2ème séance : Résorption de l'emploi précaire dans la focntion publique (suite)
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Pas-de-Calais (10ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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Vidéo du 7 février 2012
2ème séance : Résorption de l'emploi précaire dans la focntion publique (suite)
Vidéo du 1er décembre 2010
1ère séance : questions au gouvernement ; solidarité dans le domaine de l'alimentation en eau
Travaux récents
M. Serge Janquin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les inquiétudes exprimées par les orthophonistes relatives à la reconnaissance de leur formation initiale. Ces professionnels de santé manifestent leur entière opposition au projet de réforme de leur formation initiale qu'ils jugent en inadéquation avec les référentiels compétences et activités signés par les ministères de la santé et de l'enseignement supérieur. Ce travail de réingénierie avait pour objectif d'intégrer le diplôme d'orthophoniste dans le processus de Bologne avec la reconnaissance d'un master 2. Or l'actuel projet, qui ampute de l'équivalent d'un semestre la formation des orthophonistes, et la scinde en deux masters, laisse apparaître un déséquilibre entre les attentes de cette profession en termes de reconnaissance et le niveau de formation requis pour la prise en charge des patients. Ce niveau de formation, en raison de l'évolution des pathologies et de leur prise en charge, ne peut souffrir d'aucune dévaluation. Il lui demande comment il entend prendre en considération la légitime revendication d'une reconnaissance de la formation de tous les orthophonistes au grade d'un master 2.
Voir la réponseM. Serge Janquin attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la réforme de la formation initiale des masseurs-kinésithérapeutes en cours depuis 2007. La mise en oeuvre de ce nouveau programme de formation a pour but de définir des domaines de savoirs et la construction des unités d'enseignement en lien avec l'exercice de la kinésithérapie. Il existe un point important de la réforme, qui porte précisément sur les modalités de mise en place d'une sélection par la première année commune aux études de santé, pour lequel les étudiants s'interrogent. En effet, à titre d'exemple, en Île-de-France, le trop grand nombre d'instituts de formation à but lucratif peut constituer un frein à la mise en place de cette réforme. Des questions se posent par ailleurs sur la reconnaissance des diplômes délivrés avant la réforme. Compte tenu de ces nombreuses interrogations, les étudiants demandent la mise en place d'un calendrier des réunions de réingénierie avec l'ensemble des acteurs concernés afin de déterminer le programme devant être mis en place dès septembre 2012. Des progrès sont encore attendus quant à l'organisation des études de masso-kinésithérapie et aux modalités d'application de cette réforme ; c'est pourquoi il lui demande quelle suite il entend donner à l'ensemble de ces revendications.
Voir la réponseM. Serge Janquin attire l'attention de M. le ministre de la ville sur l'arrêt progressif des financements par l'État des postes de coordination des programmes de réussite éducative (PRE). En effet, la convention de l'État avec les services déconcentrés arrive bientôt à son terme posant ainsi la question de la pérennité des financements. Les collectivités locales, déjà largement impliquées dans les projets, devront financer partiellement puis totalement les recrutements en contrat à durée indéterminée. Pour pérenniser les postes indispensables à la nécessaire politique éducative d'accompagnement, dont le PRE est un fleuron, les collectivités territoriales, déjà confrontées à d'importantes difficultés socio-économiques, devront trouver de nouvelles marges de manoeuvre : les nombreuses questions posées sur la capacité de l'État à garantir les ressources nécessaires, le choix de la répartition et la péréquation aux collectivités territoriales, ne permettent pas de garantir le financement de ces postes. C'est pourquoi il lui demande quelles mesures il envisage de prendre pour dépasser cette situation de blocage et permettre d'assurer la continuité d'un dispositif garant de la cohésion sociale au sein des territoires sans les pénaliser.
Voir la réponseM. Serge Janquin attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la situation de l'association Hacavie (Handicap et Cadre de vie). Issue du Nord-Pas-de-Calais, cette association, reconnue par la Communauté européenne, oeuvre depuis plus de 22 ans au travers de missions d'information et de conseil des personnes handicapées et constitue la seule base de données française gratuite disponible pour les aides techniques sur internet. Intégrée dans un groupement de sept bases européennes, Hacavie bénéficiait jusqu'au 31 juin 2011 d'une collaboration avec la CNSA (Caisse nationale de la solidarité pour l'autonomie) qui lui permettait d'obtenir une aide de l'État. Alors qu'il a été mis un terme à cette prise en charge par l'État pour des raisons financières, cette décision, survenue sans information et concertation préalables, a suscité l'incompréhension et l'indignation et abouti à de nombreuses demandes d'éclaircissement restées depuis septembre 2011 sans réponse. Aussi, il lui demande quelles dispositions elle entend prendre pour remédier à ce désengagement financier consenti au détriment des personnes handicapées et professionnels lésés d'une aide technique précieuse.
Voir la questionM. Serge Janquin attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur la question de la contribution pour l'aide juridique. L'article 54 de la loi n° 2011-900 du 29 juillet 2011 de finances rectificative pour 2011 crée une contribution pour l'aide juridique d'un montant de 35 euros par instance introduite en matière civile, commerciale, prud'homale, sociale ou rurale devant une juridiction judiciaire ou par instance introduite devant une juridiction administrative. Or ces procédures, créées initialement pour permettre aux justiciables un accès plus simple au juge sans le recours à un avocat, sont déjà utilisées en majorité (90 % selon l'association nationale des juges d'instance) par les professionnels et notamment par les établissements financiers pour attraire devant les tribunaux les consommateurs en incident de paiement. La contribution de 35 euros adresse un signal très négatif pour les consommateurs, en érigeant un obstacle supplémentaire à l'accès au juge. En raison du faible montant de certains litiges de consommation (cas d'un DVD non livré par exemple), la contribution risque de dissuader un grand nombre de personnes d'agir en justice. Elle pourrait donc encourager le développement de pratiques abusives chez certains professionnels, puisque leurs clients n'auront pas d'intérêt à ester en justice. C'est pourquoi il convient de prévoir une exonération de cette contribution pour les particuliers agissant en justice contre des professionnels. Il lui demande donc de bien vouloir indiquer les intentions du Gouvernement sur ce sujet.
Voir la réponseIntervention en réunion de commission
Mardi 6 mars 2012 - Séance de 9 h 30
Intervention en réunion de commission
Mardi 28 février 2012 - Séance de 17 h 00
Intervention en séance publique
M. Serge Janquin attire l'attention de M. le ministre des affaires étrangères et européennes sur la demande récente de l'association « Nathalia St-Venant humanitaire » dont l'action consiste à permettre à des enfants biélorusses en détresse humanitaire d'être hébergés pour un mois de vacances par des familles d'accueil. À l'instar du secours populaire, de nombreuses associations en région Nord-Pas-de-Calais mettent en place la même action au bénéfice de centaines d'enfants biélorusses. Comprenant bien que la question de l'ouverture de la démocratie en Biélorussie sera abordée lors du prochain conseil des Affaires étrangères, le 13 octobre 2009, à Luxembourg sous la présidence du ministre des affaires étrangères et européennes, et que ce qui en découle ne peut être réglé avant, il serait toutefois regrettable de ne pas prendre en compte l'accueil humanitaire de ces enfants au regard des principes fondateurs de la République que sont notamment les droits de l'Homme et tous les rapports fondamentaux à l'universalité et à l'altruisme qui en découlent. L'hébergement des enfants de Biélorussie en famille d'accueil française pourrait faire l'objet d'une position dérogatoire et anticipatrice de la France ; aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer son intention en la matière.
Voir la réponseM. Serge Janquin attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur la question de la contribution pour l'aide juridique. L'article 54 de la loi n° 2011-900 du 29 juillet 2011 de finances rectificative pour 2001 crée une contribution pour l'aide juridique d'un montant de 35 euros par instance introduite en matière civile, commerciale, prud'homale, sociale ou rurale devant une juridiction judiciaire ou par instance introduite devant une juridiction administrative. Or ces procédures créées initialement pour permettre aux justiciables un accès plus simple au juge sans le recours à un avocat, sont déjà utilisées en majorité (90 % selon l'Association nationale des juges d'instance) par les professionnels et notamment par les établissements financiers pour attraire devant les tribunaux les consommateurs en incident de paiement. La contribution de 35 euros adresse un signal très négatif pour les consommateurs, en érigeant un obstacle supplémentaire à l'accès au juge. En raison du faible montant de certains litiges de consommation (cas d'un DVD non livré par exemple), la contribution risque de dissuader un grand nombre de personnes d'agir en justice. Elle pourrait donc encourager le développement de pratiques abusives chez certains professionnels, puisque leurs clients n'auront pas d'intérêt à ester en justice. C'est pourquoi il convient de prévoir une exonération de cette contribution pour les particuliers agissant en justice contre des professionnels. Il lui demande donc de bien vouloir indiquer ses intentions sur ce sujet.
Voir la réponseM. Serge Janquin attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes, sur les menaces qui pèsent sur la viabilité économique de l'exploitation du terminal à conteneurs du port fluvial de Béthune-Beuvry, équipement majeur pour les entreprises du territoire de l'Artois dans le Pas-de-Calais. Cette offre de service semble être menacée en raison d'un différentiel des aides allouées entre la Belgique et la France auquel s'ajoutent des pratiques différentes de coût de manutention de conteneurs sur les terminaux maritimes français. Les aides fédérales accordées par les pouvoirs publics belges dites Narcon et validées par l'Union européenne sont destinées à favoriser le transport combiné ferroviaire sur le territoire belge et ont pour conséquence le développement d'une offre de transport transfrontalière rail-route des opérateurs belges bâtie sur un transport ferré depuis ou vers le port maritime d'Anvers, relayée par un transport routier depuis la frontière belge vers le chargeur français. Seul l'usage du mode ferré est subventionné à l'aller et au retour. Cette distorsion de concurrence rend déficitaire toute ligne de transport fluvial conteneurisé, disqualifie les offres maritimes, fluviales et routières françaises et fragilise les opérateurs français. Par ailleurs, le développement des activités multimodales en Belgique à proximité de la frontière à destination des consommateurs du Nord-Pas-de-Calais accroît considérablement le kilométrage effectué par le transport routier et participe ainsi à une dégradation du bilan environnemental et au phénomène d'engorgement des axes routiers en région. La mise en place d'un mécanisme régulateur pour corriger cette distorsion de concurrence s'avère nécessaire. Aussi, il lui demande quelle est son intention en la matière, sachant que dans la perspective du canal Seine-Nord, d'importants investissements publics ont été consentis pour le transport fluvial conteneurisé.
Voir la questionM. Serge Janquin attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la dégradation de la situation des retraités. Les récentes manifestations, massivement soutenues à l'appel de nombreuses organisations syndicales nationales de retraités, ont pointé du doigt une dégradation de leur pouvoir d'achat en étroite corrélation avec l'apparition du phénomène de précarité. Les retraités sont en attente d'une réponse viable en ce qui concerne la prise en charge de l'aide à l'autonomie. À cet effet, ils plaident en faveur d'une prestation universelle de compensation de la perte d'autonomie quel que soit l'âge ou le handicap et d'une prise en charge par la solidarité nationale, dans le cadre de la sécurité sociale. La diminution flagrante de leur capacité d'accéder aux soins - du fait du doublement de la taxe sur les contrats santé solidaires et responsables - demeure également pour les retraités un sujet constant de préoccupation. Pour renforcer leur pouvoir d'achat, ces derniers revendiquent une augmentation significative de leur retraite, un minimum de pension au niveau de SMIC ainsi qu'une nouvelle modalité d'indexation. Aussi, il lui demande quelles dispositions elle entend adopter en réponse à ces légitimes revendications.
Voir la questionM. Serge Janquin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la baisse annoncée des financements pour les maisons de l'emploi (MDE) prévues au budget 2012. La baisse importante du budget initial en 2011 avait déjà mobilisé le réseau national Alliance villes emploi et permis une réévaluation de 20 millions d'euros assurant le maintien des MDE et de leurs activités. Pour 2012, les MDE accuseront une baisse de 41 % de leurs moyens de fonctionnement. En dépit de l'octroi lors de l'examen des crédits relatifs au travail et à l'emploi de 15 millions d'euros supplémentaires qui ont fait consensus, il n'en demeure pas moins que les crédits dévolus aux maisons de l'emploi, qui constituent un outil important des politiques et stratégies territoriales en matière d'insertion et d'emploi portées par les collectivités territoriales, demeurent en deçà des espérances. Les craintes relatives aux incidences dramatiques sur les services rendus aux demandeurs d'emploi, salariés et entreprises sur le territoire et plus particulièrement en région Nord-Pas-de-Calais, fortement impactée par la crise, ont de nouveau rassemblé les acteurs concernés, élus locaux et présidents des MDE du Nord-Pas-de-Calais au nom desquels il lui demande comment il entend en période d'instabilité économique et de montée du chômage maintenir l'équilibre fragile de la cohésion sociale.
Voir la questionM. Serge Janquin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation des salariés de l'entreprise de bâtiment et travaux publics Dezellus sise à Bruay-la-Buissière. Placée en redressement judiciaire depuis mai dernier, cette PME familiale, qui appartient au tissu économique local depuis 1929, compte 172 salariés qui redoutent aujourd'hui le licenciement économique. Dans l'attente de l'audience judiciaire au cours de laquelle seront présentées les offres de reprises, les salariés de cette entreprise sont laissés dans l'expectative en ce qui concerne les conditions de départ en cas de licenciement et dans l'impossibilité d'établir un plan de sauvegarde de l'emploi. Au regard de la situation actuelle, les dispositifs qui devraient répondre au plus vite aux difficultés de ces salariés font défaut. On constate au plan national que bien souvent les licenciés économiques sont dans la souffrance de subir les longs délais de procédure avant d'être indemnisés ou repositionnés vers les différents dispositifs de reclassement. Aussi, il lui demande quelles mesures il compte prendre pour remédier à cette situation.
Voir la questionM. Serge Janquin attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le projet de fermeture de l'usine Fralib, société propriétaire de la marque " Thé de l'éléphant "et qui appartient au groupe internationale Unilever. Implantée à Gémenos dans les Bouches-du-Rhône depuis 120 ans, l'usine Fralib est l'unique entreprise de production et de conditionnement de thé et d'infusions en France. Rentable, elle participe à la vitalité économique et sociale locale dans les bassins d'emploi de Gémenos et d'Aubagne de par les centaines d'emplois induits et les sous-traitants créés. Suite à l'annonce faite en septembre 2010 par Unilever de délocaliser l'activité du site en Belgique et en Pologne, les 182 salariés de Fralib, qui ont acquis un savoir-faire et une qualification professionnelle permettant une qualité de produit reconnue, n'ont eu de cesse de multiplier les actions, relayées par les élus locaux, afin de sauvegarder ce potentiel humain et défendre l'outil industriel qui constitue un point d'appui pour développer l'activité industrielle agroalimentaire dans la région de Provence. Fermer le site de Gémenos et délocaliser la production signifierait également l'arrêt total de la production de thé et d'infusions en sachets en France et donc la réimportation de ces produits de l'étranger, ce qui impliquerait une nouvelle dégradation de la balance commerciale du pays. Pour le maintien du site et le développement de l'emploi industriel, les salariés de Fralib ont présenté un projet alternatif de reprise sous forme de coopérative, projet dont la viabilité a été établie par le comité d'entreprise. Aussi, il lui demande comment il entend agir contre la disparition de la marque « Éléphant » et contre la destruction de cet outil industriel qui interdirait toute production nationale.
Voir la questionM. Serge Janquin attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur les modalités d'application du décret n° 2010-1403 du 12 novembre 2010 modifiant les modalités d'évaluation des ressources prises en compte pour le calcul des droits à l'allocation aux adultes handicapés. Il souhaite plus particulièrement lui soumettre le cas de travailleurs handicapés qui ont l'opportunité d'exercer une activité salariée en milieu ordinaire de travail. Ces derniers, soumis par le texte précité à une déclaration trimestrielle de ressources, se voient désormais appliquer une décote de leur allocation et à titre d'exemple, une jeune femme travaillant 26 heures par mois en milieu ordinaire de travail pour un salaire net de 169,74 euros, voit son AAH diminuée de 27,34 euros par mois. Cette mesure est non seulement considérée à juste titre comme discriminatoire parce qu'elle ne concerne que les handicapés insérés en milieu ordinaire de travail, mais aussi de nature à décourager toute volonté d'insertion professionnelle de personnes se trouvant en raison de leur handicap placées en situation de grande fragilité matérielle. Aussi, il lui demande de renoncer à cette mesure dont l'application s'apparente pour les handicapés à une double peine, qui pénalise financièrement des publics placés en grande difficulté et au pouvoir d'achat particulièrement limité.
Voir la questionM. Serge Janquin attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur la mise en place, par ERDF, de l'expérimentation du compteur électrique Linky, qui devrait être généralisée d'ici la fin de l'année aux 28 millions de foyers de notre pays. Si la Fédération départementale de l'énergie du Pas-de-Calais (FDE 62) a suivi avec beaucoup d'intérêt l'expérimentation des « compteurs évolués » parce que ces nouveaux appareils recèlent un certain nombre d'avantages comme la possibilité de les piloter à distance et une capacité à signaler les interruptions sur la qualité de l'électricité en tout point du réseau, la FDE62 se montre toutefois réticente quant à la mise en place de ces matériels. Il est en effet indispensable de réaffirmer clairement que ces nouveaux équipements font partie du réseau de distribution concédé et qu'ils constituent un bien inaliénable des autorités concédantes, la capacité à agir à distance sur ces compteurs ne devant en aucun cas être utilisée pour des coupures pour impayés. À ce sujet, un protocole devra être impérativement négocié et signé tout en précisant les modalités préventives d'application le concernant. Du reste, il est également à souhaiter que les dépenses engagées dans le cadre de ce déploiement national ne se fassent pas au détriment des investissements nécessaires à l'amélioration du produit de l'électricité. Aussi, il lui demande de réaffirmer avec force que le comptage est un élément clef du service public de la distribution d'électricité organisé par les collectivités locales, qui sont autorités concédantes.
Voir la questionM. Serge Janquin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation des ateliers et chantiers d'insertion, et plus particulièrement sur le cas de l'association à vocation d'insertion pour l'environnement et l'énergie (AVIEE), dont le siège est à Bruay-la-Buissière. Cette structure, conventionnée par l'État, a pour mission d'assurer l'accueil et la remise au travail par des actions collectives des personnes éloignées de l'emploi et rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières. Pour effectuer ces différentes missions, AVIEE met régulièrement en place des chantiers supports, qui apportent bien souvent une réponse aux besoins non solvabilisés de notre société, avec un impact territorial important comme par exemple la lutte contre les inondations en réalisant l'entretien des berges et des cours d'eau ou encore la remise en état ou la création de chemins de randonnée Ces chantiers, obtenus dans le cadre réglementaire de l'article 30 du code des marchés publics (CMP), sont toutefois considérés comme des prestations de service qui ne doivent pas, selon les termes de l'article D. 5132-34 du code du travail, dépasser 30 % des recettes de commercialisation liées aux activités de la structure. Or, pour les six premiers mois de l'année 2010, la part de recettes d'AVIEE liée à la commercialisation avoisinait déjà les 36 %. Selon les services de l'État, l'existence d'un ratio supplémentaire à 30 % devrait conduire AVIEE à envisager sa transformation et la poursuite de son activité dans le secteur marchand, sous forme d'entreprise d'insertion, ce à quoi se refusent ses dirigeants dans la mesure où les entreprises d'insertion ne sont pas en mesure de répondre aux appels d'offres de l'article 30 du CMP, réservés uniquement aux ateliers et chantiers d'insertion (ACI). Aussi, dans un contexte économique particulièrement difficile, il lui demande, pour assurer la pérennité des ACI, de bien vouloir prendre toutes les dispositions pour que les prestations effectuées dans le cadre de l'article 30 du CMP comme des prestations de service ne soient plus considérées au sens strict comme des recettes de commercialisation.
Voir la questionM. Serge Janquin attire l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité sur les craintes émises par l'association Colline Accep Nord - Pas-de-Calais, qui fédère des lieux d'accueil de la petite enfance tels que crèches, haltes-garderies et centres multi-accueils. Depuis septembre 2007, nombre d'associations gestionnaires de structures d'accueil de la petite enfance se voient refuser par la direction départementale de l'emploi et de la formation professionnelle ou l'agence nationale pour l'emploi la reconduction de conventions pour l'emploi de personnes en contrats d'accompagnement dans l'emploi, qui ne totalisent cependant pas les 24 mois d'emploi prévus par les textes. Par ailleurs, la signature de nouvelles conventions qui permettraient de maintenir en nombre et en qualité les services aux familles est également remise en cause. Cette situation met en péril le développement de l'offre mais aussi, dans certains cas, la pérennité des services actuels. Cela pourrait amener les structures gestionnaires à devoir solliciter des collectivités locales une augmentation de leurs participations financières ou à défaut de fermer des lieux d'accueil. Aussi il lui demande quelle mesure il envisage de prendre afin de remédier à cette situation critique.
Voir la questionM. Serge Janquin attire l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité sur les difficultés rencontrées par l'association Arrondissement de Béthune domicile et proximité services (ABDPS), qui intervient dans le cadre de l'aide à domicile auprès des personnes dépendantes. Depuis 1999, cette structure a développé une activité prestataire doublée d'une activité d'insertion par l'économique afin de favoriser l'embauche des publics en difficulté. 185 emplois, formations à l'appui, ont été créés avec 75 % des effectifs qui étaient auparavant bénéficiaires du revenu minimum d'insertion ou de l'allocation spécifique de solidarité. Disposant de l'agrément qualité pour intervenir auprès des publics fragiles, et autorisée par le conseil général du Pas-de-Calais à agir en qualité d'établissement sanitaire et social depuis mars 2007, cette structure défend et privilégie la qualité des emplois ainsi que celle des prestations apportées aux usagers. À ce titre, ABDPS s'est engagée dans une politique de maintien de salaire, et ce contrairement à de nombreuses structures prestataires qui pratiquent des avenants réducteurs du temps de travail. Cependant, confrontée à de nombreuses hospitalisations et décès qui ne sont pas compensés par les nouveaux plans d'aide attribués par l'APA, bien que ceux-ci ne cessent d'affluer, ABDPS accuse un déficit de 90 000 euros et risque la cessation de paiement et la cessation d'activité. Aussi il lui demande quelle mesure il envisage de prendre pour le maintien de cette structure ainsi qu'à la pérennisation de ses emplois.
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