1ère séance : Questions orales sans débat
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Aude (3ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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27/01/2010 Audition de M. Gahr Stoere - Commission des Affaires Etrangères
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Au nombre des mesures envisagées pour lutter contre les déficits publics, le Gouvernement propose la création d'une taxe sur les boissons sucrées. Cette mesure suscite de très vives inquiétudes parmi les producteurs d'eaux minérales qui craignent qu'elle ne soit étendue aux eaux minérales naturelles. En effet, toutes les boissons, y compris les eaux embouteillées payent aujourd'hui un droit d'accise (article 520 A du droit des impôts) de 0,54 euro par hectolitre pour les eaux. Par le volume de la catégorie, les eaux embouteillées représentent 62 % du paiement de ce droit d'accise. C'est sans compter la surtaxe municipale que paient les eaux minérales à hauteur de 0,58 euro par hectolitre. Toute nouvelle contribution de ce secteur des eaux minérales pourrait par conséquent s'avérer fatale à de nombreuses entreprises. M. Jean-Paul Dupré demande à Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État de bien vouloir lui donner l'assurance que les eaux minérales naturelles resteront bien en dehors du champ d'application de la taxe sur les boissons à sucres ajoutés.
Voir la réponseM. Jean-Paul Dupré attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la dégradation de la sécurité dans les transports. L'agression dont a été victime un contrôleur de la SNCF sur la ligne Lyon-Strasbourg, le 6 octobre 2011, ne laisse pas d'inquiéter quant à la dégradation de la sécurité dans les transports. La multiplication des agressions contre les personnels et les usagers des transports collectifs devient alarmante : chauffeur de bus molesté à Orléans, conducteur de tram menacé avec un sabre à Nice, agression de contrôleurs à Montpellier, bus vandalisés à Dammartin-en-Goële, Tremblay, Marseille... Les incidents, parfois graves, se sont multipliés ces derniers mois. Les vols avec violence ont ainsi augmenté de 39,3 % pour le seul réseau ferré d'Île-de-France en 2010, conduisant à de réelles tragédies. Cette situation est absolument intolérable et témoigne de l'inefficacité du « plan national de sécurisation des transports » pourtant lancé en grande pompe en 2010. Il lui demande si le Gouvernement entend agir enfin véritablement, avec de réels moyens, pour lutter contre le vandalisme et les faits de violence dans les transports.
Voir la réponseM. Jean-Paul Dupré attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les fortes inquiétudes des enseignants de l'enseignement technique dans l'optique de la réforme de la série sciences et techniques industrielles (STI). Alors que l'objectif visé par cette réforme, applicable dès la rentrée 2011, est de valoriser cette série et d'augmenter de 30 % le nombre des élèves qui s'y engagent, l'option d'exploration de seconde qui représente cette voie divise par quatre, voire par huit, les heures consacrées il y a encore un an aux élèves ayant ce profil. Il y a là une incohérence dénoncée par les enseignants concernés et leur inquiétude est d'autant plus grande qu'aucune publicité particulière n'est faite pour attirer les collégiens de troisième, ni les nouveaux lycéens vers cette discipline dont l'option en seconde est littéralement noyée parmi treize autres possibilités. Les intéressés sont également inquiets en raison de la diminution de 25 % de l'horaire d'enseignement en première et terminale mais aussi de l'obligation qui sera faite à chaque professeur, aujourd'hui spécialiste dans une matière telle que l'électronique ou le génie civil, d'enseigner toutes les autres matières (construction mécanique, productique et électronique), alors même qu'ils ne recevront en tout et pour tout que soixante heures de formation pour chacune. Ces formations n'ont d'ailleurs pas encore commencé à quelques mois seulement de la mise en oeuvre d'une réforme visiblement élaborée dans la précipitation et qui affiche des objectifs tout à fait irréalistes comme la maîtrise de l'anglais - alors même que la plupart des élèves ne maîtrisent même pas le français ! - ou bien encore celui d'amener 60 % d'élèves vers une école d'ingénieurs ou un master 2 quand on sait que la majorité d'entre eux privilégie une formation courte de type BTS. À noter enfin qu'il est fort peu probable que les manuels scolaires soient disponibles à la rentrée 2011. Il lui demande si, comme cela paraît à l'évidence hautement souhaitable, il compte repousser d'un an la mise en oeuvre de cette réforme et engager une véritable concertation avec les acteurs concernés.
Voir la réponseM. Jean-Paul Dupré souhaite interroger M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, quant à la situation des réfugiés qui, suite au conflit en Libye, sont actuellement bloqués aux frontières tunisiennes et égyptiennes. Voilà plus d'un an que 5 000 personnes environ, originaires d'Érythrée, du Soudan, d'Éthiopie ou de Côte-d'Ivoire principalement, qui s'étaient déjà réfugiées en Libye, ont dû fuir à nouveau pour se mettre à l'abri en Tunisie ou en Égypte. Ces personnes survivent dans des camps, en plein désert et doivent affronter des conditions de vie extrêmement difficiles et parfois même dangereuses, comme le décrit Amnesty international dans un rapport de mission sur place. Elles ne peuvent envisager de rentrer dans leur pays car elles y seraient persécutées. Un retour en Libye n'est pas possible non plus, aucune protection suffisante ne leur étant offerte dans ce pays. Le haut-commissaire des Nations-unies pour les réfugiés a lancé un appel au mois de mars 2011 pour que la communauté internationale soit solidaire de la Tunisie et de l'Égypte et que les États acceptent de prendre en charge ces réfugiés. Au mois de décembre, seuls les États-unis, la Norvège, l'Australie et neuf États membres de l'Union européenne ont accepté d'être solidaires. En novembre, l'Allemagne a accepté de prendre en charge plusieurs centaines d'entre eux. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer si la France entend elle aussi, à son tour, manifester sa solidarité à l'égard de ces réfugiés, attitude qui s'inscrirait dans sa longue tradition de pays d'asile.
Voir la questionM. Jean-Paul Dupré attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les vives inquiétudes des parents d'élèves et enseignants du département de l'Aude dans l'optique de la rentrée 2012. En effet, ce ne sont pas moins de 31 suppressions de postes qui sont à nouveau prévues, touchant en particulier 17 postes en RASED et une dizaine de postes de remplaçants. Ces suppressions sont d'autant plus incompréhensibles que 131 nouveaux élèves seront accueillis à la rentrée prochaine dans le primaire et que de très nombreuses classes sont d'ores et déjà surchargées. En outre, des centaines d'enfants âgés de deux ans ne seront plus accueillis dans les écoles maternelles. Quant au second degré, alors que 295 nouveaux élèves sont attendus à la rentrée 2012, deux postes seulement sont prévus pour faire face aux nouveaux besoins. De même, on déplore la suppression de 69 postes d'enseignants de lycée professionnel dans la région Languedoc-Roussillon. L'ensemble de ces suppressions consacre un nouveau recul fortement préjudiciable au devenir de nos enfants. De plus en plus d'élèves en difficulté ne seront plus pris en charge et les conditions de travail des enseignants deviennent insupportables. Il lui demande donc de renoncer à ces suppressions de postes et de prendre les mesures qui s'imposent pour que le département de l'Aude puisse disposer, à la rentrée 2012, des moyens nécessaires à la satisfaction de l'ensemble des besoins dans les premier et second degrés.
Voir la questionM. Jean-Paul Dupré attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur les conditions d'indemnisation des victimes des essais nucléaires français. Sur une quinzaine de dossiers examinés depuis la parution du décret n° 2010-653 d'application de la loi n° 2010-2 du 5 janvier 2010, seuls deux dossiers ont été retenus pour faire l'objet d'une indemnisation et encore a minima. L'Association des vétérans des essais nucléaires dénonce cette situation et regrette en particulier que la commission de suivi prévue par les textes n'ait toujours pas été mise en place. Il lui demande de bien vouloir lui faire un point sur ce dossier.
Voir la réponseM. Jean-Paul Dupré attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les inquiétudes des salariés du secteur de l'hôtellerie-restauration quant à la remise en cause, par les organisations patronales, de la prime dite TVA. Celle-ci avait été obtenue en 2009 en contrepartie de la diminution du taux de TVA de 19,6 % à 5,5 %. Or, suite à l'augmentation du taux réduit de TVA, passé au 1er janvier 2012 de 5,5 % à 7 %, les organisations patronales viennent de remettre en cause la prime qui avait été accordée aux salariés du secteur de l'hôtellerie-restauration, prime qui visait notamment à compenser les différentes contraintes liées à la profession (travail le dimanche et jours de fête, en horaires décalés, en coupures...). Ce revirement est tout à fait inacceptable, car il constitue une grave remise en cause des engagements pris en 2009 par les organisations patronales, notamment celui d'améliorer les conditions salariales des salariés du secteur. Il lui demande quelles dispositions il compte prendre pour exiger le respect des engagements pris par les organisations patronales du secteur de l'hôtellerie-restauration envers leurs 800 000 salariés.
Voir la questionM. Jean-Paul Dupré attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur les difficultés croissantes auxquelles se heurtent les associations engagées dans la lutte contre la pauvreté. En cinq ans, la pauvreté a considérablement augmenté en France et touche désormais huit millions de nos concitoyens. De plus en plus de Français ne parviennent plus à se nourrir parce qu'ils doivent faire face à l'envolée des prix des produits alimentaires, du logement, de la santé, de l'énergie. Face à cette recrudescence de la précarité, les associations engagées dans la lutte contre la pauvreté lancent aujourd'hui un appel de détresse. Elles ne sont en effet plus en mesure de faire face à une demande qui ne cesse d'augmenter. Les Restos du coeur, par exemple, estiment leurs besoins à cinq millions d'euros pour la campagne 2011-2012. Il lui demande quelles mesures urgentes le Gouvernement entend mettre en oeuvre pour faire en sorte que les associations permettant aux plus pauvres de nos concitoyens de se nourrir puissent répondre à leurs besoins.
Voir la questionM. Jean-Paul Dupré attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur la situation catastrophique du secteur du bâtiment. Ce secteur d'activité devrait perdre 35 000 emplois en 2012 en raison de la crise financière et des plans de rigueur, notamment du relèvement à 7 % du taux de TVA applicable aux travaux d'entretien rénovation. Dans l'Aude par exemple, depuis 2008, la profession avait réussi à maintenir l'appareil de production, les emplois et les salaires. Or, en quelques mois, les carnets de commandes viennent de chuter de 30 %. À terme ce sont 2 000 emplois qui sont menacés. Sachant que le secteur du bâtiment est l'un des moteurs de la croissance, il est impératif de mettre rapidement en oeuvre les mesures de relance et de soutien qu'appelle l'urgence de la situation. Il lui demande quelles sont les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la questionM. Jean-Paul Dupré attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les conséquences de la décision du Conseil d'État d'annuler la clause de sauvegarde mise en place en 2008, interdisant la culture du maïs transgénique sur le territoire. Plusieurs études indépendantes ont conforté ces dernières années les inquiétudes concernant les effets du monsanto 810 sur l'environnement, en particulier sur les insectes. Ce constat confirme l'impérieuse nécessité de maintenir une clause de sauvegarde pour empêcher la culture de ce maïs transgénique sur notre territoire. Il est par conséquent indispensable qu'une nouvelle procédure activant la clause de sauvegarde soit déposée par la France sur des bases juridiques plus solides. Il lui rappelle qu'une grande majorité des consommateurs et des agriculteurs français ne veulent pas d'OGM dans leurs assiettes et dans leurs champs. Il lui demande quelles mesures elle compte mettre en oeuvre suite à cette décision du Conseil d'État.
Voir la questionM. Jean-Paul Dupré attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la proposition de rallongement du délai de carence dans le privé et son instauration dans le public. Au lieu d'améliorer l'efficacité du système, le Gouvernement se contente de diminuer les prestations et s'attaque de manière insupportable aux plus fragiles. En effet, les économies attendues de ces mesures sont sans réelle portée (seulement 200 millions d'euros) et se traduiront par le nivellement par le bas. En outre, cette proposition méprise les médecins, les fonctionnaires et les salariés. Il lui demande donc de renoncer à ces mesures parfaitement injustes qui n'apportent aucune réelle solution notamment en matière de lutte contre la fraude aux prestations sociales qui n'est ici qu'un prétexte à une nouvelle régression de notre système de protection sociale.
Voir la questionM. Jean-Paul Dupré attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur le projet du Gouvernement (article 13 du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2012) de soumettre à la CSG, au taux de 6,2 %, le complément du libre choix d'activité (CLCA) et le complément optionnel du libre choix d'activité (COLCA). Cette mesure serait un coup dur porté aux familles en général et aux familles de multiples en particulier. En effet, ces dernières doivent faire face à une charge financière très lourde qui fragilise l'équilibre du budget du foyer. Compte tenu en outre, qu'avec l'arrivée simultanée de deux ou trois enfants et des contraintes que cela impose, les familles n'ont d'autre choix que d'opter pour le congé parental, il lui demande si elle ne pense pas qu'il conviendrait de prendre en compte la spécificité de ces familles et de prévoir en leur faveur une mesure d'exonération de la CSG applicable au CLCA.
Voir la questionM. Jean-Paul Dupré attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur les conséquences de la réforme du mode de financement du centre national de la cinématographie (CNC). En privant le CNC d'une partie de ses recettes potentielles pour les affecter à l'équilibre général du budget de l'État, cette réforme va impacter la mise à niveau et la modernisation des petits équipements, en particulier ceux gérés et financés par les communes. Il lui rappelle que plusieurs centaines de communes gèrent des cinémas municipaux, maintenant ainsi un réseau irremplaçable de salles sur le territoire, contribuant de façon déterminante au service public de la culture et à la création, aux côtés des grands réseaux privés. Il lui demande quelles mesures il compte prendre pour garantir la pérennité de ce réseau et la poursuite de sa modernisation sachant que sans le soutien du CNC celui-ci sera rapidement en butte à des difficultés insurmontables.
Voir la questionM. Jean-Paul Dupré attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur l'incompréhension et les inquiétudes suscitées parmi les syndicats, les associations et les assurés, par le projet de baisse des indemnités journalières maladie et accidents du travail. En effet, au prétexte d'une harmonisation du mode de calcul des indemnités journalières servies par la sécurité sociale, c'est à un nouveau recul des droits des assurés que l'on assiste puisqu'à compter du 1er Janvier 2012 l'assurance maladie ne versera que 60 % du salaire net contre 50 % du salaire brut aujourd'hui. Cette mesure est lourde de conséquences pour les salariés. Elle va en effet se traduire par une diminution de près de 6 % de l'indemnisation. Ainsi pour un salarié au SMIC (1 365 euros bruts, 1 071 euros nets) l'indemnisation mensuelle par la sécurité sociale passera de 680 euros à 640 euros. Syndicats, associations et assurés dénoncent à juste raison cette mesure qui va donc toucher le pouvoir d'achat des salariés des moins favorisés et en exigent le retrait. Il lui demande si, comme cela est hautement souhaitable, il compte abandonner cette mesure injuste et inefficace.
Voir la questionM. Jean-Paul Dupré attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur le projet de mise en place d'un outil de « repérage des élèves présentant des risques pour les apprentissages ». Imposer aux enseignants un dépistage faussement scientifique des enfants de cinq ans, sur la base de grilles d'évaluation comportementales, est aussi inefficace que dangereux. Classer les élèves, en les étiquetant « à risque » ou « à haut risque » est d'autant plus stigmatisant et arbitraire que les documents du ministère ne proposent, pour remédier aux difficultés, que des « entraînements » ritualisés dont le contenu n'est pas précisé. Parents d'élèves et syndicats dénoncent unanimement ce dispositif qui rappelle une tentative fâcheuse, il y a cinq ans, d'imposer un « carnet de comportement » à la maternelle pour prévenir la délinquance des enfants de trois ans. Il lui demande l'abandon immédiat de ce projet et il lui rappelle que la lutte contre la difficulté scolaire ne passe ni par le fichage, ni par le « flicage », mais par la formation des enseignants, un encadrement par un personnel suffisamment nombreux, la présence des RASED dans les établissements et la mise en place d'un suivi réellement individualisé des élèves.
Voir la questionM. Jean-Paul Dupré attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur l'urgente nécessité de mettre en oeuvre une véritable politique du logement. Notre pays est confronté à la crise du logement la plus grave depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. À ce jour, un million de logements manquent à l'appel, tandis que les prix de l'immobilier ont doublé en dix ans et que les loyers suivent la même spirale. La file d'attente pour l'accès à l'habitat social est estimée à 1,2 million de personnes. Les affectations du budget de l'État pour le logement ont subi une réorientation drastique. La part du logement social est passée de 70 % à 32 % du budget. Le Gouvernement a préféré favoriser la défiscalisation locative et la spéculation, plutôt que d'aider les bailleurs sociaux à construire davantage, ou les familles à entrer dans des parcours d'accession sociale sécurisée. Il lui rappelle que le logement doit être considéré comme un bien essentiel et qu'il doit faire l'objet, à ce titre, d'une véritable stratégie politique et de nouvelles régulations. Il est en particulier nécessaire de donner au monde HLM les moyens de répondre à l'urgence. Il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend prendre en ce sens.
Voir la questionM. Jean-Paul Dupré attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le projet de la Commission européenne d'augmenter la fiscalité sur le gazole. Le diesel pourrait en effet être taxé de 8 % à 15 % de plus que l'essence, selon les pays. Dans un contexte de hausse du prix des produits pétroliers et de baisse du pouvoir d'achat des ménages, la perspective de cette augmentation suscite l'inquiétude légitime des automobilistes français. Les constructeurs de véhicules diesel s'insurgent pour leur part également contre une telle mesure qui pourrait faire perdre à l'Europe son avantage concurrentiel et une vingtaine de points de part de marché sur la vente mondiale de voitures diesel neuves. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelle est la position du Gouvernement dans ce dossier.
Voir la questionM. Jean-Paul Dupré attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé, sur le nouveau dispositif de préparation opérationnelle à l'emploi. Les jeunes de moins de vingt six ans de faible niveau de qualification ou rencontrant des difficultés d'insertion sont particulièrement visés par le nouveau dispositif de préparation opérationnelle à l'emploi (POE). Or la prescription effective de cette aide au développement des compétences, qui permet le financement d'une formation à un demandeur d'emploi préalablement à son embauche en CDI ou en CDD d'au moins un an, demeure l'exclusivité des conseillers de Pôle emploi, excluant ainsi de fait les milliers de jeunes que les missions locales accompagnent au quotidien. Il souhaite l'alerter sur la nécessité qu'il y aurait donc de définir comme une cible prioritaire les jeunes non qualifiés accompagnés par les missions locales et de permettre à ces dernières de prescrire des mesures POE. Il lui demande si le Gouvernement compte prendre des mesures en ce sens.
Voir la questionAprès les déremboursements, les franchises médicales et la hausse du forfait hospitalier, et alors que 40 % des Français renoncent à des soins ou les diffèrent, le Gouvernement s'apprête à mettre en place de nouvelles restrictions pour les malades. Le PLFSS pour 2011 prévoit en effet la baisse du remboursement des médicaments à vignette bleue, ainsi que l'instauration d'un forfait non remboursé de 18 euros sur les actes hospitaliers jusqu'à 120 euros. En transférant une part croissante de la prise en charge sur les complémentaires santé, dont le coût devrait s'accroître d'environ 8 %, le Gouvernement pénalise les ménages modestes et ceux de la classe moyenne. Au-delà, il poursuit un mouvement inexorable de réduction de la place de l'assurance maladie au profit d'organismes complémentaires, ouvrant ainsi la voie à la privatisation du système de santé avec la sélection des risques et des patients. M. Jean-Paul Dupré demande donc à Mme la ministre de la santé et des sports de renoncer à ces nouvelles restrictions pour les malades et de lui indiquer s'il est dans les intentions du Gouvernement de définir enfin une politique de santé conforme aux exigences d'efficacité, de justice sociale et de solidarité que nos concitoyens appellent de leurs voeux.
Voir la questionLa Commission européenne a dévoilé le 24 septembre 2010 plusieurs propositions pour mieux lutter contre le tabagisme au sein de l'Union européenne. M. Jean-Paul Dupré demande à Mme la ministre de la santé et des sports de bien vouloir lui indiquer le suivi quelle entend réserver aux propositions de la Commission européenne, en particulier celle concernant le renforcement de l'encadrement des substances créant une dépendance.
Voir la questionAssemblée nationale
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