1ère séance : Questions orales sans débat
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Charente-Maritime (2ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
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Travaux récents
M. Jean-Louis Léonard attire l'attention de M. le Premier ministre sur la nécessité de mettre en oeuvre une politique forestière ambitieuse. La filière bois est aujourd'hui à la croisée des chemins. Filière de l'amont à l'aval, implantée au coeur des territoires, porteuse d'emplois directs et indirects, elle est confrontée à un manque de soutien pour financer la replantation et l'avenir de la production, alors qu'elle représente l'avenir économique et écologique des territoires. Depuis la loi d'orientation forestière du 9 juillet 2001, et en dépit de nombreuses déclarations publiques, la forêt est dans l'attente d'une action politique volontariste. La LMAP n'a apporté qu'une réponse ponctuelle et partielle à la problématique de l'assurance et le programme n° 149 (Forêt) de la loi de finances est en régression constante. La forêt française doit faire face à de nombreux défis : prise en compte de la capacité de la forêt à capter le carbone, nécessité de valoriser la ressource et de prévenir les conflits d'usage, indispensable réduction du déficit commercial, exigence de gestion durable et de préservation de la biodiversité et anticipation du changement climatique. La situation s'est aggravée depuis 2001 et la disparition du Fonds national forestier, mécanisme public de soutien à la replantation. À la fin de cette année 2011, année internationale de la forêt, et alors que le Grenelle de l'environnement et les discours du Président de la République ont mis en évidence le caractère stratégique de la filière pour notre pays, la forêt ne bénéficie que d'une sous-direction au sein du ministère de l'agriculture. La politique forestière ambitieuse que les pouvoirs publics désirent mettre en oeuvre ne trouvera sa traduction dans les faits sans une structure politique forte capable de donner les impulsions nécessaires en matière de politique forestière. C'est pourquoi il lui demande de préciser son opinion sur l'éventuelle création d'une délégation interministérielle permanente auprès du Premier ministre.
Voir la réponseM. Jean-Louis Léonard attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur l'alignement des indices des taux des pensions militaires d'invalidité. En effet, il existe une différence importante d'indice entre deux militaires d'un même grade mais appartenant à la marine pour l'un et à une des autres armées pour l'autre (terre, air, services communs, gendarmerie) ce qui semble totalement incohérent. Or, malgré les nombreux recours engagés par les pensionnés pour faire valoir leurs droits devant les tribunaux, la plupart des jugements ont été rejetés, renvoyés devant d'autres juridictions ou tout simplement annulés. Il lui demande donc ce que le Gouvernement souhaite faire afin de rétablir l'équité entre les anciens combattants des différentes armes.
Voir la réponseM. Jean-Louis Léonard alerte M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la nécessaire information des apiculteurs face aux exigences de l'Union européenne liées aux cultures d'OGM. En effet, par un arrêt du 6 septembre 2011, la Cour de justice de l'Union européenne a décidé que le miel contenant des traces de pollen de maïs MON810 ne pouvait être commercialisé, faute d'autorisation de ce pollen dans l'alimentation humaine. Jusqu'à récemment, la culture de cet OGM était interdite en France, mais le 28 novembre 2011, le Conseil d'État a annulé cette interdiction. Bien que le Gouvernement ait annoncé vouloir reprendre un moratoire avant les prochains semis, il est difficile de savoir combien de temps cette interdiction demeurera. Face à ces questions et à l'éventualité du retour des OGM dans les champs, la filière apicole craint de devoir faire face à des coûts d'analyse prohibitifs et de ne plus pouvoir commercialiser les produits de la ruche contenant du MON810. L'aire de butinage de l'abeille étant de 3 à 5 km, elle peut parcourir jusqu'à 10 km pour aller prélever le pollen nécessaire à la nourriture de la colonie. Or un décret en date du 13 juillet 2011 a défini les modalités d'information des exploitants agricoles voisins par l'agriculteur qui cultive des OGM. Néanmoins, ce décret omet d'exiger l'information des apiculteurs, pourtant concernés au premier chef par une culture d'OGM. Il souhaite donc connaître les mesures que le ministre de l'agriculture entend prendre pour compléter ou modifier le décret du 13 juillet 2011 afin que l'information des apiculteurs soit prise en compte.
Voir la réponseM. Jean-Louis Léonard attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la cohésion sociale sur les inquiétudes de la FNATH et de plusieurs associations concernant un projet de décret relatif à la réforme de l'allocation adulte handicapée. Selon cette fédération, ce projet de décret opère un retour en arrière pour les conditions de vote au sein des CDAPH et impose une maîtrise comptable des dépenses pour l'attribution de l'allocation aux adultes handicapés (AAH). Selon les termes du projet de décret, l'allocation adulte handicapé serait accordée à la majorité des 4/5ème des membres des CDAPH, sachant que les représentants de l'État disposeraient d'une minorité de blocage. Ceux-ci, même s'ils comprennent la nécessité de faire des économies budgétaires, ne peuvent comprendre que les personnes handicapées et leurs familles soient de nouveau touchées par ce type de mesure. Aussi, il souhaiterait les intentions du Gouvernement sur cette disposition.
Voir la réponseM. Jean-Louis Léonard attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur l'attribution de crédits carbone pour la forêt. Une directive européenne prévoit l'évolution, à partir de 2013, du système des quotas carbone touchant les principaux émetteurs de gaz à effets de serre en Europe vers une mise aux enchères de ces droits à polluer. Cette évolution offre enfin une reconnaissance par la rémunération qu'elle va procurer aux services rendus par la filière forêt bois française en matière de séquestration carbone et d'émissions évitées par le biais de la substitution énergie et matériaux. En effet, la filière forêt-bois française séquestre annuellement 80 millions de tonnes de CO2 (principal puits carbone en France) et représente à elle seule de l'ordre de 50 % de l'ensemble des énergies renouvelables en France. La filière forêt-bois peut donc légitimement revendiquer 25 % des sommes en jeu (de l'ordre de 1 milliard d'euros dès 2013) car ses actions vertueuses décrites correspondent à ce niveau dans l'atténuation des émissions françaises (environ 500 millions de tonnes). Cette juste rémunération permettra à la filière forêt bois de réaliser les investissements d'avenir nécessaires dans le cadre d'un Fonds forestier stratégique Carbone doté de 250 millions d'euros/an. Ce fonds aura comme ambition la réalisation les objectifs ayant les impacts économiques, sociaux et environnementaux suivants : le renouvellement et l'adaptation aux changements climatiques en 80 ans (125 000 ha/an) ; l'optimisation de la croissance par l'amélioration des peuplements (60 000 ha/an) ; la préservation des services éco-systémiques et de la biodiversité ; l'accroissement de la mobilisation de bois (13 millions de m3 supplémentaires pour le bois d'oeuvre et le bois énergie) ; 40 % des surfaces non valorisées rendues accessibles (8 000 km de dessertes forestières) ; la résorption du déficit commercial de la filière (500 millions d'euros/an) ; une forte contribution aux objectifs bois-énergie du Grenelle de l'environnement ; la création de 25 000 emplois durables en milieu rural. C'est pourquoi il lui demande de préciser les mesures concrètes envisagées pour la répartition des futurs crédits carbone.
Voir la réponseM. Jean-Louis Léonard attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur l'application du taux de TVA à 7 % au secteur du bois énergie. La loi de finances rectificatives pour 2011 a eu pour conséquence le passage à 7 % de la TVA applicable à la fourniture d'énergie bois, remettant ainsi en cause la loi d'orientation du 5 janvier 2006 qui permet d'appliquer à ce secteur le taux réduit de TVA à 5,5 %. Cette mesure est en contradiction avec les objectifs du Grenelle de l'environnement visant à développer le recours aux énergie de substitution aux production fossile. Depuis cinq ans, les pouvoirs publics ont pris des mesures pour, d'une part, encourager l'usage du bois énergie et, d'autre part, enrayer la quasi-généralisation d'un marché non déclaré. La filière du bois énergie, actuellement en cours de structuration, valorise le bois en tant que combustible sous toutes ses formes, bûche, sciure, plaquettes, granulés ou bûches de bois densifiées... Sa montée en puissance progressive permet des rentrées d'impôts sous forme de TVA. Les premières victimes de cette hausse seront les collectivités publiques et les organismes de logement sociaux, qui ont massivement investi sur ce mode d'approvisionnement et qui ne peuvent récupérer la TVA. Les entreprises du secteur, qui subissent déjà, en raison des températures enregistrées, un début de campagne poussif et supportent le financement de stocks importants en bois, devront également puiser dans leur trésorerie pour faire face à cette mesure. Alors que de nombreuses PME de la filière ont dû fermer, seules celles dont le bois de chauffage n'est pas la seule activité, tiennent le coup. De nombreux emplois sont menacés. Il en va de la survie d'un secteur malade, injustement exclu de mesures d'exception. Cette hausse de la TVA constitue donc un mauvais signal tant pour les usagers que pour les entreprises du secteur. Enfin cette mesure va à l'encontre de la volonté politique affichée de renforcer notre indépendance énergétique. Cette dernière ne saurait se concevoir à l'avenir sans diversification des sources d'énergie. Gaziers, entreprises d'énergies renouvelables et compagnies pétrolières ont obtenu le maintien de leur TVA à 5,5 %. Le bois énergie, aujourd'hui marginal malgré son énorme potentiel et l'alternative réelle qu'il propose, n'est pas englobé dans le panel des énergies. Il s'agit là d'une rupture d'égalité devant l'impôt difficilement justifiable. C'est pourquoi il est indispensable que le bois énergie, à l'instar des autres sources d'énergie continue de bénéficier d'un taux dérogatoire de TVA à 5,5 %. Il lui demande de préciser sa position à ce sujet.
Voir la questionM. Jean-Louis Léonard attire l'attention de M. le ministre auprès du ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, chargé des affaires européennes, sur la politique douanière de l'Union européenne en matière forestière. L'Union européenne reste la seule zone de production forestière du monde non protégée. L'accès à la ressource ligneuse européenne, et a fortiori française, ne fait l'objet d'aucun encadrement ni régulation. Pourtant, le bois est une ressource renouvelable mais pas inépuisable. Le résultat économique pour les entreprises européennes est double : fuite de matière première brute, sans valeur ajoutée et perte de biomasse énergie (1m3 de grume exporté = 1m3 de bois énergie perdu). On estime que la grume fait travailler 10 % de la filière. Chaque grume exportée constitue un manque à gagner fiscal et social de 30 à 40 €/m3 ; importation à bas coût de produits finis (parquet, meubles...) qui détruisent nos emplois. Les entreprises françaises du secteur de la scierie et de l'industrie du bois ont tiré la sonnette d'alarme, dans le cadre d'une déclaration commune à Brasov (Roumanie) adoptée à l'unanimité des principaux pays producteurs. Elle rappellent avec force que le marché des feuillus est traditionnellement lié à celui du : meuble, parquet-lambris, menuiserie-agencement, bois sous rail, emballage, etc. Ces débouchés subissent un à un une baisse structurelle d'activité liée au transfert des outils industriels vers des zones économiques en développement et/ou à bas coûts de production. Cette délocalisation provoque une désindustrialisation de la filière « Feuillus » européenne, jamais connue à ce jour et sans rapport avec l'évolution de la consommation du marché intérieur. Dans le même temps, les pays émergents qui ne disposent pas de ressource forestière suffisante s'approvisionnent en Europe, en grumes non transformées, l'Union européenne, contrairement à tous les grands pays forestiers du monde, membres ou non de l'OMC (Russie, États unis d'Amérique, Canada...) ayant fait le choix d'ouvrir sa ressource sans limites ni règles d'accès. Il a longtemps été avancé une incompatibilité d'une politique douanière européenne avec les règles de l'OMC. Ce postulat est infondé. L'Union européenne vient d'accorder en toute discrétion à la Russie un important contingent d'importations de grumes (3 000 à 4 000 000 m3) à taux quasi nul. Ce qui est possible pour nos partenaires doit l'être par réciprocité pour nos entreprises. La Chine, aujourd'hui, les pays du sud-est asiatique demain, l'Inde, le Pakistan demain, ont identifié l'Europe comme une zone d'accès facile. Sans politique douanière européenne, nos entreprises sont en danger. C'est pourquoi il lui demande de préciser sa position quant au principe du mandatement d'une task force chargée de formuler les bases d'une stratégie européenne visant à sauvegarder les entreprises et emplois en Europe.
Voir la questionM. Jean-Louis Léonard appelle l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur les nombreux dysfonctionnements de réception de la télévision numérique terrestre constatés sur le territoire de la commune de Rochefort-sur-mer suite au passage au tout numérique. En effet, aujourd'hui plus du tiers de cette commune et de celles environnantes sont dans une zone de brouillage numérique alors même que les habitants ne souffraient d'aucun problème de réception par voie hertzienne avant le passage au tout numérique. Cette situation est d'autant plus inadmissible que les habitants n'ont pas choisi par eux-mêmes de passer à cette nouvelle technologie et qu'ils s'acquittent d'une taxe sensée leur garantir un droit à un accès au service public de la télévision. Il souhaite donc connaître les mesures que le Gouvernement va prendre afin rétablir dans les plus brefs délais la réception parfaite de la télévision dans tous les foyers de la ville de Rochefort.
Voir la réponseM. Jean-Louis Léonard attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les dysfonctionnements rencontrés au sein du régime social des indépendants (RSI). Cette structure mise en place en 2008, qui avait pour mission de simplifier et de faciliter la gestion des questions relatives à la santé et à la retraite des professionnels indépendants n'apporte pas les services attendus. En effet de nombreux dysfonctionnements sont constatés : appels de cotisations erronés ou non justifiés, non versement de prestations dues, ou encore de nombreux retards dans le traitement des demandes. La Cour des comptes, dans ses rapports de certification des comptes sociaux de 2008, 2009 et 2010 a d'ailleurs constaté les défaillances du RSI. Face à cette situation qui concerne un nombre important de cotisants, soit 1 800 000 ; il est demandé que soient réalisés un diagnostic et une réflexion sur le devenir du RSI afin d'en améliorer le fonctionnement. Dans cette perspective, les adhérents souhaiteraient qu'une commission parlementaire soit créée. Il souhaiterait donc connaître ses intentions sur le sujet.
Voir la réponseM. Jean-Louis Léonard attire l'attention de M. le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État sur la dépréciation des biens immobiliers situés en zone de submersion marine. En effet, suite au passage de la tempête Xynthia les risques de submersion marine ont été réévalués et des biens qui n'avaient pas été touchés lors de cette catastrophe se sont retrouvés en zone inondable couverte par un plan de prévention des risques. Ce changement de zone a eu pour effet de diminuer considérablement la valeur de ces biens immobiliers car la mention de ce risque doit obligatoirement être indiquée dans tout acte de vente ou de location. Les propriétaires se retrouvent donc spoliés d'une partie de leurs investissements. Il pourrait ainsi être utile d'opérer, d'une part, une révision prioritaire des valeurs locatives cadastrales pour tous les biens immobiliers concernés par une zone inondable, afin de compenser cette perte financière pour les propriétaires par une diminution de leurs taxe foncière et d'habitation et, d'autre part, de prévoir un crédit d'impôt pour les travaux prescrits pour les habitations situées en zone de submersion marine. Ce crédit pourrait être porté à 30 % du montant des travaux comme c'est déjà le cas pour les travaux de mise aux normes prescrits par un plan de prévention des risques technologiques. Il lui demande donc de lui préciser les intentions du Gouvernement dans ce domaine.
Voir la réponseM. Jean-Louis Léonard attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur l'accès au logement ainsi que les conditions de sortie des locataires. Alors que les locataires du secteur privé ont le taux d'effort le plus important pour se loger (23 % contre 20 % pour les accédants à la propriété et 18 % pour le logement social), l'UFC-Que Choisir de Charente-Maritime a rendu publique une enquête alarmante. Cette enquête visait à connaître les modalités pratiques d'accès à la location, vérifier la conformité des agences à leurs obligations légales et apprécier le service offert au candidat à la location. Le constat est sans appel. Ainsi en matière d'information, les agences ne jouent toujours pas le jeu de la transparence. Bien qu'obligatoires, de nombreuses informations ne sont pas affichées par les agences. Ainsi, dans 4 agences sur 6, les honoraires n'étaient pas affichés ou visibles de l'extérieur. De même, prêt de 3 mois après l'entrée en vigueur de l'obligation légale d'affichage de l'étiquette énergétique, seulement 5 sur 6 des agences respectent la loi. De plus, 3 agences sur 4 n'ont pas hésité à demander pour la constitution du dossier des documents strictement interdits. Enfin, alors que l'essentiel des services proposés par l'agence sont principalement au profit du bailleur, les honoraires acquittés par les locataires sont prohibitifs : en moyenne, presque un mois de loyer, hors charges ! Faut-il rappeler que d'après une interprétation stricte de la loi par les tribunaux, notamment de la cour d'appel de Grenoble dans un arrêt de 2004, le locataire ne doit à l'agence que la seule rédaction de l'acte. Au-delà de l'accès, le logement locatif pose également problème aux locataires principalement en raison des conditions d'élaboration des états des lieux et bien évidemment des conditions de restitution de dépôt de garantie. Au vu de ce constat, il semble opportun que des mesures législatives et réglementaires simplifient l'accès au logement ainsi que les conditions de sortie des locataires, notamment via une limitation des honoraires des agences immobilières pour les locataires à la seul rédaction du bail, une meilleure information sur les états des lieux, ainsi que le placement sur un fond des dépôts de garantie pour dégager des intérêts servant à la solidarité nationale en matière de logement. Il lui demande donc les mesures qu'il entend mettre en oeuvre pour remédier aux dysfonctionnements constatés mais également les initiatives que le Gouvernement entend prendre pour simplifier l'accès au logement et les conditions de sortie des locataires.
Voir la réponseM. Jean-Louis Léonard attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur les difficultés rencontrées depuis plusieurs mois par les conseillers des prud'hommes pour se faire payer leurs vacations et rembourser leurs frais de déplacement, ainsi que sur le non-remboursement aux employeurs des salaires maintenus pour les conseillers du collège des salariés. Cette situation intolérable a de graves conséquences financières pour les conseillers des prud'hommes qui doivent avancer sur leurs propres deniers des frais de déplacement de plus en plus élevés. De plus, dans le cas des salaires maintenus, les salariés concernés se voient reprocher par leurs employeurs de ne pas être compensés ce qui crée d'importantes tensions au sein des entreprises. Ces dysfonctionnements qui semblent liés à des problèmes informatiques sont inadmissibles car il n'est pas acceptable de faire supporter aux salariés les carences de l'administration qui aurait dû anticiper ces difficultés. Enfin cette situation a un impact important sur l'esprit des acteurs de ces juridictions qui accomplissent leur tâche avec dévouement mais qui, face à de telles incohérences, se trouvent de plus en plus démotivés pour rendre une justice de proximité de qualité. C'est pourquoi il lui demande quelles mesures il entend prendre afin de remédier à cette situation.
Voir la réponseM. Jean-Louis Léonard attire l'attention de M. le ministre auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur le projet de déplacer à Dunkerque, le remorqueur de sauvetage l'Abeille Languedoc basé depuis 2006, à La Rochelle, dans le port de la Pallice. Le changement de port d'attache du remorqueur est programmé cet automne dans le détroit du Pas-de-Calais car cette zone se retrouve sans aucun moyen d'assurer sa sécurité, suite au non-renouvellement du contrat d'affrètement du remorqueur anglais l'Anglian Monarch. Sans remettre en cause la nécessité d'assurer la sécurité dans une des zones maritimes les plus fréquentées avec un trafic quotidien de 620 bateaux, cela ne peut se faire au détriment de la protection du golfe de Gascogne et du littoral charentais. Compte tenu de l'augmentation continue du trafic maritime dans les ports Sud atlantique avec des navires de plus grande taille, les ports de La Rochelle, Bordeaux et Nantes réalisent en effet un trafic d'environ 40 tonnes, la fréquentation croissante du corridor maritime entre la péninsule ibérique et le détroit du Pas-de-Calais, le développement du tourisme de croisière dans les ports du golfe de Gascogne, et enfin les risques de pollutions chimiques et de marées noires, il lui demande quelles solutions peuvent être envisagées pour assurer la sécurité de nos côtes atlantiques.
Voir la réponseM. Jean-Louis Léonard attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la procédure d'autorisation au titre des installations classées pour l'environnement concernant l'implantation d'un bâtiment d'élevage dont les fumiers produits sont épandus sur des terres agricoles situées dans un département autre que celui où se situe l'installation. En application des articles R. 512-14 R. 512-15 du code de l'environnement, les communes concernées par les risques et inconvénients dont l'établissement peut être la source sont informées par un avis au public précisant la nature, l'emplacement de l'installation projetée, ainsi que des informations relatives à l'enquête publique. Selon l'article R. 512-20, du code précité, les conseils municipaux sont également amenés à se prononcer sur la demande d'autorisation dès l'ouverture de l'enquête publique. Malgré ces dispositions visant à une bonne information du public et autorisant les conseils municipaux à se prononcer sur une installation projetée, la population et les élus regrettent que dans la réglementation en vigueur, la procédure d'enquête publique ne soit pas menée conjointement par le Préfet du département dans lequel est implantée l'installation et celui du département où sont situées les surfaces agricoles concernées par l'épandage. Par ailleurs, ils considèrent que l'accès à l'information est assez limité puisque le dossier d'enquête publique n'est consultable que sur la commune et à la Préfecture d'implantation de l'installation projetée. Par conséquent, les élus et les habitants estiment ne pas être suffisamment associés à la procédure d'autorisation alors que les nuisances liées à l'épandage du fumier sont importantes et localisées sur leur territoire. Il souhaiterait connaître ses intentions pour améliorer l'accès à l'information et associer plus étroitement les habitants et les élus concernés par l'épandage de fumier provenant d'un bâtiment d'élevage situé dans un autre département.
Voir la réponseM. Jean-Louis Léonard attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur les revendications légitimes des 70 000 kinésithérapeutes français qui aspirent à une meilleure reconnaissance de leur activité professionnelle et de leur diplôme. Il s'agit pour ces paramédicaux d'obtenir d'une part une revalorisation tarifaire et un tarif unique afin de simplifier la vie administrative de leur profession, et d'autre part, une reconnaissance de leurs compétences par le titre master en adéquation avec le processus européen de Bologne. C'est pourquoi il lui demande sa position sur ce dossier et les mesures qu'il entend prendre pour valoriser la profession des kinésithérapeutes qui sont des acteurs essentiels dans le domaine de la santé publique et du parcours de soins.
Voir la questionM. Jean-Louis Léonard attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur l'assujettissement des indemnités des commissaires enquêteurs aux cotisations URSSAF. En effet, il semble exister un flou sur la qualité des commissaires enquêteurs au regard du prélèvement des charges sociales. Ainsi, lorsque l'État est le maître d'ouvrage, aucune retenue n'est effectuée, mais lorsqu'il s'agit d'une collectivité le montant de l'indemnisation du commissaire enquêteur est soumis à prélèvement de charges sociales, ce qui paraît totalement injuste. Cette inégalité de traitement semble provenir de l'application hétérogène du décret et de l'arrêté du 18 mars 2008 assujettissant les collaborateurs occasionnels du service public aux charges sociales du régime général, catégorie à laquelle les commissaires enquêteurs appartiennent. Il souhaite donc savoir ce que le Gouvernement entend faire pour remédier à cette situation qui touche des centaines de collectivités et de commissaires enquêteurs.
Voir la questionM. Jean-Louis Léonard attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la situation phytosanitaire de la forêt des Landes. En janvier 2009, la tempête Klaus a frappé durement le massif forestier des Landes de Gascogne, se traduisant par la chute de 37 millions de mètres cubes de bois, soit l'équivalent de cinq années de récoltes. En 2010, la forêt landaise est victime de la croissance exponentielle d'un insecte xylophage qui prospère sur les bois morts, le scolyte. Cet insecte a la capacité de détruire des parcelles entières de pins en quelques jours. Il se multiplie et se déploie dès lors que la température extérieure dépasse les 14 degrés et se propage rapidement vers le bois vert, c'est-à-dire les arbres épargnés par la tempête. Alors qu'un traitement phytosanitaire aurait permis d'endiguer ce phénomène et de détruire cet insecte, l'État a fait le choix d'une logique de subvention ou de prêts bonifiés et a tardé à enlever les piles de bois morts. Alors que notre pays connaît, en ce mois d'avril 2011 des températures élevées, la situation de la forêt des Landes de Gascogne est aujourd'hui dramatique. Les scolytes se multiplient à une vitesse exponentielle dépassant toutes les prévisions d'infestations, et vont s'attaquer aux parcelles de pins jusqu'alors préservées. Selon les informations disponibles, les volumes de bois détruits par les scolytes dépasseraient, au début du mois d'avril 2011, 6 millions de mètres cubes, soit près d'une année d'exploitation. L'effet cumulé des attaques de scolytes et de la tempête Klaus, se traduit aujourd'hui par la perte de 250 000 hectares de pins, pour une forêt qui représentait avant 2009 un million d'hectares. En l'absence d'une réponse urgente des pouvoirs publics, le bilan pourrait être autrement plus catastrophique, et à terme la vocation forestière et industrielle du territoire des Landes de Gascogne et les 34 000 emplois de la filière sont directement menacés. Interrogé au mois de février, dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale sur l'opportunité d'un traitement phytosanitaire similaire à celui réalisé au Canada ou dans les pays nordiques, le ministre de l'agriculture avait alors répondu qu'aucun pays n'avait recouru à un traitement généralisé, le Canada et les pays scandinaves ayant recouru à des mesures de traitements plus ciblées. Il avait estimé que c'était dans cette voie que notre pays devait s'engager, notamment grâce à l'octroi de sept millions d'euros de crédits supplémentaires. Il lui demande, alors que les températures favorisent la prolifération des scolytes et que sur le terrain, les professionnels constatent une présence massive de cet insecte, de préciser s'il envisage de prendre de nouvelles mesures et de permettre la mise en oeuvre d'un traitement phytosanitaire généralisé.
Voir la réponseM. Jean-Louis Léonard attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la loi portant réforme de l'hôpital et plus particulièrement sur son article 22 qui prévoit de modifier le code de la mutualité pour autoriser la pratique des remboursements différenciés par les mutuelles dans le cadre de réseaux. En effet, l'article précité suscite une vive inquiétude parmi les professionnels opticiens. Ce texte en question tend à instaurer indûment des réseaux fermés au détriment tant de la qualité des produits que de leur traçabilité, particulièrement en matière de dispositifs médicaux tels que les lunettes. Son application aurait pour effet négatif de créer une discrimination tarifaire inexplicable entre le consommateur adhérent à une mutuelle et le citoyen qui ne peut accéder à ce type de protection. En outre, cela engendre une différence de prestation induite par autre chose que la hauteur de cotisation choisie par l'adhérent, ce qui est contraire à l'esprit mutualiste et largement condamné par l'esprit marchand. Les professionnels de santé, médecins, dentistes, kinésithérapeutes, opticiens, infirmiers..., y voient une atteinte à leur liberté individuelle de choisir leur prestataire de soins. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui faire part de son point de vue sur l'application de l'article 22 de la loi portant réforme de l'hôpital et de lui indiquer quelles mesures il entend prendre pour répondre à l'inquiétude des professionnels et encadrer ce dispositif.
Voir la questionM. Jean-Louis Léonard attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les risques d'incendie des générateurs d'éolienne. Un rapport de 2004 sur la sécurité des éoliennes, réalisé par le conseil général des mines qui fut missionné par le ministre délégué à l'industrie pour effectuer cette étude, avait inventorié les accidents survenus sur les éoliennes en France et en Europe, identifié la nature des risques, analysé la réglementation relative à la sécurité des éoliennes afin de faire d'éventuelles propositions pour améliorer le cadre existant. Dans le cadre de cette étude, la foudre avait été identifiée comme la seconde cause des incidents. Le mât, malgré ses protections, peut être foudroyé avec des conséquences en général sur tout le matériel électrique et être à l'origine d'un incendie. Les pales qui se chargent d'électricité statique peuvent également être foudroyées. Ce phénomène peut entraîner l'explosion de la pale, constituée essentiellement d'une enveloppe creuse en matériau composite. L'échauffement des parties mécaniques, par suite d'une défaillance des systèmes de lubrification ou de refroidissement, ou encore en raison d'une « survitesse » du rotor engendrant une vitesse inacceptable pour la génératrice ou le multiplicateur, peut encore conduire à des sinistres majeurs, voire à l'incendie de l'éolienne. Si le rapport de 2004 concluait à l'inutilité de modifier la réglementation, celle-ci permettant de maîtriser convenablement les risques encourus par les salariés chargés de la maintenance ou le public, la perception des risques liés aux éoliennes a considérablement évolué, et on ne peut que s'en féliciter. En effet, le classement des éoliennes en installations classées pour la protection de l'environnement, une proposition rejetée en son temps par la mission, a été adoptée dans le cadre du Grenelle 2, et traduit une autre approche de la dangerosité des éoliennes. Des accidents récents, où on ne déplore fort heureusement pas de dégâts sur les biens et les personnes, ont eu lieu à Omissy dans l'Aisne en juin 2010, dans la Drôme, ou encore il y a quelques jours seulement à Osterwarsch en Allemagne, et suscitent des inquiétudes chez les riverains de parcs éoliens. Ceux-ci sont d'autant plus inquiets que plusieurs projets actuellement en cours d'instruction, notamment sur le territoire du pays d'Aunis, échappent à la procédure ICPE. Par conséquent, il souhaiterait savoir si le Gouvernement entend prendre des mesures complémentaires afin de mieux prendre en compte les risques liés aux éoliennes, notamment pour les projets non soumis à la procédure d'installation classées pour la protection de l'environnement.
Voir la questionM. Jean-Louis Léonard attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, sur les conditions d'achat de l'électricité produite par les éoliennes fixées par l'arrêté du 17 novembre 2008, en particulier leur impact sur les consommateurs. Le prix de vente de l'électricité, fixé à 82 euros/MWh pour les dix premières années d'exploitation et dégressif pour les cinq dernières années, apparaît excessivement incitatif pour les promoteurs, disproportionné par rapport aux bénéfices considérables générés pour les sociétés d'éoliennes, et coûteux in fine pour la collectivité et le consommateur. En effet, le dispositif dans lequel l'électricité est vendue à un prix considérablement élevé, à savoir deux à trois fois sa valeur réelle, génère des profits importants pour les promoteurs. La Commission de régulation de l'électricité (CRE) a clairement démontré que le tarif d'achat représentait un soutien disproportionné à la filière. EDF se trouve ainsi obligée d'acheter l'électricité (non garantie) à 82 euros le MWh,, alors que, en moyenne sur l'année, son coût de production marginal (pour du KWh garanti) est de l'ordre de 40 euros. Ce surcoût reste faible et donc aisément supportable par l'opérateur historique, tant que l'éolien est peu développé. En revanche, si l'éolien se développe selon les objectifs du Grenelle de l'environnement, à savoir 25 GW d'éolien installés d'ici 2020, le surcoût par foyer pourrait atteindre 100 euros/an, la contribution de service public de l'électricité ne représentant alors qu'une petite part de ce total. Par ailleurs, la CRE a estimé que le surcoût de production engendré par l'installation d'un parc de 17 GW d'éoliennes dans le système électrique français à l'horizon 2015, évalué entre 1,7 milliard et 2,1 milliards d'euros, était hors de proportion avec les bénéfices résultant de la contribution de la production éolienne aux objectifs définis par la loi du 10 février 2000, estimés à seulement 450 millions d'euros par an. Dans le contexte de crise économique que nous traversons actuellement, il lui demande donc s'il ne serait pas plus judicieux d'envisager des solutions plus économiques que l'éolien, au regard du surcoût engendré par le développement de cette énergie qui sera reportée in fine sur la facture du consommateur.
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