1ère séance : Questions au Gouvernement; Majoration des droits à construire (suite)
Accueil > Archives de la XIIIe législature > Les députés > M. Bruno Le Roux
Seine-Saint-Denis (1ère circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
DERNIÈRES VIDÉOS
Vidéo du 22 février 2012
1ère séance : Questions au Gouvernement; Majoration des droits à construire (suite)
Vidéo du 22 décembre 2011
1ère séance : Répression de la contestation de l?existence de génocides reconnus par la loi.
Vidéo du 15 juin 2011
Conférence de presse de M. Bruno Le Roux
Vidéo du 27 avril 2010
1ère séance
Travaux récents
M. Bruno Le Roux alerte M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les menaces qui pèsent sur les Réseaux d'aide spécialisée des élèves en difficulté (RASED). Les RASED ont pour mission de fournir des aides spécialisées à des élèves en grande difficulté scolaire dans les classes des écoles primaires, à la demande des enseignants. Par leur caractère pluridisciplinaire, ils représentent par conséquent un outil essentiel de lutte contre le décrochage scolaire. Malgré l'importance indiscutable de l'accompagnement de ces enseignants spécialisés, les RASED subissent depuis plusieurs années des pertes d'effectifs et des coupes budgétaires qui ne leur permettent plus de couvrir au mieux les besoins des élèves en difficulté. Un rapport parlementaire sur l'avenir de ces RASED, présenté par les rapporteurs pour avis du projet de budget 2012 de la mission enseignement scolaire, a d'ailleurs suscité de nombreuses inquiétudes au sein de la communauté éducative. Bien que ce rapport reconnaisse le travail spécifique et les compétences des enseignants spécialisés, il envisage néanmoins trois possibilités d'évolution du dispositif qui suscitent de nombreuses inquiétudes pour l'avenir de ces RASED. Le Gouvernement prévoit d'ailleurs la suppression de 3 000 postes d'enseignants RASED parmi les 5 700 suppressions de postes programmées pour la rentrée prochaine dans le premier degré, ce qui risque de parachever le démantèlement et la disparition du dispositif. Les auteurs de ce rapport parlementaire affirment par conséquent que « l'avenir des réseaux constitue un sujet trop important et sensible pour ne pas donner lieu à un débat de fond, qui ne soit pas « préempté » par des considérations strictement budgétaires ». L'avenir de ces structures indispensables à l'aide aux élèves en grande difficulté doit en effet faire l'objet d'un véritable débat qui aborde les questions de la formation des enseignants spécialisés et de l'action de ces réseaux, qui devrait être au contraire confortée et étendue au delà de l'école primaire. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître ses intentions concernant l'avenir de ces réseaux d'aide spécialisée aux élèves en difficulté.
Voir la réponseM. Bruno Le Roux attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur la répartition des effectifs de police. N'ayant toujours par reçu la carte de la répartition des effectifs de police par circonscription de police, sollicitée auprès du ministère il y a plusieurs mois, il souhaiterait connaître les chiffres exacts des effectifs de police dans le Val-de-Marne. Il lui demande à cet égard de bien vouloir lui communiquer les chiffres des effectifs de fonctionnaires de police pour les différentes circonscriptions de police du département du Val-de-Marne.
Voir la réponseM. Bruno Le Roux attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur la répartition des effectifs de police. N'ayant toujours par reçu la carte de la répartition des effectifs de police par circonscription de police, sollicitée auprès du ministère il y a plusieurs mois, il souhaiterait connaître les chiffres exacts des effectifs de police à Paris. Il lui demande à cet égard de bien vouloir lui communiquer les chiffres des effectifs de fonctionnaires de police pour les différentes circonscriptions de police du département de Paris.
Voir la réponseM. Bruno Le Roux attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur la répartition des effectifs de police. N'ayant toujours par reçu la carte de la répartition des effectifs de police par circonscription de police, sollicitée auprès du ministère il y a plusieurs mois, il souhaiterait connaître les chiffres exacts des effectifs de police dans les Hauts-de-Seine. Il lui demande à cet égard de bien vouloir lui communiquer les chiffres des effectifs de fonctionnaires de police pour les différentes circonscriptions de police du département des Hauts-de-Seine.
Voir la réponseM. Bruno Le Roux attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur la répartition des effectifs de police. N'ayant toujours par reçu la carte de la répartition des effectifs de police par circonscription de police, sollicitée auprès du ministère il y a plusieurs mois, il souhaiterait connaître les chiffres exacts des effectifs de police en Seine-Saint-Denis. Il lui demande à cet égard de bien vouloir lui communiquer les chiffres des effectifs de fonctionnaires de police pour les différentes circonscriptions de police du département de la Seine-Saint-Denis.
Voir la réponseIntervention en séance publique
M. Bruno Le Roux souhaite alerter Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur la suppression de places d'hébergement destinées aux personnes en grande difficulté et aux femmes victimes de violences conjugales, à la sortie de la période hivernale. De nombreuses associations à vocation sociale et gestionnaires d'établissements d'hébergement accueillant les personnes en situation de détresse en Seine-Saint-Denis, ont ainsi manifesté leurs vives inquiétudes et leur indignation suite à la décision de la direction régionale et interdépartementale de l'hébergement et du logement (Drihl), de procéder à la fermeture des places d'hébergement mises à disposition durant la trêve hivernale. Cette décision implique en effet la fermeture de plus de 1 031 places au sein des structures d'hébergement d'urgence de Seine-Saint-Denis, qui seront contraintes de remettre à la rue des milliers de personnes en situation de détresse, et notamment des femmes victimes de violences conjugales, et d'interrompre l'accompagnement social et la prise en charge dont elles pouvaient bénéficier jusqu'alors. Cette réduction des capacités d'accueil en hébergement d'urgence est parfaitement contraire à l'article 73 de la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre les exclusions du 25 mars 2009, et donc aux articles L. 345-2-2 et L. 345-2-3 du code de l'action sociale et des familles, qui prévoient que « toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence », et que « toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y bénéficier d'un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée... ». Par conséquent, il souhaite connaître les mesures que le Gouvernement compte mettre en oeuvre pour que la réglementation en vigueur puisse être strictement appliquée afin de préserver, en urgence, comme sur le long terme, la sécurité et la dignité de ces personnes en détresse.
Voir la réponseM. Bruno Le Roux souhaite interroger M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur une éventuelle refonte du code des pensions militaires d'invalidité (PMI). Le Gouvernement aurait en effet prévu de procéder à une refonte du code des pensions militaires d'invalidité par l'intermédiaire d'une commission supérieure de codification excluant parlementaires et représentants du mouvement des anciens combattants. Cette annonce a suscité de vives inquiétudes au sein des associations d'anciens combattants et victimes de guerre, qui considèrent qu'il serait inacceptable d'effectuer une telle réforme en excluant les représentants du monde combattant et en recourant à une loi d'habilitation qui permettrait au Gouvernement de procéder par ordonnances. Il s'agirait d'ailleurs d'un véritable revirement par rapport à l'engagement du Président de la République qui affirmait en 2007 que « la reconnaissance de la Nation, c'est la garantie de l'existence de droits spécifiques des anciens combattants tels qu'il sont inscrits dans le code des anciens combattants et victimes de guerre ». Le Président de la République avait également réfuté toute intention de revenir sur le droit existant, affirmant que « Le code des anciens combattants et victimes de guerre sera toujours le fondement des règles qui s'appliquent à leurs droits». L'ensemble des associations concernées estime à juste titre que toute réforme du code des pensions militaires d'invalidité devra faire l'objet d'une concertation en commission tripartite entre le Gouvernement, les représentants de l'ONAC ou du mouvement combattant et la représentation parlementaire. Il lui demande par conséquent de bien vouloir lui indiquer les intentions du Gouvernement concernant à la fois l'objet de ce projet de réforme du code des pensions militaires d'invalidité, et l'éventuelle mise en place d'une commission tripartite.
Voir la réponseM. Bruno Le Roux alerte M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur l'accroissement des difficultés d'accès aux soins pour les plus démunis. L'association humanitaire Médecins du monde a publié son baromètre annuel de l'accès aux soins en France à l'occasion de la journée mondiale du refus de la misère, le 17 octobre 2011, en mettant en exergue une augmentation exponentielle des situations d'urgence sanitaire pour les personnes les plus vulnérables qui ne se rendent plus dans les lieux de soins et n'arrivent pas à faire valoir leurs droits à la couverture maladie et dont les besoins vitaux les plus élémentaires - avoir un toit, un accès à l'eau potable et à la nourriture - ne sont pas satisfaits. Cette association humanitaire dénonce d'ailleurs certaines politiques publiques qui vont à l'encontre des enjeux de santé publique, et qui rendent l'accès aux dispositifs de soin de plus en plus compliqué tout en réduisant l'hébergement d'urgence et le logement social. Elle évoque en effet une « politique systématique de stigmatisation qui entraîne expulsions sans relogement, rupture de soins, arrêt de la prise en charge, non suivi des vaccinations... ». Médecins du monde souligne également une résurgence d'épidémies qualifiées d'une autre époque, comme la rougeole, la tuberculose, la gale ou l'hépatite A, qui l'oblige à mettre en place des interventions de nature « humanitaire ». Par conséquent, il souhaite savoir quelles sont les mesures envisagées par le Gouvernement pour mettre fin à ces dérives et améliorer l'accès aux soins des personnes les plus vulnérables.
Voir la questionM. Bruno Le Roux souhaite alerter M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur l'accord paritaire du 24 juin 2010 portant organisation du portage salarial. L'article 8 de la loi du 25 juin 2008 portant modernisation du marché du travail dispose qu'un "accord national interprofessionnel étendu peut confier à une branche dont l'activité est considérée comme la plus proche du portage salarial la mission d'organiser, après consultation des organisations représentant des entreprises de portage salarial et par accord de branche étendu, le portage salarial". Or de nombreuses organisations professionnelles dénoncent l'accord paritaire conclu le 24 juin 2010, notamment en raison de l'exclusion des représentants patronaux du portage salarial des négociations, mais également parce que son contenu ne correspond en rien aux réalités du portage et qu'il ne répond pas aux objectifs fixés par la loi. Il semble en effet que cet accord paritaire repose sur une redéfinition du portage salarial qui le dénature entièrement et qui exclurait de fait 54 % des portés actuellement en activité, mettant ainsi en danger l'emploi de milliers de salariés et l'avenir de dizaines d'entreprises. Cet accord présente ainsi le portage salarial comme un portage organisé avant tout comme une solution transitoire, au détriment de tous ceux qui y trouvent au contraire un statut stable et sûr pour pérenniser leur activité (50 % des portés actuels). Cette redéfinition du portage salarial exclurait en effet la plupart des métiers, mais également toutes les activités ne permettant pas d'atteindre un salaire mensuel d'au moins 2 900 euros, ainsi que toutes les personnes dont les activités ne permettent pas de financer les charges supplémentaires du statut cadre imposé. Le risque est donc de limiter le développement du portage à environ 50 000 personnes, alors que le portage pourrait répondre aux besoins de plus de 500 000 personnes, et qu'il conviendrait au contraire d'améliorer le dispositif existant pour permettre au portage salarial de se développer dans un cadre juridique sécurisé, et de constituer un véritable tremplin pour le retour à l'emploi et la création d'entreprise. Par conséquent, il souhaiterait connaître les intentions du Gouvernement sur l'évolution du portage salarial, et les mesures qu'il compte mettre en oeuvre pour préserver les entreprises de portage dans un contexte où la sauvegarde de l'emploi reste une priorité absolue.
Voir la réponseM. Bruno Le Roux attire l'attention de M. le ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique sur la situation de la formation en alternance, et plus particulièrement sur les difficultés que rencontrent de plus en plus de jeunes étudiants pour trouver des stages en alternance et signer un contrat avec un maître d'apprentissage. Ainsi, la loi du 31 mars 2006 pour l'égalité des chances, reconnaissant le principe de gratification des stages, semble avoir généré, en l'absence de financement public compensatoire, une baisse des offres de stage aux étudiants. Les étudiants rencontrent ainsi de plus en plus de difficultés à trouver des stages auprès des employeurs privés ou publics, notamment dans les secteurs sociaux et médico-sociaux. Il semble donc important d'adopter de nouvelles mesures permettant de garantir le fonctionnement général des formations par alternance et le développement de l'offre de stages. Il souhaiterait par conséquent connaître les intentions du Gouvernement dans ce domaine.
Voir la réponseM. Bruno Le Roux attire l'attention de M. le Premier ministre sur les conséquences du décret n° 2011-37 du 10 janvier 2011 relatif à l'attribution d'une mission de recouvrement à une union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales (URSSAF) faisant fonction d'interlocuteur unique. Ce décret prévoit que le directeur de l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale peut, à son initiative ou à la demande d'une URSSAF, confier à une autre URSSAF faisant fonction d'interlocuteur unique défini à l'article R. 243-6 la conduite des actions liées au recouvrement et de toute action contentieuse, tant en demande qu'en défense, à l'encontre des cotisants pour lesquels l'URSSAF a été désignée comme interlocuteur unique, quelles que soient la date et l'origine des litiges. Ce décret constitue, d'une manière générale, une opportunité d'engager une rationalisation de la gestion des contentieux au niveau de la branche recouvrement de la sécurité sociale, dans un objectif d'harmonisation des pratiques. Néanmoins il présente dans sa rédaction actuelle une ambiguïté laissant penser que les décisions prises par la commission de recours amiable de l'URSSAF dessaisie pourraient être remises en cause par celle du nouvel organisme. Un tel scénario ouvrirait la porte à des décisions d'opportunité permettant de contester des décisions devenues définitives et de ce fait susceptibles de n'être remises en cause que par des tribunaux. Il lui demande donc de bien vouloir préciser que le transfert du contentieux dans le cadre du décret précité ne puisse porter que sur les sommes non encore examinées par la commission de recours amiable de l'URSSAF dessaisie.
Voir la questionM. Bruno Le Roux alerte Mme la ministre de la santé et des sports sur les conditions d'accès à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) en Seine-Saint-Denis. Une enquête, réalisée par le mouvement français pour le planning familial (MFPF) dans l'ensemble des établissements pratiquant l'IVG en Seine-Saint-Denis, a permis d'identifier de nombreux dysfonctionnements ainsi qu'une certaine dégradation des conditions d'accueil et des pratiques mises à disposition des patientes. L'un des premiers constats concerne la diminution du nombre d'établissements pratiquant les IVG (23 cliniques et 6 hôpitaux en 1990 contre seulement 8 cliniques et les mêmes 6 hôpitaux en 2010) et, par conséquent, la diminution considérable des personnels, des médecins et des places dans les blocs opératoires. Les dysfonctionnements constatés risquent d'ailleurs d'être lourdement aggravés par le regroupement des services hospitaliers prévu par la loi « Hôpital, patient, santé et territoire » adoptée en 2008, puisque plusieurs centres d'interruption volontaire de grossesse (CIVG) sont à nouveau menacés de fermeture. Cette enquête souligne également les difficultés d'application de la loi sur l'IVG et la contraception adoptée le 4 juillet 2001. En effet, si des améliorations ont pu être constatées (réduction du délai d'obtention du premier rendez-vous, généralisation de la méthode médicamenteuse ou paiement par ticket modérateur...), l'enquête révèle l'existence de nombreuses disparités concernant tant les méthodes d'avortement ou d'anesthésie proposées, que les délais légaux d'IVG acceptées, la tarification ou la prise en charge des mineures. Par conséquent, il souhaite connaître les mesures qu'elle entend mettre en oeuvre afin d'assurer le maintien des structures de proximité dotées des moyens nécessaires pour garantir aux femmes le choix de la méthode d'avortement, ainsi qu'une égalité d'accès aux soins sur l'ensemble du territoire.
Voir la questionM. Bruno Le Roux souhaite attirer l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur les inquiétudes exprimées par les professionnels de santé, et en particulier par les masseurs-kinésithérapeutes, suite au vote de la loi de financement de la sécurité sociale 2008. Ils dénoncent plusieurs dispositions de ce texte jugées fondamentalement néfastes pour les assurés sociaux, les patients et les professionnels de santé. Ils dénoncent en premier lieu la fixation d'un ONDAM irréaliste, qui ne tient pas compte des transferts de charge de l'hôpital vers la médecine de ville. Ils souhaitent notamment que cet ONDAM soit plus équilibré et qu'il corresponde davantage à la réalité du terrain. Ils s'opposent également à l'établissement d'un conventionnement sélectif des praticiens en fonction de la démographie professionnelle du lieu d'exercice. Ils estiment, en effet, que la question de la répartition géographique des professionnels de santé doit faire l'objet d'une politique incitative négociée avec l'ensemble des acteurs concernés. Par ailleurs, ils demandent le retrait des « stabilisateurs économiques » et dénoncent le contrat individuel établi avec les caisses d'assurance maladie, qui exclut les organisations représentatives, et porte atteinte au principe de convention collective avec l'UNCAM. Il lui demande par conséquent de revenir sur ces mesures hâtives et dangereuses. Il la remercie de bien vouloir indiquer quels sont les aménagements envisagés afin de rassurer les professionnels de santé.
Voir la questionM. Bruno Le Roux souhaite attirer l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur les inquiétudes des masseurs-kinésithérapeutes quant à la reconnaissance de leurs compétences dans la pratique de l'ostéopathie. Ils s'étonnent notamment que leur requête visant à inclure le terme « ostéopathie » dans leur décret d'actes et d'exercice n'ait toujours pas abouti. Par ailleurs, ils dénoncent certains déséquilibres dans la procédure d'agrément des écoles autorisées à dispenser une formation en ostéopathie. En effet, aucune école de masso-kinésithérapie ne figure parmi les 19 établissements ayant reçu cet agrément. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir indiquer pour quelles raisons et selon quels critères, des écoles réputées issues de la masso-kinésithérapie et faisant foi en matière d'enseignement de l'ostéopathie, n'ont pas été retenues par la Commission d'agrément. Il la remercie par ailleurs de bien vouloir lui faire part de sa position sur la question de la reconnaissance des compétences des masseurs-kinésithérapeutes pour pratiquer l'ostéopathie.
Voir la questionM. Bruno Le Roux souhaite attirer l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur certaines procédures d'agrément des établissements dispensant une formation en ostéopathie. Il a été alerté par le Conseil national du registre des ostéopathes sur des irrégularités dans l'application des décrets de l'article 75 de la loi du 4 mars 2002. Le décret n° 2007-437 et l'arrêté du 25 mars 2007 prévoient que la Commission nationale d'agrément n'est pas compétente pour réexaminer et donner un nouvel avis sur des demandes d'agrément précédemment rejetées. Pourtant, par arrêtés du 20 septembre et du 11 octobre 2007, Mme la ministre a délivré des agréments pour des établissements dont les dossiers avaient été préalablement rejetés et qui ont bénéficié d'un réexamen par la Commission nationale d'agrément, sur prescription de la direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (DHOS). Dès lors, il lui demande de bien vouloir indiquer dans quelles conditions et pour quelles raisons certains établissements ont bénéficié d'un nouvel examen d'agrément, en dehors des dispositions réglementaires précitées.
Voir la questionM. Bruno Le Roux souhaite attirer l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur les inquiétudes exprimées par les professionnels de santé, et en particulier par les orthophonistes, suite au vote de la loi de financement de la sécurité sociale 2008. Ils dénoncent plusieurs dispositions de ce texte jugées fondamentalement néfastes pour les assurés sociaux, les patients et les professionnels de santé. Ils réclament notamment le retrait du dispositif des franchises médicales, qui pénalise les malades et contrevient au principe de solidarité nationale. Ils désapprouvent également l'établissement d'un conventionnement sélectif des professionnels de santé en fonction de la démographie professionnelle du lieu d'exercice. Ils estiment à juste titre que la problématique de la répartition de l'offre de soins doit faire l'objet d'une réflexion approfondie, impliquant l'ensemble des acteurs concernés, et prenant en compte les spécificités de chaque profession. Par ailleurs, ils demandent le retrait du mécanisme des « stabilisateurs économiques » et dénoncent le contrat individuel établi avec les caisses d'assurance maladie, qui exclut les organisations représentatives. Il lui demande par conséquent de bien vouloir lui faire connaître sa position concernant ces revendications, ainsi que les mesures qui sont envisagées pour répondre aux attentes de ces professionnels de santé.
Voir la questionM. Bruno Le Roux attire l'attention de Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports sur l'une des propositions émises, dans son dernier rapport, par le Comité national de suivi du développement des soins palliatifs et de l'accompagnement. En effet, il suggère notamment de rémunérer le congé pris par des proches d'une personne en fin de vie à l'instar des congés de maternité et paternité. Aussi il lui demande si, comme cela serait hautement souhaitable, le Gouvernement entend prendre des mesures en ce sens, car rien n'est plus indigne d'une société avancée comme la nôtre que d'abandonner à la plus affreuse des solitudes ceux qui arrivent au terme de leur vie. Le dévouement des personnels soignants, bien que généralement digne d'éloge, ne peut en aucun cas remplacer le soutien, le réconfort et l'amour apportés par les proches.
Voir la questionM. Bruno Le Roux attire l'attention de M. le ministre de la défense sur le contrôle du commerce des armes légères. Les réglementations actuelles sont insuffisantes, et la majorité des armes légères en circulation dans le monde proviennent initialement du commerce légal. Alors qu'une prise de conscience internationale a permis d'aboutir à un traité d'interdiction des mines antipersonnel, la France, troisième exportateur mondial d'armes, aurait un rôle majeur à jouer dans l'adoption d'un traité international établissant des normes communes pour mieux contrôler le commerce des armes. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer les dispositions, hautement souhaitables, qu'il entend prendre pour renforcer le contrôle des exportations d'armes aux plans national, européen et international.
Voir la questionAssemblée nationale
126 Rue de l'Université
75355 Paris 07 SP
Numéro de la place occupée : 421
(la zone en rouge situe le banc)
Certaines fonctionnalités de ce site s'appuient sur des services proposés par des sites tiers. Ces fonctionnalités déposent des cookies, permettant notamment à ces sites de tracer votre navigation. Cette fenêtre vous permettra de contrôler ces cookies à l'aide de deux boutons "Autoriser" et "Refuser".
Pour en savoir plus sur les cookies (source : CNIL) :
Qu'est-ce qu'un cookie ?
Ces cookies nous permettent d'analyser l'audience de nos pages afin de mieux comprendre l'attente de nos visiteurs.
Concernant Google Analytics : En savoir plus - Site officiel