Commissions des affaires étrangères et de la défense : M. Alain Juppé, ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, et de M Gérard Longuet, ministre de la défense et des anciens combatants
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Aisne (4ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
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Commission élargie PJ finances anciens combattants : audition de M. Falco, secrétaire d'Etat
Travaux récents
M. Jacques Desallangre attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur le groupe SNCF qui affiche 32 milliards d'euros de chiffre d'affaires 2011 (hausse de 7,2 %) ; le taux de marge opérationnelle progresse de 9,3 % contre 7,1 % en 2012 et sa dette a été réduite de 170 millions d'euros. La SNCF a versé un dividende de 230 millions à l'État actionnaire et l'ensemble du personnel déplore que cette somme n'ait pas été affectée à d'indispensables investissements pour améliorer la qualité des infrastructures SNCF de ses installations et la sécurité du personnel. Il lui demande les raisons objectives qui ont amené le Gouvernement à privilégier le versement d'un dividende à l'État actionnaire au détriment de l'investissement productif.
Voir la réponseM. Jacques Desallangre appelle l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur la situation de certains combattants d'Afrique du nord qui sont restés sur le territoire algérien après le 2 juillet 1962. L'État a déjà reconnu officiellement 535 militaires français « Morts pour la France » après le 2 juillet 1962. De même le TRN et la médaille commémorative sont attribués jusqu'au 1er juillet 1964. En conséquence, il lui demande de bien vouloir envisager l'attribution de la carte du combattant aux militaires français ayant participé à la guerre d'Algérie jusqu'au 1er juillet 1964 dans les conditions définies par la loi du 30 décembre 2003.
Voir la réponseM. Jacques Desallangre appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les projets de Thales Avionics. Cette entité du groupe Thales élabore et fabrique des équipements et systèmes utilisés dans les avions. Cette activité est hautement stratégique pour la France, aussi bien au plan industriel, qu'économique et social. Thales Avionics a implanté à Singapour de longue date une entité de support aux compagnies aériennes, pour être présent, à l'origine, sur le marché asiatique. Cependant, une partie des activités françaises a commencé à être transférée à Singapour il y a quelques années, notamment la fabrication de produits « grand flux » destinés aux Airbus A 320. Ces activités ont été distinguées par un silver award : best improver award décerné le 24 mars 2009 pour la performance tout au long de l'année 2008. Aujourd'hui, ce mouvement s'accentue. La direction projette de transférer la fabrication des produits « moyens flux » destinés aux Airbus A330 et A 340. Des ingénieurs et cadres travaillant en France sont invités à faire valoir leurs droits à la retraite, parfois de façon anticipée. Leurs postes sont ensuite supprimés. Il s'agit donc bien d'une délocalisation. Ces suppressions d'emplois interviennent alors même que d'autres groupes opérant dans le même secteur d'activité (Safran, EADS,) ont augmenté leurs effectifs et continuent de créer des emplois sur notre territoire. Les organisations syndicales s'interrogeant sur cette stratégie demandent en vain des informations précises sur la rentabilité des sites de Singapour. Cette question semble embarrasser la direction de Thales qui n'apporte aucune réponse transparente, sérieuse aux instances représentatives du personnel. C'est inacceptable. Notre pays paie le prix d'une importante désindustrialisation en cours depuis plusieurs années. Toutes et tous s'accordent pour affirmer qu'il faut y mettre un terme et inverser la tendance en investissant à nouveau dans l'industrie française. L'État est le principal actionnaire de Thales et porte donc une responsabilité essentielle. Il est garant du développement technologique et de notre savoir-faire. Il a le devoir de veiller à ce que les emplois et l'activité soient maintenus en France. En conséquence, il lui demande d'apporter toute la clarté aux projets de délocalisation des activités de Thales Avionics à Singapour. Il lui demande de mettre fin à ces transferts coûteux et injustifiés d'activité de haute technologie vers l'Asie.
Voir la questionM. Jacques Desallangre appelle l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le projet de cession d'une partie des activités de Thalès Service au repreneur GFI. Les salariés sont mobilisés contre ce projet depuis près de six mois, la direction de Thalès refusant de répondre à leurs inquiétudes légitimes et à leurs interrogations. Celle-ci a minimisé récemment dans la presse l'ampleur du conflit, ce qui ne contribue pas à l'avancée d'un dialogue social serein et constructif. Lors d'une audition organisée par la commission des affaires européennes de l'Assemblée nationale, le 17 janvier 2012, le président-directeur général de Thalès n'a pas répondu non plus aux questions des députés concernant la fiabilité de cette externalisation vers le groupe GFI. En effet, celui-ci ne fait pas partie des fournisseurs référencés de Thalès et sa position économique et financière le rend vulnérable à d'autres repreneurs. Or GFI serait amené à traiter des données économiques très sensibles pour le groupe Thalès. La direction s'obstine à vouloir lui céder cette activité bien que le groupe bénéficie, en interne, de toutes les ressources et compétences qui lui sont utiles. Les informations stratégiques font l'objet d'une attention très soutenue en France. Les parlementaires ont souhaité introduire récemment, lors de la transcription d'une directive européenne sur les marchés de la défense, la possibilité de prendre en compte la sécurité d'approvisionnement comme un élément de décision dans l'attribution des marchés. Cette sécurité doit également s'appliquer aux données économiques du groupe Thalès, dont l'activité est particulièrement sensible pour la France. L'État est un des principaux actionnaires du groupe et veille ainsi aux intérêts souverains de notre pays. Le président-directeur général du groupe n'ayant pas répondu sur les garanties nécessaires en termes de sécurité. Il lui demande de lui apporter des explications et d'envisager de mettre un terme à cette opération de cession, afin de garder la maîtrise des activités au sein de Thalès Service.
Voir la questionM. Jacques Desallangre alerte M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la dégradation des conditions de travail au sein de la direction départementale des finances publiques de l'Aisne. L'État sous couvert de RGPP poursuit son désengagement en supprimant années après années des emplois. En 2012 ce seront 20 postes supplémentaires qui seront supprimés. Dans le même temps les missions confiées à la direction départementale se sont accrues tout comme les exigences des usagers. En conséquence et malgré l'augmentation de la productivité des agents, la qualité du service rendu aux citoyens risque de se dégrader et les délais d'attente s'accroissent. De même cette pression accrue sur les agents génère un mal être au travail et met en péril l'exercice des missions de service public. Il lui demande de mettre un terme à la politique de suppression d'emploi au sein de cette direction et de façon plus générale de geler l'application de la RGPP qui par son dogmatisme aveugle génère un climat délétère dans l'ensemble de la fonction publique.
Voir la questionM. Jacques Desallangre appelle l'attention de M. le ministre de la fonction publique sur les mécanismes de promotion et d'avancement de grade au sein de la fonction publique d'État. Il souhaite connaître la procédure d'inscription au tableau d'avancement ainsi que l'inscription entre les CAP locale et la CAP nationale. Il semblerait qu'existe un décalage entre ces deux niveaux de CAP quant à la date prise en compte pour l'établissement des ratios de promotion.
Voir la questionM. Jacques Desallangre appelle l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur la réforme de l'Institut national de la consommation. L'outil principal de l'INC vers le grand public doit rester le mensuel 60 millions de consommateurs. La publication de dossiers particulièrement étayés a pu déplaire au Gouvernement mais ce n'est pas une raison valable pour sanctionner son indépendance éditoriale par une privation. Cet hebdomadaire peut retrouver l'équilibre financier en relançant les campagnes d'abonnement qu'il avait abandonnées pour des raisons inexplicables. Il lui demande donc de bien vouloir abandonner le projet de privatisation du magazine 60 millions de consommateurs.
Voir la questionM. Jacques Desallangre attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur l'incompréhensible diminution des effectifs de la direction départementale de la cohésion sociale de l'Aisne depuis 2010. Cette direction des services de l'État est particulièrement sollicitée en raison notamment du fort taux de chômage axonais et des bouleversements sociaux qu'il en engendre. Entre 2010 et 2012, ce sont près de huit postes de titulaires ou de contractuels qui devraient être supprimés alors que la charge de travail ne diminue nullement. Il s'inquiète de la qualité de service qui pourra être rendu aux usagers et des conditions dans lesquelles les agents pourront effectuer leurs missions. Il lui demande de bien vouloir réexaminer son projet de restructuration afin de permettre à cette direction départementale de conserver ses effectifs et de poursuivre ainsi sa mission dans des conditions acceptables.
Voir la questionM. Jacques Desallangre attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le régime fiscal applicable aux indemnités de stage des étudiants dans le cadre de leur cursus de formation. Le code général des impôts exclut du champ d'application de l'IR les indemnités de stage versées dès lors que celui-ci fait partie intégrante du programme scolaire, qu'il est obligatoire et qu'il ne dépasse pas trois mois. Il souhaite l'interroger sur cette dernière condition car de nombreuses écoles imposent des stages pouvant aller jusqu'à 6 mois. Ne serait-il donc pas envisageable dans un souci de justice fiscale et au regard du coût de ces écoles que ces indemnités de stage soient exonérées même si la durée est supérieure à 3 mois dès lors que les autres conditions sont remplies. Il lui demande donc de bien vouloir envisager les conditions dans lesquelles les indemnités de stage obligatoire supérieur à 3 mois pourraient également bénéficier de cette exonération.
Voir la questionM. Jacques Desallangre appelle l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les conditions contractuelles applicables aux locations de véhicules. Trop souvent les clients se retrouvent insuffisamment couverts et doivent en cas d'accident payer des frais exorbitants. Il lui demande s'il ne serait pas envisageable de modifier le régime juridique de ces contrats de location en imposant une meilleure couverture.
Voir la questionM. Jacques Desallangre rappelle à Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports les distorsions dans la fixation des prix de certains médicaments, constatées au niveau européen. Concernant l'insuline, par exemple, il a été constaté qu'un même produit, un médicament appelé Mixtard 20 novolet, fabriqué au Danemark par le laboratoire Novo nordisk a/s DK, Bagsvaerd, Danemark, coûte 28,40 euros en Espagne contre 41,87 euros en France. Le produit est évidemment identique en France. Il l'interroge sur ces différences tarifaires constatées, un médicament un tiers moins cher en Espagne dans l'exemple donné, et la justification qui pourrait y être apportée au moment même où le déficit de la sécurité sociale est pointé du doigt.
Voir la questionM. Jacques Desallangre appelle l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi sur les conclusions d'une étude diffusée par la DARES le 28 juillet 2003. Elle met en évidence une forte dégradation de l'emploi dans les secteurs de l'industrie et du BTP. Compte tenu des incertitudes qui planent dans ce domaine d'activité, il lui demande si le Gouvernement entend mettre en oeuvre une véritable politique industrielle et un programme de grands travaux susceptibles en outre d'enrayer la hausse du chômage dans ces secteurs d'activité.
Voir la questionM. Jacques Desallangre rappelle à Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports la décision de la CNAV de réduire de 10 % le nombre d'heures accordées aux personnes âgées bénéficiaires de l'aide à domicile. Cette action provoque un mécontentement général et va à l'encontre de la volonté gouvernementale de favoriser l'aide aux personnes âgées par la mise en place de la journée de solidarité. De plus, les associations d'aide à domicile aux retraités constatent dans le même temps une augmentation de 45 % des demandes émanant des bénéficiaires de la CRAM. Il lui demande donc de bien vouloir intervenir auprès de la CNAV afin qu'elle revoie sa position.
Voir la questionM. Jacques Desallangre attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur le versement des nouveaux compléments à l'allocation aux adultes handicapés. Les bénéficiaires peuvent y prétendre depuis le 1er juillet 2005, conformément au décret n° 2005-724 du 29 juin 2005 en application de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Pourtant, la plupart d'entre eux sont toujours dans l'attente. Le problème n'est pas d'ordre réglementaire, puisque le décret d'application est paru, mais d'ordre administratif. Dans la plupart des cas, les Cotorep n'ont pas encore statué sur les dossiers et les crédits sont bloqués par les DDASS. La loi précitée a supprimé le complément d'AAH et l'a remplacé par le complément de ressources et la majoration pour la vie autonome. Elle a prévu un dispositif transitoire pour les personnes qui étaient bénéficiaires du complément d'AAH, soit jusqu'au terme de la période pour laquelle l'AAH leur a été attribuée, soit jusqu'au moment où elles bénéficient de l'un des deux nouveaux compléments dans le cas où elles remplissent les conditions d'ouverture des droits à l'un de ces compléments. Néanmoins, si la Cotorep garde le silence pendant plus de quatre mois sur une demande de complément de ressources, cela vaut décision de rejet. En outre, le silence gardé par l'organisme débiteur à compter de la date de la décision de la Cotorep vaut également décision de rejet. Il souhaite donc savoir ce qu'il compte entreprendre pour débloquer cette situation et lui demande également si, dans cette attente, le dispositif transitoire sera prolongé et si des versements rétroactifs calculés sur le différentiel entre l'ancien complément d'AAH et les nouveaux seront effectués au profit des bénéficiaires.
Voir la questionM. Jacques Desallangre rappelle à M. le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité la situation des personnes qui perçoivent les minima sociaux et en particulier l'ASS. En effet, les personnes qui subissent ces régimes souhaitent retravailler mais malheureusement ne trouvent que des emplois à temps partiel qui sont rémunérés à niveau inférieur ou légèrement supérieur aux indemnités perçues. Dès la reprise du travail, la caisse d'allocations familiales réétudie leur situation et recalcule le montant de l'APL. Ces dispositions n'incitent donc pas ces bénéficiaires à retrouver une activité et les encouragent à rester plutôt oisifs alors qu'ils ont la volonté de retrouver une activité décente. Aussi, il lui demande s'il envisage de revoir les seuils de cumul de revenus afin de favoriser la reprise du travail à temps partiel tout en accordant le bénéfice des allocations de solidarité.
Voir la questionM. Jacques Desallangre rappelle à Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur les revendications concomitantes émanant de la fondation Autisme, agir et vaincre et de l'association Pas à pas qui exigent une attention renforcée de la part des pouvoirs publics en direction de cette terrible maladie qu'est l'autisme. La fondation exige que l'on dégage des budgets suffisants pour que les chercheurs aient les moyens de mener des recherches sur les causes de l'autisme et les moyens de prévention, et de mettre au point des traitements pour vaincre cette maladie génétique. Il lui demande quelles mesures elle compte prendre pour marquer la prise en compte de l'autisme au bon niveau dans notre pays.
Voir la questionM. Jacques Desallangre rappelle à Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports l'article 78 de la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Il insère dans le code de la santé publique un article L. 6323-2 créant une instance nationale de concertation des centres de santé. Il rappelle que cette instance a pour objet de permettre une réflexion sur les dispositions réglementaires relatives aux centres de santé, ainsi que sur les projets innovants sanitaires et sociaux que ces derniers pourraient mettre en place. Pour que cet article entre en vigueur - et que, par conséquent, l'instance nationale puisse être installée -, ses conditions d'application doivent être précisées par décret en Conseil d'État. Or il constate que ce décret n'a pas encore été pris. Aussi, considérant que l'article 78 susmentionné répond à une attente exprimée de longue date par les professionnels intervenant dans les centres de santé, il lui demande d'intervenir afin que le Gouvernement prenne ce décret d'application dans les meilleurs délais.
Voir la questionM. Jacques Desallangre rappelle à M. le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité les difficultés auxquelles peuvent se trouver confrontées des personnes radiées des services de l'ANPE pour avoir accompli une mission d'intérim. Ces personnes perdent en effet la possibilité d'être informées par l'ANPE d'offres susceptibles de leur correspondre, mais aussi de formations ou de mesures d'accompagnement de recherche d'emploi susceptibles de leur convenir. En outre, une radiation oblige la personne concernée à engager une procédure de réinscription et décale d'autant la perception d'indemnités dues. Il lui demande quelles dispositions le Gouvernement entend prendre pour résoudre ces difficultés.
Voir la questionM. Jacques Desallangre rappelle à M. le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité les faits constatés de discriminations syndicales et la multiplication des cas de répression. Depuis la loi de 1884, le mouvement syndical est devenu un des piliers de notre République. Il a pour but d'unifier les travailleurs dans des organisations, les syndicats, pour défendre leurs intérêts communs, qu'il s'agisse de la hausse des salaires, de meilleures conditions de travail, de la baisse du temps de travail, de lutte contre le licenciement ou la précarité... Les syndicats sont présents dans la réalité du travail, mais du fait de la fixation de seuils par effectifs et des risques de se syndiquer, seul un salarié sur deux est amené à élire des représentants. La représentation syndicale est de plus en plus entravée par la brutalité de la politique patronale ; il faut être courageux pour être un militant syndical aujourd'hui, surtout quand on dénonce des vérités inavouables, et les pratiques abusives de certains dirigeants. D'autant plus courageux que les cas de répression et de licenciements, pourtant jugés abusifs, se multiplient, avec, qui plus est, l'aval du ministère du travail. Pour ne citer qu'un exemple, en 2004, la société Veolia Environnement, condamnée en janvier par la cour d'appel de Rennes pour discrimination syndicale envers un délégué syndical, a engagé une procédure disciplinaire contre ce même délégué, aboutissant à son licenciement. Le ministère du travail a accédé à la demande de Veolia malgré les multiples décisions défavorables de l'inspection du travail. Dans ce contexte, évoquer l'avenir du syndicalisme peut laisser perplexe. Pourtant, le rôle que jouent les syndicats est un fondement de notre démocratie. Plus que tout autre salarié, les salariés titulaires d'un mandat sont exposés à des mesures arbitraires de licenciement ou de modification de contrat. Aussi bénéficient-ils d'une protection exceptionnelle qui consiste, pour l'employeur, à recueillir, selon le type de mandat détenu, l'avis du comité d'entreprise le cas échéant, et à obtenir l'autorisation de l'inspecteur du travail pour pouvoir rompre leur contrat. C'est pourquoi il lui demande dans quelle mesure l'intervention du ministère du travail, prévue dans le cadre des recours des salariés protégés, peut être en contradiction avec les décisions défavorables de l'inspection du travail sur ces salariés dit « protégés », dont la protection semble bien dérisoire dès que ceux-ci s'attaquent notamment aux dérives dans leur entreprise.
Voir la questionM. Jacques Desallangre rappelle à M. le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité les risques accrus de précarisation que ferait courir le projet gouvernemental d'abrogation du statut de pigiste. La loi de 1974 applicable aux pigistes serait aux yeux du Gouvernement trop protectrice et devrait donc, dans la poursuite du démantèlement du droit du travail, être abrogée. Il demande en conséquence au Gouvernement d'abandonner ce projet dicté par certains patrons peu scrupuleux et peu soucieux de la vie de leurs employés.
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