMMISSION

Au cours de sa séance du mercredi 25 juin 2008, la Commission a procédé à l’audition de MM. Richard MALLIÉ, Philippe BRIAND et de Mme Marylise LEBRANCHU, Questeurs, qui ont répondu aux questions de Mme Chantal BOURRAGUÉ et de MM. Yves FROMION, Président, Jean-Claude MATHIS et Michel VOISIN.

La Commission a ensuite procédé à l’audition de M. Richard MICHEL, Président de la société de programme « La Chaîne parlementaire - Assemblée nationale » sur les comptes 2007 de la chaîne. Son exposé a été suivi des interventions de M. Yves FROMION, Président, de Mme Chantal BOURRAGUÉ et de M. Jean-Claude MATHIS.

Sur proposition de M. Yves FRIOMION, Président, la Commission a ensuite adopté deux arrêtés donnant quitus à Mme et MM. les Questeurs et au Trésorier de leur gestion pour l’exercice 2007 :

- le premier, approuvant les états financiers arrêtés au titre de l’exercice 2007 ;

- le second, approuvant les comptes arrêtés au titre de l’exercice 2007 pour les représentants français au Parlement européen.

La Commission a également adopté, sur la proposition de M. Yves FROMION, Président, un arrêté prenant acte du rapport général du commissaire aux comptes certifiant que les comptes de la société de programme « La Chaîne parlementaire – Assemblée nationale » sont réguliers et sincères et approuvant l’affectation du bénéfice pour l’exercice 2007.

La Commission a enfin approuvé le rapport de M. Yves FROMION, Président, sur les comptes de l’Assemblée nationale de l’exercice 2007 et autorisé sa publication.

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