1ère séance : QAG, Traitement discriminatoire des gens du voyage, Lutte contre l?habitat indigne en outre-mer
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Martinique (2ème circonscription)
Mandat XIIIe législature clos (2007-2012)
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1ère séance : QAG, Traitement discriminatoire des gens du voyage, Lutte contre l?habitat indigne en outre-mer
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M. Alfred Almont appelle l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur les modalités de diffusion de la publicité commerciale par les chaînes Outre-mer 1ère de France Télévisions au regard des télévisions privées ultramarines. Avant l'introduction de la TNT et le lancement effectif du premier multiplex ultramarin ROM 1, le Gouvernement avait pris l'engagement de suspendre la diffusion des écrans publicitaires sur les chaînes de France Télévisions, notamment pendant le « prime time », moment où la télévision est la plus regardée. Ceci étant, l'article 53 de la loi du 30 septembre 1986, relative à la liberté de communication, a été modifié à l'issue des débats parlementaires lors de la loi des finances 2011 qui en définitive ne prend pas en compte les particularismes des régions d'outre-mer. En conséquence, si le « prime time » débute en métropole à 20 heures, il commence aux Antilles, en Guyane et à la Réunion, et toutes les études en attestent, à 18 heures 30. De ce fait, France Télévisions et ses chaînes outre-mer 1ère conservent jusqu'à 20 heures la majorité des investissements publicitaires qui devrait largement revenir aux télévisions privées pour lesquelles la publicité constitue la seule source de financement. Il s'y ajoute que l'État compense les conséquences financières de cette disposition sur le budget de France Télévisions, alors qu'elle n'est pas effective outre-mer précisément en raison des « spécificités ultramarines ». Dans ce créneau de 18 heures 30 à 20 heures, les chaînes Outre-mer 1ère s'appliquent à diffuser un maximum de publicité étant donné que le nombre de messages publicitaires diffusés après 20 heures est pratiquement nul en raison de la baisse sensible de l'audience à la fin de cette tranche horaire. Il en résulte très clairement que la répartition de la publicité entre les chaînes du service public et les chaînes privées en outre-mer induit un problème de financement des télévisions privées ultramarines dont le marché est naturellement limité. Il souhaite que le ministre lui indique les dispositifs susceptibles d'intervenir pour prendre en compte la situation des différentes collectivités d'outre-mer, et faire en sorte que les horaires de non-diffusion de la publicité aux Antilles, en Guyane et à la Réunion soient décalés à partir de 18 heures 30.
Voir la questionM. Alfred Almont appelle l'attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur le respect des décisions judiciaires faisant suite à un divorce et mettant en place une garde partagée pour les enfants. Les parlementaires en particulier sont de plus en plus interpellés par des parents qui dénoncent le non-respect de ces décisions de justice prises par les tribunaux antillais, dans le cas ou l'autre parent décide de quitter par exemple la Martinique pour rejoindre, dans la très grande majorité des cas, la métropole en amenant avec lui le ou les enfants. En déménageant, ils cassent de fait la garde partagée, et de façon assez systématique selon nos interlocuteurs, les tribunaux métropolitains finissent par leur donner raison en fixant la domiciliation du ou des enfants au nouveau domicile du parent dans l'hexagone, tout cela malgré la non-présentation d'enfant (qui est un délit), et en contradiction avec les décisions de justice prises par les tribunaux ultramarins. Conscient que le ministère de la justice ne peut accepter que se mette en place une justice à deux vitesses, il souhaiterait s'assurer qu'il est bien alerté à ce sujet et que ses services sont attentifs à ces situations personnelles souvent très douloureuses pour leur assurer la transparence nécessaire.
Voir la questionM. Alfred Almont appelle l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur la situation du marché du tabac aux Antilles. Le marché légal a chuté de près de 60 % en dix ans contre 30 % au national, une chute qui n'est pas liée au confort de la santé publique. Elle est due notamment au caractère insulaire de la Guadeloupe ou de la Martinique qui facilite le trafic illégal (conséquence de la proximité d'États caribéens où les taxes sur le tabac sont pratiquement inexistantes ou très faibles). Il s'y ajoute que les achats effectués sur les vols internationaux au détriment du marché légal ne peuvent en aucun cas être comparés à la situation de l'hexagone. À cela, doit s'ajouter le phénomène spécifique aux départements français d'Amérique : les cigarettes discount (non homologuées au niveau national). Il en résulte un marché du tabac complètement déstabilisé avec des prix publics totalement libres. Ainsi, une cigarette sur deux des marques homologuées vendues sur le marché est issue du duty-free ou de la contrebande. En réalité chaque augmentation des taxes a comme conséquence une augmentation de la contrebande qui prend des proportions de plus en plus importantes. La forte augmentation des récentes saisies, par les douanes, de cigarettes de contrebande ne fait qu'illustrer une situation de plus en plus problématique. Il souhaite connaître si le Gouvernement est disposé à mettre en place, en coordination avec les collectivités locales, un véritable plan d'action pour renforcer, au travers des douanes, le contrôle aux frontières et la lutte contre la contrebande inter-îles, pour préserver les revenus des professionnels du secteur et des collectivités locales qui perçoivent les taxes sur le tabac.
Voir la questionM. Alfred Almont appelle l'attention de Mme la ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, sur les changements de taxation du tabac dans les DOM consécutive à la mise en application en janvier 2013 de la loi dite « Payet » où il sera établi un monopole de distribution alors que les prix sont actuellement libres. Les professionnels demandent en conséquence que la taxation soit revue, d'une part, en établissant une assiette locale au droit de consommation (actuellement le prix hexagonal) et, d'autre part, qu'une formule régressive soit intégrée pour diminuer l'écart entre les plus chers et moins chers en taxant davantage les cigarettes discount. Il souhaite connaître si le Gouvernement est disposé à envisager une modification de la fiscalité du tabac dans les DFA avec une assiette locale du droit d'assise permettant un contrôle des prix de détail comme au niveau national, et si le Gouvernement pourrait envisager la suppression des ventes duty-free à destination des DOM, en faisant appliquer l'article 572 du CGI dans les DOM.
Voir la questionM. Alfred Almont appelle l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l'aménagement du territoire sur la nécessité qu'il y a de procéder à la revalorisation des retraites des exploitants agricoles. Tous les indicateurs montrent la faiblesse des retraites versées aux exploitants agricoles, dont l'activité est caractérisée par la pénibilité, par rapport à la moyenne des retraites versées par les autres régimes généraux ou spéciaux. Il semblerait qu'une piste de revalorisation importante soit une modification du mode de calcul pour ne plus prendre en compte, comme cela est fait actuellement, l'ensemble de la carrière de l'exploitant, mais seulement les 25 meilleures années, modèle du régime général des retraites. Cela aurait l'avantage de permettre notamment une revalorisation des pensions de femmes d'agriculteurs qui ont souvent des carrières plus courtes et décousues. De plus, le calcul sur les 25 meilleures années permettrait de "lisser" les revenus de plus en plus fluctuants des agriculteurs car confrontés aux cours mondiaux de plus en plus instables des matières premières et des denrées alimentaires. Il voudrait connaître sa position sur cette question précise et sur l'éventualité de pistes qui seraient étudiées actuellement pour revaloriser les retraites agricoles.
Voir la questionM. Alfred Almont appelle l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les dates de versements des pensions de retraite par la Cnavts. Vous n'êtes pas sans connaître l'importance de cette question justement posée par les associations et syndicats de retraités qui demeurent extrêmement mobilisés sur ce point. Le versement tardif de ces pensions procure de graves inconvénients aux retraités concernés qui sont conduits à pratiquer le découvert bancaire pour assurer leur financement ; il constitue par ailleurs pour eux une discrimination insupportable par rapport à ceux de la fonction publique. Cette modification de la date de versement de pensions de retraite qui se ferait au début de chaque mois plutôt qu'en milieu de mois, relève en effet de l'équité entre les retraités, elle est attendue et reconnue comme totalement légitime. Répondant à ma question écrite numéro 105877, le 13 décembre 2011 sur ce sujet, vous avez précisé à juste titre que " les services du ministre travaillent aujourd'hui activement à la résolution des contraintes techniques que pose la mise en oeuvre de cette mesure ". Il voudrait connaître de quel ordre sont ces contraintes techniques ainsi que les points d'étape qui sont envisagés pour connaître l'avancée de ce dossier et ainsi rassurer les associations et syndicats de retraités.
Voir la questionM. Alfred Almont appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur l'évolution du lycée professionnel régional « Lumina Sophie » situé à Schoelcher en Martinique. La situation qui semble lui être réservée au titre de l'année scolaire 2011-2012 est de nature à affecter sa réputation. En effet, la suppression d'un certain nombre d'agents de vie scolaire et de membres de l'équipe pédagogique est bel et bien susceptible d'engendrer une baisse importante du niveau d'encadrement de ses élèves. La suppression de quatre divisions en bureautique et commerce porte atteinte à l'accueil d'une centaine d'élèves qui se trouveraient sans affectation en septembre prochain ; par ailleurs, six postes et demi d'enseignants seraient supprimés avec pour conséquence la surcharge des classes, outre la réduction drastique du personnel non-enseignant chargé de l'encadrement des élèves. Surpris du sort particulièrement défavorable que subirait cet établissement à la rentrée prochaine, il est tout naturellement conduit à formuler un certain nombre de remarques ; en particulier, le manque de personnels d'encadrement pourrait susciter des dysfonctionnements dans la surveillance et le suivi des absences des élèves, sur les entrées et sorties de l'établissement et plus généralement sur l'ambiance et la sécurité du tous. De même, la surpression des postes d'enseignants engendrerait inévitablement une forte hausse du nombre d'élèves par classe, affectant de ce fait la qualité de l'enseignement. Si cette situation devait malheureusement se confirmer, une telle décision irait à l'encontre des intérêts des élèves mais aussi des nouvelles priorités de la région Martinique qui souhaite relancer et dynamiser le système de formation professionnelle. Il souhaite en conséquence connaître notamment les objectifs du ministère en termes d'effectifs, de pérennisation des filières de formation et de pédagogie pour le lycée "Lumina Sophie" qui aspire à disposer de personnels correspondant au nombre d'élèves et à assurer les formations nécessaires à leur performance.
Voir la réponseM. Alfred Almont interroge Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur le futur décret concernant les installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE). En effet, lors des discussions au Parlement de la loi dite "Grenelle de l'environnement", les députés ultramarins avaient été rassurés sur le fait que les installations éoliennes situées en Outre-mer ne seraient pas concernées par les classements en ICPE. Ces classements concernent, comme l'indique le code de l'énergie, les réseaux métropolitains. De plus, des règles en matière d'ICPE, comme la distance minimale entre 2 mâts ou le nombre minimal de mâts pour déposer un permis ne peuvent s'appliquer à l'Outre-mer au vu de l'exiguïté du territoire de la plupart des départements et collectivité d'outre-mer. Enfin, la question de l'indépendance énergétique et de la sortie de l'utilisation des sources d'énergie carbonées ne peut être traitée de la même façon en métropole et dans les territoires d'outre-mer. Or, selon les informations qui sont aujourd'hui données, les ICPE incluraient toutes les éoliennes quel que soit leur territoire d'installation. Il souhaiterait à et égard pouvoir être rassuré par Mme la Ministre, pour que ne soient pas incluses dans les ICPE les installations éoliennes construites et exploitées en outre-mer.
Voir la réponseM. Alfred Almont appelle l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la situation des étudiants originaires des départements et collectivités d'outre-mer qui ont projeté de passer cette année les examens d'entrée aux grandes écoles parisiennes, au cas particulier à l'institut d'études politiques de Paris. En effet, les dates des épreuves du concours d'entrée de nombre de ces établissements fixées autour des 27, 28 et 29 juin 2011, rendent extrêmement difficile le déplacement à Paris des bacheliers notamment antillais, cette période étant celle de l'attente des résultats du bac qui interviennent généralement vers les 4 ou 5 juillet. Les futurs bacheliers antillais ne pourront donc rester sur place comme ils avaient l'habitude de le faire, mais vont devoir effectuer deux « allers-retours » en avion, l'un pour l'écrit et l'autre pour les oraux organisés en juillet ou en août. Une telle situation s'avère financièrement lourde pour les familles et risque d'exclure certains candidats aux conditions modestes. Il s'y ajoute naturellement l'état de fatigue qui résulterait de tels déplacements. Ce problème pourra d'ailleurs se poser pour les élèves issus des lycées français de l'étranger. Des dates d'examen intervenant après les premiers résultats du bac pourraient permettre aux ultramarins de rester près de leur centre d'examen sans être obligés de rentrer dans leur région d'origine au moment de l'annonce des résultats au baccalauréat. D'un parcours scolaire souvent exemplaire, ces élèves issus des lycées publics ou privés ultramarins sont déjà défavorisés par le nombre restreint, en outre-mer, de classes préparatoires aux grandes écoles. Il lui serait en conséquence vivement reconnaissant de bien vouloir le renseigner sur les possibilités d'adaptation susceptibles d'être offertes aux candidats aux concours, en fonction des contraintes propres à l'ensemble d'entre eux, quelle que soit leur région de résidence.
Voir la réponseM. Alfred Almont appelle l'attention de M. le ministre du travail, de l'emploi et de la santé sur les dates de versements des pensions de retraite. Actuellement, les pensions des retraités sont versées à leur banque le 9 de chaque mois, parfois plus tardivement si le 9 est week-end ou un jour férié, ce qui affecte sérieusement la situation de personnes dont la situation est de manière générale fragile. Ce délai peut être encore rallongé par l'échéance de versement propre à chaque banque pour effectuer le virement. Lors de la discussion en 2010 de loi portant sur la réforme des retraites, le Gouvernement s'était engagé à étudier la possibilité d'un versement dès le 1er du mois et à remettre un rapport sur cette question avant le 1er janvier 2011. Il a lui-même exprimé à plusieurs reprises qu'il était favorable à ce changement réclamé depuis de nombreuses années par les associations de retraités. Il sollicite qu'il puisse lui indiquer les avancées réalisées sur cette question précise des dates de versement des pensions de retraite et si la caisse nationale de sécurité sociale prépare, et pour quelle date, le versement des pensions au premier de chaque mois.
Voir la réponseM. Alfred Almont interroge M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé du logement, sur les agréments délivrés aux opérateurs sociaux privés en outre-mer. En effet, ces entreprises rendent de multiples services auprès des propriétaires en mobilisant leur expertise sociale, financière et technique à tous les stades des opérations, depuis la conception jusqu'à la mise en oeuvre. Ce système spécifique au DOM prouve depuis maintenant 15 ans son efficacité pour la réhabilitation de l'habitat social et de l'accession sociale à la propriété (propriétaires occupants sous les dispositifs AAH et LES). Il a été pris bonne note de la réponse apportée à la question n° 58 475 selon laquelle les agréments spécifiques délivrés aux opérateurs sociaux privés ne sont pas remis en cause par les articles L. 365-1 à 3 du code de la construction et de l'habitation. L'intérêt pour le bénéficiaire de traiter avec l'opérateur privé qui ne coûte d'ailleurs rien à l'État, s'accentue du reste d'année en année. Dans ces conditions, il voudrait savoir si les préfets des départements d'outre-mer et celui de Saint-Martin et Saint-Barthélémy, seront toujours dans le droit de continuer à délivrer les agréments spécifiques pour que ces entreprises puissent continuer à exercer leurs missions.
Voir la réponseM. Alfred Almont interroge M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur les difficultés rencontrées sur le versement de la taxe perçue sur le tabac dans les départements antillais de Guadeloupe et Martinique. Après de nombreuses années difficiles, les deux exécutifs départementaux avaient pu se mettre d'accord pour instaurer le même taux pour un marché unique antillais de tabac et donc assurer un équilibre des rentrées fiscales pour les départements concernés. Aujourd'hui, l'équilibre est une nouvelle fois menacé par les pratiques commerciales des importateurs qui dédouanent dans une île des produits en réalité destinés à la seconde, la Martinique, faisant sensiblement baisser les rentrées fiscales de cette dernière. Il souhaiterait savoir si le Gouvernement, que les collectivités concernées envisagent de saisir à cet égard, serait disposé à envisager, pour mettre un terme définitif à de telles pratiques, la modification du code des douanes pour que puisse être mis en place un mécanisme de compensation entre la région d'importation et la région de destination finale sur la taxe perçue à l'entrée du marché unique antillais sur le modèle de l'octroi de mer.
Voir la questionM. Alfred Almont interroge Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la réforme de la loi du 13 juillet 1982 concernant l'indemnisation des catastrophes naturelles. En effet, en Martinique et dans l'ensemble des territoires ultramarins en général, les risques naturels sont plus nombreux, souvent plus forts et différents de ceux qui peuvent intervenir sur le territoire français en Europe. À titre d'exemple, les Antilles sont aujourd'hui soumises aux risques sismiques plus importants et La Réunion accueille le centre des cyclones tropicaux pour le sud-ouest de l'océan Indien. Le caractère insulaire et la forte densité de population de la plupart des territoires d'outre-mer augmentent l'intensité des dommages subis par les populations et les acteurs socio-économiques dont les rapports avec les assurances ne sont pas toujours aisées, alors que les polices d'assurance sont souvent plus élevées qu'en métropole. Il voudrait connaître si le Gouvernement, dans la préparation de la réforme de cette loi, a envisagé de prendre des dispositions spécifiques pour les collectivités d'outre-mer, en raison de leur exposition particulière aux risques naturels qu'ils convient de ne pas prendre en considération seulement sous leur angle hexagonal.
Voir la questionM. Alfred Almont appelle l'attention de Mme la ministre auprès du ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration, chargée de l'outre-mer, sur la politique du logement social dans les DOM. Celle-ci s'articule principalement autour de trois produits, tous trois financés par la LBU, que sont le LLS, le LES et l'AAH. La complémentarité de ces dispositifs et le rôle fondamental des politiques en faveur de « l'habitat social privé » n'est plus à démontrer. Cependant le dispositif de l'AAH souffre d'un handicap au regard du bénéfice du taux réduit de TVA. En effet, seuls les travaux réalisés dans le cadre de l'AAH relèvent, selon l'administration fiscale, du régime de droit commun (article 279-O bis du CGI) en matière de TVA ; alors que le LLS et le LES bénéficient de dispositions spécifiques (articles 278 sexies et 296 ter du CGI) leur garantissant le bénéfice du taux réduit de TVA, tant lors de leur construction que de leur réhabilitation et ce quelle que soit l'ampleur des travaux. L'application des articles 278 sexies et 296 ter du CGI repose sur la nature sociale du logement. Ainsi, les logements bénéficiant d'une réhabilitation sociale au titre de l'AAH n'ayant pas la qualité de logements sociaux, ils ne pourraient pas bénéficier des dispositions des articles 278 sexies et 296 ter du CGI alors que l'AAH se retrouve fortement subventionnée et répond à un besoin réel exprimé par des populations principalement âgées - 76 % de bénéficiaires âgées de plus de 60 ans - et très pauvre. Il aimerait connaître la position du Gouvernement sur la possibilité de faire appliquer de façon élargi l'article 296 ter du CGI (spécifique aux DOM et relatif au taux de TVA applicable au LES) pour les travaux éligibles au dispositif de l'AAH.
Voir la réponseM. Alfred Almont appelle l'attention de M. le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État sur les modalités de traitement des états financiers des associations qui travaillent avec le tribunal de grande instance de Fort-de-France dans le cadre de l'aide aux victimes et de la médiation pénale, ces modalités de traitement qui interviennent en amont du versement par les services de l'État de subventions à ces associations. Leur budget relève très souvent presque exclusivement des fonds d'État. Intervenant dans des domaines très différents (aides aux victimes d'infractions pénales, soutiens psychologiques, informations aux victimes, aides aux personnes isolées), leur travail est essentiel pour la bonne marche de la justice. Alors que ces associations ont déposé leur demande de subvention dans les délais impartis, beaucoup d'entre-elles n'ont encore rien reçu et se retrouvent dans des situations financières extrêmement difficiles. La préfecture de la Martinique tout comme les chefs de cours de Fort-de-France indiquent des difficultés de gestion au niveau national que l'éloignement géographique des départements et régions d'outre-mer ne fait que renforcer. Il lui saurait gré de bien vouloir le renseigner sur la possibilité de révision des modalités de traitement de ces états financiers ou de création d'un fonds spécifique pour le financement des aides aux victimes qui permettrait de clarifier la situation, voire de décentralisation des administrations décisionnaires.
Voir la réponseM. Alfred Almont appelle l'attention de M. le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État sur les modalités de traitement des états financiers des associations précédant le versement par les services de l'État de subventions à ces dernières travaillant avec le Tribunal de grande instance de Fort-de-France dans le cadre de l'aide aux victimes et de la médiation pénale. Leurs budgets relèvent très souvent presque exclusivement des fonds d'État. Intervenant dans des domaines très différents (aides aux victimes d'infractions pénales, soutiens psychologiques, informations aux victimes, aides aux personnes isolées), leur travail est essentiel pour la bonne marche de la justice. Alors que ces associations ont déposé leur demande de subventions dans les délais impartis, beaucoup d'entre-elles n'ont encore rien reçu et se retrouvent dans des situations financières extrêmement difficiles. La préfecture de la Martinique tout comme les chefs de cours de Fort-de-France indiquent des difficultés de gestion au niveau national que l'éloignement géographique des départements et régions d'outre-mer ne fait que renforcer. Il serait en conséquence vivement reconnaissant de bien vouloir connaître la possibilité de révision des modalités de traitement de ces états financiers ou de création d'un fond spécifique pour le financement des aides aux victimes qui permettrait de clarifier la situation, voire de décentralisation des administrations décisionnaires.
Voir la réponseM. Alfred Almont appelle l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer, des collectivités territoriales et de l'immigration sur la situation du port de Saint-Pierre en Martinique, s'agissant notamment de ses possibilités d'accueillir des bateaux qui effectuent des liaisons passagers inter-îles aux Caraïbes. Plusieurs compagnies souhaitent développer des liaisons régulières en bateau entre les îles françaises des Antilles mais aussi avec les îles voisines de la Martinique comme Sainte-Lucie ou La Dominique. Ces projets, qui répondent parfaitement aux objectifs du comité interministériel de l'outre-mer appelés à favoriser les échanges des territoires français avec leur environnement régional, sont aujourd'hui confrontés à des difficultés d'ordre réglementaire. En effet, le port de Saint-Pierre n'est pas listé au nombre des points de passage frontaliers à la Martinique et la police aux frontières présente sur place ne serait pas en mesure de traiter un afflux de passagers plus important. C'est en raison d'une telle situation qu'il lui serait reconnaissant de bien vouloir lui faire connaître les dispositions qui pourraient être prises par le ministère de l'intérieur pour favoriser le développement des échanges et du tourisme dans la partie nord de la Martinique à travers le grand chantier en cours appelé à faire de la zone de Saint-Pierre un pôle de développement.
Voir la réponseM. Alfred Almont appelle l'attention de M. le secrétaire d'État auprès du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État, chargé de la fonction publique, sur la possibilité d'intégrer la prime de vie chère de 40 % à la base de calcul de l'indemnité forfaitaire des personnels ultramarins de la fonction publique hospitalière souhaitant bénéficier d'un congé de formation professionnelle en application de l'article 9 du décret n° 90-319 du 5 avril 1990. Selon le décret du 5 avril 1990, « l'agent qui a obtenu un congé de formation perçoit, pendant une durée n'excédant pas douze mois pour l'ensemble de sa carrière, une indemnité mensuelle forfaitaire. Cette indemnité est égale à 85 % du montant total du traitement brut et de l'indemnité de résidence qu'il percevait au moment de sa mise en congé ». La prime de vie chère de 40 % n'entre donc pas dans la base de calcul de cette indemnité forfaitaire. En réalité ne devrait-on pas considérer cette prime de " vie chère " comme une indemnité propre aux personnes résidant dans les DOM ? Cette situation a pour conséquence concrète de faire renoncer nombre de fonctionnaires de la fonction publique hospitalière à des formations qui pourraient pourtant être profitables à leur carrière mais aussi à l'établissement qui les accueille. Alors que la formation professionnelle est une priorité du Gouvernement, il apprécierait de connaître la position du Gouvernement sur ce dossier pour permettre aux agents de la fonction publique hospitalière dans les DOM de pouvoir effectuer les formations qu'ils souhaitent sans subir une perte de revenu en réalité discriminante et désencourageante.
Voir la réponseM. Alfred Almont appelle l'attention de Mme la ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur la situation des familles originaires de Martinique, et plus généralement des Antilles françaises, qui souhaitent adopter. En effet, depuis que la possibilité d'une suppression de la démarche individuelle d'adoption a été évoquée, ces familles ultramarines sont à juste titre inquiètes. N'étant pas prises en charge par les organismes autorisés pour l'adoption (OAA) car ne résidant pas sur le territoire européen de la France et ne pouvant pas en réalité compter sur l'Agence française de l'adoption (AFA) qui n'aurait pas aujourd'hui les moyens de répondre à toutes les demandes des adoptants, la démarche individuelle d'adoption n'est pas, pour elles, un choix mais une obligation. Il apprécierait de connaître la position du Gouvernement sur ce dossier, en exprimant le souhait qu'il soit mis en place des mesures spécifiques aux territoires ultramarins dont les singularités ne sont pas à démontrer, pour permettre, soit de réorganiser les structures des OAA, soit de continuer à permettre aux familles originaires des départements et collectivités d'outre-mer de procéder par la démarche individuelle d'adoption.
Voir la réponseM. Alfred Almont interroge M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur la réforme de la réglementation des armes à feu. En effet, la France est appelée à transposer les directives européennes en la matière, en s'appliquant à simplifier sa réglementation devenue extrêmement complexe au fils des années et reconnue par beaucoup comme inadaptée, notamment face à de nouvelles formes de délinquance. Aujourd'hui les tireurs sportifs ou les collectionneurs semblent craindre un durcissement de la législation qui, pour des raisons de sécurité publique que l'on ne peut nier, rendrait encore plus difficiles pour ces personnes l'acquisition et la détention d'armes de compétition ou d'armes ayant une valeur historique. Il souhaite ainsi connaître quelles pourraient être les grandes orientations des nouveaux dispositifs réglementaires en matière de pratique d'armes à feu.
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