2ème séance : PLFR 2012; Organisation du service et information des passagers dans les entreprises de transport aérien (lecture définitve)
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Loire (5ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
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2ème séance : Questions au gouvernement ; PLFR pour 2012
Travaux récents
M. Yves Nicolin attire l'attention de M. le ministre de la défense sur les difficultés rencontrées par les familles qui souhaitent avoir accès aux archives militaires. En effet, un administré de sa circonscription souhaiterait connaître les conditions qui ont conduit à réformer un membre de sa famille au début de la Seconde Guerre mondiale. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer la procédure à suivre pour avoir accès à de telles informations.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les conséquences provoquées par une décision de la Cour de justice de l'Union européenne au sujet du contrat d'engagement éducatif dans l'organisation des centres de vacances et de loisirs. En effet, le décret de juillet 2006 qui a donné naissance au contrat d'engagement éducatif, est remis en cause par un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne. Si cette dernière affirme bien la validité de ce contrat, elle remet en cause sa légalité, considérant que ce contrat n'est pas conforme à la législation européenne du droit du travail, puisqu'il ne prévoit pas de repos quotidien ou au minimum de période équivalente de repos adaptée aux contraintes de l'exercice. Ainsi, la Cour de justice de l'Union européenne affirme qu'un travailleur doit pouvoir bénéficier d'un temps de repos de 11 heures consécutives chaque 24 heures. Or la force de ce décret de juillet 2006 était de reconnaître la spécificité de l'animation volontaire occasionnelle, qui ne peut se permettre pour le bien de son organisation de respecter un cadre d'horaire aussi stricte, notamment afin d'assurer la protection des enfants dans ces centres de loisirs. Par ce décret, le choix des associations était de créer un nouveau statut de « volontariat » sans remettre en cause le droit du travail, puisque la participation de jeunes dans une association qui soutient une mission d'intérêt général, ne serait être une concurrence sérieuse au travail. Devant ces interrogations des centres de vacances et de loisirs éducatifs, il lui demande de bien vouloir se prononcer sur la possibilité d'engager un volontariat spécifique à l'animation occasionnelle.
Voir la questionM. Yves Nicolin appelle l'attention de M. le ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les conséquences que risqueraient d'avoir certaines dispositions de la circulaire du 25 janvier 2010 relative à la mise en œuvre par l'État et ses établissements publics d'un plan d'action pour la restauration de la continuité écologique des cours d'eau. Cette dernière prévoit notamment d'encourager les services concernés à supprimer les ouvrages qu'ils considéreraient comme inutiles. Le but poursuivi par ce texte est la mise en œuvre des dispositions du règlement européen n °1100/2007 du 18 septembre 2007 instituant notamment des mesures pour la reconstitution d'un stock d'anguilles en Europe. Une histoire plusieurs fois centenaire a prouvé que les moulins hydrauliques et les anguilles ont toujours vécu en bonne intelligence. Ces ouvrages comportent de très longue date des dispositifs propres à ne pas entraver la libre circulation des poissons. Par ailleurs, les moulins hydrauliques tiennent un rôle efficient dans la tenue des cours d'eau et préviennent bien des débordements et sorties de lit. Ils font surtout partie d'un patrimoine rural et paysager auquel nos concitoyens demeurent attachés. Enfin, nombre de ces moulins permettent la production d'électricité de façon non polluante. Pour ces raisons, il lui demande quelles sont les mesures qu'il compte mettre en œuvre pour, par-delà la nécessaire application des dispositions de la directive du 25 janvier 2010, garantir la préservation des moulins hydrauliques qui ornent tant de cours d'eau de France.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les conséquences provoquées par une décision de la Cour de justice européenne au sujet du contrat d'engagement éducatif dans l'organisation des centres de vacances et de loisirs. En effet, le décret de juillet 2006 qui a donné naissance au contrat d'engagement éducatif, est remis en cause par un arrêt de la Cour de justice européenne. Si cette dernière affirme bien la validité de ce contrat, elle remet en cause sa légalité, considérant que ce contrat n'est pas conforme à la législation européenne du droit du travail, puisqu'il ne prévoit pas de repos quotidien ou au minimum de période équivalente de repos adaptée aux contraintes de l'exercice. Ainsi, la Cour de justice de l'Union européenne affirme qu'un travailleur doit pouvoir bénéficier d'un temps de repos de 11 heures consécutives chaque 24 heures. Or, la force de ce décret de juillet 2006 était de reconnaître la spécificité de l'animation volontaire occasionnelle, qui ne peut se permettre pour le bien de son organisation de respecter un cadre d'horaire aussi stricte, notamment afin d'assurer la protection des enfants dans ces centres de loisirs. Par ce décret, le choix des associations était de créer un nouveau statut de « volontariat » sans remettre en cause le droit du travail, puisque la participation de jeunes dans une association qui soutient une mission d'intérêt général, ne serait être une concurrence sérieuse au travail. Devant ces interrogations des centres de vacances et de loisirs éducatifs, il lui demande de bien vouloir se prononcer sur la possibilité d'engager un volontariat spécifique à l'animation occasionnelle.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de M. le ministre de la défense et des anciens combattants sur la situation des veuves d'anciens combattants d'Afrique du nord dont le mari est décédé antérieurement à la promulgation de la loi n° 74-1044 du 9 décembre 1974 modifiée par la loi n° 82-843 du 4 octobre 1982 fixant les modalités d'attribution de la carte d'ancien combattant. En effet, si ces Français qui se sont battus pour défendre les valeurs de notre pays étaient décédés postérieurement à la publication de la loi précitée, ils auraient pu prétendre à l'octroi de la carte d'ancien combattant qui aurait conféré un avantage fiscal mineur à leur veuve. Le fait d'être décédé antérieurement à la promulgation de la loi interdit aux veuves de bénéficier de cet avantage fiscal. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelle mesure il entend mettre en oeuvre pour qu'une réponse satisfaisante soit apportée aux veuves concernées afin que chacune d'entre elles puisse, indépendamment de la date de décès de leur époux, pouvoir bénéficier des mêmes droits.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation de l'ostéopathie en France. En effet, trois problématiques s'imposent à cette profession libérale. De manière générale, le niveau des établissements de formation semble décroître avec le temps, ce qui joue sur l'avenir et la crédibilité de futurs praticiens et peut nuire par la suite, à la sécurité des patients se soignant à l'aide de l'ostéopathie. Ceci étant dû à une carence dans la réglementation française. La première interrogation est au sujet de la formation des étudiants. Face à une explosion du nombre d'établissements de formation agréés en France, il semble urgent de réglementer le système de formation de l'ostéopathie au risque de provoquer une baisse générale de la qualité de l'enseignement. Cette dernière n'est soumise à aucune réglementation notamment du fait de l'absence de critère de qualification nécessaire pour enseigner. Ceci engendrerait de fait un diplôme sans valeur et un avenir incertain pour de futurs professionnels, sans compter le risque que cela peut comporter pour les patients. Il semble urgent de s'inquiéter de la multiplication d'établissements qui bradent un enseignement déjà peu encadré et qui souffrent d'un manque de réglementation. La deuxième interrogation concerne la sécurité des patients. Nombre de nos concitoyens font appellent à l'ostéopathie pour se soigner. Or, face à une augmentation des établissements de formation proposant chacun une qualité de l'enseignement très hétérogène, la durée de formation variant de 2 660 à plus de 4 200 heures, les patients sont en droit de s'inquiéter de l'hypothétique qualité de ces formations dévalorisées. Ils souhaiteraient s'assurer de pouvoir consulter à l'avenir un professionnel digne de ce nom, formé par des études réglementées qui assoiraient leur légitimité. La dernière interrogation enfin concerne les professionnels de santé. Les ostéopathes exerçant à titre exclusif l'ostéopathie souhaiteraient un cursus de formation spécifique qui serait lui-même dissocié de celui des professionnels de santé. Ils pensent que cela apporterait une légitimité supplémentaire à la qualité de leurs soins et une plus grande transparence quant aux formations suivies par les professionnels exerçant l'ostéopathie. Devant ces multiples interrogations, il lui demande par conséquent de bien vouloir préciser les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur la protection du consommateur due aux publicités mensongères. En effet, certains constructeurs de maisons individuelles n'offrent aux consommateurs maîtres d'ouvrages aucune des garanties et assurances voulues par la loi du 19 décembre 1990 relative au contrat de construction d'une maison individuelle, et ce contrairement à ce qu'indiquent leurs publicités. Dans une enquête sur le contrôle des clauses et de l'exécution du contrat de construction (TN 226CA-DNO 2010 1er et 2e trimestre), les services de la DGCCRF ont déjà mis en évidence un taux infractionnel élevé, dû à certains entrepreneurs qui s'affranchissent des contraintes réglementaires tenant au contrat de construction de maison individuelle. Ces risques sont liés à une zone floue dans le texte de loi. Pour certains constructeurs qui profitent de cette faille, les consommateurs ne bénéficient pas de l'assurance dommages ouvrage permettant de se faire rembourser sous les 110 jours des frais occasionnés par les malfaçons. De plus, la garantie de livraison à prix et délais convenus n'est elle pas obligatoire. Or malgré ces deux défauts, les constructeurs immobiliers laissent à croire, par le biais de publicités ambiguës voire mensongères, que ces clauses figurent bien dans leurs contrats, ceci entraînant la construction de 100 000 maisons en pleine illégalité chaque année. Il souhaiterait donc un amendement au projet de loi en cours sur la consommation qui, après avoir été adopté en première lecture à l'Assemblée nationale et modifié au Sénat, a été transmis pour deuxième lecture à l'Assemblée nationale le 23 décembre 2011 et attend le résultat des travaux de la commission des affaires économiques. Cet amendement apparaît nécessaire car il permettrait de bloquer ces pratiques scandaleuses de fausses publicités. Selon les recommandations de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité, cet amendement préciserait que toute publicité doit mentionner les garanties financières et assurances souscrites par les constructeurs maîtres d'oeuvres. De même, pour les cas de construction de maison individuelles pures, les garanties mentionnées ci-dessous devraient apparaître : la garantie de remboursement de l'acompte, s'il est exigé ; la garantie de livraison à prix et délais convenus, en précisant le nom de la compagnie qui délivre cette garantie ; le nom de la ou des compagnies d'assurance auprès de laquelle/desquelles le constructeur a souscrit les polices de responsabilité civile et professionnelle et de responsabilité civile décennale ; enfin il doit être mentionné le nom de la compagnie auprès de laquelle le constructeur maître d'oeuvre souscrit l'assurance dommage ouvrage pour le compte du maître d'ouvrage. Ceci afin de préserver la protection des consommateurs. Il souhaiterait également que les annuaires professionnels fassent la distinction dans leur présentation, entre les constructeurs de maisons individuelles appliquant les conditions de la loi du 19 décembre 1990 et les autres professionnels travaillant en dehors de ce cadre. Les annuaires n'exerçant pas cette distinction, certains professionnels profitent de la désinformation des consommateurs et les induisent en erreur. Il lui demande par conséquent si des mesures peuvent être prises en ce sens pour améliorer la lutte contre les publicités mensongères et assurer la protection des consommateurs.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'inquiétude exprimée par les Instituts universitaires de technologies (IUT) quant à leur devenir suite à l'application de la loi relative à la liberté et aux responsabilités des universités. Dès 2008, les responsables d'IUT ont souligné que la culture spécifique des IUT vers la technologie et la professionnalisation ainsi que la dimension nationale de leurs réseaux ne pouvaient être conservées dans le cadre de la loi LRU sans un accompagnement fort et une implication importante de l'État. Ils ont alors proposé que les contrats d'objectifs et de moyens de l'IUT avec sa tutelle soient parties intégrantes du contrat de l'État avec l'université. Aujourd'hui, force est de constater que ces contrats d'objectifs et de moyens ne sont pas établis sur l'ensemble des sites universitaires malgré les demandes répétées de la direction générale pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle. En outre, les contrats quinquennaux entre l'État et les universités sont signés sans qu'un regard soit porté à la situation des IUT. Les IUT craignent un éclatement du réseau des IUT qui constitue un élément majeur de la formation technologique universitaire et qui porte, à ce titre, un enjeu social et économique majeur pour notre pays. Afin de pouvoir être des composantes responsables des universités autonomes en capacité de porter une dynamique locale sur tous les territoires, les IUT demandent la transformation des circulaires en texte normatif qui s'imposent aux universités. En outre, le réseau des IUT propose un projet de réforme adapté aux évolutions de l'enseignement supérieur et de la recherche dont le premier axe touche à une redéfinition de leurs missions : les IUT portent la voie technologique du grade de licence en lien avec la recherche et l'innovation au service du développement social et économique des territoires. Le deuxième axe est relatif à l'évolution actuelle du paysage universitaire national : chaque regroupement d'universités sur le plan régional doit comprendre une structure reconnue fédérant les IUT en capacité de porter les missions actualisées des IUT. Le dernier axe de ce projet demande l'identification d'une structure nationale publique garantissant la cohérence du système IUT. Celle-ci serait alors en capacité de dialoguer avec chacune des tutelles des IUT pour pouvoir porter sur tous les territoires les missions des IUT et assurer l'égalité de traitement. Il lui demande de bien vouloir tout mettre en oeuvre pour assurer et renforcer la pérennité et le développement des IUT dans le système de formation supérieure.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur la réglementation encadrant les échographies. Celles-ci ne sont en effet pas normalisées et tous les échographes ne travaillent pas de la même façon. Cela conduit parfois à un réel manque de rigueur et peut engendrer des conséquences graves. Ainsi, par exemple, chaque année, entre 80 et 100 enfants naîtraient avec au moins un membre en moins et, dans 50 % des cas, ces malformations n'ont pas été détectées à l'échographie. Il lui semblerait donc important que la réglementation soit plus exigeante quant au contenu des rapports d'échographies, et notamment que soient rendue obligatoire la photographie des membres et le comptage des doigts. Il aimerait connaître les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur la récente « TVA compétitivité » votée le 15 février 2012. En effet, celle-ci exclut de son champ les agriculteurs non salariés. Ceux-ci ne bénéficient donc pas de l'allègement des cotisations « famille » et devront continuer à assurer le financement de cette branche sur la base de leur rémunération. Or, dans le secteur agricole, les agriculteurs non-salariés représente plus des deux tiers des travailleurs. La TVA compétitivité aura donc un impact très en-deçà des espérances des agriculteurs dans leur secteur. Pourtant, ils sont eux-aussi touchés par le coût très élevé du travail et subissent eux-aussi la très forte concurrence des pays étrangers. En dix ans par exemple, la production de fraises a vu sa surface baisser de 31 % pendant qu'elle gagnait 65 % en Allemagne. Il lui paraît donc essentiel d'amender le projet de loi en vue de permettre une baisse du coût du travail en agriculture tant sur l'emploi salarié que l'emploi non-salarié. Il aimerait connaître l'avis du Gouvernement sur le sujet.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conséquences de la décision du Conseil d'État du 10 octobre 2011, restreignant les mesures dérogatoires au dispositif du temps de travail dont bénéficiaient les animateurs de colonies de vacances, sur le départ en vacances de centaines d'enfants. Depuis 2006, les mouvements d'éducation populaire avaient en effet obtenu la mise en place d'un statut pour les personnels éducatifs appelé contrat d'engagement éducatif (CEE) qui dérogeait au dispositif du temps de travail, inapplicables pour des animateurs engagés 24 heures sur 24 auprès des enfants en séjour. Posant le principe d'un repos journalier, la décision du Conseil d'État remet en cause ce statut en déclarant que « tant que de nouvelles dispositions dérogatoires, compatibles avec le droit de l'Union européenne, ne sont pas adoptées, les moniteurs des colonies de vacances ont le droit à un repos quotidien de 11 heures consécutives ». Cette décision met tout le système des départs en vacances collectives avec hébergement dans une situation problématique sur les plans financier mais aussi pédagogique. Le coût risque en effet d'augmenter d'au moins 30 % puisqu'il faudra recruter des animateurs supplémentaires, la qualité de l'encadrement et de l'animation risque aussi de se dégrader, puisque la continuité pédagogique entre les différents animateurs sera difficile à mettre en place, et les premiers pénalisés seront les familles et leurs enfants. Ainsi, il lui paraît urgent de qu'une réforme et une adaptation rapide soient mise en oeuvre par le Gouvernement. Il aimerait donc connaître ses intentions en la matière.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur la non-inscription des actions en faveur des jeunes dans le champ d'exonération de l'URSSAF. Celle-ci exonère en effet les aides aux vacances, aux voyages, les colis de fin d'année, les bons d'achats et bien d'autres prestations en tant « qu'oeuvres sociales ». En revanche, des actions en faveur des jeunes, et en particulier des bourses d'études, ne rentrent pas dans le champ d'exonération. Pourtant, de telles actions sont bien des « oeuvres sociales » puisqu'elles participent à ce que nos jeunes soient mieux formés et développent ainsi leur employabilité, facteur d'intégration dans un monde du travail de plus en plus exigent. L'interprétation de l'URSSAF ne semble pas non plus avoir de fondement économique, puisque si cette situation devait perdurer, ces actions en faveur des jeunes pourraient être abandonnées au profit d'aides entrant dans le champ d'exonération. C'est pourquoi il aimerait connaître l'avis du Gouvernement sur une éventuelle exonération de cotisations sur les aides en faveur des jeunes.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur l'inquiétude exprimée par plusieurs millions d'agriculteurs qui se trouvent confrontés à une faiblesse notoire des retraites qu'ils perçoivent, à une hausse du coût de l'énergie et de la santé, à une raréfaction des services publics en milieu rural. Aussi, les retraités agricoles souhaitent que soit respecté l'engagement pris en 2002 lors du vote à l'unanimité de la loi sur la retraite complémentaire obligatoire afin que les retraites atteignent 85 % du SMIC d'ici 5 ans. Ils demandent également que l'accès aux mesures de majoration des plus faibles retraites soit ouvert à tous les non-salariés agricoles ayant une carrière complète sans avoir à justifier de 17,5 ans d'activités non-salariées. Les retraités agricoles sollicitent également la suppression des minorations en cas de carrière incomplète pour ceux d'entre eux qui n'atteignent pas le minimum vieillesse. Enfin, ils souhaitent que, comme pour les autres régimes du secteur privé, les pensions soient calculées sur les 25 meilleures années et non plus sur la totalité de la carrière. En ce qui concerne les conjoints et les aidants familiaux, les agriculteurs demandent que ces derniers puissent bénéficier de points de retraite complémentaire obligatoire au même titre que les exploitants et que le revenu fiscal de référence soit relevé de 1 000 euros suite à la suppression de la demi-part fiscale pour les veuves et les veufs. Il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles suites il entend donner à ces propositions.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur une inquiétude concernant l'abattage selon le rituel halal. Ce mode d'exécution entraîne en effet la perception d'une taxe qui est reversée à la grande mosquée de Paris, à la mosquée de Lyon ainsi qu'à celle d'Évry. Payée par l'abattoir, cette taxe est directement facturée au grossiste ou au détaillant, qu'il veuille acheter de la viande halal ou non, et qui la répercute à son tour sur le consommateur, puisque selon le ministère de l'agriculture 49 % des ovins égorgés sans étourdissement préalable (une des conditions nécessaires au « halal ») sont insérés dans les circuits classiques de distribution. Ainsi, un consommateur qui achète volontairement ou involontairement de la viande halal (celle-ci n'étant pas toujours repérable) contribue à financer le culte musulman. Il aimerait connaître l'avis du Gouvernement sur une telle taxe et sur ses potentiels effets pervers.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur un manque de cohérence concernant la déductibilité de la TVA sur les carburants par les entreprises. En effet, conformément à l'article 298-4-1 du code des impôts, la TVA sur l'essence (essence normale, supercarburant, avec ou sans plomb) n'est jamais récupérable, tandis que la TVA sur le gazole est déductible en totalité s'il s'agit d'un véhicule ouvrant droit à récupération de la TVA. De même, la TVA relative aux gaz de pétrole liquéfiés (GPL) et au gaz naturel utilisés comme carburants est aussi intégralement déductible quelle que soit la situation du véhicule au regard de la récupération de la TVA. Cette discrimination visait à encourager l'utilisation de véhicules fonctionnant au gazole et au gaz naturel, plus économes en carburants et moins polluants. Or, de plus en plus, apparaissent sur le marché automobile des véhicules hybrides essence-électricité. Ces nouveaux véhicules, pourtant plus économes en énergie fossiles et encore moins polluants, sont frappés par la non-déductibilité de la TVA sur l'essence, qui dans ce cas particulier a l'effet inverse de celui escompté. Il aimerait donc que la non-déductibilité de la TVA sur l'essence pour les véhicules hybrides soit réexaminée, afin d'encourager, au contraire de la situation actuelle, l'usage de tels véhicules par les entreprises. Il souhaiterait connaître les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les difficultés pour un chef d'établissement scolaire de recruter un CUI comme AVS pour un élève relevant du handicap et de la longueur de la démarche. Les directeurs d'école ne pouvant pas légalement recruter, c'est le chef du collège de secteur qui doit le faire. Ensuite il faut l'accord du conseil d'administration de l'établissement (ce qui engendre déjà un délai légal pour réunir ce conseil d'administration). À Pôle emploi, on ne donne pas la liasse nécessaire à l'avance, ce qui a pour conséquence que les entretiens d'embauche ont d'abord lieu, puis, si la personne a le profil, il faut transmettre ses coordonnées pour la vérification de ses droits, et ensuite récupérer la liasse pour faire revenir la personne pour les formalités administratives. Après, il faut encore transmettre la liasse à l'inspection académique pour validation (ce qui engendre un nouveau délai), et lorsqu'elle revient accordée (puisqu'au départ, c'est l'inspection qui demande d'embaucher quelqu'un et qui donne le type de contrat), il faut revoir une troisième fois la personne pour qu'elle signe le contrat de travail rédigé auparavant, et qu'elle fournisse les documents administratifs nécessaires. Ce n'est qu'à ce moment là que le chef d'établissement renvoie la liasse à Pôle emploi, pour complément d'information de leur part et validation. Le dossier peut alors enfin est transmis à l'agence comptable du département et les autres documents aux administrations concernées. Si le chef d'établissement doit recruter en cours d'année un autre CUI pour une autre école, il faut recommencer toute la procédure, même l'accord du conseil d'administration. La procédure met plusieurs mois à aboutir et constitue un vrai obstacle à la bonne intégration des enfants handicapés dans le système scolaire normal. Elle semble révéler, par ailleurs, un réel manque de considérations pour ces élèves et leurs familles. Il souhaiterait donc voir cette procédure simplifiée et aimerait connaître les intentions du Gouvernement en la matière.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur les inquiétudes soulevées par les entreprises du secteur des services à la personne quant à l'assujettissement à la TVA. Réduire les déficits publics est une absolue nécessité et la diminution des dépenses de l'État doit se poursuivre. Pour autant, la proposition d'augmenter le taux de TVA de 5,5 % à 7 % des TPE et PME du secteur des services à la personne pénalisera fortement ces acteurs de notre économie. À ce jour, le service à la personne est assuré à 85 % par des associations, des CCAS et des particuliers employeurs. Cette hausse de TVA destinée aux seules entreprises qui ne représentent que 15 % du marché, impactera nécessairement les tarifs pratiqués et développera de ce fait une concurrence inéquitable entraînant, à plus ou moins long terme, des difficultés pour les entreprises de ce secteur. En conséquence, il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures elle entend prendre pour permettre aux entreprises du secteur des services à la personne, d'exercer leur activité dans des conditions de concurrence équitables.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les inquiétudes des visiteurs médicaux quant au projet de loi relatif au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé, (réforme du médicament et de la visite médicale) qui a été présenté en conseil des ministres le 1er août 2011. En effet, les visiteurs médicaux jouent un rôle indispensable dans la transmission de l'information sur le bon usage des médicaments et contribuent également au suivi de la pharmacovigilance. Dans un contexte marqué par le scandale du Médiator et la récente tenue des assises du médicament, plusieurs voix se sont élevées à l'encontre de ce corps de métier, qui joue aujourd'hui encore un rôle indispensable d'information des professions médicales sur le médicament et ses usages. À ce titre, un rapport de l'inspection générale des affaires sociales a notamment proposé une suppression pure et simple de cette profession, qui s'est pourtant adaptée depuis plusieurs années aux différentes réformes de son exercice : création d'un diplôme et d'une carte professionnelle du visiteur médical, application de la charte de la visite médicale, suppression de la distribution d'échantillons, développement des contrôles externes et de la formation continue. Une éventuelle suppression de la visite médicale pourrait remettre en cause 108 000 emplois dans l'industrie pharmaceutique, dont ces 18 000 visiteurs médicaux, ainsi que tous les métiers associés. L'annonce faite de ce projet de loi suscite en leur sein de nombreuses inquiétudes. Aussi, il lui demande la position du Gouvernement en la matière.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur l'évolution de la situation financière des personnes retraitées qui est un enjeu clef de notre société à moyen et long terme. La situation financière des retraités vient à se dégrader du fait de l'évolution de la fiscalité, notamment de la fiscalité locale et sur le revenu. En effet, des retraités deviennent imposables à différentes taxes telles la taxe d'habitation, la redevance télévision du simple fait de la faible modulation du revenu fiscal de référence. Ce dernier n'a en effet augmenté que de 0,39 % entre 2009 et 2010 alors que l'indice des prix à la consommation a augmenté de plus de 2 % entre mai 2010 et mai 2011. Ceci a un effet défavorable et fait basculer chaque année toute une frange de la population dans la zone imposable. Aussi, il lui demande s'il est prévu d'aligner l'augmentation du revenu fiscal de référence sur celle du coût de la vie.
Voir la questionM. Yves Nicolin attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur l'obtention de la nationalité française. Un citoyen de l'Union européenne né en France, de parents ressortissants de la communauté européenne, ayant vécu en France puis dans un autre pays de l'Union, revient en France et souhaite opter pour la nationalité française. Il lui demande si ce citoyen peut obtenir la nationalité française et dans quelles conditions.
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