Crise nucléaire au Japon : réunion conjointe
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Manche (4ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
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Crise nucléaire au Japon : réunion conjointe
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M. Claude Gatignol attire l'attention de M. le ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la présence des étourneaux dans le département de la Manche et les conséquences graves pour l'environnement et l'agriculture, en termes sanitaires et économiques. Depuis quelques années, ces oiseaux ont atteint des populations se chiffrant à plusieurs millions, n'ont pas de prédateurs et les méthodes de régulation ont été interdites au niveau de leurs dortoirs. Seules les techniques d'effarouchement sont utilisables qui déplacent les groupes « chez le voisin ». En milieu urbain, leur présence est catastrophique pour les espaces publics et les jardins privés, souillant arbres et plantations florales sous des couches d'excréments qui les font crever et rendant invivables ces espaces de détente et d'agrément. En milieu rural, les agriculteurs paient un lourd tribut à cette invasion. Les besoins en nourriture quotidienne sont prélevés sur les ensilages de maïs : on estime que chaque oiseau prélève sept fois son poids de céréales et ils sont des dizaines de milliers. En automne et au printemps, ils attaquent les semis et les pertes de récolte sont conséquentes. Mais il y a un problème sanitaire, par le rejet de deux grammes de fiente par animal. Cela touche à la fois l'alimentation animale distribuée, les dortoirs, les zones de captage d'eau pour l'alimentation humaine. Une question se pose, à savoir quelles modifications des règlementations vont être prises pour permettre la destruction des excès de cette population nuisible et assurer sa maîtrise, dans le but du maintien de l'environnement, de l'économie agricole et de la tranquillité des parcs et jardins.
Voir la réponseM. Claude Gatignol attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la nécessité de prévenir la dépendance. En effet, le groupe de travail société et vieillissement, mis en place en 2011 par le ministère pour étudier une meilleure prise en charge de la dépendance, a conclu sur deux convictions qui doivent interroger l'ensemble des Français : d'une part, la prise en charge de la perte d'autonomie des personnes âgées sera d'autant meilleure que les Français accepteront le vieillissement comme un élément positif de leur parcours de vie ; d'autre part, la dynamique du lien social, l'intégration dans la ville et le quartier, dans les réseaux sociaux, qu'ils soient familiaux ou amicaux, sont des composantes essentielles du bien vieillir et de la prévention de la perte d'autonomie. Grâce aux progrès médicaux, économiques et culturels, la vieillesse se concrétise aujourd'hui plus tardivement que le « couperet » encore très présent de l'âge de 60 ans ou maintenant 65 ans. La perte d'autonomie des personnes âgées ne touche en fait qu'une minorité de personnes très âgées et peut être évitée ou retardée non seulement par des actions médicales mais aussi sociales qui visent à maintenir les liens des personnes âgées avec leur entourage et leur voisinage. Il lui demande donc de bien vouloir lui préciser les actions sociales qu'elle entend initier en vue de prévenir la dépendance, en particulier en encourageant toutes les formes de solidarité et de liens entre générations.
Voir la réponseM. Claude Gatignol attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la recherche variétale dans le domaine des fruits et légumes. Depuis 50 ans, la Recherche publique avec notamment l'INRA a pu réaliser des avancées considérables. La recherche est en effet indispensable pour proposer aux consommateurs de nouvelles variétés comme le chou romanesco, des agrumes sans pépin (mandarines, oranges, pastèques, citrons verts et doux...). Elle est également essentielle pour proposer aux producteurs des solutions aux impasses techniques dans lesquelles ils sont plongés. En plus, les constats faits sur le terrain par les chercheurs font état de la réapparition de maladies disparues et de l'émergence de divers ravageurs contre lesquels les producteurs sont démunis de moyens de lutte. Or les biotechnologies sont capables, si elles en ont la liberté et les moyens, d'apporter des solutions innovantes pour l'amélioration des rendements tout en assurant le respect de l'environnement. À l'instar des progrès réalisés récemment en grande culture comme par exemple les tournesols et colzas tolérants à des désherbants de post levée, la filière fruits et légumes compte sur le même type d'avancée variétale pour répondre aux enjeux agronomiques (maladies d'origine fongique, bactérienne ou virale, solution au désherbage ...). Il lui demande de quelle manière il compte soutenir un dispositif français favorisant la recherche variétale dans notre pays.
Voir la questionIntervention en séance publique
Intervention en réunion de commission
Mardi 14 février 2012 - Séance de 17 heures
Intervention en réunion de commission
Mercredi 8 février 2012 - Séance de 17 heures
M. Claude Gatignol attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé de l'emploi sur l'instauration du plan 2 de développement des services à la personne, et plus précisément sur la mesure 11 visant à « simplifier les règles pour l'accès des prestations aux services à la personne ». Trois ans après le lancement du premier plan de développement des services à la personne, force est de reconnaître que celui-ci a permis d'obtenir des résultats majeurs pour ce secteur d'activité. Depuis 2006, les services à la personne ont contribué à la création, chaque année, de 100 000 emplois de proximité non délocalisables. À l'heure actuelle, cette filière compte plus de 2 millions de salariés et, malgré une conjoncture difficile, la demande de ses services reste considérable tant ils contribuent à l'amélioration de la vie quotidienne de nos concitoyens. Toutefois, les règles d'accès des prestataires ont constitué un sérieux obstacle au développement d'acteurs sur ce secteur, et notamment pour les artisans. En effet, la clause d'exclusivité empêche nombre d'entre eux de pouvoir solliciter l'agrément spécial « services à la personne » qui, en permettant aux clients de bénéficier des avantages attachés à ce dispositif, leur assurerait un volume d'activité plus important de nature à conforter et à développer les entreprises. C'est pourquoi il lui demande de lui indiquer les mesures envisageables pour faire évoluer et assouplir la condition « d'activité exclusive » qui prive un grand nombre d'artisan du plan de développement des services à la personne.
Voir la réponseM. Claude Gatignol attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur la crise de la production porcine qui frappe notre territoire national. Depuis plus de deux ans, les producteurs de porcs français subissent une crise économique sans précédent dont les origines sont principalement liées à la simultanéité de la hausse des charges et de la baisse du prix payé au producteur. En effet, en 2008, le coût moyen de production était de 1,538 euro alors que le prix moyen payé au producteur s'établissait à 1,399 euro/kg de carcasse, ce qui se traduit par une perte de 14 centimes par kg de porc soit 13 euros par porc vendu. En d'autres termes, pour un élevage moyen naisseur-engraisseur de 200 truies, qui produit 5 100 porc charcutier par an, la perte cumulée depuis 2007 s'élève à 130 000 euros. Au niveau de l'Union européenne, on estime une baisse de la production au 1er semestre 2009 de 4 % par rapport au 1er semestre 2008, ce qui laisse espérer une reprise des cours du porc dans les prochains mois. Cependant, la crise économique et financière, le fort ralentissement des exportations et la baisse de la consommation constituent autant de frein à la reprise tant attendue. C'est pourquoi, afin de maintenir une production porcine française de qualité, respectueuse de l'environnement et s'inscrivant dans une démarche de développement durable, il souhaiterait connaître les mesures envisagées pour la sauvegarde de ce secteur d'activité dynamique, créateur d'emploi et de richesse.
Voir la réponseM. Claude Gatignol attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur la situation des personnels ATOSS et IATOSS de l'enseignement agricole public, concernant l'harmonisation des régimes indemnitaires avec les personnels de différents secteurs tels que l'administration centrale ou l'enseignement. Depuis la mise en place de l'aménagement et de la réduction du temps de travail en 2002, les personnels de ces différents secteurs bénéficient de l'alignement de la durée du travail, alors que les personnels ATOSS et IATOSS ont conservé des primes d'un montant très faible par rapport à leurs collègues des services déconcentrés. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qui seront mises en place pour mettre fin à cette injustice.
Voir la réponseM. Claude Gatignol attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la pêche sur les conséquences de la hausse des matières premières alimentaires (blé, tourteau de soja, maïs, orge) sur les coûts de production des élevages porcins. Ce secteur qui produit chaque année 10 % de la production de l'Union européenne voit les marges des éleveurs porcins se réduire à cause du doublement des prix de ces matières premières depuis le début de l'année 2007. Cette situation pourrait contraindre de nombreux éleveurs à cesser leurs activités. L'écart entre le prix de revient et le prix de vente des produits de la filière porcine est ainsi des plus conséquents. En 2006, le coût de production d'un kilo de carcasse de porc s'élevait à 1,238 euro avec un prix moyen de l'aliment à 158 euros la tonne. Au milieu de l'année 2007, en raison de la hausse du prix moyen de la tonne d'aliments (235 euros la tonne), ce coût de production s'établit à 1,57 euro par kilo de carcasse. Or, dans le même temps, le prix payé aux éleveurs par la grande distribution est en baisse, passant de 1,393 euro à 1,24 euro par kilo, représentant une perte de 20 euros par cochon produit. Les exploitants et les emplois directs et indirects de la filière seront donc menacés si la hausse des prix de ces matières premières en aval de la filière jusqu'à la grande distribution n'est pas répercutée. Par conséquent, il demande quelles mesures concrètes seront prises pour rééquilibrer les rapports entres les éleveurs et la grande distribution et garantir la pérennité de leur activité.
Voir la réponseM. Claude Gatignol attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, sur les mesures de modulation de la taxe poids lourds pour la presqu'île du Cotentin. Il a récemment indiqué que l'écotaxe qui s'appliquera, à partir de 2011, aux poids lourds d'au moins 3,5 tonnes circulant sur le réseau national non concédé sera modulée en fonction de l'excentricité des départements. Ainsi, il a dores et déjà été affirmé que certaines routes d'Auvergne, de Bretagne et du Limousin seront exclues du champ d'application de cette taxe alors que d'autres routes départementales connaîtront un abattement de 25 % sur les tarifs kilométriques. En raison de la spécificité de la presqu'île du Cotentin en matière d'infrastructure routière mais aussi du type de marchandises transportées (produits frais, légumes, produits marins, produits laitiers, etc.), il lui demande de lui indiquer les mesures envisagées pour l'application de cette taxe poids lourds pour le Cotentin, d'une part, et le département de la Manche dans son ensemble, d'autre part.
Voir la réponseM. Claude Gatignol attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée du commerce extérieur sur la surtaxe douanière imposée par les États unis d'Amérique sur le foie gras. Selon l'article L. 654-27-1 du code rural, le foie gras « fait partie du patrimoine culturel et gastronomique en France ». Il constitue un mets emblématique de notre gastronomie et le Président de la République a d'ailleurs fait part de sa volonté de proposer son inscription au patrimoine de l'UNESCO : c'est dire la véritable valeur culturelle et culinaire du foie gras. Toutefois, ce symbole a été une nouvelle fois pris pour cible par les États unis d'Amérique qui ont décider de taxer un certain nombre de produits européens comme le foie gras frais mais aussi le roquefort. Depuis plusieurs années, les fabricants de foie gras ont le sentiment d'être pris en otage dans un conflit, celui du refus de l'Union européenne d'importer du boeuf américain ou du poulet. Ainsi, il lui demande de lui indiquer les mesures envisagées pour mettre un terme à cette situation qui pénalise sérieusement la filière foie gras dans notre territoire.
Voir la réponseM. Claude Gatignol interroge M. le secrétaire d'État chargé des transports sur le délai autorisant l'EMS - 25,25 à circuler sur le réseau routier français. L'EMS 25,25 doit se comprendre comme « l'european modular system » de 25,25 mètres de longueur. Il correspond donc à une combinaison de véhicules existants, assemblés pour optimiser la capacité de transport. Au cours des 10 dernières années, force est de constater que le transport routier en Europe a progressé plus vite (3,3 % par an) que la croissance économique (2,3 % par an). Une situation qui s'explique par le fait que la mobilité des biens est l'épine dorsale d'une économie moderne et que le mode de transport le plus efficace est le mode routier pour répondre aux attentes des consommateurs en terme de flexibilité, sécurité et délais de livraison. La commission européenne prévoit même une progression de 55 % pour le seul transport routier entre 2000 et 2020. Face à ce constat, une première réponse est l'EMS, le concept modulaire européen. En effet, les EMS vont sans nul doute jouer un rôle majeur dans le transport de marchandises grâce, en premier lieu, à la capacité de transport qu'ils permettent. Ils peuvent contenir 52 palettes au standard européen (120x80 cm) au lieu de 33 dans un camion actuel et peuvent transporter des conteneurs au standard ISO, soit un de 40 pieds (12,192 m) ou même de 45 pieds (13,58 m) et un de 20 pieds (6,058 m), soit trois de 20 pieds. De plus, les EMS doivent s'appréhender par une approche « modulable ». C'est-à-dire que les caisses mobiles peuvent être chargées sur les wagons de chemin de fer, les barges fluviales et vers ou à partir des ports. Un atout considérable dans un monde où les échanges commerciaux ne s'opèrent plus sur un seul entre les 5 continents. Outre les gains de stockage qu'ils génèrent, les EMS contribuent également à une réduction des consommations de carburants, une réduction des émissions polluantes et de CO² ainsi qu'une décongestion routière. C'est pourquoi la Commission européenne a adopté, le 18 octobre 2007, un « plan d'action sur la logistique du transport de marchandises » qui suggère une série d'actions dont, entre autres, l'examen, en vue d'une révision, de la directive n° 96/53/EC. Celle-ci fixe le poids et dimensions maxima des véhicules de transport de marchandises en trafic international mais autorise, en trafic national, des véhicules plus longs et plus lourds, notamment « pour des opérations effectuées selon une approche modulaire ». En France, les transporteurs routiers sont demandeur des EMS 25,25. Le « club 25,25 » qui rassemble la majorité des acteurs du transport routier de marchandises (Fédération nationale des transports routiers, Fédération des entreprises de transport et logistique de France, Organisation des transporteurs routiers européens, Fédération des entreprises de transport et logistique de France, etc.) cherche à obtenir des instances la mise en place d'essais grandeur nature de ces ensembles, en vue d'une autorisation sur le réseau routier français. Il lui demande donc de lui indiquer les projets d'expérimentation des EMS 25,25 envisagés sur notre territoire national.
Voir la réponseM. Claude Gatignol attire l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville sur les inégalités croissantes entre les retraites du privé et celles du public. En 1993, le montant de la retraite en pourcentage du dernier salaire s'établissait à 75 % pour les retraités du public et à 64 % pour ceux du privé. Quinze ans plus tard, force est de reconnaître que ces inégalités se sont amplifiées : les retraites du public sont toujours garanties à 75 % du dernier salaire alors que celles du privé s'établissent désormais à 54 %. Les prévisions pour 2020 ne sont pas encourageantes dans la mesure où elles sombrent à 44 % du dernier salaire pour un cadre privé dont le salaire est passé, au cours de sa carrière, d'un plafond à deux plafonds de la sécurité sociale (cotisations aux taux maxima, taux de remplacement brut, retraite à taux plein). La loi Fillon du 21 août 2003 prévoyait que les assurés « bénéficient d'un traitement équitable au regard de la retraite, quels que soient leurs activités professionnelles passées et le ou les régimes dont ils relèvent ». C'est pourquoi il lui demande de lui indiquer les mesures envisagées pour mettre un terme à ces inégalités, perçues comme inacceptables par un nombre croissant de nos concitoyens.
Voir la questionM. Claude Gatignol attire l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité sur la situation des retraités du petit commerce. Les commerçants retraités, ruraux particulièrement, qui ont travaillé durement, sans compter leurs heures, voient leur pouvoir d'achat se dégrader. Traditionnellement, la vente du fonds de commerce permettait de compenser de faibles retraites. Ce n'est plus le cas aujourd'hui, dans un contexte économique difficile pour le petit commerce. C'est pourquoi il lui demande de lui indiquer, dans la perspective de futures négociations sur les retraites, les mesures qu'il envisage de prendre, afin de répondre aux attentes des personnes concernées par ces difficultés.
Voir la réponseM. Claude Gatignol attire l'attention de Mme la secrétaire d'État chargée de la famille sur la nécessité d'apporter une aide spécifique nouvelle aux femmes qui voudraient un enfant de plus, mais qui sont contraintes d'y renoncer pour des raisons économiques. En matière de démographie, il est vrai que la France dont la population a progressé de 0,6 % en un an (63 753 millions de personnes au 1er janvier 2008) est une référence. En effet, concernant le taux de fécondité, notre pays bat tous les records européens avec un taux de 198 enfants pour 100 femmes en âge d'enfanter, alors que l'Allemagne et les pays d'Europe du Sud affichent des taux d'à peine 1,2 à 1,4 par femme. Malgré ces bons résultats, nous constatons néanmoins que le renouvellement des générations n'est pas pleinement assuré, même s'il l'est mieux qu'ailleurs et que le nombre des familles nombreuses tend à diminuer alors que toutes les enquêtes de l'INED et l'Eurostat le montrent : une femme sur deux, en moyenne, voudrait un enfant de plus mais y renonce pour des raisons économiques. On compte de moins en moins de familles de trois enfants ou plus (1,7 million) alors que 10 % des femmes n'ont pas d'enfant et que 20 % n'en ont qu'un. Ceci n'a rien d'étonnant si l'on considère qu'une famille perd 10 % de niveau de vie avec l'arrivée d'un enfant et que les aides (allocations, réductions d'impôts, etc.) ne compensent que partiellement le coût de l'enfant. Par ailleurs, la fécondité dépend très clairement de l'aide apportée aux femmes pour concilier travail et famille. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si elle envisage, et selon quelles modalités et dans quel délai, la création d'une aide nouvelle de nature à répondre aux besoins des femmes qui voudraient un enfant de plus et qui sont contraintes d'y renoncer pour des raisons matérielles.
Voir la réponseM. Claude Gatignol attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi sur les inquiétudes exprimées par les entreprises du secteur laitier concernant les suites qui pourraient être données au rapport de Mme Hagelsteen sur la négociabilité sans contrepartie des tarifs et des conditions générales de vente dans la perspective d'un approfondissement de la réforme du cadre législatif des relations entre fournisseurs et distributeurs. La loi Chatel du 3 janvier 2008 donne aux distributeurs toute possibilité de baisser les prix au profit du consommateur, en offrant un vaste champ à la négociation entre fournisseurs et distributeurs sur la base de contreparties mesurables. Malgré cette réalité qui donne les moyens aux distributeurs de réaliser une vraie baisse des prix en France, certains d'entre eux revendiquent la possibilité de négocier unilatéralement les conditions générales de vente, et en particulier les tarifs de base que les fournisseurs leur proposent, sans avoir à justifier de contreparties. Si cette proposition était retenue, elle réduirait toute négociation commerciale à la "loi du plus fort". De plus, comme l'énonce clairement le rapport Hagelsteen, la faible intensité concurrentielle au niveau des zones de chalandise réduira les effets de cette réforme à un simple transfert de marge au profit des distributeurs. Les entreprises du secteur laitier, confrontées à la hausse durable des matières premières et aux conséquences d'un éventuel accord à l'OMC, craignent donc d'être davantage encore affaiblies dans leur rapport avec la grande distribution. C'est pourquoi il souhaiterait connaître sa position sur ce dossier.
Voir la réponseM. Claude Gatignol * attire l'attention de M. le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique sur le taux de TVA applicable aux dépenses liées aux obsèques, qui pénalisent la profession des pompes funèbres. En effet, la sixième directive du Conseil du 17 mai 1977 en matière d'harmonisation des législations des États membres relatives aux taxes sur le chiffre d'affaires (77/388/CEE) fait figurer dans son annexe II « les prestations de services effectuées par les entreprises de pompes funèbres et de crémation, ainsi que les livraisons de biens accessoires aux dites prestations » parmi les prestations pouvant faire l'objet de taux réduits de TVA. Or, malgré la réglementation européenne, la France est l'un des rares pays de l'Union à les soumettre au taux normal de TVA, soit 19,6 %. Cette situation crée non seulement une distorsion de concurrence entre les entreprises de ce secteur d'activité exerçant dans des zones frontalières, mais elle alourdit surtout le coût des obsèques pour les familles, qui sont de plus en plus confrontées à la nécessité de rapatrier des corps. Par conséquent, il le prie de bien vouloir lui indiquer les mesures susceptibles d'être prises afin de réaliser une éventuelle baisse du taux de TVA applicable aux services et produits funéraires. - Question transmise à Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'emploi.
Voir la réponseM. Claude Gatignol attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé des transports sur la situation difficile que traversent les professionnels de l'enseignement de la conduite automobile sur l'ensemble du territoire français. En effet, il semble y avoir une insuffisance des effectifs d'examinateurs. Cela a pour conséquence de créer une pénurie dans les places d'examens au permis B et, de ce fait, entraîne une longue attente pour les candidats soit à leur premier examen soit au nouvel examen après un échec. En conséquence, il lui demande de lui indiquer les mesures que le Gouvernement entend adopter pour que les conditions de passage des examens soient en adéquation avec la demande des usagers-candidats et des écoles de conduite.
Voir la réponseAssemblée nationale
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