1ère séance : Questions orales sans débat
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Isère (3ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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Vidéo du 18 octobre 2011
1ère séance : Questions orales sans débat
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M. Michel Destot attire l'attention de M. le ministre délégué auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie, chargé des transports et de l'économie maritime, sur l'application d'une directive européenne obligeant les poids-lourds à être équipés de systèmes « antéviseurs ». Pour rappel, ce type de rétroviseurs permet d'offrir aux conducteurs un système de vision indirecte supprimant « l'angle mort », responsable de nombreux accidents chaque année. Leur systématisation est censée réduire le nombre de tués sur les routes, notamment cyclistes ou motocyclistes. La législation européenne oblige tous les véhicules à en être équipés. En effet, par une directive du 11 juillet 2007, l'Union européenne a souhaité accélérer celle-ci pour les poids-lourds immatriculés dans la communauté ; toutefois, certains véhicules ne semblent toujours pas être conformes au règlement comme le révèlent certaines affaires récentes. Aussi, il lui demande de lui indiquer quelles mesures sont prises pour s'assurer du montage d'antéviseurs sur les poids-lourds en circulation et ainsi sauvegarder de nombreuses vies.
Voir la questionM. Michel Destot attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur la place de l'enseignement de l'histoire et de la géographie dans la formation des élèves des établissements publics du secondaire. L'entrée en vigueur de la réforme du lycée va priver d'enseignement d'histoire et de géographie les élèves de terminale scientifique, soit plus de 50 % des élèves de l'enseignement général. Ainsi, tous ces élèves ne pourront accéder à ces matières jugées fondamentales dans la compréhension des phénomènes politiques, économiques et sociaux, participant indéniablement à la construction du citoyen, d'autant plus que le précédent gouvernement s'était engagé, au moment du débat sur la réforme du lycée à mettre en place une option, accessible à tous, à raison de deux heures hebdomadaires, pour compenser cette concentration du programme de deux années d'enseignement sur une seule, celle de la première scientifique. Toutefois, on ne peut que constater que toutes les académies ne pourront offrir cette possibilité dans tous leurs lycées. Cette inégalité de traitement risque de produire un enseignement à deux vitesses empêchant l'égalité d'accès aux études supérieures en raison des origines géographiques et sociales. Mais la dégradation de l'histoire au lycée n'est pas un cas isolé puisqu'au collège déjà la réduction à une heure hebdomadaire contraint les professeurs à sacrifier des pans entiers de l'enseignement de notre histoire. Cette volonté délibérée de réduire la place de l'histoire et de la géographie semble préjudiciable à la formation d'esprits citoyens capables de comprendre le monde de plus en plus complexe dans lequel nous évoluons. Aussi, il lui demande de lui indiquer si le Gouvernement entend satisfaire les exigences républicaines et citoyennes qui sont au coeur de ces enseignements en les revalorisant dans les établissements publics du secondaire et en les rendant accessibles pour tous les élèves de terminale.
Voir la questionM. Michel Destot attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de l'agroalimentaire sur la décision de la Cour de justice de l'Union européenne invalidant le moratoire français sur les OGM et ses conséquences pour les apiculteurs. Cette décision a permis la mise en culture de plants de maïs transgénique MON 810 en plein champ, alors même que cela augmente la probabilité de détecter des traces de pollen OGM dans le miel, le rendant ainsi impropre à la consommation. En effet, la même Cour de justice de l'Union européenne jugeait le 6 septembre 2011 que « le miel contenant des traces, mêmes infimes, de pollen issu d'organismes généralement modifiés ne pouvait être commercialisé sans autorisation préalable ». Les apiculteurs sont donc inquiets pour la pérennité de leur activité et la survie de l'abeille, élément indispensable de la biodiversité. L'arrêté d'interdiction de culture du maïs MON 810 publié au Journal officiel le 18 mars 2012 ne répond pas à leurs attentes en l'état car il ne mentionne pas le sort des cultures OGM déjà plantées et ne leur apporte aucune garantie en termes de rémunération. Aussi il lui demande de bien vouloir prendre les mesures nécessaires afin de répondre aux inquiétudes des apiculteurs et de la population en général, particulièrement l'interdiction immédiate des cultures OGM en plein champ.
Voir la questionM. Michel Destot attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur le projet de suppression massive de postes RASED (réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté) et ses conséquences. 3 000 suppressions de postes sur 5 700 prévues à la rentrée 2012-2013 concernent ces enseignants, dont 21 pour le département de l'Isère. La disparition du dispositif RASED paraît proche, malgré son aspect indispensable pour de nombreux élèves et leurs familles. L'aide personnalisée, présentée comme son dispositif de remplacement, n'est pas appropriée dans la mesure où les enseignants assurant cette aide ne sont pas formés et l'emploi du temps des élèves n'est pas aménagé. Les conséquences de ces suppressions d'effectifs peuvent être dramatiques pour certains élèves en difficulté, surtout ceux dont les familles n'ont pas les moyens de passer au secteur privé. Aussi, il lui demande de lui indiquer si le Gouvernement entend revenir sur le démantèlement des RASED.
Voir la réponseM. Michel Destot attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la loi de modernisation de l'économie du 4 août 2008 et les conséquences qu'elle a eu pour les entreprises du bâtiment et des travaux publics. En effet, à cause de sa nature singulière et comme le relève l'Observatoire des délais de paiement dans ses rapports de 2009 et 2010, le secteur du BTP fait face à un déséquilibre grandissant entre des délais fournisseurs plus courts et des délais clients qui restent inchangés ou s'allongent. Cette situation met à mal les trésoreries des entreprises du secteur, en particulier les TPE-PME, malgré la signature d'accords dérogatoires avec des syndicats de fournisseurs. Qui plus est, ces accords prennent fin au 1er janvier 2012 et la situation des trésoreries dans le secteur du BTP s'aggravera probablement encore à ce moment-là. Une étude de la BTP Banque publiée en août 2011 montre que la rentabilité des entreprises a baissé de moitié dans le gros oeuvre, de 40 % dans le second oeuvre et de 66 % dans les travaux publics, sur la période 2008-2011. Pour pallier les contraintes qui leur sont imposées par la loi LME, les entreprises du BTP proposent deux évolutions de la loi : une obligation de paiement des acomptes mensuels et du solde dans un délai maximum de 30 jours comptés à partir de l'émission de la demande de paiement, afin de compenser la perte de crédit fournisseur, ainsi que la mise en place d'une nouvelle sanction des retards de paiement. L'entrepreneur aurait l'autorisation de suspendre l'exécution des travaux après une mise en demeure restée infructueuse mais pourrait également imposer au client le versement d'intérêts moratoires à un taux réellement dissuasif. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures que le Gouvernement entend prendre afin de préserver le tissu entrepreneurial du BTP et corriger les erreurs faites avec la loi LME.
Voir la réponseM. Michel Destot attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur l'impact préoccupant de l'exploitation pétrolifère dans la région du delta du Niger et des conséquences en termes de pollution qui y sont liées. En effet, cette gigantesque pollution, révélée par l'ONG Amnesty international France dans son dernier rapport, toucherait plus de 30 millions de personnes dans le pays ogoni où, depuis plus d'un demi-siècle, 13 millions de barils de pétrole - soit l'équivalent de 7 000 marées noires - auraient été déversés. L'absence de mesures pour analyser les risques liés à l'exploitation et pour nettoyer les régions polluées est lourde de conséquences sur la santé, l'alimentation et la vie des habitants. Enfin, la contamination de l'air, de l'eau, des terres et des nappes phréatiques par les hydrocarbures déversés impactera durablement toute la région. Face à cette double préoccupation sociale et environnementale, le PNUE déplore l'absence de mesures pour éviter ce type de dégradation et l'absence de sanctions à l'égard des responsables. En 2010, suite à la marée noire dans le golfe du Mexique, l'administration Obama avait contraint la société BP à créer un fonds d'indemnisation de 20 milliards de dollars montrant ainsi le pouvoir de pression des gouvernements. Aussi, il lui demande de bien vouloir indiquer les mesures qu'il entend prendre pour répondre aux inquiétudes d'Amnesty international ainsi qu'aux attentes des populations locales.
Voir la questionM. Michel Destot attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce extérieur, sur les modalités d'évaluation des projets auxquels la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface) apporte sa garantie. En effet, plusieurs associations, et notamment Amnesty international, estiment que certains des projets garantis, tels que l'oléoduc Tchad-Cameroun, auraient eu des conséquences désastreuses pour les populations locales, notamment en termes de santé. Alors que d'autres projets seraient sur le point de bénéficier du soutien de la Coface, ces associations souhaiteraient que la France renforce le cadre juridique applicable aux entreprises en matière de respect des droits humains, en s'alignant au minimum sur les nouvelles normes internationales élaborées par les Nations-unies, afin de garantir leur respect. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures de prévention des risques que le Gouvernement et la Coface entendent prendre afin d'aligner les opérations d'exportations sur ces normes établies par les Nations-unies. Il lui demande également de bien vouloir lui faire connaître les mesures que la Coface exige de ses clients afin qu'ils identifient les conséquences potentielles négatives de leurs interventions. Enfin, il souhaiterait savoir si une présentation publique du rapport annuel 2011 sur les activités de la Coface est envisagée.
Voir la questionM. Michel Destot attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les dispositions de la loi relative à la nouvelle organisation du marché de l'électricité (NOME) concernant la filière de la petite hydroélectricité. L'article 3 du texte prévoit que les contrats signés par les exploitants de petites centrales hydroélectriques auprès d'EDF, et arrivant à échéance en 2012, seront renouvelés pour quinze ans sous réserve de la réalisation d'un programme d'investissement défini par arrêté. Les pouvoirs publics proposent à ce jour un niveau d'investissement de 850 euros par kilowatt installé. Selon la fédération Électricité autonome française (EAF), ce montant est beaucoup trop élevé et plus pénalisant que le dispositif « rénovation » auquel l'article 3 de la loi NOME cherchait à trouver une alternative. EAF préconise une approche qualitative en fonction de l'installation, ou à défaut un montant de 300 euros par kilowatt installé, pour une période d'au moins dix ans. Une autre revendication des exploitants est la compatibilité du nouveau dispositif avec l'encadrement européen des aides d'État, afin que leur activité soit mieux valorisée. Aussi, il lui demande s'il entend modifier le projet d'arrêté dans le but d'assurer l'avenir des petites centrales hydroélectriques.
Voir la questionM. Michel Destot attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la reconnaissance aux agences locales de l'énergie et du climat la qualité d'associations « d'intérêt général ». Depuis 1994, la Commission européenne a fait de son soutien à ces agences la pierre angulaire de la transformation énergétique de son économie et de la lutte contre le dérèglement climatique en Europe. Plus de 350 agences ont ainsi été créées, grâce à l'appui des collectivités locales, dont pas moins de trente en France. Leurs objectifs sont d'impulser et de mettre en oeuvre des actions de maîtrise de l'énergie et de recours aux énergies renouvelables, pour réduire l'impact carbone des territoires, par le biais d'actions d'information et de sensibilisation auprès des collectivités, des entreprises, des consommateurs, des bailleurs sociaux... Elles interviennent dans le cadre de politiques publiques, établies au niveau européen, national et local, dans des secteurs multiples comme le bâtiment, les transports, l'agriculture... Ainsi, leurs actions locales s'inscrivent clairement dans un objectif d'intérêt général, caractérisées par une gestion désintéressée et ayant vocation à bénéficier au plus grand nombre. La mobilisation d'intérêt qu'elles suscitent sur les problématiques énergie-climat contribue d'ailleurs à créer de nouveaux marchés (études, travaux, aménagements, etc.) générant de nombreux emplois durables et non délocalisables. Toutefois, il semblerait que la nature de l'intervention de ces agences et le caractère d'intérêt général, qui définissent leurs actions, soient aujourd'hui remis en cause par les services de Bercy qui requièrent l'assujettissement de leurs activités aux impôts commerciaux. Cet avis, du ministère de l'économie, des finances et de l'industrie concernerait sans distinction l'ensemble de ces structures allant de fait à l'encontre de la position des services fiscaux locaux qui plaident eux pour le non-assujettissement. Aussi, il lui demande de bien vouloir clarifier la situation des agences locales de l'énergie et du climat notamment au regard de leur qualification d'associations « d'intérêt général ».
Voir la questionM. Michel Destot attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la retraite anticipée des travailleurs handicapés. En effet, l'association Comité pour le droit au travail des handicapés et l'égalité des droits (CDTHED), basée à Échirolles (Isère), revendique le droit pour les travailleurs handicapés de la fonction publique de bénéficier de la même possibilité de départ anticipé à la retraite que ceux du secteur privé. Cette association revendique également le droit pour les travailleurs handicapés de partir en retraite anticipée proportionnelle au nombre d'années cotisées en étant handicapé, l'extension du système de cessation anticipée d'activité pour cause de handicap à l'ensemble des régimes complémentaires obligatoires, l'extension du droit à la retraite anticipée aux conjoints de personnes handicapées dépendantes et aux parents d'enfants handicapés, ainsi que la prise en compte en durée de cotisation pour les travailleurs handicapés des années d'attente entre le passage d'un examen et leur nomination. L'objectif de cette association est l'inscription dans le droit français d'un départ à la retraite particulier pour les travailleurs handicapés, financé par la solidarité nationale. De nombreux parlementaires ont d'ores et déjà exprimé leur soutien à cette démarche, et le Sénat a adopté le 26 janvier en première lecture l'alignement des conditions de départ à la retraite des fonctionnaires handicapés sur celles des travailleurs handicapés du secteur privé. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les intentions du Gouvernement en matière de retraite spécifique aux travailleurs handicapés, leurs conjoints et leurs parents.
Voir la questionM. Michel Destot attire l'attention de M. le ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur le projet de décret soumettant les chartes de Parcs naturels régionaux à l'obligation d'une évaluation environnementale. En effet, la Fédération des Parcs naturels régionaux de France estime que la consultation du Conseil général de l'environnement et du développement durable n'est pas nécessaire, étant donné que les chartes de Parcs sont déjà rigoureusement encadrées, notamment par le code de l'environnement et le décret n° 2012-83 du 24 janvier 2012. Ainsi s'imposent pour toute élaboration ou révision d'une charte, des délibérations des collectivités territoriales, deux avis du Conseil national de protection de la nature et des avis des ministères concernés. Par ailleurs, un des objectifs principaux des chartes de Parcs naturels est la protection du patrimoine naturel, culturel et paysager, ce qui rend superflue l'évaluation environnementale obligatoire proposée par le décret. Aussi, dans un souci de simplification des procédures et actes administratifs, et pour éviter la mobilisation de nouveaux moyens financiers, il lui demande de ne pas soumettre les chartes des parcs naturels à l'obligation d'évaluation environnementale.
Voir la questionM. Michel Destot attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur la réduction programmée, dans le cadre de la loi de finances pour 2012, des moyens alloués aux centres éducatifs fermés (CEF). En effet, ces établissements, créés en 2002, répondent au besoin d'encadrement permanent des mineurs à risque en assurant une mission éducative essentielle. Or, dans la loi de finances pour 2012, il est prévu une réduction de 27 à 24 du nombre d'équivalents temps plein employés par ces structures, ce qui risque de fortement dégrader le service éducatif rendu. Cette réduction du nombre du personnel encadrant semble paradoxale puisqu'elle intervient au moment où ces structures sont plébiscitées comme étant une réponse efficace et adaptée au problème de la récidive des mineurs délinquants. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures que le Gouvernement entend prendre en vue de continuer à assurer l'accueil et l'éducation des jeunes multirécidivistes, notamment en étudiant la possibilité de revenir sur les suppressions de postes dans ces établissements.
Voir la questionM. Michel Destot attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur la situation d'un député cambodgien de l'opposition déchu de son immunité parlementaire le 20 décembre 2011 par l'assemblée nationale du Cambodge. En effet, cette personne aurait été mise en accusation pour avoir aidé un opposant politique à s'échapper de détention, mais aucune preuve n'aurait été fournie à ce sujet par les dirigeants du pays. Il est membre du parti dirigé par le chef de l'opposition cambodgienne, qui vit en exil depuis 2010, et sa condamnation à deux ans de prison par le régime cambodgien, là encore serait pour des motifs apparemment politiques. Aujourd'hui, des ONG mais aussi le rapporteur spécial des Nations-unies sur les droits de l'Homme font état d'une détérioration du système électoral cambodgien. La France se doit de réagir lorsque la liberté d'expression et la démocratie semblent menacées par le pouvoir, comme c'est le cas au Cambodge. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les démarches qu'il entend entreprendre afin de faire cesser les condamnations pour motifs politiques dans ce pays.
Voir la questionM. Michel Destot attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le complément de mobilité internationale attribué aux étudiants dans le cadre d'échanges internationaux. En effet, suite à la diminution du budget consacré à ce complément en 2011, seul un mois d'allocation a été versé aux étudiants au lieu de quatre pour le dernier trimestre 2011. Cette situation inadmissible risque d'être aggravée par la baisse annoncée de l'enveloppe prévue en 2012, d'autant plus que son montant exact reste à ce jour inconnu. Ainsi de nombreux étudiants sont dans l'ignorance totale tant du nombre de mois où ils pourront être bénéficiaires de cette bourse, que de son montant. À ce manque d'information s'ajoutent les insuffisances chroniques de ce dispositif, au travers notamment de la baisse régulière des mensualités et des retards de versement. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer le budget précis affecté au complément de mobilité internationale, qui conditionne la poursuite des études de nombreux étudiants impliqués dans des échanges internationaux.
Voir la questionM. Michel Destot attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les vives inquiétudes de l'association iséroise « Alertes » suite à la décision prise par l'agence régionale de la santé (ARS) de Rhône-Alpes de suspendre la création de crédits de médicalisation dans les EHPAD. En effet, cette nouvelle contraction budgétaire risque de porter lourdement atteinte au bon fonctionnement des EHPAD existants, aux dépens des usagers. À cet égard, l'association « Alertes » déplore que cette décision empêche l'ouverture des travaux pour la création des 600 nouvelles places en EHPAD en Isère que prévoyait pourtant le schéma départemental autonomie 2011-2015, pour accueillir les personnes en grande perte d'autonomie. Par ailleurs, cette même association regrette vivement que cette décision de l'ARS entrave l'ouverture de nouveaux EHPAD dans notre département, structures qui auraient pourtant permis un traitement plus efficace de la dépendance. Cette décision intervient à un moment où de nombreux EHPAD peinent à faire face financièrement à la situation « d'urgence sociale » que nous connaissons actuellement. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il entend prendre suite à cette décision, laquelle fragilise encore davantage un secteur qui demeure l'un des plus mal dotés de l'ensemble du champ sanitaire et social.
Voir la questionM. Michel Destot attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le relèvement de la TVA de 5,5 % à 7 % dans le secteur du bâtiment. Cette hausse de la TVA s'applique aux travaux d'entretien et de rénovation, qui comptent pour 70 % de l'activité des petites entreprises et des artisans du bâtiment, ce qui aura pour effet de réduire fortement le chiffre d'affaires du secteur. Cette mesure s'ajoute par ailleurs à la suppression du prêt à taux zéro renforcé (PTZ+) dans l'ancien, à une nouvelle réduction de 20 % du crédit d'impôt développement durable et à la disparition au 1er janvier 2012 du dispositif Scellier. L'impact sur le secteur du bâtiment sera lourd : la CAPEB estime à un milliard d'euros de perte en chiffre d'affaires et 10 000 emplois les conséquences du relèvement de la TVA et de la baisse du CIDD seuls. Les quatre mesures conjointes représenteraient 2,6 milliards d'euros d'économies budgétaires mais également un effort sans précédent demandé au secteur du bâtiment, déjà fortement affecté par la crise. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il entend prendre pour revitaliser le secteur du bâtiment, un des moteurs de la croissance française.
Voir la questionM. Michel Destot attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur le quatrième projet de loi de finances rectificatives pour 2011, et en particulier sur le relèvement de la TVA de 5,5 % à 7 %, hors produits de première nécessité, prestations pour les personnes handicapées et cantines scolaires, adopté par l'Assemblée nationale le 30 novembre 2011. Cette mesure suscite une grande inquiétude dans les entreprises privées du secteur des services à la personne. En effet, la grande majorité des services à la personne est assurée par des associations, des CCAS et des particuliers employeurs, qui ne sont pas soumis à la TVA. Les TPE-PME, représentant 15 % du secteur, ont donc l'impression qu'un tel relèvement du taux de la TVA est inéquitable et les défavorisera face à leur concurrence. Aussi il lui demande de bien vouloir lui indiquer s'il envisage des mesures en faveur d'une concurrence équitable dans le secteur des services à la personne.
Voir la questionM. Michel Destot attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'inquiétude du comité des banques de l'Isère quant à l'établissement d'une nouvelle réglementation bancaire, dite de Bâle III, et ses conséquences sur la capacité de prêt des établissements bancaires. En effet, si une réglementation est nécessaire compte tenu des leçons à tirer de la crise financière, il apparaît que certaines de ces dispositions pourraient rendre plus difficile et plus coûteux le financement des collectivités territoriales et de certaines PME. Les recommandations du comité Bâle prévoient, dès 2013, de nouvelles obligations de solvabilité qui pourraient aboutir à une multiplication par un facteur cinq des fonds propres de première qualité des banques en moins de 10 ans. Selon le comité des banques de l'Isère, ce dispositif pourrait affecter le financement des investissements de PME qui n'ont pas accès au marché obligataire et qui mobilisent un niveau élevé de fonds propres bancaires en adossement aux crédits accordés. De plus, les nouveaux ratios minimaux de liquidité que les banques devront respecter risquent d'exclure les prêts aux collectivités territoriales de la classe des actifs les plus liquides alors même qu'ils sont parmi les plus sûrs du marché. En effet, les prêts consentis à ces dernières sont parmi les plus longs, et ne génèrent aucune ressource immédiate puisqu'ils sont déposés au Trésor public. Les banques seraient alors contraintes de se concentrer sur la collecte d'épargne pour financer ces demandes, certains produits particulièrement utilisés en France, tels que l'assurance vie, n'entrant pas dans le bilan des banques. Dès lors, il est à craindre que les banques soient moins incitées à financer nos collectivités et en renchérissent le coût. Les collectivités territoriales et les PME, qui assurent une grande part de l'investissement en France, connaissent déjà d'importantes difficultés pour trouver des financements. En conséquence il lui demande les mesures qu'il entend prendre pour éviter une diminution des prêts octroyés par les banques aux collectivités et aux PME.
Voir la questionM. Michel Destot attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur les vives inquiétudes de nombreuses associations de défense des handicapés, qui dénoncent la précarité dans laquelle sont placés bon nombre de leurs adhérents. Alors que le Président de la République s'était engagé, lors de la première « Conférence nationale du handicap », en juin 2008, à améliorer les conditions de ressources, d'emploi, d'accessibilité et d'éducation des personnes handicapées, celles-ci n'évoluent pas favorablement. Les personnes handicapées, bénéficiaires de l'AAH, qui sont aujourd'hui dans l'incapacité physique, intellectuelle ou psychique de travailler, et les personnes âgées bénéficiaires de l'ASPA, ne peuvent plus vivre décemment avec seulement 727 euros par mois. Avec de telles ressources, de 220 euros inférieures au seuil de pauvreté, elles ne peuvent plus se loger, se nourrir, et même parfois se soigner, tant ce montant est dérisoire par rapport aux charges qui sont les leurs. À cela s'ajoute le fait que les MDPH, créées par la loi Montchamp du 11 février 2005, révisent de plus en plus à la baisse les droits des handicapés : suppression fréquente de cartes d'invalidité et d'AAG mais aussi remise en cause de compléments AEEH. Les associations réclament donc la mise en place en urgence d'un véritable revenu d'existence d'un montant égal au SMIC pour les allocataires de l'AAH, de l'ASPA, mais également des pensions vieillesse et d'invalidité. Elles demandent aussi le retrait des mesures gouvernementales telles que les franchises médicales, le forfait hospitalier et le déremboursement des médicaments qui diminuent sensiblement les ressources des personnes en situation de handicap. En réponse aux demandes d'emploi des handicapés, la création de 1 000 postes supplémentaires dans des entreprises adaptées a récemment été promise par le Gouvernement. Cependant près de 500 de ces mêmes emplois venaient d'être supprimés. Enfin, les associations rappellent que chaque année des milliers d'enfants handicapés sont privés d'auxiliaire de vie scolaire pendant des mois et ne peuvent ainsi suivre leur scolarité dans de bonnes conditions voire se retrouvent simplement déscolarisés. En conséquence il lui demande de bien vouloir lui faire connaître les mesures qu'elle entend prendre afin de permettre aux personnes en situation de handicap de vivre dignement.
Voir la questionM. Michel Destot attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur les pertes qu'accusent les fournisseurs alternatifs d'électricité. En effet, certaines de ces entreprises telles que Poweo ou Direct Énergie connaissent des déficits égaux à plusieurs fois leur propre capital social. Malgré de telles situations, la CRE (commission de régulation de l'énergie) n'a pas imposé aux actionnaires de recapitalisation et les dettes de ces entreprises risquent d'être reportées sur EDF (Électricité de France). En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui préciser les mesures qu'il entend prendre afin d'éviter que les pertes de nouveaux fournisseurs d'électricité ne soient supportées par EDF et en définitive par l'État français en tant que principal actionnaire.
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(la zone en rouge situe le banc)
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