2ème séance : PLF 2011 (Défense)
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Eure (3ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
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M. Hervé Morin attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur le manifeste des états généraux de l'histoire et de la géographie concernant les doléances et les propositions de l'association des professeurs d'histoire et de géographie. Dans ce manifeste, l'association s'élève notamment contre la suppression de l'enseignement obligatoire de l'histoire et de la géographie en terminale S à la rentrée prochaine, la diminution des horaires de cours et la mise en place de nouveaux programmes où les repères fondamentaux ne seront plus maîtrisés. l'APHG demande par conséquent le rétablissement de la matière à l'épreuve du bac S, le maintien des créneaux de cours et des programmes structurant le raisonnement. Il lui demande sa position sur le dossier et les décisions qu'il entend prendre en ce domaine, essentiel à la formation de l'esprit des citoyens de demain.
Voir la questionM. Hervé Morin attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les inquiétudes exprimées par les agences locales de l'énergie et du climat quant au projet de modification fiscale les concernant. Il semble en effet qu'une instruction fiscale soit en préparation pour assujettir leurs activités aux impôts commerciaux. Or ces structures mettent en avant la nature non concurrentielle aux entreprises du secteur marchand, de leurs missions en matière d'énergie durable et de lutte contre le dérèglement climatique qui sont menées dans un objectif d'intérêt général caractérisée par leur gestion désintéressée. Ces missions répondent en effet à des besoins - notamment sociaux et non couverts par l'entreprise classique - et bénéficient pour cela de fonds publics. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir étudier avec le plus grand intérêt la demande des agences locales de l'énergie et du climat qui souhaitent être reconnues « d'intérêt général ».
Voir la questionM. Hervé Morin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la protection sociale des internes de médecine. Praticien en formation spécialisée et agent public, l'interne est un étudiant avec une activité réelle dans ses différents terrains de stage (hospitaliers et ambulatoires) et sa participation à l'offre de soins est indéniable. Néanmoins, il ne bénéficie pas aujourd'hui des mêmes couvertures et droits sociaux attachés que l'ensemble des personnels hospitaliers. Ainsi, bien que minoritaires, les internes en situation de handicap ou de maladies graves sont confrontés à de graves difficultés pour assurer le bon déroulement de leur formation notamment pratique, ce qui peut hypothéquer la réussite de leur cursus. L’intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale porte un certain nombre de propositions intéressantes d'aménagement de la loi du 9 janvier 1986, en matière de maladie, handicap, prévoyance, afin de permettre à ces internes de concilier formation, exercice professionnel et gestion de leur pathologie. Par conséquent, il lui demande de bien vouloir examiner ces propositions avec la plus grande attention de façon à assurer à ces internes une prise en charge sociale adaptée à la spécificité de leur statut ainsi qu'à la mesure des problèmes de santé qui les frappent.
Voir la questionIntervention en séance publique
M. Hervé Morin attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur la situation des soins palliatifs, relayée par l'alliance pour les droits de la vie dans le département de l'Eure. Depuis la loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, de nombreuses mesures visant à développer l'accès et la qualité des soins palliatifs ont été mises en place. Malgré les efforts réalisés ces dernières années, le rapport du Professeur Régis Aubry, coordinateur du programme national des soins palliatifs 2008-2012, remis au Président de la République le 6 juin 2011, pointe l'inégale répartition géographique de l'offre de soins, un manque de personnel dans les structures, un problème d'affectation des crédits alloués qui génère un manque de moyens de fonctionnement sur l'ensemble du territoire. Ainsi les 100 millions d'euros attribués chaque année aux 353 équipes mobiles sont souvent grevés par le comblement de déficits. Même si chaque région dispose désormais au moins d'une unité de soins palliatifs, certains départements en sont dépourvus et le taux d'équipements en lits demeure inégal. Ainsi, cinq régions comptabilisent 71 % des lits, alors qu'elles ne représentent que 48 % de la population française. Il lui demande ainsi les mesures qu'elle entend prendre afin de remédier à ces dysfonctionnements constatés, et d'accélérer la mise en oeuvre du plan national de développement des soins palliatifs.
Voir la réponseM. Hervé Morin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le projet de modification des modalités de remboursement des prothèses mammaires externes pour les femmes atteintes d'un cancer du sein. Actuellement, une prothèse mammaire est remboursée à hauteur de 69,75 euros par an, quel que soit son prix (entre 85 et 190 euros) hormis pour la prothèse Amoena à 160 euros remboursée à 100 % en raison de ses hautes qualités thérapeutiques. Or le projet de modification actuellement présenté aux fabricants, prévoirait un remboursement unique de 120 euros tous les deux ans alors qu'un changement annuel s'avère souvent nécessaire pour des raisons thérapeutiques. Les associations de femmes concernées mais qui n'ont pas été consultées, telles que « les impatientes » qui ont des correspondantes dans tous les départements notamment dans l'Eure, s'inquiètent des conséquences de ces modifications. Aussi, il lui demande qu'une concertation avec les associations soit engagée afin que les arbitrages ministériels tiennent compte de leurs préoccupations.
Voir la réponseIntervention en séance publique
M. Hervé Morin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la question de la reconnaissance effective du niveau licence du diplôme des travailleurs sociaux (assistant social, éducateur spécialisé, conseiller en économie sociale et familiale, éducateur de jeune enfant, éducateur technique spécialisé, animateur DEFA). La majeure partie d'entre eux exprime leur souhait de se voir reconnaître un niveau bac + 3, alors qu'ils sont classés actuellement au niveau bac + 2 après trois années de formation post-baccalauréat. Il lui rappelle également que la France se trouve actuellement dans une situation qui ne correspond ni aux critères fixés par la charte de Bologne de classification LMD ni aux directives européennes n° 89-48 CEE et n° 2005-36-CE. Il lui demande quelles mesures il compte prendre pour remédier à cette situation afin que la reconnaissance des qualifications des diplômes du travail social soit prise en considération.
Voir la réponseIntervention en réunion de commission
Mardi 6 septembre 2011 - Séance de 13 heures 30
M. Hervé Morin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les souhaits exprimés par les orthophonistes, et particulièrement par le Syndicat régional des orthophonistes de Normandie et la Fédération nationale des orthophonistes, quant à la reconnaissance de leur formation initiale au niveau de grade de master. La formation initiale des orthophonistes fait l'objet actuellement d'une réingénérie afin de l'adapter au modèle européen des diplômes (licence-master-doctorat). Une première étape vers une reconnaissance du niveau master pour la formation initiale a été franchie en 2002, le ministère de la santé ayant demandé aux orthophonistes d'apporter la preuve de l'éligibilité de leur formation à ce niveau universitaire. Parallèlement, le ministère de l'enseignement supérieur, en fonction d'un certain nombre de référentiels, leur a attribué le grade de master. Cependant, bien que ce grade leur soit reconnu par l'enseignement supérieur, et qu'ils aient rempli les engagements imposés par le ministère de la santé, les orthophonistes sont toujours en attente de la reconnaissance effective du grade de master de leur formation initiale par leur ministère de tutelle. Il lui demande sa position sur cette question et les mesures qu'il entend prendre en faveur des orthophonistes qui sont des acteurs de plus en plus importants dans le domaine de la santé publique notamment auprès des jeunes patients.
Voir la réponseM. Hervé Morin attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur la réflexion commune engagée avec la ministre de l'économie concernant les modalités de calcul du taux d'intérêt légal suite à l'intervention de son prédécesseur sur les irrégularités en matière de TEG erroné dans un contrat de prêt. Dans sa réponse à la question écrite n° 83614 publiée au Journal officiel du 26 octobre 2010, la ministre de l'économie constate la variabilité de l'écart entre le taux d'intérêt légal et les taux de marché sur certaines périodes comme 2008 et par conséquent la nécessité d'engager une réflexion sur les modalités de calcul du taux d'intérêt légal. Il lui rappelle que cette variation entre les deux taux implique pour l'emprunteur lésé l'impossibilité de faire prévaloir son préjudice dès lors que le taux d'intérêt légal (par exemple en 2008 de 3,99 %) est supérieur au taux conventionnel (3,60 %) puisque, en vertu du droit en vigueur, les juridictions françaises substituent au taux d'intérêt conventionnel, le taux d'intérêt légal. Dès lors, la sanction de l'irrégularité dans le calcul du TEG par le prêteur est plus défavorable pour l'emprunteur que l'application du taux d'intérêt conventionnel. Aussi, il lui demande que les axes de réflexion engagés intègrent une modification de la législation dans le sens d'une réparation effective du préjudice subi par l'emprunteur lorsque le taux conventionnel est inférieur au taux légal.
Voir la réponseM. Hervé Morin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la nécessité d'engager une réflexion réunissant les associations concernées, les pouvoirs publics et les parlementaires, afin de faire évoluer le régime légal relatif à l'accompagnement des familles lors du décès d'un enfant. Les associations Méningites France et Audrey qui, par ailleurs, estiment chaque année à 8 000 le nombre de jeunes enfants décédés, font une série de propositions afin de soutenir les familles sur trois axes : le maintien de la prestation familiale trois mois après l'enregistrement du décès de l'enfant à l'instar de la PAJE, la transmission automatique entre l'état civil et la CAF de l'acte de décès, et l'allongement de 2 à 4 jours du congé légal lors du décès d'un enfant ou d'un conjoint. Il lui demande sa position sur ces demandes légitimes et les moyens qu'elle entend mettre en oeuvre pour améliorer et soulager concrètement l'accompagnement des familles confrontées à la dureté des moments traversés.
Voir la réponseIntervention en séance publique
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