Commissions des affaires étrangères et de la défense : M. Alain Juppé, ministre d'Etat, ministre des affaires étrangères et européennes, et de M Gérard Longuet, ministre de la défense et des anciens combatants
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Hautes-Pyrénées (3ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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Travaux récents
M. Jean Glavany alerte M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la procédure de mutation dans l'intérêt du service dont sont actuellement victimes quatre fonctionnaires de police de son département. Ces fonctionnaires avaient, en novembre dernier, déposé une plainte auprès du parquet contre leur nouvelle hiérarchie pour harcèlement moral, classée sans suite. Jusqu'alors ces derniers n'avaient jamais eu le moindre problème avec leurs précédents supérieurs, ils étaient très bien notés et leur efficacité professionnelle était louée. La mesure de mutation dans l'intérêt du service dont ils font aujourd'hui l'objet, ne fait pas partie des différentes sanctions pouvant être prononcées à l'encontre des fonctionnaires et ce genre de mutation est illégal comme l'indique l'article 6 quinquies de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifié par la loi n° 2005-843 du 26 juillet 2005 qui stipule : « aucune mesure concernant notamment le recrutement,la titularisation, la formation, la notation, la discipline, la promotion, l'affectation et la mutation ne peut être prise à l'encontre d'un fonctionnaire prenant en considération : le fait qu'il ait subi ou refusé de subir les agissements de harcèlement moral, le fait qu'il ait exercé un recours auprès d'un supérieur hiérarchique ou engagé une action en justice visant à faire cesser ces agissements ». En outre le caractère illégal est renforcé par le fait qu'il s'agit d'une sanction déguisée. Il lui demande donc ce qu'il compte faire pour mettre un terme à cette procédure illégale.
Voir la réponseM. Jean Glavany attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation à laquelle se trouvent confrontés certains orphelins ayant eu une activité professionnelle non salariée dans le commerce d'un membre de leur famille. En effet, l'article R 351-4 3° du code de la sécurité sociale ne prévoit la prise en compte de ces périodes que pour certains membres de la famille : « conjoints, ascendants, descendants, frères, soeurs ou alliés au même degré ». Les orphelins, élevés par exemple par leur oncle et tante, sans avoir été pour autant adoptés par ces derniers, se retrouvent donc exclus de ce dispositif. Le RSI ne reconnaît pas aux neveux orphelins cette participation à l'entreprise familiale de leur oncle ou tante. Il souhaiterait donc savoir quelles mesures il entend prendre pour mettre un terme à cette situation injuste.
Voir la réponseM. Jean Glavany attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la réforme de la formation des orthophonistes. En effet, toutes les composantes de la profession ont oeuvré unanimement à la reconnaissance d'une formation de qualité, attentive à ce que l'offre de soins soit identique sur tout le territoire et accessible au plus grand nombre. Elles ont travaillé à l'élaboration de référentiels « activité », « compétences » et « formation » répondant ainsi au cadre fixé par le ministère de la santé. Tous ces travaux concourraient à la reconnaissance de la formation des orthophonistes au niveau du grade master. Aujourd'hui, suite à la solution choisie par le ministère, à savoir un premier niveau en master 1 pour des orthophonistes aux compétences limitées et un second niveau en master 2 pour des praticiens qualifiés dans les soins des patients victimes d'AVC, de la maladie d'Alzheimer, de Parkinson, les personnes aphasiques, les enfants sourds, etc., les orthophonistes craignent un démantèlement de la profession. La proposition gouvernementale ne satisfait pas la profession parce qu'elle crée une scission, rend l'accès plus difficile à la recherche en orthophonie, ampute d'un semestre la formation des orthophonistes. Les professionnels redoutent aussi que cette mesure ne pénalise la mobilité des professionnels et n'entraîne une diminution de l'offre de soins orthophoniques de qualité à proximité des patients. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelle réponse il entend apporter aux orthophonistes qui souhaitent bénéficier d'une valorisation de leur formation sans passer par une sectorisation de leurs compétences.
Voir la réponseM. Jean Glavany interroge M. le ministre auprès du ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur les modalités de conduite d'engins agricoles par un retraité. Il souhaiterait savoir si, comme pour les exploitants agricoles, les retraités entrepreneurs de travaux agricoles, sont dispensés du permis de conduire si l'engin est rattaché à une exploitation agricole, une entreprise de travaux agricoles ou une CUMA. Il lui demande également s'il est exact que, dans le cas où ce retraité conduit son tracteur qui ne possède plus de numéro d'exploitation agricole et qu'il ne cotise plus à la CMSA en tant que cotisant solidaire, ce dernier doit posséder un permis de conduire correspondant au type d'engin utilisé.
Voir la questionM. Jean Glavany interroge M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur les modalités de conduite d'engins agricoles par un retraité. L'article R. 221-20 du code de la route précise que l'obtention du permis poids lourds n'est pas obligatoire pour les conducteurs de véhicules et appareils agricoles ou forestiers attachés à une exploitation agricole, une entreprise de travaux agricoles ou une CUMA. Parmi les bénéficiaires de dérogation, nous trouvons entre autres : les chefs d'exploitation, conjoints d'exploitants, les pluriactifs exerçant une activité agricole à titre complémentaire qui ont une plaque d'exploitation, les voisins ou parents bénévoles qui utilisent un engin attaché à une exploitation agricole, à condition que l'agriculteur ait une assurance « bénévole ». Il souhaiterait donc savoir si un entrepreneur retraité a le droit de conduire un engin agricole appartenant par exemple à son conjoint.
Voir la questionM. Jean Glavany interroge M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le problème rencontré par un certain nombre de retraités partis à la retraite depuis plusieurs années au titre des carrières longues, et qui ont vu le versement de leur pension suspendu, avec demande de restitution des pensions touchées depuis leur départ et annonce de révision - à la baisse - de leur pension de retraite. Ces retraités ont « racheté » ou « régularisé » un certain nombre de trimestres de travail de début de carrière, souvent des travaux d'été, afin de totaliser le nombre de trimestres nécessaires pour un départ anticipé. La preuve de ces travaux et des salaires correspondants étant parfois difficile a apporté plusieurs dizaines d'années après, ils ont utilisé la production, parfaitement légale et encadrée par les textes, de témoignages écrits. Ces témoignages ont été validés ou rejetés, selon les cas, par les organismes concernés et les retraites liquidées en conséquence. Or depuis plusieurs années après, le Gouvernement a mis en place des conditions beaucoup plus drastiques, en particulier pour les témoignages, afin de limiter l'accès aux départs anticipés. Il a également créé des organismes nouveaux de contrôles des « fraudes » et mis en œuvre des procédures de réexamen des dossiers déjà liquidés. Ainsi, les mêmes organismes qui ont validé en leur temps les témoignages produits par certains retraités décident, après plusieurs années de versement des pensions, que les témoignages ne sont, en définitive, pas recevables. Les caisses annulent les liquidations, suspendent les pensions de ceux qui n'ont pas encore atteint l'âge d'ouverture du droit à retraite et les recalculent à la baisse puisque plusieurs trimestres se trouvent écartés. Par voie de conséquence, ce sont plusieurs dizaines de milliers d'euros (jusqu'à plus de 100 000 euros dans certains cas) qui sont réclamés à chaque retraité concerné, avec la perspective d'avoir une retraite rectifiée à la baisse jusqu'à - 20 % pour certains. Plusieurs des salariés concernés n'ont eu d'autre choix que de saisir la justice qui leur a donné gain de cause. Il lui demande donc sa position sur ces dossiers et les mesures qu'il entend mettre en œuvre pour régler cette situation.
Voir la questionM. Jean Glavany attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur les conditions d'attribution de la qualité de combattant. La loi n° 74-1044 du 9 décembre 1974 a donné la qualité de combattant aux personnes ayant participé aux opérations en Afrique du nord, entre le 1er janvier 1952 et le 2 juillet 1962. Le titre de reconnaissance de la Nation et la médaille commémorative sont attribués aux soldats ayant servi en Algérie jusqu'au 1er juillet 1964, mais pas la carte du combattant. En conséquence, il lui demande d'attribuer la carte du combattant à tous les militaires français ayant participé à la guerre d'Algérie entre le 31 octobre 1954 et le 1er juillet 1964, dans les conditions de durée définies par la loi n° 2003-1311 du 30 décembre 2003 afin de remédier aux disparités qui prévalent dans les critères d'attribution pour les combattants ayant opérés au Maroc, en Tunisie et en Algérie.
Voir la réponseM. Jean Glavany interroge M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative au sujet de l'avenir des groupements d'établissements publics locaux d'enseignement (GRETA), chargés de la mission de formation continue de l'éducation nationale. La réforme engagée par le ministère de l'éducation nationale a pour objectif l'amélioration du fonctionnement des structures et de la gestion des personnels mais elle conduit au remplacement de l'actuelle structure juridique des GRETA par un groupement d'intérêt public (GIP) autonome qui est totalement inadapté aux missions confiées à l'un des plus grands opérateurs de formation continue en France. Les personnels des GRETA ne seront plus des agents de l'État et la nouvelle organisation prévue aura de graves conséquences sur la qualité de la formation continue des adultes en faisant supporter aux GIP-GRETA des charges financières nouvelles. Le réseau GRETA forme chaque année près de 500 000 stagiaires, son étendue permet une offre de formation de proximité et contribue au maillage du territoire, son utilité sociale et la qualité de ses missions sont unanimement reconnues. La réforme engagée par le Gouvernement place la formation continue des adultes en marge de l'éducation nationale, le changement de statut des GRETA engendré par cette réforme va à l’encontre des priorités fixées initialement et qui ont fait la qualité et la pertinence des GRETA. Il remet par ailleurs en cause le principe d'un continuum de formation initiale-formation continue validé par la loi du 24 novembre 2009 relative à l'orientation et à la formation professionnelles tout au long de la vie. Il convient donc de préserver la cohérence du réseau des GRETA et son appartenance au service public. C'est la raison pour laquelle il lui demande d'ouvrir une véritable négociation afin d'éviter tout risque d'une éventuelle privatisation de ce service public primordial et de garantir la mise en place d'une réforme synonyme de progrès pour le réseau des GRETA, son personnel et les publics bénéficiaires.
Voir la questionM. Jean Glavany alerte M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur la situation dramatique dans laquelle se trouvent aujourd'hui un certain nombre de personnels licenciés dans le cadre du plan GIAT 2006, ainsi que des salariés de Nexter Munitions partis dans le cadre d'une réduction d'effectifs de la pyrotechnie. Ces salariés qui ont bénéficié, dans le cadre d'un protocole d'accord transactionnel d'une indemnité chômage payée par GIAT Industries, arrivent aujourd'hui en fin de droit. Leurs indemnités de licenciement avaient été calculées sur la base d'un passage au régime de retraite à leur soixantième anniversaire. Or l'âge de départ à la retraite ayant été repoussé en 2010, le calcul initial ne correspond plus à la réalité d'aujourd'hui et ces derniers se retrouvent privés d'AER et ne perçoivent plus que les minima sociaux. Il semblerait qu'une réflexion soit engagée au niveau interministériel pour que ces salariés puissent prétendre à un revenu de remplacement conforme aux règles initiales. Il lui demande de lui indiquer où en est ce dossier auquel il convient de trouver une solution rapide afin que ces salariés puissent prétendre à des revenus de remplacement conformes aux règles initiales.
Voir la questionM. Jean Glavany attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les « conditions de formation des ostéopathes professionnels de santé, dans la perspective d'une future modification de la réglementation de l'ostéopathie » (décret n° 2007-437 du 25 mars 2007 relatif à la formation des ostéopathes et à l'agrément des établissements de formation ; décret n° 2011-390 du 12 avril 2011 modifiant l'article 75 de la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé et décret n° 2011-1120 du 19 septembre 2011 relatif aux agréments des établissements de formation en ostéopathie). En effet, les professionnels de santé, dont les masseurs-kinésithérapeutes, qui sont à l'origine de l'implantation de l'ostéopathie en France, demandent le maintien d'une formation spécifique à l'ostéopathie dans le cadre d'une filière de formation continue « en alternance », ce qui ne serait pas le cas si l'exemple du décret n° 2011-1127 du 20 septembre 2011 sur la chiropractie était appliqué à l'ostéopathie. Les professionnels de santé demandent : qu'une séparation claire soit établie entre les ostéopathes professionnels de santé et non professionnels de santé ; que les conditions d'agrément des instituts de formation en ostéopathie pour les professionnels de santé soient distinguées et précisées (de telle sorte qu'ils soient expressément qualifiés dans les textes d'établissements de formation continue, dépendant à ce titre du ministère du travail et dispensés des procédures liées au rectorat) ; que leur cursus soit spécifique et adapté aux masseurs-kinésithérapeutes suivant en cela les recommandations OMS en la matière qui retient une base de 1 000 heures de formation. En conséquence, il lui demande dans quelles conditions et comment il entend satisfaire ces revendications.
Voir la questionM. Jean Glavany interroge Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur l'augmentation du taux de TVA à 7 % du secteur du bois énergie. Ce nouveau taux de TVA intermédiaire a été mis en place afin de remplacer l'ancien taux de 5,5 % du bois de chauffage, qu'il soit à usage domestique ou non domestique, destiné aux collectivités, aux industriels ou aux particuliers. Cette décision est en contradiction avec les objectifs du Grenelle de l'environnement visant à développer le recours aux énergies de substitution aux productions fossiles. Depuis cinq ans, les pouvoirs publics (Ademe notamment) ont pris des mesures pour encourager l'usage du bois énergie. La filière du bois énergie, actuellement en cours de structuration, valorise le bois en tant que combustible sous toutes ses formes : bûche, sciure, plaquettes, granulés ou bûches de bois densifiées... Sa montée en puissance progressive permet une professionnalisation des acteurs, et des rentrées fiscales sous forme de TVA. Les perdants de cette hausse seront d'abord les collectivités publiques et les organismes de logement sociaux, qui ont massivement investi sur ce mode d'approvisionnement et qui ne peuvent récupérer la TVA. De plus ce mode de chauffage est fréquemment privilégié par des personnes ayant des revenus modestes. Les entreprises du secteur bois énergie, souvent fragiles, qui ont fait des investissements en matériels, engins et structures, ont des marges de profits assez basses. Elles supportent le financement de stocks de bois importants et devront rapidement puiser dans leur trésorerie pour faire face à cette mesure. Selon les représentants de ce secteur de nombreuses PME de la filière ont dû fermer, seules celles dont le bois de chauffage n'est pas la seule activité résistent. De nombreux emplois sont menacés. Il en va de la survie d'un secteur malade, injustement exclu de mesures d'exception. Cette hausse de la TVA constitue donc un mauvais coup tant pour les usagers que pour les entreprises du secteur. Enfin cette mesure va à l'encontre de la volonté politique affichée de renforcer notre indépendance énergétique. Cette dernière ne saurait se concevoir à l'avenir sans diversification des sources d'énergie. D'autres catégories et sources énergétiques (gaz naturel, chaleur lorsqu'elle est produite au moins à 50 % à partir de la biomasse, de la géothermie, des déchets et d'énergie de récupération...) ont obtenu le maintien de leur TVA à 5,5 %. Le bois énergie, le « simple bois de chauffage », est aujourd'hui marginal malgré son potentiel et l'alternative qu'il propose. Exclu, il ne peut plus bénéficier du taux réduit à 5,5 % ! N'y a-t-il pas une rupture d'égalité difficilement justifiable et surtout un recul par rapport à l'ambition du Grenelle de l'environnement? C'est pourquoi il lui demande de faire en sorte que le bois de chauffage entre dans la catégorie des énergies et bénéficie ainsi du taux de TVA à 5,5 %.
Voir la questionM. Jean Glavany attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur le calendrier de discussion du projet de loi renforçant les droits, la protection et l'information des consommateurs. En effet, le Fonds monétaire international a déploré, fin janvier, le retard pris par ce texte qu'il estime bénéfique pour la concurrence dans les services. Le FMI relève notamment les avancées que permet le projet de loi en matière de commerce, d'énergie, de télécommunications et de logement. Alors que le projet de loi a été adopté au mois de juin 2011 par le conseil des ministres, il n'a toujours pas été débattu en deuxième lecture, ce qui lui laisse des chances réduites d'être adopté avant la fin de la législature. Or il serait regrettable qu'un texte qui fait significativement évoluer les droits des consommateurs et dynamise la concurrence dans de nombreux secteurs ne puisse arriver au terme de la procédure législative. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour faire aboutir rapidement les principales dispositions de ce projet de loi.
Voir la questionM. Jean Glavany attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur le mécontentement des représentants des organisations syndicales représentatives des sapeurs pompiers professionnels CGT, CFDT et FA-FPT, suite à la signature, le 24 septembre 2011 d'un protocole d'accord, négocié en secret durant l'été par le ministère de l'Intérieur, 4 organisations syndicales minoritaires et une association, au mépris de tous les principes qui ont présidé à l'adoption de la loi sur la modernisation du dialogue social au sein de la fonction publique. Les organisations syndicales représentatives dénoncent par conséquent ce protocole, comme le prévoit la loi n° 2010-751 du 5 juillet 2010 et s'opposent au démantèlement de la filière des sapeurs-pompiers professionnels. Par ailleurs, cette intersyndicale, consciente de la situation économique des collectivités d'emploi a présenté un projet qui a recueilli un avis quasi unanime à la DGCL accompagné de mesures transitoires. Le 3 novembre 2011 les sapeurs pompiers déposaient un nouveau préavis de grève, à ce jour le ministre de l'Intérieur n'a établi aucun contact, rejetant toute idée de négociation dans les délais prévus par le préavis de grève et ne respectant pas ainsi les dispositions réglementaires en matière d'exercice de droit de grève. Il lui demande donc de revenir sur le protocole et d'appliquer enfin les dispositions réglementaires et statutaires en matière de dialogue social en ouvrant de véritables négociations avec l'ensemble des organisations syndicales représentatives.
Voir la questionM. Jean Glavany attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur les inquiétudes des syndicats départementaux d'électricité et de gaz, et plus largement des collectivités, sur un éventuel report du terme des contrats de concession d'électricité signés avec Électricité Réseau Distribution France (ERDF). Les acteurs locaux de la distribution d'énergie s'inquiètent en effet des conséquences possibles d'un amendement qu'aurait proposé ERDF à certains parlementaires. Celui-ci viserait à reporter de trente ans, soit jusqu'en 2041, les contrats de concession, alors que leur terme est actuellement fixé à 2023. Si elle était adoptée, une telle disposition empêcherait alors toute renégociation, à court ou moyen terme, des différentes clauses du contrat passé entre l'autorité concédante et le concessionnaire. Une fois encore, les collectivités locales seraient mises au rebut, quand pourtant elles ont un rôle indispensable de protection du consommateur et, plus largement, de l'intérêt général. L'un des arguments énoncés par ERDF serait la sécurisation juridique du concessionnaire ; la durée de désignation du gestionnaire de réseau ne serait en effet pas spécifiée par les contrats en vigueur. Les syndicats départementaux d'électricité réfutent cet argument : la durée de désignation est bien mentionnée à l'article 30. De la même façon, l'article 31 fait référence, dans le cas d'une fin de concession, à une indemnisation d'ERDF à hauteur de part non amortie des biens dont il a assuré la maîtrise d'ouvrage. La sécurité financière d'ERDF semble donc déjà assurée de ce point de vue. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui apporter les précisions sur ce sujet, et de lui indiquer si le Gouvernement entend modifier le terme des contrats de concession de distribution d'électricité.
Voir la questionM. Jean Glavany attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation de pôle emploi dans la région Midi-Pyrénées. Dans notre région, plusieurs antennes de Pôle emploi doivent subir des réorganisations et des transformations qui ont pour conséquence de réduire la présence de pôle emploi sur le territoire. Ainsi, le site de Bagnères, dans les Hautes-Pyrénées vient de voir son statut modifié : passant de « point relais » à « permanence », il ne sera désormais plus ouvert tous les jours. Après Bagnères, ce sont dix sites de la région qui devraient subir les mêmes « réorganisations » alors même que le CHSCT a émis un avis défavorable. Ce procédé est d'autant plus choquant que les partenaires de la maison commune emploi formation et, en particulier, la région n'ont pas été informé de cette réorganisation. Par ailleurs, cette décision qui réduit la présence de Pôle emploi sur le territoire s'avère incompréhensible au moment où le chômage repart à la hausse depuis quelques mois et où les besoins d'accompagnement des chômeurs se font de plus en plus sentir. Au-delà, ce qui frappe une fois de plus, c'est l'extrême instabilité de l'organisation de Pôle emploi - bien mise en évidence par certains travaux parlementaires - qui connaît des « nouveautés » structurelles plusieurs fois par an et ce, au prix d'une extrême tension du personnel, de stress et de risques psychosociaux très élevés. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il entend prendre pour donner les moyens nécessaires au bon fonctionnement de ce grand service public qu'est Pôle emploi.
Voir la questionM. Jean Glavany attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'échéance prochaine de la période transitoire dans l'application de la réduction des délais de paiement interentreprises pour certaines professions notamment les commerçants indépendants spécialistes des jeux et jouets. En effet, à compter du 1er janvier 2012, cette profession sera assujettie au respect du délai de règlement de droit commun prévu par la loi LME du 4 août 2008 de 60 jours nets ou de 45 jours fin de mois. Jusqu'à présent, par application du décret n° 2009-972 du 2 avril 2009 portant dérogation aux dispositions relatives aux délais de paiement dans le secteur du jouet, cette profession bénéficiait d'une mise en oeuvre progressive des nouveaux délais légaux. En outre, ce décret faisait une distinction entre les deux grandes périodes de cette activité, de janvier à septembre et de septembre à décembre. La règle de droit commun ne prévoit pas une telle distinction et l'application d'un délai linéaire de paiement n'est pas adaptée à la forte saisonnalité de cette activité (60 % sur le dernier trimestre). Ces professionnels demandent donc le retour aux conditions dérogatoires de paiement fixées en 2010, en application du décret du 2 avril 2009. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer sa position sur cette question.
Voir la questionM. Jean Glavany interroge M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur le cas de ces SCI qui achètent des terrains publics à des collectivités et qui, pendant des mois, malgré le vote d'une délibération, ne traduisent jamais cette vente par un acte notarié. Longtemps après le vote en conseil municipal de la première délibération, une nouvelle délibération est proposée et précise que toute personne morale ou physique peut se substituer à la SCI dans ses droits et obligations lors de l'acquisition. Après vérification on constate que ces SCI ne sont en réalité déclarées nulle part et que, par conséquent, elles n'existent pas. Il souhaiterait donc savoir si l'attribution d'un droit de préemption à ces SCI virtuelles est légale.
Voir la questionM. Jean Glavany attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur la situation des internements psychiatriques dans les Hautes-Pyrénées. La commission des citoyens pour les droits de l'Homme, en étudiant les rapports annuels de la commission départementale des hospitalisations psychiatriques, a calculé pour chaque département le ratio du nombre d'hospitalisations sous contrainte (HSC) pour 1 000 habitants. Ainsi l'on peut noter qu'en 2008, dans les Hautes-Pyrénées, le nombre d'hospitalisations psychiatriques sous contrainte par habitant a été nettement plus élevé que la moyenne nationale : 1,98 pour 1 000 habitants contre 1,15 au niveau national. En 2006, les Hautes Pyrénées arrivaient déjà en tête de liste du nombre d'hospitalisations psychiatriques sous contrainte par habitant. Il souhaiterait donc obtenir des explications sur cette particularité et savoir si l'inspection générale des affaires sociales ne pourrait pas mener une enquête sur ce sujet.
Voir la questionM. Jean Glavany attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur le gaspillage que représente l'envoi des bulletins de vote au domicile des électeurs. Il souhaiterait savoir si un autre dispositif moins onéreux n'est pas envisageable.
Voir la questionM. Jean Glavany interroge M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur l'avenir du navire La boudeuse. Dans une lettre de mission datée du 7 février 2009, le ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire (MEEDDAT) mandatait le commandant de La boudeuse pour une mission devant se dérouler en Amérique du sud puis dans le Pacifique. Cette mission, baptisée Terre-océans, s'inscrivait dans le cadre du Grenelle de la mer et devait se dérouler sur au moins deux années. Cependant, après avoir été officiellement lancée le 27 février 2009 à Paris, la mission a été arrêtée le 1er juin 2010, faute de fonds publics et privés. En effet, les fonds promis par certaines grandes entreprises françaises n'ont pas été versés, de même que 500 000 euros promis par l'État. Les 33 scientifiques participant à cette expédition lui ont écrit le 10 juin 2010. Ce courrier a ensuite été transmis au Président de la République mais aucune réponse n'est jamais parvenue à ces scientifiques. Contacté à ce sujet par lui le 3 octobre 2010, le président de la Société des explorateurs français (SEF) a confirmé que ce courrier était toujours sans réponse. Il a également insisté sur le soutien sans faille de la SEF au projet ainsi que sur celui de l'ensemble de la communauté scientifique. En effet, avec La boudeuse, Tara et Vagabond dans les glaces, la France a le privilège de disposer de deux navires importants et d'un plus petit sur les mers. La boudeuse fait non seulement rêver le grand public en entretenant la tradition des grands voyages d'exploration, mais elle sert aussi de bateau d'opportunité (ce qui est une grande chance pour la communauté scientifique). Or, alors que La boudeuse était mandatée officiellement par l'État français, ce dernier se révèle incapable de maintenir ce navire à flot et d'assurer la pérennité de la mission qui lui a été confiée. Alors que l'équipage de La boudeuse est actuellement en contact avec les services de l'État pour tenter de trouver une solution, il souhaiterait savoir si une reprise rapide de la mission est envisageable et si l'avenir de La boudeuse est assuré.
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