1ère séance : Questions orales sans débat
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Deux-Sèvres (1ère circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
Socialiste, radical, citoyen et divers gauche
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2ème séance : Questions au Gouvernement ; Modernisation du dialogue social ; Débat principe de précaution
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Travaux récents
Mme Geneviève Gaillard attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la crise sans précédent que traverse la filière caprine qui met à mal l'ensemble des producteurs, en particulier les jeunes récemment installés. En effet, la hausse du coût des matières premières, la sécheresse, les surstocks impactent les éleveurs et plus fortement les jeunes éleveurs qui ont pourtant besoin plus que tout de visibilité et de stabilité. Les plus vulnérables d'entre eux étant installés sur des systèmes peu autonomes, très dépendants du coût de l'alimentation. Au-delà de ces aspects de moyen et long termes, il y a urgence à solutionner la problématique du groupe coopératif Groupement des laiteries coopératives Charentes-Poitou (GLAC). Ce groupe, devant faire face à des surstocks très importants, menace de faire supporter leur moindre valorisation aux producteurs dès le 1er février si aucune solution n'est trouvée. Ainsi, les producteurs accuseraient une baisse de prix du lait supplémentaire de plusieurs dizaines d'euros. Cette baisse si elle est actée aura des conséquences sur toutes les filières, tous les producteurs et tous les territoires. Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures il entend prendre pour d'une part assurer un avenir aux jeunes dans la filière caprine française, d'autre part faire en sorte que le GLAC évite le pire et permettre à toute la filière de maintenir sa valeur ajoutée.
Voir la réponseMme Geneviève Gaillard attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de la défense et des anciens combattants sur les dispositions du décret du 29 juillet 2010 qui visent à limiter le bénéfice de la campagne double pour les anciens d'Algérie, anciens fonctionnaires qui ont liquidé leur pension à partir du 19 octobre 1999. Si l'on considère deux fonctionnaires du même âge, de la même classe d'incorporation et d'une présence identique en Algérie, l'un du service sédentaire dans la fonction publique, l'autre du service actif dans la fonction publique, le premier peut prétendre à la campagne double alors que le second en est exclu. Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer s'il entend rétablir l'équité en accordant à l'ensemble des fonctionnaires de l'État appelés et rappelés pendant la guerre d'Algérie ayant obtenu une pension de retraite liquidée après le 18 octobre 1999 le bénéfice de la campagne double.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de la défense et des anciens combattants sur les dispositions du décret du 29 juillet 2010 qui visent à limiter le bénéfice de la campagne double pour les anciens d'Algérie aux fonctionnaires de l'État qui ont liquidé leur pension à partir du 19 octobre 1999. Si l'on considère deux fonctionnaires du même âge, de la même classe d'incorporation et d'une présence identique en Algérie, l'un du service actif dans la fonction publique, l'autre du service sédentaire dans la fonction publique, le premier peut prétendre à la campagne double alors que le second en est exclu. Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer s'il entend rétablir l'équité en accordant à l'ensemble des fonctionnaires de l'État appelés et rappelés pendant la guerre d'Algérie ayant obtenu une pension de retraite liquidée après le 18 octobre 1999 le bénéfice de la campagne double.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur l'appréciation des oeuvres sociales par l'URSSAF. L'institut social Hennessy créé en 1947 a pour vocation la gestion des oeuvres sociales habituellement gérées par les comités d'entreprise. Lors de sa création des actions en faveur des jeunes ont été mises en place, particulièrement les bourses d'études. Aides qui peuvent varier de 50 euros à 130 euros par mois selon le niveau d'études, le coût de la scolarité et le revenu des parents. Or aujourd'hui, ces actions en faveur des jeunes ne sont pas clairement inscrites dans le champ d'exonération de l'URSSAF comme peuvent l'être les aides aux vacances, aux voyages, les colis de fin d'année, les bons d'achats et bien d'autres prestations. La conséquence de cette anomalie, c'est que cinquante pour cent de cotisations sur une action ô combien sociale puisqu'elle participe à ce que les jeunes soient mieux formés, développant ainsi leur employabilité facteur d'intégration, dans un monde du travail de plus en plus exigeant en termes de compétences. De toute évidence, il apparaît que l'interprétation de l'URSSAF n'a pas de fondement économique puisque, si cette situation devait perdurer, cette action en faveur des jeunes pourrait être abandonnée au profit d'aides qui entrent dans le champ d'exonération de l'URSSAF. Aussi, elle lui demande de lui indiquer s'il entend faire en sorte que les actions en faveur des jeunes telles que les bourses d'études soient inscrites dans le champ d'exonération de l'URSSAF.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce extérieur, sur les règles régissant la compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface). Ces règles ne permettent pas de garantir le respect des droits humains. En effet, la Coface a accordé successivement en 2001 et 2004 des garanties au projet de construction de l'oléoduc Tchad-Cameroun qui a entraîné des expulsions forcées et a eu des conséquences désastreuses sur les populations locales notamment en termes de santé puisque des déchets toxiques ont été déversés dans le cadre de la construction de cet oléoduc. La plainte qui avait été déposée contre le consortium dirigé par BP est restée sans suite et des personnes ont été victimes de menaces pour les dissuader de protester à nouveau. Aujourd'hui la Coface s'apprête à accorder d'autres garanties sans prendre en compte dans l'examen des projets le respect des droits humains de manière adéquate. Il est urgent de prendre des mesures afin de garantir que la Coface ne soutienne aucun projet qui provoque ou contribue directement ou indirectement à des atteintes aux droits humains. Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer s'il entend, d'une part, renforcer le cadre juridique applicable aux entreprises en matière de respects des droits humains, en s'alignant au minimum sur les nouvelles normes internationales élaborées par les Nations-unies, afin de garantir leur respect par les entreprises qui opèrent sur ou depuis le territoire français, d'autre part, prendre des mesures concrètes pour améliorer la transparence de la Coface.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur la crise profonde que traverse le centre des monuments nationaux (CMN) et ses personnels depuis 2008. Alertées par un grand nombre de personnels en état de souffrance et de démotivation, et devant la gravité des constatations faites par la médecine de prévention du ministère de la culture dan un rapport de décembre 2009, les organisations syndicales présentes au comité d'hygiène et de sécurité ministériel ont demandé en mai 2011 que soit diligentée une inspection générale des affaires culturelles (IGAC). Le ministre a accepté. Les inspecteurs en charge de cette enquête ont analysé un certain nombre d'indicateurs : congés-maladie, mobilité, et, ont recueilli les témoignages de plus d'une centaine d'agents. Les syndicats ont demandé les conclusions et les préconisations de ce rapport à plusieurs reprises afin de reconstruire, sur un bilan partagé, l'avenir du CMN. Le ministre refuse de les communiquer aux syndicats. Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles sont les raisons de ce refus et s'il entend renouer le dialogue social avec les personnels du CMN.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011 relative à la simplification et à l'amélioration du droit, et ses conséquences sur la formation continue. En effet, cette loi a supprimé l'article L. 423-1 du code de l'éducation qui constituait jusqu'alors la base juridique des GRETA, opérateurs publics de la formation des adultes et de l'orientation tout au long de la vie, pour les transformer en groupement d'intérêt public (GIP) autonome. Le nouveau statut marque la fin des principes fondateurs qui faisaient la qualité du réseau des GRETA : les « GIP-GRETA » doivent choisir dans leur convention constitutive leur régime, public ou privé. Les personnels, formateurs, techniciens et administratifs ne sont pas tous soumis au même régime selon leur GRETA d'appartenance, ils sont souvent liés par des contrats précaires (vacataires, CDD...) qui n'ont jamais été transformés en contrats statutaires. Leurs conditions de travail se sont fortement dégradées. Le financement des GIP-GRETA est devenu très flou. Aussi, elle lui demande de bien vouloir relancer la concertation avec les professionnels de la formation continue et de prendre en compte la contribution qu'ils apportent aux besoins de développement des compétences des territoires et de leurs habitants.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la nécessité de mettre en phase le réseau navigable français avec les objectifs de développement du transport fluvial. En effet, les navigants français déplorent bien souvent l'état d'entretien des voies navigables, en décalage complet avec celui de leurs partenaires néerlandais, qu'il s'agisse du réseau à grand gabarit ou du réseau « Freycinet » qui s'envase peu à peu, limitant le tonnage transportable et de ce fait la compétitivité des transports. Les bateliers français s'interrogent également sur le plan global de développement du réseau (élargissement des voies, nouvelles voies), au-delà des projets « Seine-Nord-Europe » et « Saône et Moselle », dont l'idée court depuis bien longtemps. Alors que le Grenelle de l'environnement s'est donné pour ambition de faire passer la part modale du non routier et du non aérien de 14 % à 25 % à échéance 2022, elle souhaiterait connaître les grandes lignes du plan de restauration et de modernisation du réseau français qui permettra d'atteindre cet objectif.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur le fait qu'un nombre très important de chevaux sont conduits aujourd'hui aux abattoirs sans pouvoir alimenter la filière bouchère puisque ayant bénéficié, au cours de leur existence, de traitements médicamenteux. En effet, en l'état actuel de la réglementation, même si les contrôles des documents aboutissent finalement au constat de l'impossibilité d'intégrer l'animal dans la filière alimentaire, tout animal déchargé et admis en abattoir ne peut en ressortir vivant. Les chevaux concernés quand ils sont bien identifiés comme ayant fait l'objet de traitements médicamenteux, sont donc mis à mort et détruits. Or il est très réalisable d'éviter une telle « boucherie sans cause ». Un formulaire intitulé « traitements médicamenteux » donne la possibilité aux propriétaires d'écarter définitivement leur animal de la filière bouchère, cependant il existe un défaut patent d'information autour du recours à ce formulaire et de réels dysfonctionnements de procédure quant à son faire valoir. Ce feuillet doit être inséré dans le document d'identification et rempli par les propriétaires, mais ces derniers sont si mal informés de cette possibilité qu'aujourd'hui seuls 10 % de ces formulaires sont remplis. Ensuite une copie certifiée conforme doit être adressée aux Haras nationaux pour être enregistrée dans le fichier d'identification de l'animal ; cette procédure est un peu contraignante mais indispensable pour éviter qu'un cheval ne finisse à l'abattoir alors que son propriétaire avait choisi de l'en préserver. À ce stade un animal déclaré ne peut être conduit à l'abattoir sans exposer son détenteur à des sanctions, mais cette règle ne saurait sauver l'animal qui serait euthanasié puisque accueilli en abattoir même à tort... Pour rendre efficace cette mesure d'exclusion, il suffirait de rendre la transmission préalable du formulaire obligatoire au moins 24 heures avant l'arrivée de l'animal. Des contrôles récents de l'administration ont mis en évidence des fautes de procédure par des vétérinaires, vis-à-vis notamment de chevaux d'origine non constatée, avec à la clef des ré-identifications avec pose de transpondeur sans vérification préalable alors que les chevaux en possédaient déjà un ; ces défaillances engagent gravement la responsabilité civile et pénale (pour complicité de vol par exemple) des vétérinaires fautifs en cas d'envoi à l'abattoir de chevaux impropres à la consommation humaine, ou d'importation illégale... Elle-même étant vétérinaire de formation, se sentant très concernée par l'ensemble des facettes de cette problématique, elle souligne donc le fait que la cause animale rejoint ici des enjeux de santé publique, et l'interpelle afin de savoir quelles mesures allant dans le sens des pistes qu'elle a énoncées pourraient être rapidement prises.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les conditions de formation des ostéopathes professionnels de santé, dans la perspective d'une future modification de la réglementation de l'ostéopathie. Les professionnels de santé, dont les masseurs-kinésithérapeutes, qui sont à l'origine historique de l'implantation de l'ostéopathie en France, exigent le maintien d'une formation spécifique à l'ostéopathie dans le cadre d'une filière de formation continue en alternance. Ils demandent à ce qu'une séparation claire soit établie entre les ostéopathes professionnels de santé et non professionnels de santé. Ils demandent à ce que les conditions d'agrément des instituts de formation en ostéopathie pour les professionnels de santé soient distinguées et précisées de telle sorte qu'ils soient expressément qualifiés dans les textes d'établissements de formation continue, dépendant à ce titre du ministère du travail et dispensés des procédures liées au rectorat. Ils demandent à ce que leur cursus soit spécifique et adapté aux masseurs-kinésithérapeutes suivant en cela les recommandations OMS en la matière qui retient une base de 1 000 heures de formation. Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer s'il entend satisfaire à ces revendications.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur l'article 2 du projet de loi renforçant les droits, la protection et l'information des consommateurs. Cette disposition supprime la clause pénale pour le propriétaire concluant directement la vente sans l'intermédiaire de l'agence immobilière avec laquelle il a signé un mandat exclusif. Or ce mandat permet aux agences de s'investir totalement dans la vente d'un bien pour un meilleur service rendu aux consommateurs. Ces mesures, d'après les professionnels concernés, risquent à terme de déboucher sur des suppressions de postes dans les réseaux immobiliers. C'est pourquoi elle lui demande de bien vouloir lui indiquer s'il entend revenir sur cette disposition dont les conséquences seront graves sur la profession de l'immobilier.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur la hausse de la TVA sur le livre. La perspective d'une augmentation de ce taux qui devrait passer de 5,5 % à 7 % à compter du 1er janvier prochain met en péril l'existence même de nombreux libraires. L'impact de cette hausse sur le stock représenterait pour une librairie une perte importante. Or, pour satisfaire la clientèle, le stock des librairies augmente chaque jour un peu plus. Dans un secteur où les marges sont déjà très limitées, l'augmentation de la TVA sur le prix du livre, précipitera la disparition de nombreuses librairies. Aussi, pour sauver la profession de libraire, commerce de proximité d'ores et déjà fortement fragilisé, elle lui demande de revenir sur la hausse de la TVA sur le livre.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur la pénibilité liée à l'exercice médical des praticiens hospitaliers qui participent à la permanence des soins. La loi du 9 novembre 2010 a permis d'intégrer cette notion de pénibilité au code du travail dans son article L. 4121-3-1 rendant obligatoire à partir du 1er janvier 2012 l'évaluation et la prévention par les employeurs de cette pénibilité. Un des critères reconnus, qui concerne particulièrement les praticiens hospitaliers, est celui du travail de nuit, défini dans les articles L. 3122-31 du même code. Nombreux sont les praticiens hospitaliers qui travaillent la nuit une bonne partie de leur carrière et s'exposent ainsi à des facteurs dangereux pour leur santé dont les conséquences sont largement démontrées par la littérature médicale. À ce jour, aucune mesure d'évaluation ou de prévention de cette pénibilité n'a été prise par leur employeur à savoir l'État français. Aucun accord de branche n'a pu être envisagé car aucune rencontre avec les syndicats médicaux porteurs de ces doléances n'a jamais été organisée par le ministère de la santé. Aussi, elle lui demande de lui indiquer si elle a l'intention de faire en sorte que la pénibilité liée à l'exercice médical des praticiens hospitaliers qui travaillent la nuit soit reconnue.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur les conséquences de la hausse de la TVA réduite. La hausse de la TVA réduite de 5,5 % à 7 % accordée aux travaux de rénovation dans le bâtiment, à toute la restauration, aux services à la personne, aux transports scolaires à laquelle s'ajoute un certain nombre de dispositions fiscales va impacter très lourdement les entreprises artisanales et de commerce de proximité. Ces mesures semblent totalement contreproductives. En effet, elles vont rapidement affaiblir ces secteurs d'activité. Les entreprises de l'artisanat et du commerce de proximité créent et développent des emplois non délocalisables. Dans un contexte de crise grave, elles ont déjà beaucoup contribué à l'effort de croissance pour maintenir une économie de proximité et préserver les emplois salariés. Elles seront pénalisées et sanctionnées dans leurs efforts d'investissement. Les conséquences de cette hausse risquent d'aller bien au-delà des économies budgétaires escomptées. Ainsi, après cinq années de déclarations des représentants de l'État en faveur d'une réduction du coût du travail, le Gouvernement a pris la décision inverse, en faisant le choix d'affaiblir la croissance. Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer s'il entend revenir sur la hausse de la TVA réduite dans le souci du maintien de l'activité des entreprises artisanales et de commerce de proximité qui contribuent à la vitalité économique et sociale des territoires.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur le projet de reconfiguration des centres d'information et d'orientation (CIO) présenté par le rectorat de Poitou-Charentes. Pour la rentrée 2012-2013, ce projet prévoit la disparition de cinq CIO, les CIO de Parthenay, Thouars, Civray, Royan et Jonzac. Au regard de l'augmentation du chômage des jeunes en général, et des jeunes non qualifiés en particulier, la décision de fermeture de cinq CIO en zones rurales apparaît comme une aberration. Elle renforcera l'isolement des élèves les plus fragiles et favorisera leur exclusion. Le maintien des CIO sur l'ensemble du territoire est indispensable. Il n'est pas acceptable que les jeunes et adolescents des zones rurales dont on connaît la situation préoccupante en termes d'égalité des chances soient exclus de ce service public d'orientation de l'éducation nationale. De plus, la suppression progressive des CIO laisse craindre à terme la privatisation de ces services publics et gratuits de proximité. Aussi, elle lui demande s'il a l'intention d'abandonner le projet de reconfiguration de la carte des CIO proposé par le rectorat de l'académie de Poitou-Charentes.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation, sur l'avenir du journal 60 millions de consommateurs. Créé en 1970 pour publier les essais comparatifs réalisés par les ingénieurs de l'Institut national de la consommation (INC), 50 millions de consommateurs, devenu depuis 60 millions de consommateurs est une référence en matière d'information et de défense des consommateurs. À ce titre, c'est un journal d'utilité publique dont l'État garantit l'indépendance et l'excellence scientifique. Or, le 9 novembre 2011, le conseil d'administration de l'INC, qui édite le magazine, sera amené à se prononcer sur le projet de cession du titre à un ou plusieurs opérateurs privés, abandonnant ainsi l'esprit et la culture de service public qui anime la rédaction de ce titre depuis sa création. Aussi, elle lui demande de tout mettre en oeuvre afin que 60 millions de consommateurs ne soit pas vendu à un groupe privé, notamment en ouvrant des négociations avec les représentants du personnel en vue de trouver une solution pour poursuivre la publication du journal au sein de l'INC.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur l'inquiétude des personnels de la chambre régionale des comptes de Poitou-Charentes relative à la réforme des juridictions judiciaires introduite par voie d'amendement dans le projet de loi relatif à la répartition des contentieux et à l'allègement de certaines procédures juridictionnelles civile ou pénales. Les dispositions de cet amendement ne sont qu'une émanation lointaine du projet de réforme globale des juridictions financières voulu par Philippe Séguin. Son projet posait la nécessité de réformer le régime de responsabilité des gestionnaires publics et prévoyait une réorganisation et une unification de la juridiction financière. Au fil du temps, le projet de réforme a été vidé de sa substance. Désormais, il se limite à une opération d'économie remettant en cause le principe d'une chambre régionale des comptes dans chaque région, autorisant le pouvoir exécutif à supprimer une juridiction par simple décret, affaiblissant le contrôle financier local. Cette mesure de diminution du nombre des chambres régionales des comptes laisse craindre des effets négatifs sur les finances des collectivités territoriales et ne convainc pas de ses effets décisifs sur le redressement des finances de l'État. Aussi, elle lui demande de lui indiquer s'il entend revenir sur ces dispositions et s'il envisage d'engager en toute transparence un vrai débat parlementaire sur la réforme des juridictions financières attendue.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur l'article 199 du code général des impôts qui vise à encourager l'emploi au titre de l'emploi à domicile en prévoyant que les sommes versées par un particulier à un salarié ou à une association agréée dans le cadre des services à la personne donnent droit à un avantage fiscal. Cet avantage fiscal prend la forme d'une réduction d'impôt pour tous les contribuables redevables de l'impôt sur le revenu ou d'un crédit d'impôt pour les personnes non imposables, à l'exclusion des retraités notamment. Cette disposition constitue une discrimination vis-à-vis des personnes dites âgées alors que ce sont elles qui nécessitent le plus les services à la personne. Au-delà de cette discrimination, ce dispositif instaure, en outre, une inégalité entre, d'une part, les retraités qui payent des impôts et bénéficient de fait d'un abattement fiscal et, d'autre part, les retraités qui ne payent pas d'impôts et sur lesquels pèse entièrement le coût du service à la personne. Aussi, dans un souci d'équité et de justice, elle lui demande quelles mesures il entend mettre en oeuvre afin que les retraités non imposables puissent bénéficier au même titre que l'ensemble des personnes non imposables du dispositif du crédit d'impôt.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de M. le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le manque d'effectif dont souffre le département de médecine générale de la faculté de médecine et de pharmacie de Poitiers pour remplir ses missions d'enseignement et de recherche. À l'heure actuelle, le département de médecine générale est composé de cinq enseignants associés (deux professeurs et trois maîtres de conférences) en charge de la formation de 250 internes, soit un ratio en équivalent temps plein de 1 pour 100 internes. La nomination d'un maître de conférences associé est indispensable. Elle permettra de développer l'enseignement de la discipline médecine générale et la recherche en soins primaires au sein de la faculté. Les enjeux démographiques de la France et de la problématique de l'accès aux soins des Français nécessitent une réelle volonté d'agir en faveur du développement de la filière universitaire de médecine générale. La loi Hôpital, patients, territoires de 2009 renforce le rôle de la médecine générale et affirme la nécessité absolue de valoriser la filière universitaire de médecine générale en précisant un nombre minimal de recrutements annuels de ses enseignants. Le ministre de la santé a, pour répondre aux besoins des Français, décidé d'augmenter le nombre de futurs médecins spécialistes en médecine générale. L'observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS) a établi les besoins de formation pour les cinq ans à venir avec une augmentation croissante du nombre d'internes à former. Il est essentiel de donner les moyens de les former, à commencer par les moyens humains. Le conseil national des universités a proposé à l'unanimité 31 candidats au poste de maître de conférences associé. Il semblerait que le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche déciderait de ne nommer que 23 candidats. Ceci, compte tenu des départs et des titularisations d'enseignants associés, n'aboutirait qu'à la création de 4 postes d'associés, emplois précaires en contrat à durée déterminée, équivalent à un quart temps universitaire. L'avenir du système de santé passe par la médecine générale et nécessite un effort pour la formation des futurs médecins généralistes. Toutes les conditions favorables à la formation des internes de médecine générale doivent être réunies rapidement. Aussi, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer s'il entend nommer un maître de conférences associé au département de médecine générale de la faculté de médecine et pharmacie de Poitiers.
Voir la questionMme Geneviève Gaillard attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur une découverte majeure dans l'approche de la sclérose en plaques niée par le système médical français. En France, plus de 80 000 personnes sont atteintes de sclérose en plaques. Avec 2 500 nouveaux cas, c'est la deuxième cause de handicap chez les jeunes adultes après les accidents de la route. Une découverte considérée comme remarquable à l'étranger demeure ignorée des médecins français. Cette avancée scientifique remet en cause le dogme selon lequel la sclérose en plaques serait une maladie auto-immune et pose l'hypothèse que la sclérose en plaques pourrait être liée à des anomalies du système veineux. L'angioplastie pourrait être une des solutions à la sclérose en plaques, beaucoup plus économique que les traitements lourds, coûteux et peu efficaces prescrits actuellement. Ce traitement est d'ores et déjà mis en application dans certains pays étrangers. Ainsi, de nombreux malades français, devant l'aggravation irrémédiable de leurs symptômes et l'absence de réponse du monde médical français ont choisi de se faire traiter à l'étranger (Belgique, Allemagne, Angleterre, Pologne, Bulgarie). Aux États-unis, plusieurs cliniques proposent déjà ce traitement. Les témoignages des personnes ayant subi une angioplastie aboutissent souvent aux mêmes constats ; amélioration générale de la qualité de vie, augmentation de la capacité respiratoire, diminution radicale de la fatigabilité, résolution spectaculaire des problèmes urinaires. À l'étranger, plus particulièrement, en Italie et au Canada, le débat est aujourd'hui sur la place publique pour le déroulement, le financement et surtout les types d'études cliniques à mettre en place Aussi, elle lui demande de lui indiquer si elle a l'intention de faire en sorte que le débat avance et que des études cliniques sérieuses sur la relation entre l'insuffisance veineuse cérébrospinale chronique et la sclérose en plaques démarrent rapidement en France.
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