1ère séance : Questions orales sans débat
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Aude (1ère circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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1ère séance : Questions orales sans débat
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M. Jean-Claude Perez attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur l'opacité de la stratégie gouvernementale en matière de lutte contre la mortalité routière. Alors que la mortalité sur les routes a connu une hausse très inquiétante de 21 % en janvier 2011 par rapport à janvier 2010 et que l'on dénombre 4 000 morts en France chaque année sur nos routes, le Gouvernement multiplie les mesures incompréhensibles. Ainsi après avoir choisi d'assouplir le système de permis à points, Matignon annonçait le 11 mai une batterie de mesures contraignantes pour réduire l'insécurité routière. Le 24 mai, face à la pression d'une partie de la majorité parlementaire, la suppression des panneaux indiquant la présence de radars est mise entre parenthèses par le Gouvernement et l'interdiction des avertisseurs de radars est discutée. Des décisions prises par le comité interministériel, il ne reste de facto plus rien. Plus grave sont les signaux contradictoires envoyés à nos concitoyens qui auront des conséquences dramatiques. Il souhaite connaître la stratégie du Gouvernement en matière de sécurité routière afin de rectifier ces mauvais résultats.
Voir la réponseM. Jean-Claude Perez alerte M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les récents redécoupages des circonscriptions législatives. Cette opération voulue par le Ministère, subie par nos territoires modifie substantiellement les circonscriptions de l'Aude, les élus se sont mobilisés face au redécoupage électoraliste qui a fait jour, cela fût vain. Nous avons aujourd'hui un nouveau problème. À quatre mois des élections législatives, les électeurs ne sont toujours pas informés de la circonscription dans laquelle ils voteront, pour quel député ils devront se prononcer. Dans l'Aude cela ne concerne pas moins de 16,5 % de la population soit 58 142 Audois. Les changements de circonscription concernent les cantons de Ginestas, Lézignan, Durban et Carcassonne Sud. Un cas particulier se pose notamment pour la ville de Carcassonne. Le nouveau découpage fait basculer le canton dans la troisième circonscription, alors que les trois autres cantons de la commune demeureront dans la première circonscription. Ainsi, situation cocasse, certains habitants suivant la rue, le quartier où ils sont domiciliés, le côté du trottoir sur lequel est bâti leur maison ne voteront pas pour le même député. Cette situation n'est pas unique et concerne beaucoup de grandes villes. Par souci de transparence démocratique et de visibilité des circonscriptions, l'attente des élus locaux mais aussi des électeurs se fait sentir dans le besoin d'information à quatre mois des échéances législatives. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui faire part des mesures prises par le ministère et au-delà par les services de l'État, notamment ceux de la préfecture du département en matière d'information civique.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les vives réactions qu'ont entraînées les propositions du ministre des affaires européennes au sujet du revenu de solidarité active. Ce dernier propose de conditionner son versement à cinq heures de travaux d'intérêt collectif par semaine, mais également de limiter les aides sociales à 75 % du SMIC et de n'ouvrir de droits sociaux pour les étrangers qu'au bout de cinq ans de présence en France. M. le ministre des affaires européennes juge en effet que le RSA n'incite pas assez ses bénéficiaires à la reprise d'une activité. Ces propositions ont entraîné de vices réactions chez nombres d'acteurs sociaux et de bénéficiaires de ce dispositif, affrontant une situation de grande détresse économique, sociale et morale, et qui ressentirent cela comme une humiliation. Il lui demande donc quelles sont les données objectives permettant de mettre en évidence une dérive du RSA vers l'assistanat et un manque de pouvoir incitatif à la reprise d'une activité. Il lui demande également quelle est sa position quant aux propositions de M. le ministre des affaires européennes.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur l'opacité de la stratégie gouvernementale en matière de lutte contre la mortalité routière. Alors que la mortalité sur les routes a connu une hausse très inquiétante de 21 % en janvier 2011 par rapport à janvier 2010 et que l'on dénombre 4 000 morts en France chaque année sur nos routes, le Gouvernement multiplie les mesures incompréhensibles. Ainsi après avoir choisi d'assouplir le système de permis à points, Matignon annonçait le 11 mai une batterie de mesures contraignantes pour réduire l'insécurité routière. Le 24 mai, face à la pression d'une partie de la majorité parlementaire, la suppression des panneaux indiquant la présence de radars est mise entre parenthèses par le Gouvernement et l'interdiction des avertisseurs de radars est discutée. Des décisions prises par le comité interministériel, il ne reste de facto plus rien. Plus grave sont les signaux contradictoires envoyés à nos concitoyens qui auront des conséquences dramatiques. Il souhaite connaître la stratégie du Gouvernement en matière de sécurité routière afin de rectifier ces mauvais résultats.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez alerte M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les conditions indignes d'accueil des demandeurs d'asile dans l'Aude. D'après la coordination pour le droit d'asile, les lois concernant l'hébergement des réfugiés politiques ne sont plus appliquées depuis plus de dix mois faute de moyens. En effet, malgré la loi 2009-323, les différents arrêts du Conseil d'État, et la circulaire ministérielle du 31 janvier 2011, les conditions matérielles des demandeurs d'asile ne remplissent pas les plus élémentaires conditions de décences que notre pays est censé leurs garantir. Depuis la régionalisation du premier accueil des demandeurs d'asile en 2009, la CIMADE, qui assure bénévolement le service du pré-accueil des primo demandeurs dans l'Aude, doit faire face à un manque de moyens et de structures adaptées qui transforment les demandes d'autorisation provisoire de séjour en véritable parcours du combattant. La direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations du département ne parvient plus à assurer l'hébergement des primo demandeurs par Aude urgence accueil. Le centre d'accueil des demandeurs d'asile de Carcassonne est si saturé qu'il n'a plus accueilli de primo demandeurs depuis 1997. Au nom du respect de la dignité humaine et du travail admirable qu'effectuent ces bénévoles auprès de ces familles en situation de grande détresse, il lui demande donc de lui indiquer quelles mesures le Gouvernement envisage afin de répondre à cette urgence.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les vives réactions qu'ont entraînées les propositions du ministre des affaires européennes au sujet du revenu de solidarité active. Ce dernier propose de conditionner son versement à cinq heures de travaux d'intérêt collectif par semaine, mais également de limiter les aides sociales à 75 % du SMIC et de n'ouvrir de droits sociaux pour les étrangers qu'au bout de cinq ans de présence en France. Monsieur le ministre des affaires européennes juge en effet que le RSA n'incite pas assez ses bénéficiaires à la reprise d'une activité. Ces propositions ont entraîné de vices réactions chez nombres d'acteurs sociaux et de bénéficiaires de ce dispositif, affrontant une situation de grande détresse économique, sociale et morale, et qui ressentirent cela comme une humiliation. Il lui demande donc quelles sont les données objectives permettant de mettre en évidence une dérive du RSA vers l'assistanat et un manque de pouvoir incitatif à la reprise d'une activité. Il lui demande également quelle est sa position quant aux propositions de M. le ministre des affaires européennes.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur l'intérêt de réformer le statut des salariés des maisons médicales. Ces structures connaissent un fort développement et concourent à l'amélioration des soins apportés à nos concitoyens, notamment par les collaborations qu'elles ont mis en place entre les collectivités locales, les caisses régionales d'assurance maladie (CRAM), les services des urgences hospitalières et les services de secours aux personnes. En juillet 2006, le rapport du docteur Jean-Yves Grall préconisait, au terme de cinq ans d'expérimentation, la pérennisation, l'harmonisation et la coordination de ces structures par la concertation entre les préfectures, les collectivités locales et les agences régionales de santé dans le cadre du dispositif PDS (médecine de proximité). Les salariés de ces maisons médicales travaillent dans des conditions difficiles en assurant le fonctionnement des rotations de garde et la régulation des appels ventilés par les services de secours. Ce personnel administratif doit se voir reconnaître un statut particulier afin de leur garantir de bonnes conditions de travail que l'actuel contrat de droit commun ne permet pas. La stabilité de leur emploi et leur formation doivent faire l'objet d'un dispositif public spécifique et coordonné comme le suggérait le rapport de 2006. Il lui demande donc quelle suite sera réservée au rapport Grall et si le Gouvernement envisage de doter les salariés des maisons médicales d'un statut prenant en compte leurs besoins spécifiques.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez alerte M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les conditions indignes d'accueil des demandeurs d'asile dans l'Aude. D'après la Coordination pour le droit d'asile les lois concernant l'hébergement des réfugiés politiques ne sont plus appliquées depuis plus de dix mois faute de moyens. En effet, malgré la loi n° 2009-323, les différents arrêts du Conseil d'État, et la circulaire ministérielle du 31 janvier 2011, les conditions matérielles des demandeurs d'asile ne remplissent pas les plus élémentaires conditions de décences que notre pays est censé leurs garantir. Depuis la régionalisation du premier accueil des demandeurs d'asile en 2009, la CIMADE, qui assure bénévolement le service du pré-accueil des primo-demandeurs dans l'Aude, doit faire face à un manque de moyens et de structures adaptées qui transforment les demandes d'autorisation provisoire de séjour en véritable parcours du combattant. La direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations du département ne parvient plus à assurer l'hébergement des primo-demandeurs par Aude urgence accueil. Le centre d'accueil des demandeurs d'asile de Carcassonne est si saturé qu'il n'a plus accueilli de primo-demandeurs depuis 1997. Au nom du respect de la dignité humaine et du travail admirable qu'effectuent ces bénévoles auprès de ces familles en situation de grande détresse, il lui demande donc de lui indiquer quelles mesures le Gouvernement envisage afin de répondre à cette urgence.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur le coût des dépenses de santé engendré par de mauvaises conditions de travail. Les conclusions de l'institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) sont, à ce sujet, préoccupantes : 10,2 % des consultations médicales annuelles seraient dues aux risques professionnels. La mauvaise maîtrise de ces risques serait à l'origine de 34,1 % des arrêts de travail et de 19,3 % des hospitalisations. Fait aggravant, les risques physiques et psychologiques se cumulent pour 21,8 % des travailleurs. Ces derniers consulteraient d'avantage (+ 22 %), connaîtraient des arrêts de travail et des hospitalisations plus fréquents que chez les autres travailleurs (respectivement + 50 % et + 34 %). Il souhaiterait savoir si le Gouvernement a connaissance de ces chiffres et quelles mesures il envisage afin de diminuer ces dépenses en améliorant les conditions de travail de nos concitoyens.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez alerte M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la nécessité de réformer la Haute autorité de santé (HAS) afin de lutter contre les conflits d'intérêts. La législation en la matière est insuffisante pour limiter l'influence des laboratoires pharmaceutiques. Dans son arrêt du 27 avril 2011, le Conseil d'État a ainsi sanctionné la HAS pour n'avoir pas pu fournir toutes les déclarations de conflits d'intérêts des experts concernés par l'évaluation des traitements du diabète de type 2. Rappelant les conséquences graves de l'affaire Médiator et l'importance d'avoir une politique du médicament irréprochable, il lui demande donc quelles mesures il envisage afin de lutter contre ces conflits d'intérêt au sein de la HAS.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez alerte M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur les conditions très préoccupantes d'accueil des étrangers dans les préfectures. En effet, un grand nombre d'entre eux attendent des heures durant un ticket d'entrée dans nos préfectures, simple prélude à de nombreuses autres heures d'attente pour faire instruire leur demande. En décembre 2009, M. le ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire déclarait que « bien accueillir les immigrés admis légalement sur notre territoire constitue une exigence républicaine » alors que le Médiateur de la République recommandait, dans son rapport 2009, de renforcer, dans tous les services publics, la fonction d'accueil et d'information des populations socialement fragilisées. À ce jour, force est de constater que les dysfonctionnements perdurent et que le traitement regrettable réservé à ces étrangers en situation régulière est indigne de notre pays. En outre, cette situation engendre des tensions et des conditions de travail difficiles pour le personnel chargé de l'accueil et du traitement des demandes. Il apparaît urgent de mettre fin au fonctionnement aléatoire de ce service public en le dotant de moyens susceptibles de répondre à ses missions comme préconisé dans la charte Marianne pour améliorer les relations entre l'administration et les usagers, y compris étrangers. Aussi, il lui demande de lui préciser quelles sont les mesures envisagées notamment pour augmenter les effectifs dans les préfectures afin de faciliter l'accueil, l'information et le traitement des dossiers et garantir à ces citoyens le respect de leurs droits.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur les conséquences de la suppression de la prime accordée aux véhicules fonctionnant au GPL. Suite au décret publié le 26 décembre 2010 au Journal officiel, l'arrêt de cette aide financière gouvernementale a provoqué un effondrement des ventes. Alors que l'année 2010 avait vu 75 568 immatriculations de véhicules GPL, elles ne sont plus que 114 depuis le début de l'année. Cela constitue un coup d'arrêt au développement d'un marché naissant, d'autant plus dommageable que les prix des carburants classiques ne cessent de s'accroître. Les véhicules électriques, bénéficiant d'une prime, ne rivalisant pas pour l'instant avec leurs homologues GPL, cette décision constitue une menace pour la protection de l'environnement. Il lui demande donc si elle compte réorganiser le système des primes afin de sauvegarder la progression d'une technologie aussi écologique qu'économique.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la future hausse des tarifs réglementés de l'électricité en France. Actuellement de 31 euros selon les estimations de la Commission de régulation de l'énergie, les consommateurs français bénéficiaient jusqu'à présent d'un prix du mégawatheure 25 % inférieurs à la moyenne européenne. Produit des mécanismes de la loi Nome (nouvelle organisation du marché de l'énergie), sa fixation à 42 euros à partir du 1er janvier prochain est un coup porté au pouvoir d'achat de nos concitoyens. Au nom de l'équité et de la solidarité envers ceux et celles durement touchés par la crise économique, il lui demande donc de bien vouloir revenir sur cette décision.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez appelle l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur la situation extrêmement délicate dans laquelle se trouvent les pharmacies d'officine. L'économie des officines françaises dépend pour 85 % de leur activité de délivrance de médicaments remboursés. L'économie de ces médicaments remboursés est totalement administrée, le pharmacien n'en maîtrise ni le prix d'achat au laboratoire, ni le prix de vente au public ou aux organismes sociaux. Depuis 1989, la marge accordée aux pharmaciens aurait baissé de 40 % pour s'établir en 2010 à 21 %. Le secteur de la pharmacie d'officine aurait perdu 8 000 emplois en 2010, soit 7 % de ses effectifs. La désertification médicale est aujourd'hui une réalité dans nombre de nos communes rurales ou semi-rurales et l'Aude n'échappe pas à ces maux. Aussi, il souhaiterait connaître les mesures que le Gouvernement entend prendre pour remédier à cette situation et maintenir l'existence du tissu officinal sur l'Aude.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les inégalités d'imposition entre PME-PMI et entreprises cotées au CAC 40. En effet, en France, les grandes entreprises paient en moyenne 2,3 fois moins d'impôts sur leurs bénéfices que les PME-PMI. Le taux implicite d'imposition (impôt sur les bénéfices effectivement payé) varie de un à quatre selon la taille des firmes. Ainsi, de 30 % pour les entreprises de moins de 9 salariés, il tombe à 20 % pour celles de moins de 500 salariés, à 13 % pour les entreprises de plus de 2 000 salariés et seulement 8 % pour celles du CAC 40. Cette inégalité serait due à l'optimisation fiscale via les paradis fiscaux mais également aux nombreux régimes dérogatoires de la fiscalité française. Cet état de fait est particulièrement problématique pour le département audois qui voit l'essentiel de son activité économique reposer sur ces PME-PMI. Il lui demande donc quelles mesures elle entend prendre pour remédier à cette situation profondément injuste.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la question du déploiement du haut débit en France. Malgré une loi de lutte contre la fracture numérique (n° 2009-1572), les inégalités tant territoriales que sociales demeurent, au point que leur résorption soit un enjeu incontournable dans l'aménagement du territoire. Ces dernières risquent même de s'aggraver avec le passage progressif à la fibre optique car si elle est de plus en plus souvent disponible dans les grandes agglomérations, les zones moins denses se contentent encore trop souvent de faibles débits. Ainsi, dans le sud de l'Aude, de nombreuses zones blanches demeurent rendant l'intervention de l'État essentielle. Le risque est encore accru par la crise économique qui peut conduire les opérateurs et même les collectivités territoriales à différer leurs investissements. Aussi, il lui demande les mesures que compte mettre en place le Gouvernement afin d'aider au développement du numérique de ces zones audoises et plus largement des zones souffrant d'un déficit numérique.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur l'obligation, pour les hôteliers, de faire remplir et signer à tous leurs clients étrangers dès leur arrivée à l'hôtel une fiche individuelle de police (article 6 du décret n° 46-1574 du 30 juin 1946, modifié par décret du 20 mai 1975). Il lui demande si cette obligation n'est pas en contradiction avec les dispositions communautaires concernant la libre circulation et le séjour des ressortissants des états membres à l'intérieur de l'Union.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez attire l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur l'intérêt de créer pour les justiciables français une action de groupe ou « class action ». Présente en Grande-Bretagne, aux États-unis et au Québec, cette procédure permet à un grand nombre de personnes ayant subi le même préjudice d'ester en justice de manière collective. Permettant d'abaisser le coût du recours à la justice, la mise en place d'une « class action » améliorerait la protection des droits de nos concitoyens. L'actuelle stratégie des laboratoires Servier proposant aux victimes du Mediator une indemnisation en échange d'un renoncement à toute action judiciaire ultérieure n'est possible que parce que les victimes n'ont pas la possibilité d'ester collectivement. Il souhaiterait savoir si un calendrier de travail a été élaboré par le Gouvernement à propos de l'introduction de l'action de groupe en droit français, et quand le nouveau texte serait susceptible de venir en discussion devant le Parlement.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur les deux résolutions prises par le Parlement européen le 8 mars 2011 quant à la taxation des transactions financières (TTF). En effet les résolutions n° 2010-2105 (INI) et n° 2010-2102 (INI) proposent la mise en place d'une TTF de 0,05 % dont le produit servirait à faire reculer la spéculation et contribuer à financer les biens publics mondiaux tels que le développement et la lutte contre le changement climatique, et réduire les déficits publics. Ces revenus, estimés à 200 milliards d'euros si la base d'imposition est européenne et 650 milliards d'euros si cette dernière est internationale, constitueraient une réponse forte aux attentes de nos concitoyens, durement touchés par la crise économique. Mais il convient pour cela que cette TTF soit adoptée dans les plus courts délais et sur la base la plus large possible. Elle doit également prévoir des règles précises sur les seuils et exemptions afin d'épargner les petits investisseurs et les particuliers. Alors que le prochain G 20 se réunira à Cannes en novembre 2011, il souhaiterait connaître la position du Gouvernement sur cette question et les mesures qu'il préconise afin d'assurer sa mise en place dans les plus brefs délais.
Voir la questionM. Jean-Claude Perez attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur l'article R. 313-6 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile. Cet article précise que le demandeur d'un renouvellement de carte de séjour temporaire doit fournir le certificat médical délivré par l'OFII. Or, en termes de santé publique, il paraît inutile, lors du renouvellement d'un titre de séjour, de redemander l'attestation de la visite médicale de l'OFII effectuée trois ans auparavant et déclarant la personne apte à vivre sur le territoire français. Cette demande du certificat médical de l'OFII par les préfectures lors d'un renouvellement de titre de séjour retarde le traitement des dossiers et contribue, dans certains cas, une entrave au renouvellement dudit titre. Le droit d'asile français se devant d'être irréprochable au vu de l'actuelle situation internationale, il lui demande de bien vouloir l'éclairer sur l'intérêt que représente l'attestation de la visite médicale de l'OFII lors d'un renouvellement du titre de séjour.
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